Show me what you got ! | Bessie

Encore une fois, il me fallait passer des entrevues, j’ai l’impression que c’est un éternel recommencement. Il y a toujours des gens. Dans ce domaine ce n’est pas évident de trouver des personnes qui ont vraiment envie de faire leur vie dans ce domaine. Heureusement, j’ai quand même des employés fiables et qui sont là depuis un moment, qui m'aident à voir un peu à tout. Le succès de la boîte fait en sorte qu’il y a toujours de l’action et que nous avons souvent besoin de plus de monde. Nous en sommes à ce point actuellement, parce que ça fait plusieurs soirs que je dois être derrière le comptoir à faire le job de barman parce qu’il nous manque du personnel. En ce moment, nous sommes en fin d’après-midi et j’ai quelques entrevues à passer. J’ai quitté le domicile familiale plus tôt, vêtu d’un jeans et d’un t-shirt blanc tout simple. Rien de compliqué, j’ai encore des commandes à recevoir après et puis ce soir il est possible que je sois encore derrière le bar, alors aussi bien être confortable.

Les entrevues se succèdent, mais rien de bien fameux, souvent je peux le dire simplement en les voyant entrer dans mon bureau que ces personnes ne feront pas l’affaire. Leur manière de bouger, de parler ou même de me regarder me fait comprendre que ce ne sera pas chose facile. Les jeunes de nos jours sont de plus en plus paresseux, j’ai l’impression que leurs parents ne leur ont pas expliqué ce qu'était la vie et qu’il fallait travailler pour obtenir ce qu’on voulait… Ils ont tout, tout cuit dans le bec… J’en ai même la preuve à la maison, j’ai voulu être un père cool et maintenant on regarde mon fils qui n’a pas d’ambition, qui ne pense qu’à s’amuser, boire et fumer tous ses payes. Rien devant lui. Je me demande bien ce que j’ai pu faire pour manquer mon coup à ce point, à son âge j’avais déjà un certain capital, je travaillais, j’avais une place à moi pour vivre…

J’allume une clope et je sors de mon bureau, je regarde cette place que j’ai achetée il y a un peu plus d’une décennie, tout à changé. J’ai travaillé fort pour avoir tout ce que j’ai aujourd’hui et pour que cette place soit rentable. Maintenant, tout marche bien je crois bien que je peux au moins dire que j’ai réussi ça ! J'ai fini par écraser ma clope dans le cendrier derrière le bar et je prend une menthe. Un bruit me fait lever la tête, je suis toujours derrière le comptoir du bar.

“Vous devez être Miss Baratti ? ”

Mon regard la détaille de haut en bas et un petit sourire se dessine sur mes lèvres. Je passe ma langue contre ma lèvre avant de sortir de derrière le comptoir et je m’avance vers elle, une main tendue devant moi. “Je suis M. Morgan, le propriétaire. Vous pouvez me suivre, on va passer à mon bureau ! ”

@Bessie Baratti

J'étais arrivée depuis près d'une semaine. Je m'étais faits discrets à commander des restaurants sans jamais vraiment sortir de ma nouvelle villa. Je tentais de rassembler mon courage à deux mains pour aller voir mes proches.

Mes meubles étaient enfin arrivée et j'avais pris le temps de bien m'installer avant de décider à reprendre le cours de ma vie. Pour moi il était hors de question que je retourne vivre en Italie j'allais donc faire tout ce qu'il fallait pour me créer mon chez moi.

J'avais commencé à éplucher les petites annonces de travail et m'avais céduler quelque entrevue. En cette fin d'après-midi je devais me rendre dans la boîte de nuits de la ville.  Cette boîte qui avait connu beaucoup de mes nuits de folie avant que je ne les partage avec l'Hendrix.

J'avais enfilé un débardeur rouge et terminer mon ensemble avec un jean stretch noir  classique.  j'avais pris le chemin et m'étais garé dans ces rues que je connaissais que trop bien.

 Je rentre à l'intérieur et me dirige directement vers le bar. je n'ai même pas le temps de me présenter que l'homme derrière le comptoir me questionne. Je comprends qu'il s'agit de mon rendez-vous. "Bessie de mon prénom mais c'est exact! "

Je détails mon interlocuteur de la tête aux pieds pendant qui sort de derrière le comptoir. c'est un très bel homme Je prends sa main " Enchanté M. Morgan; vous allez bien?"

je lui emboita le pas et le suivit jusqu'à son bureau. " Vous avez une boite magnifique! "

@Blake Morgan

C’était un vrai casse-tête, mais en même temps. Je ne voudrais pas changer de travail pour rien au monde, j’aime la liberté d’être le patron et puis chaque dollars qui entre est quand même un peu a cause de tous les efforts que j’y ai mis pour que cet endroit donne au gens l’envie de venir. Même si c’est épuisant par moment, on peut toujours faire mieux et j’ai l’intention de toujours faire ce qui est en mon pouvoir pour garder le même succès. Cette boîte c’est l’héritage de mes enfants, même si aucun d’eux ne semblent intéresser à y bosser, la valeur que je lui fais prendre maintenant, ce sera pour leur poches quand je quitterai ce monde. M’enfin, il faut arrêter de rêver que mes enfants suivent les mêmes pas que moi… d’un sens ça me rassure.
Puis bon, parfois on peut faire des belles rencontres ici et je suis content que mes enfants n'aient pas le nez dans mes affaires quand vient ce genre de sujet là. Mon bureau est un peu un deuxième chez moi où je peux avoir la paix ! Justement, j'ai eu une belle surprise pour ma dernière entrevue. Une jolie demoiselle qui semblait avoir un max de potentiel si je jugeais simplement par son physique avantageux.

“Je suis enchanté Bessie. ” Dis-je en appuyant sur le mot enchanté. Je sors de derrière le comptoir pour aller lui serrer la main, j’aime la vigueur qu’elle met dans sa poignée de main, ça en dit long sur une personne en général. “Je vais très bien, tu peux m'appeler Blake, vu qu’on en est au prénom. ” Je lui fait un sourire et un clin d’oeil avant de l’entraîner en direction de mon bureau. J’ouvre la porte et je la laisse pénétrer avant moi. Puis je vais m’asseoir derrière mon bureau en lui indiquant la chaise qui fait face à celui-ci.

“Merci beaucoup ! En fait, pour commencer, j’aimerais bien savoir ce qui pousse une jeune femme comme vous qui semble surqualifier pour l’emploie recherche un boulot dans une boîte de nuit ? ”

Je m’installe plus confortablement, me laissant aller par en arrière sur ma chaise, ne la lâchant pas du regard.

Je vivais à un rythme passionné et ce depuis toujours! J'étais là meilleure dans tout ce que j'entreprenaisais surtout côté carrière. Je m'etais vite faites une place parmi les plus grands... j'avais désormais perdu le feu sacré cependant et il étais donc hors de question que je continue dans ma branche pour le moment.

J'avais besoins de me changé d'air... j'avais regarder les petite annonce et avait trouvé quelque truc intéressant. Je m'étais dirigé  vers la boîte de nuit où un poste de barman était à combler.

Je connaissais bien ce lui  même si je n'avais jamais travaillé derrière le comptoir ici. Un bel homme sort de derrière le comptoir et viens à ma rencontre. Poignée de mains en bonne et du forme; je savais l'importance que cette première étape avais. "Parfait blake" dis-je  en lui souriant tout en lui emboîtant le pas jusqu'à son bureau.

J'attends qu'il rentre à l'intérieur et me fasse signe ou m'asseoir. Je sourie à sa question. " je suis à une période de ma vie où j'ai besoins de voir d'autre horizons. J'aime être entouré des gens et leur apporter un peu de bonheur. Et je crois que ce travail va dans ce sens"  

Je  soutiens son regard et mordille légèrement ma lèvres inférieure. "Mais dites moi; pourquoi avez vous décidé d'ouvrir une boîte de nuit vous? Un rêve  d'enfant  devenu réalité peut-être ? "

Dans le monde des affaires, il y a toujours ceux qui mènent le monde et les moutons, ceux qui se contentent de se lever chaque matin, se rendre au boulot et se faire chier toute la journée. Clairement, je n’aurais jamais pu être un mouton, je n’aime pas qu’on me dise quoi faire. J’ai fermé ma gueule assez longtemps, jusqu’à ce que je sois en mesure de les faire fermer à tous et de prendre le contrôle de ma vie. Oh, il n’y a rien de facile, mais au moins, je ne suis plus aux mains d’un patron qui a un égo surdimensionné. Ce patron maintenant c’est moi, sauf que je ne veux pas faire sentir tout le monde comme des merdes. Juste ceux qui le méritent vraiment.

Celle qui se pointe devant moi, ça s’est sûr que je ne la ferais pas sentir comme une merde. Au contraire, j’ai envie de prendre soin d’elle et pas de la manière la plus…. sage qui soit ! Un homme reste un homme et j’ai bien envie de la faire sentir femme. Juste à sa poignée de main, je sais que je ne vais probablement pas rester très sage si l’occasion se présente ! Un petit sourire en coin, on acquiesce doucement avant de l’attirer dans l’antre du patron, mon bureau… Dans ma salle de jeu, tout dépend de mon envie.

Une fois assise face à elle, je pose la question classique, mais en même temps, elle ne ressemble en aucun point aux autres candidats qui se présentent pour le même poste. En fait, j’aurais l’impression de lui nuire plutôt que de l’aider en la laissant travailler ici. Pourtant, un sourire se dessine sur mes lèvres en écoutant sa réponse. “C’est la première fois qu’on me fait une réponse semblable… J’avoue que j’aime bien ce genre de réponses. En plus d’amener du bonheur, ça vide les poches des clients… Puis ils oublient leurs soucis. ” Je lui fais un clin d’oeil et je prends quelques mots en notes.

Je relève les yeux vers elle à sa question, elle est curieuse la petite, j’aime bien. “Non les rêves d’enfants sont bien loins maintenant. J’ai simplement sauté sur l’opportunité d’affaires. Les gens ont besoin d’oublier leurs vies de temps à autre et quels meilleurs endroits pour le faire que dans une boîte de nuit ? Libérer certaines tensions… ” J’appuie sur le mot tension en la regardant bien dans les yeux. “ Faire en sorte que les gens se sentent bien… puis, ça reste très lucratif… ” Je soutiens son regard. “Je ne vois rien dans votre cv qui ferait en sorte qui m’empêcherait de vous employer… Il va falloir discuter salaire j’imagine !” Un petit sourire en coin. “Je suis dur en affaires… ”