hot - you were perfect, i was unpredictable (channa)

Tu n’attendais pas un seul instant pour le suivre. Même si tu ne savais pas où vous alliez. Mais il semblait déterminer à passer la fin de la soirée avec toi, Charles. Sur la route, non longtemps après être parti du Hendrix, tu t’arrêtais net. Tu posais tes lèvres sur les siennes pour voir si c’était vraiment ce qu’il voulait. Quelle fut ta surprise quand tu le sentais intensifier ce baiser de façon plus fougueuse que la dernière fois que vous vous étiez embrassés. Tu le sentais qu’il te poussait contre le mur. Whoa, c’était pas le Charly romantique que tu avais rencontré précédemment, ce Charly là était plus sûr de lui et il voulait arriver aux choses sérieuses. Et ça te plaisait. Alors que tu étais posé contre le mur, ta bouche conte la sienne, tes mains dans sss cheveux, il s’écartait un instant. Il te demandait où aller et tu ne réfléchissais pas longtemps. « Mon coloc est chez moi… donc chez toi » dis-tu dans un souffle. Tu en profitais pour reprendre ton souffle avant de reposer tes lèvres sur les siennes. Ce soir, vous alliez passer tous les deux aux choses sérieuses et c’est vraiment ce dont vous aviez besoin. Tu espérais juste qu’il ne t’utilise pas comme un objet et qu’il te jette après que vous ayez passé la nuit ensemble. Parce que la, il aura joué avec tes sentiments et tu sera complètement dévastée.

Il ne voulait pas prendre son temps, Charly voulait tout de même faire les choses bien, il ne voulait pas brusquer Anna mais ils ont tous les deux besoins de ce moment où ils n’ont pas l’occasion de penser à autre chose que ce qu’ils sont en train de faire. Voyant qu’elle ne le repousse pas et accepte sa proposition non-verbale d’y aller plus intensément, abandonnant le côté romantique qu’il lui a pourtant vendu. Il n’a pas envie qu’elle s’imagine qu’il s’est foutu d’elle en disant qu’il est romantique. Mais l’heure n’est pas à la discussion, plutôt à des baisers passionnés. Entre deux baisers, il lui demanda où elle préférait qu’ils aillent. Il n’a pas oublié qu’elle a un coloc mais il n’a pas voulu lui imposer d’endroit. Mais la présence du coloc semble effectivement poser problème. Ils s’embrassent à nouveau avant que le jeune homme ne se recule à nouveau pour dire « Je peux pas prendre la voiture, j’appelle un Uber. » Parce qu’avec les bières qu’il s’est enfilé, hors de question de rentrer en voiture. Il sortit son téléphone pour commander une course rapidement. Les chauffeurs ne sont pas très nombreux à Bowen mais la ville n’est pas très grande, ils n’auront pas très longtemps à attendre. Heureusement, ils ont une activité à présent pour s’occuper : s’embrasser fougueusement en attendant de pouvoir faire plus. Au moins il arrive à ne pas penser à toutes les choses qui tournaient dans sa tête la fois précédente. Il espère pouvoir continuer ainsi pour ne pas décevoir Anna une fois de plus.

C’était ce que tu avais imaginé la dernière fois. Tu pensais que la soirée qui allait se dérouler ce soir, tu pensais qu’elle se serait déroulé la dernière fois. Collée contre le mur, tu intensifiais les baisers de Charles, et tu passais tes mains dans ses cheveux. La question qu’il te posait était rapide à répondre, il fallait aller chez lui et pas chez toi. T’aimerai pas te faire surprendre par ton meilleur ami, ça te couperait dans ton élan. Tu savais qu’il n’avait personne avec lui, dans sa maison alors c’était le meilleur endroit pour passer du bon temps. Quand il te dit qu’il appelait un Uber, tu ne réagissais pas. Après toi, tu aurai pu conduire puisque tu avais bu seulement un verre mais il n’allait peut-être pas te confier sa voiture. Pendant qu’il commandait sa course Uber, tu reprenais ton souffle un instant avant de poser tes lèvres contre son cou pour continuer ce que vous étiez entrain de faire. Mais c’est rapidement que vous vous étiez coupé dans votre élan parce que le chauffeur venait d’arriver. Bowen n’est pas très grand alors du coup, le service était rapide. Mais pour aller chez Charles, c’était tout aussi rapide. Vous étiez sage dans la voiture, chacun de votre côté, calmant vos pulsions animales. Et une fois sortie de la voiture, ce n’était que partie de plus belle.

Il ne sait pas si le chauffeur est arrivé vite ou seulement si le temps file à toute vitesse lorsqu’il embrasse Anna. Mais ça lui fait du bien, de ne penser à rien, de se laisser guider par ses envies physiques, en oubliant tout le reste. Ils passent le trajet chacun de leur côté, sans se parler, comme s’il était en froid. Il ne peut pas la regarder, Charly sait qu’il ne ferait que fixer ses lèvres sans être capable de se retenir de se jeter dessus. Toutes ces années d’abstinence ne font que décupler l’envie qui se réveille en lui. Une fois arrivée devant sa vie, il reprend la main de la jeune femme. Elle connaît déjà les lieux, au moins le séjour, il n’a pas besoin de lui faire la visite. Il n’est pas trop là pour parler de toute façon. Il ouvre la porte, légèrement fébrile puis se jette à nouveau sur elle pour l’embrasser. Il jette ses clefs à l’aveugle et ferme la porte d’un coup de pied. Il l’attrape par la taille pour qu’elle s’accroche à lui et qu’ils continuent à s’embrasser jusqu’à la chambre, jusqu’à arriver au niveau du lit. Maintenant ils peuvent passer à la vitesse supérieure, ils n’ont personne pour les surprendre, la nuit devant eux.

Ce moment dans le taxi était très étrange. Le chauffeur ne parlait pas et c’était pas plus mal, mais il devait penser que vous veniez de vous embrouiller ou quelque chose dans le genre. Vous ne vous regardiez pas, vous étiez chacun de votre côté à ne pas se parler. Mais tu ne voulais pas parler, tu avais juste envie de te jeter sur lui. Toute ta colère c’était transformer en une autre énergie et tu avais envie de passer la vitesse supérieure avec Charles. Arrivé chez lui, la porte de la maison ouverte, vos activités reprenaient. Il se jetait sur toi et tu le laissais faire. A ton tour, tu balançais ton sac dans la pièce, peu importe où il atterrissait tu t’en fichais c’était pas ce qui t’intéressait le plus en ce moment. Tu t’accrochais à lui pour le suivre jusque dans sa chambre, que tu ne connaissais pas. Mais tu n’étais pas là pour faire de la visite, t’étais là pour passer du bon temps comme il te l’avait proposé. T’étais là pour oublier et tu en avais besoin. Vous arriviez dans sa chambre, sur son lit et c’était là que tout allait se passer. Ensuite, tu te mettais au -dessus de lui pour enlever ton haut et reprendre rapidement possession de ses lèvres.

Les choses allaient à tout allure, parfait, il se sentait bien, il ne pensait à rien. Il avait peur qu’Anna ne soit pas sur la même longueur d’onde, qu’elle veuille prendre son temps mais il lui semblait sentir que non. Charly essayait d’écouter au mieux les informations qu’elle pouvait lui transmettre à travers ses gestes parce qu’il sait que dans sa précipitation il pourrait oublier d’écouter ses envies. Ils traversent le salon pour aller directement jusqu’à la chambre, pour venir s’allonger sur le lit. La jeune femme au dessus de lui, elle retire son t-shirt avant que leurs lèvres se rencontrent à nouveau. Il retire à son tour le sien pour ensuite venir s’attaquer au jean de la jeune femme et lui retirer. Il embrasse son cou, ses épaules avec une excitation fébrile. L’idée d’être décevant au lit lui traverse l’esprit mais il se dit que ce genre de trucs, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie. Il n’a pas oublié comment embrasser alors pourquoi il oublierait le reste.

Tout se passait très vite, vous arriviez finalement aux choses sérieuses dans la chambre à couché de Charles. Alors que vous étiez sur le lit, tu te plantais au dessus de lui pour commencer à te déshabiller et il faisait de même. Puis, après avoir repris possession de tes lèvres, il commençait à déboutonner ton jean pour te le retirer. Ça se passait vraiment vite mais t’en crevais d’envie. Alors à ton tour, tu déboutonnais le pantalon du brun pour le lui retirer. Tu te sentais en feu, une grande chaleur venait te prendre dans tout ton corps, tu mourrai d’envie de passer à la vitesse supérieure. Alors tu attrapais son visage, tu te rapprochais encore plus de lui pour intensifier encore plus vos baisers et faire encore plus monter la température dans la chambre, même si elle était déjà à son maximum. Tu passais tes mains dans ton dos pour enlever ton soutien-gorge et tu te retrouvais à moitié nue devant Charles.

Même s’il ne voulait pas prendre son temps comme il avait pu en avoir l’habitude, il ne voulait pas bâcler les choses, il voulait qu’ils prennent du plaisir tous les deux, qu’ils passent un bon moment et que cet instant soit une parenthèse dans leur vie amoureuse tumultueuse. Cette soirée ne leur fera pas oublier leurs relations respectives mais elle leur permettra peut-être de leur offrir un peu de répit. Rapidement, ils se retrouvent presque tous les deux nus, portant encore seulement leurs sous-vêtements, même si Anna entreprend d’enlever son soutien-gorge. Il l’attire contre lui, fait glisser ses mains le long de son dos, de ses hanches, de ses fesses, il la découvre tout en continuant à l’embrasser. Le jeune homme la fait ensuite rouler pour qu’ils se retrouvent tous les deux sur le matelas et qu’il puisse plus facilement caresser son corps, s’arrêtant notamment sur ses seins. Malgré la rapidité de ses gestes, il essaie de ressentir chaque sensation, de s’imprégner du moment présent.

Tu ne savais pas pourquoi mais tu savourais cet instant intime plus qu’un autre. Tes mains se baladaient entre ses cheveux et sa nuque, un peu ses épaules et tu agrippais chaque parcelle de peau que tu pouvais. T’étais en feu. Après avoir enlevé ton soutien-gorge, tu te retrouvais à moitié nue devant Charles et tu te sentais bien. Il t’attire contre toi et passe ses mains dans ton dos maintenant nu, seulement tes longs cheveux blonds couvraient une partie de ce dernier. Le brun te fait rouler sur le lit, pour que tu te retrouve toi aussi sur le matelas. Le jeune homme dépose ses mains partout sur ton corps et notamment ta poitrine et c’est là que les choses très sérieuses commençaient. Tu le laissais faire, tu appréciais chaque moment partagé avec lui. A ton tour, tu passais tes mains le long de son dos, jusque’à arriver sur ses fesses, dans son caleçon.