hot - you were perfect, i was unpredictable (channa)

Lui aussi, même s’il adore manger, a préféré passer sa fin de soirée sous les draps et la douche en compagnie de la jeune femme. Parce que manger il le fait tous les jours alors que coucher avec quelqu’un, c’est un événement très rare pour lui, surtout ces dernières années où sa vie amoureuse et sexuelle a été un désert sans fin. Il lui sourit avant qu’Anna n’approuve son plat. Il pourra ajouter cette recette à sa liste, même si ce n’est pas forcément la plus dure à réaliser puis qu’il s’agit surtout de mettre les aliments ensemble et bien les cuire. Le matériau de base joue pour beaucoup dans la réussite d’un petit-déjeuner anglais. Tous les deux affamés, ils mangent leur plat en silence, comme la dernière fois avec les mac and cheese. Mais à un moment, Charly décide de prendre son courage à deux mains pour donner son numéro à la jeune femme. « Oui, j’en ai tout à fait conscience, c’est une décision mûrement réfléchie. » répondit-il alors qu’en réalité il n’a pas tant réfléchi que ça. Il se rend compte que ça ne sert à rien de planifier, que de toute façon ses projets pour l’avenir ne se réaliseront pas tout de suite et qu’il peut bien continuer à voir Anna pour se détendre un peu le temps de se trouver quelque chose de sérieux. Un peu de légèreté ne lui fait pas de mal.

C’était bien mieux de passer sa soirée à faire l’amour avec quelqu’un qui nous plait plutôt que de manger un bon plat. Enfin, ça c’est ce que tu pensais. Non pas que tu sois nympho, mais tu trouvais ça plus agréable. C’était pas rare de te voir dans les draps d’hommes à Bowen, mais ces derniers temps, tu étais seule avec ton désespoir face au mariage de ton ex-petit ami. Et Charles, c’était bien le seul gars qui te plaisait et avec qui tu avais envie de faire tout et n’importe quoi. Il venait de te donner son numéro de téléphone et tu lui faisais la blague que toi, tu allais t’en servir de ce numéro, pas comme lui l’avait fait précédemment. « Très bien » dis-tu simplement. Tu rangeais le numéro entre ton téléphone et la coque de ce dernier. Tu te demandais s’il avait vraiment réfléchi à la question ou s’il avait fait ça par simple politesse. Au fond, tu espérais que ce ne soit pas ça, et qu’il te l’ai donné sincèrement. Tu finissais ensuite ton assiette, le ventre bien rempli tu étais parfaitement repue. « En tout cas, j’ai très bien mangé, merci pour le petit-déjeuner » dis-tu avec un sourire en coin. Tu allais pouvoir rentrer chez toi en pleine forme, et surtout en te sentant bien. Mais tu n’avais pas encore envie de rentrer. Tu te disais que t’allais devoir bientôt y aller, il était professeur, il avait des horaires différentes des tiennes.

Il ne sait pas si elle le recontactera mais vu sa réaction après qu’il ne l’ait pas fait, Charly se dit qu’il y a des chances qu’il reçoive un sms de la jeune femme. Ça ne lui déplairait pas de garder contact mais il n’a pas envie de lui faire de faux espoirs. Ils ont passé une bonne soirée ensemble, il a réellement apprécié les moments qu’ils ont pu partager, même si ses pensées finissaient toujours par divaguer ailleurs. Mais il n’a pas envie de s’engager, donner ce numéro est le mieux qu’il puisse faire pour l’instant. Anna semble s’en contenter mais il n’est pas dans sa tête et elle n’est pas dans la sienne. Ils finissent tous les deux leur assiette, satisfait de ce petit-déjeuner copieux qui les a rassasié. « Il faut bien prendre des forces. » dit-il avec un sourire charmeur avant de se rapprocher d’elle. Il a encore du temps avant de devoir se préparer pour aller travailler et il imagine que la jeune femme ne commence pas tout de suite sa journée alors il a envie de continuer à profiter encore un peu de ce moment. Il ne sait pas s’il pourra à nouveau se produire quelque chose de la sorte alors Charly a envie d’en profiter au maximum pour ensuite retourner à sa vie de célibataire morose.

De ton côté, tu savais que tu allais te servir de ce numéro. Tu avais besoin de l’oublier, Owen, et tu te disais qu’avec Charles c’était la meilleure des solutions. D’autant plus qu’il venait de te faire vivre une merveilleuse nuit, sauvage et intense et tu étais prête à recommencer. Tu avais fini ton assiette et tu avais bien mangé, tu lui en faisais part parce qu’il. avait passé un bon moment à cuisiner pendant que tu dormais comme une masse. « Oui, c’est vrai » dis-tu avec un sourire quand il se rapprochait de toi. C’était dangereux de se rapprocher comme ça. Tu posais une main sur sa joue pour déposer tes lèvres sur les siennes. T’aurai bien refais un round comme hier soir mais pas sûr qu’il en ait envie, comme ça, dès le matin. Surtout après un petit-déjeuner bien copieux. Et tu comprendrai. Mais bon, tu n’étais pas contre remettre ça. « Tu as combien de temps avant d’aller travailler ? » demandas-tu curieusement, après t’être décollé de lui, gentiment. Tu voulais savoir combien de temps tu allais pouvoir profiter de lui avant de rentrer chez toi, retrouver ton chat pour te consoler.

Malgré le petit-déjeuner, Charly a envie de se remettre sous les draps avec la jeune femme et pas pour dormir. Il se rapproche d’elle, elle ne le repousse pas, au contraire, elle l’embrasse. Il accepte ce baiser avec plaisir, l’intensifiant rapidement. Il a envie d’un petit supplément à cette nuit et cette matinée hors du temps, de pouvoir profiter de sa compagnie autant qu’il peut. Elle lui demande combien de temps il a avant de devoir aller travailler et donc combien de temps il leur reste tous les deux. « Suffisamment...pour qu’on puisse prendre notre temps. » Il n’a pas le temps exact en tête mais il sait qu’ils n’ont pas besoin de se presser. Il n’en a pas envie de toute façon. Essentiellement parce qu’ils viennent de manger et que faire du sport juste après avoir mangé n’est pas forcément recommandé. Et puis il a envie de voir s’il arrive à être dans le moment sans y aller comme la nuit précédente mais plus doucement, comme il en avait l’habitude. Avant qu’un drame n’arrive, il attrape le plateau du petit-déjeuner pour le mettre par terre et revient ensuite à la jeune femme pour continuer à l’embrasser. « On peut juste s’embrasser si tu préfères, ou rien faire du tout. » précisa-t-il, ne voulant pas l’obliger à le suivre dans ses envies.

Il ne te repoussait pas quand tu posais tes lèvres sur les siennes, il répondait en intensifiant ce baiser et ça te faisait sourire contre ses lèvres. Alors tu continuais sans t’arrêter. Sauf à un moment, où tu lui demandais à quelle heure il travaillait, si vous aviez encore du temps devant vous. Mais apparemment, vous aviez quand même pas mal de temps à tuer avant qu’il ne parte. Autant en profiter pour passer ce temps de façon agréable. « Parfait » dis-tu avec un sourire avant de reprendre possession de ses lèvres. Vous aviez tout le temps de faire des folies, et puis vous veniez de manger, il ne fallait pas trop forcer non plus mais tu en avais énormément envie. Le jeune homme se détachait de toi pour récupérer le plateau et le poser par terre avant de reprendre votre activité. Il te proposait juste de s’embrasser si tu n’avais pas envie d’aller plus loin. Pour lui montrer de quoi tu avais envie, tu allais te poser sur ses jambes pour être à califourchon sur lui et reprendre possession de ses lèvres. « On peut faire autre chose sinon ? » demandas-tu en te pinçant la lèvre inférieure.

Maintenant leur faim rassasiée, ils ont envie d’autre chose, qui n’est pas rassasié. Hier Charly a grandement apprécié le moment qu’ils ont passé tous les deux, leur partie de jambe en l’air brutale mais jouissive. Il a envie de remettre ça mais en prenant un peu plus son temps, si Anna en a envie. Il n’a pas envie de la brusquer même s’il sent dans ses baisers que comme lui, elle n’a pas envie de s’arrêter là. Il lui pose tout de même la question, elle vient se placer au-dessus de lui et il a sa réponse. « C’est envisageable. » répond-il avec un sourire avant de continuer à l’embrasser. Pour lui ce n’est plus qu’une possibilité, il a envie de plus, de ne pas faire que l’embrasser. Surtout en la voyant au-dessus de lui, vêtue du t-shirt qu’il lui a prêté la veille. Il profite d’avoir l’espace pour placer ses mains sous le t-shirt d’Anna et venir la caresser avec envie.

Pour que cette matinée soit parfaite, vous pouviez bien faire un truc en plus. Notamment quelque chose que vous avez déjà fait hier soir et qui vous avez bien plu. Tu te positionnais à califourchon sur lui pour lui montrer ce dont tu avais vraiment envie. « Parfait » soufflas-tu alors que tu étais à quelques millimètres de ses lèvres. Tu t’empressais rapidement possession de ses derniers, en commençant à passer tes mains sous le haut du jeune homme. Il faisait de même de son côté, d’autant plus que tu ne portais qu’une culotte sous le t-shirt qu’il t’avait prêté la veille. Et tu le laissais faire, profitant de cet instant en passant tes doigts sur ses abdos bien dessinés. « J’ai très envie de toi » soufflas-tu à son oreille, avec un sourire en coin. C’était reparti pour un tour, tu le savais et tu en avais très envie.

Naturellement, ils étaient sur la même longueur d’onde. Ils voulaient tous les deux poursuivre la matinée comme leur soirée de la veille. Leurs mains se font baladeuses et leurs baisers fongueux. « Moi aussi. » répondit-il entre deux baisers. Il a envie d’elle. S’il voulait se montrer patient, Charly se révèle plutôt impatient. Ça n’a jamais été dans ses habitudes de vouloir aller vite, préférant prendre le temps, y aller avec douceur pour faire monter le plaisir. Mais il faut croire que toutes ces années d’abstinence l’ont changé, au moins pour cette fois-là. Il retire le t-shirt de la jeune femme, non il n’a pas envie d’y aller doucement, il veut revivre le plaisir de la veille. Ils ont encore une chance, il leur reste un préservatif et il compte bien en profiter.

Quand il te répondait que lui aussi avait envie de toi, tu t’empressais de lui enlever son haut. Tu ne voulais pas perdre de temps, t’avais pas envie d’attendre que les choses prennent leur temps. Bien sûr, si c’était son choix, tu le respecterai parce que tu n’es quand même pas une sauvage. Mais il semblait te suivre dans tes ébats, ou du moins dans tes gestes. Tu passais ta bouche le long de son cou, déposant des baisers à chaque fois que tu le pouvais, et toujours en déplaçant tes mains sur son torse. Tu te sentais bien, parce que vous étiez sur la même longueur d’onde tous les deux. Enfin c’est ce que tu espérais. Ses mains sur ta peau te faisait légèrement frissonner mais tu aimais tellement ce contact, tu ne voulais pas qu’il se termine.

Le petit-déjeuner est bien vite oublié pour passer à une activité un peu plus sportive et excitante. Charly a du mal à prendre son temps d’autant plus que la jeune femme ne l’aide pas vraiment dans cette tâche, enlevant son t-shirt et l’embrassant fougueusement. Ils poursuivent leurs ébats avec la même envie que la veille. Le jeune homme veut profiter tant qu’il le peut encore. Leurs corps se mêlent jusqu’à l’extase et qu’ils se retrouvent tous les deux le souffle court mais heureux de ce moment passé en harmonie. Allongé sur le lit, Charly lui dit, un sourire aux lèvres « Grâce à toi mes élèves vont avoir droit à un professeur un peu moins bougon. » Comme il n’est pas extrêmement passionné par l’enseignement il a du mal à être le professeur qu’il aurait aimé être mais au moins aujourd’hui, il partira heureux au travail.

Ça avait été comme la veille, une passion dévorante sous les draps du brun, profitant chacun du corps l’un de l’autre. Arrivé à l’apothéose du moment, à la fin de vos ébats, vous vous retrouviez tous les deux allongés dans le lit, nu en reprenant votre souffle. « Ravie d’avoir pu aider tes élèves à passer une meilleure matinée » dis-tu avec un léger rire. De ton côté, tu allais juste entre rentrer chez toi et prendre une douche en attendant d’aller bosser cette après-midi. Tu te relevais sur les coudes, et tu posais une dernière fois tes lèvres sur les siennes. « Je vais rentrer, te laisser reprendre tes esprits avant d’aller en cours » dis-tu avec un sourire en coin. Tu prenais soin de prendre tes vêtements et de les remettre. Ils étaient éparpillés dans toute la pièce. Tu faisais de même avec ton sac, qui était dans le salon où tu avais éparpillé par mal de chose en cherchant un préservatif la veille. Tu retournais dans la chambre où se trouvait encore Charlie et tu lui donnais un dernier baiser avant de sortir de la chambre. « J’hésiterai pas à m’en servir » dis-tu en sortant le numéro de téléphone du brun, que tu avais fourré entre ton téléphone et ta coque. Puis tu prenais le chemin pour partir de chez lui et rentrer chez toi.

FIN DU SUJET.