I've tried to put this all behind me but I think I was wrecked all along (syrius)

En cette fin d’après midi, j'avais l'âme légère, et le corps apaisé.
Je n'avais pas revu Chris depuis quelques mois, sans doute. plus je parvenais à m'extraire des contraintes sociétales visant à normaliser les comportements, mesurer et cataloguer les espaces, les choses, les gens, et moins la nécessité de chronométrer ma vie se faisait sentir. J'aimais cette élasticité de la durée, faisant la part belle à ma suggestivité pour apprécier le rythme de mes heures, de mes jours, de mes semaines. Seule la notion de synchronicité prenait une relative importance. Chris était là, au bon moment, au même endroit que moi. Décontracté, souriant, disponible, dans l'envie de shooter quelques quilles. J'avais trouvé l'idée divertissante, et nous étions allé de concert faire quelques tours de piste au Bowling.
Plaisanteries de connivence, émaillées de quelques souvenirs comportant une part de grivoiserie tout à fait appropriée à mon état d'esprit du moment. L'un des avantages procurés par des choix de vie à l'écoute de ses envies et de celles des autres, c'est la transparence dans les intentions, qui évitent pas mal de rancœurs, épargnant entre autre aux histoire d'amants intermittente de s'entacher de l'ordure de la tromperie, et de son auréole malpropre de ressentiments.
J'avais perdu la parie de bowling, mais pas l'estime de Chris, ce qui était somme toute un résultat gagnant à l'issue de notre moment de partage. Avant de nous quitter, j'avais même eu un regain de désir me poussant à désirer ses lèvres, sa langue, ses mains.
Il m'avait rendu mon baiser, avec une sensualité qui avait ravivé de jolis souvenirs. je songeais à l'opportunité de le retenir un peu, pour prolonger cet élan d’éros qui semblait, une fois encore synchrone, avec toute la sincérité simple qui contribuait à rendre qualitative notre relation.
Je n'avais pas vu approcher le fâcheux, mais son timbre de voix, qu'hélas je connaissait assez pour ne pas l'identifier, me signala sa présence.
Fidèle à lui même, le triste sire venait pourri d'un de ses jugements aussi abrupt que déplacé ce bel après midi.

les raisons de l'attachement de Circé pour son cousin Woody m'avaient toujours échappées. L'assertion courante constituée par l'affirmation que l'appartenance à une même famille induise l'existence d'un lien affectif était bien trop souvent invalidée dans les faits pour que je lui accorde quelque validité. J'étais d'autant plus enclin à le faire , que, de ma propre expérience, la démentait indubitablement.
Cependant, au delà de mes blessures affective, je nourrissais depuis les rencontres qui avaient bouleversées ma vie au point d'être assimilables à une véritable renaissance, une certitude absolue que l'acceptation de l'essence de l'autre était un fondement incontournable de l'Amour vrai. depuis 10 ans, Circé, Dahlia et moi nous aimions avec sincérité et sans condition. Woody était important pour Circé. Il était même plus que cela, sien, au même titre que Dahlia, Olympe et moi l'étions. Il n'eut pas été concevable de la pousser à faire un impossible choix, la forçant à faire un choix impossible entre son cousin et moi dans ses démonstrations d'affection. Aussi inenvisageable que de lui imposer d'arbitrer entre Dahlia et moi, ou notre fille et nous!
Je reconnais, avec un tantinet de mauvaise grâce, hélas, mais je reconnais cependant, faire preuve d'une vanité parfois, voir même souvent, exagérée. Parmi mes prétentions, j'ai celle de penser mon éthique d'ordinaire supérieure à celle d'autrui.
Je tenais Woody, le malencontreusement bien aimé cousin de mon bel Amour, pour un piètre larron. Je ne savais, dans sa personnalité, si c'était son aigreur de mal baisé acariâtre, ou son conformisme obtus qui m'insupportait le plus. A moins que ce ne fût le déplaisant dilemme dans lequel il me plongeait à chaque fois que j'avais l'infortune de devoir le côtoyer; Froisser Circé et lui imposer le poids du compromis éthique que j’esquiverais en traitant ce parfait jean foutre avec tout le mépris dont je le jugeais digne, Ou composer entre mon goût de la sincère cohérence entre acte et conviction et mon désir de délicatesse, arbitrant en faveur de cette dernière, pour lui jouer la comédie de la courtoisie.
J'évitais autant que faire ce pouvait de me trouvé acculé à ces pénibles singeries, me rappelant bien trop l'hypocrisie bienséante de ma famille d'origine.

les raisons de l'attachement de Circé pour son cousin Woody m'avaient toujours échappées. L'assertion courante constituée par l'affirmation que l'appartenance à une même famille induise l'existence d'un lien affectif était bien trop souvent invalidée dans les faits pour que je lui accorde quelque validité. J'étais d'autant plus enclin à le faire , que, de ma propre expérience, la démentait indubitablement.
Cependant, au delà de mes blessures affective, je nourrissais depuis les rencontres qui avaient bouleversées ma vie au point d'être assimilables à une véritable renaissance, une certitude absolue que l'acceptation de l'essence de l'autre était un fondement incontournable de l'Amour vrai. depuis 10 ans, Circé, Dahlia et moi nous aimions avec sincérité et sans condition. Woody était important pour Circé. Il était même plus que cela, sien, au même titre que Dahlia, Olympe et moi l'étions. Il n'eut pas été concevable de la pousser à faire un impossible choix, la forçant à faire un choix impossible entre son cousin et moi dans ses démonstrations d'affection. Aussi inenvisageable que de lui imposer d'arbitrer entre Dahlia et moi, ou notre fille et nous!
Je reconnais, avec un tantinet de mauvaise grâce, hélas, mais je reconnais cependant, faire preuve d'une vanité parfois, voir même souvent, exagérée. Parmi mes prétentions, j'ai celle de penser mon éthique d'ordinaire supérieure à celle d'autrui.
Je tenais Woody, le malencontreusement bien aimé cousin de mon bel Amour, pour un piètre larron. Je ne savais, dans sa personnalité, si c'était son aigreur de mal baisé acariâtre, ou son conformisme obtus qui m'insupportait le plus. A moins que ce ne fût le déplaisant dilemme dans lequel il me plongeait à chaque fois que j'avais l'infortune de devoir le côtoyer; Froisser Circé et lui imposer le poids du compromis éthique que j’esquiverais en traitant ce parfait jean foutre avec tout le mépris dont je le jugeais digne, Ou composer entre mon goût de la sincère cohérence entre acte et conviction et mon désir de délicatesse, arbitrant en faveur de cette dernière, pour lui jouer la comédie de la courtoisie.
J'évitais autant que faire ce pouvait de me trouvé acculé à ces pénibles singeries, me rappelant bien trop l'hypocrisie bienséante de ma famille d'origine.

Je me contins donc, pour ne pas radicalement envoyer ce sombre trou du cul déverser ses étrons de verve fielleuse loin de mes boots, et me composant un faciès aussi avenant que mon humeur le permettait, j'esquissai un sourire poli pour accompagner ma réplique.

Ho, Woody! Salut... Belle journée, n'est-ce pas?

Circé était loin, L'envie de piquer un brin cette vieille baderne ma taraudait, et seule mes aspiration à aborder le monde, Woody compris, avec autant de bienveillance que possible, refréna ma coupable aspiration.
Autant que possible,... Mais à l'impossible nul n'est tenu!
Je m'accordai l'excuse facile de mettre sur le compte d'un orgueil trop fort pour être domptable l’estocade sous-jacente qui suivit.

... Même toi, cher cousin, tu ne parviens pas à l'assombrir! tes amoures seraient donc en meilleure forme que les miennes, dont manifestement la santé te préoccupe!

C'était con...Engager le dialogue pour le plaisir d’une mesquine contre attaque me forçait à prolonger l'échange, m'imposant sa déplaisante compagnie...
L’orgueil rend tout le monde bien con, je ne fais pas exception à la règle.