first date (emilia)

Bowenbowtie, encore une magnifique invention. Solal n'avait aucun mal à draguer des femmes en face à face, c'était bien une chose qui ne lui avait jamais fait peur, mais il fallait avouer que de pouvoir le faire via son téléphone, n'importe où et n'importe quand, c'était quand même plaisant. Evidemment, il préférait quand même de loin le contact physique, c'est pourquoi après quelques messages échangés il proposait toujours à la personne de continuer la discussion en vrai. Il ne forçait jamais les choses car il savait et comprenait que certaines femmes préféraient en premier lieu échanger virtuellement avant de passer le cap du réel. Il avait récemment matché avec une jolie blonde, Emilia, avec qui il semblait avoir pas mal de points communs. Elle était italienne comme lui, aimait la cuisine et les voyages, ça faisait déjà quelques bonnes raisons de bien s'entendre. Après plusieurs messages, Solal lui avait proposé de discuter autour d'un verre ou d'un repas, proposition qu'elle avait accepté sans hésitation, tant qu'il cuisinait pour elle. Il ne fallait pas le lui dire deux fois, l'italien était heureux de se mettre aux fourneaux pour quelqu'un d'autre que lui-même. La sonnette de sa maison retentit sur les coups de vingt heures, Solal ouvrit la porte, souriant. « Benvenuta Emilia ! » dit-il dans sa langue maternelle. « Entre. » Il la laissa passer puis referma la porte derrière eux, ne manquant pas de la regarder discrètement de haut en bas. Elle était encore plus belle en vrai que sur les photos. Il l'invita à le suivre dans le salon où il avait posé sur la table basse un saladier de punch, deux verres et quelques légumes et biscuits apéritifs. Il prit ce qu'elle avait dans les mains, supposant que c'était le dessert puisqu'elle avait dit qu'elle l'apporterait, pour aller tout déposer dans la cuisine. « Installe-toi, fais comme chez toi. » dit-il en revenant dans le salon. Il s'assit sur le canapé et commença à servir un verre. « Je savais pas ce que tu aimais boire, j'ai fait du punch mais il est très léger, sinon j'ai d'autres choses en alcool et soft. »

@Emilia Manzoni  

Célibataire depuis plusieurs semaines à présent, tu ne savais pas trop ce que tu voulais aujourd'hui en matière de rencontre. T'avais quand même pris la décision de réinstaller l'application de rencontre sans vraiment avoir d'attente particulière. Tu comptais te laisser porter un peu par ces rencontres que tu allais pouvoir faire. Tu avais matché avec Solal, cet italien plutôt charmant sur sa photo de profil avec qui tu semblais avoir pas mal de point commun. T'avais donc facilement accepté son invitation à continuer votre discussion en vrai plutôt qu'à travers écran interposé. Il t'avait proposé deux solutions, soit boire un verre ou un dîner. Vu qu'il t'avait indiqué aimer cuisiner, tu as opté pour la deuxième invitation, voulant qu'il te montre ses talents culinaire. Tu lui avais bien sûr fait part que tu allais apporter le dessert car en plus de savoir cuisiner, tu aimais aussi beaucoup faire des desserts. Il t'avait donc donné son adresse et le jour et l'heure du rendez-vous tu arrivais donc pile à l'heure. Tu n'avais pas sortie une tenue des plus extravagantes, t'avais simplement mis un débardeur avec une jupe t'arrivant milieu de cuisse. Après tout, les chaleurs de Bowen à l'année pouvaient te permettre de t'habiller souvent ainsi, sans pour autant être considérée comme aguicheuse. T'avais donc passé une partie de ton après-midi à préparer des Cannoli à l'orange, petite recette italienne que tu préparais souvent avec ta grand mère en Sicile. Souriante, tu arrives donc chez lui, et il semble autant ravie que toi de te recevoir. "Grazie mille" dis-tu simplement dans votre langue natale alors que tu pénètres dans sa maison. Bien sûr comme à ton habitude, ta curiosité l'emporte et tu regardes un peu autour de toi, pour t'imprégner, un peu plus de l'endroit que tu ne connaissais pas. Tu le suis alors jusqu'à ce qui semble être son salon et il te débarrasse du plat dans lequel tu avais mis le petit dessert pour ce soir. Tu t'installes donc dans le canapé, ton regard déviant légèrement sur l'hôte de la maison alors qu'il se trouve dos à toi pour mieux observer ton rencart. Une fois hors de ton champs de vision, tu jettes un oeil à ce qui se trouve sur la table basse et tu lui souris lorsqu'il revient et qu'il s'installe face à toi "Du punch ça m'ira parfaitement" Tu attrapes le verre qu'il te tend, et tu positionnes un peu plus face à lui, croisant tes jambes pour te mettre un peu plus à l'aise. "A cette rencontre" dis-tu un sourire aux lèvres, peut-être un peu plus charmant que tu ne l'aurais voulu. Il faut dire qu'il était encore plus mignon que sur les photos et tu ressentais beaucoup ce charme italien qui se dégageait de lui. "Je suis curieuse du coup m'en veux pas, mais.. Qu'est-ce qui t'a poussé à venir t'installer à Bowen?" Ou comment rentrer dans le vif du sujet par Emilia Manzoni. Tu portes ton verre à tes lèvres pour boire une gorgée du punch, qui est parfaitement dosé.

Solal ne cherchait pas à se caser. Il avait bien compris que la vie de couple n'était pas faite pour lui, qu'il était incapable de se contenter de ce qu'il avait et que la routine le faisait fuir, ce qui l'avait poussé à être infidèle de nombreuses fois, même en étant marié. Pour autant, il aimait discuter et échanger avec les femmes qu'il voyait. Il n'était pas vraiment adepte des coups d'un soir même si ça lui arrivait d'en avoir de temps en temps, il préférait largement revoir ses partenaires si les deux étaient d'accord et que tout était clair. Même s'il était un coureur de jupons, il n'était pas focalisé uniquement sur le sexe. Il avait d'ailleurs déjà eu des rendez-vous qui ne s'étaient pas terminés comme il l'espérait mais il ne regrettait jamais car il avait toujours passé des bons moments, même si ça ne s'était pas fini au lit. C'est ainsi qu'il avait invité Emilia à partager un repas avec lui. Evidemment, il la trouvait jolie, et il mentirait s'il disait qu'il n'aimerait pas l'avoir dans son lit, mais si ce n'était pas le cas, il passerait seulement une bonne soirée à discuter, ça lui allait aussi. Après avoir déposé à la cuisine le dessert qu'elle avait apporté, il s'installa sur la canapé à ses côtés, lui proposant du punch qu'elle accepta. Il servit les deux verres et leva le sien pour trinquer avec la jolie italienne. « Santé. » répondit-il avant de boire une gorgée puis de reposer son verre sur la table. Emilia n'avait pas l'air timide, au contraire, elle avait plutôt l'air sûr d'elle. Elle semblait à l'aise et engagea même la conversation, Solal aimait beaucoup ça. « Je t'en veux pas, on est ici pour faire connaissance, tu fais bien de demander. En fait, mon père est originaire d'ici, mes parents ont décidé de venir découvrir l'Australie et ils n'ont plus jamais quitté Bowen. J'avais quinze ans, ça a été un sacré chamboulement dans ma vie. » Ca avait même été très difficile pour lui de perdre tous ses repères, mais il s'était très bien adapté avec le temps. « Je suis pas toujours resté ici, je suis parti il y a onze ans pour voyager et je me suis installé en Espagne. Je suis revenu à Bowen cette année... sur un coup de tête. » ajouta-t-il simplement, ne jugeant pas utile de donner plus de détails, encore moins à propos de son mariage et de son divorce. « Et toi alors ? Comment tu as atterri ici ? » Il lui retourna curieusement la question en croquant dans une olive et en tendant le ramequin à la jeune femme pour qu'elle se serve.

Tu ne savais clairement pas à quoi t'attendre de ce rendez-vous avec Solal, en vérité vous n'avez pas pris le temps de discuter sur vos attentes pour ce soir. Tu comptais juste te laisser aller et porter par le vent lors de cette soirée, tu verras bien en fonction de comment allait se passer les choses. Assise dans ce canapé, face à lui, tu trinques et tu fais comme a ton habitude, ta curieuse, lui demandant ce qui l'avait amené à traverser le globe pour s'installer ici à Bowen. Tu l'écoutes attentivement alors qu'il t'explique être arrivé en ville à l'adolescence avec sa famille, son père étant originaire d'ici. "Oui j'imagine qu'ado ça n'a pas dû être simple de changer de pays comma ça" Tu souris alors en attrapant une chips pour la grignoter alors qu'il continue à te raconter ses aventures et le fait qu'il soit au final de retour à Bowen depuis quelques mois après quelques années à l'étranger. "C'est sympa aussi l'Espagne, enfin pour ce que j'y suis allée en tout cas j'avais bien apprécié le pays!" Tu souris alors qu'il te retourne la question. Dans ta tête, tu te mets alors à réfléchir sur le fait de lui dire la véritable raison de ta venue à Bowen ou alors de contourner la vérité. Puis ta bouche s'ouvre et tu ne retiens donc pas tes paroles qui en sortais "Je suis arrivée il y a un peu plus d'un an maintenant, j'ai un de mes frères qui est installé ici et disons qu'en Italie, j'ai eu... une mauvaise relation avec un ex petit ami et j'ai préféré venir ici, m'éloigner un peu, quelques temps, avant de prendre la décision de rester ici" Tu souris alors que tu attrapes une olive que tu mets dans ta bouche ensuite. "Puis mon frère a eu un fils avec sa femme, et je suis la marraine, j'ai clairement pas su me résoudre à rentrer en Italie, je suis une vraie gaga de ce bout de choux!" Tu prends une nouvelle gorgée de ton punch "Au passage, il est très bon ton punch"

Solal n'était pas quelqu'un qui parlait beaucoup, encore moins de sa vie. En général, il préférait rester évasif et ne pas donner trop de détails pour ne pas engendrer trop de questions qui pourraient rendre la situation gênante et le mettre mal à l'aise. Emilia était curieuse mais elle ne demandait pas de détails, en tout cas pas encore, donc il était soulagé. Il raconta le motif de sa venue à Bowen pendant son adolescence et elle confirma que ça n'avait pas dû être facile. Il se contenta d'hocher la tête et de parler des années où il avait quitté Bowen pour voyager puis s'installer en Espagne. « Oui c'est vraiment sympa. En plus les espagnoles sont canons... enfin moins que les italiennes. » dit-il en esquissant un léger sourire. Emilia partageait ses origines et c'était sa façon à lui de lui dire qu'elle était jolie. Il n'en dit pas plus, préférant lui retourner la question. Il aimait largement mieux écouter les autres parler d'eux plutôt que de parler de lui. Il n'avait pas grand chose d'intéressant à dire sur sa vie de toute façon. Il écoutait attentivement les raisons qui l'avaient poussée à venir à Bowen en buvant une nouvelle gorgée de sa boisson. « Oh je vois. Désolé pour toi, j'espère que ça ne t'a pas fâchée avec le pays quand même, tu y retournes parfois ? » C'était triste qu'une mauvaise expérience l'ait poussée à fuir mais apparemment elle s'épanouissait bien à Bowen depuis un an, d'autant plus qu'elle était devenue marraine, ce qui l'avait encouragée à rester ici pour être près de son filleul. Solal sourit en l'écoutant, on voyait qu'elle aimait les enfants.  « Ah oui tu m'étonnes, ça a été une bonne raison pour rester ici. Il a quel âge ce bout de chou ? » Lui, il ne se voyait pas du tout devenir papa, il n'avait d'ailleurs jamais évoqué cette possibilité avec son ex-femme, ce n'était pas du tout dans ses plans à l'époque et encore moins ensuite. « Merci, d'ailleurs après je vais devoir t'abandonner un peu pour aller préparer le repas. Tu pourras venir me regarder si tu veux, j'espère juste que ton fantasme n'est pas de voir un homme cuisiner nu sous son tablier. » répondit-il en riant légèrement. Elle pourrait tout à fait rester sur le canapé, ils n'auraient pas de mal à communiquer puisque la cuisiner était ouverte sur le salon, mais ça ne le dérangeait pas non plus si elle venait avec lui.

T'étais du genre facilement à l'aise dans la vie de tous les jours, après tu n'es pas non plus une jeune femme très extravagante, qui se fait remarquer trop facilement. Tu étais sociable tout en restant sur la réserve tout de même. Tu voyais bien que Solal n'est pas le genre d'homme très bavard alors tu lances la conversation et il te répond tout de même facilement ce qui te rassures, la soirée aurait pu être compliqué s'il ne parlait pas du tout. Tu en viens même presque à rougir un peu gêné quand tu comprends qu'il parlait de toi en tant qu'italienne. Tu souris, baissant un peu la tête lâchant donc un petit rire gênée mais tu tente tout de même de ne pas te laisser démonter facilement. "Il faut avouer que les Italiens sont très charmants aussi" Tu lui souris alors le regardant a nouveau dans les yeux quand tu lui dis ça. Un petit peu rentre dedans mais après tout, vous étiez en rendez-vous et la séduction devait être présente aussi lors de cette soirée. "J'avoue je n'ai pas encore eu l'occasion d'y retourner depuis que je suis ici, mais j'y pars 15 jours en août avec une amie" Voyage que tu avais a la base organisé avec Max, ton ex, voyage qui te stressait plus que tu ne l'avoue à Solal, après tout tu n'allais pas lui raconter dès le premier soir le calvaire que tu avais vécu qui t'avais fait quitter le pays réellement et non pas cette simple histoire de filleul qui est né, mais c'était la raison la plus simple a raconter à des inconnus. "Il a 1 an et 1 mois, un vrai démon avec ses parents et un ange avec moi" dis-tu en riant. Les enfants t'avais l'habitude de t'en occuper en vu de ton métier, et tu le voyais que c'était tous les enfants qui en général en faisait baver à leur parent. Alors que tu bois a nouveau de son punch tu le complimente, sincèrement, t'avais d'ailleurs hâte de connaître ses talents de cuisinier. Il te propose d'ailleurs de le suivre a la cuisine alors qu'il finit d'y préparer le repas. "Mince, moi qui n'étais venue que pour ça de te voir un sous un tablier!" Dis-tu alors un rire s'échappant de ta bouche alors que tu te relèves pour le suivre dans sa cuisine, prenant bien sur ton verre au passage "Alors monsieur le cuisinier, quoi de bon au menu ce soir?" Tu laisses échapper un petit rire en disant ça, t'avais l'impression d'être une journaliste culinaire qui faisait une interview.

Il aimait ce genre de moments, Solal. Ces moments qui le séparaient de sa solitude, l'obligeant à ne penser à rien d'autre qu'au moment présent, lui évitant ainsi de trop penser et réfléchir à des choses qu'il essayait désespérément de s'enlever de la tête. Lorsqu'il était en si bonne compagnie, il n'y pensait plus du tout, il était trop occupé à la regarder, à lui parler et s'intéresser à sa vie. Lui faire des compliments aussi, ce qu'il ne manqua pas de faire dès qu'il en eut l'occasion, compliment qu'elle lui retourna aussi indirectement que lui, entrant désormais dans un petit jeu de séduction auquel il adorait jouer. Un léger sourire se dessina sur les lèvres de l'italien avant qu'ils ne viennent à échanger sur leurs vies, sur les raisons de leur présence à Bowen. Une mauvaise expérience avait fait qu'elle était venue vivre ici, loin de leur Italie natale, un point qu'ils avaient en commun parmi d'autres qu'ils avaient trouvé en discutant sur l'application. « C'est cool ça, tu verras ça fait toujours du bien de se ressourcer, malgré les mauvais souvenirs qu'il peut y avoir. » Il voyait bien qu'il y avait autre chose, quelque chose de pire que juste une mauvaise expérience amoureuse, mais il ne chercha pas à savoir. La dernière chose qu'il voulait était de la mettre mal à l'aise, et après tout, ils étaient encore de simples inconnus. La raison de son emménagement définitif à Bowen était un enfant, ce devait être effectivement une meilleure raison que la vraie. Il sourit à sa remarque sur son filleul. « C'est toujours comme ça, ils sont sages chez les autres et à l'école, ensuite ils se rattrapent à la maison. Tu as des enfants, toi ? » demanda-t-il, curieux. Il la remercia de complimenter son punch et indiqua qu'elle pouvait le suivre dans la cuisine pour qu'il puisse commencer à préparer le repas, ne manquant pas de lancer une petite blague dont la réponse le fit rire à son tour. « Après on peut toujours s'arranger si c'est vraiment ce que tu veux. » fit-il avec un air malicieux. Il but une nouvelle gorgée avant de reposer son verre et se lever pour aller jusqu'à la cuisine, ouvrant le frigo pour sortir sa préparation et tous les ingrédients dont il avait besoin pour la suite. « J'ai déjà bien travaillé avant que t'arrives, pour éviter que tu passes trois heures à me regarder cuisiner. » affirma-t-il en lui montrant le plat. Il avait en effet passé du temps en cuisine cet après-midi là. « Ravioles faites par moi-même, farcies aux cèpes. Il reste plus qu'à les faire cuire et préparer la sauce. » Ce qu'il commença à faire sans tarder.

Tu ne t'étais jamais caché du fait d'être une séductrice dans l'âme et même si tu avais des blessures profondes à cause des hommes, tu ne pouvais t'empêcher d'être séduite par eux et de vouloir les séduire également. C'était en toi, et Solal faisait parti des hommes que tu trouvais très charmant alors en le voyant te faire des compliments, tu ne pouvais pas t'empêcher de lui en faire en retour. Bien sûr sans vraiment lui en faire, avec délicatesse et surtout sous-entendu, tu ne voulais pas pour autant passer pour une fille facile ou tu ne sais quoi. Souriante, le jeu de séduction ne faisait clairement que commencer entre vous, et ça te rassurait de voir que tu pouvais lui plaire autant qu'il te plaisait, physiquement parlant. Est-ce que tu es prête aujourd'hui à revivre une histoire d'amour? Peut-être pas, mais rien ne t'empêchait de pouvoir fréquenter des hommes et t'amuser un peu avec eux, si l'autre est consentant après tout. "Oh je ne doute en aucun cas du bien que ça va me faire d'y retourner, puis rien que l'idée de pouvoir passer du temps avec mes parents qui y habitent toujours ça va être bien." Lui devait avoir ses parents à proximité s'ils sont venus s'installer ici à son adolescence, t'aimerais parfois avoir tes parents plus proche, mais tes parents t'avaient toujours élevé de façon à prendre tes propres choix et surtout à vivre ta propre vie. "Alors non, je n'ai pas d'enfants personnellement, j'ai mes études qui me prennent bien trop de temps pour pouvoir imaginer m'occuper d'un enfant pour le moment" Tu lui souris, tu sais que t'as envie d'être mère, mais le timing n'était pas bon pour toi maintenant. La preuve il y a quelques mois cette grossesse non désirée et cet avortement qui avait très certainement creusé un fossé avec Max. "Et toi tu en as?" Si tu te souviens bien, sur son profil il était indiqué son âge qui n'était pas vraiment le même que toi. Toi t'approchais de tes 30 ans, lui était plus proche de ses 40 ans et il était bien plus probable pour lui qu'il ait un enfant ou plusieurs comparés à toi. Tu ris alors par la suite quand tu lui dis, pour blaguer, que tu n'étais venu que pour le voir nu sous un tablier, mais sa réponse te fit encore plus rire, mais plutôt un rire un peu gêné par cette proposition osée. L'idée de le voir nu ne te dérangeait aucunement dans le fond, c'était que ça serait un peu précipité pour toi tout de même. "On verra un peu plus tard alors!" dis-tu avec le même air malicieux que lui, ne voulant pour autant pas te démonter face à lui alors que vous prenez la direction de la cuisine. Tu l'interrogeais sur la composition du repas du soir et tu le vois alors sortir des préparations qu'il avait fait durant l'après-midi avant ta venue, t'expliquant le dîner qu'il avait préparé. "Ca a l'air super bon!" Dis-tu en observant de plus près ses ravioles qu'il avait fait maison. "Est-ce que tu as besoin que je te donne un coup de main pour quelque chose?" En vérité, même si tu étais invitée, tu n'aimais que rarement resté sans rien faire, bien que la vision d'un homme qui cuisine était toujours plaisante et tu ne te cachais pas pour l'observais faire le repas.

Outre le fait qu'Emilia était sacrément jolie, Solal prenait plaisir à l'écouter parler, raconter quelques bribes de sa vie, se trouver des points communs avec elle, ça rendait le moment encore plus intéressant. Beaucoup plus intéressant que juste échanger un moment charnel et s'en aller comme on était arrivé. Il aimait ça, l'échange, surtout que ces derniers temps il se sentait bien trop seul pour laisser passer ce genre d'occasions de pouvoir parler et écouter. « J'en ai pas non plus. » répondit-il simplement au sujet des enfants. Certains lui diraient qu'il aurait fallu se presser, à trente-sept ans, il était peut-être temps d'en faire. La société imposait presque ce schéma du mariage et des enfants, de la grande maison avec un jardin et un chien. L'italien n'en avait que faire de ce que pouvaient penser les autres. Il n'était pas complètement fermé à l'idée d'avoir des enfants, mais ça n'avait jamais été dans ses perspectives d'avenir. Oui, il pouvait changer d'avis, comme ne pas en changer, il n'était pas médium pour le savoir. « Tu travailles à l'hôpital c'est ça ? » demanda-t-il, essayant de se souvenir de ce qu'il avait lu sur son profil, sans grande conviction. « Il te reste combien d'années d'études ? » Il se leva ensuite pour aller continuer la préparation du dîner, invitant la jeune femme à le suivre pour pouvoir continuer la discussion, ne manquant pas de plaisanter sur le fait qu'elle était venue pour le voir cuisiner nu sous son tablier. Chaque choses en son temps, il lui montra ce qu'il avait prévu pour le dîner du soir, en espérant que ça lui plairait. Ce n'était pas de la cuisine gastronomique mais ça faisait l'affaire, il ne voulait pas non plus trop en faire ni passer pour un grand romantique, ce qu'il n'était qu'à moitié. « Non, ne t'inquiète pas, je m'occupe de tout ! » Il n'allait quand même pas la faire travailler. Elle n'avait rien à faire d'autre que le regarder, l'italien ayant parfaitement confiance en lui en ce qui concernait la cuisine, il ne doutait pas que ce repas allait être succulent. Il commença la préparation d'une sauce au pesto maison, tout ça lui donnait faim. « Peut-être que la prochaine fois c'est moi qui aurai la chance de te regarder cuisiner. » lança-t-il avec un léger sourire. « A moins que tu sois du genre à ne pas revoir plusieurs fois la même personne. » ajouta-t-il en levant les yeux vers l'italienne. Il s'avançait un peu trop en supposant qu'il y aurait une prochaine fois.

Tu aimais la tournure que prenais votre discussion, elle était simple, sans prise de tête et surtout elle était fluide, il n'y avait pas de blanc entre vous. Tu ne savais clairement pas où allait vous mener cette soirée, t'avais décidé dans le fond de ne plus te poser trop de questions dès que tu rencontrais un homme. C'est aussi ce que ton entourage te dis, de ne plus te précipiter, mais tu ne pouvais pas t'en empêcher parfois. Vous êtes donc entrain de discuter, d'apprendre à vous connaître, de flirter un peu dans le fond, car c'est un peu le but de votre rencontre. "Oui je suis interne en chirurgie pédiatrique et du coup j'en ai encore pour minimum 4 ans d'études avant d'être chirurgienne" Tu souris en lui disant cela. On te prend parfois pour une folle quand tu racontes que tu as autant d'années d'études, que tu travailles auprès d'enfants malade mais t'aimais vraiment ce que tu faisais et tu n'échangerais ta place pour rien au monde. Vous vous dirigez alors vers la cuisine, non sans plaisanter sur le fait de le voir nu, sentant réellement qu'une petite tension sexuelle pouvait vite monter entre vous. Il faut dire qu'il était plus qu'attirant et clairement à ton goût, alors oui, même si tu viens de vivre une séparation, il était le premier homme que tu voyais depuis et tu ne voulais pas te poser trop de question. Dans la cuisine, tu le regardes alors s'agiter, et tu en profitais pour le regarder un peu plus en détail, admirant un peu plus les courbes de son corps. Tu lui propose tout de même ton aide, n'étant pas non plus une personne sauvage, peut-être un peu trop bien élevée. Il refuse ton aide mais enchaine presque en te disant que la prochaine fois ce serait peut-être lui qui pourrait te regarder cuisiner. Tu souris en coin alors qu'il relève les yeux vers toi, ravie de savoir qu'il accepterait de te revoir. Tu hausses alors un sourcils amusée par la suite de sa réflexion comme un peu pour le défier, mais il n'y avait aucune raison à le défier dans le fond car tu le sentais bien que les chances de vous revoir était assez forte. "Ca sera avec plaisir que je te montre mes talents de cuisinière, qui seront peut-être pas aussi talentueux que les tiens par contre, il te faudra être indulgent" Tu ris légèrement alors que tu prends une gorgée de ta boisson. Tu le vois faire sa sauce pesto, et tu suis sa recette du coin de l'oeil, tu avais la tienne, celle transmise par ta grand mère, celle qui t'avais appris la plupart de tes recettes mais tu adorais toujours en apprendre. "Ca t'es venu comment cette passion pour la cuisine et donc le fait que tu sois devenu cuisinier?"

C'était rare que Solal rencontre une femme avec qui il avait autant de points communs. Ils étaient à peine en train de se découvrir et ils en avaient déjà trouvé pas mal, c'est ce qui avait attisé la curiosité de l'italien, au-delà du fait qu'elle lui plaisait aussi beaucoup physiquement. Elle avait du charisme, de la conversation et elle était intelligente. Elle parla de ses études et du nombre d'années qu'il lui restait à faire avant de devenir chirurgienne. « C'est super long. Je suis admiratif devant les gens qui font autant d'études, c'est courageux. Et c'est pas trop difficile mentalement ? J'imagine qu'il faut savoir laisser une certaine distance avec les enfants pour éviter d'être affecté, ça doit pas être simple. » dit-il en croquant dans un biscuit apéritif. Ce n'était pas donné à tout le monde de travailler avec des enfants malades, lui par exemple ne se serait jamais vu faire ça ou travailler tout simplement dans le milieu médical. Mais rien que ça lui en disait plus sur la personnalité d'Emilia, lorsqu'on faisait ce métier, c'est qu'on était forcément quelqu'un de bien. Quelques minutes plus tard, il s'afférait à terminer le repas du soir, tout en continuant de discuter avec son invitée. Il émis l'idée d'éventuellement découvrir ses talents de cuisinière la prochaine fois qu'ils se verraient, sans trop savoir si elle aurait envie qu'ils se revoient ou si elle était plutôt du genre one night. Il sourit à sa réponse. « Oh t'inquiète, je serai indulgent. En plus je suis sûre que tu te débrouilles bien, tu m'as dit que c'était ta nonna qui t'avait appris la cuisine donc t'as été à la bonne école, on a un peu ça dans les gênes nous, les italiens. » répondit-il tout en continuant sa préparation alors qu'elle lui demandait comment lui était venue sa passion pour la cuisine. « Je sais pas vraiment, à vrai dire. C'est venu comme ça, un jour je m'y suis intéressé et ça m'a plu. Je passais mes soirées à regarder des vidéos de cuisine et j'ai su direct que je voulais en faire mon métier. » répondit-il avec un brin de nostalgie. Parce qu'il ne le disait pas, mais même si la cuisine restait sa passion, il n'était plus sûr de vouloir continuer dans cette voie, professionnellement parlant. Il était à un tournant de sa vie, un peu démotivé, se posant des milliers de questions sur son avenir. « J'ai ouvert mon propre restaurant à Barcelone, ça a été l'accomplissement de tout ça. Mais je l'ai vendu ensuite pour revenir ici et maintenant je me pose un peu avant de reprendre une activité. » expliqua-t-il simplement, sans trop rentrer dans les détails, en même temps qu'il mettait le couvert sur la table de la salle à manger. « C'est prêt, si madame veut bien s'installer. » Pendant ce temps, il commença le dressage des assiettes.

Tu voyais bien qu'il s'intéressait à ta vie, à toi Solal en vu des questions qu'il te posait et t'aimais dans le fond que ça ne soit pas le genre de garçon qui faisait tourner la discussion autour de lui. Et puis la discussion vient à parler de tes études et tu te sens animée par la passion que te procurait ce métier, ça devait également se ressentir lorsque tu en parlais et répondais alors à Solal. "C'est pas facile tous les jours, très clairement, mais c'est tellement gratifiant. Il y a des jours où vraiment moralement c'est compliqué, mais heureusement je traverse pas tout ça seule et on se soutient quand même énormément avec mes collègues!" Tu lui souris alors comme pour lui prouver que c'était sincère, mais ça pouvait se voir quand tu parles à chaque fois de ton métier, de ta vocation et tu le sais que tu surprends énormément de gens lorsque tu leur évoque ton métier. Après tout tu avais l'air d'être cette jeune femme qu'on a parfois envie de protéger alors que tu es bien plus forte qu'il n'y parait. Par la suite, tu le suis dans la cuisine où il s'affaire à finir de préparer le repas du soir et où tu le regardes faire avec attention, prenant aussi note dans ta tête de certaine de ses techniques. "Oui c'est vrai qu'elle m'a appris beaucoup de choses en cuisine, et puis, on a ça dans les veines, mais aussi faut l'avouer, on est quand même les meilleurs dans le monde niveau nourriture" Tu ris légèrement, après tout, entre italiens vous pouvez bien l'avouer que la nourriture italienne fait partie des meilleures si ce n'est est la meilleure même. Tu lui demandes ensuite, comment lui est venu sa passion pour la cuisine, un peu de curiosité mais surtout pour mieux apprendre à le connaître. Car tu voyais qu'il s'appliquait dans ce qu'il faisait et qu'il y mettait énormément d'attention, il n'y a que les gens passionnait qui se donnait autant. Alors à ton tour, tu l'écoutes te parler de sa passion pour la cuisine étant attentive à chaque mot et chaque expression qu'il pouvait avoir sur son visage. Tu étais tellement absorbée par ce qu'il te racontait que tu n'avais pas remarqué qu'il avait préparé la table pour dîner. "C'est un métier très prenant il faut dire, tu as raison de prendre du temps pour toi aussi! C'est hyper important!" Tu prends alors place à table comme il t'avait indiqué à faire. "Tu vois tout à l'heure tu me disais que t'étais admiratif de mon métier, mais je suis aussi admirative par vous les cuisiniers ou ceux qui travaillent en restauration, c'est clairement quelque chose que je n'aurai pas pu faire, devoir subir la pression des clients et tout.. Vraiment pas pour moi" dis-tu dans un petit rire alors qu'il finit par arriver avec les assiettes et t'en pose une devant toi. "Ca m'a l'air tellement bon!" Dis-tu en ayant l'odeur du plat qui t'arrive déjà dans les narines attendant qu'il s'installe lui aussi à table. "Bon appétit alors!" Tu avais vraiment hâte de goûter le plat, alors quand vous étiez enfin prêt à manger tous les deux, tu te lances pour goûter ces ravioles qu'il avait pris soin de préparer. Comme tu t'y attendais, elles étaient excellentes, alors tu finis d'avaler ta bouchée et tu regardes alors Solal, sourire sincère aux lèvres "Ce sont les meilleures ravioles que j'ai pu manger je crois!"

Il ne pouvait qu'imaginer à quel point son travail à l'hôpital pouvait être difficile et prenant. C'était toujours bien d'avoir le soutien des collègues. Solal avait toujours eu la chance de travailler dans des endroits où régnait la bonne ambiance et c'était une chose primordiale pour lui. Surtout dans un restaurant, où l'entente et la communication étaient les bases. « En tout cas je t'admire vraiment pour ça. Heureusement qu'il y a des personnes comme toi qui prennent soin des autres. » finit-il par dire avant qu'ils ne dérivent sur un tout autre sujet qui était probablement le sujet préféré de l'italien : la nourriture. Ils parlèrent de la grand-mère d'Emilia qui lui avait appris pleins de choses en matière de nourriture, il fallait avouer que les grands-mères italiennes étaient souvent de très bonnes cuisinières. Il hésita un instant en écoutant son affirmation. « Je t'avoue que j'ai du mal à choisir entre la cuisine italienne et la cuisine japonaise. Les deux sont incroyables. » Il restait tout à fait objectif lorsqu'il s'agissait de nourriture et pour le coup, il n'avait jamais réussi à choisir sa préférée. « La gastronomie française a son succès aussi. En Espagne, les gens aiment beaucoup manger français. » Son restaurant italien en Espagne était très fréquenté et plutôt bien réputé, mais il avait eu l'occasion de voir pas mal de restaurants français aussi lorsqu'il y vivait. Une fois dans la cuisine, tout en s'occupant de préparer le repas, il expliqua à son invitée d'où lui était venue cette passion pour la cuisine, parlant de son restaurant à Barcelone et du fait qu'il avait arrêté toute activité pour le moment, sans avouer qu'il pensait clairement à une reconversion professionnelle. Il n'était pas sûr de lui, se posait mille questions, alors il préférait ne pas en parler avant d'avoir décidé ce qu'il avait envie de faire par la suite. Ils s'installèrent finalement lorsque le repas fut prêt. Solal l'écoutait pendant qu'il préparait les assiettes. « C'est pas facile tous les jours c'est vrai, il faut pouvoir supporter cette pression sinon c'est mort. Chaque métier a ses avantages et ses inconvénients, heureusement qu'il y en a pour tous les goûts. » répondit-il en arrivant vers la table avec les assiettes dont une qu'il posa doucement devant son invitée du soir. Il se servit l'autre avant d'aller attraper un petit panier avec des tranches de pain coupée à  l'intérieur. « Bon appétit. » dit-il en s'asseyant en face d'Emilia, la senteur du plat venant déjà chatouiller ses narines. Il commença doucement à manger, souriant lorsqu'elle complimenta déjà son plat après la première bouchée. « Merci ça fait plaisir. » Le repas se déroula dans la même ambiance, Solal et Emilia parlant de tout et rien, continuaient d'apprendre à se connaître, de se trouver d'autres points communs. Cette soirée était sympathique pour Solal qui adorait être en si bonne compagnie. Finissant sa dernière bouchée, l'italien remplit leurs verres d'eau avant d'en boire une gorgée. « J'espère qu'il te reste de la place pour ton super dessert. » demanda-t-il, sourire aux lèvres. Il ne doutait pas qu'ils allaient aussi se régaler avec ce qu'elle avait préparé.

Tu n'étais pas forcément du genre à parler aussi aisément de ton boulot, les gens n'avaient en général pas conscience que c'était pour la plupart d'entre vous une vocation ce genre de métier. T'en parlais souvent avec des étoiles pleins les yeux, tu étais passionnée par ce que tu faisais dans la vie et tu n'échangerais ta place avec personne. "C'est gentil, après c'est un métier comme un autre" dis-tu tout simplement, sans aucune prétention, simplement que parfois on avait tendance a vous mettre sur un piédestal vous les médecins, chirurgien etc .. alors que vous faites simplement votre métier comme le boucher ou la caissière du coin. Vous finissez par changer de discussion, ce qui te fait du bien, tu avais peur de finir mal à l'aise par toute cette discussion autour de ton métier, et tu lui dis simplement qu'à tes yeux la nourriture italienne était de loin la meilleure. T'aimais la nourriture, t'étais très gourmande et tu ne t'en es jamais caché et tu aimais tous types de nourriture, mais il est vrai que la nourriture de tes racines étaient réellement ancrée en toi. "Mon problème est là, j'adore manger du coup j'aime toutes les nourritures en vrai et je suis tellement ouverte que j'adore découvrir des nouveaux plats des nouvelles saveurs..." Vous finissez par vous rendre dans la cuisine où tu observes le moindre de ses mouvements alors qu'il s'affaire dans la cuisine à finir de préparer le dîner. T'étais dans l'observation mais aussi dans le questionnement, toujours avide d'en découvrir plus sur lui. "Heureusement oui qu'on a pas tous la même passion dans la vie, moi je suis du genre à aimer cuisiner pour le plaisir, en faire mon métier c'est juste impossible pour moi j'aurais jamais supporter la pression." En tant que chirurgienne de la pression t'en subissais souvent mais ce n'était pas la même pression. Assise à table tu attends donc le plats avec impatience, impatiente de découvrir les talents culinaires de ton hôtel sur tes papilles. Et tu n'es vraiment pas déçue lorsque tu glisse la fourchette dans ta bouche. Les ravioles étaient excellentes et tu lui dis alors sincèrement ce que tu en penses. Vous continuez alors de discuter de tout et de rien pendant que vous mangiez tranquillement, savourant chaque bouchée que tu prenais. L'assiette fut rapidement vidée, presque à contre coeur tant le repas était succulent. Tu prends alors le verre d'eau et en prend une gorgée alors qu'il espère qu'il te reste de la place pour le dessert que tu as préparé tu ris alors légèrement "Même si je n'avais plus de place j'en aurais trouvé !" Tu avais préparé ton dessert préféré depuis que tu es petite. Tu te souviens de ces après midi avec ta grand mère à en préparer pour les repas de famille. "C'est mon dessert favori depuis que je suis enfant" Tu te lèves alors pour l'aider à débarrasser les assiettes du plat ne sachant pas trop où trouver les assiettes à dessert pour préparer les assiettes. Avec son aide, vous préparez donc les desserts avant de retourner à table. "J'espère que ça ta plaira"

L'italien sourit à la remarque de son invitée à propos de son métier. Elle n'avait aucune prétention et ne se vantait pas de sauver des vies et c'était plaisant, mais Solal n'en demeurait pas moins admiratif de ce métier qu'il ne connaissait pas dans son entièreté, mais dont il pouvait imager les difficultés et la pression qui en découlait. Comme dans tous les métiers d'ailleurs, puisque le sien lui avait également fait subir une pression qu'il avait appris à apprivoiser mais qui avait longtemps été difficile à supporter, à ses débuts. La cuisine était donc l'un de leurs nombreux points communs et ils échangèrent pendant un moment sur ce sujet, chacun donnant ses préférences et Emilia avouant aimer manger et découvrir de nouvelles saveurs. « Je suis pareil, j'adore découvrir des choses et en plus je ne suis pas difficile donc je me régale à chaque fois. » répondit-il avec un sourire. La cuisine était un large domaine et il y avait tant de choses à découvrir à ce propos, tant de cultures différentes et c'était ce qui l'animait le plus. C'était sa plus grande passion pour toujours même s'il n'était plus sûr de continuer à en faire son métier. Mais il se garda de le dire, ne souhaitant pas déjà entrer dans le sujet délicat de sa remise en question. De toute façon, c'était le moment d'aller continuer la préparation du repas pour ne pas trop faire attendre son invitée, même s'il aurait aimé que la soirée s'éternise tant il se sentait bien en sa compagnie, il fallait bien manger à un moment ou à un autre, surtout vu come il lui avait vendu ses talents. Leur conversation se poursuivit pendant qu'il s'attelait à préparer le repas et aussi lorsqu'ils passèrent à table. L'italien fut flatté par les compliments de la blonde à propos de ce qu'il avait préparé et il avait bien hâte de goûter le dessert qu'elle avait pris soin d'apporter. « J'en ai beaucoup mangé quand j'étais petit aussi, ma mère est la reine des desserts. » lança-t-il en même temps qu'il se levait pour débarrasser la table accompagné d'Emilia. Il sortit les assiettes à dessert et le fameux dessert avant de revenir à table, admirant son assiette avec envie avant de goûter une bouchée. « C'est super bon, vraiment, je dois dire que t'es douée ! Et promis je ne dis pas ça pour te faire plaisir. » Il la regarda en souriant avant de reprendre une bouchée qui lui rappela des souvenirs de son enfance. « La prochaine fois c'est moi qui ferai mon dessert préféré. Tu peux facilement deviner, c'est le plus classique des desserts, mais pour moi c'est le meilleur ! » ajouta-t-il en regardant son invitée, un sourire amusé aux lèvres. Il mangea volontiers un second cannoli, toujours pas pour faire plaisir à son invitée mais bien parce qu'il les trouvait délicieux. « Et bien, si le restes de ta cuisine est comme ça, j'ai bien hâte d'être invité chez toi pour la prochaine fois. » Il n'avait évidemment pas oublié leur conversation d'un peu plus tôt où elle avait dit qu'il y aurait une prochaine fois. « Enfin, pas que pour la cuisine bien sûr, pour toi aussi. » C'était sincère, il la trouvait bien trop intéressante pour ne pas la revoir.