Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
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STATUT : célibataire, papa de Maxwell (2016), Lara (2019) et Alizée (2023), de trois mères différentes
Sujet: empty, I feel so goddamn empty I may go rogue (alba & léo) Ven 29 Juil 2022 - 20:06
fin mars 2022 TW : avortement, violence verbale et physique.
J’avais à peine eu le temps d’encaisser la nouvelle qu’Alba avait pris son rendez-vous pour son avortement. Je n’étais pas d’accord avec sa décision. Je l’aurais gardé, cet enfant-là. Aucune de mes progénitures n’était arrivée dans ma vie de façon normale et attendue. Et pourtant, Maxwell et Lara, ils étaient tout mon monde autour duquel je tournais. Cet enfant-là, même si Alba et moi n’avions jamais été en couple, même s’il avait peut-être été créé lors d’une nuit d’égarement, il aurait été aimé. Moi, je l’aurais aimé. Pour deux, s’il l’avait fallu. Je ne pouvais cependant pas insister. Premièrement parce que c’était son corps, à Alba, et donc sa décision ultimement. Deuxièmement, parce que si ce bébé avait peut-être été créé lors de cet écart d’une heure, un soir de février, c’est parce qu’il n’y avait aucune certitude quant à ça. Cet enfant-là était peut-être aussi de Léo, pensée qui me rendait malade à chaque fois que j’y songeais. Alba était tellement convaincue de ne pas vouloir le garder qu’elle n’avait même pas voulu connaître la paternité. Pour elle ça ne changeait visiblement rien, qu’il soit de Léo ou de moi elle n’en voulait pas. Ça aurait peut-être dû me consoler, mais pas du tout. J’aurais voulu savoir. J’aurais tellement voulu savoir s’il était de moi. Peut-être que j’aurais eu l’impression d’avoir un peu plus mon mot à dire. Peut-être que j’aurais un peu plus essayé de me battre pour qu’Alba comprenne qu’on y arriverait, tous les deux, à l’élever dans ce contexte atypique. Je n’avais rien fait de tel. J’avais accepté sa décision en essayant de garder mon calme, pour qu’Alba ne culpabilise pas. Elle n’avait pas besoin de ça. Mais en-dedans de moi c’était la guerre et le chaos. J’avais même hésité à me rendre au rendez-vous, je n’y aurais peut-être pas ma place et puis je n’étais pas certain de vouloir être là quand tout ça se passerait. Cependant, le matin-même, je n’avais pas pu me résoudre à laisser Alba y aller seule. En arrivant dans le parking de l’hôpital, non loin de la clinique d’avortement, je lui envoyai un rapide texto : je me dirige vers la clinique externe, t’es déjà là ? J’envoyai le message et je me dirigeai vers la clinique, cherchant Alba du regard dès que je pénétrai dans la petite aile isolée du reste de l’hôpital, même si je n’avais pas encore reçu de réponse de sa part.
Léo Emerson
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Sujet: Re: empty, I feel so goddamn empty I may go rogue (alba & léo) Sam 30 Juil 2022 - 9:34
Léo avait déposé Jon à l'école, après l'avoir serré fort contre lui un moment, le petit garçon n'avait pas semblé comprendre l'élan de tendresse matinale de son père, mais qu'importe, lui avait eu besoin d'une dose de douceur. Ce soir ce serait Charlotte qui irait le chercher, madame Emerson se faisait une joie de garder son petit fils pour la soirée. Et Léo n'aurait pas à jouer la comédie du papa joyeux face à son gamin. Il savait qu'il n'en aurait pas le courage. Il avait lu le sms d'Alba plusieurs fois sans réussir à se décider s'il viendrait ou non au rendez-vous. Même si, au fond de lui, il avait toujours su qu'il irait. Elle vivait une épreuve qu'il ne souhaitait à aucune femme. Et même si ça ne retirait en rien la souffrance qu'elle lui avait infligé depuis des jours, il l'aimait, terriblement, il s'en rendait d'autant plus compte que malgré la tromperie et la fin brutale de leur histoire, il ne pouvait se résoudre à la laisser seule dans les couloirs de l'hôpital. Ce serait son dernier geste tendre, il allait l'accompagner, la soutenir, puis partir. Il quitterait sa vie, autant que possible, étant donné que Jon serait toujours là pour les lier. Mais il allait s'éloigner au maximum, parce qu'il se brûlait les ailes en la côtoyant, il se faisait du mal, beaucoup trop. Il comprenait enfin ce que ça faisait que d'être celui qu'on trahi. Les rageux pourraient dire que ce n'était qu'un juste retour des choses. Lui tout ce qu'il savait c'était que ça faisait un mal de chien. Il s'était garé sur le parking et avait attendu un moment d'être prêt à franchir les portes de la clinique, à affronter son ex. Un dernier soupir pour le courage, puis il était entré. Une salle d'attente impersonnelle lui faisait face, avec des sièges vides, tous, sauf un. Quand il reconnu l'homme assis face à la porte il eut un relent de haine. Elle avait prévenu Concho également, c'était logique étant donné les circonstances. Et lui, en bon petit chevalier de ces dames, ne s'était pas fait prier pour venir. Quel affront. Jusqu'au bout, jusqu'à la fin, Léo ne pourrait pas être en paix, il devrait en plus subir la présence de celui par qui tout était arrivé, au moment où Alba allait se débarrasser de son enfant. Pas celui de ce danseur de pacotille. Pour Emerson ça ne faisait pas l'ombre d'un doute, ce gamin, c'aurait été le sien. Mais est-ce que ça avait vraiment son importance ? Puisque tout se terminait ici. Il ravala sa rage, ne lança pas un regard à Concho en s'installant à l'autre bout du rang de sièges. Et fixa le mur face à lui en attendant l'arrivée d'Alba.
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Alba Jensen
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Sujet: Re: empty, I feel so goddamn empty I may go rogue (alba & léo) Sam 30 Juil 2022 - 22:07
Alba avait la nausée. Ce n’était pas étonnant vu sa condition, mais il n’y avait pas que ça. Aujourd’hui, ce n’était pas un jour ordinaire. Rien dans les prochaines heures seraient ordinaires. Depuis sa matin, elle était dans une atmosphère étrange, au bord des larmes à chaque seconde. Puis, elle n’avait personne. Jon était chez Léo, heureusement pour lui. Alba n’était pas en état de s’occuper de son fils, pleurant à chaque minute. Aujourd’hui, elle allait avorter. Ce choix était une évidence. Elle ne voulait pas accueillir un enfant de cette manière. Léo la détestait et aurait détesté cet enfant. Conchobáhr, il l’aurait peut-être aimé cet enfant, mais aurait été sûrement froid avec Alba. Non, elle ne pouvait pas le garder et ne voulait pas savoir qui était le père. De toute façon, dans les prochaines heures il n’y aurait plus de père ou de mère, tout serait fini et Alba pourra retourner chez elle. Oui, elle était certaine de son choix mais jamais elle n’eut autant mal au cœur qu’aujourd’hui. La veille, elle leur avait envoyé un message à Léo et Concho. Ils devaient être au courant, ils étaient les premiers concernés. Depuis le début, elle leur avait dit qu’elle ne le garderait pas cet enfant. Ils n’étaient pas d’accord, mais ça ne le concernait pas. Garant sa voiture sur le parking, elle eut une crise de larme Alba, se calmant quelques minutes pour enlever toutes traces. A part Léo et Conchobáhr, elle n’avait prévenu personne. Juste Jean, l’ancienne galériste de Bowen. Elle avait gardé un lien particulier avec elle. C’était elle qui viendrait la ramener chez elle. Cette clinique était froide, grise et ne donnait à Alba aucune envie d’y rentrer. A l’intérieur, ce n’était pas mieux. La lumière faisait mal aux yeux et il n’y avait personne. Personne à part Léo et Conchobáhr. La cœur de la blonde manquait d’un battement en les voyant. Ils étaient là, tous les deux. C’était inespéré. Jamais elle n’aurait pensé qu’ils viendraient. Ils avaient mis le plus de distance possible entre eux deux. « Je ne pensais pas que vous viendriez. » Disait-elle faiblement. Conchobáhr ne voulait pas qu’elle avorte et Léo la détestait elle. Ils n’avaient aucune raison de venir à part pour la soutenir. Cette pensée lui fit mal à Alba, après tout le mal qu’elle avait fait. Elle retenait difficilement les larmes avant de se poser sur une autre chaise entre les deux.
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Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: empty, I feel so goddamn empty I may go rogue (alba & léo) Sam 30 Juil 2022 - 23:39
Aucune notification sur mon téléphone. Aucune trace d’Alba dans la salle d’attente. Je me sentis tout d’un coup encore plus nerveux d’être là le premier. Ou alors peut-être que le rendez-vous avait été devancé. Peut-être qu’Alba était déjà dans l’une des salles dans ce long couloir blanc et froid. Peut-être que *notre* (peut-être) futur enfant n’était déjà plus qu’un souvenir. Je croisai le regard de la réceptionniste qui s’attendait sans doute à ce que je m’avance jusqu’à elle, mais j’esquissai juste un rapide sourire embarrassé vers elle avant de lui tourner le dos et de prendre place à la première chaise trouvée. Je n’eus pas à attendre longtemps, quelques minutes à peine, avant qu’un visage familier ne s’avance vers la clinique. Ce n’était pas Alba non, c’était Léo, et un sentiment horrible m’habita dès que nos regards se croisèrent. Déjà lorsque je le voyais au détour d’un coin de rue ou à un événement, un flot de souvenirs désagréables refaisaient surface. S’il fallait qu’en plus, désormais, son visage soit associé à ce triste moment de ma vie, je n’arriverais plus jamais à faire face à cet homme. Je détournai rapidement le regard, de toute façon il ne daigna même pas m’adresser un regard, et je serrai la mâchoire parce que la possibilité que ce soit lui le père de l’enfant était encore plus concrète maintenant qu’il se trouvait dans la même salle d’attente que moi. Qu’Alba ait été à la fois avec lui et avec moi, dans des moments aussi rapprochés, ça me donnait évidemment mal au cœur. Pourtant je savais bien que c’était moi qui étais de trop dans l’équation à cette époque-là. Je les avais en relation. Je savais l’erreur que commettait Alba. Je n’avais pas cherché à l’en arrêter. Léo alla s’asseoir à l’autre bout de la rangée de chaise et je secouai la tête en lâchant un rire silencieux de jugement. Tout de suite après, Alba rentra dans la clinique et figea en nous voyant tous les deux. Puisque l’endroit était assez calme, elle se permit de leur dire tout haut – mais faiblement – qu’elle ne pensait pas qu’ils viendraient. « Peu importe ce que je pense de ta décision, Alba, j’pourrais quand même pas te laisser vivre ça seule. » Déclarais-je, ne réalisant qu’après qu’elle ne l’aurait pas été, seule. Léo aussi, il était venu. Je lui jetai un rapide regard, le détournant tout aussi vite. J’avais beau avoir pris quinze années, il me faisait toujours sentir aussi petit.
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Léo Emerson
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Sujet: Re: empty, I feel so goddamn empty I may go rogue (alba & léo) Mar 2 Aoû 2022 - 0:34
Jamais Léo n’avait considéré Concho comme une réelle menace, il l’avait toujours sous-estimé. Et ça ne datait pas d’Alba, loin de là, il y avait tout un passé entre les deux hommes. Passé peu glorieux, de gamins pas malins qui se moquent du plus faible, dans les rôles des moqueurs, Léo et compagnie et celui du moqué, Concho qui était différent. C’était idiot mais il y avait prescription depuis le temps, d’ailleurs c’était quelque chose qu’Emerson avait oublié durant longtemps, il avait revu Rosenbach à de nombreuses reprises dans sa vie d’adulte et dans son esprit à lui c’était de l’histoire ancienne, aucune animosité n’était jamais ressortie. Ce ne fut que quand il avait compris qu’il se passait quelque chose entre Alba et lui que ces vieilles histoires de gamins, cette vieille mesquinerie mal placée, avaient refait surface. Mais là encore il ne l’avait pas pris au sérieux, pour lui, la blonde ne faisait que s’amuser avec lui, en attendant que son éternel amant soit prêt. Elle ne pouvait pas sérieusement avoir des sentiments pour ce danseur… Qu’il était présomptueux, Léo, qu’il était stupide ! Il l’avait bien eu, Báhr il l’avait eu, sa vengeance après toutes ces années. Le photographe lui en voulait tellement, mais cette rancœur, cette colère qui grondait au fond de lui et qui ne cessait de croitre, n’était rien face à la douleur d’avoir perdu Alba, c’était ce sur quoi il était le plus concentré ces derniers jours. Aujourd’hui serait une journée difficile, après ça tout serait réellement terminé. Mais il devait être là, pour elle, pour cette histoire qui avait compté. Il tenta de faire abstraction de la présence de Concho dans la salle d’attente, même si celle-ci le mit dans une colère monstre. Il se foutait bien d’avoir l’air ridicule, à s’asseoir le plus loin possible de lui, il avait besoin d’espace, de distance, avec quiconque et encore plus avec lui. La jeune maman ne fut pas longue à les rejoindre, visiblement surprise de leur présence, comme si elle doutait d’être aimée, elle en avait à présent la preuve, il y avait bien deux pauvres fous, prêts à tout pour elle, ce jour-là. Concho se chargea de répondre, ce qui foutu Léo en rogne, toujours là pour la ramener ce petit con. Lui, la fixa avec son regard brillant de douleur, de colère et de regrets, incapable d’articuler un mot. Du coin de l’œil il l’observa s’installer entre eux deux, puis baissa les yeux sur sa main tremblante. Il voulait la détester, ce serait tellement plus simple, mais il avait bien plus besoin de la protéger, de lui dire que tout irait bien. Alors il posa une main qui se voulait rassurante sur la sienne.
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Sujet: Re: empty, I feel so goddamn empty I may go rogue (alba & léo) Mar 2 Aoû 2022 - 12:11
Ce trio amoureux elle n’en voulait pas Alba. Ce n’était bien que pour les films, quand le public devait choisir une team. Dans la réalité, ce n’était pas drôle. Elle donnerait sa place à n’importe qui d’autres parce que son cœur ne survivrait pas à cet épisode. Elle n’avortait pas par gaieté de cœur, c’était un choix de raison. Quel avenir pouvait-elle donner à cet enfant alors que les parents eux-mêmes étaient complètement largués. Elle n’avait pas vu le message de Concho, son portable était au fond de son sac évitant tout contact avec l’extérieur. Elle n’avait mit personne au courant, seul les deux hommes étaient au courant de la situation. Elle ne pouvait même pas fuir à l’autre bout du monde parce qu’il y avait Jon, ce petit bout d’home qui continuait de la faire sourire. Peut-être que si elle avait vu son message à Concho, elle aurait eu plus de courage pour affronter cette journée. Persuadée d’être seule, elle ne s’attendait pas à vois les deux hommes en face d’elle. Cela la brisait. Elle avait tout gâché en une nuit. Sa relation avec Léo était mise à néant et elle n’était même pas sûr qu’elle puisse avoir une relation amicale avec Concho après cette journée. L’amour pluriel existait mais il fallait que les parties soient d’accords. Là ce n’était pas le cas et tout le monde souffrait dans cette histoire. Ils étaient là tous les deux, sûrement pour une dernière fois auprès d’elle. Elle souriait tendrement mais timidement à Concho. Evidemment qu’il serait là. Elle se retournait vers Léo, silencieux. Mais tout son corps et son regard trahissait ses émotions. Il souffrait et Alba sentit les sanglots monter dans le fond de gorge. Elle l’avait souffrir autant qu’il avait pu la faire souffrir, si ce n’était pas plus. Et la jolie blonde n’éprouvait aucune joie pour ça. C’était même tout le contraire. Léo elle l’aimait d’un amour déraisonnable. Elle baissait les yeux, s’asseyant entre les deux hommes. Ils n’avaient pas gardé cet espace pour elle. Ils évitaient d’être trop proches. Les mains d’Alba tremblait, à cause du stresse, de la peine et de la tristesse qu’elle vivait depuis ces dernières jours. Il y au la main réconfortante de Léo qui l’apaisait un peu. Par respect pour Concho, elle aurait pu se dégager, mais elle ne pouvait. Sentir Léo arrivait à calmer le trop fort battement de son cœur. Il y avait tant de choses qu’elle aurait voulu leur dire. Des excuses pour commencer, des regrets et des supplications pour qu’ils ne la détestent pas trop. Mais rien ne sortait de sa bouche après une respiration saccadée. « Mme Jensen. » La voix de l’infirmière la fit sortir de ses songes, l’invitant à la suivre. Le contact avec Léo disparu et c’est le cœur lourd qu’elle suivait la jeune dame. « Vous ne pouvez être accompagnée d’une seule personne. » Il fallait encore faire un choix. Elle se retournait pour regarder les deux hommes. Il était impossible qu’elle en fasse un de choix. « Je préfère venir seule. » Disait-elle avec une voix faible. Elle leur lançait un dernier regard à chacun, une supplique pour un pardon et les quittait pour faire ce pour quoi elle était venue.
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Sujet: Re: empty, I feel so goddamn empty I may go rogue (alba & léo) Jeu 4 Aoû 2022 - 18:24
Je me sentais de trop. Je m’étais toujours senti de trop, dès que Léo était dans les parages. À l’époque il me faisait sentir de trop dans ce monde, aujourd’hui j’avais davantage confiance en moi pour y prendre ma place, mais dans cette salle d’attente tout d’un coup il n’y avait pas assez de place pour nous trois. Je le savais, que c’était moi qui aurais dû partir. Il ne fallait que regarder la main de Léo qui s’était posée sur celle d’Alba, et celle d’Alba cesser de trembler dès la réception de ce contact, pour comprendre que je n’avais rien à faire ici. Malgré tout, je restai assis, le visage impassible, le corps raide et le cœur serré. S’il y avait une chance, aussi mince soit-elle, que je sois le père de cet enfant qui ne verrait jamais le monde, alors je ne pouvais pas partir. Je ne pouvais pas le laisser partir, lui, ou elle, en n’étant pas tout près. On appela finalement Alba dans une salle, lui indiquant qu’elle ne pouvait être accompagnée que d’une seule personne. Je me préparais déjà à être laissé ici tout seul, mais non, la blonde préféra ne pas choisir. Elle y alla seule. Je relevai les yeux vers elle, des yeux tristes, des yeux qui se seraient voulu rassurants mais qui échouèrent à la tâche. La porte se referma derrière la blonde et l’infirmière, mon regard les avait suivies jusque-là. Puis, je regardai devant moi de nouveau. J’aurais voulu éclipser la présence de Léo de ma tête, mais c’était impossible. Il était partout ; dans mes souvenirs, dans ma tête, à côté de moi, et au plus profond de ma haine c’était lui la source. « C’est probablement l’un des pires moments de sa vie et toi tu lui fais le traitement du silence ? Tu crois pas que tu l’as suffisamment fait souffrir ? » Lançais-je sans le regarder, surtout parce que j’étais effrayé de ce que je pourrais voir dans son regard. Je savais Léo capable d’une grande violence, verbale surtout, mais sûrement physique aussi. Et j’avais peur. Mais je le détestais plus que j’en avais peur. C’est ce qui me poussa à lui balancer ces paroles-là à la figure, révélant par le fait même que j’étais au courant de tout le mal qu’il avait pu faire à Alba.
Léo Emerson
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Sujet: Re: empty, I feel so goddamn empty I may go rogue (alba & léo) Sam 6 Aoû 2022 - 0:54
Il y avait ce petit être qui avait choisi de se loger au creux d’Alba et qui causait tant de soucis, autour de lui, sans même en être conscient. D’ici quelques temps il ne serait plus qu’un souvenir douloureux pour ces amants en peine. Pourtant chacun d’eux avait l’estomac noué en y pensant, parce que s’il était un poids pour tous, il aurait pu constituer un espoir pour chacun et il aurait pu être aimé il ne fallait pas en douter, c’était certainement pour ça aussi que les deux hommes s’étaient déplacés ce matin. Néanmoins pour Alba c’était beaucoup trop lourd à porter, le poids de la culpabilité, de cette faute qu’elle avait commise, de ces deux hommes qu’elle aimait, visiblement, même si c’était de façon totalement différente pour chacun. Et c’était bien là le vrai problème, pour Léo surtout. C’était pour ça qu’il avait l’impression de se noyer depuis des semaines, parce qu’il était conscient que Concho n’était pas qu’un simple amant pour la blonde, elle avait des sentiments bien réels pour lui et ça le rendait malade. Pour lui il était de trop, oui, il s’était permis de venir au rendez-vous alors qu’il aurait mieux fait de faire profile bas, de laisser aux deux ex la chance d’enterrer leur relation avec décence, plutôt que dans la gêne d’un triangle amoureux malsain. Il s’en foutait pas mal que le danseur se sente concerné par cette grossesse, qu’il souffre également de cet avortement, il s’en foutait, oui. Qu’il souffre, même ! Ca lui donnerait au moins une leçon ! Après tout il ne pouvait pas penser mettre enceintes toutes les femmes avec qui il couchait et s’en sortir avec les honneurs à chaque fois. Il enrageait intérieurement et cette colère ne faisait que croitre depuis des jours. Aujourd’hui il devait se contenir, pour Alba, mais il doutait d’en être capable. Il restait silencieux, parce que le nœud dans sa gorge était bien trop gros, il l’étouffait totalement. Et puis Léo avait toujours été bien meilleur avec les gestes qu’avec les mots, alors il savait qu’elle saurait comprendre que cette main posée sur la sienne se voulait rassurante. Elle ne la retira pas, au contraire elle sembla presque se détendre à son contacte. Les deux hommes ne comptaient pas les points, du moins pas à ce moment-là et de toute façon Emerson se foutait bien de ce que pensait Concho. Quand l’infirmière vint chercher Alba, Léo baissa les yeux alors qu’elle retirait sa main en affirmant vouloir y aller seul, dire qu’il n’était pas déçu serait un mensonge, mais il connaissait sa maîtresse, elle ne voulait pas plus de conflit qu’il n’y en avait déjà. Il releva quand même la tête pour échanger un regard furtif avec la blonde, puis la regarda s’éloigner dans le couloir, si forte, si fragile à la fois. Le silence retomba, encore plus lourd, entre les deux hommes, avant que Rosenbach ne le brise violemment. Léo le fixa avec haine, le fusillant du regard, alors que Concho n’osait pas le regarder. J’en ai rien à foutre de ton avis. Mais puisque t’en parles, comment tu te permets de venir ici aujourd’hui, de venir jouer le sauveur de ces dames alors que ça ne te concerne pas ? T’es juste un fouteur de merde jusqu’au bout ! Il s’en moquait pas mal de ce que Concho savait, ou pensait, de sa relation avec Alba. Pour Léo tout le mal qu’il ressentait était entièrement de sa faute alors il allait être sans pitié envers son ancien souffre-douleur. Concho avait lancé les hostilités, mais il semblait ne plus se souvenir à qui il avait à faire.
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Sujet: Re: empty, I feel so goddamn empty I may go rogue (alba & léo) Mar 9 Aoû 2022 - 19:52
Je n’avais même pas besoin de relever les yeux vers Léo pour sentir les fusils dans ses yeux. Son regard me transperçait le corps en milliers de p’tits trous d’inconfort. J’aurais dû fuir à ce moment-là. Je savais ce qui m’attendait, en plus, je ne pouvais pas prévoir autre chose que ça de la part de Léo Emerson. J’aurais dû sauver ma peau pendant qu’il en était encore temps, me sentant à demi-vainqueur avec cette affirmation violemment lancée envers celui qui trop souvent avait fait souffrir Alba. Je ne comptais même plus le nombre de fois où le ton de la voix de la blonde avait subitement changé, devenant si triste, à l’évocation de Léo. Aujourd’hui ça ne me causait plus le même déchirement qu’avant, j’avais trouvé l’amour auprès de Pippa alors les choix d’Alba ne me regardaient plus, je ne l’attendais plus. Mais quand même, le simple fait qu’elle retourne sans cesse vers lui, ça me dépassait. « Ça ne me concerne pas ? » M’étais-je emporté lorsque Léo m’avait répondu. Sur le coup de la colère j’avais levé les yeux vers lui, sans trop réfléchir. Il osait me traiter de fouteur de merde alors que la raison pour laquelle Alba s’était retrouvée à mon travail ce soir-là, y’a un mois, c’était parce qu’il avait tout fichu en l’air. S’il avait été le petit copain qu’il aurait dû être pour elle, jamais Alba ne serait venue me voir. Mais c’était notre routine, à elle et à moi. À Chamonix ou à Head Ahead, c’est dans mes bras qu’Alba venait pleurer lorsque Léo merdait. « T’es au courant que y’a de très bonnes chances que ce bébé-là soit le mien, hein ? Que ça te plaise ou non, ça me concerne autant que toi, ce qui se passe là-dedans. » Dis-je en pointant la porte close derrière laquelle Alba était. Derrière laquelle j’osais espérer qu’elle n’entendait rien de nos insultes, de nos colères. Elle n’avait pas besoin de savoir que ses deux amants n’arrivaient pas à se tenir tranquilles dans un moment aussi accablant. « Je n’ai pas besoin d’être un fouteur de merde entre vous deux. Tu t’arranges très bien pour le faire par toi-même, tout seul, comme un grand. » Ce n’était pas moi le problème dans leur couple, c’était lui.
Léo Emerson
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Sujet: Re: empty, I feel so goddamn empty I may go rogue (alba & léo) Jeu 11 Aoû 2022 - 16:39
Léo n’avait aucune envie d’affronter Concho. Quand il avait appris la tromperie d’Alba et avec qui elle était ce soir-là, il avait ressenti une colère intense, mais la tristesse immense qui l’avait envahi avait pris le pas sur des idées de vengeance. Il en voulait à cet homme, il le haïssait au plus profond de lui, seulement il n’avait pas la force de le confronter. Peut-être avait-il vieilli, muri, à une époque il serait allé le trouver et l’aurait probablement dévisagé et mis plus bas que terre, mais là il était simplement las, il voulait juste traîner sa peine et espérer qu’elle s’estompe à coup d’alcool et de temps qui passait, inévitablement. Il s’imaginait peut-être, vaguement, un jour le croiser à une soirée où il aurait trop bu et lui refaire le portrait de façon parfaitement gratuite, peut-être, qui sait … on disait bien que la vengeance était un plat qui se mangeait froid. Le destin avait pourtant voulu que les deux hommes soient réunis dans cette salle d’attente sans intérêt, à voir cette femme si particulière pour chacun d’eux s’éloigner pour affronter seule son erreur, elle les avait mis ensemble, sans réaliser qu’elle avait deux lions en cage, face à face. Le photographe aurait pu rester silencieux, à regarder ce mur fade face à lui durant toute la durée du rendez-vous, en occultant son ennemi du mieux qu’il pouvait. Mais Concho avait attaqué le premier et il ne se doutait pas de ce qu’il avait réveillé. Il attaquait mais il ne le regardait pas, c’était si lâche, Léo le trouva pitoyable. Néanmoins, aidé par la colère, le danseur osa finalement lever les yeux et l’affronter. Il en avait gros sur le cœur, lui aussi, mais ça, Emerson n’en avait cure, bien au contraire. Pourtant ses mots le touchèrent de plein fouet, comme s’il n’y avait jamais vraiment cru avant qu’il ne le formule, il y avait des chances pour qu’il soit le père du bébé. Léo s’était persuadé que c’était impossible, même en froid, Alba et lui étaient quasiment incapables de passer une nuit dans le même lit sans faire l’amour. Il y avait cette alchimie telle que pour lui cet enfant ne pouvait être que le fruit de leur fougue. Seulement il avait raison, Rosenbach, la vie était tellement tordue qu’elle aurait très bien pu leur jouer ce tour-là. Aussitôt, il eut alors des envies de meurtre, mais il tenta de se contenir, il ne voulait pas faire ce plaisir à son ancien souffre-douleur de s’emporter et de le frapper. Invente-toi le rôle que tu veux… Il parlait dans sa barbe, serrait les dents pour ne pas se laisser emporter. Il fixa alors cette porte que Concho pointait si justement du doigt. De toute façon ça ne concernait plus aucun des deux, Alba avait pris sa décision, seule, elle y était allée seule, elle n’avait pas besoin d’eux, elle était seule maîtresse de ce destin-là. Et Léo, ça le foutait en l’air, de ne plus rien être dans cette histoire. Concho en rajoutait encore une couche, visiblement il en avait des choses à dire, une opinion sur cette histoire qui n’était pas la sienne, une fois encore ça mettait Léo hors de lui. Et il n’y tint plus. Il planta un regard assassin dans les yeux de l’australien, un sourire mauvais étirait presque ses lèvres, il souriait de l’ironie de la situation, il souriait à la haine qu’il avait envers cet homme, parce que lui aussi il avait un avis bien tranché. Ça t’arrange bien d’être là quand elle a besoin de toi Alba n’est-ce pas Concho ?! Ça te donne l’impression d’exister à ses yeux ! Mais tu te trompes si tu crois qu’un jour elle te verra comme autre chose que son second choix. Que tu le veuilles ou non, que je sois le parfait connard que tu dépeints ou non, elle reviendra toujours vers moi. Jamais tu ne seras le premier mon pauvre. C’est comme pour Freja qui aurait toujours choisi Woody avant toi. Ça te fait du bien de passer derrière nous ? Ça te réconcilie avec ton passé ? Tant mieux… Tant mieux ouais. C’est comme ta belle Pippa, elle en a épousé un autre avant de ne revenir vers toi qu’après que son mariage ait capoté. Alors console-toi comme tu veux. Dis-toi qu’il est de toi cet enfant … pour ce que ça change … Tu resteras toujours le petit merdeux pitoyable à qui on foutait la raclée quand on voulait. Il voulait la guerre, Concho, il l’avait déclenché et Léo s’était finalement montré au rendez-vous, incisif comme il pouvait l’être. Lui crachant au visage ce qu’il pensait depuis bien longtemps.
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"Is that alright ?"
Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.
Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: empty, I feel so goddamn empty I may go rogue (alba & léo) Jeu 18 Aoû 2022 - 0:56
En laissant s’échapper un souffle de jugement, de colère et d’exaspération, je levai les yeux au ciel en secouant la tête. Si Léo préférait vivre dans le déni, s’imaginer que ce bébé ne pouvait être le sien et rien que le sien, soit. Je n’allais pas lui décrire mes ébats avec Alba rien que pour lui prouver que la possibilité que ce soit le mien était toute aussi vive. Le blesser avec ces images-là m’aurait pourtant offert le plus grand bien, mais je ne voulais pas ternir ces souvenirs en les utilisant comme vengeance. Ces souvenirs-là de mes moments intimes avec Alba, je voulais les garder pour moi, même si aujourd’hui c’est à Pippa que je faisais l’amour. « Whatever makes you sleep at night. » Avais-je lâché à mon tour, parce que si moi je m’inventais un rôle, selon sa perception, lui se voilait complètement la face. Une douce berceuse mensongère pour s’endormir le soir, dans un lit probablement vide, puisque c’est seule qu’Alba avait décidé de traverser le porte close à laquelle nous faisions dos. Je crachai à Léo que je n’avais même pas eu besoin de me mettre entre eux pour que leur histoire se frappe à un mur, il avait été très capable de les conduire à leur perte de lui-même. Moi, je n’avais fait que ramasser les morceaux cassés d’Alba, et j’avais essayé de les recoller ensemble, du mieux que je le pouvais. D’être là pour elle. Comme je l’étais aujourd’hui. Je ne m’attendais cependant pas à une telle violence de la part de Léo. Les paroles qu’il me lança à la figure, elles me frappèrent avec une force inimaginable. Parce qu’il avait raison. Je le savais, au fond de moi, que Léo avait raison. Ce qu’il me crachait comme un venin n’était rien de nouveau, rien que je ne me sois pas déjà dit à moi-même. Un second choix, j’étais un second choix pour toutes mes anciennes relations. On ne me voyait jamais comme un petit ami, d’abord. J’étais toujours le meilleur ami, sur qui on se rabat finalement quand rien d’autre ne va. J’étais la parenthèse entre les grandes histoires d’amour. Personne ne reviendrait à moi. Et le fait que Léo me rappelle l’histoire de Liam et de Pippa, alors que je prenais enfin confiance en moi dans cette relation, ça me bouleversa bien plus que ce que je voulais bien admettre. Il avait touché la corde sensible. Il avait mis le doigt exactement là où ça faisait mal. Il avait toujours su comment me démolir, comment me détruire, Emerson. Même vingt ans plus tard, il savait encore comment s’y prendre pour qu’il ne reste plus rien de moi que la honte d’être moi. « Tu te sens mieux, Léo ? M’écraser, encore et encore, même aujourd’hui, ça t’a permis de te sentir meilleur, de te sentir plus fort ? » Et moi, de me sentir moins que rien, de me sentir inutile, faible, impuissant. Ses mots résonnaient encore dans ma tête. Tant de haine et tant de vérité. J’avais mal, tellement mal, tout bouillonnait en moi et les paroles que je venais de lui relancer ne faisaient pas taire le volcan. Elles ne suffisaient pas. Mon corps tremblait de rage et la laisser s’échapper par ma bouche ne calmait rien en moi. Impulsivement, j’avais levé le bras et j’avais avancé de deux pas hésitants vers Léo, avant de lever la main et de la projeter vers lui. Je n’avais pas l’habitude de violence physique, à tel point qu’au lieu de bien refermer mon poing pour l’atteindre avec force et solidité, ma main s’était réouverte à mi-chemin, par hésitation, lui assenant une mi-gifle mi-coup de poing. What the fuck was that, avais-je pensé. Je ratais tout, même pour détester, j’étais un bon à rien.
Léo Emerson
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Sujet: Re: empty, I feel so goddamn empty I may go rogue (alba & léo) Lun 22 Aoû 2022 - 18:03
Il était évident qu’Alba devait y trouver son compte, en retournant dans les bras de Concho, il devait lui apporter du réconfort, une sécurité que Léo ne lui offrait pas, du plaisir aussi, surement. Seulement Emerson ne voulait pas y penser, il ne voulait pas savoir ce qu’il se passait réellement entre la blonde et le danseur, il n’avait pas envie d’imaginer un remake de Dirty dancing avec ce Swayze au rabais. Lui, la seule chose à laquelle il pensait c’était qu’elle le voulait lui, avec ses peurs et sa jalousie. Mais visiblement, pas avec son passé. Il l’avait pourtant prévenue, Alba, que ses bagages pesaient lourd, même si ses anciennes histoires étaient derrière lui, il lui avait aussi dit qu’il l’aimait et que plus rien d’autre que leur avenir ne comptait, seulement il avait dû y avoir une sacrée confusion quelque part, pour qu’elle imagine le pire en le voyant simplement prendre un café avec son ex. Il s’en foutait pas mal que Concho juge leur relation et son rapport aux femmes, il n’était pas le premier, il ne serait pas le dernier, il fallait bien le connaître, Léo, pour savoir qu’il n’était pas le coureur de jupons qu’on pensait de lui, il fallait gratter un peu le vernis. Mais il ne pouvait pas l’en blâmer de ne pas le faire, lui-même ne faisait aucun effort pour en savoir davantage sur son némésis. Il sentit le mépris dans le son de la voix de Ronsenbach, mais il ne releva pas, pas encore, il ravalait sa bile. Parce que si Léo avait menti cinq minutes sur l’identité de la personne avec qui il prenait ce foutu café, Alba, elle, n’avait pas cherché plus loin avant d’aller se réfugier dans les bras de son ex, elle avait choisi la facilité, alors que discuter aurait été plus simple, venir confronter Léo, puisqu’elle l’avait vu avec Grace, prendre une bonne dose de courage, plutôt que de se montrer lâche. On pouvait accuser le photographe de beaucoup de choses, mais cette fois c’était elle qui avait fait la connerie et les milles morceaux que Concho avait ramassé, c’était elle qui s’était brisée, seule. Alors qu’il s’attribue le bon rôle, dans tous les cas, peu importe qui était coupable, lui il avait juste pris du bon temps sans se poser plus de question. Pour Léo, Bahr était un opportuniste, rien de mieux. Et finalement il parla, il cracha, il déversa sa rage, rien ne pouvait plus l’arrêter, il savait qu’il frappait là où ça faisait mal, il savait qu’il allait le mettre plus bas que terre. Concho le fixait avec rage, ils se toisaient et pour mieux assoir sa position, Léo se leva, de toute sa sature il fit face à son ennemi, sans baisser le regard, le défiant presque d’en rajouter, s’il en avait le courage. Non, j’me sens pas mieux, ni plus fort. Ca remet juste les choses à leur place, ça te rappelle où est la tienne. Il vit le coup arriver, il ne fut pas surpris que Concho le frappe, il attendait même le premier coup, celui qui l’autoriserait à riposter, sans avoir été le premier à user de ses poings. Seulement il ne s’attendait pas à ce genre de coup-là et il resta interdit tandis que cette main venait s’écraser mollement sur sa joue. Qu’est-ce que t’as voulu faire, là ?! Il le frappa alors à son tour, rapide, sans hésitation, le coup était net, de ceux qu’il avait appris dans différents sports de combat à une époque. Et son poing vint s’écraser sur le nez du danseur, il ne savait pas faire de pirouettes, mais lui il savait comment frapper. C’est comme ça qu’on se bat, tu t’souviens ? Il lui rappelait avec rage les quelques fois où il avait reçu des coups de la même main, quand il était gamin. Léo n’en était pas fier, de cette période peu glorieuse de sa vie, mais à un moment, face à Concho, il n’en avait plus rien à faire.
Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: empty, I feel so goddamn empty I may go rogue (alba & léo) Ven 26 Aoû 2022 - 19:47
Qu’avais-je fait, qu’avais-je fait à peine âgé de quatorze ou quinze ans, pour que ce garçon-là que Léo avait un jour été, me prenne autant en grippe ? Je me souvenais avoir essayé de me faire tellement petit, au lycée, d’avoir essayé de passer inaperçu dans ce monde de brute dans lequel je ne trouvais effectivement pas ma place. Léo voulait me rappeler où elle était, ma place. La réponse à ça était : nulle part. Était-ce justement ce qui m’avait nuit toute ma vie, d’avoir voulu passer sous le radar ? Je n’avais jamais été capable de me tenir debout, jamais été capable de me défendre, j’avais toujours tout encaissé sans jamais broncher, laissant ça pourrir à l’intérieur de moi. Toute la rage que je contenais, elle avait continué de grandir en moi comme de la mauvaise herbe, se propageant dans mes veines et peut-être que ce build-up était fait pour me conduire jusqu’ici, jusqu’à ce moment bien précis, mon être tout entier me criant : c’est le moment, p’tit gars, c’est le moment de prendre ta revanche, c’est le moment de te tenir debout cette fois, stand up for yourself this time. Alors j’avais écouté cette voix intérieure, je m’étais levé face à Léo qui s’était levé lui aussi de toute sa grandeur de toute sa haine. J’avais levé le poing, mais ce poing s’était dégonflé en plein élan, finissant sa course de la même manière que j’avais toujours vécu mes altercations avec Emerson : pathétique. J’étais pathétique. « Euh, je … » Balbutiais-je alors qu’évidemment, Léo se moquait de moi. Et malgré cette violence ratée, j’avais tout de même réveillé en lui le goût de la bagarre. La main de mon bourreau se leva à son tour dans les airs mais lui, il ne rata pas sa cible. Un coup net, un coup précis, un coup inévitable qui fit vibrer toute ma tête. Je reculai de trois pas en raison de la force de son coup, joignant mes deux mains à mon nez qui était assurément cassé. « Ah, fuck ! » Grondais-je alors que le sang coulait sur mes mains, sur mon t-shirt, par terre. Léo frappait encore de ses mots, comme si ce coup physique ne suffisait pas. En lui les souvenirs remontèrent, quand j’étais allongé, recroquevillé sur moi-même dans la cour d’école mais que Léo, Woody et les autres continuaient quand même à frapper. Et personne n’avait pris ma défense. Comment pouvais-je alors penser que je valais quelque chose ? Les larmes me montèrent aux yeux, c’était à la fois la douleur à mon nez que la douleur à mon égo. Je ne voulais pas que ce soit ça, l’histoire éternelle de ma vie, en boucle, en répétition, sans que je puisse y changer quoi que ce soit. Je ne voulais pas de ça comme une finalité. Pourquoi l’gamin ne pouvait-il pas enfin ressortir vainqueur ? Pourquoi l’gamin devait continuer à en prendre plein la face sans jamais pouvoir y faire quoi que ce soit ? Ce gamin il était encore en-dedans de moi, mais je n’étais plus lui. Je lâchai mon nez, qui avait déjà commencé à prendre d’inquiétantes couleurs, et je m’élançai vers Léo de nouveau et cette fois, je ne me fiai pas à mon poing, je me fiai à mon poids, en me jetant sur lui pour le renverser sur le sol de cette salle d’attente. « Je te déteste, Emerson. Je te déteste pour tout ce que t’es ! » Criais-je en le frappant et cette fois, je ne ratai pas sa tempe.
Léo Emerson
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Sujet: Re: empty, I feel so goddamn empty I may go rogue (alba & léo) Mar 6 Sep 2022 - 15:13
Léo, gamin, n’était ni plus ni moins qu’un suiveur. Lui, le fils unique qui avait souffert toute son enfance de grandir dans l’ombre d’un père qui ne l’aimait pas, il avait besoin d’affection, besoin de savoir qu’il était apprécié. Il s’était vite constitué un noyau d’amis solide, un socle qui était plus important à ses yeux que sa propre famille. Dans ce noyau il y avait Mia, Liam, Romy, Jamie et surtout Woody. Avec l’ainé Rutkowski il était capable de faire les 400 coups, Woody n’avait peur de rien ni de personne, il avait une personnalité qui prenait beaucoup de place et Léo le suivait dans toutes ses idées, ensemble ils formaient un duo détonant et à l’adolescence ils aimaient clairement être les rois du monde. Le monde se résumant à leur cadre scolaire, ils étaient presque les caïds de l’école. En vérité ils n’étaient pas bien méchants mais ils semblaient aimer se sentir puissants, respectés, presque craints. Et ils avaient fini par s’acharner sur Concho. Mais pour être honnête, Léo n’avait jamais tellement su pourquoi, sûrement parce que Ronsenbach était passif, un peu différent physiquement, un peu timide, c’était une cible facile et c’était devenu celle de Woody, donc la sienne aussi. C’était stupide de s’attaquer à ce pauvre garçon et Léo n’était pas fier de son comportement à cette époque. Seulement on ne pouvait changer le passé et s’il pensait que c’était derrière lui, la relation entre le danseur et Alba avait pourtant fait ressortir le pire chez le photographe. Et ce rendez-vous à l’hôpital n’allait sûrement pas aider à ce que les choses s’arrangent entre les deux hommes. Les vieilles habitudes ne se perdaient jamais vraiment, Léo frappa Concho avec une facilité déconcertante, sans ciller, sans hésiter. C’était un coup qu’il retenait depuis si longtemps, la rage qu’il avait contre lui qui s’exprimait enfin. Concho jura alors qu’il reculait, les mains sur son nez en sang. Pourtant Léo n’eut pas envie de continuer, il n’était plus ce gamin de seize ans qui frappait sans réfléchir, il n’avait jamais été une brute en vérité, seulement un idiot qui voulait faire comme son meilleur ami. Il avait abattu sa colère contre son ennemi, certainement que son nez lui rappellerait ce moment durant quelques jours, mais en vérité ça ne l’avait pas soulagé, Léo, de cogner contre Báhr. Il ne se sentait pas mieux, il avait toujours aussi mal d’avoir perdu Alba, aussi triste qu’elle avorte de leur possible enfant. Il aurait pu passer à tabac cet homme qui lui avait tout volé, ça l’aurait défoulé, certes, mais ça n’aurait rien changé. Il fixait Concho avec son regard perçant, se demandant comment il allait réagir, l’insultant intérieurement. Mais l’autre ne baissa pas les yeux cette fois, lui non plus n’était plus ce gamin de l’époque, celui qui se laissait tabasser sans oser se relever, cette fois il était un homme, presque autant blessé que son bourreau et surtout, il avait une revanche à prendre. Léo remarqua l’éclat dans ses yeux, cette colère qui brillait plus que les larmes qu’il venait de verser, il savait qu’il allait prendre cher. Il aurait pu riposter, peut-être esquiver, pourtant il ne bougea pas quand Concho s’élança, de toute sa sature et le renversa au sol. Ils chutèrent lourdement, cette fois Emerson tenta de se dégager, pour ne pas prendre de coup, mais le poing parti trop vite et le sonna, sur la tempe, Léo eut juste le temps d’assimiler les dernières paroles de Concho avant de tomber K.O. Concho le détestait, il avait raison et c’était réciproque, ça le serait toujours entre eux. Sa tête frappa le sol et il fut incapable de répondre, que ce soit par les coups ou par les mots.
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Sujet: Re: empty, I feel so goddamn empty I may go rogue (alba & léo) Jeu 22 Sep 2022 - 1:46
Le corps de Léo traînait juste là, par terre, ses yeux ne me regardaient même plus, pas vraiment. J'avais longtemps voulu lui clouer le bec mais maintenant qu'il ne disait plus rien, que ses poings ne répliquaient pas non plus, j'aurais voulu lui crier de m'insulter encore. Juste pour que je sache que je ne venais pas de m'abaisser à son niveau et pire encore. En me jetant sur lui, j'avais pensé qu'on se bataillerait encore quelques minutes au sol, qu'on se ferait peur plus qu'autre chose, avant qu'on ne vienne enfin nous séparer, nous, les deux hommes finalement bien immatures. J'avais pensé qu'on réglerait nos comptes une bonne fois pour toute et qu'on trouverait ensuite le moyen de ne plus jamais avoir à se croiser. Ou alors, si c'était inévitable, plus jamais nos yeux ne daigneraient regarder l'autre. Ce serait comme si nous n'avions jamais existé dans la vie de l'un ou de l'autre. C'aurait été un monde idéal, ça, pour moi. Un monde dans lequel Léo Emerson, Woody Rutkowski et toute leur clique n'existaient pas. Même si ce ne serait que le fruit de mon imagination ce serait mieux que d'être confronté à eux encore et encore, comme c'était le cas depuis mon retour à Bowen il y avait de cela sept ans. Mais peut-être qu'en raison de cette querelle violente aujourd'hui, mon chemin ne se séparerait jamais complètement de celui de Léo. Je le fixais, mes mains encore agripées à son collet, mais lui ne répondait rien. Ni à mon insulte, ni à mes cris, ni à mon emprise. J'aurais dû me délecter de cette victoire. J'aurais dû hurler de fierté, le gamin qui avait enfin pris sa revanche venait de triompher. Mais l'instant n'avait rien de glorieux, au contraire, je me sentais maculé de honte. « Léo ? » Demandais-je d'abord, avant de répéter son prénom en le secouant un peu. « Hey !! On a besoin d'aide ici ! » Dis-je en m'écartant de l'homme, tentant de repérer qui que ce soit dans cette putain de clinique médicale. Pourquoi personne n'était intervenu avant ? Pourquoi on nous avait laissé nous rendre jusque-là ?
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Sujet: Re: empty, I feel so goddamn empty I may go rogue (alba & léo)
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