Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
MESSAGE : 25025 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: do you tear yourself apart to entertain like me? (levi) Sam 4 Fév 2023 - 20:42
tw : drogues, violences.
Il n’avait rien eu à redire, se contentant simplement d’accepter cette distance qu’il n’avait pas vu venir, sans préavis, qui s’était imposée sans même qu’il n’y ait d’explications entre eux. C’était comme ça et il avait dû l’accepter. Parce-qu’au fond Levi, il comprenait très bien les raisons qui avait poussé la serveuse à l’éloigner le plus possible d’elle, jusqu’à couper court au moindre échange afin de ne pas laisser la situation s’envenimer avec sa flamme. C’était légitime, bien qu’ils n’avaient pourtant partagé qu’une dégringolade commune au travers de leurs addictions les plus viles, sans la moindre ambiguïté. Les mises en garde de Sahar avaient beau se multiplier, il ne semblait aucunement les prendre au sérieux, sans doute convaincu que ses agissements n’auraient aucune conséquence sur la jeune femme, qu’il était impossible de faire le rapprochement entre eux. « Tu risques rien. » S’entêta-t-il, un haussement d’épaules presque nonchalant venant accompagner ses mots étonnamment calmes. C’était probablement de la pure folie que de vouloir s’immiscer dans ces affaires aux reflets beaucoup trop sombres pour être approchées, mais Levi, ça faisait un moment qu’il avait perdu toute notion de raison, s’enlisant toujours plus profondément, dans une inconscience quasi suicidaire. « La finalité restera la même. » Répondit-il, entre deux lattes tirées, Levi finissant par relever les yeux vers Sahar à sa rétorque suivante, comme s’il cherchait à sonder son âme. « Quoi… tu vas me dire qu’il est pas au courant de tout ça ? » Lâcha-t-il, arquant un sourcil, incrédule, peinant à croire que son amant pouvait ignorer les penchants destructeurs de sa moitié. Levi, il ne put d’ailleurs s’empêcher d’évoquer le fond de sa pensée en mentionnant Oskár et la lourdeur de leur dernier échange qui l’avait poussé à remettre en question sa place au Wojna’s. « Y’a aucune chance pour que ça s’arrange. Ton mec est buté, il veut rien entendre et j’compte pas me prendre la tête plus que ça. Alors le mieux c’est que j’me barre d’ici. » Conclut-il, hochant légèrement la tête, conscient qu’il laissait sans doute l’adversaire gagner, lui donnant presque raison en le poussant vers la porte, et s’il détestait la faiblesse de ce départ envisagé, Levi savait aussi qu’aucun autre choix ne se présentait à lui. « Tu seras là pour remonter le niveau, j’en doute pas. » S’amusa-t-il à son tour, retrouvant l’espace de quelques instants cette dérision caractéristique de son tempérament, qui l’avait immédiatement interpelé chez la jeune femme. « Une. Peut-être deux, j’sais plus trop. » Avoua-t-il, de manière éhontée, suivant le regard de Sahar qui trouva la porte, lui faisant réaliser que leur conversation touchait à sa fin. « Merci pour cette pause clope. » Trouva-t-il à dire, d’un ton presque reconnaissant, Levi qui ne se sentait pas d’abuser de sa gentillesse et de cet écart qu’elle faisait pour eux, décidant de se redresser pour retrouver l’intérieur du bar avec sa collègue. Presque interminable, la soirée suivit son cours, jusqu’à ce que l’horloge n’affiche enfin l’heure de la fin de service pour Levi, qui s’empressa aussitôt de rassembler ses affaires, l’esprit trop embrumé pour se rappeler des mises en garde de Sahar. Il n’avait plus que ça en tête, cette envie irrépressible de s’anéantir, de frôler les précipices pour se sentir encore plus vivant. C’était tout ce à quoi il aspirait. Et son regard ne put que le trahir lorsqu’il croisa celui de la blonde juste avant qu’il ne franchisse la sortie d’un pas décidé, s’aventurant dans les tréfonds d’une nuit qui l’amenait tout droit vers les enfers.
Un coup. Puis deux. Puis d’autres. Jusqu’à en perdre le compte. Gisant sur ce bitume qui représentait son dernier salut, une marée rouge s’étendant autour de lui, s’échappant de ses lèvres, des plaies qui ornaient sa peau. Abandonné, à l’agonie, il se faisait ironiquement la réflexion qu’au final, c’était Sahar qu’il aurait dû écouter, que par sa faute, son inconscience folle, il allait finalement crever seul, cette nuit, dans un quartier malfamé, juste parce-qu’il avait été trop con et trop borné pour ne pas l’écouter. « Viens récupérer ton Ken avant qu’il crève, j’te promets que t’auras affaire à nous. » C’était les derniers mots qu’il avait pu entendre au loin, d’un des hommes qui n’avait visiblement pas apprécié sa venue. Levi, il priait pour que ça ne soit pas Sahar, cette voix à l’autre bout du fil, qu’elle n’ait pas à subir ça, à le ramasser lui. Parce-qu’au fond, il savait qu’il ne le méritait pas. Il ne méritait pas d’être sauvé.
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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
do you tear yourself apart to entertain like me? (levi)