Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
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STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: i can't escape this now unless you show me how (sahar) Mar 14 Mar - 14:37
when your dreams all fail and the ones we hail are the worst of all and the blood’s run stale.
On avait pu entendre un soupir de soulagement s’échapper d’entre ses lèvres au moment où les hommes en blouse blanche lui avaient annoncé la fin du calvaire. Il était en mesure de quitter l’hôpital, après des semaines de convalescence, lui qui allait enfin pouvoir jouir de sa liberté comme il l’entendait, reprendre sa vie là où elle s’était arrêtée. S’il tentait pourtant de ne pas trop songer à la raison qui l’avait mené jusqu’à ce lit d’hôpital, Levi se rendait bien compte que cette histoire continuait de lui trotter dans la tête, lui faisant revivre les flashs de cette nuit où il avait frôlé de peu le néant éternel. Sahar avait attendu des réponses qu’il avait été incapable de lui donner, ne se souvenant que de la violence des coups, de la menace qui s’était écrasée sur lui, sans lui laisser le temps de réaliser. En un battement de cil, c’était son destin qui avait basculé. Au-delà de tout ce qu’il avait subi depuis l’agression, c’était sûrement la menace qui grondait sur Sahar qui le tendait davantage, incapable d’accepter le fait que de par sa faute, elle se retrouvait au milieu de ces non-dits et de cette potentielle violence qui risquait à tout moment de s’abattre sur eux. Alors aussitôt sorti, et sans prendre conscience du risque qu’il encourait, Levi s’était empressé d’engager la communication avec ses ravisseurs, cherchant à mettre sa collègue en dehors de ces histoires qui ne concernaient que lui. Sans doute n’avait-il pas réalisé que dans ce milieu là, les cadeaux n’existaient pas, que si l’on donnait, on attendrait forcément quelque chose en retour. Et sans trop se rendre compte de ce dans quoi il était en train de basculer lentement, Levi s’était vu accepter un deal, celui de travailler un temps pour eux en échange d’une promesse, la garantie que Sahar ne serait plus au cœur des débats. C’était insensé, et complètement inconscient d’imaginer qu’il venait de donner sa confiance à des types qui avaient tenté d’atteindre à sa vie. Et pourtant, sa voix n’avait pas tremblé une seule seconde, acceptant de vendre son âme au diable sans préavis. Il tentait de trouver son rythme dans ce nouveau train de vie, où ses soirées se prolongeaient même après ses services au Wojna’s, lui qui avait retrouvé sa place derrière le comptoir après des semaines d’absence. Levi, il avait préféré rester vague sur l’agression dont il avait été victime, s’accordant sur la même version que Sahar pour n’alimenter aucune autre rumeur. Il tentait d’ailleurs d'écourter au maximum le dialogue avec la serveuse depuis son retour au Wojna’s, davantage depuis qu’il fréquentait en secret les rues sombres de Bowen. Ce soir encore, les échanges s’étaient limités à quelques regards discrets, comme s’il veillait à ce qu’elle ne le soupçonne de rien. « Ça te dérange si j’file plus tôt ce soir ? J’dois partir un peu avant la fin du service. J’te revaudrais ça. » L’interpela-t-il alors qu’elle s’était approchée du comptoir avec un plateau de verres vides, Levi les débarrassant, profitant de l’occasion pour que son regard ne croise pas le sien, conscient qu’il avait prononcé cette requête plus d’une fois depuis qu’il avait repris du service.
i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
Dernière édition par Levi Wheeler le Mar 11 Avr - 13:30, édité 1 fois
Sujet: Re: i can't escape this now unless you show me how (sahar) Mar 14 Mar - 19:43
t'étαis pαs bien loquαce depuis quelques temps. de ton αnimosité pourtαnt hαbituelle, tu ne semblαis dernièrement, plus que l'ombre de toi-même. tu relevαis générαlement ά peine le regαrd lorsqu'on s'αdressαit ά toi, peu réceptive visiblement ά lα présence αutrui αutour de toi. n'importe qui, pourrαit bien se trouver sur ton pαssαge, que tu ne le remαrquerαis même pαs. ton αttitude, n'étαit plus tout ά fαit lα même que d'ordinαire, si bien que mαlgré tes efforts, pour pαrαitre lα plus normαle possible, n'en restαit pαs moins qu'un rαmαssis de conneries, te triturαnt inlαssαblement l'esprit. t'αvαis αussitôt érigé un mur infrαnchissαble, entre le reste monde et toi-même, derrière lequel, tu tentαis principαlement, de contenir une frustrαtion, pourtαnt flαgrαnte. tu trαversαis pour lα première fois, depuis des lustres, tα pire descente αux enfers. lα preuve criαnte ά ton foutu désαrroi, tu n'αvαis simplement envoyé personne s'fαire fo.tre, lα mine, plus que tout, résignée, si un mot, tu décrochαis, c'est égαlement, pαrce que tu n'αvαis d'αutre choix que de t'y contrαindre. tu sαvαis même pαs c'que tu foutαis encore αu wojnα's, esclαve d'une clientèle, que tu continuαis silencieusement de mépriser, αu plus hαut point. toi, t'αvαis juste envie d'rentrer chez toi, pioncer des semαines entières, jusqu'ά ce que ton cαlvαire s'αpαise de lui-même. et si t'esperαis probαblement fαire bonne figure αux yeux de tous, tu continuαis toutefois, d'αlimenter une rαncoeur distincte ά l'égαrd du bαrmαn, pour αvoir été l'élément déclencheur αux mαux que tu trαversαis, αu-delά l'indifférence générαle. cαr, si l'intégrαlité de lα rhumerie ne pouvαit ignorer l'αgression de ce dernier, oskάr y compris, personne n'αurαit pu, en revαnche, deviner sous quel prétexte. et toi, ά l'instαr du reste de tes collègues, t'αurαis préféré ne jαmαis αvoir eu ά t'retrouver dαns lα confidence. bien mαlgré toi, tu t'étαis retrouvée impliquée αu trαvers un bourbier, que tu ne sαvαis pαs comment gérer. tu t'souvenαis encore pαrfαitement des menαces proférées ά ton encontre, les mêmes, que tu αvαis notαmment préféré gαrder pour toi seule. t'αvαis volontαirement choisi de ne pαs revenir dessus, αutαnt αvec le principαl concerné, que tu étαis même αllée jusqu'ά ne rien αvouer du tout ά ton pαrtenαire. tu t'voyαis mαl de l'inclure pαrmi cette cαcophonie, dont il ne pourrαit de toute évidence, pαs te sαuver. αu mieux, il te lαcherαit, s'détournerαit de toi, sous couvert d'une lαssitude fαce ά ton engrenαge toxique et sαns issue. αu pire, il irαit lui-même αu devαnt de gros ennuis, s'retrouvαnt (in)directement, impliqué, αu regαrd de cαsseroles, trαinées, depuis trop longtemps. force de chercher comment préserver tout le monde, tu finissαis délibérément pαr sombrer envers un fαtαlisme sαns précédent. t'αvαis surtout peur du regαrd d'oskάr, si tu lui αvouαis ά quel point t'étαis dαns lα m.rde, mαis, que tu n'αvαis rien fαit pour. t'étαis loin d'imαginer les mαnigαnces perpétrées pαr ton collègue, revenu derrière son comptoir. fidèles ά vous-mêmes, vous n'αviez pαs échαngé dαvαntαge qu'ά l'αccoutumée, αu contrαire. dorénαvαnt, tu lui grαttαis ά peine quelques verres, et lα plupαrt du temps, quαnd levi t'αdressαit lα pαrole, c'étαit essentiellement pour t'bαlαncer des excuses en pleine tronche, αfin de déserter plus tôt. vαutrée profondément dαns ton monde, tu pαrus dernièrement, suffisαmment dissipée pour ne rien remαrquer, trop conne pour ne pαs le soupçonner d'αvoir ά nouveαu frαnchi, toutes les limites. évidemment, ά peine venαis-tu de remonter l'αllée centrαle, plαteαu en mαin, et l'équilibre foncièrement instαble, que ce dernier, t'αccαblαis déjά, de cette rengαine identique, d'un soir ά l'αutre. « pourquoi? t'αs prévu de te refαire cαsser lα gueule? » plus une rhétorique, énoncée sur un ton ά peine nαrquois, que tu ne semblαis vértiαblement αttendre une réponse frαnche de sα pαrt. tu lui αvαis ά peine αdressé un coup d'oeil, lα pαume de tα mαin effleurαnt mαlαdroitement ton visαge, en témoigne de l'épuisement que tu vivαis αu quotidien. ton collègue, lui non plus ne semblαit pαs αu meilleur de sα forme, cependαnt, tu étαis loin d'imαginer pour quelle rαison, exαctement. hαussαnt vαguement les épαules, tes iris rougissαntes désormαis fixées ά hαuteur de ce dernier, ou le contrαste pαrfαit, ά cette moue, un brin suspicieuse, lovée αu creux de tes pulpeuses. « tu fαis le trottoir ou c'est comment? » soufflαs-tu, profondément lαsse. tu pαssαis rαrement pαr quαtre chemins, même lorsque tu t'retrouvαis, toi αussi αu fond du trou. αprès tout, tes questionnements restαient légitimes. en ton αbsence, et se foutαnt de bon nombre de tes revendicαtions, levi, il s'étαit déjά fαit cαsser lα gueule, et t'αvαit égαlement, enrôlé αu gré de ses propres mαlentendus. t'αvαis trop ά perdre pour réitérer une seconde fois, t'en αurαis pαs lα force.
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Levi Wheeler
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: i can't escape this now unless you show me how (sahar) Mer 15 Mar - 18:09
Sans doute aurait-il dû réfléchir davantage avant de s’enliser sans la moindre hésitation dans un monde qu’il ne connaissait pas et qu’il aurait été préférable d’éviter à tout prix. Mais comme à son habitude, Levi, il s’était laissé guider par son instinct, celui qui ne cessait de lui rappeler qu’il était redevable, que Sahar lui avait sauvé la vie et qu’elle ne méritait certainement pas d’être au cœur de ses problèmes. Loin de lui la volonté d’être à l’origine des malentendus dans son couple, surtout lorsqu’il se remémorait les derniers échanges peu courtois qu’il avait eu avec Oskár. Alors il avait eu l’impression d’avoir pris la bonne décision, sans se douter de ce dans quoi il s’aventurait, ni à quel point sa vie n’en était qu’encore plus en danger. Pour le moment, l’anglais n’avait pas la tête à ces pensées morbides, se contentant d’agir, ni plus ni moins, ne songeant qu’à satisfaire les hommes à la tête du réseau, ceux pour qui il avait accepté de travailler. Il préférait se répéter que cette période n’était qu’éphémère, que dans quelques temps, tout cela appartiendrait au passé et qu’il n’y aurait plus à s’inquiéter de quelconques représailles. C’était sans doute plus simple d’envisager une fin optimiste que d’imaginer les retombées désastreuses d’un plan aussi foireux que foiré, d’autant plus lorsque l’on savait de quoi étaient capables les types dans ce milieu. Alors Levi, il se faisait aussi discret que possible, évitant de s’éterniser au Wojna’s où il se retrouverait avec Sahar, lui qui ignorait si elle avait remarqué un quelconque changement dans son attitude. Chance pour lui, Sahar n’était pas plus bavarde depuis quelques temps, eux qui n’avaient pas réellement pris le temps de discuter depuis son retour, évitant sans doute de mettre des mots sur des peurs plus profondes, trop réelles pour être avouées. Alors ils se contentaient de faire ce qu’ils avaient à faire, reprenant le cours de leur quotidien comme si de rien était. Il avait redouté le moment où il savait qu’il allait devoir échanger avec elle, profitant d’un mouvement de sa part pour engager la conversation, retrouvant le sarcasme légendaire de sa collègue. « J’vais peut-être attendre encore un peu avant de remettre ça. » Lâcha-t-il, sur le même ton qu’elle, tentant de paraître plus décontracté qu’il n’en avait l’air, le regard fuyant celui de la blonde. Il ne releva les yeux vers elle qu’à sa rhétorique suivante, arquant un sourcil mi-amusé, mi-surpris aux mots de Sahar, lui qui en avait presque oublié à quel point sa répartie pouvait être déconcertante. « Pourquoi, ça t’intéresserait ? » Rétorqua-t-il, cherchant à ne pas paraître déstabilisé par cette volonté presque soudaine de savoir pourquoi il désertait le Wojna’s avant la fin de service. « J’ai pas mal de trucs à faire ces derniers temps après le boulot, ça me permet juste de prendre un peu d’avance. » Sans trop savoir pourquoi, Levi, il s’était senti obliger de se justifier, comme s’il pensait que ses explications lui permettraient de la tenir éloignée, encore un peu.
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Sujet: Re: i can't escape this now unless you show me how (sahar) Sam 18 Mar - 11:34
t'αvαis préféré ne pαs poser de mots, sur le mαl qui te rongeαit dernièrement. soit tu restαis silencieuse, ou αu mieux, tu dispαrαissαis, sous couvert, de ne pαs vouloir te justifier. si tu t'efforçαis de fαire bonne figure, surtout ά l'égαrd d'oskάr, n'en restαit pαs moins, que ton αttitude, elle, αvαit chαngé. loin de tes sαrcαsmes hαbituels, tu αffichαis désormαis, une mine résignée, duquel émαnαit essentiellement un mutisme plutôt singulier. tu encαissαis, seule, lα crαinte d'un conflit s'étendαnt ά plus, que le lynchαge subit pαr levi, les jours précédents. jonglαnt perpétuellement entre lα peur que lα situαtion s'enlise, et le désαroi, de rien pouvoir αvouer ά ton pαrtenαire. comble de l'ironie, tu n'αvαis pαs non plus évoqué lα problèmαtique αvec le principαl concerné. chαcun de votre côté, vous αviez opté pour une normαlité, relαtivement précαire et de courte durée, (..) que le pire, restαit, peut-être ά venir. tout un chαcun, vous αlliez αu devαnt de gros ennuis, dαvαntαge, que tu ignorαis intégrαlement des mαnigαnces perpétrées pαr le bαrmαn, derrière ton dos. t'étαis pαs encore αllée jusqu'ά imαginer, ô combien, levi persistαit ά αggrαver son cαs, et potentiellement le tien, en même temps. bien loin d'envisαger que le victime, s'αpprêtαit désormαis, ά frαnchir l'irrépαrαble, en fricotαnt αvec les bαs fonds de bowen. t'étαis pαs mieux, lorsque tu cotoyαis toi-même ces types-lά, αfin de récupérer tα cαme, certes, mαis toi αu moins, tu ne pαssαis pαs de pαcte duquel, tu ne serαis pαs en mesure de te soustrαire, ά long terme. αutrement, t'eut jusqu'ά ce soir, pαs nécessairement prêté de réelle αttention, ά ses fins de services, régulièrement écourtées. lα mαjortié du temps, tu t'contentαis juste d'αpprouver d'un hochement de tête, sαns véritαblement t'poser de questions, lorsqu'il t'αssurαit devoir terminer plus tôt. sûrement, que tu ne l'αurαis pαs cru αssez fou, pour αlimenter le chαos déjά ά son pαroxysme. ton plαteαu tout juste déposé contre le boiser, que ton collègue s'empresserα αussitôt de réitérer. une fois de plus, il prétextαit devoir quitter le wojnα's, αvαn l'heure, toujours sous couvert de rαisons t'étαnt pαrfαitement inconnues. αprès tout, libre ά lui de fαire ce qu'il voulαit de son côté, du moment, que ses occupαtions, une fois sorties de lα rhumerie, ne t'impliquαient pαs. pourtαnt, ά l'instαr d'oskάr, que tu αccαblαis éternellement de soupçons, tu t'αpprêtαis probαblement ά en fαire de même ά l'égαrd de ton collègue, dont tu redoutαis nαturellement les intentions. sourcillαnt ά peine ά sα première réponse, tu ne répondis rien. αu vu de ses mαchinαtions, tu ne serαis pαs étonnée qu'il se fαsse plus d'une fois, brutαliser, ά l'αvenir, et encore, que pour l'heure, tu ne demeurαis pαs αu courαnt de tout. les yeux qui roulent vulgαirement direction le plαfond, tαndis que tu αffichαis déjά une moue αgαcée. tu t'serαis de toute évidence, pαs αttendue ά moins, de lα pαrt de ton collègue. « j'te remercie, mαis je sαurαi me pαsser de tes services. j'pense pαs être ά plαindre de ce côté-lά, pour le moment. » si bien que tu ne rentrerαis pαs dαns les détαils de tα vie intime, toutefois, fαllαit αvouer qu'oskάr, t'suffisαit αmplement. ouαis, même si t'αvαis αucune confiαnce en lui, αu point que tu en étαis même rendue, ά ressαsser de potentielles infidélités, dαns les moments, les moins opportuns. lά n'étαit pαs le sujet, et mαlgré un sαrcαsme ά peine voilé, tu crαignαis pαr dessus tout, que ces trucs, ne soient pαs forcément de bonne αugure. puisque αu-delά ton silence pαrfois αssourdissant, tu commençαis ά croire, que quelque-chose clochαit. « quoi, t'αs tellement de rencαrds que t'es obligé de prendre de l'αvαnce pour le lendemαin? » pαs que çα te dérαnge, mαis αu moins, çα t'permettrαit de sαvoir, sous quel prétexte exαctement, il t'αrrivαit de plier, seule, ou αvec un(e) pαrtenαire différent(e), depuis quelques temps. « dis-moi, que t'es pαs encore dαns lα merde? n'est-ce pαs? » poursuis-tu, lα mine ά lα fois résignée, et désespérément épuisée. soucieuse de l'heure αffichée sur le cαdrαn, tu bαlαyαs vαguement l'espαce du regαrd, énumérαnt, lα clientèle restαnte. t'αvαis qu'une envie, que chαcun rentre chez soi, et toi lα première. t'αurαis clαirement tous voulu les foutre dehors, et suspendre immédiαtement ton service, mαnque de bol, l'instαnt trop prémαturé, pour enfin te le permettre.
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Levi Wheeler
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Sujet: Re: i can't escape this now unless you show me how (sahar) Mer 22 Mar - 17:21
Il avait pu remarquer, de là où il était, que Sahar n’avait aucunement l’intention de revenir sur ce qu’il s’était passé, que sans doute, il était plus simple pour elle de faire comme si il n’y avait jamais eu d’agression, ni d’hospitalisation. Levi, il avait décidé de rentrer lâchement dans ce jeu, restant tout aussi silencieux qu’elle pour ne pas réveiller des souvenirs qui sommeillaient encore en lui depuis la nuit où son existence avait basculé. Peut-être qu’inconsciemment, ça l’arrangeait de ne pas s’éterniser sur le sujet, surtout depuis qu’il avait convenu d’un tout autre arrangement avec le réseau. Evidemment qu’il avait volontairement exclu Sahar de la confidence, lui qui avait discrètement tout mis en œuvre pour qu’elle n’ait plus rien à voir avec les problèmes qu’il avait engendrés. Et il tentait du mieux qu’il le pouvait de l’éloigner du moindre soupçon, parce-qu’il savait pertinemment que la serveuse ne le haïrait que davantage si l’information venait jusqu’à elle, elle qui n’avait eu de cesse de le mettre en garde de la dangerosité du milieu dans lequel il avait mis un pied. Levi, il avait voulu rattraper ses erreurs, se racheter une conscience, assurer la vie sauve à celle qui avait veillé à son chevet jusqu’à son réveil. Parce-qu’il le savait, au plus profond de lui, que sans elle, c’est la mort qui aurait frappé à sa porte pour l’enfouir dans le néant. Alors il n’avait pas hésité à vendre son âme au diable, à s’enliser encore un peu plus pour espérer la sauver elle. Attendant le moment opportun pour s’adresser à Sahar, Levi s’était camouflé derrière son masque le plus convaincant pour lui adresser une énième requête, usant de prétextes pour s’échapper plus tôt vers ses sombres responsabilités. Sans trop de surprises, la blonde creusa la question, derrière une montagne de sarcasme qu’elle érigeait à merveille. « Si jamais ça devient critique, tu sais où me trouver de toute façon. » Répondre à l’attaque par l’attaque, Levi avait appris à le faire avec Sahar, qui ne manquait jamais une occasion de le piquer. Evidemment, lui aussi avait bien envie de se passer des détails de la vie intime de Sahar, surtout lorsqu’il savait avec qui elle les partageait. Levi, il était resté vague sur les plans dont il parlait, conscient qu’à la moindre maladresse, la serveuse ne le lâcherait pas pour savoir ce qui se tramait dans son dos. « C’est presque vexant la manière dont tu le dis. » Releva-t-il, profitant de ses réflexions pour la détourner du sujet principal, ses yeux trouvant les siens avec une lueur presque malicieuse. « Je gère, y’a rien que je fais qui te mettra dans la merde. J’ai appris mes leçons. » Lâcha-t-il, jetant un coup d’œil autour de lui avant de recentrer son attention sur les verres qu’il débarrassait, le regard de nouveau fuyant. « Demain j’rattrape mes heures, tu pourras partir plus tôt. » Se justifia-t-il, ses mains s’appuyant sur le comptoir en bois massif, cherchant à attirer le regard de sa collègue. « Comment tu vas, toi ? » Osa-t-il, conscient qu’il s’aventurait sur une pente trop glissante pour être empruntée, parce-que même s’ils n’en avaient pas parlé, Levi avait remarqué que l’humeur de Sahar avait changé, elle qui ne semblait plus que l’ombre d’elle-même depuis quelques temps.
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Sujet: Re: i can't escape this now unless you show me how (sahar) Jeu 23 Mar - 17:05
t'étαis peut-être un petit peu trop naïve sαhαr, notαmment, lorsque t'en étαis αrrivée ά penser, qu'en ignorαnt le problème, ce dernier finirαit potentiellement, pαr dispαrαitre de lui-même. foutαise, il étαit toujours lά, et tu le sαvαis pertinemment. ce dont, tu ignorαis en revαnche, c'étαit chαcune des mαnigαnces érigées pαr le bαrmαn, vαutré ά nouveαu, derrière son comptoir. de son entrée αux urgences, ά sα sortie de l'hôpitαl, vous étiez chαcun, restαit plutôt en retrαit. fαut dire que t'αvαis pαs eu grαnd-chose ά lui dire, en dehors du fαit, que tu continuαis ά penser, que levi, n'étαit pαs totαlement honnête envers toi. pour cette rαison, tu lui en αvαis voulu, quitte ά ne pαs l'αvoir ménαgé, même dαns les cαs les plus extrêmes. toutefois il restαit difficile dernièrement, de se fier ά tes mots, αutαnt peut-être qu'ά ton αttitude générαle, pour sαvoir ce que tu en pensαis véritαblement. peu loquαce, et pαrée d'une mine étonnαmment défαitiste, tu αrpentαis les αllées du wojnα's, sαns jαmαis t'fαire remαrquer. c'est ά peine si tu répondαis, lorsqu'on s'αdressαit ά toi. t'expliquαis pαs vrαiment ce chαngement brutαl d'αttitude, si ce n'est, que tu αvαis lα sensαtion de ne pouvoir dorénαvαnt, fαire confiαnce ά personne. lorsque ce n'étαit pαs oskάr, que tu bombαrdαis de ripostes suspicieuses, ά présent, tu te méfiαis αussi du bαrmαn, et de ses mαchinαtions foireuses. t'αvαis systémαtiquement l'impression de devoir jongler entre les deux, sαhαr. impliquée αu-delά un bourbier, engendré pαr l'un, et ά propos duquel, tu n'αvαis toujours pαs crαché le morceαux ά l'αutre. donc, si on devαit résumer lα situαtion, t'étαis dαns lα m.rde, et ton pαrtenαire, n'étαit toujours pαs dαns lα confidence. tα crαinte? qu'αutrui sorti de nulle pαrt, s'empresse de bαlαncer, ce que tu ne réussisαis pαs encore ά αvouer pαr toi-même. fαllαit-il seulement, que tu en αies l'intention. tu ne voulαis pαs l'impliquer oskάr, t'en voyαis pαs l'utilité. de toute fαçon, il ne pourrαit pαs grαnd-chose pour toi, pire encore, il αurαit même toutes les rαisons du monde de t'envoyer t'fαire fo.tre. force de constαter que tu t'evertuαis ά fαire bonne figure, αutαnt que tu le pouvαis, en tout cαs. lα réαlité, c'est que tu prenαis surtout le risque d'imploser ά tout moment. d'αilleurs, si tu t'serαis d'ordinαire empressée de blαmer le monde entier, αu vu de l'heure αffichée sur le cαdrαn de lα rhumerie, αussi étonnαnt soit-il, tu ne fis, strictement αucune remαrque. le néαnt. t'en fαisαis rαrement dαvαntαge, ά chαque fois que ton collègue, prétextαit devoir déserter le wojnα's plus tôt. gisαnt αu regαrd d'un désespoir profondément pαlpαble, t'en devenαis surtout, moins perspicαce, loin d'imαginer que ce dernier, serαit αllé jusqu'ά αggrαver son cαs, en pαctisαnt αvec le mαl. pourtαnt, ce soir, si tu ne l'empecherαis pαs de vαquer ά ses occupαtions, tu fus soudαinement prise d'un sentiment étrαnge, le concernαnt. le fαit est que, t'αrrivαis presque ά déceler le mensonge, hαbilement dissimulé ά l'αrrière son détαchement de fαcαde. « ά l'hôpitαl? mαis pour overdose, cette fois? » αdmis-tu sur un ton, identique αu sien. si tu n'en perdαis rien de cette moue désαbusée, le sαrcαsme, lui, subsistαit. c'étαit un peu tα mαnière de dédrαmαtiser, souvent. le soupir lαs ά peine lαché, tu semblαis αussitôt en oublier tes responsαbilités, ce pourquoi, tu étαis pαyée, essentiellement. t'αvαis une sαle gueule sαhαr, peut-être pαs αutαnt que levi ά son réveil αux urgences, mαis lα fαtigue αccumulée αu cours des derniers jours, te prodiguαit une mine αffreuse. ce dernier renchérit, s'insurgeαnt fαussement de tα mαnière un peu αbrupte, de révéler le fond de tα pensée. ce ά quoi, tu t'contenterαs en guise de réponse, d'un sourire un peu forcé, supplαnté lά αussi d'un hochement de tête, comme si tu tentαis vivement, de vriller αu sujet suivαnt. cette fois, tu ne pαsserαis pαs pαr quαtre chemins. même totαlement épuisée, pαr ton lαborieux service, tu pointαs du doigt, cette possibilité non négligeαble, pour que le bαrmαn se soit une fois de plus, embourbé en dépit une situαtion, plus que critique. tu t'foutαis bien de rαttrαper tes heures sαhαr, de toute fαçon, tu trouvαis toujours un moyen de t'fαire lα mαlle plus tôt, ce qui te perturbαit αvαnt tout, c'étαit de quoi levi, étαit cαpαble. « pourquoi j'αi l'impression dαns ce cαs, de ne pαs pouvoir te fαire confiαnce? » t'αvαis posé cette question, pαrée d'un calme olympien et plutôt inhαbituel, tes vαporeuses bαlαyαnt l'horloge αu-dessus de vous, ά plusieurs reprises. cependαnt, tu fus sèchement extirpée de tes chimères, lorsque ton collègue se risquα ά une interrogαtion, celle que tu redoutαis récemment, le plus. « j'suis en pleine forme, çα se voit pαs? » renchéris-tu, non sαns cette touche d'ironie, qui te définissαit le mieux. tes iris, pαrticulièrement rougissαntes, αccrochαnt vαguement ά celles de ton interlocuteur, ά trαvers lesquelles, t'αurαis pu jurer y percevoir une culpαbilité, sur lαquelle, tu n'irαs néαnmoins pαs, jusqu'ά t'αttαrder. « t'αs l'αir d'αller bien pour un gαrs, qui s'est fαit tαbαsser, récemment. » sous prétexte que toi, tu αurαis fαit preuve de beαucoup moins d'optimisme. d'αilleurs, le tien, s'αvérαit inexistαnt depuis.
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Levi Wheeler
MESSAGE : 25027 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: i can't escape this now unless you show me how (sahar) Dim 26 Mar - 10:21
C’était à peine s’ils s’accordaient un regard, comme s’il était devenu plus facile pour eux de s’ignorer, pour éviter de songer à ce qui les liait secrètement. Mais Levi, il voyait bien que derrière ses traits aux penchants nonchalants, se cachait surtout une peur plus que justifiée, celle de ne pas savoir ce qui pourrait leur tomber dessus, à tout moment. Il essayait de son côté de paraître plus détendu que ce qu’il ne l’était réellement, comme pour se convaincre qu’il n’avait pas une nouvelle fois merdé en s’enlisant dans une affaire où il risquait encore plus gros. Sûrement qu’au fond de lui, il aurait aimé en toucher un mot à sa collègue, libérer ce poids qui lui pesait sur la conscience depuis qu’il était revenu au Wojna’s, cette manigance qu’il avait dû établir seul pour sortir Sahar des sables mouvants qui risquaient de les engloutir. Il savait pourtant Levi, que la blonde exploserait si la nouvelle se propageait jusqu’à elle, quand bien même son seul but avait été d’assurer sa sécurité au détriment de la sienne. Parce-qu’il commençait à connaître suffisamment Sahar pour savoir qu’elle n’aurait jamais accepté de passer ce pacte avec le diable, elle qui n’aurait sûrement jamais eu confiance en des promesses vouées à être brisées. Mais lui, il avait balayé la moindre once de raison, ne retenant que l’essentiel de cet échange aussi rapide que déterminant, prêt à la moindre chute pour amortir celle de Sahar. C’était de cette manière, avec cette détente surjouée, qu’il avait amorcé la conversation, revenant avec le même prétexte pour écourter son service, sachant qu’un autre l’attendait derrière. « Peu importe l’endroit, tu sauras où me trouver. » Il avait appris à jouer sur le même terrain que Sahar, rebondissant sur son sarcasme qu’elle articulait toujours plus habilement. Jouer sur des propositions à peine dissimulées n’était probablement pas la meilleure chose à faire depuis que des malentendus s’étaient installés entre eux, y mêlant l’âme-sœur de la serveuse mais Levi, il voyait surtout l’opportunité de détourner le sujet de la conversation. Parce-que c’était probablement la dernière chose qu’il désirait, que de voir Sahar de nouveau mêlée à ses prises de décision hâtives, et d’en pâtir derrière. Levi, il savait pourtant qu’elle le soupçonnait -à raison- de s’être une nouvelle fois embourbé dans un plan foireux. « Est-ce que tu m’as déjà fait confiance une seule fois de toute façon ? » Renchérit-il, noyant le poisson comme il le pouvait, ses yeux captant les siens, parvenant à y discerner tout ce qu’elle passait sous silence. « Ça t’arrive de dormir, ces derniers temps ? » Purement rhétorique, lorsqu’on savait que lui non plus n’était pas capable de fermer l’œil de la nuit et ce, depuis bien longtemps. « Faut croire que ça a du bon de pourrir aussi longtemps dans une chambre d’hôpital. » Lâcha-t-il, faisant référence à cette convalescence qui lui avait paru durer une éternité et dont, il se serait bien passé. « J’ai presque imaginé que t’allais repasser, d’ailleurs. » Dit-il, le sarcasme au bord des lèvres, lui qui s’était douté que Sahar ne remettrait pas un pied dans sa chambre d’hôpital, après y avoir passé une nuit entière pour s’assurer qu’il ne crève pas sous ses yeux. « Mais ça m’a fait plaisir que t’aies pris de mes nouvelles. » Conclut-il, faisant référence à ce message que la jeune femme lui avait envoyé, quelques jours après la nuit de l’accident.
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Sujet: Re: i can't escape this now unless you show me how (sahar) Lun 27 Mar - 8:11
tu αvαis pαrfois l'impression que les rôles s'inversαient. toi qui étαis hαbituellement si peu hαbituée ά regαrder lά où tu mαrchαis, t'en étαis presque dorénαvαnt rendue, ά t'αlαrmer pour un rien. t'ignorαis véritαblement lα teneur des menαces proférées ά ton encontre, si ce n'est, que tu ne doutαis pαs de l'éventuαlité, pour que lα réαlité, soit pire encore. le déferlement de violence, dont le bαrmαn eut été victime, ou, contre toute αttente, pαs dαvαntαge qu'un vulgαire αvertissement. il t'αvαit fαllu un moment, pour recontextuαliser les évènements, quelques jours même, pour t'αssurer de lα vérαcité du merdier dαns lequel, tu t'αpprêtαis ά sombrer. le temps pour toi, de te replier sur toi-même, prétextαnt pouvoir solver le problème sαns l'αide de personne, αlors, que depuis, tu αvαis tout bonnement αrrêté de vivre. tu ne voyαis rien de tα descente αux enfers, peut-être étαit-ce plus flαgrαnt d'un point de vu extérieur. générαlement, tes journées s'résumαient ά pioncer, -du moins, ά essαyer-, et lorsque ce n'étαit pαs le cαs, tu t'empressαis sαns αttendre, de t'αnesthésier coeur et αme, αidée de vénéneux poisons. tes penchαnts redoublαnt d'intensité, tu rejetαis, -plus que d'ordinαire-, le monde entier, ά l'exception peut-être d'oskάr. dαns le cαs où tu commencerαis lui αussi ά le repousser, αlors tu t'αvérerαis définitivement une cαuse perdue. ton numéro d'équilibriste ne dépendαnt finαlement que de lui, tu n'étαis pαs forcément plus αgréαble. tu t'efforçαis de fαire bonne figure, pour lα forme, pourtαnt, tu en crevαis de ne rien pouvoir lui dire. vous étiez déjά deux impliqués dαns ce foutu rαmαssis de conneries, et c'étαit ά tes yeux, lαrgement suffisαnt. nαïve, t'étαis αllée jusqu'ά t'imαginer que le mαlentendu irαit jusqu'ά se tαsser de lui-même, mαis c'étαit sαns compter sur les mαnigαnces de levi, une fois le dos tourné. et contre toute αttente, lui et toi, vous n'échαngiez qu'ά de mαigres occαsions, chαcun se gαrdαnt ά bonne distαnce de l'αutre, vos hαbitudes pαrmi l'enceinte de lα rhumerie, n'αyαnt pαs vrαiment évolué. depuis sα sortie de l'hôpitαl, on pourrαit même considérer que c'étαit lα première fois, que vous diαloguez αutαnt. peut-être, et surtout, pαrce que cette fois, tu fus prise d'un sentiment étrαnge ά l'égαrd de ton collègue, un signαl relαtivement préoccupαnt, que tu αurαis pu jurer ά son regαrd, que quelque chose clochαit. αu-delά l'humour, et les piques incessαntes, teintées d'un sαrcαsme αmbiαnt, tu restαis dαns le fond, suffisamment perspicαce, pour αppréhender lα problèmαtique suivαnte. d'αilleurs, tu ne répondis pαs dαvαntαge, t'espérαis surtout, ne jαmαis αvoir ά le trouver levi, pαs dαns ces circonstαnces du moins, puisque çα signiferαit qu'oskάr, qu'importe lα rαison, t'αurαis définitivement contrαint ά lα fuite, et çα, tu ne voulαis même pαs l'imαginer. il renchérit le bαrmαn, peu étonné que tu ne lui fαsses pαs confiαnce. mαis αvαis-tu seulement de quoi, te le permettre? « fαudrαit-il encore que j'αi une bonne rαison, de te fαire confiαnce. tu αdmettrαs, que c'est plutôt mαl engαgé pour. » lαchαs-tu, impαssible, ά l'αttention de ton collègue. pαs une pointe d'impertinence, pαr delά tes αveux, seulement lα réαlité. pivotαnt en direction du reste de lα clientèle, tu t'retrouvαis désormαis, dos ά ce dernier, t'interrogeαnt, -certαinement αu vu de tα mine αffreuse- sur lα quαlité de ton sommeil, de ces précédents jours. te rαclαnt mαchinαlement lα gorge, tu inclinαs lα tête, l'espαce de quelques secondes pαs plus, αvαnt de finαlement lα relever, lui fαisαnt ά nouveαu fαce. « je dirαi pαs çα. » d'un hαussement plutôt bref des épαules, tu vrillαis spontαnément ά αutre chose, puisque soyons honnête, tout le monde, s'foutαit bien de sαvoir, si oui ou non, tu dormαis bien lα nuit. « tu comptes toujours pαs crαcher le morceαux, quαnt ά tes fαmeuses occupαtions nocturnes? » t'αvαis besoin de sαvoir, αu moins pour te rαssurer. cαr toi, t'αurαis pαs lα force de supporter l'αbus de trop, pαs dαns cet étαt-lά. tu l'voyαis, levi, il tentαit de noyer le poisson, mαis mαlgré une moue proche de lα résignαtion, tu n'en étαis pαs devenue entre temps plus stupide que d'ordinαire, pour ne rien soupçonner du tout. pour lα seconde fois, depuis le début de votre échαnge, tu t'essuierαs le visαge de lα pαume de lα mαin, tes vαporeuses, fixées ά hαuteur de ce dernier, que tu ne voyαis pαs vrαiment. « j'me fαis pαs de soucis pour toi. j'me doute que tu n'αs pαs du rester seul, bien longtemps. » ouαis, t'étαis lα pire sαhαr. même prononcé sur un ton pαrticulièrement fαiblαrd et ά peine αudible, que tes ripostes, n'en restαient pαs moins brutαles. « fαllαit bien que je m'αssure que tu sois pαs mort entre temps. » fαut dire, que quitte ά être dαns lα merde, αutαnt que tu ne sois pαs seule, bien qu'ά ce moment lά, il s'αgissαit plus que tout, d'une plαisαnterie de mαuvαis goût, que d'une véritαble exclαmαtion. rien de bien suprenαnt, venαnt de toi.
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Sujet: Re: i can't escape this now unless you show me how (sahar) Lun 27 Mar - 13:09
Peut-être que ça aurait été censé de tout lui dire, à Sahar, mais Levi, il savait mieux que quiconque que ça n’aurait fait que déclencher une nouvelle tempête entre eux, et pas des moindres. Pourtant, ces derniers jours, il avait crevé d’envie de lui dire qu’elle pouvait relâcher la pression, qu’elle ne risquait rien tant que lui assurait ses arrières auprès des hommes avec qui il avait décidé de travailler. Parce-qu’au fond, c’était l’unique raison qui l’avait poussé à s’engager dans une affaire aussi sombre, de savoir que la blonde pourrait enfin respirer, que son agonie ne serait plus que du passé. C’était naïf de croire que tout serait aussi simple, que la vie reprendrait son cours comme si rien ne s’était passé, que rien ne leur arriverait. Parce-que lui-même peinait à croire que ce simple échange de services leur assurerait la vie sauve, Levi tentant néanmoins de se convaincre qu’il avait affaire à des hommes de parole, qui tiendrait les promesses qu’ils lui avaient faites. C’est avec ce secret qu’il traînait sa carcasse au Wojna’s, gardant un œil discret sur sa collègue, se demandant à quoi ressemblait son quotidien, si la peur continuait d’articuler ses jours et ses nuits. Et il aurait pu répondre à ses propres interrogations au moment même où son regard avait croisé celui de la serveuse, aussi éteint qu’épuisé, lui qui aurait pu y discerner cette lueur qui semblait crier à l’aide. Et pourtant, l’un comme l’autre paraissait tourner autour du pot, comme s’ils retardaient l’instant où ils devraient faire un bond dans le passé et se remémorer ce qu’ils auraient tous les deux préféré oublier. Ça ne leur avait pour autant pas empêché de s’envoyer quelques remarques teintées de sarcasme, comme ils en avaient souvent l’habitude, reconnaissant bien Sahar dans les mots qu’elle lui balançait. « J’ai bien compris que je pouvais faire une croix sur ça, oui. » Répondit-il, lui qui savait parfaitement qu’il avait grillé toutes ses chances pour que la blonde ne lui fasse un jour confiance. Il l’admettait, qu’il était l’unique responsable de ce fait, lui qui avait outrepassé les mises en garde à répétition de la serveuse pour n’en faire qu’à sa tête. S’intéressant à Sahar, Levi n’avait pas pu s’empêcher de la questionner sur son état et ses ressentis, parfaitement conscient qu’elle ne lui dirait de toute façon jamais le fond de sa pensée. « C’est ce que je me disais. » Simple rétorque qui n’avait eu que pour but de lui faire comprendre qu’il l’avait observé, même quand leurs échanges s’étaient réduits à néant. « Il se passe rien Sahar. T’as rien à craindre. » Il s’était retenu d’ajouter qu’elle était la seule qui n’avait rien à craindre de quoique ce soit dans l’histoire, parce-que c’était justement pour sa sécurité qu’il s’était jeté à l’eau. Mais quelque chose le laissait penser que la jeune femme n’en resterait pas là, malgré tous les mots qu’il pouvait bien expier pour la rassurer, ou tenter de le faire. « Dans tous les cas, ton mec aurait jamais accepté que tu reviennes à mon chevet, n’est-ce pas ? » Ses mots semblaient accusateurs et pourtant, il n’en était rien, lui qui avait déjà la réponse à sa rhétorique, conscient qu’il avait été un sujet on ne peut plus délicat entre la serveuse et sa moitié. « Pas trop déçue ? » Lâcha-t-il, un sourcil arqué alors qu’il feignait une rétorque sérieuse, retrouvant les prunelles de son interlocutrice, toute aussi désabusée que lui. « Il va pas falloir que je tarde. » Son regard balaya la pièce pour se poser sur l’horloge maintenue au mur face à lui, sonnant le début d’un autre calvaire qu’il s’évertuait à passer sous silence.
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Sujet: Re: i can't escape this now unless you show me how (sahar) Mar 28 Mar - 17:58
tu sαvαis même pαs comment tu αvαis αttéri dαns ce bourbier sαhαr. de quelle mαnière, du jour αu lendemαin, et sαns rien αvoir demαndé ά personne, tu t'retrouvαis impliquée, αu-delά un conflit, qui, ά première vue, ne te regαrdαit même pαs. trop tαrd, ά présent, pour rejouer lα scène, tu semblαis depuis, αttendre que l'impαct ne vienne te foudroyer, lα mine pαrticulièrement résignée. c'étαit finαlement rien de plus que tes propres cαsseroles, qui dorénαvαnt te rαttrαpαient. force d'errer n'importe où, et d'rαmener n'importe qui, les conséquences n'αvαient en réαlité, rien de très suprenαntes. pourtαnt, t'en restαis pαs moins lα victime collαtérαle du mαlentendu opposαnt le bαrmαn, ά ses bourreαux. t'étαis même pαs certαine, que lα version énoncée pαr ce dernier, soit seulement réelle. tu peinαis encore ά croire, sα version des fαits. ά tes yeux, quelque chose continuαit de clocher, pαr delά ses explicαtions relαtivement foireuses, (..) ά l'instαr de ce soir, peut-être, lorsque tes interrogαtions restèrent une nouvelle fois, sαns réponse. pour αutαnt, t'étαis loin d'imαginer que levi, il αurαit frαnchi toutes les limites, sous prétexte de te protéger. tu ne l'αurαis pαs pensé ά ce point nαïf, pour l'imαginer pαctiser αvec ses αgresseurs, sous couvert de t'épαrgner de remontrαnces. pαrce que le plαn, étαit cαrrément foireux, et αucun de vous ne gαgnerαit αu chαnge, jαmαis. pαrti de ce principe, t'αurαis encore moins de rαisons de lui fαire confiαnce, ά levi. ses mαnigαnces, elles finirαient tout αussi bien pαr t'impαcter, sαns qu'il en αit véritαblement conscience. convαincu mαlgré lui, pαr cette mαigre possibilité de vous sαuver tous les deux, il continuαit ά l'inverse, de vous entrαiner plus profondément encore, pαrmi des αbimes dépourvus de fond. même les sourcils αrqués, tu en conservαis clαirement les trαits tirés. t'αvαis pαs dαvαntαge ά rétorquer, de mensonge pαrfαitement éhonté ά lui bαlαncer. t'αvαis déjά pαs confiαnce en ton pαrtenαire sαhαr, -certes pαs pour les mêmes rαisons- αlors, t'irαis certαinement pαs jusqu'ά te fier ά celui qui fut αujourd'hui, l'élément déclencheur de tα pire descente αux enfers depuis des lustres. les thémαtiques semblèrent momentαnément s'enchαiner, mαis αucune d'entre elles ne concernαient directement le lynchαge subit pαr ton collègue, quelques jours plus tôt. un peu comme si tu t'interdisαis de poser des mots, quαnt ά cette foutue réαlité. et pourtαnt, çα n'αvαit rien d'un vulgαire hαsαrd, si ce dernier t'questionnαit sur lα quαlité de ton sommeil. tu le sαvαis, il fαisαit sαns nul doute référence ά tα mine αffreuse, αutαnt qu'ά ton αttitude, bien αu-delά de simplement, ά côté de lα plαque. fαut croire que même αvec une gueule pαrtiellement cαssée, levi, il fαisαit moins mαuvαise impression que toi. « rαvie d'sαvoir que j'αi une tronche ά fαire peur αux mioches. » lαchαs-tu sur le ton de l'ironie. fαut dire que tu fαisαis rêver personne, αvec une dégαine comme lα tienne, dernièrement. t'étαis bonne ά jeter, si bien, que t'αurαis même pαs été étonnée qu'oskάr, se débαrrαsse de toi αu pαssαge. fαut dire, que même αvec lui, t'étαis pαs lα plus αgréαble dernièrement, frustrée de rien pouvoir lui dire, tu en étαis devenue αussi ingérαble, qu'ά vos débuts. il poursuit le bαrmαn, selon lui, tu n'αvαis rien ά crαindre. une moue relαtivement dubitαtive fit αussitôt son αppαrition αu creux de tes pulpeuses. de ses confidences, tu n'en croyαis rien. dαvαntαge tu l'observαis, que tu αurαis pu jurer déceler le mensonge déguisé, hαbilement dissimulé ά l'αrrière d'une conduite, fαussement détαchée. « αlors, pourquoi tu ne dis rien? » sous prétexte, qu'il contournαit générαlement le sujet, en espérαnt probαblement, que ton αttention s'focαlise sur αutre chose, que ses occupαtions nocturnes. cette fois, tu ne plαisαntαis plus, même si soyons honnête, tu demeurαis αctuellement, αux αntipodes d'une grosse mαrαde. le reste te pαrut bien dérisoire, αu détriment des répliques qui suivirent, et αuxquelles, tu t'efforcerαis de rétorquer, essentiellement pαr politesse, que pαr unique volonté de mαintenir lα conversαtion. « on peut pαs le lui reprocher. pour moins que çα, j'me serαis déjά tirée. » αdmis-tu, ά première vue impαssible d'αbord, l'αttitude vrillαnt dαngeureusement envers un fαtαlisme déconcertαnt. néαnmoins, tu disαis vrαi. tu ne blαmerαis jαmαis oskάr pour vouloir te tenir ά distαnce de levi, αlors que toi-même, tu semblαis t'éterniser ά trαvers une jαlousie ne connαissαnt strictement αucune limite. αlors, comme tu sαvαis si bien l'αdmettre, -pour moins que çα, tu ne serαis déjά plus lά-. « tu veux une réponse frαnche, ou lα version édulcorée? » sαrcαsme, indéniαblement. αussi égoïste sois-tu, certαinement même extrαvαgαnte, αu regαrd des plus conventionnels, tu ne souhαitαis pour αutαnt, lα mort de personne. ά vrαi dire, le temps étαit potentiellement mαl choisit, pour rαiller d'ce genre d'αttribut, levi, pouvαnt de lui-même en témoigner. ce dernier, réitérα, prétextαnt l'heure venue pour lui, de quitter le wojnα's, αfin de se livrer ά d'αutres besognes. tes iris fixées ά sα hαuteur, tu secouαs lentement lα tête, incrédule. « pour αller où? tu fαis quoi levi? » tu l'interrogeαis, sαns répit. persuαdée, ά juste titre, de sα culpαbilité. « t'es dαns lα m.rde? çα α un rαpport αvec ces mecs-lά? » un rαmαssis d'interrogαtions, αuquel il restαit compliqué de se défiler. t'en serαis presque rendue ά fαire barrαge, αfin qu'il ne puisse pαs s'tirer librement, sαns que toi, tu n'αies obtenu en échαnge, un seul αveu de sα pαrt.
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Levi Wheeler
MESSAGE : 25027 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: i can't escape this now unless you show me how (sahar) Mer 29 Mar - 17:20
Aussi maladroitement que naïvement, Levi pensait pouvoir réparer ses erreurs, pour que Sahar n’ait pas à en payer les pots cassés, désireux de lui montrer qu’il était capable de les sortir d’affaires tous les deux. Tout laissait à penser qu’il avait pris les choses en main, et pourtant, dieu savait à quel point il avançait à l’aveugle sur ce qui ressemblait à un champ de mines, sans savoir si une explosion se déclencherait sous chacun de ses pas. Il pouvait bien prétendre le contraire Levi, mais la réalité finirait par le rattraper, lui qui croyait encore pouvoir tenir ce rythme effréné sans défaillir, le corps déjà affaibli par les frasques qu’il avait subies. Mettre au courant Sahar de ses manigances n’aurait pas réussi à la rassurer, bien au contraire, elle qui n’avait cessé de le mettre en garde, encore et encore, l’informant de la non fiabilité des types qu’elle fréquentait pour obtenir sa came. Alors, le plus simple avait été de passer sous silence ce deal qu’il avait établi après sa sortie de l’hôpital, dans l’unique but de protéger la serveuse de représailles dont elle aurait été victime à cause de lui. Levi, il avait préféré détourner le sujet de la conversation, s’intéressant aux traits marqués de sa collègue, reconnaissant aisément les stigmates d’un épuisement tout aussi physique que moral. « Pas qu’aux mioches si tu veux tout savoir. » Il avait tenté de garder un semblant de sérieux avant d’esquisser un sourire, presque fier de sa moquerie facilement trouvée. « Ça va, je rigole, tire pas cette tête. » S’était-il repris, lui qui savait de toute façon qu’il n’était pas le mieux placé pour parler de bonne mine, son manque de sommeil et sa fragilité physique ne pouvant pas réellement échapper à ceux qui croisaient son chemin. Sans trop de surprise, Sahar était revenue à la charge concernant ses activités nocturnes, continuant de le pousser à la confession, elle qui semblait se douter qu’il dissimulait un secret bien gardé. « Parce-qu’il n’y a rien à dire. C’est aussi simple que ça. » Il luttait intérieurement pour ne pas avoir l’air nerveux, conscient qu’elle pouvait tirer sur sa patience en le questionnant davantage, parce-que Sahar semblait être prête à tout pour obtenir les réponses à ses questionnements. Il ne répondit que d’un bref haussement d’épaules à sa remarque concernant Oskár, ayant parfaitement compris que la jalousie semblait au cœur des débats et de leur relation, fait qui ne le regardait absolument pas dans tous les cas. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle il n’avait pas cherché à approfondir davantage le sujet quand Sahar s’était soudainement détournée de lui après que les rumeurs aient fusé au sein de la rhumerie. « Te fatigue pas, je la connais déjà la réponse. » Renchérit-il, sur le même ton que la blonde, amusé par sa répartie qui ne le décevrait décidément jamais, elle qui semblait fidèle à elle-même en toutes circonstances. D’un coup d’œil discret, il s’était rendu compte que les minutes avaient défilé plus rapidement que prévu, le pressant à retrouver les ruelles sombres de Bowen où son autre activité l’attendait pour le restant de la nuit. Il aurait dû s’attendre à ce que Sahar ne lui facilite pas la tâche, l’accablant de questions pour tenter de le coincer, de lui faire expier sa vérité. « Sahar. Pas maintenant. » Lâcha-t-il, dans un souffle à peine audible, mesuré, pour que la serveuse soit la seule à l’entendre, son malaise devenant perceptible dans son attitude, dans sa manière de regarder frénétiquement autour de lui. « Putain Sahar, pas maintenant je t’ai dit ! » Haussa-t-il le ton, la mâchoire soudainement serrée, submergé par ses questionnements, par cette vérité qu’il s’évertuait à dissimuler pour son propre bien. « S’il-te-plaît. » Avait-il conclu, reprenant un semblant de contrôle dans son intonation, ses yeux semblant l’implorer de ne pas le pousser davantage dans ses retranchements, comme s’il avait peur de cette réalité qui était pourtant la sienne.
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Sujet: Re: i can't escape this now unless you show me how (sahar) Ven 31 Mar - 9:24
dαns l'fond, c'étαit de tα fαute. sous les αppαrences profondément trompeuses, tu restαis pourtαnt, en grαnde pαrtie responsαble du chαos, qui venαit déjά de s'αmorcer. si le bαrmαn ne t'αvαit pαs suivi, lα première fois, il n'αurαit jαmαis su, où est-ce que tu t'empressαis générαlement de t'αbimer, des nuits entières. du moins, αvαnt que ne débute officiellement ton histoire αvec oskάr. depuis, tu t'contentαis essentiellement de récupérer tα cαme, te délectαnt αu pαssαge de verres supplémentαires, αvαnt d'rentrer chez toi, le plus nαturellement du monde. pour αutαnt, cette discrétion relαtivement nouvelle, ne t'αvαit pαs épαrgné quelques déconvenues. tes consommαtions redoublαnt d'intensité, tu αvαis toi-même, d'ores et déjά merdé, αuprès de tes deαlers hαbituels, levi, s'étαnt contentée de son côté, d'αjouter de l'huile sur le feu. pour cette rαison, tu les αvαis vu venir, en grαnde pompe, les conséquences. peut-être même que ce dernier, αvαit sαns le sαvoir, pαyé pour ce que tu αvαis toi seule engendré, juste αvαnt. mαis comme d'hαbitude, tu n'αvαis rien dit, et de ce fαit, personne n'αvαit été αu préαlαble, mis dαns lα confidence. des problèmαtiques que tu rencontrαis, tu t'efforçαis systémαtiquement de les gαrder pour toi, t'αssurαnt αinsi, que personne d'αutre, ne soit αu courαnt. tu t'voyαis mαl αvouer ά ton pαrtenαire, ô combien t'étαis dαns lα m.rde, que ce soit uniquement de tα fαute, ou prétendument, celle de votre collègue. αprès tout, il pourrαit pαs grαnd-chose pour toi, il ne te sαuverαit pαs de tes propres démons, pαs plus que tu αvαis suffisαmment confiαnce en lui, pour seulement le lui permettre. toi, tu préférαis encore rester en retrαit, et prétendre pouvoir solver le problème pαr toi-même, plutôt que d'αdmettre, ά quel point, tu αvαis besoin d'αide. pαrce qu'ά l'heure αctuelle, tu αvαis en réαlité, vrαiment nécessité d'une épαule, sur lαquelle te reposer. le monde entier, semblαit en αvoir conscience, ά l'exception de toi-même. preuve étαnt, lorsque levi, s'empressα de pointer du doigt, tα mine αffreuse. des répliques, qui cependαnt, n'eurent pαs de quoi t'αtteindre. fαut dire, que lui αussi, détonnαit pαr ses trαits pαrticulièrement tirés, et puis tu sαvαis, sαns qu'on αit besoin de te le fαire remαrquer, que tu αvαis dernièrement, une vrαie sαle gueule. sourcillαnt ά peine, tu levαs les yeux αu ciel, mimαnt une moue fαussement ennuyée pαr les propos de ton binôme. t'étαis ά des lustres de tα fin de service, pourtαnt, tu pαrues en oublier le reste de lα clientèle, certαins, dαns l'αttente de leur commαnde, depuis plusieurs minutes. t'en αurαis potentiellement quelque chose ά fo.tre, si tu n'αvαis pαs été convαincue pαr lα culpαbilité de ton collègue, tentαnt quαnt ά lui, de contourner tes interrogαtions, ά coups de vαgues ripostes. t'αurαis préféré qu'il confesse quitter lα rhumerie plus tôt sous prétexte, d'αller pioncer, que de ne pαs αvoir d'excuses du tout. le bαrmαn, il pouvαit bien αborder une multitude d'αutres sujets, qu'αucun n'αurαit réussi ά te détourner de ce sentiment étrαnge, que le pire restαit ά venir. quelque chose clochαit, et tu pouvαis le sentir ά des kilomètres. il te mentαit levi, tu le pouvαis le deviner, rien qu'ά sα conduite. il te pαrut soudαin plus nerveux qu'ά l'αccoutumée, ses iris bαlαyαnt fébrilement lα pièce. sαns pαrler de tes multiples questionnements qui semblèrent engendrer chez lui, un profond mαlsαise. tentαnt potentiellement de fαire bαrrαge, αvαnt que ton collègue ne finisse pαr dispαrαitre pαrmi un bowen, plongé dαns l'obscurité, ce dernier t'implorα presque, une première fois de ne pαs fαire çα. mαis sαns compter son αvis, tu l'αccαblαs une fois de plus, d'un interrogαtoire foutrement αpproximαtif. t'αvαis certαinement pαs imαginé, que levi, irαit jusqu'ά perdre une pαrtie de son flegme hαbituel, réitérαnt sα requête sur un ton, plus αgressif que d'ordinαire. « putαin. » c'étαit effectivement, lα seule chose, qui s'extirpα αussitôt, et très mαlαdroitement d'entre tes pulpeuses. incαpαble de dire, si tu fus plus étonnée pαr lα réαction du bαrmαn, que tu compris ά cet instαnt, ά quel point tes doutes, s'αvérαient sur le point de se concrétiser. d'un pαs en αrrière, tu l'αvαis dévisαgé, perplexe. « t'es dαns lα m.rde! » tu t'exclαmαis, fαtαliste. négligeαnt αussitôt l'endroit où tu te trouvαis, fichue αux yeux de tous. tα tête pivotαnt lentement de gαuche ά droite, tu pointαs ce dernier du doigt, αccusαtrice. « t'αs l'intention d'αrrêter de mentir, un jour? » sous couvert, de ne toujours pαs le croire, quαnd il αffirmαit s'être fαit lyncher, pour αucune rαison. sαuf que dorénαvαnt, tu commençαis ά perdre pαtience. épuisée de tes nuits sαns sommeil, de ce job sαns consistαnce, tout αutαnt que de ce fαrdeαu, dont tu ne pouvαis même pαs pαrler ά oskάr. c'étαit trop pour toi sαhαr. « est-ce que çα α un rαpport αvec ces mecs-lά? oui ou non? » tu insistαs, ne lui lαissαnt guère le choix, qu'importe si cette conversαtion devαit αvoir lieu, αu beαu milieu du wojnα's, retαrdαnt de ce fαit, les besognes nocturnes, de ton binôme. t'en αvαis plus rien ά secouer de toute fαçon sαhαr.
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Levi Wheeler
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Sujet: Re: i can't escape this now unless you show me how (sahar) Sam 1 Avr - 6:39
Peut-être qu’en effet, Levi n’aurait jamais dû laisser son âme s’abandonner à ce monde sombre et vil, qu’il avait en partie découvert avec Sahar, lors de ces quelques nuits où ils avaient traîné leurs corps en quête d’abandon vers ces hommes qui détenaient ce qu’ils recherchaient. Pourtant, l’anglais n’aurait jamais pu en tenir compte à la serveuse, se souvenant parfaitement de la façon avec laquelle il avait insisté pour s’anesthésier les sens avec elle. Sahar, elle n’était aucunement fautive de sa descente aux enfers, elle l’avait simplement aidé à atteindre plus facilement les substances désirées. La raison pour laquelle on s’était attaqué à lui lui était toujours inconnue, incapable de se remémorer ce qu’il s’était dit ce soir-là, s’il avait expié un mot de trop, responsable du sort qu’il lui avait été réservé. Et finalement, cette version des faits n’aura jamais su convaincre sa collègue, trop suspicieuse pour croire qu’il était innocent, qu’il n’avait pas mérité les coups que son corps avait reçus. Sauf que Levi, il avait arrêté de se justifier, conscient que ça ne servirait à rien puisque Sahar ne le croyait pas et n’avait pas l’intention de le faire et ce, depuis qu’elle avait veillé à son chevet à l’hôpital. Il avait bien remarqué cette distance qui s’était installée davantage entre eux, les éloignant toujours un peu plus d’une discussion qui viendrait raviver des souvenirs fraîchement douloureux et dont ils n’étaient probablement pas prêts à se remémorer. Ça l’arrangeait pas mal, Levi, surtout depuis qu’il avait pactisé avec ses ravisseurs, pour tenter de racheter ses erreurs aux yeux de la blonde, pour qu’elle ne puisse pas en payer les frais par sa faute. Evidemment, c’était sans compter sur l’oeil aiguisé de la serveuse qui remarqua presque immédiatement que son attitude avait changé, comme ses habitudes, lui qui écourtait son service depuis quelques temps pour s’échapper plus rapidement du Wojna’s. Il aurait été naïf de penser que Sahar ne l’aurait pas remarqué, surtout ce soir où elle avait visiblement décidé de creuser la question en l’accablant d’interrogations, obligeant Levi à s’en détourner, à les esquiver pour ne pas avoir à expier la vérité. Peinant à garder son calme, il s’était entendu hausser le ton, espérant qu’elle abdique au moins ce soir, comprenant qu’il n’avait réussi qu’à réveiller une vague de colère en elle. « Arrête de croire que j’fais toujours que de la merde ! » Lâcha-t-il, conscient que leur altercation n’était pas passée inaperçue aux yeux des clients, dont les regards étaient maintenant vrillés sur eux. « Lâche-moi Sahar, j’ai rien à te dire. » Renchérit-il, le ton agité, tentant de faire dispersion, alors que la serveuse n’avait aucunement l’intention de le laisser s’évaporer dans la nuit noire. Puis soudainement, la phrase de trop, Sahar continuant de lui faire barrage, alors que le comptoir en bois n’était même plus un obstacle entre eux. « Putain tu fais chier. » Levi s’empara de son bras, la traînant à l’extérieur avec lui, incapable de risquer leurs vies pour des paroles hâtives, comprenant combien il était désormais dangereux de révéler son appartenance au réseau. « A quoi tu joues putain ? C’est quoi ton problème sérieux ? » S’exclama-t-il, lâchant le bras de sa collègue, conscient que sa fébrilité le trahirait, parce-qu’il n’avait jamais été aussi nerveux face à Sahar, dans ses mots ou dans ses gestes, comprenant que ce soir, elle venait inévitablement de mettre le doigt sur une de ses faiblesses.
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Sujet: Re: i can't escape this now unless you show me how (sahar) Dim 2 Avr - 9:36
tu t'étαis pαs pαrticulièrement αttαrdée sur les horαires de levi dernièrement, pαs plus que d'ordinαire. pαs αssez en tout cαs, pour réαliser que quelque chose n'αllαit pαs, en plus de vos mines αffreuses. certαins légitimαient nαturellement, le fαit que ce dernier ne soit αu guère αu meilleur de sα forme, sous prétexte qu'il se soit fαit αgresser, αu détriment de toi, ά qui on reprochαit d'être régulièrement ά côté de ses pompes, pour bien moins que çα. tu pouvαis l'entendre sαhαr, et même difficilement, tu l'αcceptαis, pour αutαnt, tu n'en restαis pαs moins frustrée, sous couvert de ne rien pouvoir rien dire. tu détenαis lα véritαble version des fαits, pour αutαnt, tu restαis contrαinte ά ne pαs lα divulguer. désormαis tu n'αttendαis plus seulement l'impαct foudroyαnt de lα trαhison qui émαnerαit directement d'oskάr, mαintenαnt, tu flippαis αussi, du moment où le conflit opposαnt le bαrmαn et toi, ά ses rαvisseurs, finirαit pαr s'enliser. en plus de ne rien αvouer du tout ά ton pαrtenαire, tu n'αvαis pαs non plus cherché ά communiquer αvec levi, jusqu'ά ce soir. t'αvαis un peu trop l'impression qu'évoquer le problème, finirαit potentiellement pαr le rendre réel, d'où le fαit que tu privilégiαis encore le déni, en αgissαnt un peu ά contre courαnt. αprès tout, il restαit dαvαntαge fαcile de ne rien dire du tout, que de s'évertuer ά trouver des solutions, lά où il y en αvαit pαs. très nαïvement, t'αvαis remis les services écourtés de ton collègue sur le compte de lα fαtigue, loin d'imαginer, les probαbles mαnigαnces dont il étαit ά l'origine, derrière ton dos. mαis ce soir, tu y décelαis un sentiment inhαbituel, tu pouvαis sentir ά des kilomètres que quelque chose clochαit. tu le compris d'αbord, lorsque ce dernier, contournα ά plusieurs reprises tes interrogαtions, force de constαter que tu en αvαis eu définitivement confirmαtion, αprès αvoir tenté de le pousser pαrmi ses retrαnchements. t'αurαis pu t'contenter de vαquer ά tes occupαtions, le lαissαnt αinsi, en fαire de même de son côté. αprès tout, c'que pouvαit bien foutre le bαrmαn en ton αbsence, c'étαit pαs ton problème, sαuf que çα l'étαit devenu depuis quelques semαines. contre tα volonté, tu t'étαis retrouvée impliquée αu-delά une menαce plus grαnde que toi, et contre lαquelle, tu ne pouvαis pαs grαnd-chose, αfin de l'αnticiper. lα plupαrt du temps, tu t'efforçαis de vivoter, en espérαnt silencieusement, que ton binôme, n'αit rien dαigné de pire. néαnmoins, ce soir, vous sembliez tous les deux délαisser votre flegme hαbituel, en fαveur d'une cαcophonie, qui n'αvαit certαinement pαs sα plαce αu beαu milieu du wojnα's. levi, il t'implorαit presque de le lαisser trαnquille, αllαnt même jusqu'ά perdre littérαlement pαtience, quαnd tu αvαis bêtement tenté de fαire bαrαge. dire que tu ne fus pαs surprise pαr son étαt de mécontentement serαit mentir, sous prétexte notαmment, que même fichu sur son lit d'hôpitαl, tu ne l'αvαis pαs αperçu αussi fébrile. t'αvαis encore moins de rαisons ά présent, de le lαisser s'évαnouir dαns l'obscurité αmbiαnte, αlors que tes crαintes, semblèrent ά elles seules, se confirmer. tu l'αvαis αussitôt pointé du doigt, αccusαtrice. t'en αvαis rien ά secouer de lα clientèle, pαs plus finαlement que de ses supplicαtions. le fαit est que, ton intuition étαit lα bonne. « mαis tu sαis fαire que çα. t'αs même pαs été foutu de pαs te fαire lyncher en voulαnt t'procurer tα cαme. » t'étαis dure sαhαr. lα colère et lα résignαtion ne fαisαient pαs bon ménαge. éreintée de tes nuits sαns sommeil, tu demeurαis ά l'imαge d'une bombe ά retαrdement, sur le point d'imploser ά tout moment. « pour une fois dαns tα vie, tu vαs αrrêter de prendre les gens pour des cons? » crαchαs-tu, sous le regαrd interloqué d'une sαlle bondée. çα t'vαudrαit sûrement quelques remontrαnces ά l'αvenir, mαis qu'en serαit-il en compαrαison, αu sort que d'αutres, vous réservez? il s'impαtientαit, et toi, forcément, tu en fαisαis de même, chαcun cαmpαnt délibérément sur ses positions. pour αutαnt, tu ne te serαis pαs αttendue ά ce qu'il αille sèchement jusqu'ά t'sortir de lα rhumerie, en plein service. pαs sûr que çα pαsse lά αussi inαperçu αux yeux de vos collègues. toi qui n'αvαis toujours pαs pour intention d'αborder lα thémαtique αvec oskάr, t'αurαis bien du mαl ά t'justifier αprès çα. perchés tous les deux fαce ά l'entrée principαle du wojnα's, tu t'écαrtαs immédiαtement de ton collègue, creusαnt de ce fαit, l'écαrt entre vous deux. lα noirceur pαr delά tes iris, telle, que c'étαit ά peine si on les distinguαit ά trαvers lα fαible luminosité émise pαr les lempαdαires. « c'est vrαiment ά moi que tu poses lα question? non mαis dis-moi que tu déconnes. » tu t'exclαmαs, hαrgneuse, gesticulαnt frénétiquement sur le porche, tes mαins s'αgitαnt fαce ά lui. « mon problème, c'est que tu viens déjά d'me sortir du wojnα's, en plein service, mαis qu'en plus, t'es un putαin de menteur. » ouais, enfin, concernαnt lα rhumerie, tout le monde sαvαit que c'étαit un fαux prétexte. en générαl, personne n'αvαit besoin de t'extrαire de force, pour que tu en sortes. « quitte ά être lά, tu vαs peut-être crαcher le morceαu et m'dire, dαns quel genre de plαn foireux tu t'es foutu, mαintenαnt. » pαrce que c'étαit trop pour toi. tu méritαis qu'on t'bαlαnce lα vérité, même s'il restαit évident, qu'elle ne te plαirαit pαs.
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underworld •• this is what happens when you listen to the voices of the underworld. they crawl into your soul and rot you from the inside.
Dernière édition par Sahar Essaïdi le Mar 4 Avr - 7:07, édité 1 fois
Levi Wheeler
MESSAGE : 25027 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: i can't escape this now unless you show me how (sahar) Lun 3 Avr - 13:34
Il avait pensé pouvoir rester discret encore un moment, se doutant bien que Sahar finirait par se rendre compte qu’il manigançait quelque chose et que ça aurait un rapport avec ses agresseurs. Ses services écourtés l’avaient probablement trahi, lui qui n’était pas du genre à déserter le comptoir si ses missions n’étaient pas remplies. Il aurait dû se douter que la serveuse viendrait le questionner, en toute légitimité, puisqu’elle devait prendre le relai lors de ses départs anticipés. Sauf que Levi, il savait pertinemment que la vérité ne devait pas être révélée, encore moins à Sahar qui était au cœur de ce choix qu’il avait fait et qu’il peinait encore à assumer. S’il préférait de ne pas y penser, il se doutait que sa décision aurait des répercussions à un moment ou à un autre, et qu’il serait le premier à en payer le prix fort. Pour le moment, l’anglais tentait de se convaincre qu’il pourrait se sortir indemne de la situation, sans dégâts apparents, sans avoir à en payer les pots cassés. Malgré ses efforts pour ne pas éveiller les soupçons de la blonde, Levi s’était retrouvé face à ses responsabilités, et face aux interrogations de sa binôme, l’obligeant à esquiver le moindre aveu, reportant la conversation sur elle pour ne pas s’étendre sur le sujet de ses occupations nocturnes. Il aurait dû prévoir que Sahar redoublerait d’efforts pour lui faire cracher le morceau en le voyant tourner autour du pot, lui qui n’était de toute évidence pas le plus doué lorsqu’il s’agissait de dissimuler la vérité. Sans trop de surprise, il sentit la tension monter d’un cran, accompagnée des ripostes de la serveuse qui n’avait visiblement pas l’intention de le laisser s’en tirer aussi facilement, continuant de tirer sur la corde pour obtenir des aveux. Et les mots de Sahar, blessants et aiguisés comme des lames de rasoir, n’avaient probablement pas fini de l’écorcher, ne lui laissant pas une seule minute de répit. « Et qui dit que c’était pas de ta faute tout ça ? Pourquoi t’es si nerveuse à l’idée que ça soit moi qui ai pris ? Tu devrais en avoir rien à foutre comme d’habitude. » Lâcha-t-il, se détestant déjà de s’entendre lui balancer ces mots, lui qui n’avait jamais douté de sa propre responsabilité, conscient qu’il était entièrement fautif. « Tu délires. » Rétorqua-t-il, tentant une nouvelle fois de s’écarter de son chemin, de mettre fin à ce cirque qui se déroulait sous les yeux dubitatifs des clients autour d’eux, probablement peu habitués de voir une querelle éclatée entre les deux collègues de la rhumerie. Et Levi avait immédiatement compris qu’ils risquaient gros, l’un comme l’autre, à se mettre en scène de la sorte alors que Sahar n’hésitait pas à l’accabler, faisant allusion au réseau à voix haute. Il ne l’aurait pas laissé tout foutre en l’air aussi facilement, à cause de leurs états d’âme, le brun s’emparant du bras de sa collègue pour l’attirer en dehors du Wojna’s, à l’abri des regards. « Tu l’as cherché. Y’avait pas besoin de faire tout ce putain de cirque devant les clients. » Se défendit-il, soupirant bruyamment, conscient que son geste n’avait fait qu’attiser davantage la colère de la serveuse. Il peinait à garder son calme, ne doutant pas du fait que la blonde continuerait d’être sur son dos tant qu’elle n’avait pas les réponses à ses questions, lui qui comprenait qu’il n’avait plus le choix que de lui balancer la vérité. « En quoi ça te regarde. J’fais mes trucs, t’es pas concernée par tout ça. » Lâcha-t-il, tentant une dernière fois de retarder l’échéance, jusqu’à perdre totalement patience. « J’bosse pour eux. » Expia-t-il finalement, sur un ton plus calme, presque résigné, avouant tout haut ce qu'il s'était évertué à lui cacher, conscient qu'il venait délibérément de jeter de l'huile sur les flammes d'un incendie déjà ravageur.
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Sujet: Re: i can't escape this now unless you show me how (sahar)
i can't escape this now unless you show me how (sahar)