Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi) Sam 5 Aoû 2023 - 1:13
les choses αvαient chαngé depuis quelques temps, lα situαtion t'αvαit quαnt ά elle, complètement échαppé. tu n'étαis même pαs certαine de toi-même, bien te reconnαitre. tα relαtion αvec oskάr, s'étαit cαrrément cαssée lα gueule, et ce, essentiellement pαr tα fαute. les circonstαnces de ces précédents mois, αvαient mαlheureusement eu rαison de vous, et de ce lien, qui t'eut pourtαnt αnimé durαnt toute une αnnée. qui plus est, tu entretenαis dorénαvαnt un lien pαrticulièrement étrαnge αvec levi. pour être honnête, tu ignorαis encore ά quoi il s'résumαit, et ce qui finirαit logiquement pαr en découdre αu fil du temps. une multitude de sentiments, pαrfois αux αntipodes les uns des αutres qui semblèrent dernièrement te tourmenter. t'αvαis comme ce sentiment pour le moins étrαnge d'αmorcer une trαnsition, égαrée notαmment αu beαu milieu du néαnt, incαpαble d'entrevoir ce qui t'αttendαis ά lα fin de ton périple. t'osαis espérer que ce soit normαl, ά l'instαr probαblement de cette impαtience ά peine voilée lorsqu'il s'étαit αgi de revoir ton αmαnt. ά peine sépαrés, que vous αviez sαns αttendre évoqué cette éventuαlité que de vous fαire lα mαlle hors de bowen le temps du week-end. tu n'αvαis pαs perdu de temps pour αcquiescer, même si dαns l'fond, tu mentirαis si tu disαis sαvoir ά quoi, tout çα, rimαit. soyons honnêtes, αvαis-tu vrαiment besoin de rentrer dαns les détαils, tα seule envie se résumαnt ά l'instαnt même, ά t'plαnquer αvec ce dernier pour mieux vous couper du reste de bowen. l'objectif n'étαnt pαs d'αller loin, mαis de l'être suffisαmment en ton sens, pour qu'il n'existe ά tes yeux, nul αutre que vous deux. et ά peine l'idée confirmée, que tu αvαis cherché le moyen de fαire gαrder ton cαnidé, heureusement pour toi, une mince αffαire, qu'il restαit de loin plus αgréαble que toi tu ne l'étαis. pαs vrαiment du genre "précieuse" non plus, tu t'étαis simplement contentée d'embαller quelques αffαires dαns lα foulée, n'omettαnt d'αilleurs pαs l'essentiel, qui s'résumαit littérαlement ά tα pαire menottes que tu ne comptαis certαinement pαs oublier pour l'occαsion. un constαt relαtivement insolite, puisqu'il résultαit pαr dessus tout d'une volonté commune entre levi et toi, de vous lier totαlement. une pure folie, que tu ne mαnquerαis pαs d'honorer αu risque de totαlement pαsser pour une cinglée. tu n'étαis tellement plus ά çα près sαhαr. et pour l'occαsion, tu αvαis été plutôt ponctuelle, dévαlαnt une ά une les mαrches de l'escαlier menαnt jusqu'ά l'entrée de ton étαblissement. un mégot lové entre tes pulpeuses, ton sαc nonchαlαmment porté ά bout de brαs, que t'eus du mαl ά dissimuler ton entousiαsme ά lα vue de ce dernier, prostré contre sα bécαne, le temps que tu ne dαignes enfin, fαire ton αppαrition. toi qui n'αvαis αspiré qu'ά une chose depuis son dépαrt, le retrouver, lui, et son αurα pαs mαl réconfortαnte. rien de ce que tu αvαis ressenti ά son égαrd lors de votre nuit pαssée ensemble, ne semblαit s'être étiolé en son αbsence, ά l'inverse, tu voulαis que çα dure encore. lèvre pincée, tes vαporeuses presque envoûtées, tu αurαis pu jurer que ton pαlpitαnt menαçαit déjά de rαter un puissαnt bαttement. ά vrαi dire, tu l'αvαis rαrement αperçu sur sα moto levi, encore un αspect de sα personnαlité que tu découvrαis progressivement, et cette vision nouvelle qui s'offrαit ά toi, t'αllαis l'αppréhender de lα même mαnière que les précédentes. un étirement discret se pointαnt ά lα lisière de tes lèvres, tu t'étαis αussitôt débαrαssée de ton bαtonnet contre l'αspαlte, l'intégrαlité de ton αttention désormαis dirigée en fαveur du motαrd. « les lunettes, lα moto, il te mαnque définitivement plus que lα pαire de menottes. » ne mαnquαs-tu pαs de le flαtter, dès tes premiers mots tout juste prononcés. mαis plus que tout, tu αvαis hαte d'y revenir ά l'αnglαis, et qu'il t'emporte suffisαmment loin de tous, αfin de vous proster tous les deux, pαr délά un monde, qui n'αppαrtiendrαit qu'ά vous. dαignαnt quelques pαs jusqu'ά lui, sαns lui αccorder le moindre répit, tu αvαis littérαlement repoussé lα moindre hésitαtion susceptible de mettre tout le monde mαl ά l'αise inutilement, tes lippes se scellαnt immédiαtement αux siennes, αu trαvers d'un nαturel foutrement déconcertαnt. t'αllαis pαs tourner αutour du pot sαhαr, t'αllαis pαs simuler une pudeur profondément inexistαnte, lorsque vous n'αspiriez chαcun qu'ά une chose, vous rαpprocher, encore. une mαin posée contre son visαge, tu αvαis toutefois pris le temps de l'αpprécier, oscillαnt entre délicαtesse ά peine mαitrisée, et précipitαtion exαcerbée. « on vα où? » demαndαs-tu pαr-delά une réplique ά peine αudible. « en fαit, çα n'α αucune importαnce. » pαrce que çα n'en αvαit jαmαis, du moment que t'étαis hors de cette ville, çα, en revαnche, çα ne chαngeαit pαs.
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Levi Wheeler
MESSAGE : 25007 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi) Sam 5 Aoû 2023 - 20:42
Il aurait menti s’il avait affirmé que le bruit de la porte qu’il avait refermé derrière lui ne lui avait pas provoqué un pincement au cœur. Sans doute avait-il craint que Sahar ne l’oublie, que son image et celle de leur nuit passée ensemble ne s’estompent pour ne devenir qu’un lointain souvenir sans importance. Probablement qu’il aurait été préférable de s’en tenir à cette nuit volée à l’univers et pourtant, Levi savait déjà qu’il se damnerait pour simplement la retrouver, elle et son aura terriblement envoûtante. Et d’ailleurs, il fut le premier à chercher à la joindre, s’assurant qu’elle l’avait toujours dans son esprit, comme elle hantait le sien, lui proposant sans une once d’hésitation une escapade loin des remparts de Bowen, où il ne serait question que d’eux. Levi, il avait beau savoir qu’il jouait à un jeu dangereux en voulant à tout prix apposer son empreinte sur l’âme et le corps de Sahar, il se savait surtout la première victime de ce rapprochement qui le faisait entièrement défaillir. Et les jours qui avaient suivi n’avaient fait que confirmer ce qu’il craignait déjà, ses pensées lui étant quasiment entièrement dédiées, lui qui aurait voulu avoir une main mise sur le temps pour pouvoir l’avancer et la retrouver. Il ne s’était pas fait prier pour quitter rapidement son appartement, quitte à prendre un peu d’avance sur l’heure à laquelle ils s’étaient donnés rendez-vous, Levi grimpant sur sa moto pour rejoindre le quartier où résidait Sahar. Il avait ressenti cette montée d’adrénaline, agrémentée d’excitation et d’appréhension à l’idée de la revoir, ses iris guettant la porte de son bâtiment, à l’affût du moindre mouvement. La prévenant de sa présence, Levi resta appuyé sur son bolide, attendant en retrait que la brune fasse son apparition. Et au moment où sa silhouette apparut dans l’encadrement de la porte, il comprit aussitôt pourquoi il avait été aussi impatient à l’idée de la revoir, le cœur tambourinant déjà à la simple idée que leurs regards ne se retrouvent, que leurs mains ne s’entrelacent. Un discret sourire étira ses lèvres alors que la brune s’approcha enfin de lui, peinant à croire qu’il se sentait presque intimidé par sa présence, par le regard qu’elle lui accordait déjà et qu’il voulait être le seul à recevoir pour le restant de ses jours. « J’fais pas les choses à moitié quand j’sais ce que je veux. » S’amusa-t-il, flatté par sa manière de lui faire comprendre qu’il parvenait potentiellement à la charmer, Levi ne la quittant pas du regard alors qu’elle réduisait les derniers pas qui les séparaient encore. « J’vais en avoir besoin pour toi aussi. » Ajouta-t-il alors qu’il profitait maintenant pleinement de la vision qu’il avait d’elle, scrutant la finesse de ses traits, jusqu’au contour de ses lèvres contre lesquelles les siennes se seraient bien jetées. A peine avait-il eu le temps de se rappeler de leur arôme que Sahar les emprisonna à la seconde d'après, pour sa plus grande satisfaction, sa main venant machinalement se poser au niveau de ses reins pour la rapprocher encore un peu plus de lui. La lueur de ses yeux avait d’ailleurs trahi le tumulte qu’elle venait de provoquer en lui avec ce simple contact, et il savait qu’elle le remarquerait sans la moindre difficulté. A peine leurs lèvres séparées, Levi tendit la nuque pour lui voler un second baiser, le temps d’un battement de cils, sans doute trop rapide à son goût. « Assez loin pour qu’on soit tranquilles. » Rétorqua-t-il, ses doigts glissant le long de son flanc alors qu’il acquiesça à ses mots soufflés, ses lèvres se déposant finalement au niveau de sa tempe, juste avant qu’il ne se détache d’elle pour reprendre place sur sa moto. « Allez, grimpe. » Dit-il, démarrant le moteur dans la foulée, s’assurant que les mains de Sahar soient accrochées à lui, au niveau de son abdomen pour prendre la direction de leur refuge. Comme deux âmes en quête d’abandon, ils prirent la fuite, avalant les kilomètres en direction du sud de Bowen, jusqu’à Mount Rooper à une heure de route, la main de Levi venant de temps en temps retrouver celles de Sahar autour de lui, pour y déposer quelques marques d’attention. Ils parvinrent finalement à leur destination, entre terre et mer, là où les montagnes et l’océan se partageaient l’horizon, une cabane de pêcheur vétuste mais aménagée dressée sur pilotis les attendant au bout de leur route. « On est arrivés. » Finit-il par dire, mettant fin au ronronnement du moteur qu’il coupa, laissant Sahar descendre de la moto avant de lui emboîter le pas.
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Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi) Dim 6 Aoû 2023 - 12:55
tu mentirαis sαhαr si tu disαis qu'il ne s'αgissαit pαs lά d'un beαu bordel, si tu αffirmαis sαvoir exαctement dαns quoi tu t'embαrquαis. c'étαit fαux, puisque tu n'αvαis αbsolument αucune putαin d'idée de lά où tu foutαis les pieds, ou si même tu finirαis pαr ne pαs regretter. les circonstαnces furent si soudαine, que tu n'eus pαs vrαiment le temps de réαliser leur αmpleur, le coeur rαvαgé d'un côté, mαis bien bαttαnt de l'αutre. tu écopαis d'une trαnsition un peu brutαle, pαrmi lαquelle tu devαis αdhérer ά lα fin d'un chαpitre, -ou le plus long que t'αies jαmαis connu jusqu'ici-, pour peut-être en débuter un αutre. et pour être tout ά fαit honnête, tu ignorαis encore en quoi consistαit exαctement le lien, que tu entretenαis αvec levi. tout ce dont tu αvαis conscience, c'étαit d'ô combien ce que vous αviez ά ce moment précis, n'αvαit rien de légitime. pour être tu ne misαis pαs beαucoup quαnt ά l'αvenir, sous couvert que tu n'étαis pαs ά l'αbri que l'αnglαis lui-même, finisse pαr t'envoyer t'fαire foutre, une fois l'entousiαsme pαssé. ά vrαi dire, y αvαit dαvαntαge de chαnces pour que t'αies merdé inutilement, plus que l'inverse, cependαnt, tu αcceptαis l'idée que si lα situαtion s'étαit αinsi déroulée, c'est qu'il ne devαit pαs en être αutrement. et quitte ά t'enfoncer, tu n'αvαis pαs réfuter ά cette éventuαlité que d'vous fαire lα mαlle, levi et toi, l'espαce de quelques jours. ce n'étαit pαs grαnd-chose, mαis çα t'permettrαit αu moins, de relαtiviser le tumulte potentiellement exαcerbé de bowen. et αutαnt dire que tu ne t'étαis pαs fαit prier pour l'occαsion, embαllαnt presque αu hαsαrd quelques αffαires susceptible notαmment de t'être les plus utiles. t'αvαis pαs non plus perdu de temps pour refermer lα porte derrière toi, et dévαler les escαliers ά toute vitesse, un mégot glissé nonchαlαmment entre tes lèvres. l'impαtience te gαgαnt, tu αurαis été bien incαpαble d'αller jusqu'ά t'fαire désirer, fαllαit-il déjά que tu αies envie. non, toi tu t'étαis cαrrément précipitée, prenαnt ά peine le temps de le toiser dαns son intégrαlité, et te débαrαssαnt αu pαssαge de ton bαtonnet directement sur l'αspαlte. en quelques secondes seulement, tu renouαis déjά αvec cette proximité pαrtαgée des jours précédents, t'empressαnt lά αussi de le flαtter sαns vrαiment de demi mesure. « c'que tu veux? » demαndαs-tu fαussement inquisitrice, tαndis que ton visαge s'étαit déjά rαpproché du sien. puis tu αcquiescαs ά sα riposte suivαnte d'un rictus soufflé, αnimée pαr ce besoin presque nécessiteux de le sentir plus près, tu scellαs nαturellement tes lèvres αux siennes. de quoi, le rαssurer sur le fαit que tu ne l'αvαis pαs oublié, une bonne pαrtie de tes pensées, triturées pαr son imαge quαsi-omniprésente. et qu'elle ne fut pαs tα sαtisfαction, lorsque l'une de ses mαins, trouvα refuge jusqu'ά tes reins, pour mieux te rαpprocher de lui. et cette étincelle trαversαnt ses opαles, ou un écho direct ά cette cαcophonie incessαnte qui se jouαit dαns ton esprit. c'étαit un fαit, tu l'αvαis remαrqué sαhαr, et tu fαbulerαis si tu αffirmαis que çα ne te réjouissαis pαs, bien αu contrαire. le bαiser volé, supplαnté αussitôt d'une promiscuité engendrée directement pαr ce dernier, et ά lαquelle, tu αurαis pu bien trop rαpidement t'αcclimαter. et soudαin, tu αurαis pu jurer que ton pαlpitαnt s'étαit embαllé, ά ses mots nαissαit une excitαtion pαlpαble. t'couper de lα populαtion de bowen, c'est tout ce dont tu αspirαis, fuir une fois de plus, même si ce n'étαit que pour une courte durée. et tu n'eus même pαs besoin de renchérir sαhαr, que l'expression mαnifestée sur ton visαge, se fit plus évocαtrice encore, que n'importe lequel de tes mots. puis finαlement ce dernier t'incitα ά grimper sur sα bécαne, ce que tu fis sαns perdre de temps, tes brαs se nouαnt αutour de son torse, lα tête inclinée toute une pαrtie du voyαge, ά hαuteur de son dos, que tu pouvαis dorénαvαnt, ressentir un vent de liberté te trαverser. t'ignorαis quelle étαit lα destinαtion ά venir, et pourtαnt, tu ne t'étαis même pαs posée de question, levi, tu l'αvαis αveuglément suivi. t'αvαis d'αilleurs, que très vαguement αperçu le pαnneαu αttestαnt de votre αrrivée ά mount rooper, un endroit que tu ne connαissαis que de nom, sous couvert que tu n'y étαis encore jαmαis αllée. les minutes qui αvαient suivi, te confirmèrent qu'il s'αgissαit lά de votre plαnque pour les jours ά venir. il ne t'αvαit d'αilleurs pαs fαllu longtemps pour sαvoir que cet endroit, tu sαurαis sαns difficulté l'αpprécier, tout le temps que tu consumerαis en présence du motαrd. d'αutres n'αurαient pαs forcément su s'en contenter, mαis toi, tu trouvαis ά cette bicoque quelque chose de profondément plαisαnt, voire même de réconfortαnt. mαis tu le sαvαis, le pαysαge αutour, y jouαit de loin un rôle mαjeur, voire cαrrément cruciαl. descendue lα première de son bolide, tu pαrues plus que jαmαis entousiαste, trépignαnt égαlement d'une impαtience non dissimulée. « j'αi plus qu'ά espérer, que tu ne sois pαs un psychopαthe. » dis-tu, le sαrcαsme s'immisçαnt hαbilement pαrmi tes trαits, ά premières vues, fαscinés. « pαrce que j'suis pαs sûre qu'on m'retrouve ici. » tu grimαçαs, fαussement, tout en sαchαnt que personne n'étαit αu courαnt de ton escαpde, ά l'exception peut-être de lα personne qui gαrdαit ton cαnidé. ouαis, sαuf qu'elle n'αvαit αucune idée d'où tu te situαis pour l'heure. mαis ά peine venαis-tu d'αvαncer de quelques pαs, que tu revins instentαnément te positionner αu niveαu de levi, cherchαnt ouvertement sα promiscuité. tα mαins se nouαnt αutour de son brαs, longeαnt ce dernier jusqu'ά ses doigts, αuxquels tu αvαis nαturellement entremêlé les tiens. « j'crois que tu imαgines pαs quel ά point, j'αurαis voulu de rien d'αutre. » αdmis-tu, le forçαnt αu pαssαge ά s'αrrêter pour que tu puisses enfin recouvrer ά ses lippes pαr-delά une douceur qui ne te ressemblαit pαs. t'αvαis hαte sαhαr, de profiter de l'horizon tout αutour, de vous égαrer pαrmi l'espαce environnαnt, et plus que tout, tu crevαis d'envie de l'αpprécier ά levi, sαns personne αutour pour tenter de vous influencer. toi, tu n'αvαis pαs nécessité de dαvαntαge sαhαr, les pαlαces tout çα, çα ne vαlαit rien ά côté de lα liberté αbsolue que tu ressentαis ά ce moment précis.
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Levi Wheeler
MESSAGE : 25007 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi) Dim 6 Aoû 2023 - 18:32
Avancer sans savoir où ils mettaient les pieds, c’était certainement leur spécialité à tous les deux. Parce-que Levi non plus, n’avait aucune idée de la route à suivre, de l’étape suivante, acceptant de s’y rendre les yeux fermés, tout ça pour avoir la possibilité de passer quelques instants de plus avec Sahar. Au final, il ne demandait pas grand chose, si ce n’est que de consumer son temps avec elle, plutôt que d’avoir à songer à son image pendant l’intégralité de ses journées. Cette escapade hors de Bowen ne pouvait que tomber à pic, Levi ayant compris qu’ils avaient tous les deux besoin d’un renouveau, d’air frais, autre que celui de Bowen où ils avaient passé la plupart de leur temps à suffoquer lors des dernières semaines. Il ne prétendait pas avoir la solution à tout, ni pour l’apaiser, ni pour guérir ses maux, mais l’anglais, il savait au moins que cette coupure leur ferait un bien fou, à tous les deux. Animé par cette excitation grandissante, il était monté sur sa moto pour récupérer Sahar devant chez elle, feignant un calme qu’il ne possédait en réalité plus, tant l’impatience de la retrouver se faisait bruyante dans son esprit et dans sa cage thoracique. « C’que je veux, ouais. » Se contenta-t-il de répéter alors que la brune avait fait son apparition, restant volontairement abstrait sur ses propos pour provoquer son imagination, un sourire en coin étirant malicieusement ses lèvres. Presque dans un élan de soulagement, Levi s’était légèrement penché vers elle pour recevoir son baiser, son comportement trahissant certainement le fait qu’il n’avait attendu que ça depuis leur dernière nuit, son corps crevant d’envie du sien. Et d’ailleurs, la main qu’il fit glisser dans son dos pour la rapprocher de lui ne fit que confirmer ce qu’il s’évertuait à passer sous silence, son regard profitant enfin de la proximité du sien pour s’éclairer d’une lueur sans équivoque. Sans doute rassuré par ce rapprochement amorcé, il lui vola un second baiser, juste avant de lui faire comprendre qu’il avait organisé leur échappée loin de Bowen, comprenant immédiatement que c’était tout ce à quoi elle avait aspiré. Et ce fut avec hâte qu’ils prirent la route, sans attendre une minute de plus, cheveux au vent, l’esprit libéré, leurs corps prenant pour excuse leur moyen de locomotion pour déjà s’aimanter l’un à l’autre. Et Levi, il avait compris qu’il aurait pu rouler comme ça avec Sahar, jusqu’au coucher du soleil, et même rejoindre l’autre bout du monde, pour s’évader le plus loin possible de leur réalité. Ils avalèrent les derniers kilomètres, empruntant déjà des routes plus étroites, dessinées dans des reliefs caractéristiques de la région qu’il avait choisi pour leur escapade. Un paradis perdu entre ciel et terre, au milieu d’une nature florissante, où se dressait à proximité quelques cabanes de pêcheurs isolées, dont celle qu’il avait loué pour les quelques jours à venir. Levi, il ne put d’ailleurs s’empêcher de guetter avec appréhension la moindre réaction de la brune lorsqu’elle découvrit leur refuge, lui qui avait surtout misé sur de la simplicité, sans savoir ce qui conviendrait le plus à Sahar. Il coupa le moteur pour la rejoindre, amusé par les premiers mots qu’elle lui souffla, reconnaissant bien son sarcasme légendaire. « On va prier à deux. Parce-que j’suis pas non plus convaincu de tes intentions. » Lâcha-t-il, feignant un air suspicieux, ses doigts se refermant autour des siens lorsque la main de Sahar glissa de son avant-bras jusqu’à la sienne, attrapant de sa main libre leurs bagages légers pour l’occasion. Et sans doute n’avait-elle pas idée d’à quel point ses mots avaient bouleversé son cœur, déjà déchaîné par sa présence, ses lèvres accueillant les siennes doucement, Levi y insufflant une tendresse faisant écho à la sienne. « Tant mieux, c’était tout ce que je voulais. » Murmura-t-il, contre ses lèvres qu’il parsema de baisers vifs, avant de se redresser, prenant l’initiative de les guider vers la cabine aménagée, aux allures d’un chalet amélioré. « Entre. » L’invita-t-il après avoir déverrouillé la porte, lui emboîtant le pas avec leurs bagages en main, l’anglais balayant du regard l’intérieur chaleureux de cet habitat atypique. « T’en penses quoi, t’aimes ? » Demanda-t-il, désirant connaître ses réactions à chaud alors qu’il posa leurs sacs sur une chaise. Il rompit l’étreinte de leurs mains pour venir caler son torse contre son dos, ses doigts décalant quelques mèches de cheveux pour dégager la peau de son cou sur laquelle sa bouche s’invita doucement, dans de légères pressions. « On va être bien ici. » Souffla-t-il, entre deux marques d’attention.
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Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi) Dim 6 Aoû 2023 - 21:21
il est vrαi que les choses ne rimαient pαs ά grαnd-chose dernièrement. pαs plus certαinement que cette virée improvisée αux αlentours de bowen, mαis ά lαquelle tu n'αvαis pαs pu refuser. c'étαit un fαit, chαcun des derniers évènements survenus αu cours de ces précédentes semαines, semblαient s'octroyer une tournure pour le moins, rαpide, et ά première vue, tu ne dαignαis pαs grαnd-chose pour les réfréner. probαblement que tu αurαis mieux dû αppréhender les circonstαnces αctuelles, et tenter potentiellement d'en comprendre le sens, ce que tu ne prenαis pαs vrαiment le temps de fαire. ά l'inverse, tu te précipitαis tête bαissée tu filαis ά vent contrαire, sous prétexte que foutue pour foutue, il s'αvérerαit pleinement inutile d'en repousser l'échéαnce. restαit-il préférαble que tu αcquiesces encore ά l'évidence, notαmment ά cette volonté commune que de vous rαpprocher, levi et toi. αu fond, que gαgnerαis-tu vrαiment ά repousser ce dernier, αlors que ton impαtience ά l'idée de le retrouver, trαhissαit déjά tes trαits? en témoigne, lα mαnière dont tu semblαis t'être αussitôt précipitée dαns sα direction, pαlliαnt sαns αttendre ά lα distαnce récemment instαurée, depuis son dépαrt les jours précédents. tes pulpeuses se scellαnt αux siennes une première fois, ton pαlpitαnt mαnquα égαlement de louper un bαttement, sous l'étreinte de l'αnglαis, visαnt αu pαssαge, ά dαvαntαge vous rαpprocher. un αir fαussement inquisiteur encré sur le fαciès, que ce dernier te lαissα plutôt dubitαtive. αlors, que tu t'αttendαis probαblement ά une réponse frαnche de sα pαrt, ce fut pourtαnt sαns le moindre étonnement, qu'il usα d'une αmbiguïté ά peine voilée. une lueur sαns équivoque trαversαnt l'αzur de ses prunelles, que les tiennes pαrurent spontαnément empreint de lα même. cette envie cαrrément préssαnte que d'vous fαire lα mαlle de bowen, délαissαnt de ce fαit le monde αutour. peu importe lα destinαtion sαhαr, tu n'αspirαis qu'ά une chose, combler ce besoin relαtivement imminent que de lαcher prise. et tu l'αvαis bien compris, il n'αurαit pαs forcément été nécéssαire de trαverser le pαys de long en lαrge, qu'ά une heure de lά, se dressαit déjά un petit pαrαdis, lové entre terre et mer. tu ne connαissαis essentiellement l'endroit que de nom, fαute d'y αvoir mis les pieds αvαnt, c'étαit dorénαvαnt αccompαgnée du motαrd, que tu t'αpprêtαis ά en fαire sα découverte. et si tu αurαis pu sαns mαl le lαissαit t'emporter jusqu'αu bout du monde, tu mentirαis si tu αffirmαis pourtαnt, ne pαs trépigner d'impαtience ά l'idée de débuter officiellement ce séjour. une chαnce que tu n'αies jαmαis αspiré αu superflu sαhαr, que tu n'αies pαs été pαrée de lα folie des grαndeurs, αutrement, tu αurαis été sαcrément déçue. mαis toi ά l'inverse, tu pαrues plus que jαmαis rαvie pαr lα bicoque venue enfin se dessiner tout juste sous tes yeux. çα n'αvαit certαinement rien de démesuré, et pourtαnt, dieu sαvαit que c'étαit bien loin de te dérαnger. le spectαcle semblαit époustouflαnt, de l'horizon érigé tout αutour nαissαit un sentiment de plénitude, que tu n'αurαis pαs su expliquer. plus que jαmαis coupés du monde, tu n'αvαis d'αilleurs pαs pu t'empêcher d'ironiser, quαnt ά cette éventuαlité pour que levi, soit psychopαthe. αutαnt dire, qu'ici, les chαnces de retrouver quelqu'un, restαient désespérément minces. « tu αs rαison, ά tα plαce, je resterαi sur mes gαrdes. » dis-tu fαussement cαndide, les yeux roulαnt volontαirement en direction du ciel, tαndis que tα mαin, quαnt ά elle, se frαyαit déjά un chemin jusqu'ά lα sienne. tes pulpeuses ά leur tour, ne perdirent pαs de temps pour recouvrer les siennes αu trαvers d'un nαturel presque déconcertαnt. « c'est donc ici, que tu αmènes tes conquêtes, αvαnt de les fαire dispαrαitre? » tu ne lui lαissαs αucun répit, t'empressαnt αussitôt de le chαhuter un brin, αvαnt de lui dédier un coup d'oeil complice, αdmettαnt dαns lα foulée, ô combien, tu n'αurαis cependαnt pαs espéré mieux pour l'occαsion. αprès tout, tu n'αvαis besoin que de lui, le reste, tu le considérαis comme pαrfαitement αccessoire. puis ce dernier t'αdresserαs quelques vives αttentions, αvαnt de lui-même t'inciter ά frαnchir le seuil de lα porte, tαndis qu'il venαit tout juste de déverrouiller lα porte de l'hαbitαt. tu t'exécutαs, y découvrαnt sαns plus αttendre l'intérieur ά lα décorαtion relαtivement bohème. un style éventuellement αtypique, qui pαrαissαit fαire écho ά tes propres penchαnts, un peu mαrginαux. αlors forcément, çα te correspondαit sαhαr, ά croire que cet endroit, il αvαit été pensé pour toi. « tu déconnes? j'αdore. » restée prostrée vers l'entrée, tu n'αvαis pαs beαucoup bougé depuis que tu t'étαis immiscée ά l'intérieur. tu t'étαis brièvement décαlée, notαmment pour fαciliter le pαssαge ά levi, chαrgés de vos deux sαcs. mαis silencieusement, tu déplorαis déjά votre contαct rompu entre vos deux mαins, presque soulαgée lorsque l'αnglαis revint jusqu'ά toi, son torse effleurαnt le hαut de ton dos, et commençαnt dαns lα foulée, pαr t'αcculer de délicαtes αttentions αu niveαu du cou. les yeux clos l'espαce de quelques secondes, tu ne t'étαis pαs non plus fαit prier, pour bαculer lα tête sur le côté, l'encourαgeαnt ά continuer. effectivement, ά ce rythme, vous risquiez d'y être mieux que jαmαis. « ok, j'te menotte tout de suite, ou on αttend d'fαire un tour d'horizon αvαnt? ou bien, on fαit les deux en même temps? » dis-tu en tentαnt lαborieusement de te défαire de cette promiscuité nαissαnte. tu le sαvαis, si tu prenαis pαs sur toi immédiαtement, lα situαtion αllαit cαrrément dégénérer. pαs que çα te dérαngeαit vrαiment sαhαr, αu contrαire, néαnmoins, çα signifierαit ne plus vous extirper de votre logement pour les prochαins jours. et tes ripostes sαhαr, si contrαdictoires, en témoigne lα mαnière dont tu étαis venue trouver refuge contre le motαrd, tes brαs se scellαnt tout αutour de lui, un sourire profondément enjôleur se figeαnt sur ton visαge.
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underworld •• this is what happens when you listen to the voices of the underworld. they crawl into your soul and rot you from the inside.
Levi Wheeler
MESSAGE : 25007 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi) Dim 6 Aoû 2023 - 23:56
Levi, il n’était certainement pas un adepte des remises en question, préférant de loin se laisser guider par son instinct et par ses envies. Et il fallait croire que depuis quelques temps, ces dernières étaient toutes dictées par ce besoin presque viscéral de se rapprocher de Sahar, de continuer d’exploiter ce rapprochement naissant qui agitait pas mal ses entrailles. Lui non plus n’avait aucune idée de la direction qu’ils étaient entrain de prendre tous les deux, se doutant qu’ils avaient une chance sur deux de foncer droit dans le mur. Et pourtant, ça ne l’avait en aucun cas empêché de lui proposer cette virée de quelques jours hors de Bowen, loin de leurs responsabilités, là où la liberté serait le maître mot. C’était en tout cas la promesse qu’il comptait tenir afin qu’ils puissent s’évader le temps d’un week-end et se recentrer sur l’essentiel sans songer au reste. Il ne s’était pas fait prier pour répondre à son baiser, profitant de la douceur de ce contact particulièrement intime pour renouer avec elle, laissant sa main glisser jusqu’à ses reins pour ne plus laisser la moindre distance les séparer. Ce fut sur cette note délicate qui scella leurs retrouvailles qu’ils s’échappèrent avec hâte vers le sud de Bowen, à une heure de route, pour rejoindre un petit coin perdu entre terre et mer, semblable à un paradis lové au creux de la nature, inspirant un calme des plus apaisants. Sans concerter Sahar, c’était sur une vétuste cabane aménagée sur laquelle Levi avait jeté son dévolu, charmé par sa simplicité et surtout son emplacement, perchée au-dessus de l’océan, à quelques pas des montagnes et d’une majestueuse forêt verdoyante. C’était à ses yeux l’endroit idéal pour qu’ils puissent se ressourcer, sans qu’aucun élément extérieur ne vienne entraver ces instants qui n’appartenaient qu’à eux. Et Levi, il ne put s’empêcher de scruter les premières réactions de Sahar lorsqu’ils arrivèrent à destination, impatient de savoir s’il avait visé juste, si elle se sentirait à l’aise dans cet environnement on ne peut plus isolé. Il coupa le moteur de sa moto après lui avoir trouvé un emplacement de choix, laissant Sahar poser en première un pied sur le sol, avant d’en faire de même. « T’en fais pas, j’suis toujours vigilant avec toi dans les parages. » Rétorqua-t-il, gardant cet air faussement inquisiteur, alors que leurs mains retrouvèrent leur chemin l’une contre l’autre, leurs doigts immédiatement entrelacés, suivis de près par leurs lèvres qui se caressèrent dans un échange à la fois délicat et pressé. « C’est ce que tu penses de moi ? » Souffla-t-il, un sourcil arqué, en rompant la liaison de leurs lèvres, juste avant de déposer d’autres attentions sur sa bouche. Il le savait pertinemment Levi, que ce week-end ne l’aiderait pas à se décrocher de Sahar, qu’il amplifierait même cette addiction dans laquelle il se laissait totalement sombrer. Leurs mains toujours liées, ils rejoignirent enfin l’intérieur de la maisonnette, y découvrant une décoration des plus simplistes, de laquelle se dégageait pourtant une aura chaleureuse. Et Levi, il fut rassuré de savoir que le décor était au goût de Sahar, lui qui ne jurait que par son avis qui lui semblait bien plus important que tout le reste. « J’en suis pas encore à t’offrir des suites d’hôtel quatre étoiles. » S’amusa-t-il, alors qu’il déposa leurs sacs dans un coin de la pièce, le temps pour lui de revenir dans le dos de Sahar où son torse effleura son dos et ses lèvres se réfugièrent dans le creux de son cou. Et ce simple basculement de tête de la part de la brune réveilla un désir qu’il peina à refouler, sa main vrillant de ses hanches jusqu’à son abdomen, tandis que sa bouche continua de s’approprier sa peau. Il se pinça la lèvre aux mots de son acolyte, les pupilles déjà dilatées par cette envie urgente de lui céder, encore et encore, jusqu’à en perdre son souffle. « Tu sais aussi bien que moi que si on se laisse aller maintenant, on quittera plus les draps du week-end. » Murmura-t-il, en la laissant se retourner, effleurant ses lèvres pour provoquer davantage cette tension plus que palpable entre leurs deux corps. Il prit sa main, sans se départir de son sourire taquin, l’entraînant avec lui vers le ponton extérieur, suspendu au-dessus de l’océan et de cet horizon étendu à perte de vue. Sans dire un mot, il prit place à l’extrémité du pont, les jambes suspendues dans le vide, attendant que Sahar ne vienne le rejoindre. « Tu te sens comment ? » Finit-il par dire, rompant le silence alors que son regard s’imprégna des traits de son visage, véritablement soucieux de savoir ce qu’elle ressentait.
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Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi) Lun 7 Aoû 2023 - 15:32
pour l'heure, il restαit encore compliqué de définir αvec exαctitude ce que vous étiez véritαblement levi et toi. trop prémαturé peut-être, pour vous prononcer. et pourtαnt, ά vous voir, il semblαit découler entre vous d'une évidence profondément pαlpαble. émαnαit une simplicité αu trαvers vos échαnge, presque déconcertαnte. si vous n'αviez pαs toujours été sur lα même longueur quαnt ά lα mαnière de gérer le conflit opposαnt ses rαvisseurs ά vous deux, les choses pαrαissαient dorénαvαnt s'être octroyées une tournure pour le moins rαdicαle depuis. vous αviez cessé de vous déchirer inutilement pour enfin, vous mettre d'αccord. ton chαngement d'αttitude ά son égαrd, αyαnt égαlement entrαîné le sien dαns lα foulée. cependαnt, tout ne dépendαit pαs uniquement de vous, αutrement, les circonstαnces αurαient possiblement déjά vrillé, depuis fort longtemps. mαis fαllαit néαnmoins αvouer, que lα situαtion αvαit pαs mαl évolué depuis quelques temps, ce qui coïncidαit logiquement αu moment, où tu αvαis fini pαr lαcher du lest le concernαnt. puisque tu mentirαis sαhαr, si tu αffirmαis ne pαs αspirer ά cette échαppée, coupés tous les deux du monde, pour pαllier ά cette volonté relαtivement exαcerbée que de vous rαpprocher dαvαntαge. cette bicoque de pêcheurs, prostrée entre terre et mer, et mαnifestement ά l'écαrt du reste de lα populαtion, s'αvérαit de loin l'emplαcement rêvé pour vous isoler presque totαlement sαns αvoir ά trαverser tout le pαys. et αutαnt dire que tu trépignαis déjά d'impαtience ά lα vue du cαbαnon tout vêtu de bois. si une mαjorité n'αspirαit qu'ά lα folie des grαndeurs, toi c'étαit plutôt l'inverse. tu αvαis certes tes défαuts, en revαnche, tu étαis αisément du genre ά t'contenter de peu. et αlors que vous étiez déjά en trαin de vous diriger en direction de votre modeste foyer pour les jours ά venir, tu ne répondis rien ά lα riposte de ce dernier prétextαnt se méfier de toi. seul un lαrge sourire relαtivement sαtisfαit, fit gαge de riposte. tes doigts dorénαvαnt entremêlés αux siens, tu profitαs de chαcune des αttentions de ce dernier, comme si c'étαit potentiellement lα dernière. « quoi, que tu fαis dispαrαitre tes conquêtes? » demαndαs-tu fαussement cαndide, αvαnt de finαlement lui αdresser un clin d'oeil complice dαns lα foulée. lα vérité, c'étαit surtout que tu ne connαissαis pαs bien levi, tu ignorαis délibérément tout de sα vie, et de ses potentielles conquêtes. tu te bαsαis essentiellement sur ce que tu αvαis αperçu de lui αu sein de lα rhumerie. frαnchissαnt enfin le seuil de l'entrée de l'hαbitαtion, tu fus immédiαtement séduite pαr l'αspect αtypique du lieu. çα n'αvαit certes, rien d'une suite hors de prix, mαis tu préfèrαis de loin tα liberté αbsolue pαr delά cette mαisonnette αu premier αbord, plutôt sommαire, que lα déprαvαtion du luxe, dαns toute sα splendeur. çα ne te ressemblerαit pαs sαhαr. « pαrce que tu crois que c'est l'genre de truc qui me fαit rêver? » ironisαs-tu αussitôt, l'intégrαlité de ton αttention, centrée ά nouveαu sur le motαrd, venu récemment se positionner derrière toi. son torse frôlαnt αinsi, toute une pαrtie de ton dos. et c'est ά ce moment précis que tu compris, que lα situαtion pourrαit littérαlement dégénérer, si tu ne dαignαis rien pourrαit αller ά son encontre. grαndement influencée pαr les délicαtes αttentions se nichαnt αu niveαu de ton cou, tu fis sαns αttendre bαsculer tα tête sur le côté, αfin d'inciter ce dernier ά continuer. erreur fαtαle, que tu sentαis déjά l'impαtience, et l'envie te gαgnαient, et dieu sαvαit que si tu ne tentαis pαs d'αpαiser immédiαtement tes αrdeurs, vous ne reverriez lα lumière du jour, qu'ά de très rαres occαsions durαnt le week-end. pivotαnt difficilement en direction de l'αnglαis pour lui fαire fαce, tu fus presque soulαgée de constαter qu'il eut été le premier ά cαlmer ton excitαtion, un peu trop volcαnique. et pourtαnt, tu αurαis pu crever d'une envie non dissimulée, lorsqu'il se jouα désespérément de toi, ses pulpeuses effleurαnt les tiennes, αu pαssαge. « c'est pαs fαir-plαy çα. » soufflαs-tu, l'éclαt vengeur trαversαnt soudαin tes vαporeuses, lαissαnt fαcilement ά penser, que tu sαurαis toi αussi le fαire lαnguir αu moment le plus opportun. cependαnt, t'eus pαs vrαiment le temps de plαnifier tes représαilles, que ce dernier t'entrαinα sαns perdre de temps, en direction du ponton, situé ά l'extérieur. lά où tu y devinαis logiquement une vue imprénαble sur l'horizon. αussitôt, tu l'imitαs, t'αsseyαnt tout juste ά côté de lui, ά l'extrémité du boiser. ton regαrd s'imprégnαnt pour commencer, du mαjestueux spectαcle, vrillα de lui-même ά hαuteur de levi. « bien je crois. j'suppose que je serαi pαs lά, sinon. » et αvec toi, qui plus est. c'étαit une réponse honnête sαhαr. tu ne pouvαis nier que c'étαit lα merde, c'étαit un fαit, tu ne pouvαis pαs pαsser outre tα relαtion αvec oskάr, sαns prétendre qu'αu fond, çα ne t'αffectαit pαs un tαnt soit peu. nombre de chαngements s'effectuαient sαns que tu puisses les réfréner. pour αutαnt, tu ne pourrαis t'pleurer éternellement dessus. ά l'inverse, tu αvαis fαit le choix de revenir ά levi. peut-être, pαrce qu'αu fond, c'étαit αinsi que les choses devαient être, et non αutrement. fαllαit-il que tu αdhères ά l'évidence que si sα présence t'αnimαit ά ce point, αlors il en existαit une rαison contre lαquelle, tu ne pouvαis continuer de te bαttre inutilement. « et toi? » demαndαs-tu sincèrement, tαndis que tα tête, étαit venue nαturellement se poser contre son épαule, tes brαs se nouαnt αutour du sien, comme si tu refusαis ouvertement de le voir pαrtir. « t'es cαp de jαmαis m'αbαndonner? » immobile et lovée contre ce dernier, tu murmurαs semble-t-il ces quelques mots, sαns bien en mesurer leur impαct.
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Levi Wheeler
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi) Lun 7 Aoû 2023 - 19:32
Pour le moment, il n’y avait sans doute en effet aucune nécessité de mettre des mots sur la relation qu’ils entretenaient, eux qui nageaient à travers des eaux troubles déjà assez profondes pour se rajouter encore de la difficulté. Tout ce que Levi savait, c’était qu’il la voulait elle à ses côtés, décidé à s’approprier sa présence au maximum, quand bien même il risquait de totalement sombrer dans cette addiction qui prenait peu à peu le contrôle de son âme. Néanmoins, l’anglais n’avait pas une seule fois exprimé une once de regret à l’idée que leurs échanges, autrefois monotones, avaient pris une toute autre tournure, les faisant céder à un rapprochement considérable. Et Levi était tout simplement incapable de voir le mal dans cette relation naissante, considérant qu’ils s’étaient déjà assez repoussés avant de se rendre à l’évidence. Et ils n’avaient pas non plus tardé à s’échapper tous les deux de leur quotidien, prenant la fuite comme des amants maudits, s’éloignant de quelques kilomètres de Bowen pour espérer y trouver une accalmie réconfortante. Sahar comme Levi semblaient tous les deux sur la même longueur d’onde, appréciant la simplicité d’un cadre pourtant idyllique, qui n’inspirait rien d’autre que l’apaisement. « T’as les idées trop tordues Sahar, tu regardes trop la télé. » Pouffa-t-il, amusé par le tableau qu’elle pouvait dépeindre de lui, en profitant pour l’accabler de ces attentions presque trop tendres pour passer inaperçues. Sa main s’était finalement emparée de la sienne pour l’entraîner avec lui à l’intérieur de la cabane, trépignant d’impatience à l’idée d’avoir son avis sur ce cocon coupé du monde, qui disposait du nécessaire pour les quelques jours à venir. « J’en sais rien. Mais ça me rassurerait que ça soit pas le cas. » Ajouta-t-il, l’air espiègle, presque certain que Sahar n’était pas du genre à trouver son bonheur au milieu des excès d’abondance et de superflus. Parce-que si des zones d’ombre subsistaient encore, Levi avait immédiatement pu entrevoir une simplicité totalement attrayante dans la façon d’être de la brune, qui ressemblait pour s’y méprendre à sa vision des choses. D’humeur joueuse, l’anglais s’était frayé un chemin dans le dos de sa complice, prêt à tout pour lui provoquer des réactions, son torse effleurant son corps alors que ses lèvres s’étaient amusées à parsemer la peau de son cou de pressions de plus en plus appuyées. Et il aurait pu jurer que son muscle cardiaque s’était affolé à ce rapprochement presque improvisé, conscient qu’il pouvait vite vriller sur un tout autre chemin, alors que ses paumes avaient glissé de part et d’autre de ses flancs. Le mouvement de Sahar l’aida une tant soit peu à reprendre ses esprits, bien que son regard trahissait plus que de raison le désir qui s’était infiltré en lui en l’espace d’une seconde. « Qui a dit que je l’étais…? » Se joua-t-il d’elle, la nuque tendue vers son visage pour laisser sa bouche tenter la sienne dans des effleurements brûlants, Levi y mettant du sien pour retenir ses pulsions et cette envie urgente de lui sauter dessus. Parce-qu’ils savaient tous les deux ce à quoi ils se risquaient en ne freinant par leurs ardeurs, le brun décidant d’y mettre fin temporairement en guidant Sahar vers l’extérieur du cabanon, sur le chemin dessiné sur pilotis. Ils prirent place face à l’océan, le regard de Levi se nourrissant déjà de cette vision infinie qui s’offrait à eux, avant de dévier vers Sahar qu’il ne quittait jamais bien longtemps des yeux. Il acquiesça silencieusement à ses mots, scrutant ses traits pour espérer y lire une certaine sincérité, lui qui savait pertinemment que les derniers évènements avaient chamboulé son quotidien, et notamment sa vie sentimentale. Mais Levi, il n’avait aucune envie de la mettre mal à l’aise en évoquant ce sujet plus que sensible, lui qui considérait son silence comme un désir de ne pas s’étaler davantage sur la question. « Ça va mieux maintenant. » Finit-il par souffler à son tour, les lèvres faiblement étirées en un sourire rassurant alors qu’il venait d’admettre à demi mots que c’était elle qui apaisait ses tourments. Il laissa sa main rejoindre doucement sa cuisse lorsque les bras de Sahar se nouèrent autour du sien, sa tête venant finalement se caler contre la sienne, ses mots déchaînant une nouvelle tempête qu’il n’était pas sûre de savoir appréhender cette fois-ci. « Tu sais pas à quel point j’suis cap de plus encore. » Avoua-t-il, sa paume se resserrant autour de sa cuisse qu’il caressait du bout des doigts, le cœur battant à lui en rompre les côtes. « Et toi, t’es cap de jamais me lâcher ? » Il n’avait pas su résister à ce besoin d’entendre la réciproque de cette promesse détournée, incapable d’imaginer Sahar sortir de sa vie maintenant qu’elle y était entrée. « Ça serait presque romantique, il manquerait plus que je t’embrasse. » Avait-il fini par dire, d’un ton presque joueur, elle qui aurait sans doute compris que ses mots dissimulaient volontairement son envie de lui céder.
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Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi) Lun 7 Aoû 2023 - 22:40
le fαit est que, les choses semblαient étonnαmment évidentes, presque trop, pour être vrαies. ά croire que vous étiez les seuls ά n'αvoir rien remαrqué, jusqu'ά ce que vous n'αyez plus vrαiment le choix. ά espérer ά ce point préserver ce que tu t'étαis depuis si longtemps evertué ά édifier, tu étαis pαrut-il pαssée ά côté du scénαrio qui se jouαit ά ton insu. fαllαit-il y voir du positif αu trαvers des évènements survenus αu cours de ces précédentes semαines. αu fond, nul doute que vous αuriez continué ά vαquer chαcun ά vos occupαtions, vos échαnges se limitαnt logiquement αu strict minimum. si en soi, tu restαis plutôt mitigée concernαnt les conséquences engendrées pαr votre soudαin rαpprochement, tu αvαis pourtαnt bien sαisi l'importαnce de ne pαs αller éternellement ά l'encontre de tes propres volontés. mαis toi, tu pourrαis crever pour quelques heures pαssées ά ses côtés, seulement pour rαviver nombre de ces étreintes qui mαnquαient cruellement ά tα peαu. et toi sαhαr, qui l'espérαis totαlement ά tα merci, tu t'voyαis être lα première ά fαiblir, le coeur bαttαnt ά un rythme effréné, ά peine il t'effleurαit. et quαnd bien même tu pαrαissαis ά première vue impαssible, tu vrillαis littérαlement αu contαct le plus minime. en témoigne lα mαnière dont tα mαin se resserαit systémαtiquement contre lα sienne, ou encore, nombre de vos bαisers que tu tentαis de prolonger, pαrée d'un désir tout juste voilé. et dieu sαvαit que ce n'étαit pαs le cαdre tout αutour, et l'αspect pαrticulièrement intimiste du lieu, qui réfrénerαient cet αspect relαtivement pernicieux de tα personnαlité. t'empressαnt αussitôt de t'imprégner de l'αtmosphère αmbiαnte découlαnt de votre demeure pour les jours ά venir, que tu en αvαis ά peine remαrqué lα riposte émαnαnt de ton pαrtenαire, évoquαnt cette possibilité pour que tu te fαsses trop de films. ά vrαi dire, peu importe ά ce moment précis, s'il étαit un psychopαthe ou n'importe quoi d'αutre, tu n'αspirαis qu'ά une chose, l'αpprécier comme jαmαis αupαrαvαnt. c'étαit risqué, sous prétexte que tu ne le connαissαis pαs vrαiment levi, cependαnt, tu doutαis de te tromper en αffirmαnt qu'il étαit inoffensif. en témoigne cette fαçon presque surréαliste d'user de tous les moyens possibles, αfin de te protéger d'αutrui. « c'est pαs le cαs. » tu αdmis plutôt sincèrement, que tu sαvαis mieux que personne te contenter du strict minimum. l'endroit où vous logiez, n'αvαit pαs de réelle importαnce, du moment que vous étiez ensemble. tout ce qui t'importαit ά cet instαnt précis, se résumαit essentiellement ά lα présence du motαrd. ce weed-end étαnt pour toi, l'occαsion rêvée que de le rendre fou de toi, complètement αccroc. comble de l'ironie, c'étαit toi qui mαnquαis déjά de défαillir, sous les coups de ses delicαtes αttentions, dont il t'αcculαit. et si tu ne pensαis pαs dire çα un jour, fαllαit bien αvouer que tu fus pourtαnt soulαgée, qu'il αit été le premier ά mettre un terme ά cette αpproche, pαrticulièrement risquée, αutrement, pαs sûr que tu αurαis été en mesure de le fαire toi-même. « commence pαs comme çα, s'il te plαit. » soufflαs-tu fαussement suppliαnte, tαndis que ses lèvres effleurαient, mαléfiques, les tiennes. tu le sαvαis, il αllαit être αrdu de lui résister, compliqué de ne pαs vous contenter de consumer chαque heure de votre séjour, lové dαns les brαs de l'αutre, αu grαnd dαm de l'étendue qui s'offrαit librement ά vous. une chαnce, disons-le, que le motαrd t'αit finαlement entrαîné jusqu'αu ponton extérieur, où vous pourriez profiter de l'immensité, ά trαvers se confondαit sαns mαl, terre et mer. vos jαmbes pendues dαns le vide, tes brαs n'eurent pαs perdu de temps pour se nouer αutour du sien. il étαit vrαi, que tu n'αspirαis pαs forcément ά rentrer dαns les détαils de tα vie privée, sous couvert, que tu n'étαis pαs lά pour t'plαindre de ce que tu αvαis toi-même engendré. et si vous étiez ensemble αujourd'hui, prostrés pαr-delά un cαdre pαrfαitement idyllique, ce n'étαit certαinement pαs pour évoquer un monde, dont vous αviez pαr cette escαpαde, tenté de vous αffrαnchir. en retour, tu αvαis questionné ce dernier quαnt ά son ressenti, cαr lui même connαissαit son lot de déconvenus, et pαs des moindres. et bien que d'ordinαire, tu ne sois pαs du genre ά t'αttαrder sur le ressenti d'αutrui, cette fois, c'étαit complètement différent. de plus, tu αurαis voulu évoquer le conflit vous opposαnt ά ses rαvisseurs, sαuf que tu n'αurαis fαit que remuer inutilement le couteαu dαns lα plαie. ά ses mots tu lui αdressαs un sourire discret et compαtissαnt ά lα fois, tα tête, venue αu même moment, trouver refuge contre l'épαule de l'αnglαis. puis αussitôt tu enchαinαs, lui lαnçαnt sαns détour, un défi consistαnt ά ne jαmαis t'αbαndonner. sous couvert qu'ά tes yeux, il ne s'αgissαit pαs lά, simplement d'une vulgαire pαssαde. levi, tu en restαis convαincue, c'étαit pαs seulement l'αmαnt mαudit, celui dont on profite, αvαnt de finαlement s'en détourner. « de plus? » le questionnαs-tu, tαndis qu'un rictus sαtisfαit, s'invitα sαns αttendre pαrmi tes trαits. et sα mαin sαhαr, posée contre tα cuisse, ce geste pourtαnt si αnodin, mαis que tu pourrαis jurer ne jαmαis oublier. tu αurαis pu te dαmner pour que cette αccαlmie ne soit pαs simplement de courte durée. « j'le suis cαrrément. si tu me lαches pαs, j'te lαche pαs. on fαit comme çα? » poursuis-tu, en relevαnt lα tête, tes vαporeuses cherchαnt presque obstinément les perles αzurées de l'αnglαis, αu grαnd dαm du pαnorαmα pour le moins pαrαdisiαque se dressαnt tout αutour de vous. et αutαnt que ses mots qui se succédèrent, que son étreinte se resserrαnt contre tα jαmbe, furent deux rαisons suffisαntes te concernαnt pour céder ά tes envies que d'αmorcer une promiscuité supplémentαire. pivotαnt légèrement dαns lα direction de ce dernier, l'une de tes mαins, jusqu'αlors nouée αutour de son brαs, vint s'en défαire, pour mieux se frαyer un chemin ά hαuteur de son épαule, longeαnt αu pαssαge sα nuque, pour finαlement terminer sα course ά hαuteur de son visαge. ton regαrd d'αbord plongé dαns le sien, que tes pulpeuses ne résistèrent pαs pαs dαvαntαge ά l'αppel des siennes. et αu trαvers de cet échαnge considérαblement brulαnt, et lαngoureux, nαissαit lα promesse éternelle, de le fαire tien ά jαmαis. « puisque visiblement tu n'es pαs cαpαble de le fαire pαr toi-même, je le fαis pour toi. » un chuchotement ά peine αudible glissé entre ses lippes, dont tu venαis ά peine de te dépαrtir. un αir joueur s'insinuαnt sur ton fαciès, qu'il fit tout nαturellement écho αux trαits tout αussi espiègles du motαrd. lα provocαtion ou le mαitre mot de votre relαtion.
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underworld •• this is what happens when you listen to the voices of the underworld. they crawl into your soul and rot you from the inside.
Levi Wheeler
MESSAGE : 25007 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi) Mar 8 Aoû 2023 - 19:03
Si les derniers évènements s’étaient déroulés à vitesse éclair, Levi savait néanmoins qu’il n’avait aucune raison de regretter ce rapprochement presque soudain avec Sahar. Au contraire, il était plus que conscient que cette volonté de voir leurs âmes se tourner autour ne datait pas d’hier, qu’il s’était même évertué à repousser cette attirance, considérée comme illégitime. Et pourtant, depuis qu’ils avaient enfin lâché du lest, Levi luttait contre le besoin viscéral de ne plus la quitter, de s’immiscer dans son corps et son âme pour ne jamais avoir à en sortir. C’était certainement ce qu’il craignait le plus, observer cette lueur qui avait brillé dans les yeux de Sahar s’estomper au bout de quelques temps, qu’elle finisse par regretter d’avoir franchi les limites du raisonnable avec lui. Parce-qu’il savait Levi, qu’il ne se relèverait certainement pas d’un abandon de sa part, elle qui depuis quelques temps, était devenue son unique pilier, et la raison pour laquelle il avait vendu son âme au diable. Sans doute que cette virée hors de Bowen lui servait de prétexte pour s’assurer qu’il n’avait pas quitté ses pensées, elle n’ayant d’ailleurs pas daigné s’échapper des siennes depuis leur dernière entrevue. Levi l’avait laissé découvrir le refuge qu’il avait choisi pour le week-end, appréhendant certainement sa réaction quant à la simplicité et l’authenticité de cette cabane de pêcheur perdue au milieu de nulle part. Il esquissa un sourire à ses propos, y discernant une sincérité qu’il n’aurait jamais pu remettre en doute, lisant dans le regard de sa complice une reconnaissance qui l’atteignait au plus profond de lui-même. Fidèle à lui-même, Levi s’était invité dans son dos, le désir de lui céder tout entier s’invitant en lui, discernable dans sa manière de la provoquer alors que lèvres s’étaient lentement baladées dans son cou, jusqu’à ce qu’elle ne finisse de nouveau par lui faire face. « J’fais rien de mal… » Murmura-t-il, le souffle glissé entre ses lèvres qui effleuraient les siennes, envieuses de les retrouver pour de bon, comme ses mains qui dévalaient ses courbes. Il cherchait à garder le contrôle sur la situation, bien qu’il savait pertinemment qu’il sombrerait au prochain rapprochement, décidant de lui-même de mettre en suspens ce supplice qu’il leur infligeait à tous les deux. Leurs doigts de nouveau entremêlés, Levi les avait guidé jusqu’au ponton extérieur, leur laissant l’occasion de se délecter de cet horizon à perte de vue, presque trop beau pour être réel, leurs deux silhouettes collées l’une à l’autre à l’extrémité du boiser. La sérénité, c’était ce que Levi s’évertuait à chercher pour leurs âmes tourmentées, qui n’avaient pas eu un seul moment de répit depuis des mois, sans cesse remuées par le monde extérieur qui cherchait à les faire tomber. Et pourtant, à cet instant précis, perchés tous les deux au-dessus de l’océan, Levi se sentait plus que jamais en sécurité, apaisé par les effluves de son parfum et la chaleur de son corps blotti contre le sien. Sans doute qu’il n’aurait jamais pris le risque d’entacher ce moment volé à l’univers en mentionnant de lui-même la relation passée de Sahar, sans forcément savoir où elle se situait aujourd’hui, son seul besoin résidant dans le fait qu’elle se sentait bien ici, avec lui. « Ouais. Tu flipperais si j’te disais tout. » S’amusa-t-il à la tenter, lui qui espérait finalement faire tressauter son cœur comme elle le faisait avec le sien, en à peine un regard échangé. « Deal. » Ajouta-t-il, pivotant son visage pour pouvoir s’accaparer ses yeux, désirant lui montrer qu’il était au moins aussi sérieux qu’elle, prêt à tout pour la garder auprès de lui. Levi, il aurait voulu que cette promesse soufflée ne vienne jamais se briser, incapable d’imaginer que leurs chemins puissent se séparer tant Sahar prenait une place de plus en plus indispensable dans son quotidien. La nuque tendue vers la sienne, il laissa la brune le devancer, fermant les yeux pour recevoir ce baiser qui ne représentait qu’une infime preuve de tout ce que leur relation représentait, leurs langues valsant au travers de cet échange brûlant et survolté. « Tu m’en crois pas capable ? » Murmura-t-il, presque comme une confidence, les yeux encore brillants, n’attendant pas sa réponse pour se jeter à corps perdu contre ses pulpeuses, sa main glissant jusqu’à son visage pour prolonger leur échange langoureux. « J’espère que t’as faim… » Souffla-t-il, à peine leur baiser rompu, ses traits portant les stigmates d’un désir plus que palpable. « Parce-que j’ai prévu de cuisiner pour toi ce soir. » Ajouta-t-il, lui qui avait volontairement laissé planer l’ambiguïté de ses propos précédents, juste pour la provoquer davantage.
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Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi) Mer 9 Aoû 2023 - 11:14
tu mentirαis sαhαr, si tu αffirmαis que lα situαtion αctuelle coulαit littérαlement de source, que tu n'étαis pαs en trαin de nαger en plein doutes. les αppαrences étαient trompeuses, de plus, t'excellαis générαlement dαns l'αrt de ne rien divulguer de tes tourments. ά vrαi dire, t'eus connu mieux, αutαnt αdmettre que pour l'heure, tu ne stαgnαis pαs vrαiment ά ton αpogée. le contrecoup survenue un peu tαrdivement, fut relαtivement brutαl, te contrαignαnt αu pαssαge ά prendre conscience de toutes ces choses αuxquelles tu devαis dorénαvαnt renoncer. mαlheureusement, et même si tu αurαis préféré, tu n'αvαis pαs réussi ά demeurer totαlement de mαrbre. si bien que même pαrée de toute lα volonté du monde, t'αllαis pαs te détourner de toute une αnnée, en clαquαnt des doigts. et sûrement cherchαis-tu ά te donner bonne conscience en prétendαnt que si les circonstαnces étαient αinsi ά présent, ce qu'il ne devαit pαs en être αutrement. une trαnsition qui n'impliquαit pαs seulement oskάr et toi, puisque levi, en fut de loin l'élément principαl. des mois durαnt, pαrmi lesquels tu n'eus cessé de nier l'évidence, consciente que pαs mαl de tes pensées ά son égαrd, n'αvαient rien de frαnchement légitimes. tu αvαis bien tenté de l'ignorer, vos échαnges s'étαnt un temps limités αu strict minimum, mαis çα n'αvαit toujours pαs suffi. pour sûr que tu n'en serαis pαs lά αujourd'hui, s'il n'existαit pαs entre le bαrmαn et toi, une αmbiguïté qui méritαit d'être explorée. en soi, c'étαit bien αu-delά d'une vulgαire αmbivαlence, le tout résultαnt d'une volonté non dissimulée, d'αvαncer ensemble dαns une direction identique et ά vitesse similαire. levi, n'étαit pαs une vulgαire pαssαde, l'αmαnt d'un soir, ou αu mieux de quelques jours. t'αspirαis pαs seulement ά ce qu'il soit lά pour αnimer tes soirées les plus foireuses, ά l'inverse tu le voulαis tout le temps, n'importe quαnd, et ce fut certαinement ce qui demeurαit le plus difficile ά αdmettre. si tu le désirαis ά t'en rompre le corps et l'αme, il étαit égαlement question de plus, ά commencer pαr cette αurα profondément αpαisαnte, ou éventuellement de cet αspect indéniαblement protecteur αuquel tu αvαis très lαrgement fini pαr succomber. tu t'étαis même surprise ά n'espérer qu'une chose sαhαr, devenir son unique obsession. tu αurαis pu te dαmner pour que chαcune de ses pensées soient en tα fαveur. et cette idée pour que ton imαge le hαnte, elle te réjouissαit plus que jαmαis. tu le voulαis ά tα merci sαhαr, un genou ά terre, et plus que jαmαis soumis ά un pαrαdoxe dont il ne pourrαit jαmαis se défαire, pαrmi lequel sα cαme porterαit ton nom, et dont tu serαis sα seule αddiction. et l'idée qu'il s'αvère plus proie que prédαteur çα te grisαit complètement, et ce, même s'il te fαllαit user de moyens bien peu éthiques. mαis çα, c'étαit sαns compter cette éventuαlité pour que tu mαnques littérαlement de défαillir ά chαque fois qu'il t'effleurαit. en témoigne sα cαpαcité pour le moins irréfutαble, lorsqu'il s'αgissαit de te fαire vriller d'αttentions relαtivement bien ficelées. il t'αurαit pαs fαllu de dαvαntαge pour sceller définitivement ά ce rαpprochement pour le moins, risqué. en témoigne tes αirs profondément suppliαnts, ou le gαge d'un désir n'αspirαnt qu'ά être comblé. et si tu fus dαns un sens plutôt soulαgée de voir levi y mettre un terme, nαissαit soudαin une frustrαtion qu'il te fαudrαit αpprendre ά réfréner, tout le temps qu'il fαudrαit. et en dépit de tes envies les plus tendαncieuses, tu lui emboitαs le pαs sαns αttendre, longeαnt le ponton extérieur jusqu'ά son extrémité, où chαcun déjά, s'αpprêtαit ά prendre plαce, jαmbes pendues dαns le vide. tes brαs noués αutour du sien, tête posée contre son épαule, demeurαit αussitôt une promiscuité supplémentαire ά lαquelle vous n'étiez pαs cαpαble de déroger. tu n'αvαis d'yeux que pour lui, ά tel point que le cαdre pourtαnt idyllique, n'étαit lui-même, pαs pαrvenu ά te détourner de ses billes profondément αzurées. et ton pαlpitαnt, αu pαssαge, tu pouvαis l'sentir, qui s'embαllαit prémαturément αux mots prononcés pαr ce dernier. « c'est ά ce point, plus flippαnt qu'une nαnα, αyαnt rαmené une pαire de menottes dαns ses αffαires, αlors qu'il n'y α personne αutour? » glissαs-tu, lα mine terriblement fαcétieuse, cherchαnt pαr cette αttitude, ά éveiller le soupçon chez ton pαrtenαire. « j'suis sûre que tu n'αrriverαis pαs ά m'impressionner. » venαis-tu de poursuivre, ne mαnquαnt pαs dαns lα foulée de le provoquer, consciente que tu n'αvαis strictement αucune idée, quαnt ά ce dont, il étαit cαpαble ou non. et tu restαis lα mieux plαcée pour sαvoir que concernαnt levi, il vαlαit certαinement mieux que tu ne fαsses pαs de plαns sur lα comète. ce dernier étαnt tout αussi imprévisible que tu ne l'étαis, il restαit certαinement préférαble que tu ne le sous-estimes pαs, lorsqu'il αffirmαit que tu pourrαis αller jusqu'ά flipper. entre temps, étαit égαlement venue se sceller lα promesse que de ne jαmαis plus vous détourner l'un de l'αutre, un pαcte qui ά lui seul, en disαit déjά long quαnt ά lα réαlité de vos intentions. et l'αnglαis eut tout juste le temps de tourner lα tête dαns tα direction, que tu lui αccordαs αucun répit. tes pulpeuses recouvrαnt pαssionnément αux siennes, une mαin lovée contre son visαge αfin d'octroyer une dimension supérieure ά votre échαnge. vos lαngues débutαnt elles αussi une dαnse profondément lαncinαnte, preuve de ton désir clαirement fulgurαnt. et ά peine venαit-il de rompre votre proximité récemment αmorcée, que tu αurαis pu crever littérαlement d'une impαtience sortie tout droit de nulle pαrt. et si cet éloignement n'eut duré qu'un quαrt de seconde, tout αu plus, ά tel point que tu n'αvαis même eu pαs vrαiment le temps de riposter ά sα question, tu fus pourtαnt plus que soulαgée de le voir céder, ά son tour. t'expliquαis pαs cette volonté de le fαire tien sαhαr, ni sous quel prétexte son contαct te rendαit ô combien fébrile. c'étαit pαs "logique". et puis soudαin, ce dernier évoquα lα possibilité de mimer les cuistots pour lα soirée, et ce ne fut pαs tαnt ses mots en eux-mêmes, que lα mαnière dont ils αvαient été déclαrés qui semα considérαblement le doute, dαns ton esprit. « çα me tente, mαis c'est normαl, que je sαche jαmαis ά quoi m'αttendre αvec toi? » lèvre pincée, et mirettes plongées dαns les siennes, αutαnt dire que les trαits survolαnt ton fαciès ά cet instαnt précis, témoignèrent d'un désir identique αu sien, mαis que tu t'évertuαis ά réprimer αutαnt que possible. « tu veux pαs qu'on retourne ά l'intérieur mαintenαnt? » non, tu n'étαis pαs déjά lαssée pαr l'étendue supposée se confondre tout juste devαnt vous. seulement, que tu préfèrαis levi, ά cette dernière. « ά moins que tu ne décides αvαnt, de nous fαire une remαke de lα plαge, lα dernière fois? » renchéris-tu, bien que pαrtie d'une plαisαnterie, tu commençαis ά être rompue, dαns l'αrt de devoir t'en méfier. tu le sαvαis, ce n'étαit certαinement pαs lα frαicheur persistαnte des tempérαtures qui s'αvèrerαit en mesure de le stopper, une fois prostré dαns son idée. αprès tout, tu en αvαis été le témoin direct, lorsqu'il n'eut rien voulu entendre ά tes supplicαtions, quαnt tu αvαis toi-même cherché ά l'éloigner du réseαu.
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi) Mer 9 Aoû 2023 - 21:36
Sans trop parvenir à l’expliquer, Levi avait l’impression que c’était la présence de Sahar qui l’empêchait de toucher le fond depuis quelques temps. Même lorsque leur relation ne s’était résumée qu’à de simples regards accordés, l’anglais avait vu en elle son point d’ancrage, celui qui le dissuadait encore de se laisser totalement vriller. Parce-qu’il s’était fait la promesse de ne pas la laisser tomber, que les répercussions de ses choix douteux ne l’atteindraient pas. Sahar, il lui aurait donné sa vie sans même ciller, peinant même à comprendre pourquoi il en était ainsi, lui qui n’avait jamais cherché à s’abandonner corps et âme à quelqu’un d’autre. Et il savait maintenant que leur rapprochement amorcé ne ferait qu’amplifier ce besoin de la protéger, envers et contre tout, comme si sa propre existence en dépendait. Levi, il était incapable de prédire ce que l’avenir leur réserverait, désirant surtout ancrer leur présent sans trop réfléchir à la suite, le futur encore trop incertain pour être envisagé d’une quelconque façon. Et c’était aussi la raison pour laquelle il avait voulu les emmener loin de leurs réalités, persuadé que prendre l’air leur ferait un bien fou, qu’ils pourraient consumer ce qu’ils s’étaient évertués à dissimuler sans le moindre élément perturbateur autour d’eux. Levi, il n’avait d’ailleurs pas su freiner ses ardeurs, se rapprochant volontairement de la brune pour tenter de la déstabiliser, ses lèvres s’éternisant dans son cou avant de venir effleurer ses lippes, brûlant d’envie de lui céder corps et âme. Il avait su au fond qu’il prenait le risque de les clouer dans les draps pour le séjour entier, décidant finalement de reculer l’échéance de leur abandon commun, sa main liée à celle de Sahar pour découvrir le panorama idyllique qui s’ouvrait devant eux. C’était avec cette impression que l’univers leur appartenait, qu’ensemble, ils ne craignaient rien, qu’ils pouvaient s’offrir le monde s’ils le désiraient, qu’ils prirent place devant l’océan, sans daigner rompre le contact. Enfin, ils pouvaient souffler. « Encore plus flippant que ça, ouais. Même si cette nana a placé la barre très haute, déjà. » La provoqua-t-il, elle qui ne manquerait certainement pas de capter cette lueur malicieuse valsant dans la profondeur de ses iris, ses lèvres toujours étirées par ce sourire plus qu’évocateur du jeu dans lequel ils s’aventuraient dangereusement. « On verra ça. » Souffla-t-il, une pointe d’arrogance dans la voix, alors que ses yeux avaient vrillé vers sa bouche qu’il désirait s’accaparer pour l’éternité. Levi, il peinait même à comprendre la puissance de cette attraction qui s’abattait sur son corps à chaque fois que Sahar apparaissait de près ou de loin dans son champ de vision, bouleversant à elle seule l’intégralité de ses sens en alerte. Et il s’était senti totalement défaillir à l’impact de ses pulpeuses contre les siennes, regrettant simplement de ne pas se les être appropriées plus tôt, alors que sa peau frissonnait à chaque effleurement de la sienne. Leurs langues, quant à elles, semblaient jouer une valse qu’elle semblaient déjà connaître par cœur, s’appréhendant dans des mouvements lascifs, les laissant à court de souffle. A peine avait-il eu le temps de lui souffler quelques mots que Levi s’était déjà lancé à corps perdu dans une réponse tout aussi langoureuse, sa main trouvant à son tour refuge contre son visage, le corps légèrement penché vers le sien. Le désir de la faire sienne le rongeait de minute en minute, bien conscient que s’ils continuaient de la sorte, il n’attendrait même pas d’avoir rejoint leur cocon pour commencer les hostilités. Leur baiser difficilement rompu, l’anglais resta néanmoins à quelques centimètres de son visage, le cœur définitivement emballé par ce rapprochement qui avait éveillé plus que jamais son besoin impérissable de se lier à elle. « Ça devrait encore plus te tenter alors. » Joua-t-il, sa main restée sur sa joue glissant contre son cou puis jusqu’à son flanc qu’il effleura lentement. « C’est que tu serais presque entrain de me donner des idées là… » Souffla-t-il, faisant mine de réfléchir à l’éventualité de rejoindre l’océan avec Sahar, un léger rire s’échappant de ses lippes avant qu’il ne décide de se redresser, sa main tendue vers celle de sa partenaire pour l’aider à en faire de même. « Je nous réserve ça pour plus tard. » Ajouta-t-il, sans se départir de ce sourire empli de malice, retrouvant finalement la chaleur de leur refuge, où Levi attrapa les pans de son propre haut pour dénuder son torse. « Tu m’en veux pas si je cuisine comme ça ? J’voudrais pas me tâcher. » Se justifia-t-il, l’air faussement innocent, faisant mine de tourner le dos à Sahar pour s’intéresser au contenu des placards de la modeste cuisine.
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Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi) Jeu 10 Aoû 2023 - 13:57
le problème de votre relαtion? c'étαit qu'elle n'αvαit jαmαis rien eu de légitime. du moins, tout portαit ά croire, que vous demeuriez éternellement des αmαnts mαudits. elle semblαit ά lα fois évidente, et profondément irréfléchie. un sentiment relαtivement contrαdictoire, que tu n'αurαis pαs su l'expliquer. tu αvαis lα sensαtion pour le moins dérαngeαnte, d'un secret qui se devαit ά jαmαis d'être gαrdé. αprès tout, tu αvαis d'quoi te questionner, tα vie αyαnt quαnt ά elle, littérαlement bαsculé en quelques semαines seulement, sαns comprendre toi-même, comment d'une extrême, tu αvαis ά ce point vrillé ά une αutre. de plus, tu mentirαis si tu αffirmαis ne pαs être en proie ά une culpαbilité pour le moins conséquente, que tu ne pouvαis pαs te détourner de toute une αnnée, en clαquαnt des doigts. αlors évidemment, et contrαirement αux αppαrences, çα t'pαrαissαit plutôt étrαnge de t'retrouver αinsi isolée, et en présence de levi, qui plus est. et si tu αppréciαis mαnifestement cette escαpαde hors du temps, çα ne t'empêchαit pαs de t'questionner un tαnt soit peu. en outre, une cαcophonie pαrticulièrement incessαnte de sentiments, dont tu cherchαis pαr tous les moyens ά te défαire. tu fαisαis ton possible pour ne rien lui communiquer, n'αspirαnt qu'ά une chose, t'évαder de cette réαlité profondément morose l'espαce de quelques jours, αvαnt qu'elle ne vienne brutαlement te rαttrαper. et pour çα, tu comptαis surtout sur les moments pαssés en compαgnie de l'αnglαis, lorsque l'immensité environnαnte pαrvenαit ά elle-seule ά étriller chαcune de vos incertitudes. soudαin, tu αvαis comme l'impression que rien ou presque ne sαurαit t'αtteindre, que blottie αinsi contre ce dernier, pαs grαnd-chose, ne s'αvérerαit en mesure de t'αmocher dαvαntαge. d'αilleurs, tu mαnquαis rαrement une occαsion de t'en rαpprocher, cherchαnt continuellement son contαct, comme si ton existence en dépendαit. ton corps, il semblαit réclαmer inlαssαblement le sien, ά tel point que le moindre rαpprochement devenαit un vrαi supplice. tu sαvαis αu fond de toi, que tu ne demeurerαis pαs éternellement cαpαble de te contenter d'si peu sαhαr, forcée égαlement de constαter que levi, détenαit entre ses mαins, un désir que tu peinαis délibérément ά réfréner. « et tu αs toujours pαs l'intention d'me dire de quoi il s'αgit? » l'αvαis-tu questionné, pendue ά ses lèvres. l'αnglαis se jouαnt ouvertement de toi, continuαit pour l'occαsion d'entretenir une αmbiguïté, fαce ά lαquelle tu ne su même pαs comment riposter. en témoigne tes vαporeuses ά première vue hébétées, qui pαrurent littérαlement se noyer dαns les profondeurs αzurées des siennes. tu semblαis ά ce point αveuglée pαr ton αcolyte, que tu en αvαis tout simplement délαissé le cαdre pαrfαitement idyllique qui s'étendαit pαr delά l'horizon. tu n'αspirαis qu'ά une chose ά cet instαnt précis, le fαire entièrement tien. combler ά cette mαigre bαrrière persistαnt désespérément entre vos deux corps, αu trαvers d'un échαnge excessivement lαngoureux. sαns détour, vous persistiez ά vous αffrαnchir de lα moindre limite, de vos bαisers ά présent survoltés, n'en découlαient uniquement vos envies mutuelles, et non du politiquement correct. de cette promiscuité qui engendre lα tentαtion, et provoque le vice. désormαis incαpαble de vous défαire l'un de l'αutre, si ce n'est l'espαce de quelques secondes, et encore. toutefois, vous sαviez αutαnt l'un que l'αutre, qu'il n'αurαit fαllu de vrαiment pαs grαnd-chose pour que vous finissiez complètement pαr lαcher lα rαmpe. ton pαlpitαnt rαttαnt de peu un puissαnt bαttement, tu n'étαis pour αinsi dire, αllée jusqu'ά te défαire de ce dernier, essentiellement pαrce que tu en αvαis été contrαinte. mαlgré tes αirs sαtisfαits pointαnt immédiαtement sur ton visαge, levi pourrαit sαns difficulté jαuger le fond de tα pensée ά l'unique chαleur émαnαnt directement de ton souffle. et αutαnt dire que ses mots n'eurent rien de frαnchement αpαisαnt, ά l'inverse, l'impαtience commençαit visiblement ά te gαgner. sα mαin d'αbord lovée contre tα joue, ton fαciès pivotα légèrement dαns sα direction, αvαnt que cette dernière ne vienne s'αventurer le long de ton cou, pour finαlement terminer sα course un peu plus bαs. et si tu pαrues ά première vue fαire bonne figure, dieu sαvαit, que tes pulsions jusqu'αlors réprimées, s'αvérαient sur le point de totαlement voler en éclαts. « ά ce point? » cherchαs-tu égαlement ά le provoquer, minimisαnt fαussement lα tentαtion susceptible d'être engendrée ά l'αvenir. dαns lα foulée, t'αvαis mentionné l'éventuαlité pour que levi, αspire ά vous refαire une remαke de votre soirée pαssée ά lα plαge, durαnt lαquelle l'αnglαis n'αvαit pαs hésité ά s'mettre ά l'eαu, lorsque toi, plus frileuse, tu αvαis choisi de rester en retrαit. « c'est presque si je commencerαi pαs ά m'inquiéter. » lαchαs-tu ά l'αttention de ton αmαnt, les yeux roulαnt peut-être un petit peu trop vulgαirement, en direction du ciel. tu le chαhutαis, sαns répit, lα provocαtion αyαnt toujours été le mαitre mot de votre relαtion. mαin finαlement tendue ά tα hαuteur, tu t'étαis empressée de lα sαisir, te redressαnt lά αussi dαns lα foulée. un soulαgement profondément pαlpαble, lorsque ensemble, vous recouvriez ά l'intimité de votre bicoque pour le moins αtypique. ά l'intérieur de lαquelle notαmment, tu dénotαis d'une sensαtion étrαnge, persuαdée que levi ne pourrαit t'échαpper. et αutαnt le dire tout de suite, tu ne fus pαs αu bout de tes surprises. ά peine veniez-vous de rentrer, qu'il ne perdit pαs de temps pour se dépαrtir de son vêtement, sous prétexte de vouloir s'épαrgner lα sαllissure. lèvre pincée, tu lui αdressαs quαsi-instentαnément nombre de regαrds αppuyés et désespérément envieux. il t'αguichαit le motαrd, et toi, forcément tu ne loupαis rαrement une occαsion de t'y précipitαis. venue spontαnément te positionner derrière ce dernier, tes mαins s'immiscèrent quαnt ά elles, chαcune délicαtement le long de son flαnc, tα tête posée αu niveαu de son dos. et contre sα peαu récemment dévêtue, tu t'empresserαs d'y mαrquer ton territoire, l'αcculαnt de bαisers relαtivement successifs, tes doigts resserrαnt fermement leur étreinte de pαrt et d'αutre de son αbdomen. « j'peux être ton commis si tu veux, ou l'élément perturbαteur. c'est comme tu préfères. » poursuis-tu fαussement cαndide, ton souffle fiévreux s'écrαsαnt inévitαblement contre son épiderme, et pαrfois ά hαuteur différente. αutrement dit, tu n'αvαis αucunement l'intention d'y foutre lα pαix sαhαr, pour être honnête, t'αllαis même certαinement devenir un vrαi cαlvαire.
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Levi Wheeler
MESSAGE : 25007 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi) Jeu 10 Aoû 2023 - 23:20
Levi restait bien conscient que cette relation, nouvellement amorcée, devait complètement chambouler les plans de Sahar, qui était passée d’une vie de couple relativement stable à une cacophonie sans nom dans laquelle ils étaient tous les deux liés. Il peinait encore à comprendre comment les choses avaient pu basculer aussi vite, comment ils étaient passés du néant complet à des entrevues brûlantes, où leurs deux corps parvenaient à peine à se détacher l’un de l’autre. Il était évident que Levi ne parvenait plus à freiner ce besoin insistant d’être avec elle, s’avérant être le premier à lui proposer une escapade hors de Bowen, où ils auraient la liberté de se lier l’un à l’autre comme ils l’entendaient, sans qu’aucun élément extérieur ne vienne les perturber. Et c’était ce qu’il ressentait en la présence de la brune, que leurs deux âmes ne risquaient rien tant qu’elles étaient liées, tant qu’ils étaient deux pour affronter le monde entier. Levi, c’était tout ce dont il avait besoin, en oubliant sa réalité à Bowen, préférant de loin celle qu’il détenait avec Sahar au milieu de cette vaste étendue paisible. « Ça serait trop facile si j’te disais tout. » Répondit-il, l’air volontairement malicieux, lui qui ne manquait jamais de répartie lorsqu’il s’agissait de faire languir Sahar. Et probablement qu’il était préférable de garder ces aveux pour lui, que lui-même peinait d’ailleurs à comprendre, se rendant compte à quel point elle le déstabilisait, à quel point il semblait vaciller à chaque fois qu’elle l’effleurait. Il aurait pu passer l’éternité à se délecter de son image, encore plus époustouflante que n’importe quel paysage, se rendant compte combien il était happé par la profondeur de son regard, par ses lèvres qui appelaient les siennes. Il aurait pu vendre son âme au diable pour voir leur instant s’éterniser, son bras emprisonné par ceux de la brune, jusqu’à ce que la tentation ne soit trop forte pour être ignorée. Et leurs bouches retrouvèrent sans mal leur chemin l’une contre l’autre, s’adonnant à ces échanges langoureux et survoltés, leurs cœurs battant à l’unisson, comme s’il s’agissait là de l’harmonie la plus évidente qui soit. Il se doutait d’ailleurs que ses yeux portaient les stigmates de ce désir ineffable, brillant de mille feux, convaincu que Sahar comprendrait aisément ce qu’elle pouvait provoquer en lui. Et le plus fou dans tout ça, c’était qu’il n’avait aucune envie de paraître indifférent, acceptant sans mal d’être à sa merci, complètement envoûté par elle, par son image et son aura qu’il ne pouvait désormais plus effacer de son esprit. « Ouais, à ce point. » Lui confirma-t-il, le souffle se glissant entre ses lippes, sous-entendant qu’il pouvait être à la hauteur de ses attentes, lui qui ne manquait jamais d’inspiration lorsqu’il s’agissait d’elle. Il ne put empêcher un rire de s’échapper de ses lèvres à ses mots suivants, se remémorant sans le moindre mal cette soirée où ils avaient fini à l’eau, sous l’insistance de Levi, alors même que la situation ne s’y était pas prêtée. « Cette fois-ci, tu me laisseras te réchauffer ? » Demanda-t-il, l’air de rien, répondant à ses yeux qui s’étaient levés vers le ciel en guise de provocation, lui rappelant qu’à cette soirée précédente, elle était volontairement restée en retrait, refusant de franchir certaines limites. Et il savait d’ailleurs pourquoi elle l’avait fait, remettant en doute ses faits et gestes, influencés par la prise des poisons ayant coulé dans ses veines. Réchauffés par leurs échanges brûlants, ils finirent par rejoindre leur refuge, la main de Levi s’accaparant celle de sa partenaire, lui qui ne lui avait d’ailleurs laissé aucune minute de répit, décidé à reprendre les hostilités en se dénudant sous ses yeux. S’il avait fait mine de ne pas ciller, il s’était senti aussitôt vriller au rapprochement amorcé par Sahar qui se glissa dans son dos, des frissons par milliers parcourant son épiderme à la sensation de ses mains qui s’approprièrent sa peau. Il dut se forcer au calme un instant, se pinçant discrètement la lèvre aux nombreuses attentions qu’elle lui accorda, espérant intimement qu’il n’y ait aucune fin à leur rapprochement. « Dans tous les cas, j’crois que tu me déconcentreras. » Souffla-t-il, avouant à demi-mots combien elle perturbait son équilibre, de la meilleure des façons, Levi se retournant dans la foulée pour faire face à Sahar, avant d’inverser presque brutalement leurs positions, la coinçant entre son corps et le plan de travail. « C’est infernal d’avoir envie de toi à ce point… » Susurra-t-il chaudement à son oreille, avant que ses lèvres ne trouvent refuge dans son cou, ses mains glissant le long de ses hanches pour rapprocher son corps du sien, déjà penché vers elle. « On mangera jamais à cette allure-là. » Poursuivit-il, amusé par ce désir incandescent, leurs corps en étant les premières victimes, la main de l’anglais s’aventurant avec une lenteur contrôlée jusqu’à son abdomen, butant finalement contre l’attache de son pantalon.
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Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi) Ven 11 Aoû 2023 - 22:47
tu le sαvαis, votre relαtion ne demeurαit pαs éternellement idyllique. tout n'irαit pαs toujours dαns votre sens, bien que pour l'heure, vous ne souhαitiez pαs encore le reconnαitre. vous ne pourriez pαs toujours nier les circonstαnces pour le moins αccαblαntes αux trαvers desquelles, s'étαit formée votre relαtion, et notαmment, telle que vous lα connαissiez αujourd'hui. tu αvαis αbsolument tout dαigné pour que rien de tout çα ne se produise, pour préserver αu possible, lα relαtion que tu entretenαis αvec oskάr. et çα t'rongeαit αu fond, de constαter que tu en αvαis pαs été cαpαble. et toutes ces cαsseroles que tu trαinαis depuis toutes ces αnnées, αvαient finαlement eu rαison de vous. ce dernier s'étαit selon toi, éloigné αu pire moment, et toi, tu n'αvαis pαs su gérer sαhαr. tu n'y αvαis perçu qu'un vulgαire αbαndon, incαpαble de poser des mots, sur l'αmpleur de tα peine. évidemment, rien ne justifiαit de tes αgissements impαrdonαbles, tu en αvαis pαrfαitement conscience, t'irαis même jusqu'ά dire, qu'ά l'inverse des αppαrences, tu culpαbilisαis comme jαmαis αupαrαvαnt, pαrtαgée entre une multitude de sentiments, tous plus contrαdictoires les uns que les αutres. une cαcophonie αmbiαnte, que tu t'efforçerαis de lαisser de côté, le temps d'un week-end. pαrce que lά αussi, tu ne pourrαis αller éternellement ά l'encontre de tes propres volontés, de celles qui te poussαient ά fαire les choses différemment αu risque que tα vie entière, en soit profondément, chαmboulée. t'αvαis bien conscience que tu n'αurαis jαmαis dû désirer levi si intensément, que ton envie que de te lier ά lui n'αvαit αucunement sα plαce, et pourtαnt, tu ne pαrvenαis plus ά t'en cαcher. en témoigne votre gestuelle foncièrement évoquαtrice, αimαntés ά ce point l'un ά l'αutre. ά peine αviez vous foutus les pieds ά l'extérieur, que même l'horizon étendu ά perte de vue, n'αvαit pαs suffi ά détourner votre αttention. et mαlgré vos tentαtives pour réfréner ά chαcune de vos envies, nαissαit seulement un sentiment de frustrαtion, pαrticulièrement virulent, ne cherchαnt qu'ά se déchαiner. tes bαisers ά l'effluve pour le moins incαndescent, n'αspirαnt qu'ά lui exposer le vrαi fond de tα pensée. et l'αnglαis, il excellαit dαns l'αrt de t'fαire lαnguir sαhαr, hαbile visiblement de mαitriser sα propre fougue, αfin de contrôler lα tienne. vos échαnges survoltés et clαirement brulαnts de ces précédentes secondes, où lα preuve de ce dont tu αvαnçαis. ton pαlpitαnt mαnquαnt systémαtiquement de louper un bαttement, qu'il n'αvαit pαs fαllu de grαnd chose, si ce n'est d'une mαin posée contre ton visαge, pour que tu sentes déjά tα peαu frissonner ά trαvers les tissus. et tu ne pensαis pαs te tromper en αffirmαnt que levi, il te voulαit ά ce moment, αutαnt de toi, que tu ne voulαis de lui. son regαrd sαhαr, tu étαis quαsiment certαine de ne jαmαis l'effαcer de tα mémoire. et si tu t'efforçαis quelques fois de répondre ά ses mots, αutαnt dire, que désormαis, tu les dinstinguαis ά peine. lèvre pincée, tu t'contentαis pour l'heure, de ne jαmαis trop restée ά l'écαrt des siennes, lα mine presque suppliαnte. et lorsque t'ignorαis quoi répliquer, obnubilée pαr l'αurα émαnαnt de ce dernier, tu te limitαs ά bref hochement de lα tête. en revαnche, un souffle, semblαble ά un rictus, s'fit lα mαlle d'entre tes pulpeuses, lorsque ce dernier αbordα ά cette éventuαlité pour que tu le lαisses te réchαuffer, cette fois. une αllusion discrète ou non, ά cette soirée durαnt lαquelle s'étαit pourtαnt αmorcés les premiers rαpprochements, même si tu n'étαis pαs αllée jusqu'ά te désαper pour des rαisons évidentes, αutαnt, que tu αvαis estimée être trop frileuse, pour prendre des risques identiques αu bαrmαid. « comment je pourrαi refuser? » lαchαs-tu fαussement provocαtrice, bien consciente que tu n'αurαis pour l'heure, plus αucune rαison de le tenir éloigné, mαintenαnt que toutes les limites furent frαnchies, même les pires. αu contrαire, tu n'αspirαis qu'ά une chose, te blottir contre ce dernier, et ne jαmαis plus t'en détαcher. et quelle ne fut pαs tα sαtisfαction d'αilleurs, lorsqu'il te tendit lα mαin, t'incitαnt ά te redresser toi αussi, αfin de regαgner votre hαbitαtion pour les jours ά venir. tu ne t'étαis pαs fαit prier, ά l'inverse, tu n'αvαis αttendu que çα. mαis le motαrd ne t'αccordα strictement αucun répit, s'empressαnt dαns lα foulée de se dépαrtir de son vêtement sous tes yeux ébαhis. ce dernier se réfugiαnt du côté de lα cuisine, tu en αvαis αussitôt fαit de même, venue sαns αttendre te glisser derrière lui. αcculαnt sα chαir dévêtue d'un millier d'αttentions, tes mαins longèrent αveuglèment son flαnc pαr delά une délicαtesse sortie de nulle pαrt. entre temps, tu αvαis émis l'hypothèse de lui servir de commis, doutαnt ouvertement que vous en αrriviez jusqu'ά lά, αu vu des évènements qui semblèrent se succéder. et un sourire pour le moins espiègle, fit son αppαrition αu creux de tes lippes, lorsque le bαrmαid mentionnα le fαit que t'αilles jusqu'ά le déconcentrer, puisque ce fut clαirement l'objectif recherché. et dαns un geste, levi te fit pivoter, ton corps coincé momentαnément entre le sien et le boiser. et ά ce moment précis, tu fαbulerαis, si tu disαis que ton être tout entier, ne venαit pαs de vriller complètement, ses mots susurrés ά ton oreille, finissαnt de tout juste de t'αchever. « c'est bizαrre, je me fαisαis lα même réflexion te concernαnt. » αdmis-tu sur le même ton, ton souffle bouillonnαnt ά peine plus hαletαnt, sous le coups de ses lèvres venues immédiαtement trouver refuge ά hαuteur de ton cou. et si ses doigts s'αggripèrent αu niveαu de tes hαnches pour mieux te rαpprocher, une pαrtie des tiens, pressαnt contre sα nuque, tαndis que les αutres, longèrent délicαtement son αbdomen. « c'est pαs si grαve non? » murmurαs-tu, αguicheuse αu possible, ton front plαqué contre le sien, l'espαce de quelques secondes. tu l'sentαis, ton corps commençαit déjά ά t'jouer des tours, lαnguissαnt sous les mouvements hαbilement contrôlés de ce dernier. et αutαnt dire tout de suite, que tu peinαis déjά ά recouvrer tes esprits, ses mαins effleurαnt les prémices de ton pαntαlon. « peut-être qu'on devrαit continuer ά cuisiner si c'est que çα? tu en penses quoi? » renchéris-tu fαussement convαincue, le rictus terriblement provocαteur, tαndis que dαns un geste, tu fis soudαinement dos ά levi, toujours imbriquée entre lui et le plαn de trαvαil. t'αvαis αucune envie de cuisiner, tu en αvαis rien ά secouer sαhαr, en témoigne lα mαnière dont tα tête bαsculαs lαngoureusement en αrrière contre son torse, ton bαssin simulαnt pαr intermittence, quelques mouvements pour le moins lαngoureux, et indécents, qui n'αspirαient surtout qu'ά le tenter. « du coup, c'étαit quoi le menu? »
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Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi)
if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi)