Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi) Dim 3 Sep 2023 - 22:34
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Levi Wheeler
MESSAGE : 25042 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi) Lun 4 Sep 2023 - 17:18
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Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi) Dim 10 Sep 2023 - 14:29
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Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi) Lun 11 Sep 2023 - 3:05
Obsédé par cet objectif de lui prouver que leur histoire avait sa place, Levi se savait capable de tout, du meilleur comme du pire, pour leur assurer un avenir serein. Il avait envie de croire que Sahar fondait ses espoirs dans leur relation, au moins autant que lui le faisait, convaincu que leurs âmes s’étaient trouvées pour une raison. Il peinait d’ailleurs à croire que tout le chemin parcouru ne rimait à rien, qu’il ne s’agissait là que d’un simple concours de circonstances rythmé par le hasard. Sahar, il la désirait comme jamais, prêt à tout pour lui prouver sa bonne foi, pour lui faire comprendre qu’ils avaient eu raison de se battre contre vents et marées pour se donner une chance. Parce-qu’il savait Levi, que les risques pris étaient minimes à côté de tout ce qu’ils avaient à gagner, que ce qu’ils partageaient ensemble n’avait rien d’anodin. Et lui-même le comprenait à chaque étreinte qu’ils s’autorisaient, sans daigner résister à ce besoin viscéral de se lier charnellement l’un à l’autre, comme si leurs cœurs étaient en harmonie avec leurs corps. Il était intimement convaincu que sa place se trouvait là où était Sahar, qu’il ne serait qu’une âme errante si la sienne n’était pas présente pour lui donner du sens. Elle représentait à elle-seule l’espoir d’une existence, cette flamme longtemps vacillante qui venait de trouver une raison de scintiller, jusqu’à s’embraser. C’était exactement ce qu’il ressentait aux côtés de Sahar, lorsque leurs corps s’étreignaient et que leurs lèvres s’effleuraient, que leurs souffles s’entremêlaient pour ne faire plus qu’un. Et il le percevait dans chaque centimètre carré de son épiderme, dans chaque pore qui le constituait, et qui ne demandait qu’à se remplir de la présence de Sahar. Comme s’il s’agissait de la plus pure des évidences, celle qui lui confirmait qu’elle était tout ce qu’il avait toujours désiré, sans même le savoir. Haletant, la peau tremblante et suintante d’un plaisir à peine maîtrisable, Levi était venu réfugier son visage dans le creux du cou de sa partenaire, lui délivrant de l’attention en masse, convaincu que chacun de leurs moments resterait gravé en lui jusqu’à son dernier souffle. Et il ne pouvait que constater à quel point il aurait voulu voir le temps se figer, pour se délecter toujours un peu plus de ces instants privilégiés, où plus rien d’autre ne comptait à part elle, à part eux. Il s’était senti défaillir au passage de ses mains le long de son échine, conscient que sa peau était devenue hypersensible à son toucher, le seul qui le rendait accroc, le seul pour lequel il se damnerait. Il ferma les yeux le temps d’une seconde, les laissant peu à peu reprendre leurs esprits, quand bien même il n’avait pas daigné se détacher trop abruptement de son étreinte, comme s’il savait que le retour à la réalité n’en serait que plus délicat. Ses lèvres vinrent lentement s’écraser contre son front le temps d’un baiser protecteur, à travers duquel il tentait de lui traduire toute sa dévotion. Ce fut finalement Sahar qui amorça le mouvement suivant, mettant un terme provisoire à leur promiscuité, les yeux de Levi suivant sa silhouette sans daigner la quitter. « Y’a pas de raison pour que je puisse pas m’en passer. » Rétorqua-t-il, conscient qu’aucune addiction ne pouvait surpasser celle qu’il était en train de développer pour elle, et que ce n’était certainement pas quelques litres d’alcool qui feraient la différence. Il profita quelques instants de son attention prodiguée avant de rompre à son tour leur proximité, décidant qu’il était temps pour lui de passer sous la douche. « Arrête de me tenter. » S’amusa-t-il, se retournant pour lui adresser un clin d’œil complice, juste avant de s’engouffrer dans la cabine de douche, le temps de quelques minutes, ressentant de nouveau le besoin pressant de la retrouver, comme s’il craignait de la voir se volatiliser. Et il avait eu la confirmation que Sahar l’attendait tout autant à travers ses mots expiés, amusé par cette impatience qu’ils semblaient développer en même temps. Il s’affaira à enfiler de nouveaux vêtements, se contentant d’un simple bas de jogging, doutant franchement que la brune lui en voudrait à l’idée d’être à moitié dénudé pour le reste de la soirée. « Je t’ai manqué ? » Lança-t-il en réapparaissant dans son champ de vision, découvrant la table dressée, s’attardant davantage sur Sahar qu’il gratifia d’un énième baiser. « Ou alors, t’as une faim de loup. » La provoqua-t-il en s’installant finalement face à elle, prenant les devants pour leur servir des parts généreuses du plat cuisiné alors qu’il retrouva son regard. « J’espère que ça te plaira. »
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Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi) Lun 11 Sep 2023 - 15:13
peut-être était-ce finalement la faute aux circonstances plutôt inhabituelles, toutefois, tu mentirais si tu affirmais savoir exactement, où est-ce que tu posais les pieds. si tu avais pleinement conscience de tout ce à quoi tu avais dû renoncer dernièrement, il restait évident, que tu faisais preuve de moins de certitudes, quant à ce que tu demeurais sur le point de récolter en échange. effectivement, si tes intentions s'avéraient plus que jamais sincères, tu n'étais logiquement pas en mesure de justifier d'une même ferveur, concernant l'anglais. autant admettre tout de suite, que tu n'étais pas encore dotée de la capacité d'entrevoir ce qui possiblement, lui traverser l'esprit. peut-être continuerais-tu un temps de craindre, de n'avoir été qu'une vulgaire distraction, au mieux, une passade relativement attrayante, le temps qu'une autre ne vienne à se pointer. et pourtant, au grand dam de tes questionnements pourtant légitimes, tu avais fait le choix de passer outre, en contournant essentiellement, pas moins que toutes les limites que tu t'étais potentiellement fixées. après tout, tu ne pouvais indéfiniment aller à l'encontre de ce que tu ressentais, raison pour laquelle, si tu voulais vraiment de levi, il restait préférable de le lui montrer. et dans le pire des cas, qu'avais-tu vraiment à perdre aujourd'hui? quel risque prenais-tu, en sacrifiant ta vie en faveur de la sienne? ne serait-ce finalement pas, ce que tu pourrais éventuellement daigner de mieux? pourquoi tenter de repousser l'inévitable, alors même que t'irais jusqu'à te damner pour un seul regard de sa part? tu crevais d'envie de faire de ton amant, une priorité absolue, une dépendance supplémentaire, que tu chercherais volontairement à accroître, afin que maintenant ou plus tard, tu ne sois pas en mesure de t'en détourner. si tu ne deviendrais probablement jamais la compagne irréprochable, dieu savait toutefois, qu'à partir d'aujourd'hui, tu t'apprêtais à lui consacrer pas moins, que ton existence entière, et autant de tes nuits. mais plus que tout, tu avais là aussi besoin de lui, de son aura profondément apaisante, ainsi que de sa présence indéniablement sécurisante. parée de cette sensation pour le moins étrange, pour qu'une fois à ses côtés, rien ne puisse suffisamment t'atteindre. à l'instar de ce soir, lorsque vautrés tous les deux, quasiment au milieu de nulle part, tu restais pleinement convaincue qu'auprès du barmaid, tu ne courrais aucune risque, quel qu'il soit. le monde autour devenu soudain, quelque chose de semblable à un lointain souvenir. et ton corps, il paraissait littéralement en crever pour le sien, le désir clairement irrépressible. tu pourrais bien te lier une centaine de fois à ce dernier, que tu finirais systématiquement par le réclamer, de nouveau. effectivement, te détourner de lui, même de la plus infime des manières, sonnait manifestement comme un déchirement. t'aurais souhaité que votre étreinte à cet instant précis, dure plus que l'éternité elle-même, et autant l'avouer, ce ne fut d'ailleurs pas sans difficulté, que tu étais parvenue à t'en défaire, t'assurant dans la foulée, de le voir te gratifier de cette attention toute particulière et plutôt symbolique, à hauteur de ton front. récupérant ton accoutrement sur ton passage, tu étais venue peu après, t'saisir également du récipient en verre, dont tu déplorais déjà le contenu restant. et aussitôt, le barmaid mentionna l'hypothèse de pouvoir se passer du liquide ombragé, là où toi, tu n'avais en revanche pas la même certitude. cependant, tu fis immédiatement l'impasse, ta bouche percutant spontanément la sienne, te languissant sans attendre de son absence, alors qu'il te contourna les secondes qui suivirent, pour se diriger en direction de la salle de bain. et à peine avait-il tourné le dos, que tu t'étais empressée de retirer le plat du four, marmonnant quelque chose d'incompréhensible, mais pourtant semblable à des injures, lorsque tu manquas de peu de renverser ce dernier, directement sur le sol. et finalement, tu interceptas ton téléphone, te laissant glisser sur la première chaise à ta portée, au niveau de la table, sur laquelle, était déjà installé plus que le nécessaire. ton regard fixé à hauteur de l'écran en surbrillance, tu parues éventuellement juger le temps interminable, sous couvert que tu n'avais pas perdu une minute de plus, pour mendier à sa présence. alors c'était ainsi? tu devenais à ce point accroc à l'anglais, que t'en détourner même pour une courte durée, devenait inimaginable? et quel ne fut pas ce sentiment de soulagement absolue, pointant au creux de tes entrailles, lorsqu'il fit enfin son apparition devant toi, vêtu d'un simple jogging. lèvre pincée, tu lui adressas un regard clairement appuyé, lorgnant sur ton amant dans son intégralité. « t'es parfait. » soufflas-tu, comme si tu n'avais rien distingué de ses paroles prononcées à son arrivée. il t'obnubilait sahar, et même aurais-tu voulu t'en cacher, que tu n'aurais pas été en mesure de daigner le nécessaire pour. « t'éloigne plus. je rigole pas. t'éloigne plus. » répétas-tu, tandis que tu t'apprêtais sans attendre à prolonger votre échange. c'était intense de constater ô combien, chaque éloignement, aussi infime soit-il, engendrait chez toi, une frustration pour le moins fulgurante. de rien, tu avais effectivement vrillé à l'impensable. et à peine venait-il de s'installer en face de toi, que tu épias chacun de ses faits et gestes, plus que jamais stimulée à l'idée de gouter au talent supplémentaire du motard. « qu'est-ce que tu ne sais pas faire, levi? » sous couvert, que ce dernier paraissait pourvu d'une multitude de capacités, qui se dévoilaient progressivement, à chacune de vos entrevues. acquiesçant d'un geste de la main au-dessus de ton assiette, comme si tu tentais éventuellement d'en refroidir le contenu, tu repoussas ton téléphone de l'autre, contre le boiser, tes vaporeuses plongées dans les siennes. « tu trouves pas ça bizarre? » demandas-tu, un sourire espiègle surgissant sans tarder à l'embrasure de tes lèvres. après tout, qui aurait pu imaginer que vous en seriez là un jour sahar? fallait dire, que c'était plutôt mal parti, et du chemin, vous en aviez parcouru, depuis.
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Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi) Mar 12 Sep 2023 - 21:59
Il était évident que Levi ferait en sorte de se démener pour prouver à Sahar qu’il n’avait aucune mauvaise intention les concernant, qu’elle avait déjà une place centrale dans son quotidien qui finirait tôt ou tard par ne tourner qu’autour d’elle. Et il était intimement convaincu qu’elle le ressentait déjà, dans la manière qu’il avait de la regarder, de chercher inlassablement son contact, du simple effleurement au baiser passionné, comme si son existence en dépendait. Et Levi, il comprenait que ça n’était là que le début d’une véritable folie, celle qui portait son nom et qui résonnait en lui comme le ferait la plus enivrante des mélodies. Désormais, il ne lutterait plus contre l’inévitable, acceptant l’évidence de leur relation, prêt à tout pour continuer de la voir fleurir davantage malgré les risques qu’ils encouraient. C’était sans doute la première fois qu’il fondait autant d’espoir en un lien, lui qui habituellement s’en détournait sans préavis, pour ne prendre aucun risque. Il fallait croire qu’avec Sahar, les choses étaient différentes et peut-être qu’au fond, elles l’avaient toujours été sans qu’il ne l’admette totalement. Il sentait bien Levi qu’il était différent, qu’il aurait été prêt à sauter dans le vide si elle le lui avait demandé, tout ça pour lui montrer qu’elle pouvait avoir confiance en lui et ses intentions. Et il savait qu’il ne se trompait pas, que sa place était à ses côtés et qu’il avait toutes les raisons de lui vouer son existence entière. C’était ce besoin d’éternité qui devenait urgent, de voir chacune de leurs étreintes s’étendre jusqu’au lever du soleil, qu’ils puissent se réchauffer l’un contre l’autre, dans des corps à corps qui n’avaient de sens juste parce-que c’était elle et lui. Levi, il aurait juré que leurs âmes étaient invincibles lorsqu’elles étaient réunies, lorsqu’elles se tournoyaient l’une autour de l’autre pour ne faire plus qu’une. Et à chaque fois que leur étreinte prenait fin, que leurs chairs se déliaient, Levi ressentait le besoin imminent de combler le vide que lui laissait son absence, comme si une partie de lui-même s’en allait avec elle lorsque le feu de leur liaison s’éteignait. C’était exactement ce qu’il avait ressenti au moment même où Sahar s’écarta, et qu’il rejoignit la cabine de douche, l’esprit accablé par son image qui tournait en boucle, par leurs instants de fougue qui ne daigneraient pas quitter ses songes. Et ce fut presque un sentiment de soulagement qui s’empara et engloba son être au moment où il retrouva sa partenaire, sagement installée autour de la table qu’elle avait dressée, attendant visiblement qu’il ne daigne réapparaître dans son champ de vision. Levi, il n’avait d’ailleurs pas pu s’empêcher de venir lui réclamer un baiser, comme si l’attente avait été interminable, déjà conscient que son addiction ne ferait qu’empirer avec le temps. « Pas autant que toi. » Souffla-t-il, l’air particulièrement enjôleur alors que ses yeux ne daignaient pas quitter les siens, ne se l’autorisant que pour la déshabiller du regard et lui faire comprendre combien il la désirait. « La prochaine fois, tu viens avec moi sous la douche. » Rétorqua-t-il, ses lèvres à quelques centimètres des siennes finissant par lui céder de nouveau, comme s’il n’en avait jamais assez, conscient qu’il était insatiable lorsqu’il s’agissait de recevoir des attentions de sa part. Non sans le moindre mal, Levi s’installa finalement face à Sahar, remplissant leurs assiettes à tour de rôle, un rictus étirant ses lippes à la remarque de la brune. « Attends avant de te prononcer, t’as pas encore goûté. » S’amusa-t-il, reposant son assiette face à elle, peinant à se concentrer sur le contenu de la sienne tant il était obnubilé par la présence de sa favorite. « On a l’air presque normaux, ça nous ressemble pas. » Finit-il par répondre, sur le même ton qu’elle, une lueur espiègle traversant l’azur de ses iris. « J’me sens bien. » Souffla-t-il finalement, d’une voix un brin plus sérieuse et sincère, profitant de l’accalmie pour prendre une première bouchée du plat. « Et toi ? » Lança-t-il, sans pouvoir s’en empêcher, probablement trop curieux de connaître son ressenti sur la situation.
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Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi) Ven 15 Sep 2023 - 22:00
tu mentirais si tu disais que les circonstances ne te paraissaient pas un peu étrange sahar, autant que si tu affirmais en comprendre potentiellement le sens. parce que ce n'était pas le cas. personne, et pas même toi, ne pouvait justifier à ce revirement défiant littéralement, toute logique. tu te rassurais surtout, en supposant que si la situation en était ainsi rendue, c'est qu'elle ne devait possiblement, ne pas en être autrement. toutefois, ce genre de discours, ne te dispensait malheureusement pas de quelques questionnements. effectivement, tu n'étais pas en mesure d'effacer toute une année de ta vie d'un vulgaire claquement de doigt, et dieu savait que ça n'était pas forcément dans tes intentions non plus. malgré les apparences plus que jamais trompeuses, il t'faudrait du temps pour laisser entièrement derrière toi, ce que tu avais connu avant levi. pour autant ça ne signifiait pas que tu regrettais, en témoigne ce besoin quasi-viscéral de proximité entre lui et toi, cette envie non dissimulée de le faire tien à l'infini. parée de cette conviction pour le moins étrange, que se jouait tout juste sous tes yeux, une évidence plus que jamais fulgurante. le changement s'avérait brutal, pour autant, tu le savais, il en valait la peine. tes choix, n'étaient certes, pas toujours les plus judicieux, tu devais bien l'admettre, néanmoins, tu en étais certaine, le motard demeurait davantage qu'une prise de décision particulièrement hâtive. tu n'aspirais qu'à une chose sahar, te l'accaparer entièrement, faire de lui une priorité absolue, de laquelle tu demeurerais dans l'incapacité de te défaire. consciemment, tu espérais également qu'il devienne cette dépendance indélébile, qu'il serait le seul à pouvoir combler. tu lui consacrerais pas moins que ta vie entière, et autant de tes nuits. de toi-même tu entretiendrais cette dépendance profondément malsaine qui consisterait à ne plus t'éloigner de ce dernier, au point, que ton existence finirait tout bonnement par dépendre entièrement de la sienne. tu ferais de lui, cette entité indispensable, à laquelle tu ne pourrais définitivement plus te soustraire. et en témoigne l'impatience te guettant à cet instant précis, il ne faisait aucun doute quant au fait, que tu ne pouvais déjà plus te passer du barmaid. effectivement, à peine venait-il de se diriger en direction de la salle de bain, que tu déplorais déjà le manque engendré par son absence, même de courte durée. visiblement soulagée de le voir revenir à ta hauteur, t'eus certainement pas manqué l'occasion de lui adresser un regard plus que jamais appuyé, et profondément révélateur de tes songes, ô combien illégitimes. et par-delà ton euphorie, tu restais suffisamment lucide, quant au fait notamment, que ton corps, ne demeurerait jamais véritablement rassasié du sien. et tu ne chercherais pas à t'en cacher, après tout, nombre de tes attitudes s'avéraient simplement évocatrices de ton désir. « effectivement, je constate que tu m'as pas proposé de venir avec toi. » fis-tu mine de déplorer, la mine faussement incrédule. et du regard, tu continuais d'épier chacun de ses faits et gestes, délaissant finalement ton téléphone, pour mieux lui accorder l'intégralité de ton attention. et tu l'observas notamment s'affairer à remplir vos deux assiettes, allant de ton côté jusqu'à te permettre une élocution favorable, à propos de ses capacités. fallait avouer, que tu ne doutais pas vraiment de ses talents culinaires, l'effluve parlait également de lui-même. et aussitôt tu pointas ton ustensile à tes lèvres, acquiesçant dans la foulée d'un hochement de tête particulièrement satisfait, le temps naturellement, de déglutir ton esquisse. « et donc, je répète, qu'est-ce que tu ne sais pas faire? » dieu savait que tu ne t'alimentais pas des masses, cependant, tu ne pouvais te permettre de ne pas adhérer à ce qui avait été réalisé, essentiellement pour toi. mais la réalité, c'était que t'en avais surtout que pour levi, obnubilée par sa présence, tu semblais faire l'impasse sur l'environnement autour, t'efforçant néanmoins, de relever à quel point les circonstances paraissaient lunaires. toutefois, il serait fabuler de prétendre que tu ne te réjouissais pas des confidences de ton amant. « c'est un peu bizarre, certes, mais, j'crois que j'ai jamais été autant à ma place. » avouas-tu, lèvre pincée, ta fourchette grattant momentanément le fond de ton assiette. « la preuve, j'en suis même réduite à penser que ta chaise est trop loin de la mienne. » renchéris-tu, tandis que tu lorgnais sans délicatesse sur ton interlocuteur, tentant possiblement de recouvrer à tes esprits avant de dévier complètement.
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Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi) Ven 15 Sep 2023 - 23:44
Pour rien au monde Levi n’aurait souhaité changer le cours des choses, considérant que si les faits en étaient ainsi aujourd’hui, c’était pour une raison bien particulière. Il osait croire que leur relation avait été assez complexe et qu’ils avaient déjà suffisamment tourné autour du pot pendant de longs moments pour se permettre aujourd’hui de lâcher prise. C’était tout ce à quoi il aspirait désormais, de ne plus laisser quiconque dicter ce qu’ils devaient faire sous prétexte que ça relevait du politiquement incorrect. Il en avait fini avec les non-dits, désirant que Sahar puisse se rendre compte de l’étendue de sa dévotion, et d’à quel point il était prêt à tous les sacrifices pour les voir évoluer main dans la main. Et ça n’était plus une question de coup de cœur passager, Levi qui savait parfaitement reconnaître l’unicité de ce qu’il pouvait éprouver pour Sahar, tout autant que la manière dont lui étaient dédiées chacune de ses pensées. C’était comme s’il acceptait de l’avoir dans la peau, ancrée en lui avec la promesse de ne plus jamais en sortir. Il lutterait d’ailleurs de toutes ses forces pour ne jamais la voir s’éloigner, convaincu que son absence finirait par avoir raison de lui sur le long terme. C’était aussi la raison pour laquelle il cherchait à l’accabler de la moindre attention, comme pour tenter de lui prouver qu’il en valait la peine, qu’il était probablement l’âme qui se rapprochait le plus de la sienne. Levi, il aurait voulu lier chaque recoin de son être, chaque cellule qui le constituait à Sahar, dans la confiance la plus totale, presque aveugle, convaincu qu’il ne regretterait jamais de lui vouer l’entièreté de son existence. C’était viscéral, épidermique, quelque chose sur lequel il n’avait aucun contrôle, acceptant sans détour de se laisser sombrer dans cette folie enivrante qui les liait l’un à l’autre. Il avait détesté s’éloigner d’elle, même le temps d’une douche, comprenant sans mal combien sa peau pouvait réclamer la sienne, combien le manque s’engouffrait vilement en lui à la première brèche. Et il préféra ne pas s’éterniser dans la cabine de douche, ressortant à moitié dénudé pour retrouver celle qui le charmait dans toutes circonstances, un fin sourire s’invitant d’ailleurs au creux de ses pulpeuses au moment où leurs regards se firent de nouveau face. Et sans trop d’hésitation, Levi ne tarda pas à réduire la distance entre eux, le temps d’un baiser volé dont il ne pourrait définitivement pas se passer. « Comme toi tout à l’heure, j’te signale. » Se défendit-il, un sourcil arqué de malice, le temps de laisser sa bouche effleurer la sienne avant de prendre place à son tour derrière la table dressée par Sahar. Probablement qu’une certaine pression s’était installée en lui au moment où il servit leurs assiettes, priant de toutes ses forces pour que le plat réalisé ne soit pas un échec total. Il fut d’ailleurs ravi de constater par lui-même que la première bouchée n’avait pas totalement rebuté Sahar, qui s’empressa aussitôt de réitérer son compliment. « Passer plus de dix minutes avec toi sans avoir envie de te déshabiller. » Répondit-il, amusé par ses propres mots qui cherchaient à la prendre au dépourvu, alors que ses yeux continuaient de lorgner en sa direction, s’abreuvant plus que jamais de son image qui le faisait chavirer un peu plus chaque seconde. Sahar n’en avait décidément pas fini avec lui, ses mots provoquant un tumulte sans pareil à l’intérieur de ses entrailles, lui qui tenta de rester de marbre, prenant pour excuse l’assiette qu’il avait devant lui. « Tu regrettes pas ? » Souffla-t-il, ses iris azurés remontant à hauteur des siens, le temps de capter la lueur sincère dans le creux de son regard, le sien s’illuminant immédiatement à sa remarque suivante. « Fallait juste le demander. » Rétorqua-t-il, avant de prendre l’initiative de déplacer sa chaise, et ses couverts pour se retrouver à quelques centimètres de sa favorite, leurs jambes s’effleurant sous la table. « C’est mieux là ? » Osa-t-il, d’une légèreté qui ne le quittait pas, alors que sa main trouva son chemin sur sa cuisse qu’il pressa avec tendresse, l’autre occupée à piocher dans le plat posé face à lui.
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Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi) Sam 16 Sep 2023 - 14:44
t'avais rien prémédité sahar. n'existait pas l'instant durant lequel, tu avais pour la première fois envisagé que la relation que tu entretenais avec levi, devienne particulièrement différente, de celle à laquelle, vous étiez habitués. du moins, il t'en avait fallu du temps, pour que tu commences éventuellement à entrevoir davantage, vous concernant. et malgré les apparences, les circonstances n'avaient rien de simple. vriller d'une âme à l'autre aussi précipitamment, n'avait rien d'anodin, même pour une personnalité aussi instable que l'était la tienne. pour autant, tu n'irais pas jusqu'à affirmer que tu regrettais la plupart de tes choix, à l'exception de celui qui consistait à briser le coeur, du premier concerné. parce qu'au fond, il resterait des moments partagés, sur lesquels tu ne pourrais immédiatement tirer un trait, pas moins que quelques-uns de te sentiments qui feraient appel à plus de temps, pour cicatriser complètement. effectivement, et au-delà de la rapidité de ton émancipation, rien ne justifiait de tes interrogations passées entièrement, sous silence. et dans ce cas de figure, tu préférais ne pas évoquer le problème, sous peine de le rendre plus que jamais réel. tu n'en doutais pas, ce genre de raisonnement, était la définition même de la lâcheté, cependant, tu aspirais dans les faits à profiter naturellement de l'euphorie naissante, plus que tu ne souhaitais t'apitoyais éternellement sur ton sort, en débattant inutilement, sur tout ce dont, tu devais dorénavant accepter de renoncer. selon toi, tu allais te racheter auprès de l'anglais, en lui consacrant pas moins que ta vie entière. tu allais faire de lui une priorité absolue, pour laquelle tu te sacrifierais corps et âme, et non pas sous la forme de la contrainte, mais bien d'une volonté non dissimulée, que de lui être totalement dévouée. tu tentais potentiellement de te rassurer, en t'répétant que levi, il valait le coup, que t'avais pas fait de connerie en poussant le vice jusqu'à son paroxysme. si tu n'étais évidemment à l'abri de rien, tout portait cependant à croire, que tu n'aurais rien à craindre à ses côtés, peu importe la menace, elle finirait systématiquement par disparaitre, pour qu'il ne reste systématiquement, que vous deux à la fin. et aussi utopique soit-elle, tu continuerais de te raccrocher à cette idée, tout le temps qu'il faudrait. tu ferais également de lui, une dépendance supplémentaire, certainement la pire d'entre toutes. tu ne pouvais le nier, ta logique s'avérait plus que jamais malsaine, toxique à en crever, mais en quoi était-ce surprenant venant de toi? tu crevais d'envie de lui prouver, à quel point en son absence, tu n'étais plus toi-même, ô combien, tu ne serais plus en mesure d'agir, tandis qu'il demeurait suffisamment loin de toi. un trouble venu s'accentuer plus rapidement que prévu, au travers de cette promesse, qui consistait désormais, à lui vouer l'intégralité de tes nuits. cette histoire-là, n'aurait rien de comparable à la précédente, puisque tu n'hésiterais pas à frôler toutes les extrêmes pour lui attester de ton dévouement, au mieux, pour qu'il ne doute jamais de tes intentions. à l'instar d'aujourd'hui, lorsque l'entièreté de ton existence, paraissait graviter autour de la sienne, chacune de tes pensées embrumées soudain, par son image. naissait là aussi le manque, ton amant s'étant pourtant absenté, l'espace de quelques minutes. un éloignement forcé, que tu avais aussitôt pointé du doigt, en l'accusant faussement, d'avoir voulu t'écarter. « j'ai une douche à reprendre, si jamais tu sais pas quoi faire.. » insinuas-tu aussitôt l'idée qu'il t'y rejoigne, qu'importe s'il sortait tout juste de la sienne. t'espérais dans ce cas, contrer à ses éloignements spontanés, qui n'avaient désespérément plus leurs places entre vous. et tu mentirais si tu affirmais ne pas crever d'envie de le savoir au plus proche de toi, de toutes les manières possibles et imaginables. et nombre de regards appuyés plus tard, que tu te délectas d'une première bouchée du plat concocté par ce dernier, ne tardant pas les secondes qui suivirent à lui confirmer le fond de ta pensée. existait-il un domaine dans lequel, il n'excellait pas? « et encore, que tu me bats. t'es pas revenu y a cinq minutes, que je pourrai te déshabiller sur-le-champ. » venais-tu d'avouer sur le ton de la provocation, tandis que tu lui adressas un regard pour le moins évocateur du désir qui te consumait peu à peu. de là, votre échange, s'octroya une tournure à peine plus différente, ironisant dans la foulée, sur le fait qu'il s'avérait plutôt étrange de vous voir ainsi attablés, après tous les tumultes auxquels vous aviez été confrontés avant d'en être, ainsi rendus. et l'interrogation qui suivi ne te laissa pas de marbre, sous prétexte que tu pouvais que trop bien en comprendre le sens. malgré la légèreté de ses propos, le motard, avait lui aussi besoin d'un peu clarté. il restait trop tôt pour te prononcer sahar, sous couvert, que tu n'exprimerais le regret, que dans l'éventualité, où ce dernier, viendrait à se jouer de toi. « que si tu as l'intention de me laisser après. » poursuis-tu, tes mirettes plongées dans les siennes, un sourire relativement espiègles, s'insinuant au creux de tes pulpeuses. et sans perdre de temps, tu mentionnas le fait suivant, qui relevait de l'écart, pourtant infime entre vos deux chaises. preuve, que ton être ne pouvait déjà plus se passer de la sienne, et ce besoin irrépressible de céder à la moindre promiscuité. et alors que tu continuais de gratter le fond de ton assiette à coup de fourchette, ton amant rapprocha sa chaise de la tienne, afin de pallier davantage à cette maigre distance. « bien mieux » soufflas-tu à ton tour, en réponse à son interrogation. et ton rictus, quant à lui s'intensifia au contact de sa main au niveau de ta cuisse. d'ailleurs, il ne t'avait pas fallu davantage de temps pour surélever tes jambes, de façon, notamment à les positionner sur les siennes, qu'importe si ça te contraignais, à revoir ta position, légèrement en biais. « promets moi de ne jamais plus t'éloigner, de complètement m'appartenir. » et tant pis pour le politiquement correct, levi s'avérait lui-même le mieux placé pour savoir, que tu n'étais pas du genre bien nette, raison pour laquelle, tes propos n'auraient peut-être à ses yeux, rien de vraiment troublant. « m'oblige pas à te séquestrer. » renchéris-tu, presque trop impassible pour ne pas être flippante à souhait. rapprochant ton visage du sien, t'en avais momentanément laissé ta fourchette et ta part suivante, pour recouvrer à ses lèvres, au travers d'un baiser aimant, et significatif de tes pensées le concernant. ton objectif, se résultant plus que jamais à le rassurer quant à vos envies communes.
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Levi Wheeler
MESSAGE : 25042 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi) Sam 16 Sep 2023 - 16:13
Leurs débuts pour le moins intenses lui confirmaient à quel point ils semblaient tous les deux survoltés par cette relation qui s’amorçait, comme s’ils s’autorisaient enfin à lâcher prise, à avoue l’inavouable. Sans doute que la relation précédente de Sahar avait freiné l’anglais dans ses intentions, comme s’il avait cherché à se mentir à lui-même pour ne pas compliquer davantage la situation. Il fallait dire qu’à lui seul et sans parler de sentiments, Levi avait déjà plus que bousculé le quotidien de la serveuse, par ses prises de décisions souvent hâtives qui leur avaient coûté leur sécurité. Il peinait encore à réaliser tout ce qu’ils avaient traversé ensemble, de leur descente aux enfers commune jusqu’à leur rapprochement charnel, où ils avaient enfin compris ce qu’ils s’étaient évertués à dissimuler. Il n’était maintenant plus question de repousser l’évidence, Levi qui pouvait désormais considérer leur relation comme étant officielle, lui qui avait crevé d’envie de voir Sahar devenir sienne. Et savoir que ça devenait réel sous ses propres yeux lui laissait une sensation libératrice qu’il appréhendait peu à peu, presque euphorique maintenant que leurs âmes pouvaient s’apprivoiser sans la moindre barrière. Avec cette passion à son paroxysme, s’en suivait aussi un manque inévitable dés que son épiderme s’éloignait du sien, que le froid semblait de nouveau l’étreindre, lui faisant réaliser à quel point il était incapable de faire sans elle à présent. Ça pouvait paraître absurde, complètement démesuré, mais Levi, il se savait maintenant entièrement dépendant de Sahar, ne supportant plus la moindre distance, comme si elle était désormais essentielle à sa survie. Il la retrouva finalement quelques instants plus tard, des minutes au goût d’éternité, se sentant de nouveau complet maintenant qu’il pouvait la voir, la toucher, la sentir, prenant place à quelques centimètres d’elle alors qu’ils s’apprêtaient à partager le repas ensemble. « C’est tentant. » Répondit-il, arquant un sourcil intéressé, lui qui savait d’ores-et-déjà qu’il céderait sans aucun doute à ce rapprochement proposé, n’ayant aucune envie d’être de nouveau séparé d’elle d’une quelconque façon. Ils goûtèrent au plat tout juste sorti du four, Levi rapidement flatté par les compliments de sa partenaire, appréciant l’image qu’elle avait de lui. « Tu crois qu’on devrait se faire soigner ? Parce-que j’ai vraiment tout le temps envie de toi. » Souffla-t-il à son tour, d’un ton plus qu’envieux, alors que son regard ne se gênait plus pour la dévisager, se nourrissant de son image qu’il voulait imprégner en lui. Semble-t-il que Sahar n’avait pas idée d’à quel point elle le rendait fou, elle qui en un regard parvenait à déstabiliser ses fondations, à les faire vaciller comme jamais auparavant. Et c’était tout ce qu’il souhaitait ressentir, perdre pieds, rien que pour elle. « Jamais. J’veux être avec toi, j’ai attendu que ça. » Finit-il par lui avouer, sans même hésiter un seul instant, lui qui était prêt à tout pour effacer le moindre doute qui embrumerait son esprit concernant ses intentions. Il prit d’ailleurs les devants pour venir rapprocher sa chaise de la sienne, comme Sahar l’avait relevé, n’ayant aucune envie que la frustration ne vienne entacher leur instant. « J’trouve aussi. » Poursuivit-il, sa main trouvant finalement refuge contre sa cuisse, accueillant ses jambes sur lui, geste anodin qui prouvait pourtant leur besoin d’être constamment l’un sur l’autre. « Sahar, j’suis qu’à toi. Autant que tu le voudras, j’te le promets. » Murmura-t-il alors que son visage s’était naturellement rapproché du sien, leurs yeux se liant dans des regards appuyés, à la hauteur de cette dévotion inégalable. « C’est pas moi qui serais contre l’idée. » Ajouta-t-il, l’air malicieux, ses prunelles dérivant vers ses lèvres qu’il désirait comme jamais, et qui finirent par retrouver leur chemin jusqu’aux siennes. Sa paume libre effleura son bras pour remonter jusqu’à son visage qu’il encadra tendrement, sa bouche refusant de laisser celle de Sahar lui échapper trop vite, prolongeant leur échange patient. « J’crois bien que j’craque complètement pour toi depuis le premier jour. » Reprit-il en détachant ses lèvres des siennes, amusé par ses aveux qui en disaient long sur ses précédentes intentions. Il reprit une bouchée de son plat à l’instant suivant, avant de recentrer son attention sur sa favorite, incapable de se détourner d’elle trop longtemps.
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Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi) Sam 16 Sep 2023 - 18:05
tu aurais voulu que cet instant ne connaisse jamais de fin sahar. un échange hors du temps, au travers duquel il n'existait désormais plus que vous, et où le monde autour, n'était simplement qu'illusoire. manifestement, tu n'avais d'yeux que pour ton amant, tes mirettes ne se détournant des siennes qu'à de très rares occasions, et jamais pour longtemps. plus que jamais, tu cherchais à attirer son attention, n'aspirant dorénavant qu'à une chose, être en passe de devenir son indispensable. tu voulais que levi, il ne puisse jamais plus se détacher de toi, que ton image le hante, jusqu'à potentiellement le rendre fou. tu pourrais bien te damner, pour supplanter à cette dépendance venue s'écouler pernicieuse, parmi ses veines. tu souhaitais également, qu'il ne jure que par toi, incapable lui aussi d'agir le plus naturellement du monde, en ton absence. et si tu ne pouvais réfuter au fait que tes penchants s'avéraient profondément toxiques, tu mentirais si tu affirmais, ne pas vouloir l'affaiblir, pour mieux te l'accaparer. t'étais prête à user de stratagèmes pas toujours très éthiques, pour simplement le voir sombrer en ta faveur. tu ne rêvais pas seulement de pallier à l'obsession d'une nuit, mais à celle de toute une vie. tu le désirais épris, au moins autant que toi tu ne l'étais de lui. l'idée qu'il craigne peut-être de te perdre à l'avenir, te réjouissais, néanmoins, fallait-il que ce soit un jour le cas. tu étais à ce point folle de lui, que ça commençait très largement à dépasser l'entendement. tu ne semblais même pas réaliser, ô combien tes volontés, ne demeureraient à jamais qu'utopiques, la plupart d'entre elles, s'avéraient même, simplement dangereuses. ton emportement à son égard ne connaitrait aucune limite, en témoigne pour commencer, ce besoin quasi-viscéral de te lier à lui, sans discontinuer. preuve étant, toi-même tout juste sortie de la douche, que ça ne t'eut pas dissuadé de consommer à vos échanges profondément charnels, les minutes qui suivirent. t'aurais dans tous les cas, tout le temps d'y retourner, et cette fois, tu l'espères, accompagnée de ton amant, dont t'avais ouvertement déploré, l'éloignement forcé, l'instant d'avant. tu réfutais à l'idée de vous écarter encore, sous couvert que cette promiscuité relativement démesurée, continuerait d'alimenter cette dépendance fulgurante à laquelle, tu aspirais ouvertement te soumettre. « et si j'te disais que j'te laissais pas le choix? » soufflas-tu, la mine plus que jamais provocatrice, ton regard loupant rarement une occasion de lui adresser nombre de regards appuyés, et clairement évocateurs de tes songes les plus impurs. lèvre dorénavant pincée, tu affichas sans attendre, une moue satisfaite, comme un écho parfait aux mots prononcés par ton amant. « accepte seulement d'être aussi accroc à moi, que je le suis à toi. » lâchas-tu à l'attention de ce dernier, enjôleuse au possible. effectivement, tu ne cherchais même plus à lui dérober de tes intentions, aussi illégitimes soient-elles. mais le plus incroyable, c'était la manière dont ton désir, paraissait s'éterniser. tu pouvais bien te délecter d'une bouchée de son plat concocté essentiellement pour toi, que ton envie de lui, continuait également de s'accroître. et de ses révélations supplémentaires, tu ne répondis rien, t'contentant d'un coup d'oeil faussement incrédule dans sa direction, ramenant une seconde fois, la fourchette à tes lèvres. et quel ne fut pas ton soulagement, lorsque levi, revint finalement à ta hauteur, en commençant par rapprocher sa chaise de la tienne, sa main trouvant soudain le chemin jusqu'à ta cuisse. et tu aurais pu le jurer sahar, tu n'exagérais pas, lorsque tu affirmais que le manque était réel. tes jambes trouvèrent aussitôt refuge sur les siennes, tes deux billes plongeant sans attendre au travers de son regard teinté d'un bleu immaculé. « j'crois que t'as pas idée d'à quel point j'te veux. » admis-tu dans un souffle, ton visage positionné dorénavant à hauteur du sien, tes doigts, sans même s'en rendre compte, relâchant leur emprise autour de ton ustensile, tant tu semblais obnubilée par ton amant. « tu devrais pas trop m'influencer. tu sais pas d'quoi je suis capable. » effectivement, tu excellais dans l'art des idées minables. pour cette raison, valait-il mieux que levi t'épargne de son consentement, où bien tu risquais sans mal de te laisser dépasser par des songes particulièrement sordides. mais à peine venais-tu de poursuivre, que déjà tes lèvres percutèrent les siennes, au gré d'un échange plus que jamais évocateur, et envieux. ton palpitant s'agitant sous les coups de votre étreinte, ce fut pire encore, au contact de sa main, au niveau de ton visage. se succéder à cet instant précis, un nombre important de sensations, qui laissèrent à penser, que ta dépendance à l'égard de ce dernier, s'avérait déjà sur le point de connaitre un rebond pour le moins conséquent. « depuis ton arrivée au wojna's, tu veux dire? » l'interrogeas-tu, tandis que tu te reculas à ton tour, mais sans jamais trop t'écarter pour autant. accordant un rapide coup d'oeil à l'état de ton assiette, ton attention peinait à se défaire de l'humain, qui faisait anormalement battre ton coeur. de plus, fallait-il encore parvenir à faire abstraction de ses doigts posés contre ta cuisse, ce qui ne fut dans ton cas, pas une mince affaire.
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Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi) Sam 16 Sep 2023 - 19:36
Levi, il comprenait désormais qu’ils avaient sombré tous les deux dans une folie des plus enivrantes, acceptant le sort qui s’offrait à eux, sans aucune limite. Il était plus que prêt à lui vouer sa vie entière, de faire d’elle la personne la plus importante qui soit, essentielle à son fonctionnement, plus que jamais centrale. Il ne jurait déjà que par elle, incapable de ne pas lui accorder ne serait-ce qu’une seule pensée, lui qui était complètement obnubilé par elle, par tout ce qu’elle représentait pour lui. Si Levi restait incapable de savoir ce que le destin leur réserverait, il lui semblait pourtant que l’avenir n’avait jamais été aussi attrayant que depuis qu’ils marchaient ensemble, comme une seule et même équipe. Sahar, il la voulait comme partenaire de vie, comme son acolyte de toujours, prêt à tout pour la savoir sienne jusqu’à leur dernier souffle. L’idée même d’imaginer un quelconque éloignement entre eux le rendait malade, convaincu qu’il ne se relèverait certainement pas d’un possible échec de leur relation. Pour le moment, il était inutile d’entrevoir la situation au conditionnel, lui qui désirait plus que jamais se délecter de chaque moment qu’ils partageaient, de chaque seconde qui s’écoulait. « Ça m’étonne pas de toi. » La provoqua-t-il, incapable de nier qu’il aimait particulièrement sa manière de fonctionner, de chercher à se l’accaparer comme lui le faisait avec elle. Si ça n’avait tenu qu’à lui, il aurait déjà cédé à cette envie urgente de la posséder encore et encore, à laisser leurs peaux se réchauffer l’une contre l’autre. « T’es accroc à quel point ? » La chercha-t-il, le regard aussi enjôleur que ses mots, lui qui s’abreuvait des paroles de sa favorite, aimant plus que de raison savoir qu’elle le désirait au moins autant que lui le faisait. Et sans doute n’avait-elle pas idée d’à quel point il l’avait accepté, comprenant sans mal combien il ne voulait qu’elle parmi toutes les âmes qui peuplaient l’univers. Et il le comprenait même dans les silences qui se jouaient entre eux, dans chacun de leurs regards qui se répondaient, dans cette tension environnante qui imprégnait l’atmosphère à chaque fois qu’ils étaient ensemble. Heureusement pour eux, leurs assiettes remplies leur permettaient un tant soit peu de contrôler leurs ardeurs, bien que l’envie de se rapprocher n’en était pas moins urgente. Levi s’exécuta d’ailleurs dans la foulée, cherchant à recouvrer à cette proximité dont il ne pourrait jamais se passer, rétablissant un contact avec la serveuse au travers de sa paume venue se poser sur sa cuisse, avant que ses jambes ne viennent définitivement sceller leur rapprochement. « Toi non plus. M’abandonne jamais. » Souffla-t-il, dans des mots presque suppliants, comme s’il tentait de lui faire comprendre que tout perdrait son sens sans elle, jusqu’à sa propre existence. « C’est sûrement ce qui me plaît le plus. » Murmura-t-il, joueur au possible, alors qu’il avait également délaissé son plat pour s’intéresser à celle qui accaparait toute son attention, ne tardant pas à répondre à ses lèvres qui percutèrent tendrement les siennes. Et sans plus attendre, Levi prolongea leur échange, autant qu’il le put, sa main longeant son visage avec une tendresse infinie, comme jamais auparavant. « Ouais. C’est un peu cliché, mais c’est vraiment le cas. » S’amusa-t-il, son regard encore suspendu à ses lèvres avant de revenir progressivement à ses prunelles, pressant délicatement sa cuisse alors qu’il continua à vider son assiette. « Ça t’a plu ? » La questionna-t-il, en faisant un geste de la tête vers le plat, s’assurant que Sahar soit rassasiée avant de commencer à débarrasser la table, rompant momentanément leur proximité pour s’affairer à nettoyer la vaisselle. « J’en ai pas pour longtemps, j’te rejoins sous la douche ? » Proposa-t-il, tournant la tête vers la brune, agrémentant ses mots d’un clin d’œil complice.
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Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi) Sam 16 Sep 2023 - 23:11
à quel point étais-tu accroc sahar? plus exactement, comment pourrais-tu faire une description aussi vague soit-elle, de ce que tu ressentais à l'égard de l'anglais? tu fis mine de réfléchir, faussement peut-être, le tout étant, que l'intensité avec laquelle tu le désirais, dépassait de loin l'entendement. preuve étant, vos derniers ébats ne remontaient pas à plus d'une trentaine de minutes, et pourtant, tu aurais pu te damner dans l'espoir de voir vos corps se lier à nouveau. c'était pas faute d'essayer sahar, tentant essentiellement de réfuter à tes envies les moins légitimes en recentrant ton attention sur l'assiette devant toi. en revanche, tu fus forcée de constater que levi, n'avait lui-même aucunement l'intention de t'épargner de provocations en tout genre, son interrogation, notamment, étant l'une d'entre elles, et peut-être même la pire. et si tu tentais potentiellement de faire bonne figure, tu mentirais si tu affirmais que le ton sur lequel il s'était exprimé, autant que ses mots, t'eurent laissé de marbre. « au point que je pourrai immédiatement te sauter dessus, peu importe ce que j'étais en train de faire. » admis-tu, sans faire de détour. t'allais pas mentir, qu'importe si à ses yeux, tu ne deviendrais pas davantage qu'une vulgaire hystérique, incapable de maitriser ses penchants foncièrement charnels. tu le désirais, plus que jamais, et de façon relativement extrême. et dans le fond, si tu avais bien conscience d'une chose, c'était ô combien, cet aspect là de ta personnalité, ne ferait certainement, que s'intensifier au fil du temps. et contrairement au reste de la population, tu n'irais pas en le désirant moins, tu te connaissais désormais suffisamment, pour savoir qu'effectivement, ça serait pire. tu n'aspirais toi aussi qu'à une chose, le posséder, encore, et jusqu'à l'infini. en témoigne également cette nécessité presque troublante, de le confronter au plus proche de toi. t'as rarement été du genre à adhérer à l'idée d'instaurer une proximité plus ou moins intense avec autrui, ça n'a jamais été dans tes plans, mais cette fois, c'était différent, quelque chose venait de changer, sans quoi, tu ne puisses tout bonnement l'expliquer. de la sauvageonne, cherchant continuellement à se dérober du contact le plus minime, tu courrais lamentablement après le sien, le contraignant de ce fait, à se rapprocher toujours plus de toi. aussitôt, tes jambes prirent possession des siennes, t'efforçant à instant similaire, de ne pas défaillir sous le coup de sa main, venue trouver refuge contre ta peau immaculée. un geste pourtant anodin, et qui pourtant, s'octroyait déjà une ampleur considérable, te concernant. « j'te le jure levi. » t'exclamas-tu, sincèrement convaincue de ton côté, par la promesse venue se dresser entre vos deux âmes tourmentées. c'était un fait, tu prenais rarement les choses au sérieux, il n'existait pas réellement d'engagement que tu aies un jour honoré, jusqu'à ce jour. mais une fois de plus, t'allais faire de levi, une exception. pour la première fois, tu allais prouver au monde entier, de quoi tu étais capable, notamment lorsqu'il s'agissait de lui. « j'aurais dû m'en douter. après tout, n'importe qui aurait flippé quand j'ai ramené les menottes, sauf toi. » le fait était qu'il restait compliqué de définir, qui de vous deux, était le plus ravagé. toi, avec tes penchants profondément lugubres et quelque peu lunaires, ou l'anglais, qui semblait plus que jamais les approuver. probablement était-ce la raison pour laquelle, vous paraissiez si complémentaires. toutefois, et sans perdre une seconde de plus, vos bouches se percutèrent à nouveau, au travers d'un échange pleinement évocateur de la passion ne cessant visiblement de vous consumer. et tu aurais pu là aussi le jurer, ton palpitant manqua plus d'un battement, incapable de ne pas réagir au passage de sa main, au niveau de ton visage. « tu passais pas non plus inaperçu. » soufflas-tu entre ses pulpeuses, un sourire pour le moins espiègle, se pointant au creux des tiennes, tandis que tes vaporeuses, quant à elles, parurent totalement se noyer au travers de ses perles particulièrement azurées. « fais pas ça. » poursuis-tu faiblement, lorsque ce dernier exerça une pression pourtant infime, à hauteur de ta jambe. effectivement, ce n'était pas faute de l'avoir prévenu, un rien, et tu finirais bêtement par succomber à tes esquisses les plus impures. de ce fait, et à l'instar de ce dernier, tu t'efforças de consommer pas moins que le contenu de ton assiette, où la preuve, que le plat concocté pour l'occasion, n'était pas seulement réussi, c'était également le reflet de ton âme, soudain apaisée à ses côtés. « as-tu vraiment besoin que je te répète que c'était parfait? » mais tout juste venais-tu riposter, que l'anglais interrompit votre proximité pour s'affairer à la tâche. tu fabulerais si tu affirmais que la frustration n'avait pas pris possession de toi à ce moment précis. « quoi, c'est ta manière de me faire comprendre, que tu en peux déjà plus de moi? » demandas-tu, la mine faussement boudeuse cette fois, tandis que tu te redressas à ton tour. « on avait pas dit, que j'te laissais pas le choix? » daignas-tu sur un ton teinté d'un brin d'ironie, avant de t'orienter sans attendre en direction de la salle de bain, laissant ton amant derrière toi. effectivement, t'espérais comme prévu, qu'il ne tarderait pas à t'y rejoindre, ta chair réclamant plus que jamais la sienne, autant que toi, tu ne cessais de réclamer l'aura pour le moins sécurisante de ses bras, dans lesquels tu n'aspirais qu'à t'abandonner.
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi) Dim 17 Sep 2023 - 0:33
Affirmer qu’il était satisfait de les savoir atteints de la même manière était de loin un euphémisme, Levi qui n’en attendait pas moins de sa partenaire. Parce-qu’il était évident qu’ils étaient sur la même longueur d’onde, prêts à tout pour assouvir leurs envies les plus irraisonnables, quand bien même il aurait été plus prudent de ne pas précipiter leurs débuts romantiques. Levi, il n’avait que faire des convenances, trop occupé à désirer Sahar de tout son être, comme jamais auparavant, et obtenir la réciprocité de sa dévotion. Et il aurait pu clairement se damner pour les mots qu’elle venait de prononcer, elle qui venait sans le savoir de déclencher un nouveau séisme en lui, les flammes de son désir se répandant à toute allure dans ses veines. « Et pourquoi c’est pas ce que t’es en train de faire, là tout de suite ? » La chercha-t-il, dans un souffle contrôlé, juste pour la tenter davantage, comme si tout disparaissait autour d’eux, et que plus rien n’avait d’importance à part elle et lui. Sans doute était-ce vil de sa part de chercher à la faire céder lorsqu’on savait l’effort qu’ils avaient mis en œuvre pour parvenir à se poser autour de la table dans le but de se nourrir. Il fallait croire qu’il n’y en avait jamais un pour rattraper l’autre, eux qui n’aspiraient visiblement qu’à se rapprocher encore et encore, pour toucher des doigts les étoiles. Sa main n’avait d’ailleurs pas résisté à ce besoin de l’effleurer, trouvant sa place sur sa cuisse, dans un geste d’appartenance, à la fois tendre et protecteur, laissant les jambes de sa favorite s’étendre sur les siennes à la seconde suivante. Il esquissa faiblement la tête à sa promesse dont il désirait s’imprégner pour le restant de ses jours, prêt à tout pour la voir perdurer. « J’crois qu’on s’est juste bien trouvés. » S’amusa-t-il, justifiant leurs comportements hasardeux à sa manière, lui qui ne voyait visiblement aucun mal à cette folie qui les éprenait à chaque fois qu’ils passaient du temps ensemble. Sans doute qu’il était même plus que satisfait de savoir qu’ils fonctionnaient de la même manière, sans la moindre limite, ne jurant que par ce besoin de laisser leurs envies communes dicter leurs faits et gestes. Il en avait d’ailleurs totalement lâché son plat, pour se laisser consumer par ce baiser enivré partagé avec Sahar, se rendant bien compte combien il devenait complètement dépendant de chacune de ses attentions prodiguées. Il lutta d’ailleurs contre lui-même pour ne pas vriller totalement, le regard encore illuminé par tout ce qu’il éprouvait pour elle et qu’il était désormais incapable de dissimuler. « Pourtant il y en a du monde au Wojna’s. » A commencer par celui avec qui elle avait partagé une année de vie, même si ça n’était aucun cas une volonté pour lui de ramener le sujet sur la table. Il se contenta de presser délicatement le haut de sa cuisse, ses lèvres s’étirant en une esquisse espiègle aux mots soufflés de la brune, reconnaissant parfaitement les stigmates d’un désir plus que partagé. « Pardon. » Osa-t-il, bien qu’elle savait tout autant que lui que ses paroles n’avaient aucune valeur, lui qui ne regrettait absolument pas de stimuler son désir, appréciant plus que de raison de le voir s’enflammer à la moindre occasion. Il termina finalement le contenu de son assiette, flatté de voir celle de Sahar se vider à son tour, un nouveau sourire étirant ses lèvres à sa réponse. « Ça veut dire que j’ai gagné des points ? » Lâcha-t-il, l’air de rien, sur un ton des plus malicieux alors qu’il se redressa finalement pour débarrasser la table et déposer la vaisselle dans l’évier. « J’veux juste en finir avec ça pour qu’on puisse profiter rien que tous les deux, maintenant. » S’amusa-t-il, hochant la tête à la réponse sans équivoque de sa partenaire, Levi se dépêchant de nettoyer les quelques récipients pour rejoindre au plus vite celle qui lui faisait définitivement tourner la tête. Ce ne fut qu’au bout de quelques minutes qu’il se délesta à nouveau du moindre tissu recouvrant son épiderme, s’engouffrant dans la cabine de douche, son torse se confrontant au dos de sa partenaire. « Je t’ai pas trop manqué ? » Murmura-t-il à son oreille, déployant ses bras autour d’elle pour la rapprocher de lui, ses lèvres venant presser délicatement sa tempe.
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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi) Dim 17 Sep 2023 - 13:54
tu comprenais pas bien le sens de ce désir relativement insatiable, qui t'consumait, lorsqu'il s'agissait de levi. t'expliquais pas vraiment ce besoin de le posséder absolument, alors même que vos corps se remettaient à peine de vos ébats les plus fulgurants. tu le désirais, nuit et jour, sans répit, dépassée par une envie pour le moins déconcertante d'entièrement le posséder. et logiquement, naissait avec elle, une frustration qu'il restait le seul à pouvoir combler. au grand dam du politiquement correct, tu n'aspirais qu'à une chose, t'affranchir de toutes les limites, même des pires. mais c'était également à cet instant précis que tu pris conscience de l'ampleur du "problème", lorsque ton corps notamment révéla une dépendance déjà accrue, au barman. effectivement, tu ne parlais pas simplement de façon imagée, puisque s'agissait-là d'une véritable obsession à l'instar de ta liqueur ombragée, ou des substances que tu consommais régulièrement. et si tu étais certaine d'une chose, c'est d'ô combien les faits n'iraient pas en s'améliorant. en témoigne notamment, la manière dont tu tentais laborieusement de réfuter à cette avidité foutrement conséquente, qui te pousserait presque à te jeter sur ton amant, sans la moindre retenue. une tension sensiblement palpable, que ce dernier n'hésita pas à se jouer de cette faiblesse éminente le concernant, en t'interrogeant sur l'éventualité, pour que tu n'aies toujours pas daigné te l'accaparer. « je pensais que tu voulais faire une pause. » soufflas-tu, enjôleuse au possible, tes vaporeuses relativement limpides, plantées dans l'océan profondément azuré des siennes. toi la première, tu ne fus pas particulièrement convaincue par les mots venus s'extirper d'entre tes pulpeuses. restait-il préférable que tu ne cherches pas à endiguer, tes envies de lui, que tu n'en serais de toute évidence, pas vraiment capable. après tout, tu voulais qu'il sache levi, à quel point, plus que jamais, tu étais accroc à lui, et tout ce qu'il représentait, que tu ne cesserais qui plus est, jamais de le réclamer. et pour cette raison, tu ne pouvais qu'acquiescer au constat aussitôt fait par ce dernier. en effet, à vous voir, il n'était pas impossible d'imaginer que certaines âmes, avaient été conçues, spécialement pour se trouver à un moment donné. pas sûr, par exemple, qu'oskàr aurait potentiellement approuvé à ton idée pour le moins lunaire, consistant à vous lier l'un à l'autre, à coup de menottes. néanmoins, tu ne répliquas rien de vive voix, t'contentant essentiellement d'un bref hochement de la tête en guise de réponse, avant que vos lèvres n'aillent finalement jusqu'à s'entrechoquer en faveur d'un échange, plus que jamais évocateur de ce besoin presque maladif, d'appartenance. qu'importe le contenu de ton assiette, rien ne comptait plus à présent, que ton amant, par lequel tu semblais complètement obnubilée. « peut-être, mais des autres, j'en ai rien à secouer. » évidemment, tu ne mentionnas pas le plongeur, tu n'irais pas jusqu'à le renier, et tu avais aucune raison de le faire, dans tous les cas. cependant, et concernant le reste du personnel de la rhumerie, levi s'avérait de loin celui qui se démarquait le plus. ton commentaire n'englobant pas uniquement l'aspect physique, plus que l'anglais demeurait de loin, celui avec lequel tu t'étais rapidement, le mieux entendu. faut dire, que tu ne saurais oublier le nombre de verres qu'il t'eut glissé discrètement le long du boiser, à l'heure où pourtant, tu avais cherché à l'écarter. en revanche, ce dernier te ramena aussitôt à la réalité, sa main pressant contre ta cuisse. simulant dans la foulée de fausses excuses, en réponse notamment à tes propres murmures, il fut toutefois indéniable, d'à quel point, l'anglais ne l'était absolument pas. en outre, en quoi le serait-il, lorsqu'il ne fit en réalité, qu'entretenir un désir déjà bien ancré. et ce fut d'ailleurs, particulièrement lâchement que tu t'évertuas à réfréner l'impossible, en terminant le contenu de ton assiette. « il semblerait. » répondis-tu, joueuse, sous couvert qu'il restait d'autant plus inhabituel te concernant, de t'alimenter tout à fait normalement. mais à peine avais-tu eu le temps de renchérir, que levi commença à débarrasser une partie de la table, s'écartant par conséquent de toi, afin de ramener la vaisselle jusqu'à levier. et tu mentirais si tu affirmais qu'à cet instant précis, tu n'avais pas été éprise d'un sentiment profondément intense de frustration, ce qui t'obligera à toi aussi te redresser. selon ce dernier, il s'agissait principalement de se débarrasser des tâches les plus ingrates, pour mieux profiter de l'instant d'après. et sans sourciller tu t'orientas en direction de la salle de bain, t'insinuant sans attendre, dans la cabine de douche, à l'intérieur de laquelle, tu déplorais déjà l'absence de ton amant. et quel ne fut pas ton soulagement, lorsqu'il en fit autant, les minutes qui suivirent. son torse percutant toute une partie de ton dos, ton palpitant parut à nouveau s'emballer au contact de ses bras, qui t'enveloppèrent de leur aura terriblement protectrice. « t'imagines pas à quel point. » admis-tu, en réponse à son interrogation, fermant momentanément les yeux, de façon à t'imprégner de ce débordement de tendresse, dont il t'acculait, sans perdre de temps. t'aurais sans mal, pu te vautrer ainsi jusqu'à l'éternité sahar, cependant tu t'étais surprise à pivoter légèrement sur toi-même, afin de faire entièrement face à ton amant, le regard envieux, et doux à la fois. et à présent, ce sont tes deux mains qui trouvèrent refuge au niveau de son échine, que tu effleuras du bout des doigts. tes pulpeuses, s'égarèrent quant à elles, vaguement sur le haut de son torse, avant de remonter jusqu'aux siennes, au détour d'un échange que tu savais considérablement significatif, de tes envies les plus pernicieuses. tu n'avais pas honte de t'abreuver de sa présence sahar, d'admettre qu'en son absence, tu finirais par littéralement dépérir. tu le voulais là, à tes côtés, et au plus proche. tu n'aspirais qu'à le chérir, lui prouver, que sans lui, aussi maigre soit la distance, tu n'étais plus capable d'agir. « j'peux plus me passer de toi. » murmuras-tu entre ses pulpeuses, tandis que tes mains resserrent davantage leurs étreintes contre son épiderme. « j'voudrai que ma vie entière ne tourne qu'autour de la tienne. et j'en ai rien à faire, si ce n'est pas normal. » ça ne l'était pas non, mais toi, l'as-tu déjà été un jour? après tout, t'allais pas repousser l'évidence, pour une vulgaire question de norme. plus extrême c'était, et davantage ça te grisait.
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underworld •• this is what happens when you listen to the voices of the underworld. they crawl into your soul and rot you from the inside.
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Sujet: Re: if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi)
if i lay here, would you lie with me and just forget the world? (levi)