[TW +18 ] Jet Lag - Knox Hendrix

Bienvenue à vous sur Air Bassini, le cabin crew est ravi de vous accueillir sur ce vol, à destination d'un lieu exotique et fantastique : Ailleurs.

Je suis hôtesse de l'air, donc pas actrice porno et pas non plus mannequin. Pour ne rien cacher, mon uniforme n'est pas motif de fantasme sans fin... Jupe crayon bleu marine sacrément serrée pour souligner ma croupe et pas ma personnalité, chemisier rentré dans la jupe hyper moulant, petit foulard autour du cou - sait on jamais que je choppe la crève avec l'air conditionné - sans oublier les talons ni haut, ni bas, qu'on dirait empruntés à la Schtroumpfette. Pour la touche finale et la spécialité, je suis capable de dire " va te faire foutre connard" en 5 langues... mais ce n'est malheureusement pas le langage à tenir en vol et au guichet !

Dommage vraiment, parce qu'aujourd'hui je voudrais le hurler à ce... ce crevard d'ex petit ami... Thimoty, ma dernière erreur en date, qui a osé m'annoncer, que le seul bien matériel que j'avais laissé chez lui, avait été vendu sur ebay : une montre. Je traverse le hall de l'aéroport de Berlin à vive allure, je ne peux pas faire un esclandre en plein milieu du théâtre de ma vie professionnelle. Marchant d'un pas vif, limité par la jupe serrée et les talons qui glissent sur le sol laqué. J'arrive au niveau des toilettes et pose la main sur la porte, tentant de la pousser sans succès.

C'est à ce moment là, qu'il me dit au téléphone que je suis une hystérique, je manque de lui hurler dessus, mais la porte qui ne veut pas s'ouvrir, fait diversion de la rage que je ressens. Rage contre moi, contre lui, contre la vie qui ne veut pas mettre sur mon chemin un mec NORMAL. Je demande pas la lune pourtant, juste un mec NORMAL. On m'indique à travers la fenêtre vitrée, que les toilettes pour femmes sont en plein nettoyage, je lève la main en l'air, l'oreille collée encore au téléphone, et je pousse la porte des toilettes pour hommes, sans prêter attention aux regards des hommes qui pissent derrière.

- Hystérique, vraiment ? Tu disais pas ça, quand ma voix pétait les tympans de tes voisins quand on était au lit... toquard.

Je rentre dans une cabine et vais faire ce que j'ai à faire, et raccroche au bout de quelques minutes. Je suis tremblante de colère, et ce n'est pas le moment, ni de pleurer, ni de m'effondrer. Je ferme les yeux, le portable entre mes mains, et je tente de visualiser un havre de paix, un truc comme ça... Mon jardin secret avec une palissade blanche. Oui mon havre de paix ressemble aux maisons américaines des années 50. Chacun son havre de paix. Au bout d'un certain temps, et quand je suis sûre que plus personne n'est dans les toilettes, je sors, mais je sors en poussant vivement la porte de la cabine.

Sur le moment, j'ai pas entendu le gros BONG, ni le grognement... mais par contre j'ai capté direct, un corps tomber à la renverse.

- Oh cavolo... Scusa, scusa... Signore, signore, mi sente?

Je me précipitais vers l'homme brun et barbu, qui venait d'être séché par la porte.

- Du hörst mich ? Sir, Sir... öffnen Sie Ihre Augen...

A genoux à côté de lui, je lui tapotais sur les joues, cherchant un mouchoir pour lui passer de l'eau, me hissant au dessus de son corps, pour humidifier le mouchoir de ma poche de veste, et lui passer sur le front.

- Me entiende ? Señor, señor... abra los ojos...

Prendre l'avion ne m'avait jamais dérangé, mais ces derniers temps j'avais l'impression de vivre dans le ciel. Je passais mon temps entre Bowen et Monaco, tout en faisant des allers-retours entre l'Allemagne et l'Angleterre. Mon passeport allait bientôt être plein.

J'avais atterri un peu plus tôt dans la journée à l'aéroport de Berlin après un long vol de plus de treize heures. J'étais reposé et épuisé, comme après chaque vol long courrier que je faisais, mais je me sentais surtout sale. J'avais prévu le coup en emportant une tenue de rechange dans mon bagage cabine. Je m'étais rendu dans les toilettes des hommes et alors que je marchais tranquillement, une porte s'était ouverte et m'avait percuté en pleine face. La puissance de la chose m'avait fait tomber à la renverse. Le temps de réaliser ce qu'il m'arrivait, que déjà le visage d'une brunette était à quelques centimètres du mien. Elle me parlait rapidement, changeant de langues tous les trois mots... I'm ok. Grognais-je en me relevant pour mettre de la distance entre cette étrangère et moi. Elle n'avait rien à faire ici, mais je me garda de lui faire remarquer. Elle avait l'uniforme qui caractérisait si bien les hôtesses de l'air et si elle ne venait pas de m'éclater le nez, je l'aurais surement trouver mignonne.
Silencieux, agacé, je finis par lui faire comprendre qu'il était temps pour elle de sortir des toilettes des hommes. Mon regard parlait pour moi, ou peut être que c'était mon aura grincheuse... Elle comprit et me laissa seul devant les miroirs, où je pus admirer un début de bleu sous mon œil gauche. Super.
Je fis ce pour quoi j'étais venu là, avant de me dépêcher de rejoindre mon prochain avion en direction de Nice. Pour le coup, j'avais mis un jean et un tee shirt, je voulais être confortable pour ce dernier bout de voyage avant de rentrer chez moi. C'était toujours étrange de me dire que Monaco était de nouveau ma résidence principale, mais pas désagréable.
L'avantage lorsqu'on voyageait en classe affaire, c'était de pouvoir monter avant tout le monde à bord. J'en profita et une fois dans l'appareil on m'indiqua la bonne direction à prendre. Une croupe rebondie ma barrait le chemin et oh gosh mon esprit prit un tournant très osé. Je m'imagina attraper sa queue de cheval et l'enrouler autour de ma main avant de ... Le rêve éveillé prit brutalement fin lorsqu'elle se redressa et que je me retrouva face à face avec la femme qui m'avait assommé un peu plus tôt. Holy shit ! Non ! Je refusais catégoriquement de la trouver attirante et pourtant mon corps semblait réagir à son physique parfait.

Why are you here ? Parce qu'elle était hôtesse de l'air, crétin ! I'm pretty sure that you bruised my nose. Lui râler dessus pour ne pas montrer que je m'étais laissé aller à des pensées salaces.

Trois mots en anglais, et je captais un fort accent, australien je dirais. Il se redressa, et me regardait avec insistance.

- Okay. I'll go...

Je me redressais avec beaucoup d'aisance malgré ma tenue, et sortis des toilettes, avant de rejoindre le comptoir. Je ne parlerais pas de l'incident dans les toilettes, où j'avais séché un australien tanké, ça resterait dans un recoin de ma tête, et même ça serait vite oublié une fois dans l'avion.

Tirant ma valise, je marchais sur la coursive, pour rejoindre mon vol suivant pour Nice en France. On mangeait nettement mieux là bas qu'en Allemagne ! Je ne vois pas pourquoi les allemands font une fixation sur la saucisse entre nous, quand on peut déguster une sublime socca sur le marché du cours Saleya à Nice avec un verre de prosecco italien.

Je déposais ma valise dans les casiers à notre disposition, avant de rejoindre la classe affaire où j'officiais depuis de nombreuses années. Les passagers commençaient à affluer dans cette partie là de l'avion, et je souris à chacun et chacune d'entre eux, les saluant, les aidant à mettre des valises et autres dans les casiers au dessus d'eux.

- C'est un moteur de chevrolet... enfin pas un moteur, mais un pot d'échappement, c'est très lourd. Me dit un homme d'une cinquantaine d'années, alors que j'allais la soulever et la mettre au dessus de sa place.
- Tout va bien se passer. Lui indiquais-je en soulevant la valise qui pesait son poids, pour la mettre correctement. Et voilà Monsieur..

La voix derrière moi, me laissa dubitative, je me tournais avec le sourire de circonstance, c'est à dire celui de mon travail. Les mains l'une dans l'autre, je regardais l'australien que j'avais séché, quelques minutes plus tôt, qui s'était changé.

- I'm your Cabin crew Sir, my name is Nerea. Je regardais le bleu sous son œil, et je fis une moue exagérément contrite. Not my fault, the door did that... but, i can bring you ice for your eyes, wine for you, or maybe a lexomil ?

Un sourire bouche fermée s'afficha, appuyé d'un regard perçant.

- Well, let me see your seat Sir... Oh look, just here.
Je marchais pour l'amener à sa place, et attendis qu'il ne demande quelque chose en particulier.

- Let me help you with your bagage. You're hurt, and maybe too weak to do it...

Je pris sa valise, pour la soulever et la mettre dans le casier, et refermais le tout. Je me penchais vers lui, pour lui indiquer où se trouvait le bouton pour m'appeler au besoin. Et me glissais vers la "cuisine" pour aller chercher de la glace.

- Gosh, hottie spotted in your aera girl ! Me dit Katie en parlant d'un des passagers.

Je me doutais qu'elle parlait de l'australien que j'avais séché, et je ne répondis pas grand chose à dire vrai. Ce n'était pas mon genre, de coucher ou sortir ou sortir et coucher d'ailleurs, avec des passagers, pas besoin de me rajouter une contrainte de plus !

- Be my guest. Lui dis-je avant de partir pour lui amener une poche de glace.

Pourquoi était elle là ? C'était mon vol pour Nice et j'aurais préféré le partager avec une hôtesse qui n'avait pas essayé de m’assommer avant l'embarquement. Une pour qui je ne venais pas de me faire tout un film porno en voyant sa croupe offerte devant moi ! J'étais vraiment pas net. Mais dans mon malheur, j'eus la chance qu'elle se mette à me taquiner. Je n'aimais pas ça, mais ça me permettait de rester fâché contre elle, même si une partie de moi adorait le fait qu'elle ai le culot de me parler ainsi. Putain, j'étais mal barré... Heureusement que je n'avais que 2h de vol à passer en sa compagnie.

Je m'étais installé à ma place et je l'avais laissé ranger ma valise avant de sortir un dossier contenant de nombreux documents de boulot. J'allais m'y mettre lorsqu'elle revint à la charge avec de la glace, alors que j'avais ignorer sa question un peu plus tôt. Elle était insistante, ou peut être que j'étais un peu trop sauvage et qu'elle tentait juste d'être aidante. Do you want me to bend you over the seat or what ? Grognais-je en plantant mon regard dans le sien. C'était déplacé à tous les niveaux, mais je venais de traverser la planète, j'étais ko et je m'étais pris une porte, je n'étais pas d'humeur à être la cible d'une nénette. You're probably not even that good. L'arrogance dégoulinait de tous mes pores, j'étais affreusement désagréable. Nerea ne sourcillait pas pour autant, elle semblait droite dans ses bottes et je ne pus que prends le sachet de glace de sa main, espérant la faire fuir avec ma mauvaise humeur. Thank you ! Aboyais-je, attirant l'attention de quelques passages. Nous n'avions pas encore décollé que déjà nous attirions l'attention sur nous.

Une fois dans les airs, j'appuyais sur le bouton pour appeler une hôtesse, mais personne ne vint. Il y avait la collègue de la brunette auprès d'un passager, mais cette dernière semblait avoir disparu. Tant mieux. Ou pas, ce fut plus fort que moi, je défis ma ceinture en abandonnant tout derrière moi et je partis à sa recherche au niveau du galley. Elle y était, elle tapait furieusement un message sur son téléphone et ça ne fit que m'agacer un peu plus. What the fuck are you doing up here ? I fucking ring for you. Ma voix lui fit relever la tête. Mon accent Australien était plus fort que tout aujourd'hui. Is that a joke for you ? To piss me off. I'm not in the mood, ok ? I fucking need... De quoi j'avais besoin au juste ? Je ne savais même plus. Je jurais beaucoup, mais j'avais quand même réussi à me lever les yeux sur elle et voir qu'elle semblait beaucoup plus énervée que lorsque j'étais monté dans l'avion.

Are you ok ? Do you want me to call someone ?Je passais du requin à l'agneau. You look like you could kill someone...

Un beau spécimen de tête de bite celui là. Ce qu'il me dit me laisse sans voix, tant il est grossier, véhément et me donne envie de lui sauter à la jugulaire comme une louve. Mais je ne fais rien, il m'aboie un merci après m'avoir traité comme un putain de paillasson et je réponds, avec le sourire et le self control.

- You're Welcome...

Je retourne auprès de ma collègue, et lui fait part de l'épisode.

- You're kidding me ? What a dushbag... gosh, hottie but stupid, what a shame.
- He's not even hot... Je répondis, en préparant les rafraichissements.

On décolle finalement, et je reste assez discrète, ne passant que dans la rangée où il n'y est pas, ça m'évitera encore une fois, de servir de paillasson à sa majesté palmée. Mon portable vibre et je tombe sur des captures d'écran qu'une amie m'a envoyé, et je reste complètement paniquée, l'enfoiré n'a pas vendu la montre de mon grand père, il semblerait qu'il l'ait offert à sa nouvelle pétasse !!! Mon cœur bat frénétiquement de colère dans ma poitrine, j'ai les oreilles qui bourdonne, et je me sens fébrile. C'est à ce moment là que l'australien fait irruption, en me criant dessus presque, je lève les yeux vers lui, n'arrivant pas vraiment à comprendre ce qu'il me dit. J'ai la photo imprimer sur la rétine, le poignet de cette pétasse avec la montre de mon grand père... Je fronce les sourcils, j'ai du mal à processer ce qu'il se passe, et d'un coup c'est largement pire, parce que la tête de noeuds devant moi, devient aimable ou assimilé.

- Wha... What ? Lui dis-je, rangeant mon portable dans le tiroir des effets personnels du staff. What can i bring you Sir ? Finis-je par dire, en ayant à peu près repris mon professionnalisme. No... no killing... just... an other dushbag in my day... Dis-je avec franchise en pinçant les lèvres et le regardant d'un air certain... oui il faisait partie des Dushbag de ma journée lui aussi. Well, what can i bring you to enjoy your last hour with us sir ?

Je n'avais pas l'intention de raconter ma vie a un lunatique, hystérico psychopathe. Doucement, je tentais d'oublier cette image imprégnée sur ma rétine, et me reconcentrer en me forçant bien sur, sur le travail. Une heure, il restait une heure, une tête de bite d'australien à gérer,  ainsi que 324 passagers à débarquer, avant de me prélasser au bord d'une piscine avec du Prosecco dans un verre géant !

Mon portable se remit à vibrer, et je regardais L'australien, puis le casier, je savais que c'était mon portable qui venait de vibrer une nouvelle fois. Je me jetais sur le portable, pour lire le texto, et une nouvelle photo de capture d'écran, me plia de colère. Mon grand père disait souvent qu'un roseau ne pliait pas sous le vent, qu'importe la tempête... et bien je ne suis pas un putain de roseau ! Tout au plus une brindille hyper friable.

- Oh Bastardo ! Jurais-je en italien. This... fucking man... my ex... my ex... ruin everything today... and offer my grand father's watch to this big cow... and now... and now I just found out that he has been cheating on me for 6 months... So... no i'm not well, but... but i'm your cabin crew, so... i'm gonna be fine. Je disais tout ça, avec beaucoup de colère refoulée.

Serrant les machoires, j'allais remettre le portable dans le casier, et me tournais vers l'australien.

- Well, what can i do for you ?

Comment quelqu'un pouvait la tromper ? Ce bout de femme avait un caractère de merde, mais elle était attachiante. En même temps, si elle n'était pas des plus douce avec moi c'était parce que je ne l'étais pas non plus avec elle. Depuis tout à l'heure, j'étais désagréable, hautain, j'étais dans la confrontation... La belle brune ne faisait que répondre à mes attaques.

Nothing. It can wait. Don't worry. I'm gonna go back to my seat. Marmonnais-je en ne lui laissant pas le temps de répondre.

De retour à mon siège, je sortis mon ordi pour bosser, mais je me perdis bientôt dans une autre tâche plus intéressante. Je me retrouva à chercher le nom de cette hôtesse de l'air, puis de ce gars qui semblait l'emmerder autant que moi aujourd'hui. Je ne mis pas bien longtemps pour retrouver la photo de la bimbo qui portait une montre ancienne à son poignet. Je n'étais pas du genre à m'occuper des affaires qui ne me regardaient pas, mais là, je n'avais rien à faire de plus intéressant et ce fut plus fort que moi. La femme qui avait volé l'autre crétin à Nerea s'appelait Béatrice et n'habitait pas très loin de Paris. Rien n'était raisonable dans ce que je faisais, mais avant d'avoir atterri, un DM était parti en direction de cette Béatrice l'invitant à me rejoindre à Nice.

Elle avait mordu à l'hameçon, et avant même que je ne quitte l'aéroport, la bimbo était dans le train pour me rejoindre. Je lui avais pris un billet en première classe, lui promettant le weekend de sa vie. L'argent pouvait faire beaucoup de chose... Je savais que si elle avait accepté de me rejoindre, ce n'était pas à cause de ma gueule, mais plutôt grâce à mon networth. Il était facile de le trouver en tapant mon nom sur une barre de recherche. Je m'en moquais, ce n'était pas la chose importante à cet instant.
Je la vis tout de suite lorsqu'elle descendit du train, une bimbo à tous les niveaux, plus plastique que naturel, fausse et... Elle n'était tout simplement pas belle. Elle fondit sur moi et c'est sans un sourire que je l'accueillis, repérant la montre à son poignet. I just want the watch. Dis-je en lui tendant une liasse de billets. Elle eu un rictus avant de chopper l'argent, comptant rapidement du bout de ses doigts manucurés, avant de retiré l'objet de son poignet. Elle ne me demanda rien, n'ouvrit pas une seule fois sa bouche - est ce qu'elle le pouvait encore avec autant de botox ? -, et sans attendre la suite, elle partie. Cette femme était... Fausse. Elle était tout ce que je n'aimais pas, attirée par l'argent, le pouvoir, la gloire, capable de partir avec le plus offrant à tout moment.

Retrouver Nerea avait été très simple, car ses collègues avaient posté sur les réseaux sociaux des tonnes de photos de l'hôtel dans lequel elles résidaient. Je n'avais eu qu'à suivre leurs traces. Je m'étais dit que je l'attendrais au bar, car le lobby était visible de là, mais en y arrivant, je l'avais vu déjà installée à une table. Il n'y avait pas d'autre chaises autour de celle ci, mais j'en pris une pour me mettre face à elle et déposer une boite à côté de son verre. Il y avait écrit "the Australian Dushbag" dessus.

I got you something.

Ce jeu de détective m'avait beaucoup plu, même si je devais avouer que c'était un peu creepy de s'introduire comme ça dans la vie d'une femme que je ne connaissais pas ce matin. Rooh, ce n'était pas bien grave, au pire je pourrais toujours disparaitre après ça.

En réalité, j'avais refroidit les ardeurs agressives de l'australien en m'épanchant un tout petit peu, et il m'avait lâché jusqu'à la fin. Ne me regardait même pas en sortant, donc j'en déduis que ma vie sentimentale chaotique et ma scène dans l'entre deux, m'avait fait passer pour "même pas intéressante pour être agressée". Je m'en foutais pas mal, et arrivée à l'hôtel 4 étoiles de Nice, j'avais oublié tous mes problèmes... En bikini sur le bord de la piscine sur le toit, avec une bouteille à la main, je profitais de ce moment... enterrer cette affreuse journée, et me dire que le karma finirait par se retourner contre mon ex et contre cette grosse salope. Le Karma se charge bien de pourrir ma propre vie ! Le soir même en robe courte et talons, je suivais mes collègues, pour danser jusqu'au bout de la nuit en boîte à Cannes. Le matin même, enfin non, à 13h je me levais, pour aller nager dans la piscine, avant d'aller me changer pour prendre un nouveau cocktail Assise toute seule à une table, cachée derrière le menu, je lisais avec attention les propositions, quand j'entendis quelqu'un arriver vers moi, que je pris pour le serveur.

- Je n'ai pas choisi. (en français*)

Mais l'homme n'était pas serveur et je reconnaîtrais sa voix entre mille, après nos échanges houleux de la veille. Je baissais le menu doucement, pour laisser dépasser que mes yeux, qui se posèrent sur lui... visiblement de meilleur composition, et il alla s'asseoir à ma table en m'indiquant qu'il avait quelque chose pour moi. Je fronçais les sourcils, refermant le menu sur je posais, pour trouver une boite de bijoux sur la table avec indiquée dessus le dushbag australien. Je ne pus pas faire autre chose que sourire et même légèrement pouffer de rire, en secouant la tête.

- Je ne vous demanderais pas comment, mais pourquoi ? (en français*)

La boîte entre les mains, je souriais, avant de l'ouvrir et de tomber nez à nez avec la montre de mon grand père.

- It's... creepy and nice, at same time.

Je sortis la montre de sa boîte et je la mis à mon poignet, rapidement, trop heureuse et surprise qu'il ait fait ça.

- You must be a rich australian dushbag... Dis-je en hochant la tête. Well, i must admit, i'm very impress by your creepy moove toward me. Can i offer you a drink ?

Dans un français parfait, je commandais deux sex on the beach.

- That way, we kill two birds with one stone. Lui dis-je avant d'éclater de rire.

ça sous entendait que sans doute il voulait coucher avec une hôtesse de l'air, pour avoir volé à son secours. Mais comme je suis plus joueuse que séductrice née, et bien je joue sur les mots, sur les situations, et j'adore ça. Deux cocktails énormes, avec de la déco outrageuse arrivèrent, et je trinquais avec lui.

- we toast to time and doors ?

C'est vrai ça, pourquoi j'avais remué ciel et terre pour retrouver la montre de son grand père ? Je ne la connaissais pas et notre première rencontre n'avait pas été fameuse. J'avais encore le dessous de l’œil bleuté et mon nez me faisait mal. Mais je ne regrettais pas, elle était encore plus belle lorsqu'elle souriait et ... Oh non, non, non Knox Hendrix !

Je voulais me faire pardonner d'avoir été aussi impoli hier. Dis-je en la regardant ouvrir la boite que j'avais déposé devant elle. Nerea ne put s'empêcher de sourire en voyant l'objet que je lui avais ramené et elle s'empressa de le mettre à son poignet. J'avais fait quelque chose de bien en la rachetant à cette bimbo et ce n'était clairement pas ces quelques milliers d'euros qui allaient me manquer. Wealthy enough to do what I want.

Nerea commanda dans un français parfait, j'avais réussi à comprendre, mais jamais je n'aurais été capable de parler comme elle. Elle était douée avec les langues, quand je n'arrivais pas à dépasser le stade de la compréhension dans toutes celles que j'avais essayé d'apprendre. Elle était impressionnante. Et rigolote. Elle me faisait rire et je devais avouer que ça me faisait du bien. C'était peut être pour ça que j'avais retrouvé sa montre, parce qu'elle me donnait du fil à retordre et que j'aimais ça me faire titiller.

Fuck you and your doors. Rigolais-je avant de trinquer avec elle. La première gorgée me fit grimacer et je reposa mon verre immédiatement. C'était sucré, beaucoup trop, et il n'y avait quasi pas d'alcool. Le cocktail n'était pas bon. J'en avais eu des biens meilleurs que ça, et pas si loin que ça de là où nous nous trouvions. If that's the best sex on the beach that you can give me, maybe I'm gonna need the real version of it. Even if I hate the sand sneacking in every crevaces of my body.

How can you drink that monstruosity ? Lui demandais-je en la voyant reprendre une gorgée. Ok, j'avais peut être pris un peu trop gout aux alcools couteux et précieux, mais ce truc était une honte à l'art des cocktails. I'm sure I can do better. Et spontanément, je fis signe au serveur de ramener l'addition. Come with me and I'll make you a drink that's gonna blew your mind. Je sortis quelques billets que je mis sur la table avant même l'arrivée du serveur et je tendis la main vers Nerea. J'étais complètement taré et ma spontanéité allait surement la rebuter, mais si j'avais pris mon temps, ça n'aurait pas été moi. Ne la voyant pas se décider, je pris sa main dans la sienne et je la força à me suivre. Quand j'avais une idée en tête, j'étais pire qu'un gamin.

Just so you know, I'm not a serial killer. Murmurais-je à son oreille alors que l'on attendait la Lamborghini Aventador Roadster que j'avais pris pour la journée. Le voiturier la ramena et je finis par enfin lâcher la main de la jolie brune. Jump in. Please... I don't want to fuck you, I just want to make you a good cocktail, so please get in the car. Petite caprice de quadra riche.

J'éclatais de rire quand il me dit d'aller me faire foutre avec mes portes, il n'était pas rancunier mine de rien, juste... complètement en dehors des réalité quelque part, et ce qui me fit légèrement paniquée, c'était que j'étais pas loin d'être comme lui. La réalité n'avait pas de prise sur moi, qu'importait mon âge, le travail, le fait que je ne rentrais dans aucune case, la vérité c'était que la réalité ne me convenait pas.

- Nice try, but no thanks, you're not my type... i prefer european dushbag. répondis-je à la suite.

Je bus mon cocktail, le trouvant pas si monstrueux que ça, mais il n'en allait pas de même pour Mr Dush himself. Haussant une épaule, je lui fis comprendre que ce n'était pas si mauvais.

Très très rapide l'australien, paya la note et m'invita à le suivre.

- Wh... What... no... I...

Je me levais, pour suivre son essor, mais il était tout bonnement hors de question que je prenne sa main. Je fourrais la boite dans mon sac à main, et fut trainée hors de l'hôtel, et il avait l'air persuadé de ce qu'il disait. Il me chuchota à l'oreille une phrase qui me fit lever les yeux au ciel.

- this is what Fourniret also provided and said.

Pas certaine qu'il ait la référence de qui était Fourniret... Mais je ne connaissais pas les sérial killer australiens. On attendait, main dans la main, et là une bagnole de rêve arriva, et mon sourire s'étira.

- What the fuck... Really, you drive a Lamborghini ?? Who you are, Christian fucking Grey ?

Et j'avais mis le doigt sur un détail important dans l'histoire, je ne savais pas qui il était, ni son nom, ni son prénom, ni rien en réalité à part le fait qu'il était dirigiste, australien, et parfois très con. Je montais en voiture, m'attachant en lui offrant une réponse à son "je veux pas te sauter".

- What is this fixation on sex, often, when we shout on the roofs that we don't want something, in reality we want it... But anyway, be advised, I have a flight to catch in exactly 5 hours. Lui fis-je remarquer en regardant la montre à mon poignet.

Je le laissais nous conduire, à vive allure heureusement, je fermais les yeux, pour sentir le vent souffler sur mon visage, et levais les bras en l'air, tellement la sensation de vitesse, couplée avec cette rencontre, ce moment T dans ma vie, étaient jouissif.

C'était ça aussi ma réalité, me retrouver dans les coulisses d'un concert de Coldplay après un vol vers les USA, danser sur la table d'une boîte de nuit huppée en Hongrie, être invitée sur un Yacht dans le Pacifique, et monter en voiture avec un pilote australien sur la côte d'azur en France. Je ne connaissais rien de mieux, et cette liberté m'était chère !

- Well... Can i have your name or nickname ?  

On prenait la route de Monaco, je la connaissais bien cette route en fait... Je la prenais pour me rendre en Italie, voir mes tantes qui habitent aux Cinque Terra.

Il fit un tour sur le port de Monaco, je souris.

- I spent my first dive there, with the freediving world champion. Lui confiais-je.

Fucking hell no ! Grey is a psycho, I'm just me.

Je montais en voiture et je m'attachais avant de vérifier qu'elle avait fait de même. Je comptais rouler vite, c'était ce que j'aimais et avec un bolide pareil entre les mains, c'était cadeau. Je fis ronronner le moteur avant de démarrer en trombe, quittant l'hôtel de la jeune femme. La route pour Monaco longeait la mer, c'était assez coquet, mais il n'y avait pas beaucoup de place pour doubler ou faire des folies. Je m'étais fais arrêter plus d'une fois pour excès de vitesse sur ses "chemins de campagne", ça ne m'avait jamais empêché de continuer.

Ok, maybe I want to fuck you, but it's only because your ass is perfection. Happy ? Lui dis-je en toute honnêteté. J'étais sans filtre, il n'y avait aucun enjeux entre elle et moi, juste le moment présent et nos folies. C'était amusant. Also, I just need five minutes to make you come. J'étais cocky. J'avais un énorme sourire sur le visage et je continuais de faire le con devant cette beauté.
Après avoir doublé une énième voiture, mon regard s'égara sur ses cuisses nues. Sa robe était remontée lorsqu'elle s'était assise et cela m'offrait une vue sublime sur son corps. Heureusement qu'elle me demanda mon nom, sinon j'aurais fini la route les yeux rivés sur elle. Knox Hendrix. Elle aurait fini par découvrir mon identité à un moment où à un autre, ma carrière en F1 ne laissait que très peu de place à l'anonymat.

En arrivant à hauteur du port de Monaco, elle m'avoua avoir participé au championnat du monde de freediving. You're kidding me, right ? Je pris un virage serré après le tunnel pour remonter vers le Fairmont. You are that kind of person... I'm not sur I'm surprise. You are crazy afterall. J'éclatais de rire et au même moment je serrais à droite pour entrer dans le parking de mon immeuble. Je partis me garer et sortis rapidement de la voiture pour aller la regarder galérer à sortir de celle ci. La Lambo était basse et Nerea n'avait pas la tenue la plus adaptée pour en sortir. J'eus droit à une vision fantastique lorsque sa robe remonta un peu plus, avant de pouvoir admirer la courbe parfaite de son cul lorsqu'elle passa à côté de moi.

Maybe, five hours can be usefull. Marmonnais-je à moi même.

Je l'avais amené jusqu'à chez moi en empruntant l’ascenseur. Je la laissais naviguer, la laisser découvrir mon lieu de vie pendant que je me lavais les mains pour lui préparer le cocktail que je lui avais promis. Je fis attention à la dose d'alcool que je lui mis, car elle devait revoler bientôt et je ne voulais pas lui poser de soucis. Lorsque j'eus fini, je la retrouva devant une photo de F1 et son téléphone ouvert sur une page Google. You should not believe everything you read about me on the internet. Half of it is bullshit..

- Only for my ass... hum... well, thank you for the compliment. I guess.

Lorsqu'il parla de me faire venir en seulement 5 minutes, j'éclatais de rire, claquant mes mains l'une contre l'autre. C'était cash, mais c'était rafraichissant en réalité.

- Like my sex toy, it’s not a feat. lasts more than 4 hours and you will have all my attention.

Je n'avais pas l'intention d'abonder dans son sens, et lui avouer qu'il avait un regard à tomber par terre, et une carrure à faire baver ou exploser les ovaires. Je ne lui dirais rien, il a l'air bien sûr de lui... Knox Hendrix, j'hochais la tête, je ne connaissais pas du tout.

Sur le port, je fis un petit aveu, rien de bien gros mine de rien, mais il comprit que j'avais fait les championnats du monde de Freediving.

- Not freediving, juste dive, i do diving... it's not so crazy. The owner of the diving school is world champion freediving, named Pierre Frola.

Il se gara devant un grand bâtiment, fit le tour de la voiture... je pensais qu'il m'aiderait à sortir de là, mais non, il me regarda m'extirper de la voiture sans une once de grâce. Basculant mes cheveux en arrière, pour donner l'impression que j'avais géré comme une pro, je notais ces quelques regards sur mon cul justement. L'ascenseur s'arrêta dans un somptueux appartement, et sur les murs et ailleurs, tout en rapport avec des voitures et notamment des F1. Sur une des photos, je m'arrêtais pour ouvrir google, je voulais voir son écurie. Il revint et je levais le nez sur ce bel arrogant dushbag d'australien.

- I don’t care about the "we say", I wanted to see what team you were, I’m not good at Formula 1. I can ask you, but we’ll loose precious time to fuck...

J'affichais un très large sourire taquin et joueur, contente de ma connerie.

Après ça, c'était finit, ça dérapa et pas qu'un peu, de manière incroyablement irraisonnée et génialement spontanée et bestiale même. Ma robe quitta mon corps à une allure folle, et ses propres fringues apprirent à voler dans son salon, nus comme deux vers, nous basculâmes sur une partie de son canapé immense, et n'y tenant plus, je déchirais l'emballage d'une capote avec les dents, pour la lui mettre, et venir m'empaler sur lui. Il avait un corps de rêve, des bras forts, des épaules parfaitement dessinées, des pectoraux saillants, des abdos surréalistes, et une queue... pfiou énorme. Je ne boudais pas mon plaisir à jouir à gorge déployée, cadençant la chose d'une main de maître, mes ongles se plantèrent dans sa peau, et j'ondulais avec passion pour avoir mon propre orgasme.

Quand il se glissa entre mes cuisses, je posais mes mains sur sa tête, comme un chat qui patpat, l'engager à continuer son action. Il était bon putain, il était bon dans ce qu'il faisait et je pense que j'aurais la machoire douloureuse dans le vol de ce soir. Et puis au milieu de l'action, de le voir onduler sur moi, Oh mon dieu... bref un coît de rêve, qui se termina par le craquage de la capote.

- Okay, don’t panic, she tore it up, it turns out, it’s flowing between us... but if it makes you feel better, I’m taking the pill, and I have no sexually transmitted diseases. Not to hide anything, and even if the position is strange to talk about it, I do not sleep with any passenger... you are an exception. And above all, I don’t sleep without a condom. You ?  

Il était partit de là, moi toujours allongée en dessous de lui.

- Sorry for the normal size condom, I certainly did not expect to find under your pants, a penis as long and as big... Avouais je, passant ma langue sur mes lèvres, les mordillant ensuite.

J'aurais pu rougir, si actuellement son énorme pénis n'avait pas pénétré en moi. On avait passé le stade de la gêne rougissante concrètement. Je ris doucement, complètement baignée dans l'endorphine à haute dose.  

- did you have any other xxlarge condom in your place ?

A croire qu'il n'avait pas conscience de sa propre anatomie. bref, je tournais la tête, pour regarder sa table basse, à la recherche de mouchoirs.

- I assume your couch is worth a lot of money, and a sperm stain would be unwelcome... do you have tissues around?

Et puis je ris encore, en secouant la tête, réalisant doucement qu'outre le sperme qui me dégoulinait tranquillement de l'entrejambe, j'avais probablement un préservatif pété coincé dedans...

- It’s new as a situation, very funny, inconfortable somehow. Don't look... please, i'm gonna do somehting to protect this.

J'attendis qu'il n'aille chercher quelques mouchoirs, et glissais ma main à l'intérieur de mon propre vagin, pas le truc que j'aime faire, même pour aller chercher un tampon ou une moon cup, et je tirais doucement sur le morceau partit, y arrivant à peu près, et tirant doucement sur l'intru resté là. Un sacré beau morceau de capote dégoulinant, que j'allais mettre dans un mouchoir, et me relevant, je traversais son salon nue comme un ver, pour aller rejoindre les toilettes... Me trompant de porte 3 fois mine de rien.

Assise sur le trône, j'attendis que tout, ou du moins la grande majorité, s'écoule, et sortis de là une fois la chasse tirée. Pour le glamour on repassera.

- Can i take a shower maybe ? Do you mind ?

Voilà pourquoi je finirais bourrée comme un coin de table, si je jouais au jeu "je n'ai jamais", c'est pour des moments comme ça, et d'autres par le passé, qui me finirait complètement !

Je rentre dans la douche, notant que son membre n'est toujours pas redescendu, et suavement me frotte le corps, prenant des poses sexy, le genre de douche, que je ne prends pas comme ça d'habitude. Rapidement il me rejoint, et je fonds sous ses paroles, sous son corps, et sous ses doigts. Entourant ses épaules, caressant sa nuque, une jambe enroulée autour de son bassin, je jouis à son oreille très, très mais alors très attentive. Ma bouche cherche la sienne, et ma main vient s'enrouler autour de son membre, j'en ai super envie, je maudis son absence de capotes. Je mordille ses lèvres, lèche son lobe d'oreille, murmure des "encore", "maintenant", "oui", dans un mélange marasmique de trouble désir et vrai libération.

C'est assez sagement, qu'on s'est confronté à l'absence de capotes pour la suite, et avant que je parte, je lui offris une fellation des plus torrides. Me relevant ensuite, essuyant d'un doigt son sperme sur le coin de ma bouche, ça c'était du final. Habillée, lavée, baignée dans mes endorphines, je le regardais avec le sourire.

- I have to go, my uber is waiting downstairs. Thanks for all this and the watch... Aurevoir.

Je me glissais dans l'ascenseur, les yeux rivés sur lui pendant que les portes se refermaient, et je repartis, le sourire vissé aux lèvres, incapable de le faire redescendre. Je récupérais mon uniforme à l'hôtel et ma valise, repartant via l'aéroport de Nice, direction Genève d'abord, et puis ensuite Cancun.

- Tu vas le revoir ?
Je me tournais vers ma co hôtesse, qui avait entendu parler du dushbag australien, en large et en travers et qui en cet instant, m'enviait sacrément.
- Non, je n'ai pas pris son numéro, ni rien. C'est un gros dragueur, qui doit faire ça avec pas mal de nanas, il vit à Monaco, j'avais pour ma part une rupture à enterrer, et je vis...
- Nulle part. Me dit elle pour finir.
- Nulle part et ailleurs. Corrigeais-je.

C'était acté, je ne le reverrais pas, et je gardais ces souvenirs de baises torrides dans ma tête. Des semaines s'écoulèrent à dire vrai, en repensant à Knox parfois, en le googlisant un peu j'avoue... Le suivant sur insta mais sans m'être abonnée à son compte. C'était con, on avait rien en commun, à part cette journée d'Octobre à Monaco...

En quatre semaines aucun autre plan cul, parce que concrètement c'était pas ma came, et puis mon emploi du temps ne me permettait pas vraiment de faire quoique ce soit de plus, et puis parce que merde... le dushbag australien avait mit la barre super haute. Marchant sur la coursive de cet énième avion, un vol pour Sydney cette fois ci, au départ de Berlin, et son souvenir impérissable en bandoulière obligatoire...