~ TC de la Saint-Valentin

Maxine levait les yeux au ciel à la remarque d’Elmo. Il ne fallait surtout pas satisfaire son égo, même si ça pouvait être un compliment. Ça la fit rire. « Ne te repose pas trop sur tes lauriers, un rien peut me faire changer d’avis. » Elle lui fit un clin d’œil, alors qu’ils allaient sur la piste de danse. A cet instant, Max ne pensait pas vraiment aux autres, elle profitait de cette danse avec Elmo. Leur relation avait vraiment changé ces dernières semaines. Même s’ils couchaient ensemble, elle découvrait finalement une personne assez agréable. Ils étaient bien trop proche pour qu’on les catégorise comme seulement amis, mais Max s’en moquait un peu parce qu’elle passait simplement un bon moment avec lui. Elle ne réfléchissait pas forcément aux conséquences pour Elmo avec cette jolie brune, ou de la réaction d’Orso. Elle arrivait même à cet instant quand il attrapait Elmo au col et en offrant à Maxine ce regard haineux qu’elle ne connaissait pas chez lui. Son ordre ne servait à rien parce qu’Orso il avait l’air vraiment en colère, resserrant sa prise sur Elmo (beaucoup trop de O dans leur prénom à eux-deux.). « Va t’en Orso s’il te plait ! » Max haussait un peu la voix, un regard sombre. Elle pensait que ça se finirait là, quand Elmo le repousse, même si Orso était en colère de cette situation. Il avait fait quelques pas en arrière, assez pour prendre de l’élan et balancer son poing dans la figure du cavalier de Maxine. L’anglaise vit la scène au ralenti, surprise par cet élan de violence d’Orso. « Mais c’est quoi ton putain de problème ! » Cria-t-elle alors qu’elle se rapprochait d’Elmo.

Willow aime bien cette petite ambiance, ces petites taquineries. Elle est bien avec Arlo, là. C’est léger. Et c’est chouette. Avoir des moments comme ça, où juste les rires raisonnent est tellement précieux aux yeux de Willow. Cela rend la vie si douce. Ou presque. Elle reste perturbée, Willow. Perturbée par Arlo. Par ses paroles. Par son invitation à la fête de la Saint-Valentin du maire, fête des amoureux. Cela ne veut sûrement rien dire, et puis de toute façon, Willow n’imagine aucune relation possible avec son partenaire de ce soir. Mais une petite gêne persiste, et reste présente. Elle est comme ça, aussi Willow. Cependant, elle a décidé d’en faire abstraction et se dirige vers le buffet avec son partenaire. Le choix est vaste, et avec plusieurs options végétariennes. Il a bien réussi son coup, le maire, se dit Willow. Elle se lance alors enchantée sur des petites bouchées végétariennes tout en montrant son enthousiaste à Arlo. Et puis elle s’arrête. Et sourit. « Wow, tu te laisserais même pas tenter par les petits sandwichs ou même les crevettes ? » Elles ont l’air belle ces crevettes, c’est vrai, il faut le reconnaître. Presque Willow en aurait envie. Presque. Evidemment, ce n’est pas maintenant qu’elle mettra fin à plus de cinq ans de végétarisme. Donc elle ignorera rapidement les crevettes. « Bon après, manger végétarien, ce n’est pas se priver, c’est redécouvrir des saveurs. Tu verras, c’est chouette, et même très surprenant. »  ajoute-t-elle avec un clin d’œil. Qu’Arlo la suive, ce soir, dans sa démarche un peu plus écologique et respectueuse des animaux la touche. Elle ne voudrait donc pas le contrarier et le bloquer dans son élan. Elle remplit alors son assiette de différentes saveurs, différents petits mets obtenant ainsi une assiette bien colorée. Puis elle sourit à l question de son ami. « Ah oui avec plaisir ! Un jus de goyave s’il te plaît ! Tu vas prendre quelque chose, toi ? » prononce-t-elle en se dirigeant vers le bar. Dans sa démarche, elle remarque quelques connaissances présentes à cet événement aussi. Et c’est normal, Bowen reste une petite ville, tout le monde se croise facilement, surtout quand les soirées sont organisées par la mairie. Et c’est ainsi qu’elle voit Elmo, son colocataire, en présence d’une jolie jeune fille. Cela la fait rire et plaisir pour Elmo pour aussi. Elle se dit immédiatement qu’il passe une bonne soirée, et imagine qu’il se dira la même chose pour elle. Cependant, elle n’a seulement eu le temps de se tourner vers le bar avant qu’elle entende des bruits surprenants. Et des gens surpris. Elle jette un œil à la scène, aussi. Comme tout le monde ici, finalemnent. Et Elmo ne passait pas la soirée qu’elle pensait. Elle saisit alors automatiquement le bras d’Arlo, surprise. Et choquée. « Omg, Arlo. » laisse-t-elle échapper. « Le mec qui vient de se prendre un poing, c’est mon colocataire. » continue-t-elle, ne sachant pas vraiment comment réagir.  

Le contact de la jeune femme sur ton corps avait eu l’effet d’un électrochoc. Tu n'avais pas connu pareil sensation depuis des années. Depuis Fleur. Alors forcément, ça avait été un peu surprenant au début mais ce n'était pas désagréable. Elle t’avait touché juste pour enlever le surplus sur ta chemise, il n’y avait rien de romantique dans son geste et pourtant tu t'es retrouvé rouge pivoine. Ce genre de contact te reconnectant a la réalité, tu comprenais que tu enfin prêt à retrouver une relation, prêt a partager ta vie. Et ça tombe plutôt bien, ce soir c'était la Saint-Valentin et il y aurait sûrement des personnes célibataires, prêtes pour faire une rencontre. Même si ça ne dure qu’un soir, une semaine ou un mois. L’important était là : tu avais envie d'être amoureux. « Comment ça ? » Ton regard n’avait pas quitté la jeune femme alors tu n’avais pas réalisé que les gens commençaient à se rendre aux toilettes, petit a petit, comme s'ils étaient malades, comme si quelque chose clochait dans le buffet installé par la mairie. Tout ce que tu voyais actuellement c'était le gaspillage et tu ne voyais pas en quoi c'était un bien pour un mal mais elle ne saurait tarder à te l’expliquer sauf si tu le découvres par toi-même avant ça. Pas de suite en tout cas, bien trop concentré sur la jeune femme et a essayer de deviner ce qu’elle pourrait bien faire comme métier. Sa réponse ne te surprend pas puisque tu l’imaginais illustratrice. « Sympa ça et en effet, vaut mieux pas être maladroit quand on a le corps d’un autre en jeu ! » Un grand sourire s'étirait une nouvelle fois sur ton visage. Tu avais le souvenir de ton premier tatouage qui te revenait en mémoire et du moment où tu t'étais défilé avant même que ça ne commence. Tu avais mis plusieurs semaines avant d’y retourner et de te faire tatouer une fleur à l’intérieur du bras gauche. « Pour ma part, je me fais très peu renverser des liquides dessus mais je finis souvent avec du feutre sur les bras, c’est ça de travailler à l'école primaire ! » Et des fois ça ne partait pas aussi bien que le champagne ! Mais tu aimais ton métier et pour rien au monde tu ne ferais autre chose. Tu n'étais pas sûr de trouver un domaine qui te plaise autant que celui là.

Ouais, son problème était plutôt clair, mais les raisons de tout ça par contre, elles échappaient à Elmo. « Visiblement c’est moi, ouais, mais j’te connais même pas, alors dégage quoi ! » Lui répliqua-t-il en fronçant les sourcils, pas très content de la tournure des événements. Il était bien tranquille à s’amuser avec Maxine, il n’avait cherché personne, pour une fois c’était pas sa faute. Cependant, l’italien était maintenant trop impliqué émotionnellement (pis physiquement aussi) dans l’affaire pour laisser aller. Alors même si le prénommé Orso relâcha son emprise, Elmo ne se laissa pas faire. Il profita justement du fait d’avoir un peu plus de liberté de mouvement pour repousser violemment le gars. Le reste, ça se passa en quelques secondes et l’information ne s’était pas transmise assez vite au cerveau du musicien pour qu’il évite à temps le coup de poing qu’Orso lui délivra après avoir pris son élan. Directement sur le nez, ça se mit à saigner sur l’impact, et Elmo perdit l’équilibre en reculant. Il tomba sur le côté, sous les p’tits bruits ébahis du monde autour. Fuck, il était en train de perdre la face pis d’se faire tabasser comme une merde. Devant Mackenzie en plus. Il porta une main à son nez et s’en allait se relever mais Maxine s’agenouillait à côté. « Non, non, ça va. J’suis ok ! Laisse-moi. » Se défendit-il, continuant de vouloir se relever pour aller lui arranger le portrait, à Orso.

@Orso Luciano @Maxine Gray

Ouais ouais, je venais clairement en train de déclencher une bagarre en plein dans une fête dédier à l'amour. Ca avait pas mal de panache, j'dois bien avouer. J'étais surtout complètement aveuglé par la jalousie et la colère. Un bon p'tit mix qui va bien pour moi. Je savais parfaitement que j'allais pas arranger mon cas auprès de Maxine, que j'étais pas lisible dans mes agissements, mais j'm'en fichais. J'avais déjà un peu bu, pas énormément mais le business plan de la soirée était tout trouvé. Boire encore et encore jusqu'à caller l'original, quitte à bien bien oublier tout de cette soirée, me réveiller demain avec un gout amer dans la gorge et regretter mes actes sans jamais adresser d'excuses à qui que ce soit. Ca me paraissait idéal. Et pour le moment là, on était en pleine bagarre avec Elmo, je l'avais menacer en l'attrapant par le col de sa chemise, il m'avait repoussé et là, je venais de lui rendre une magnifique droite. Il était tombé sous le choc, son nez saignait déjà, Wo, j'avais p'tete abusé un peu sur la violence de mon coup, Maxine me hurla dessus mais j'prêtais pas attention à elle. En moins d'une seconde, elle était agenouillé près de son p'tit ami chéri, et ça m'agaçait encore plus. Le gars semblait voulait se relever, j'me tenais prêt, les poings serrés, les yeux rivés sur lui, et mon p'tit air de provocateur, d'impertinent, l'air de lui dire "viens mon p'tit coco, j'en ai pas fini avec toi." Ca me ressemblait pas ça. Autant je pouvais agir comme un p'tit con, assez régulièrement, mais ça dépassait jamais les paroles, c'était jamais violent physiquement. J'étais pas un saint, ça c'est certain, mais frapper un mec pour une nana, ça c'était une première. J'perdrais des points là, dans l'estime de Max, for sure, probablement dans l'estime d'Arielle et accessoirement dans ma propre estime.

@Elmo Santavenere @Maxine Gray

La soirée de Max venait de prendre une tournure particulière. Dans le regard d’Orso elle lisait toute la colère qu’il avait après Max et Elmo. Elmo lui ne comprenait rien, mais son intégrité physique touché, on voyait qu’il ne comptait pas se laisser faire. C’était la guerre des italiens, une guerre de coq et la finalité, peu importe le vainqueur allait être mauvaise. L’action se déroulait trop vite, et Max n’eut pas le temps d’intervenir. Elmo se retrouvait par terre, après qu’Orso lui ait balancé un coup violent, bien trop violent. Elle pouvait voir le sang d’Elmo qui coulait de son nez et l’anglaise regardait Orso avait un air ahuri. Il venait de dépasser une limite, celle de trop. Autour, les gens s’arrêtaient, regardant la scène, alors que Maxine hurlait sur Orso avant de s’agenouiller vers Elmo. « Non ça ne va pas ! Tu saignes. » Disait-elle alors qu’Elmo la repoussait un peu pour se lever. En face, il l’attendait avec un air impertinent, prêt à se battre. Elle avait du mal à le reconnaitre, lui qui savait être violent avec ses mots, cette fois-ci il l’était dans les gestes. Peut-être qu’elle n’aurait pas dû danser avec Elmo, alors qu’elle savait qu’il était là. Mais ils n’étaient pas ensemble, il ne voulait pas d’elle, mais se permettait de détruire la personne avec qui elle dansait. Elmo ne devait rien comprendre, surtout que c’était Max qui lui avait proposé de danser. Elle savait Orso mauvais et jaloux, mais habituellement c’était elle la victime de sa méchanceté. Elmo debout, Max intervenait entre eux, se posant au milieu. « Ça suffit maintenant ! » les regardant tour à tour avec sévérité.

Peut-être, je dis bien PEUT-ÊTRE, qu’Elmo ne se serait pas relevé pour aller continuer cette bagarre, si Orso ne lui avait pas jeté ce regard d’insolent. Mais là, il le cherchait carrément, et il l’avait plus que trouvé. « C’est rien, j’sens rien. » Disait-il comme pour garder la face, mais au fond c’était peut-être justement un peu problématique, qu’il ne sente rien. Il était tellement sonné que tout son visage s’engourdissait. C’est demain, quand l’adrénaline allait redescendre et que l’ecchymose se serait bien installée, qu’Elmo allait vouloir pleurer. Pour le moment, il repoussa Maxine pour pouvoir se remettre sur ses pieds. Il fit deux pas vers Orso mais Maxine s’était relevée assez vite, s’interposant entre eux et les intimant d’arrêter. Il croisa le regard de la jeune femme. Il ne l’avait jamais vue aussi fâchée, aussi sérieuse, et pourtant elle avait souvent eu ce ton de voix-là, en lui parlant. Il s’arrêta, tourna le visage vers Orso encore une fois et le regarda avec des lasers dans les yeux. « J’sais pas c’est quoi votre deal, à tous les deux, mais clairement vous avez des trucs à régler. Just leave me out of it. » La fin, il l’avait dite en regardant Maxine, surtout. Si d’abord, Maxine lui avait un peu fait entendre qu’il pouvait danser avec elle pour rendre Mackenzie jalouse, il avait maintenant l’impression que c’était lui qui avait été utilisé, et qu’il en payait le plein prix. Il regarda une dernière fois Orso d’un regard meurtrier, avant de s’éloigner vers les salles de bain, sans se retourner. Il ne chercha même pas à croiser le regard de Mackenzie, il avait tellement honte de s’être fait frapper sans avoir pu répliquer, il se sentait ridicule.

@Maxine Gray @Orso Luciano

Ca partait clairement dans tous les sens cette soirée. Tout avait pris un tournant bien bizarre, j'me sentais aveuglé par la jalousie alors qu'au fond, elle était où ma légitimité à être jaloux vis à vis de Maxine? Spoiler alert, j'en avais aucune. Pas le moindre centimètre carré de légitimité. Mais, avec les nombreuses pintes de bière avalées, ça me semblait tout à fait normal que j'prenne ce gars par la chemise et qu'on se mette à se battre. Bien sûr, il comprenait rien, probablement parce que comme moi, Maxine avait bien tu l'histoire qui nous unissait. C'était trop compliqué pour être expliqué à qui que ce soit. Alors, une fois à terre, le type me regardait avec véhémence et du regard, j'le défiais, pour qu'il se relève et qu'il vienne prendre sa deuxième raclée. Il s'élança vers moi avant que Maxine ne s'interpose. Le gars, il nous conseillait vivement, d'une de régler nos histoires et de deux, de le laisser en dehors de tout ça, avant de s'éclipser. J'sentais mon coeur qui battait fort contre mes côtés, j'étais un peu essoufflé et surtout, à bout de nerf. Et comme ça suffisait pas, comme si le destin avait décidé de me mettre tout un tas de bâton dans les roues, j'aperçu Arlo. Oh merde. Ca c'était pas prévu du tout et j'voyais bien, à son regard, que tout ce remettait en ordre dans sa tête. Tout ce que j'avais passé sous silence, ça faisait 1+1 dans son esprit. J'étais cuis. Au sens propre et littérale du terme. J'regardais pas Maxine, j'en avais pas la force. Alors que j'tentais de remettre mon t-shirt un peu en ordre sur mes épaules, Arlo fonça sur moi, m'intimant de lui expliquer, de parler. J'le regardais, avec l'air vide. J'étais saoul. J'étais sonné de ma propre violence. J'souris, presque ironiquement. "On n'oublie pas le visage de la personne qui a représenté votre dernier espoir." que j'lâchais avec pas mal de mystère, mes yeux se levèrent vers Maxine resté derrière. "Les amants maudits qui luttent désespérément pour s'en sortir ensemble. Deux coeurs qui battent à l'unisson." J'lâchais un soupire, secouant la tête, comme si j'étais bien conscient que tout ça, ça mènerait à rien, que notre histoire à Maxine et moi, était vouée à l'échec, no matter what. J'reportais mon attention sur Arlo, j'avais pas envie de m'expliquer maintenant. Ma seule envie à présent, c'était de partir de cet endroit, d'oublier, de tourner la page. J'regrettais mon geste, mon excès de violence envers ce gars, c'était pas l'adroit, j'me mettais à défaut. Et maintenant Arlo. J'reculais, gardant la tête haute, parce que l'ivresse me donnait ce genre de comportement, le genre droit dans ses bottes, quoi qu'il advienne. "Merci pour votre considération !" que j'lâchais en faisant une sorte de révérence bien provocante et j'tournais les talons, non sans tituber un peu, prenant la direction de la sortie, sans me retourner. Ni vers Arlo, ni vers Arielle et ni vers Maxine.

@Arlo Gray  @Maxine Gray

Cette soirée tournait à la catastrophe. En voyant à terre Elmo, le nez en sang, la culpabilité de Maxine grandissait. Pendant des mois, elle avait souhaité des malheurs à Elmo puisqu’ils passaient son temps à l’agacer. Mais depuis, ils avaient passé plus de temps ensemble, ils s’étaient un peu rapprochés et Elmo était devenu presque un ami. Alors elle s’en voulait qu’il se retrouve au milieu d’Orso et elle. Surtout que l’italien était en proie d’une haine incontrôlable. Il narguait Elmo, l’attendait pour un deuxième round. Max s’interposait entre eux, elle ne comptait pas être témoin d’un combat de testostérone. Elmo avait comprit facilement ce qui se jouait, et qu’il était la victime dans l’histoire. Oui, ils avaient des choses à régler, qui jamais ne se réglera parce qu’Orso et Max étaient aussi têtus l’un que l’autre. Il partait. « Elmo attend… » Mais il partait trop vite, et Max s’en voulait. A son tour, elle sentait la colère gronder en elle et s’apprêtait à dire ses quatre vérités à Orso. Sauf qu’Arlo venait d’arriver dans son champ de vision, arrêtant sa sœur dans son élan. Arlo… Pas maintenant. Elle le connaissait, trop protecteur, un grand frère sensible au bien-être de sa sœur. Il la prit dans ses bras, alors que tout était de sa faute finalement. Max voulait surtout régler le compte de l’italien et pas s’expliquer auprès d’Arlo. Tout était trop compliqué à expliquer. Il chuchotait le prénom d’Orso et l’anglaise fronçait les sourcils. Son frère prit un air presque sévère, trop sérieux embrassant sur le font l’anglaise avant de se tourner vers l’italien avant de lui hurler dessus. Là c’était l’apothéose, ça ne pouvait être pire et une nouvelle fois Max était incapable d’agir, trop surprise par la suite. Ils se connaissaient, il avait parlé d’elle. Bordel il lui manquait trop d’élément à Max. Elle culpabilisait pour cette jolie blonde qui accompagnait son frère, sa soirée à elle aussi était gâchée à présent. Arlo poussait Orso. « Mais calme toi ! » Elle attrapait le bras de son frère, alors qu’Orso commençait à donner des explications. Incompréhensibles. Trop sérieuse. Il avait bu, c’était sûr. Elle fronçait les sourcils quand il parlait d’amant maudit. Il n’y avait rien de maudit là-dedans, ni de cœur qui battait à l’unisson puisqu’il passait son temps à la rejeter. Il partait saluant son public, sans un dernier regard pour Maxine. « Bordel Arlo, t’aurais pas pu me laisser gérer ça ?! » Oui, Max était en colère, agacée mais pas contre Arlo. Surtout contre elle-même et Orso. Mais le seul qui se trouvait en face d’elle était son frère et évidemment il allait tout prendre. Arlo devait bien le savoir, il connaissait le caractère sanguin de sa sœur.