sauvez un bambou, mangez un panda, mais pas le mien sinon garre à vos fesses !

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« pourquoi tu me dis jamais tout ça, j’suis ton meilleur ami, j’te dis tout moi ! » Elle sanglote, incapable de s'arrêter de pleurer. Décidément. Alors que pleurer est quelque chose habituellement étranger au comportement de la jeune française, ça fait deux fois déjà qu'elle se met à pleurer devant lui. Elle s'en veut d'être si fragile. Si faible. Elle est incapable de lui répondre, un peu brusquée par le comportement de Perry. « bah on est pas dans la merde. » Merci Perry, elle n'était pas au courant. Elle sèche ses larmes, se détachant de lui, honteuse. Elle passe plusieurs fois ses mains sur son visage pour essayer d'arranger ses yeux rougis. Elle s'apprête à s'excuser, et à lui raconter toute l'histoire concernant Dexter, ayant le besoin de tout déballer enfin,... quand il lui lâche une bombe. « j’crois qu’on devrait pas se voir pendant encore un p’tit moment, le temps qu’on réfléchisse. » Elle tressaille et le dévisage. « Tu te fous de moi ? » murmure-t-elle doucement, à peine audible. Elle le fixe, n'en croyant ni ses yeux, ni ses oreilles. Elle se lève, révoltée. « Attends, je viens jusqu'à ton hôtel pour te dire ça, que je suis enceinte de toi, tu me réponds que tu m'aimes, et là tu veux.. tu veux qu'on prenne du temps ? Juste parce que je t'ai caché un des épisodes les plus durs à vivre de ma vie ? ... Mais du temps pour quoi ? Perry, bordel, je porte un gosse qui aura ton nom dans neuf mois, et tu... » Elle serre les dents, ravalant toute sa colère, se dirigeant plutôt vers la porte alors qu'elle sent déjà ses larmes se remettre à couler. Devant la porte, elle se retourne. « Enfin, je m'en vais si c'est ce que tu veux. » En réalité, elle a juste envie qu'il lui dise de rester, même si elle n'est plus très sûre d'avoir sa place.

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Perry peut vraiment être un débile parfois, et il l’est là. Avec Panda , déjà que ce n’est pas facile en ce moment, et là il en rajoute une couche. Il déteste se disputer avec elle. En général ça se règle en deux minutes, ils ne s’en veulent pas plus longtemps qu’un câlin, mais là, ça risque d’être plus compliqué. « mais non ! C’est juste qu’à chaque fois que je te vois ça me brise le cœur, tu comprends. J’ai l’impression de crever à chaque fois que je te vois ! » il est jaloux et…amoureux. Il aimerait bien ne pas l’être, que tout soit plus simple, comme avant. Ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient, il n’y avait pas ces sentiments, cette ambiguïté dérangeante. « je sais que si je te dis de rester ce sera pire. » il sait que ce n’est pas de sa faute, mais ça lui fait mal de la voir ainsi. Il sait qu’en ce moment elle n’est pas au top de sa forme, mais il ne peut pas faire autrement. « et puis…je croyais que tu voulais pas le garder c’t’enfant. » il ne sait plus ce qu’il dit, il ne sait plus ce qu’il fait, il a l’impression de ne rien contrôler du tout, que sa vie part en vrille.

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Blessée, elle le dévisage avec une certaine froideur, reprenant sa distance habituelle, comme une protection, une armure. Elle déteste s'engueuler avec les gens, généralement, elle utilise plutôt l'indifférence, c'est plus simple, disons. Et plus efficace. Et plus méprisant. Mais là, elle ne peut pas faire ça avec lui, pas avec Perry quoi. « mais non ! C’est juste qu’à chaque fois que je te vois ça me brise le cœur, tu comprends. J’ai l’impression de crever à chaque fois que je te vois ! » Elle le regarde d'une mine absente. Abasourdie d'entendre de pareils mots sortir de sa bouche, elle sent soudain ses épaules s'affaisser un peu. Encore une couche de culpabilité ? A-t-elle réellement besoin de se sentir coupable de ça en plus ? De lui donner « l'impression de crever » ? Nauséeuse, elle détourne le regard, les dents serrées. Qu'est-ce que je vous disais, hein. Si elle n'existait pas, ça arrangerait sûrement beaucoup de monde, voilà qu'elle cause du tort à son meilleur ami, maintenant. « je sais que si je te dis de rester ce sera pire. » Elle lève les mains en signe d'innocence, le visage néanmoins fermé. « J'ai compris, j'ai compris. » Non, justement, elle n'a rien compris du tout et ça fait quelques semaines qu'elle ne comprend plus rien, en fait. Elle évite toujours de le regarder. « et puis…je croyais que tu voulais pas le garder c’t’enfant. » Bon là, elle est forcée de le regarder. Pour le fusiller du regard, de ses yeux bleus et perçants. Comment ose-t-il... « Non, en effet, je n'veux pas le garder ! Mais t'es le père, manque de bol, alors la décision, elle est à prendre ENSEMBLE. Elle m'appartient pas qu'à moi, crois-moi que si c'était le cas, la décision serait vite prise. » Elle secoue la tête, exaspérée par son comportement... enfantin. Elle aurait pensé que depuis l'arrivée de Penny, tout ça, il aurait compris quelques ficelles de ce qu'on appelle « la responsabilité » mais visiblement, elle s'est trompée. « Tu sais quoi Perry ? J'aurais jamais dû venir te dire ça. J'aurais dû fermer ma gueule, comme toujours, ne rien dire à personne et aller avorter directement. Tu l'aurais jamais su, et la vie aurait repris son cours. Parce que là.. ça m'aide pas, tu comprends ? Même un inconnu m'aurait mieux soutenue ! » Sentant que son émotion manque de déborder de ses yeux de nouveau, elle inspire à fond pour se reprendre. D'un ton soudainement très calme – et pas forcément plus rassurant pour autant – elle siffle alors, les dents serrées mais le regard rivé sur lui. « Mais je l'ai pas fait. Parce que ton avis compte autant que le mien, parce que je tiens à toi et que tu comptes pour moi, Perry. Seulement, si t'es pas capable de.. de grandir cinq minutes le temps de réfléchir posément, même si c'est juste pour m'accompagner à l'hosto me faire retirer ce maudit foetus qui s'est agrippé à mon utérus, ben.. ben alors enfile toi une bouteille de vodka, oublie cette discussion, et t'en entendras plus parler. Mais dis-moi. Dis-moi si tu es là pour m'épauler, ou si je dois me débrouiller seule. L'issue sera sûrement la même. Mais c'est le chemin qui sera différent. D'un côté, tu en feras parti, de l'autre pas. »

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Ce n’était pas une bonne idée de parler de l’avortement, ça déraillait complètement là. Cela n’était même pas venu à l’esprit de Perry que la décision lui appartenait aussi. Pour lui, sachant que c’est elle qui va le porter, c’est à elle de décider. Il ne veut pas une confrontation de plus. « bien sûr que j’veux t’aider, que j’veux faire tout ça avec toi. Mais ce sera pas facile. » Perry c’est captain obvious. C’est sûr qu’avoir un gosse c’est pas facile, surtout quand il n’est pas désiré, qu’on est jeun, et il y a encore plein de choses qui ne sont pas faciles là-dedans. A présent il marche sur des œufs, il ne sait pas vraiment quoi dire. « c’est pas de ta faute c’est de la mienne. J’suis trop con ! J’te plain d’avoir un meilleur ami aussi débile que moi. » dit-il l’air honteux, il baisse la tête. Parfois il aimerait bien être un peu plus mature, pas non plus de trop, mais il aimerait bien ne pas agir comme un enfant de cinq ans tout le temps. « viens… » dit-il calmement en posant sa main sur le matelas pour qu’elle s’assoit à côté de lui. Pour lui la tempête est passé, il espère que pour elle c’est la même chose. Il s’en veut d’avoir agi ainsi, comme un gosse de trois ans. Comme-ci il pouvait cesser de la voir ? Il ne peut pas, déjà les deux semaines là c’était horrible. Il faudra juste qu’il apprenne à ne plus l’aimer comme maintenant.

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Epuisée après son long discours de désespérée, elle le regarde, les bras ballants, espérant que ça le fasse un minimum réagir. Pandore ne ment pas. S'il ne réagit toujours pas, elle ira de ce pas à l'hôpital prendre un rendez-vous pour avorter. Point. C'est anonyme et parfois même, gratuit. Elle mimera une torturée et voilà. On n'en parlera plus. Mais elle est venue là en quête d'un soutien. « bien sûr que j’veux t’aider, que j’veux faire tout ça avec toi. Mais ce sera pas facile. » Elle le regarde toujours. « C'est jamais facile, Perry. » qu'elle murmure d'un ton déjà plus bas, un peu apaisée. Elle soupire, croisant les bras en frissonnant un peu. Elle a l'impression d'avoir couru un marathon tant l'affront de ses sentiments a été éprouvant. « c’est pas de ta faute c’est de la mienne. J’suis trop con ! J’te plain d’avoir un meilleur ami aussi débile que moi. » Elle pince les lèvres, mais ne répondra rien. Qu'il s'apitoie ainsi sur son sort ne fera rien avancer. Ni pour lui, ni pour elle. Elle se mord l'intérieur de la joue très fort. « viens… » Faible, elle soupire, sachant que de toute façon, elle ne résistera pas. Elle le rejoint alors, s'installant sur le lit qui s'affaisse légèrement. Elle finit par poser sa tête contre son épaule, recherchant de l'affection comme un animal abandonné. Vous remarquez qu'on associe souvent Panda à un animal quand même. « Qu'est-ce qu'on va devenir ? » demande-t-elle à voix basse, ne sachant pas vraiment à qui elle s'adresse en fait. Elle attrape la main de Perry pour y entrelacer leurs doigts. « Je suis désolée. » De ne pas l'aimer de la même façon ? De porter cet "oeuf" qui vient de lui ? D'exister ? Ah, qui sait. Elle est juste désolée, quoi.

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Elle vint s’assoir à côté de lui, puis elle lui demanda ce qu’ils allaient devenir. Comme tout à l’heure, lui non plus n’avait pas la réponse à la question. Puis elle lui dit qu’elle était désolée. Il se leva d’un bond. « j’ai une idée ! » il est à fond, ça lui arrive pas souvent d’avoir des idées alors il en profite. « faut pas qu’on s’énerve, qu’on parle de tout ça calmement et tout. Et on fait ça quand d’habitude ? Quand y’a de l’orage ! » il va fermer les volets, éteindre la lumière pour qu’ils soient dans le noir, comme lorsqu’ils dorment ensemble, puis il commence à retirer ses vêtements pour finir en caleçon. Pour pas que Panda s’imaginent qu’il une autre idée derrière la tête il dit « c’pour bien se mettre en condition. » puis il va s’allonger dans le lit. « j’sais pas faire le bruit de l’orage mais bon, j’peux quand même tenter. » dit-il avant de faire un bruit bizarre qui ressemble plus à la respiration de Dark Vador qu’à de l’orage.

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Il a une idée. Curieuse de voir ce qu'il va trouver mais sans montrer trop d'entrain, elle lève ses yeux fatigués vers lui pour le suivre du regard. Il éteint toute source de lumière et les voilà plongés dans le noir. Suspicieuse, elle fronce les sourcils sans avoir bougé du bord du lit. Oui, c'est vrai qu'ils parlent souvent sérieusement quand il y a de l'orage, pour occuper le cerveau de Panda et ne pas la laisser penser au bruit. Il se déshabille même et se glisse dans le lit. Elle soupire doucement, pas franchement convaincue par toute cette mise en scène, mais pour ne pas vexer Perry, elle grimpe à son tour sur le matelas, sans se déshabiller, peut-être pas flemme. Elle s'y assoit en tailleur, essayant de trouver son regard dans le noir. « Tu fais quoi là, l'orage ? » fait-elle avec l'ombre d'un sourire amusé sur le visage. Puis son expression devient grave de nouveau et elle secoue la tête. « Ça marche pas comme ça Perry, imite un coup de feu, c'est là que ça fonctionnera. C'est à ça que l'orage me fait penser, c'est pas la pluie qui me fait peur. » Elle se laisse tomber en arrière en soupirant. « Mais on peut en parler sérieusement, oui. Comment j'ai fait pour tomber enceinte au fait ? On s'est protégés quand on l'a fait. »

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L’imitation n’était pas très réussie, même pas réussie du tout. Elle se moqua gentiment de lui avant de lui dire qu’il fallait plutôt qu’il fasse le bruit d’un coup de feu, car c’est ça qui lui faisait peur. Il eut un regard triste qu’elle ne put voir dans le noir. En fait, il la sentait un peu bouger, mais il ne savait pas exactement où elle était. Il ne la touchait pas trop de peur de faire de mauvais gestes. Il fait trop noir. Il prend son téléphone et l’allume pour que ça fasse un peu de lumière, il le pose sur le lit. A présent ils se voient un peu, ce n’est pas comme en plein jour, bien sûr, mais ça fait un petit peu de luminosité. Elle se laisse tomber avant de lui demander comment elle a pu tomber enceinte. C’est vrai, ils ont tout fait pour ne pas que ça arrive, ils ont pris les précautions habituelles. Faut croire qu’ils sont sur les un pourcent de chance que ça arrive. « j’sais pas. Enfin maintenant c’est fait. Faudrait qu’on se demande ce qu’on va faire ensuite, tu veux faire quoi toi ? » il voulait connaitre son avis, calmement. Il le connaissait déjà, mais il ne voulait pas que ça reparte en dispute comme tout à l’heure.

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Il allume la lumière de son portable mais elle ne bouge pas, fixant le plafond devenu gris avec l'absence de lumière. Elle soupire doucement. Elle aimerait juste tout effacer. Revenir en arrière. Perry ne l'a même pas questionné sur sa précédente grossesse, et elle ne sait pas qu'en penser. Est-il jaloux ? Ne veut-il pas savoir ? Peu importe, au fond. Le passé ne changera jamais, et Pandore l'a toujours appris, bien que contre son gré. « j’sais pas. Enfin maintenant c’est fait. Faudrait qu’on se demande ce qu’on va faire ensuite, tu veux faire quoi toi ? » Elle ne sait même pas exactement ce qu'il lui demande. La question concerne-t-elle ses projets sentimentaux ? Ou ceux de garder ou non l'enfant ? Elle tourne la tête vers lui, hésitante, cherchant les bons mots. « Je ne sais pas si je suis prête à élever un enfant... Et je.. j'veux pas lui offrir une situation bizarre, qu'elle ait une mère célibataire, que son père soit son meilleur ami, et qu'elle, elle est.. amoureuse d'une autre. » Elle rougit légèrement, baissant les yeux, comme honteuse. Elle se mord la lèvre. « Si j'étais amoureuse de toi, ça arrangerait tout en fait. » fait-elle avec un léger rire, mi-nerveux mi-amusé.

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Tout comme elle, il fixait le plafond. C’est dingue ce que ça peut paraitre intéressant parfois ! Il s’attendait à sa réponse, même si elle était plus nuancée que les autres fois. Peut-être qu’elle n’est pas prête à être mère, mais lui non plus n’était pas prêt à être père jusqu’à ce qu’il adopte Penny. Bon, ça lui fait quand même un peu bizarre de se dire qu’il sera peut-être père de deux enfants avant ses vingt-cinq ans. Lui, le mec qui vit comme un gosse à une vie bien plus adulte que les autres au final. Elle lui dit ensuite que si elle était amoureuse de lui ça arrangerait tout. « et ça m’arrangerait moi aussi. Mais bon, c’est pas comme ça, faudra s’y faire. Tu sais personne n’est vraiment prêt à élever un enfant avant d’en avoir un. Et puis ce sera pas bizarre, ce s’ra comme dans Grey’s Anatomy, j’serais Mark Sloan, le mec sexy, forcément, et toi tu seras Callie ou Arizona, tu crois que ton copain sera prêt à mettre une perruque pour faire l’autre fille ? » ça partait sérieusement mais ça a fini en truc débile. Les références de Perry ne sont pas forcément les plus intellectuelles. « j’dis des trucs sérieux des fois j’me fais peur ! » ajoute-t-il ensuite.

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Il lui fait tout un débat sur qui ils seraient dans Grey's Anatomy, mais Pandore, ça ne l'amuse pas. Si sa bonne humeur et ses références un peu décalées étaient plaisantes lorsqu'il s'agissait de parler de choses futiles lui plaisaient, là ce n'est pas le cas. En fait, ça lui donne l'impression qu'il s'en fiche toujours. Elle soupire, gardant son ton sérieux et essayant en même temps de garder le but premier de la discussion. « Bah, vu comment c'est parti de toute façon, je doute que ledit « copain » me reveuille de nouveau. » Elle détourne les yeux. Elle ignore que sa rupture avec Emrys a été un simple malentendu, MAIS là n'est pas le problème en fait. Elle se voit mal aller le voir pour l'écouter parler et ensuite lui dire qu'elle est enceinte. De Perry. Supers retrouvailles en vue. Elle lève les yeux au ciel, croisant les jambes sur le lit tout en restant allongée. « Tu penses que je ferais une bonne mère ? » demande-t-elle en repensant aux paroles de Perry.

Spoiler:

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« il serait vraiment con de plus vouloir de toi ! » répondit-il instinctivement lorsqu’elle lui dit qu’elle doutait qu’Emrys reveuille d’elle. En fait il ne sait même pas pourquoi il l’encourage à parler à Emrys. Il est jaloux de lui, mais d’un autre côté il sait qu’il rend sa meilleure amie heureuse. Alors il fait comme il peut pour mettre sa jalousie de côté, même si ce n’est pas très facile. Il l’observait. Elle lui demanda si elle ferait une bonne mère. « bien sûr ! Et puis, y’a bien pire que toi ! » dit-il comme si c’était une évidence pour lui. « franchement, regarde-moi, j’suis pas un père si terrible pourtant à la base c’était pas gagné, j’pars de plus loin que toi, donc rassure-toi, ça va bien se passer. » ajouta-t-il avant de déposer un baiser sur son front. C’est vrai que Perry n’est pas un exemple de responsabilité et de maturité, pourtant tout se passe bien avec Penny. Alors selon lui, ça ne devrait pas être dur pour Panda, bien au contraire.

hj ; c'est parfait

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« il serait vraiment con de plus vouloir de toi ! » Elle le fusille du regard, parce qu'avec elle, devant elle, il ne faut pas aligner « con » avec Emrys. Heureusement que c'est Perry ou elle lui aurait arraché les cheveux un par un après lui avoir cassé les dents jusqu'à la dernière. Il la rassure et elle ne le croit pas vraiment. Enfin, vous remarquerez qu'elle ne croit jamais personne hein, la têtue. Elle hausse doucement les épaules. « Franchement, je sais pas trop.. Mais t'es un bon père toi, Perry. Elle est heureuse, au moins, Penny. » murmure-t-elle doucement avec un léger sourire. Elle se blottit un peu contre lui. Elle a du mal à se dire qu'elle porte un... un enfant là, au creux de son ventre. « Ça va foutre encore un bordel monstre cette histoire, entre tout le monde. » Eh oui. Entre Dexter avec qui elle est liée par une ancienne grossesse, Dasha vu qu'elle est avec Dexter et qu'elle les a engueulé d'avoir couché ensemble, Emrys n'en parlons même pas,... Bordel, tout le monde va lui en vouloir.

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C’est sur Perry n’est pas un si mauvais père que ça, mais il n’est pas franchement exemplaire. Il sort un peu moins et est un peu moins bourré qu’avant, mais il n’est pas le père idéal. Il ne montre pas vraiment le bon exemple à Penny. Bien sûr il s’arrange pour ne pas qu’elle voit qu’il couche à droite et à gauche et qu’il boit lorsqu’il sort, mais il est persuadé qu’elle le sait. Elle est intelligente, alors même s’il essaye de la protéger, il se doute que la curiosité des Peach est encore là. Enfin, ce n’est pas pour autant qu’il va lui mentir en lui disant qu’il est exemplaire, etc. Il ne lui dit juste pas toute la vérité. Bref. Elle se sera à nouveau contre lui avant d’ajouter que ça va être le gros bordel cette histoire. « on est cool dans…l’appart’ 17, j’pense que les gens vont bien le prendre et puis s’ils disent un truc j’vais pas les rater ! » ça lui faisait bizarre de parler de l’appart’ 17 tout à coup, il n’y était plus et ça lui manquait quand même un peu. « et puis on sera des parents cools. C’est le rêve pour un gosse d’avoir des parents comme nous ! On sera pas chiants, regarde on pourra même regarder Bob l’éponge sans passer pour des débiles ! »

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Elle l'écoute, mais secoue très vite la tête lorsqu'il parle de l'appartement 17. Elle cherche son regard, mais à la seule lumière de son portable c'est un peu difficile. « Reviens... C'est pas bon pour une enfant de vivre à l'hôtel, alors reviens. » murmure-t-elle doucement, ne sachant pas trop si ça suffira à le convaincre ou non. Puis elle soupire en entendant sa phrase suivante. « Mais j'veux pas être cool Perry ! » Elle se redresse, soupirant de nouveau. « C'est pas en étant cool qu'on est un bon parent, ça protège pas l'enfant d'être devant Bob l'éponge avec lui. Et moi j'veux pas de ça, j'veux pas de risques, j'veux pas qu'il lui arrive quelque chose ou bien que ça devienne un.. quelque chose que j'veux pas. » Elle détourne le regard, tordant un peu la bouche en baissant les yeux sur ses mains qu'elle triture entre elles. « 'Fin ça suffit jusqu'à-ce que l'enfant ait six ans, après ça change, et ça ne suffit plus. »

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