don't let me be misunderstood. + spency.

J'allais devoir prendre encore quelques jours pour pouvoir lui pardonner totalement. Son absence avait fait naître certains doutes en moi, quant à notre relation qui n'était peut-être pas aussi indestructibles que je le prétendais. « Je sais, enfin je le sais maintenant. J'ai paniqué et je pensais que c'était mieux que j'arrête de te causer des soucis .. » Mes sourcils se froncèrent légèrement. Elle pensait réellement que sa maladie aurait pu me causer des soucis ? Evidemment, l'inquiétude était présente, mais il était hors de question qu'elle affronte cette étape seule, encore une fois. J'étais conscient que ses parents ne l'aideraient pas, qu'ils ne la soutiendraient absolument pas, et je me devais d'être cette personne qui l'aiderait à se relever, à affronter la maladie. Je voulais l'être. Plus que tout. « Tu ne me causes aucun soucis. Et tu sais que c'est jamais bon d'affronter ce genre de problème seule.. » finis-je par lui dire, un fin sourire sur les lèvres. Je laissais mes doigts s'entremêler doucement avec les siens, caressant sa main à l'aide de mon pouce. Je regardais nos mains entrelacées, alors qu'une sensation étrange venait s'emparer de mon corps. Mes yeux plongés dans les siens, je lui demandais de me promettre qu'elle s'en sortirait, quoiqu'il arrive. « Je serai toujours avec toi, quoiqu'il arrive .. Je peux te promettre aussi que s'il m'arrivait quelque chose, je te hanterais jour et nuit. » J'étais partagé entre le ravissement et cette inquiétude qui ne semblait pas me quitter. « T'as intérêt, parce-que moi je ne compte pas te lâcher. » J'étais tourné vers elle, ma main toujours dans la sienne. « Puis, il me faut plus qu'un rein malade pour me détruire, tu l'sais bien. » Elle n'avait pas tort. J'étais bien placé pour savoir qu'un rein malade n'était pas mortel pour elle. Et puis, je savais qu'elle avait un mental d'acier, et qu'elle se battrait de toutes ses forces pour s'en sortir. Mais tout de même, je savais combien elle avait souffert lors de sa première greffe, et je voulais lui éviter de revivre cette étape éprouvante. « On ferait mieux de dormir. Demain je dois être à l'hôpital assez tôt, et je suis déjà épuisé. » Je me glissai correctement sous les draps, posant ma tête sur mon oreiller, ne lâchant pas pour autant la main de la jolie brune. Doucement, je me rapprochai de Spencer, déposant mes lèvres sur sa joue, avant de lui murmurer. « Bonne nuit. »