Midnight in Paris + Eileen

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TOUT COMMENCE À PARIS

Eileen ∞ Julian

Sa fierté. Encore et toujours ce même mot qui revenait. Son père, sa mère, sa famille, ses ex, ses quelques proches amis et maintenant Eileen, tous avait reproché au Callaway sa trop grande fierté. Ce que personne savait, c'était que sa fierté était probablement le seul moyen pour lui de tenir le coup. Dans le cas contraire, il serait devenu fou depuis bien longtemps. Dans cette optique, il garda son regard bien posé sur la jeune femme, ne cillant pas, ne détournant même pas le regard. Son choix était fait, il ne reviendrait pas dessus. Il comprenait la jeune femme, il savait qu'elle avait envie de s'imposer. Pour une fois. Il était même rassuré de la voir assumer ses propres avis et de les défendre jusqu'au bout. Mais le Callaway était buté. C'était sa décision et il voulait qu'on l'accepte. Le débat était terminé.

Ma fierté n'a rien à voir là-dedans.

C'était sa dernière phrase, murmurée juste avant de sortir de la chambre. Il en avait plus qu'assez de se battre. Il n'avait rien à prouver aux autres. Et ce n'était en aucun cas un trop-plein de fierté qui l'empêchait d'accepter le soutien d'une personne. Loin de là. C'était juste qu'il n'avait pas envie d'infliger ça à Eileen. A Bowen, il aurait probablement accepté qu'elle reste auprès de lui. A Paris... non. Elle avait sa vie à Bowen, son travail, ses études. Il n'avait pas le droit de lui demander de tout laisser tomber pour lui, même si ce n'était que pour quelques semaines. Pour une fois qu'il était terre-à-terre, on trouvait encore le moyen de lui faire des reproches. Planté sur la terrasse, il fumait sa cigarette, nerveux. Son regard était dur. Chaque dispute avec Eileen le foutait en l'air. Mais il ne pouvait s'en empêcher. C'était leur relation qui était faite de cette façon. Ils devaient se déchirer pour mieux s'aimer. Leurs caractères étaient bien trop différents pour que cela soit rose. Quelques minutes plus tard, il entendit du mouvement dans l'appartement, mais le jeune homme resta stoïque. Il allait probablement s'en prendre plein la tête. Il sursauta néanmoins quand elle l'enlaça. Julian était même surpris de ce geste. Pourquoi revenait-elle toujours vers lui, alors qu'à plusieurs reprises, il lui avait lancé les pires insanités, alors qu'il se montrait comme l'homme incapable de la comprendre ? C'était la question qui revenait le plus souvent chez Julian. Pourquoi lui, alors qu'elle méritait bien mieux ? Restant dos à elle, il lança :

Je ne sais pas comment tu fais pour me supporter. - Il se retourna enfin et posa son regard sur elle. Sa main alla caresser la joue de la jeune femme, avec douceur - Excuse-moi. Pour tout ce que je fais, tout ce que je te dis. C'est plus fort que moi, il faut que j'aille chercher les disputes. Surtout avec toi. Parce qu'au fond, je sais que tu as raison. Tu as toujours eu raison, Eileen... Il me faut du temps pour le comprendre, malheureusement.

Il haussa les épaules et retira sa main.

Je ne veux pas que cette dispute ait une quelconque répercussion sur nous. Nos avis divergent, c'est certain. Maintenant, ce que je sais aussi... enfin, ce que j'ai fini par comprendre, c'est que je n'ai pas le droit de m'opposer à toi.

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Midnight in Paris.

feat Eileen & Julian.

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Aux encres de amours, les navires se déchirent, on croit qu'on s'aimera toujours, avant de voir l'autre partir, avant de voir l'autre s'enfuir, dans les bras d'un autre navire, mon amour tu sais j'ai beau fuir, mon amour je t'aime à mourir.

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Jamais elle n'avait baissé les bras dans sa vie et à vrai dire ce n'est pas maintenant que cela allait commencer. La brune était une battante, Eileen était le genre de personne qui défendait son avis et ses convictions tant qu'elle savait, qu'elle avait un minimum raison, dans cette situation en l’occurrence. La demoiselle savait au plus profond de son âme que son attitude n''était pas fausse. C'était normal qu'elle veuille rester auprès de lui, qu'elle ne veuille pas partir et le laisser affronter ça tout seul, mais Eileen n'imposerait pas son avis dans les cris et les paroles énervées, cela ne mènerait à rien, surtout auprès de Julian, la jeune Bennett ne voulait pas non plus laisser de côté ce qu'il s'était passé le soir d'avant, mais par contre elle était consciente que pour cette situation, cela ne dépendait pas entièrement d'elle. Ses paupières se fermèrent un court instant, restant enlacer contre le blond, silencieuse, comme si la situation allait s'apaiser ainsi, ensemble. Eileen n'en tenait plus rigueur, des cris, des engueulades, ils étaient ainsi tout les deux. Se déchirer pour mieux s'aimer, c'était clairement leurs marques de fabrique. Un mince sourire apparut sur les lèvres de la jeune femme lorsque Julian lança qu'il ne savait pas comment elle faisait pour le supporter, la demoiselle haussa les épaules et rouvrit les yeux lorsqu'il se retourna pour passer sa main sur sa joue en lui expliquant qu'il était désolé de chercher toujours les disputes et qu'il ne comprenait pas toujours qu'elle avait raison, elle murmura en le regardant, pinçant un peu ses lèvres par la suite.

"Je te supporte Julian, parce que je finis toujours pas comprendre comment tu peux fonctionner, je commence à te connaitre, tu sais.. Je n'ai pas toujours raison, c'est juste que j'essaye simplement de penser ce qui est bien, pour toi, comme pour moi.."

La belle posa sa main sur celle du jeune Callaway en ne le quittant pas des yeux, écoutant de nouveau ce qu'il lui disait. Et les paroles qu'il eut, mirent Eileen littéralement sur le cul, pendant quelques secondes, la jeune femme resta même sans mot, décidément les deux, c'était tout ou rien. Quelques minutes auparavant, ils étaient entrain de s'engueuler comme deux gamins et maintenant ils s'excusaient et tout était revenu presque normal. La relation des deux jeunes étaient exaltante, aucun quotidien, ni même habitude ne pouvait s'installer la dedans, ils étaient bien trop fougueux l'un comme l'autre pour se permettre d'avoir une vie et une relation tranquille, deux êtres attirés par la liberté et tout ce que la vie avait à offrir. La demoiselle se rapprocha un peu plus de lui, lorsqu'il retira sa main, la brune attrapa celle ci pour lier ses doigts à celui du jeune homme.

"C'est ma faute aussi.. Je n'arrive pas toujours à me faire comprendre avec les bons mots, je m’énerve et du coup toi aussi. Nos avis divergeront toujours sur certains sujet mais ce que j'essaye de te faire comprendre Julian. C'est.. Que je veux juste être prêt de toi.. Je ne sais pas de quoi tu as peur, je veux rester prés de toi, être la pour toi. C'est mon choix.. Maintenant si n'est pas d'accord, je peux comprendre aussi. Je me doute juste, que dans ses moments la, on a besoin de quelqu'un sur qui compter. Et je suis la."

Son visage s'approcha de celui de Julian pour déposer un léger baiser, tout juste au coin de ses lèvres, simplement avant de reculer sa tête, et de murmurer.

"C'est à toi de voir, ce dont tu as envie, vraiment, au fond de toi."

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TOUT COMMENCE À PARIS

Eileen ∞ Julian

Elle commençait à le connaître. A cette phrase, Julian esquissa un léger sourire. Il était vrai que le jeune homme avait un caractère assez spécial, mais une fois que l'on comprenait sa façon d'agir, tout était joué. Mais tout de même, elle avait du cran pour le supporter. Même lui ne se supportait pas, c'était pour dire ! Au fond, cela était peut-être la plus belle preuve de leur attachement commun. Eileen supportait Julian. Julian supportait Eileen. Malgré leur relation explosive, qui aurait pu décourager plus d'un, ils étaient toujours là l'un pour l'autre. Comme à leur habitude, ils parvenaient à ramener le calme après la tempête, l'affection après le déchirement. A ses paroles, il hocha doucement la tête, léger sourire sur les lèvres.

C'est bien ce que je dis, jusqu'à présent, tu as toujours eu raison. Depuis que l'on s'est rapproché, tu as toujours su voir ce qui était bien pour nous deux et très souvent, tu as réparé les pots cassés. Les pots que j'avais cassé, cela va sans dire.

Un léger rire s'échappa de ses lèvres. Au moins, il avouait que c'était toujours lui qui cherchait la petite bête, qui avait dragué à mort devant Eileen lors d'une soirée arrosée, qui voulait sans cesse la contredire. C'était plus fort que lui. Quand il cessa de caresser sa joue, Eileen vint attraper sa main. Le jeune homme joua avec ses doigts, comme s'il était nerveux. Au fond, il l'était. Malgré son calme apparent et son assurance déconcertante, Julian redoutait tout ce qui l'attendait. De dures semaines l'attendaient, encore une fois. Il se demandait quand est-ce qu'il finirait par voir le bout du tunnel ? Mais au plus profond de son être, Julian savait que tout serait différent. Il n'était plus seul. Même si cela était sujet de débat. Il écouta avec attention les paroles de la jeune femme, qui, elle aussi, assumait sa part de culpabilité. Mais ce n'était pas cela que Julian retenait. Non, lui, il retenait le fait qu'elle voulait réellement rester auprès de lui. Le jeune homme détourna le regard, songeur. Il ne savait plus quoi faire. Lui demander de rester, c'était comme s'il paraissait comme un égoïste, qui ne pensait qu'à son petit bien-être. Ce fut le baiser d'Eileen qui le ramena sur Terre et en entendant sa dernière phrase, il murmura, sans réfléchir :

Je veux que tu restes avec moi. - Il fronça légèrement les sourcils, avant d'ajouter - Ouais... au fond, c'est ce que je veux. C'est toi que je veux voir en revenant du bloc. Personne d'autre. Tu sais, Eileen, ce n'est pas que j'ai peur d'avoir du soutien ou de devoir m'appuyer sur quelqu'un. Ce n'est pas ça. Il y a plusieurs raisons qui faisaient que je voulais être seul. De un, je n'ai pas envie que tu me voies dans un piteux état. J'ai ma fierté sur ça, je l'avoue. Sans compter que je vais probablement être exécrable, mais on va dire que tu as l'habitude maintenant. Mais surtout, je ne voulais pas m'imposer comme ça. Tu as ton boulot et tes études à Bowen, et je n'ai pas le droit de te demander de rester ici. Je sais que je ne suis pas un exemple de sérieux et je n'ai pas envie que tu fasses la même chose que moi. C'est pourquoi je vais te faire une proposition. Tu restes avec moi le temps de l'opération - uniquement si tu parviens à obtenir des jours de congés supplémentaires et la possibilité de rattraper les cours - et tu retournes à Bowen dès que je pars en maison de repos. D'accord ?

Au fond, il ne lui voulait que du bien. Il voulait qu'elle réussisse, même s'il savait qu'elle avait désormais envie d'une vie plus folle...

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Midnight in Paris.

feat Eileen & Julian.

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Rien ne déserrera nos mains, rien n'éteindra l'éphémère. Nous forcerons, nous forcerons le destin, et puis nous percerons les mystères. Il y a les lois de l'empire,et les trous noirs dans ma mémoire, il y a le meilleur et puis le pire, au milieu notre trajectoire.

. "

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" Peut être, mais bon ce que tu oublies de préciser c'est que tu réussis à supporter, la fille qui deviens hystérique et bonne à enfermer en moins de trois secondes. C'est un record tu sais."

Un léger rire s'échappa de ses lèvres suite à ses mots la, et à peine ses mots dits, la demoiselle pinça ses lèvres en se rappelant juste à quel point elle avait juste pu être totalement hystérique, comme si une autre Eileen avait pu prendre possession de son corps, c'était juste dingue à quel point Julian arrivait à la mettre hors d'elle parfois, il était doué, mais surtout si il réussissait à la faire sortir d'elle même c'est parce que la brune n'avait jamais été indifférente à ce jeune homme si énigmatique. Et maintenant, la jeune Bennett ne voulait plus faire marche arrière avec le blond, la jeune femme voulait assumer jusqu'au bout la moindre parcelle de leur relation, du recoin le plus mauvais jusqu'au meilleur. Il n'y avait pas de meilleur sans le pire, c'était un équilibre que les deux jeunes avaient réussis à apprivoiser au fur et à mesure qu'il se découvrait. Bien entendu même du côté de la jeune femme il y avait des questions, beaucoup de questions, mais en cet instant, elle ne voulait pas se laisser distraire par ce genre de futilités. Il y avait des choses et des enjeux bien plus important en cet instant. La jeune femme avait finit par se résigner, si Julian ne voulait pas d'elle durant son opération, elle partirait, le choix final lui revenait. Si ce n'était que d'Eileen, elle serait resté en gréve à dans le lit, les bras croisés à faire une moue digne du chat potté jusqu'à qu'il accepte qu'elle reste. Mais non la demoiselle attendait sa réponse avec énormément de stress d'ailleurs, même si elle faisait tout pour ne pas le montrer.

Son regard noisette ne quittait plus le visage tendu de Julian, il était songeur lui aussi, et la belle le comprenait parfaitement. Ce n'était pas simple pour lui non plus. Et quand elle entendit de nouveau sa voix, un léger soupire de soulagement s'échappa des lèvres de la jeune femme, le blond voulait bien qu'elle soit à ses côtés, il lui expliquait les raisons pourquoi il ne voulait pas au début et Eileen eut un petit rire lorsqu'il mentionna le fait d'être exécrable mais qu'elle avait l'habitude , tout en levant un sourcil, l'air de dire "Non, c'est vrai ?" avant de rire de nouveau de manière beaucoup plus légère que précédemment. Malgré tout Julian négociait les termes du contrat, congés, cours et surtout repartir avant lui. La demoiselle eut une tête d'enfant mécontent avant de sourire, haussant un peu les épaules.

" Je suis vraiment, contente que tu me dises cela, je veux être la, pour toi. Je sais que c'est quelque chose de très important de très stressant et je me dis que si je peux être la et t'aider même un tout petit riquiqui moi, ça me vas, c'est peut être bête.. Mais c'est vraiment important pour moi. Puis tu sais Julian, les cours je n'y vais plus trop. Je reçois mes cours par mail pour la plupart, donc la dessus c'est réglé. Et pour le travail, je m'arrangerais, avec tout ce que je travaille, ils me doivent bien ça. T'es pas mauvais en négociation tu sais, j'accepte les termes du contrat monsieur Callaway."

Passant ses bras autour du cou du jeune homme, Eileen vint simplement se blottir contre le corps musclé du jeune homme, fermant un court instant les yeux. Pour l'instant elle était la, elle restait et c'était le plus important. Les autres termes du contrat elle ne les négocierait pas, la jeune Bennett ne voulait pas non plus imposer sa présence, tout le temps. Dans cette "nouvelle vie" la brune se sentait bien, il n'y avait pas le poids de toute ses responsabilités, ses cours, le travail, sa petite vie de fille bien rangée et bien comme il faut. La brune avait envie de vivre, de croquer la vie à pleine dents, sans se poser trop de questions, sans arrêter de penser à ce qu'on pouvait dire de son comportement ou de chacune de ses paroles. Juste envie d'enfin souffler sur tout cela. Et elle ne pensait pas qu'un jour, elle se serait sentit si bien aux côtés de quelqu'un, surtout avec Julian, Eileen était naturelle, elle n'avait pas peur de son jugement ou de si il pouvait un jour la trouver ridicule avec lui, la demoiselle osait être même tactile chose qu'elle ne s'autorisait que très peu, par manque de confiance en elle et envers les autres. Définitivement, le jeune Callaway était bien différent de tout ce qu'elle avait pu connaitre, il lui donnait le gout d'enfin oser, d'enfin vivre sa propre vie.

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TOUT COMMENCE À PARIS

Eileen ∞ Julian

On a chacun nos défauts. C'est peut-être parce que nous sommes tous les deux bons à enfermer, que l'on s'entend aussi bien.

Julian lui adressa un de ses beaux sourires. Après tout, Eileen, il l'aimait comme elle était. Son côté impulsif mettait du piment dans leur relation. Le jeune homme n'avait jamais aimé les femmes creuses, sans aucun caractère. Avec la belle brune, c'était explosif et au fond, il aimait la faire sortir de ses gonds. C'était la preuve qu'elle tenait à lui, non ? Autre preuve : le fait qu'elle voulait à tout prix rester auprès de lui. Julian avait pesé le pour et le contre, ne sachant plus vraiment ce qu'il devait faire ou non. Au final, ce fut le coeur qui dépassa sa raison. Il la voulait près d'elle. C'était indéniable. Mais afin de minimiser cette culpabilité qu'il ressentait, il lui sortit tout un discours dans lequel il négocia quelques petits points auxquels il tenait réellement. Son regard vert était désormais planté sur elle, attendant sa réponse, espèrant surtout que cela ne déboucherait pas sur une nouvelle bataille. Il était fatigué de cela. Ils avaient eu leur dose pour aujourd'hui, n'est-ce pas ? Alors qu'il avait évoqué le fait qu'il était exécrable, Julian avait à son tour haussé un sourcil, ne s'étant pas attendu à une telle approbation. Bon ok, il était exécrable. Il écouta sa réponse avec une grande attention, un sourire se dessinant peu à peu sur ses lèvres. C'était important pour elle, tout comme c'était important pour lui de l'avoir à ses côtés. Au fond, Julian la comprenait plus que bien. Si c'était Eileen qui était dans son cas, Julian serait le premier à rappliquer, à prendre soin d'elle, à la soutenir. Il ne répliqua rien, hochant doucement la tête, ses yeux laissant transparaître une douceur qui n'était réservée qu'à elle. Un petit rire s'échappa néanmoins de ses lèvres, à sa dernière phrase :

Que veux-tu, c'est le côté futur avocat, ça !

Quand elle vint se blottir dans ses bras, le jeune homme resserra son étreinte, enfouissant son visage dans le cou délicat de la jeune femme, où il déposa un baiser. En se redressant, ses lèvres s'approchèrent de l'oreille de la magnifique brune et murmurèrent un "merci". C'était bien mieux qu'une longue tirade. Il se recula ensuite et attrapa la main de la demoiselle, l'invitant à rentrer à l'intérieur. Après tout, le climat n'était pas le même qu'en Australie et il serait bien dommage de tomber malade. Débarrassé de ses peurs, de ses craintes et du stress, Julian pouvait désormais se consacrer pleinement à la jeune femme...

Une semaine s'était écoulée. Leur programme s'était résumé à des visites de la ville, des flâneries et des rires, beaucoup de rires. Les disputes avaient été mises de côté, pour le plus grand plaisir du blond qui avait profité de chaque instant à ses côtés. Rester avec Eileen, 24h/24, 7 jours sur 7 avait renforcé l'affection - pour ne pas dire plus - qu'il lui portait. Mais voilà, il était désormais temps de redescendre de son petit nuage. Comme d'habitude, les bonnes choses avaient une fin. C'était le jour où il devait se faire opérer. Le réveil avait été matinal et le jeune homme s'avérait être assez stressé. Ce n'était pourtant pas la première fois, mais il détestait tout ce qui avait attrait à un hôpital. Après avoir réglé les procédures administratives, ils se dirigèrent vers la chambre 237, une chambre qu'il allait devoir partager avec une autre personne. Arrivé devant la porte, Julian entra en premier et tomba nez à nez avec son colocataire de chambre. Le blond était déjà assez grand, mais il dut relever la tête pour observer la bête qui lui servait de voisin : un gars d'environ 2 mètres, bien baraqué, pas très commode visiblement. Le jeune homme lâcha un bref juron en anglais, avant de le saluer, pas trop rassuré. D'une voix bourrue, il lui annonça qu'il prenait le lit près de la fenêtre et que c'était lui qui décidait de ce qu'ils mettraient à la télévision, tout cela avant de sortir de la chambre, lançant au passage un regard lubrique vers Eileen. Julian lança de nouveau un juron, avant de regarder Eileen, abasourdi.

Promets-moi de ne pas rester toute seule dans cette chambre, hein !

C'était certain, son séjour à l'hôpital allait être folklorique. Il s'approcha de son lit et prit bien soin de tirer le rideau qui délimitait les espaces entre les deux lits. Secouant la tête, Julian prit sa blouse et se dirigea vers la salle de bain, afin de se changer. Il sortit quelques minutes plus tard et s'appuya contre le chambranle de la porte. Regard de lover, il lança, sur un ton suave, assez surjoué :

Je sais que je vais t'arracher les mots de la bouche... Je suis trop sexy, pas vrai ?!

Il montra d'un signe de la main sa superbe blouse bleue clair, avant d'éclater de rire. Oui, il fallait bien rire dans ces moments-là. Il allait se faire opérer, il avait un colocataire qui foutait la trouille et une blouse qui ne le sied point. Autant le prendre avec légèreté...

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Midnight in Paris.

feat Eileen & Julian.

"

Et tout doucement, je t'embrasserai. Tu sais qu'il est temps, de nous en aller. J'ai senti le vent, qui nous appelait, nous sommes les enfants, d'une nuit volée.

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La tempête s'était éloignée, pour combien de temps ? Tout le monde s'en fichait, les deux jeunes n'étaient pas du genre à prévoir leurs prochaines embrouilles et puis, Eileen était ravie, soulagée. Ils avaient réussis à trouver un compromis qui satisfaisait tout le monde, quoi de mieux ? Le beau blond était entrain de la serrer tout contre lui, ses lèvres contre son cou provoquèrent un long frisson chez la jeune femme qui sourit tendrement à son murmure, il la remerciait. La jeune Bennett aurait pu répondre qu'il n'y avait pas besoin, que c'était simplement normal et naturel pour elle de vouloir rester près de lui. Mais elle resta silencieuse, se contentant de profiter de cet instant rare. Ils finirent par rentrer, c'était encore une nouvelle page que les deux jeunes gens étaient entrain d'entamer et qui serait sûrement différente de la dernière, peut être un peu plus houleuse comme d'habitude. Que serait une belle relation sans des prises de têtes bien piquantes et flambante à souhait ? Rien et ce n'est pas Julian ni Eileen qui le contredirait !

Ce fût une semaine si différente qu'ils entamèrent, Eileen était chaque jour un peu plus heureuse, le blond lui faisait découvrir la ville de ses rêves tout cela dans une ambiance joyeuse, chaleureuse, des rires fusaient sans cesse, des regards complices et la proximité était toujours la même. La brune ne s'était pas sentie si épanouie et heureuse depuis tellement longtemps, elle rayonnait, l'effet qu'avait Julian sur elle était tout sauf mauvais, c'était définitif. La jeune Bennett se sentait comme une autre personne, comme si elle était enfin elle même aux côtés du jeune Callaway et la brune ne voulait changer rien pour rien au monde. La belle se demandait déjà comment elle allait supporter son absence quand elle allait rentrer seule à Bowen. Passer tout son temps avec une personne et d'un coup se retrouver toute seule allait sûrement être difficile, surtout sachant comme elle s'était davantage attaché à Julian durant ce séjour. Mais très rapidement, il lui suffisait d'un regard de la part du jeune homme pour que ses pensées s'évanouissent. Et en effet toutes les bonnes choses avaient une fin.

Le jour de l'opération du jeune homme était arrivé bien trop vite au goût de la demoiselle, elle aurait aimé que cela n'arrive jamais. Eileen n'avait pas dormis énormément tout comme le blond, stressée ? Oui c'était le cas mais elle ne le montrerais pas, Julian devait l'être suffisamment alors pourquoi lui en rajouter une couche, cela ne servirait strictement à rien. Passage rapidement à la salle de bain avant de partir pour l’hôpital, c'est peu de temps après qu'elle en sortit, le visage dénudé de toute trace de maquillage, les cheveux légèrement bouclés, et détachés tombant dans son dos, elle adressa un sourire au jeune homme comme pour lui montrer que tout allait bien avant de partir pour l’hôpital. Après le passage obligatoire par la case papiers et compagnie, ils se dirigèrent enfin vers la chambre qu'il allait occuper et Eileen regarda le deuxième occupant avec des grands yeux choqués. Un grand mec, baraqué et à l'air peu commode semblait être le colocataire du Julian, du haut de son petit un mètre soixante, la demoiselle n'en menait pas large et vu la façon qu'il avait de parler, elle fronça les sourcils, le séjour allait être tout en chanson dis donc ! Et Julian semblait penser la même chose vu qu'il n’arrêtait pas de jurer, ce qui arracha un sourire à la demoiselle, quand le super colocataire posa son regard assez étrange sur elle, puis sortit. La jeune femme se tourna vers le jeune Callaway en prenant son petit air choqué qui lui ressemblait tant, à ce moment même le blond lui demanda de ne pas rester toute seule, elle hocha la tête en murmurant.

"Non mais il est fou dans sa tête lui.. Oh non j'y resterais pas, il fait trop peur.. "

La demoiselle alla s'asseoir sur le futur lit de Julian en y posant ses affaires, jouant de manière un peu distraite avec une boucle de sa longue chevelure. Le jeune homme la sortie de ses pensées, son regard ambré se posa sur Julian et elle éclata littéralement de rire en le regardant, son petit air de loveur avec cette voix et surtout cette blouse, Eileen n'en finissait plus de rire, la vision parfaite, c'était sur que cette vision resterais gravée.

"Mmh... Tu es même à croquer tiens ! Tu m'arraches les mots de la bouche c'est clair.."

Un nouveau rire s'échappa de ses lèvres, cachant son visage de ses mains pour faire semblant de s'arrêter de rire, décidément ses deux la savaient rire de tout et dans tout les moments possible et inimaginable, mais bizarrement tout semblait être plus léger et moins stressant tout d'un coup. Ni une, ni deux, Eileen s'empara de son téléphone portable pour prendre une photo de Julian avant de lui adresser une petite moue à croquer en lui murmurant avec une voix toute mignonne.

" Celle la, c'est si tu m'embêtes trop, j'aurais de quoi me défendre mon petit Juju !"

La demoiselle lui tira la langue de manière taquine, il allait sûrement râler mais Eileen ria de nouveau en l'observant, l'attitude et la tenue, juste parfait. La belle soupira dans un petit sourire, lui faisant un petit signe pour qu'il vienne près d'elle dans une nouvelle petite moue dont elle avait le secret, la brune savait que Ju' ne pouvait pas y résister alors autant en profiter tant que cela pouvait marcher non ?

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TOUT COMMENCE À PARIS

Eileen ∞ Julian

Installé dans la chambre, Julian tentait de garder bonne figure. Le stress commençait peu à peu à le ronger. Il sentait qu'Eileen était, elle aussi, stressée, mais Julian lui était redevable. Elle ne montrait rien. Au fond, cela allégeait un tant soit peu l'atmosphère et leur permettait, ainsi, de rire de tout et de rien. A commencer par son "colocataire". Un colosse qui avait la tête d'un chien enragé. Bien sûr, il avait mis en garde Eileen. Il était hors de question qu'elle reste avec lui, même si, oui, il ne fallait pas se fier aux apparences. Heureusement, la demoiselle semblait d'accord avec lui. Un léger rire s'échappa de ses lèvres, alors qu'il s'avança vers la salle de bain. Quand il ressortit, habillé de sa merveilleuse blouse, Julian ne put s'empêcher de plaisanter sur son apparence, jouant avec excès, le lover. Aux paroles de la jeune femme, il lui adressa un clin d'oeil, son petit sourire en coin apparaissant lentement sur ses lèvres.

Ouais, je sais, je sais. Je vais me promener comme ça, à Bowen, ça va toutes les faire tomber !

Il joignit son rire à celui d'Eileen. Bien évidemment, la jeune femme se devait d'immortaliser le moment, en sortant son appareil photo. Afin de pousser le vice au maximum, le beau blond lui offrit sa plus belle duckface, sans oublier de faire le V avec ses doigts. En somme, la photo du vainqueur ! Mais en apercevant sa petite moue à le faire craquer et sa voix mielleuse, Julian sentit qu'il allait probablement se faire avoir. Pas manqué ! Elle comptait utiliser cette photo s'il l'embêtait de trop. Le jeune homme prit une fausse mine outrée et lança, d'une voix sortie tout droit d'une tragédie grecque :

Quoi ? Oserais-tu me faire cela ? A moi ? Je t'offre ma plus belle pose, et tu oses me faire du chantage ?! Traîtresse ! C'est fini ! Tu as perdu ma confiance, là, c'est certain...

Mais Julian s'arrêta net et prit son téléphone en main, sur lequel il sembla chercher quelque chose de particulier. Il montra ensuite l'écran à Eileen, où une belle photo d'elle s'affichait. Une Eileen endormie sur le canapé de l'appartement parisien, la tête en arrière, les yeux à moitié fermé et la bouche entrouverte. Du glamour à l'état pur. Julian lui lança un fier sourire et répliqua, de manière diabolique :

J'ai toujours une longueur d'avance, Eileen. TOUJOURS ! Ne l'oublie jamais !

C'était petit, certes, mais cela avait été trop tentant pour Julian. Dans leur cas, ce n'était pas méchant, juste une envie de se taquiner. Encore et toujours. Comme deux gamins. Retrouvant un semblant de sérieux, Eileen l'intima de la rejoindre. Et docile comme il était, Julian s'avança jusqu'à elle et s'installa à ses côtés. Il passa son bras sur les épaules de la demoiselle et l'attira à lui. Dans des situations comme celle-là, il avait besoin d'établir un contact, ne serait-ce que pour se donner un peu de réconfort. Il posa son regard vert sur elle et esquissa un léger sourire.

Tu sais ce qui me gonfle le plus, là ? Ce n'est pas le fait que je vais me faire opérer. Enfin, pas vraiment. C'est plutôt le fait que ça y est, notre voyage est terminé. C'est passé beaucoup trop vite... Je sais que je ne montre pas forcément ce que je ressens, mais franchement, tu vas me manquer, Eileen. Je suis content d'avoir pu passer ces quelques temps avec toi.

Autant le dire dès à présent, dans un moment où il était d'assez bonne humeur...

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Midnight in Paris.

feat Eileen & Julian.

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Et tout doucement, je t'embrasserai. Tu sais qu'il est temps, de nous en aller. J'ai senti le vent, qui nous appelait, nous sommes les enfants, d'une nuit volée.

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Paris avait été juste surprenant, à dix milles lieux de tout ce qu'elle avait pu s'imaginer. Tout d'abord elle n'aurait jamais pensé que cette ville serait si attrayante, si magique. Chaque rue était une nouvelle surprise pour les yeux émerveillés de la jeune Australienne, elle n'oublierait pas ce voyage de si tôt c'était juste sûr et certain. Et bien sur de ce qui s'était passé avec son compagnon de voyage, même si au fond d'elle secrètement bien sûr elle avait espéré que cela se passe, jamais elle n'aurait pensé que le jeune homme aurait pu franchir le pas un jour, les deux se couraient après depuis tant d'années que cela en devenait étrange quand ils se rapprochaient. Mais au fond, tout cela avait été tellement agréable. Eileen n'aurait même jamais pensé ressentir ce genre de sentiments un jour, cette facilité et ce bien être à se rapprocher ainsi. La jeune Bennett n'avait jamais été une de ses filles à avoir beaucoup d'hommes dans sa vie, même durant le lycée, ses histoires se comptaient sur les doigts d'une seule main et encore c'est même beaucoup ! Elle avait toujours eu du mal à se livrer, à se rapprocher et à se laisser "dompter", au fond la brune était un peu étrange, mais justement avec Julian, la belle se sentait plus légère comme si tout d'un coup tout était plus simple et qu'il y avait moins de questions à se poser. Et maintenant ils étaient la tout les deux à partager de plus en plus de choses, pour preuve, Eileen était près de lui à l’hôpital pour l’opération de son genoux, la demoiselle en savait très peu à ce sujet, simplement la cause de cet accident et le fait qu'il soit aussi mal en point. Mais pour elle, son état physique n'avait aucune importance, au contraire, elle voulait juste être la pour lui, pour que cela lui paraisse moins lourd, c'était juste normal, non ?

" Oh oui j'ai perdu ta confiance alors la plus belle photo jamais vue au monde de Julian Callaway ! La classe, franchement, je vais la faire développer et mettre dans un cadre. C'est collector ! "

Elle éclata de nouveau de rire, oui en sa compagnie, tout était plus simple, plus léger. Ils arrivaient à rire de tout, à se chercher comme des enfants, à partager des regards complices et à se rapprocher encore davantage chaque jour. La belle fronça justement les sourcils quand il pris son téléphone et lui montra une photo d'elle, directement Eileen devint toute rouge et se mit à rire, la photo trop sexy d'une Bennett endormie. Prenant une fausse moue vexée, elle croisa les bras comme une enfant en répliquant.

" C'est même pas du jeu ! Tu m'as pris entrain de dormir, c'est de la haute trahison Mr Callaway, je proteste ! "

Des enfants vous avez dit ? Clairement. Un fin sourire espiègle finit par apparaitre sur ses lèvres quand le blond finit par venir près d'elle en l'attirant tout contre son corps en passant ses bras autour d'elle. La jeune femme se blottit tout contre son corps, en écoutant ses paroles, bien entendu, elle ne pouvait qu’acquiescer, caressant distraitement la main du jeune homme, elle murmura dans un fin sourire.

" J'ai pas envie que cela soit terminé.. J'ai pas envie de retourner à Bowen et de reprendre ce quotidien merdique. J'étais bien dans cette petite bulle avec toi et tu vas énormément me manquer aussi.. "

La demoiselle tourna légèrement la tête pour déposer un léger baiser sur ses lèvres avec un petit sourire timide, décidément elle allait avoir du mal à se réadapter une fois rentrée chez elle. Sans Julian près d'elle et cette proximité quasi évidente. Un petit soupire s'échappa de ses lèvres alors qu'elle le serra un peu plus à elle comme pour profiter encore davantage.

"Puis tu pourras toujours venir à la maison quand tu seras rentré.." Elle laissa tombé sa tête en arrière pour l'observer dans un petit sourire. " Ça va être bizarre de me réveiller et de ne plus te voir directement.. Pfou..Tu veux pas qu'on prenne un avion et qu'on s'en aille, loin tout simplement ?"

Elle ria un petit peu, bien sur que ce n'était pas sérieux même si au fond Eileen avait juste envie de ne pas rentrer chez elle. Pas sans lui. Le colocataire super sympa et super attirant du jeune homme refit son apparition dans la chambre et les regarda de travers en marmonnant, traversant la pièce, pour aller de son côté, la demoiselle observa Julian avec de grands yeux, comme pour lui dire, " Mais c'est un grand malade lui !" Le temps allait être bien long quand Julian ne serait pas la dis donc !

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Il n'y avait qu'eux pour rire dans de tels moments. Alors qu'il devrait être en train de stresser comme un malade, il se sentait, au contraire, relativement bien. Eileen l'apaisait. Auprès d'elle, il se montrait doux comme un agneau. Enfin... presque, si on mettait de côté toutes leurs disputes. Quand il fit tout son speech teinté de comédie concernant la photo qu'elle avait prise de lui, il se mit à rire quand elle évoqua l'idée de la mettre dans un cadre.

Je t'en prie ! Comme ça, ça te fera une photo de moi. Ne la regarde pas trop, tu risquerais de l'abîmer.

Il lui fit un clin d'oeil, accompagné d'un sourire charmeur. Oui, il jouait. Mais dans son regard, une lueur malicieuse avait fait son apparition. Auparavant, Julian aurait tapé un scandale si une photo de lui, telle que celle-là, serait apparue. Aujourd'hui, il se fichait royalement de l'image qu'il donnait. Sa blessure et les longues semaines qui avaient suivies avaient révélé une facette de lui qui était bien loin de l'image dorée qu'il s'évertuait à véhiculer. La jolie brune pensait avoir le contrôle de la situation, mais c'était sans compter l'arme secrète de Julian. Ce fut le moment parfait pour dégainer LA photo trop sexy de la Bennett. Ce fut avec un air victorieux qu'il lui montra la photo. Il était tout fier de lui, et la réaction de la demoiselle le faisait deux fois plus jubiler.

Proteste tant que tu veux, je suis quelqu'un de malhonnête et de vicieux, j'aime bien faire les coups en douce !

Il éclata de rire, et pourtant, c'était bien la vérité ! Quand il prit place à ses côtés, les rires laissèrent place à un peu plus de sérieux. Très vite, Julian lui évoqua la nostalgie qu'il éprouvait déjà vis-à-vis de ce voyage. Nostalgie partagée, semble-t'il.

Je suis bien d'accord, mais il faut se rendre à l'évidence, on doit retourner à Bowen. Même si ce n'est pas palpitant, il faut bien que tu reprennes le boulot. Et puis, tu sais, il suffit de peu pour rendre ton quotidien un peu moins merdique. Il y a de quoi s'amuser à Bowen.

Ce n'était pas Julian qui pouvait réfuter cette idée, il était présent à chaque fête. En vérité, il cherchait surtout à montrer que oui, Eileen avait de quoi faire si elle bougeait un peu ses fesses. En tout cas, savoir qu'il allait lui manquer le réconfortait grandement. Julian n'était pas le genre de personnes qui manquait aux gens, il s'en était rendu compte à plusieurs reprises... Quand elle lui donna un léger baiser, ce fut un énorme sourire qui s'afficha sur les lèvres de Julian, alors qu'il la couvait du regard. Quand il entendit ses paroles, il hocha la tête pour les approuver.

Ah ça, c'est certain, je vais me pointer chez toi. Dès que je reviendrai, tu seras la première personne que je viendrai voir. C'est pareil, ça va me faire bizarre de ne plus te voir dès le réveil. Toute la journée, nous étions ensembles et du jour au lendemain, plus rien. Il va falloir se réadapter. - Quand elle évoqua néanmoins l'avion et le voyage infini, un sourire rêveur s'afficha sur ses lèvres - Si seulement c'était possible. Surtout que, maintenant, on sait que l'on peut se supporter plusieurs jours d'affilés. Qui l'eût cru !

Un nouveau rire s'échappa de ses lèvres, alors qu'il vint déposer un baiser sur la tempe de la jeune femme. Ce fut à ce moment-là que son colocataire de chambre refit son apparition. Nouveau regard de travers, ce à quoi Julian répliqua :

Je vais me le faire, celui-là ! Si jamais il t'embête trop, fous-lui un coup de béquille sur la tête !

La porte s'ouvrit de nouveau, sur l'infirmière, cette fois-ci. Elle les salua avec un grand sourire qui n'eut pas d'autre effet que de stresser notre beau blond. C'était l'heure. Elle lui prit tout d'abord la tension, afin de vérifier qu'elle était bonne, tout en lui annonçant que le docteur était arrivé et se préparait. Tout était bon, elle se retira et laissa entrer le brancardier. Le visage de Julian s'était décomposé, il était livide. Le Callaway ne faisait plus son malin. Il adressa néanmoins un sourire de convenance à Eileen, lui répétant tout doucement :

La béquille... hein... la béquille !

Il s'installa sur le brancard, lui adressa un dernier sourire et se fit emmener hors de la chambre. Julian ne réapparut que deux heures et demi plus tard. Un simple regard et on constatait qu'il était à l'ouest total. L'anesthésie l'avait tout simplement assommé. La jambe étendue, un pansement recouvrait la totalité de son genou. Malgré tout cela, c'était une nouvelle phase qui s'ouvrait, une nouvelle opportunité qui s'offrait à lui. Julian le savait pertinemment et c'était ce qui lui permettait de faire l'impasse sur les douleurs. Bien installé dans son lit, il posa son regard sur la demoiselle et demanda, à voix basse :

Il ne t'a pas trop embêté, l'autre ?

Oui, Julian venait de se faire opérer et c'était la première chose qu'il demandait. On ne le changerait décidément pas, et ce, même sous calmants !

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"

Et tout doucement, je t'embrasserai. Tu sais qu'il est temps, de nous en aller. J'ai senti le vent, qui nous appelait, nous sommes les enfants, d'une nuit volée.

. "

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Rentrer à Bowen, voila quelque chose qu'elle avait finit par oublier mais au final elle était bien obligé d'y penser, cela allait très vite arriver. Et Eileen avait finit par appréhender le retour à sa ville natale. Retrouver son quotidien, sa famille et tout ce qui s'en suis et surtout que Julian ne serais pas la pendant un temps. Comment la déprimer en juste une minute. Une fois de retour, sa famille allait harceler de questions plus débiles les unes que les autres. Et puis comment appréhender le fait d'être avec une personne pendant de longs jours et d'un coup de se retrouver sans cette personne. La brune savait que Julian allait lui manquer, c'était certain, avec tout ce qui avait pu se passer, c'était juste inimaginable qu'elle ne pense pas à lui. Et qu'elle ressente le manque de son être. Perdue un court instant dans ses pensées c'est l'air fier et victorieux de Julian qui ramena son sourire amusé au galop, les photos prises par l'un et l'autre avaient déclenchés l'hilarité générale et monsieur affirmait qu'il en était fier, la demoiselle prit un air outré en s'exclamant.

"Je me vengerais mon cher Julian, tu peux en être sûr, méfie toi à l'avenir !"

Pour fermer la parenthése très adultes de cette "querelle" pour toute réponse, Eileen lui tira la langue. Une adulte vous avez dit ? Impossible, ils n'étaient que poussières d'enfant tout les deux. C'est sûrement pour cela qu'ils s'entendaient aussi bien. La douceur et les confidences avaient finit par prendre place, la belle était blottie dans les bras du beau blond, la Bennett aurait aimé y rester des heures si elle avait pu. Julian lui sous entendait que Bowen n'était pas si mal si on s'en donnait la peine. Eileen leva les yeux au ciel pour lui faire comprendre qu'elle n'était pas franchement d'accord avec ses paroles.

" J'ai pas envie de retourner la bas, tu sais je suis né la bas, j'ai toujours vécu la bas et tout le monde me connait et j'en ai marre d'être catalogué comme la gentille petite Eileen, toute mignonne. Des baffes pour tous, ce serait gratuit."

Eileen eut un petit rire, elle avait été franche au moins, des baffes pour tous ? C'était sortit tout seul cela par contre. La brune n'avait pas peur de parler avec lui et lui dire ce qu'elle pensait et ce qu'elle ressentait réellement, le jeune Callaway voyait la vraie Eileen et ce n'était pas donné à tout le monde. Lors de son baiser, la demoiselle pu apercevoir directement le sourire du jeune homme et même si elle ne lui en fit pas forcément part, c'était plaisant. Même si ce n'était pas clair entre eux, ils aimaient la compagnie de l'autre, ils étaient tactiles et avaient besoin de ce genre de contact sans mettre des mots dessus, pour l'instant.

" Moui. Tu as intêret de venir me voir directement, puis après je t'enfermerais chez moi comme ça tu pourras plus partir !" Un petit rire s'échappa de ses lèvres alors qu'elle hocha la tête aux paroles du jeune homme. "Mais oui on peux se supporter, personne n'est mort, si c'est pas magnifique ça !"

Après l'intrusion du nouveau colocataire de Julian, celui parla d'attaque à la béquille ce qui eut pour résultat de faire éclater de rire la jeune femme, et qui bien entendu fit râler le vieux grognon à côté. Peut être qu'un bon coup de béquille aurait été bénéfique pour qu'il dorme un petit peu et que le silence soit de mise. Mais son rire fut stoppé par l'entrée de l'infirmière dans la chambre, c'était l'heure et l'ambiance si joyeuse, laissa place à quelque chose de complètement différent, le stress d'Eileen pour son Juju, remonta en flèche et même si il faisait bonne figure, cela se lisait sur son visage que pour lui aussi le stress avait repris sa place. Tout en s'installant sur le brancard après qu'Eileen se soit détachée de lui à contre coeur, il lui rappela qu'elle avait la béquille, la brune eut un sourire amusé et le regarda partir avec le coeur serré.

Stressée ? C'était un euphémisme. Eileen n'avait jamais été aussi stressée que tout ses examens réunis. Il s'agissait de Julian, dans une salle d'opération entrain de se faire opérer. Elle était dans les couloirs à marcher, réfléchissant à tout et rien pour faire passer le temps qui semblait faire exprès de passer aussi lentement. Un petit appel à son colocataire l'occupa quelques minutes mais c'était définitif, vite que Julian revienne et que tout se soit bien passé. C'était le plus important pour l'instant, le reste, le retour à Bowen, toutes ses questions sans réponses n'avaient aucunes importances. Ce qu'elle désirait pour l'instant c'était être près de lui, rien de plus.

La belle avait finit par reprendre place dans la chambre du jeune homme pour l'attendre et heureusement, ils ne tardèrent pas à ramener un Julian complètement à l'ouest, Eileen prit une petite moue en l'observant, il devait être juste complètement paumé et pourtant, les premières paroles qu'il prononça c'était pour lui demander si l'autre ne l'avait pas embêté. La belle ne put s'empêcher d'avoir un sourire attendris envers lui, s'approchant tout près de lui, elle glissa sa main sur la joue du jeune homme pour lui murmurer avec douceur.

" Ne t'inquiète pas, je ne suis pas restée ici.. Bon question bête, ça va..? Tu n'as pas trop mal hein..? Tout s'est bien passé ? "

La demoiselle tira une chaise pour venir s'asseoir près de lui, histoire qu'il ai quand même toute la place dans son lit, il en avait besoin avec son genoux qui venait d'être opéré. Elle attrapa tout de même sa main, toujours ce besoin d'avoir un contact avec lui, la demoiselle s'inquiétait pour lui, se demandant si tout s'était bien passé, si le blond pouvait avoir mal, décidément ils commençaient à en vivre des choses ses deux la, autant des hauts que des bas. Mais c'est bien entendu dans le pire, qu'ils sont les meilleurs.

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Même si Julian faisait un peu d'humour, notamment en lui balançant toutes les photos dossier qu'il avait d'elle, qu'il tentait de garder la tête haute, le beau blond était malgré tout dépassé. Dépassé par la situation. Il redoutait l'instant où Eileen ne serait plus près de lui. Une première chez le Callaway qui ne s'était jamais vraiment attaché, au point de ressentir un manque. Le manque d'une personne, c'était décidément un sentiment bien étrange, qui pouvait même atteindre le plus fier d'entre nous. En apercevant l'air outré de la jeune femme, ce fut un regard rempli de douceur qu'il lui lança, le tout agrémenté d'un sourire en coin, lorsqu'elle proféra des menaces à son encontre.

J'ai peur...

Une Eileen vengeresse, voilà qui pouvait être intéressant à voir ! Quand elle lui tira la langue, le jeune homme leva les yeux au ciel, amusé. Des gamins, on ne pouvait pas dire mieux. Quand ils évoquèrent Bowen, Julian grimaça. Il la comprenait. Certes, il n'était pas né à Bowen, mais c'était tout comme. Il n'avait vécu à Londres que les deux premières années de sa vie. Mais contrairement à elle, il avait vécu à Paris, et surtout à Sydney, il n'était pas resté bloqué à Bowen. Il aurait probablement perdu la tête. Un léger sourire s'afficha sur ses lèvres alors qu'il répliqua :

Tu sais, il faut savoir se détacher du regard des autres. Regarde... je suis catalogué comme étant le petit con coureur de jupons, qui ne pense qu'à lui. Toi, tu sais comment je suis. Et moi, je sais comment tu es. N'est-ce pas le plus important ? En revanche, quelques baffes de temps en temps, ça ne ferait pas du mal. Rassure-moi, tu ne comptes pas me baffer quand même ?

Il l'avait souvent mérité, certes. Mais il s'était bien rattrapé ces derniers temps. Au point qu'elle parlait même de l'enfermer chez elle, une fois qu'il serait revenu.

Je serai un otage bien docile, promis.

Un nouveau rire s'échappa de ses lèvres. Le dernier avant l'arrivée de l'infirmière et du brancardier. Julian avait gardé la tête haute, afin de ne pas inquiéter Eileen. C'était bien son premier souci. Pour lui, bien évidemment, le temps de l'opération était passé à une vitesse folle. Il avait tout juste l'impression d'avoir été endormi, que tout était déjà fini. Il avait demandé à retourner dans la chambre, le plus vite possible. Il voulait la voir. Elle et seulement elle. Quand il vit la belle brune, un sourire ne put s'empêcher d'étirer ses lèvres. Comme quoi, même lorsqu'il était au plus bas, elle parvenait à le faire sourire. Apparemment, tout s'était bien passé. Elle n'avait pas eu à user de la béquille. Il hocha doucement la tête à ses questions, alors qu'il murmura doucement :

ça va, ne t'en fais pas, j'ai connu pire. Mais viens près de moi, s'il te plaît...

Comment refuser cela à un Julian attendrissant, qui venait de se faire opérer. C'était impossible, non ? Il avait laissé une place suffisante pour qu'elle prenne place à ses côtés. Et ce ne fut qu'une fois qu'elle était dans ses bras qu'il put tranquillement s'endormir. Il était apaisé. Elle avait su rendre cette opération la moins éprouvante et c'était bien pour cela qu'il lui était le plus reconnaissant.

Julian était resté deux-trois jours à l'hôpital. Il avait même fini par devenir pote avec son colocataire. Un bon gars quand on allait dans son sens. Mais il était l'heure de déménager vers la maison de repos. Ce qui signifiait qu'Eileen allait partir. Elle l'avait accompagné jusqu'à l'établissement qui allait héberger Julian ces prochaines semaines. Ils s'étaient même dits "au revoir" là-bas. Le jeune homme ne pouvait l'accompagner à l'aéroport, pour cause de rendez-vous avec le médecin. Mais était-ce vraiment une raison pour l'arrêter ? Non ! Pour lui, il était hors de question de laisser partir Eileen de cette manière. Pas après tout ce qu'ils avaient vécu ici. Ni vu, ni connu, il avait appelé un taxi et s'était barré de l'établissement, pour prendre la direction de l'aéroport. Arrivé là-bas, ce fut une course mémorable contre la montre qui s'engagea. L'embarquement n'allait pas tarder à avoir lieu, et voilà que le Callaway devait traverser l'aéroport, sur deux béquilles. Super ! Cela faisait presque scénario hollywoodien, mais que vouliez-vous ? Le blond était bien faible face à la jeune Bennett ! Arrivé devant le terminal E, les gens étaient déjà en train d'embarquer. A coup sûr, il l'avait raté. Il soupira, presque énervé, quand une brune passa à quelques mètres de lui. Eileen. Julian reprit appui sur ses béquilles et la poursuivit. Sur un ton malicieux, il lui lança :

Tu devrais marcher encore plus vite, hein ! Je ne suis pas Speedy Gonzales.

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feat Eileen & Julian.

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Et tout doucement, je t'embrasserai. Tu sais qu'il est temps, de nous en aller. J'ai senti le vent, qui nous appelait, nous sommes les enfants, d'une nuit volée.

. "

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C'était sûrement les heures les plus longues qu'elle venait de passer de sa vie, savoir que Julian était entrain de se faire opérer à quelques mètres d'elle, l'angoissait considérablement. La demoiselle voulait que tout se passe bien, qu'il aille mieux et qu'il se remette vite, car même si c'était un sujet dont ils parlaient peu, la jeune Bennett savait que son genoux handicapé Julian surtout psychologiquement, Eileen était une jeune femme très observatrice et avec le beau blond qui faisait très peu part de ses sentiments, elle avait appris à l'observer à voir les traits de son visage se crispé lorsqu'il était tendu ou encore entrain de s’énerver. Sa mâchoire se serrer, ou son regard s'adoucir quand la brune avait des gestes tendres envers lui. Le jeune Callaway avait juste été blessé par la vie, par son père, chose qu'il ne méritait pas. A Bowen il avait été trop vite catalogué pour une erreur de gamin, que n'importe qui aurait pu faire. Cette histoire avec sa cousine à présent, Eileen s'en fichait, seul le blond l'importait maintenant et les sentiments qu'elle développaient de plus en plus pour lui. Il n'y avait que cela qui était important.

Julian était revenu du bloc et tout de suite il s'était inquiétée d'elle, plutôt que de penser à lui, bien qu'elle était touchée, c'était certain. Comment ne pas être touchée ? C'était juste impossible. Un sourire rayonnant se dessina automatiquement sur ses lèvres lorsqu'il lui demanda de venir près de lui. Impossible à refuser, elle en mourrait d'envie, sûrement autant que lui. Tout en faisant attention à son genoux, la belle se glissa tout contre son corps, pour une fois, le fait d'être petite et de ne pas prendre de place lui allait parfaitement. Eileen posa sa tête tout contre le corps du jeune homme, glissant sa main dans celle de Julian qu'elle caressa avec douceur, le souffle du jeune Callaway se fit rapidement paisible et la demoiselle ferma à son tour les yeux, une fois qu'il s'était endormis. Tout allait pour le mieux, si bien qu'elle avait même du mal à y croire parfois.

Mais sortie de l’hôpital, signifiait aussi, départ. Toutes les bonnes choses avaient une fin, la jeune femme avait du mal à accepter le fait qu'elle devait partir, c'est le cœur lourd et la gorge serrée qu'elle accompagna Julian à sa maison de repos. Bien entendu devant lui, juste aujourd'hui, elle gardait bonne figure, il ne fallait pas l’inquiéter ou encore l'attrister, le jeune homme avait mieux à penser, se reposer, se remettre de sa guérison et que surtout tout aille bien pour lui. Une fois dans son taxi après lui avoir dit au revoir, la jeune femme s'autorisa enfin à laisser aller ses larmes. La brune n'était pas du genre à pleurer, bien au contraire. Elle ne se laisser que rarement aller à ce point la, mais cette boule dans la gorge et ce nœud dans l'estomac ne voulait pas partir, des larmes roulèrent sur ses joues durant une bonne partie du trajet. Réapprendre à vivre sans lui, après tout ce qui c'était passé durant ce séjour magique à Paris, Eileen s'en croyait incapable.

Ses yeux ambrés noyés de larmes observaient l'aéroport, attachant sa longue chevelure, elle reprit son souffle. S'incitant au calme, elle aurait tout le temps de pleurer quand elle serait chez elle. Même si Eileen n'était pas contre le fait de rater son avion et de pouvoir retourner auprès de Julian. Une fois sortit du taxi, cherchant son billet, la demoiselle se rendit ou elle devait, terminal E si elle ne s'était pas trompée. Il ne fallait pas qu'Eileen se permette d'être tête en l'air malgré la tristesse qu'elle pouvait ressentir. Ne pas être en retard aussi, la demoiselle se pressa un peu, dans sa petite course, une voix se fit entendre, une voix particulièrement familiére d'ailleurs. La jeune femme se retourna lentement et aperçu celui à qui elle ne s'attendait sûrement pas ici. Un sourire juste resplendissant vint éclairer son visage triste, lâchant sa valise, la demoiselle alla directement se blottir contre Julian en passant les bras autour de son cou, riant à sa petite réplique.

" T'es complètement fou, c'est définitif.." La jeune femme déposa un long baiser sur sa joue, à plusieurs reprises tout en murmurant. " La prochaine fois je marcherais plus lentement au cas ou tu décides de te pointer promis !"

Le blond avait réapparu auprès d'elle et Eileen était rayonnante, comme si à lui seul, il contribuait à son bonheur. Même si elle ne se l'avouait pas forcément, elle n'avait pas encore prit le temps de se poser et de réfléchir. Il était une grande partie du fait qu'elle souriait et qu'elle était heureuse depuis quelques mois. " J'ai pas envie de partir loin de toi Julian.. " Simple murmure qu'elle prononça en restant tout contre lui. La seule voix qui la ramena à la réalité vu celle d'une hôtesse qui prononça un dernier appel pour son vol, la jeune femme soupira et se détacha du corps musclé du brun, pour venir déposer un long baiser sur ses lèvres. Elle en avait envie, et il fallait oser. C'était une nouvelle fois fait. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres, petite moue de nouveau triste alors qu'elle lui murmura. "Repose toi et reviens vite.."

Se détachant complètement du jeune homme, un petit sourire en sa direction, la demoiselle reprit sa valise et avança un peu pour donner son billet ainsi que sa carte d'identité, une fois que l’hôtesse lui rendit, Eileen se retourna vers le jeune Callaway, lui adressant un petit signe de la main et suivit le chemin qui allait la mener jusqu'à ce maudit qui allait la ramener la ou la brune ne voulait pas retourner et surtout loin de Julian. Les prochaines semaines allaient être longues, c'était définitif.

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