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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 Louis ϟ blurred lines part 2 (hot)

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MessageSujet: Louis ϟ blurred lines part 2 (hot)   Louis ϟ blurred lines part 2 (hot) EmptyMer 11 Déc 2013 - 20:40

«Pourtant je suis sûr qu'un tas d'hommes vous veulent...» Il était arrivé quelquefois que certains hommes dont la danseuse était la favorite lui sortent cette phrase dans des tentatives de drague plus ou moins fumeuses, mais ces mots ne lui avaient jamais paru comme un compliment. Mais Le sourire naissant sur ses lèvres avait vite été réprimé par les derniers mots du jeune homme, "En dehors de ce bar, bien sûr". Était-ce une façon plus ou moins subtile de s'exclure du compte? Calliôpe s'attendait à tout de la part de cet homme tout en contradictions. Il laissait trop de sous-entendus pour que ce sot anodin. Ou alors faisait-il la biche effarouchée pour laisser la brunette s'attaquer à lui? Allez savoir ce qu'il lui réservait maintenant, après toutes ces surprises.

Ils étaient là, devant l’appartement de la belle. Ils avaient quitté le club, il l’avait raccompagnée, en bon gentleman super-héros qu’il avait été tout au long de la soirée. Calliôpe se sentait en sécurité à ses côtés, ses bras chauds et musclés dont il l’enveloppait comme une petite chose fragile étaient confortables. Ils avaient parlé, de tout, de rien, de choses joyeuses ou pas, d’anecdotes, ils riaient, se taquinaient. L’attirance que la belle éprouvait pour le grand blond s’était transformée en une complicité, une proximité qui réchauffait leurs deux cœurs et corps en ces temps froids et secs. Calliôpe s’était accrochée à son pilier, jusque chez elle et maintenant ils étaient là. « je peux ? » Il avait désormais son numéro dans son téléphone. Il pourrait l’appeler s’il le voulait, lui envoyer un texto le lendemain, ou alors ne rien faire, le garder comme trophée, comme le souvenir d'une soirée haute en rebondissements. Elle n’en savait rien. Elle pouvait juste attendre. Sous le lampadaire, ils se regardaient. Les yeux de Louis semblaient briller de mille feux, elle était éblouie par leur beauté. Mais il décrocha, se rapprochant lentement de son visage. Les lèvres de Calliôpe s'entre-ouvrirent légèrement, prêtes à accueillir le grand blond qui, contrairement aux attentes de la belle, les posa sur son front. Un baiser d'une chaleur apaisante, d'une douceur infinie. Un simple « bonne nuit », et la soirée se terminait ainsi. Ils allaient se séparer, il allait rentrer chez lui, elle était déjà chez elle, enlevant sa veste, elle allait enfiler un gros pull, se jeter sur son lit et dormir, peut-être rêver à son prince charmant… Mais une idée germa dans l’esprit de la belle. Il avait envie d’être avec elle, avait-il dit, il était allé à l'encontre de ses principes juste pour elle. Il lui avait demandé son numéro. Calliôpe se laissa convaincre que, comme elle, il ne voulait pas que cette soirée s'achève. Dans un élan de courage, motivée par toutes les comédies romantiques qu'elle avait pu voir, la brunette descendit les escaliers quatre par quatre, sortit de chez elle au pas de course. Dans le noir, dans le froid, elle courut avec ses pantoufles au pied sur le trottoir verglacé avant de le retrouver quelques mètres plus loin, la tête basse, les mains dans les poches, le pas pressé, il fuyait le froid. Posant ses mains sur les épaules du grand blond, elle le stoppa dans son élan. « J’avais oublié de prendre ton numéro. » fit-elle avec un sourire en coin lorsqu’il se retourna pour la regarder. Ça lui rappellerait surement quelqu’un. Et elle l'avait tutoyé, pour la première fois de la soirée. Et là encore, elle se laissa aller à l'instinct, comme il semblait l'avoir fait avec elle. La balle était dans le camp de la belle. S'élevant sur la pointe des pieds pour atteindre la hauteur de Louis, elle rapprocha son visage du siens, rapidement, furtivement, ses lèvres se pressèrent contre les siennes pendant une demi seconde avant de se décoller, Calliôpe revenant à sa position initiale. Elle l'avait fait. Elle était fière d'elle. Un sourire satisfait se dessiner sur ses lèvres, qui avaient à peine eu le temps de goûter à celles du gentleman. La brunette prit les mains gelées du jeune homme entre les siennes, les frottant délicatement pour leur transmettre sa chaleur. « Et si tu venais te réchauffer à l’intérieur? » Elle se voulait chaleureuse, accueillante, de la douceur de la mère qu’elle n’avait jamais eue. Louis se laissa entraîner dans le grand immeuble où la jeune femme vivait seule depuis trois ans. La décoration de son appartement était minimaliste, simple, presque inexistante, comme si elle était prête à partir d’un moment à l’autre. Seules traces de son passé, les photos de son frère et elle qui trônaient partout où elle avait bien voulu les mettre. Calliôpe brisa le silence qui s'installait en lançant un vague « Fais comme chez toi. » avant d'abandonner les lourds vêtements qu'elle portait encore. Se dirigeant vers la cuisine, elle jubilait intérieurement comme une adolescente après son premier baiser. « J'espère que vous aimez les chocolats chauds. » Posa-t-elle encore pour remplir le blanc. Elle savait qu'elle n'avait pas laissé à Louis le temps de réagir, elle ne l'avait pas embrassé assez longtemps pour pouvoir percevoir une réticence. A sa joie se mêlait désormais de l'appréhension, en attente de la réaction du grand blond.


Dernière édition par Calliôpe N-R. Dawson le Mar 7 Jan 2014 - 17:29, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Louis ϟ blurred lines part 2 (hot)   Louis ϟ blurred lines part 2 (hot) EmptyMer 11 Déc 2013 - 22:49

Il avait longuement guetté les fenêtres de son immeuble. à la recherche de la pièce qui s'allumerait, ainsi il saurait à quel étage vivait sa belle. quand enfin, une lumière traversa la vitre, il sut. un sourire se logea sur le bord de ses lèvres, maintenant il pouvait retourner chez lui. La soirée était finie, sur un simple baiser. Regarde-toi, tu n'es pas extraordinaire non plus lui soufflait la petite voix au fond de lui. vous savez cette petite voix, impitoyable, qui apparaît quand vous êtes au plus bas. elle se régale de vous voir sombrer dans une torpeur dont vous en ressortez que plus meurtri. Louis s'efforça d'ignorer cette perfide pensée, elle n'était tout simplement pas intéressée, il n'avait pas ce qu'il fallait pour séduire une danseuse. Rentrer, se jeter sur la crêpe qui lui servait de matelas, fixer le plafond jusqu'à ce que le sommeil l'emporte, c'était ce à quoi allait correspondre sa soirée, sa nuit. Retrouver Morphée, le plus vite possible pour oublier, pour occire ce qui le hante, pour que Calliôpe sorte de ses pensées. Un jour, elles se refermeront ses blessures, scelleront les démons aux plus profonds de lui. Le regard perdu dans le jaune pâle que produisaient les lampadaires asthmatiques, ils toussaient leurs lumières, ce qui donnait à cette rue, une ambiance lugubre. Des pas arrivaient, des pas précipités, tellement rapide qu'on aurait dit que la personne survolait le sol. Les pas se rapprochaient à grande vitesse, apparemment Louis était sa cible. c'était vrai, des mains se posèrent sur ses épaules, des petites mains, des doigts fins. la sensation de déjà vu le gagna, c'était sûr, il connaissait celui ou celle qui se trouvait derrière. Bien qu'en vue du gabarit, il en déduisait que ce ne pouvait être qu'une femme. « J’avais oublié de prendre ton numéro. » Un sourire éclair apparut sur le visage du blond. C'était elle, sa danseuse. elle lui avait couru après et en vue de la pathétique excuse qu'elle lui avait sortie, la danseuse désirait elle aussi qu'ils passent plus de temps ensemble. pourquoi pas la nuit ? Louis était un homme, il ne fallait pas l'oublier et tout naturellement quelques images lui traversèrent l'esprit. Un rire lui échappa malgré lui, ils étaient apparemment aussi doué l'un que l'autre pour se justifier d'une manière lamentable. Leurs fiertés étaient beaucoup trop importantes pour dire la véritable raison qui les poussait à revenir. Elle lui ressemblait au fond. Quand il se retourna pour de nouveau admirer son beau visage, elle ne lui laissa pas le temps d'ouvrir la bouche. Avec une rapidité fulgurante, elle lui vola un baiser. Un électrochoc. le blond fut transcendé. Similaire à un adolescent, il la regardait avec surprise. Comme si c'était son premier baiser, alors que nombreuses étaient les paires de lèvres qu'il avait embrassées. Celle de Calliôpe était douce, agréable. La brunette le regardait avec un fin sourire, un certain dédain se lisait dans ses prunelles. Satisfaite, elle attrapait ses mains, soufflant dessus. il faut dire que le blond mourait de froid. Depuis sa plus tendre enfance, il craignait ces températures hivernales. Pendant, qu'elle le réchauffait, il détailla sa tenue, un gros pull, un collant et des pantoufles. sous l'effet de surprise, il cligna plusieurs fois des yeux, comme si c'était une illusion. La jeune femme était sorti dans cette tenue, juste pour lui ? mais elle allait tomber malade. Apparemment, la folie faisait aussi partie de ses innombrables traits de caractère qui plaisait au Français. « Et si tu venais te réchauffer à l’intérieur? » Il hocha la tête sans aucune trace d'hésitation. Sa main dans la sienne, il suivait la danseuse, celle-ci avançant à grands pas, déterminée. Du bout des doigts, il effleura discrètement ses propres lèvres comme appréciant encore le baiser qu'elle lui avait donné. Code enregistré, ascenseur arrivé, il se trouvait désormais dans l'entrée. Tout comme le reste du petit appartement, la décoration était épurée. en suspens. La brunette se réfugia dans une pièce pour retirer quelques couches de vêtements, ponctuant « fais comme chez toi. ». Il faut dire que le blond n'était pas vraiment bavard à ce moment-là, il découvrait là où vivait sa belle danseuse. Retirant chaussures et manteau, il entreprit la découverte de son logis. pièce par pièce. Passant sa tête dans l'entrebâillement de la porte, son regard se délectait du tableau qui se présentait. De dos, elle s'affairait à chercher de quoi boire, tout cela dans une tenue légère, qui ne couvrait visiblement que certains endroit de sa peau. Alors, il poussa la porte, raclant sa gorge pour qu'elle le sache dans son dos. Avant même qu'il la remercie de l'avoir invité, elle lui précisa « J'espère que vous aimez les chocolats chauds. ». Il vint se poster à ses côtés, comme pour superviser ses opérations, bien que le fait qu'elle le vouvoie lui restait en travers de la gorge. Cela imposait une sorte de distance entre eux. Alors, dans un élan de fougue, il saisit sa hanche, la soulevant pour la reposer avec finesse sur le plan de travail. là, le visage de la jeune femme se trouvait à la bonne hauteur, il susurra donc d'une voix faussement dur "arrête de me vouvoyer, s'il te plaît". et là, pour récupérer ce qu'elle lui avait volé, un baiser, il déposa avec tendresse ses lèvres sur celle de sa danseuse. Un baiser débordant de volupté et bien plus long que le précédent. comme pour garder le contrôle, il déposa sa main sur la joue de sa belle avant de reculer à contre coeur son visage."Sinon, oui, j'aime bien le chocolat chaud" Le quidam lui adressa un sourire avant de se défaire de l'étreinte de sa jolie brune, sans crier gare, ses jambes avaient attrapé sa taille. Mais Louis, ne voulait pas céder, du moins pas tout de suite. alors, il tourna les talons, faisant mine d'accorder de l'attention à ce qui se trouvait dans la pièce. Quoique l'envie qui l'assaillait ne se résumait qu'au corps de la douce. une idée le prit, d'un ton enjoué, l'intéressé se posta de nouveau devant sa belle, questionnant "et vous, pourquoi m'avez-vous fait venir ?" Le vouvoiement était voulu, ainsi, il lui montrait la distance que cela créait. Bien que l'engouement se lise sur ses traits.
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MessageSujet: Re: Louis ϟ blurred lines part 2 (hot)   Louis ϟ blurred lines part 2 (hot) EmptyJeu 12 Déc 2013 - 20:12

Le blond venait de rentrer dans la pièce. Calliôpe sentait sa présence, son aura avant même qu'il ne se manifeste. Il dégageait ce quelque chose qui faisait qu'il ne pouvait pas inaperçu. Elle entendait ses pas se rapprocher pendant qu'elle s'affairait à la tâche. Elle ne voulait pas le laisser parler, ayant trop peur de ce qu'elle pouvait entendre. Le baiser... Alors elle meublait, de tout et de rien, et avait rétabli la distance entre eux. La brunette sentit une main se poser sur sa hanche. Sans crier gare, il l'éleva du sol et la posa délicatement sur le plan de travail. « Arrête de me vouvoyer, s'il te plait. » Sa voix était dure mais basse, comme un murmure. Calliôpe le fixait, déconcertée. Mais elle connaissait ce genre de scène, elle avait une idée de comment la chose se finirait.  Comme elle l'espérait, il posa ses lèvres sur les siennes, cette fois-ci avec plus de passion, d'insistance. Calliôpe goûta avec plaisir et délectation les lèvres du blond, puis sa langue. Prenant goût au baiser, elle se permit de placer ses fines mains autour du cou de Louis, ses jambes autour de sa taille. Mais alors qu'elle commençait à savourer ce moment, il se détacha d'elle, comme si rien ne s'était passé,  comme si elle avait juste rêvé, imaginé. Et il tourna les talons, désinvolte et détaché, laissant son acte en suspens, inachevé. Après avoir rétabli une distance raisonnable entre eux, il lâcha avec certainement une pointe de cynisme « Et vous, pourquoi m'avez-vous fait venir? » Calliôpe, vexée, retourna à son lait et son chocolat. Elle n'allait pas lui offrir cette satisfaction et ce luxe de le laisser connaître ses sentiments profonds.  Il voulait jouer, elle allait gagner. Vaguement, elle rétorqua d'une petite voix « Vous habitez sûrement loin d'ici. Je ne voulais pas que vous attrapiez froid. » Officiellement, son excuse tenait assez bien la route, même si elle avait peu de chance de leurrer le jeune homme. Mais au fond d'elle, la belle savait que le véritable motif était de plus de temps avec le beau blond, et peut-être plus si affinités. Calliôpe le laissa regagner le salon dans un soupire qui lui parut légèrement agacé. Elle le suivit quelques minutes plus tard, les mais prises par deux mugs de chocolat chaud recouverts de crème chantilly et de marshmallows. « Attention c'est chaud.» prévint-elle avant de poser les grosses tasses sur la table basse devant laquelle le blondinet était installé. Calliôpe s'assit à ses côté, les jambes en tailleur comme une enfant innocente. Simplement vêtue d'un débardeur et d'un short, la belle avait troqué sa tenue de femme fatale pour celle de la jeune femme candide. Ce moment ressemblait étrangement à ceux qu'elle avait pu passés avec son frère lorsqu'elle était plus jeune. La Calliôpe fragile, éprouvée par le froid, allant chercher du réconfort auprès de l'homme de sa vie, son frère, qui la réchauffait par des câlins et des baisers. Naviguant dans cet océan de souvenirs qui la rendaient nostalgiques, elle se réfugia contre le corps de son héros, levant les yeux vers son visage avant de demander : «Je ne sais rien de vous, à part que vous êtes lunatique et que vous n'aimez pas les danseuses. Parlez moi un peu de vous s'il vous plait. »

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MessageSujet: Re: Louis ϟ blurred lines part 2 (hot)   Louis ϟ blurred lines part 2 (hot) EmptyVen 13 Déc 2013 - 22:57

Leurs lèvres jointent dans un sulfureux baiser, la brune en avait profité pour glisser bras et jambes autour du français. Prisonnier de son étreinte, il esquissa un sourire. Là, au chaud, son corps pressé contre celui, plus élancé, du blond. Leurs souffles se mêlaient, se complétaient, s'évanouissaient dans le silence qui régnait. Les mots n'avaient pas leurs places. Et bien que le corps du jeune homme criait son désir pour la belle brune, il s'efforçait de s'arracher de ses bras. À contre cœur, il s'était reculé, avant de revenir pour la questionner. Louis ne voulait pas être traité comme un vulgaire morceau de viande, il ne voulait pas qu'elle le prenne pour une conquête régulière. Celui qu'on appelle uniquement quand la solitude est trop pesante. Qu'elle nous étouffe, nous attrape à la gorge. Et malgré le fait qu'il savait pertinemment qu'ils étaient légion à la désirer dans leurs lits, le blond ne voulait pas faire partie de cette classe d'hommes. Il voulait plus d'attention que les autres, la découvrir et laisser le destin faire. Jamais, il n'avait cru en une quelconque puissance Divine, ni au destin mais là, il ne pouvait se remettre qu'à ça. La jeune femme posa pied-à-terre, pincée par le comportement du blond. Lui tournant le dos, elle s'affaira de nouveau aux boissons ce qui arracha au jeune homme un discret soupir avant de retourner au salon. Son corps maintenant échoué sur le canapé, il passa en revue la pièce, où trônaient quelques photos de sa danseuse et d'un jeune homme. Les traits de ce dernier avaient quelques similitudes avec le visage de poupon qu'était celui de Calliôpe, le quidam se permit donc d'en déduire un lien de parenté quelconque. Tiré de ses pensées par sa douce, un plateau à la main, la langue légèrement sortit, preuve de sa concentration presque extrême pour ne pas s'ébouillanter. Il se décala donc pour lui faciliter la tâche, celle-ci se laissant ensuite tomber à ses côtés. Sans gêne, et sans aucune trace de culpabilité vis-à-vis de son comportement trahissant sa susceptibilité, elle déposa sa tête sur l'abdomen du blondinet. «Je ne sais rien de vous, à part que vous êtes lunatique et que vous n'aimez pas les danseuses. Parlez moi un peu de vous s'il vous plaît. » Lâcha-t-elle, ce qui interloqua notre Français. Parler de lui n'a jamais été vraiment un passe-temps apprécié de l'intéressé, c'était une des choses qui le faisait se sentir terriblement égocentrique. Il se contenta donc de répondre, un fin sourire aux lèvres « Demandez- moi ce que vous voulez savoir, je tâcherais de répondre avec le plus de franchise de possible ». Loin d'aimer être le centre de l'attention, bien que des fois, dans certaines circonstances, cela peut lui plaire. Du bout de l'index, il redessinait donc, un à un, les traits de son visage. Travaillant chaque détail, chaque imperfection, comme s'il essayait d'enregistrer tout ce qu'il pouvait. Alors, les yeux clos, il tentait de reproduire le visage de sa douce avec tout le réalisme possible.
Le moment fut brisé, une sonnerie retentit, c'était pour elle. Qui pouvait bien l'appeler à cette heure-là de la nuit ? Qui était assez impolie pour oser déranger une fille lorsqu'il faisait déjà noir dehors ? La brune se redressa alors pour décrocher et entamer sa conversation sans un regard pour l'homme qu'elle avait ramené dans son cocon. Alors, attrapant sa tasse, il déposa ses lèvres sur le bord de la tasse, ces dernières dans le lait chaud. Les minutes défilèrent et Louis cherchait en vain un moyen de s'occuper, silencieux, il la regardait. Visiblement c'était un homme, les pronoms masculins en étaient la preuve. La patience n'était pas une vertu dont Dieu avait doté le jeune homme et être délaissé par sa danseuse ne lui plaisait guère. Il se rapprocha donc, taquin, la lueur de ses pupilles trahissait l'idée qu'il avait derrière la tête. Le sourire rieur, il embrassa rapidement ses lèvres, ce qui coupait la danseuse dans son long monologue. Un instant après, il réitérait l'opération. Une nouvelle fois, elle fut interrompue dans sa discussion, les yeux grands ouverts, son regard lui faisait comprendre qu'il avait intérêt d'arrêter. Tel un gamin devant l'interdit, il lâcha un rire, avant de nouveau déposer ses lèvres sur celle de la brune. Puis, exagérant son accent français, déjà très marqué d'ordinaire, il jubila « Je sais que je vous trouble … » Cette fois, il alla perdre ses lèvres dans le creux de son cou. Au bout de quelques minutes, elle écourta la discussion, avant de raccrocher. Là, face à elle, il la regardait avec candeur, jouant la carte de l'innocence et toujours avec son accent parisien il bafouilla un simple « oui ? »
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MessageSujet: Re: Louis ϟ blurred lines part 2 (hot)   Louis ϟ blurred lines part 2 (hot) EmptyDim 15 Déc 2013 - 2:59

Calliôpe s’était à nouveau recroquevillée, en position fœtale, et reposait paisiblement sur le torse chaud du beau blond. A ses côtés elle avait l’impression d’être dans un œuf, un cocon, à deux, eux seuls. Plus rien ne semblait compter, ni le temps, ni l’espace, ni la réalité… La belle était trop heureuse sous l’aile protectrice de son apollon pour se résoudre à s’y soustraire. S’ accrochant encore à lui, elle jouait avec les doigts fins et longilignes du jeune homme qui se baladaient vaguement près de sa peau sur le canapé. Face à sa requête, il semblait interloqué, peut-être quelque peu surpris mais pas réticent à parler de sa personne. Calliôpe voulait le voir s’ouvrir, se dévoiler, lui le grand blond au regard à la fois profond mais vide, aux airs insensibles, voire hautains. Elle voulait percer le secret du ciel froid qu’elle percevait dans ses yeux et qui, elle en était sûre, cachait une mer bien agitée.  Réfléchissant pendant quelques secondes, elle finit par ouvrir la bouche : « Vous étiez comment, enfant? Et adolescent? Renfermé, populaire, rebelle? J'vous imagine bien à fils à papa modèle... » Demanda-t-elle avec de grands yeux interrogateurs, comme une gamine. Cette période était certainement celle qu’elle avait eu le plus de mal à supporter. Cette petite fille qui jouait seule dans la cours de l'école, qui n'avait pas de voisins en classe, que les autres s'amusaient à provoquer, à taper parce qu'elle n'était pas comme eux, qu'elle était différente. Celle qui n'était pas assez riche, pas assez populaire, pas assez "conforme". Elle aurait aimé rentrer dans leur moule, ce n'était pas faute d'avoir essayé. Mais elle avait beau se fendre, se tordre, se plier, elle n'arrivait à se fondre dans cette forme informe et difforme qu'était la société. Aujourd'hui elle était toujours la même. La misfit, qui plus est fugitive, camée qui traînait dans les "Underground" de la question qui l'assaillait depuis le début de sa soirée avec le gentleman: « Pourquoi est-ce qu’il s’intéresse à moi ? »

Plongée dans les limbes de son enfance et son adolescence, elle fut tirée de sa rêverie par son téléphone qui vibrait sur la table basse. S'excusant poliment auprès de son hôte, la belle s'en alla répondre. [...] Après cinq minutes passées au téléphone, l'attention de la belle fut attirée par le crissement du cuir de son vieux fauteuil et retenue par un apollon qui surgit de nulle part pour la couper dans sa prise de parole par un doux baiser. Sympathique. Mais pour la belle, le moment était mal choisi. Le blondinet répéta son geste qui, bien que terriblement plaisant pour la jeune femme, devenait assez irritante compte tenu de la situation. Elle essaya tant bien que mal de se reconcentrer mais le jeune homme persistait, malicieux, l’obligeant ainsi à s’excuser et raccrocher au nez de son correspondant. Il faisait le malin, avec son air enfantin et son accent venant tout droit de la capitale française qui, il fallait l’avouer, ne laissait pas la jeune femme indifférente. « Je sais que je vous trouble … » Effectivement, la sensation des fines et exquises lèvres du français dans le cou de la belle lui avait procuré un doux frisson qui la traversait encore, rien qu’au souvenir de ce baiser. Pour seule réponse, les lèvres de Calliôpe s’étirèrent en coin, laissant apparaître ses fossettes qui lui donnaient à elle aussi une frimousse d’enfant. « Alors comme ça monsieur est espiègle ? » fit-elle sur un ton faussement dur de petite maman en colère. La petite brune glissa sa main sur la cuisse du jeune homme avant de lui saisir fermement l’entrejambe de sorte à l’affaiblir. « C’était un appel professionnel que vous avez perturbé ! J’étais entrain de négocier une foutue augmentation. Alors ça, c’est pour votre arrogance et vos petits jeux peu amusants.» Désormais dos au mur, elle avait les pleins pouvoirs sur Louis, dont la virilité était atteinte. Adoucissant sa pression, elle lâcha presque prise et se contenta de passer délicatement sa main sur l’entrecuisse du jeune homme, rapprochant son propre corps du sien. « Maintenant reprenons là où on s’est arrêté. » Se mordillant la lèvre, avec ce même sourire malicieux accroché à ses lèvres, la belle partit à l’assaut de la bouche du grand blond. Ses lèvres jouant avec les siennes, leurs langues s’entremêlant insidieusement, elle avait parfait ses mouvements en caressant doucement la partie intime de son apollon. La chaleur et la pression semblaient être montées d’un cran dans la pièce lorsque la belle décida d’interrompre ce qu’elle avait commencé, retirant sa bouche et sa main baladeuses, et lui murmura du bout des lèvres : « Le chocolat va être froid. » Et elle s’en alla s’affaler de nouveau sur le grand canapé qui engloutissait environ tout l’espace de sa salle de séjour. Lorsque les presqu’amants eurent fini leur boisson chaude, Calliôpe lança après un grand soupir. « Maintenant que vous êtes réchauffé vous pouvez partir, je ne vous retiens plus. » Le jeu reprenait, la balle était dans le camp adverse. Calliôpe jubilait intérieurement de voir le jeune homme perplexe, même si cette dernière prenait le risque de regarder partir et ne plus jamais revoir cet homme si étonnant, tout en contrastes, si loin de son univers et pourtant si proche d’elle. Maintenant redressée, elle avait rétabli la distance qu’il avait placée entre eux tantôt et était suspendue à ses lèvres, en attente des mots qui ouvriraient ou fermeraient les portes de leur histoire.
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MessageSujet: Re: Louis ϟ blurred lines part 2 (hot)   Louis ϟ blurred lines part 2 (hot) EmptyLun 16 Déc 2013 - 21:41


Leurs corps parlaient à leur place, un échange de caresses, leurs peaux se frôlaient. Des frissons couraient sur leur épiderme, électrisant. Son cœur, plus valeureux, cognait plus fortement dans poitrine, comme s'il criait. Attirer l'attention. Afin que la brune relève la tête et le regarde pendant de longues heures. Qu'ils se comprennent sans même devoir desserrer les mâchoires. Il voulait que les émeraudes qui scintillaient au fond de ses pupilles lui passent un message, qu'il puisse lire son histoire, ses craintes, ses combats et fantasmes. Les yeux sont le reflet de l'âme, c'est bien connu, alors si l'âme de la danseuse était aussi rayonnante que son regard, elle était sans doute la plus belle des personnes qu'il avait été donner de rencontrer au blond. Comme elle en avait pris l'habitude, elle le tira de ses rêveries avec une de ces questions déstabilisantes dont seule elle en possédait le secret :« Vous étiez comment, enfant? Et adolescent? Renfermé, populaire, rebelle? J'vous imagine bien à fils à papa-modèle... » Ses derniers mots lui arrachèrent une grimace, alors avalant avec difficulté sa salive, il se remémora la période floue qu'était son enfance. Une époque qu'il tente d'oublier, une époque livide et pâle tout comme la peau du garçon chétif qu'il était. Il a grandi dans un foyer hétérogène, où les cultures s'entrechoquaient à chaque instant. Une mère d'un milieu peu aisée et un père avocat, l'éducation, les valeurs n'étaient pas les mêmes. Le petit jouait à l'équilibriste, il était à la recherche d'une identité, bien trop unique pour vivre à travers ses parents. Louis n'était pas ce garçon à courir derrière à ballon, non le petit ne jouait pas. Il observait, dans son coin, il apprenait le monde, découvrait le mal et admirait le bien. Un enfant différent, loin de rentrer dans le moule des stéréotypes. Le blond balança sa tête en arrière, avant de répondre avec une certaine nonchalance « Raté. Bien que j'aie essayé de lui ressembler, je ne suis pas un fils modèle. J'ai grandi dans un foyer loin d'être équilibré, mais je me suis débrouillé. J'étais loin d'être populaire, cette course à la reconnaissance ne m'intéresse pas. J'étais le petit Louis, l'enfant dont on ne se soucie pas, le fantôme de la classe. » Un fin sourire vint malgré tout éclairer son visage, avant de lui retourner la question. Il la voyait pleurnicharde, aller savoir pourquoi. Cachée dans les jambes des plus grands, la petite fille qu'on veut protéger. Oui voilà, une petite chose à protéger, il l'imaginait comme telle. Même si, il fallait avouer que cela n'avait pas beaucoup changer …
Louis jouait de ses charmes comme rarement, il détestait séduire, se mettre en avant, jouer un rôle. Être celui qu'il n'est pas. Mais après tout pour un homme à la recherche de son identité, le fait de jouer plusieurs rôles ne pouvait être qu'un avantage. Qui était-il au fond ? Que cherchait-il ? C'était les questions qui hantaient son subconscient. Alors le blondinet se tâtait, empruntait tous les masques qui lui étaient possibles, comme s'il il se trouverait derrière l'un d'eux. Alors, là, avec elle, il se permettait de se lâcher, laisser aller ses pulsions, envies. C'était ce qui l'avait poussé à déposer ses lèvres aux creux de son cou, dans un coin du séjour, il était là, à la quête de son attention et de ses bras. Être à nouveau contre son corps, il ne voulait que cela. Le quidam arriva à ses fins, la danseuse après avoir écourté sa discussion avait raccroché. Le ton enjoué, un sourcil arqué, elle lâcha cette question rhétorique. Une question qui n'attendait aucune réponse, tant c'était une évidence « alors comme ça monsieur est espiègle ? ». Un rire s'échappa, un rire qui fut vite coupé par un geste aussi fortuit qu'osé de la danseuse. Sans aucune douceur, elle avait attrapé l'entrejambe du blond, qui serra les dents. Là était la faiblesse de tous les hommes, il était à sa merci. Complètement. « C’était un appel professionnel que vous avez perturbé ! J’étais en train de négocier une foutue augmentation. Alors ça, c’est pour votre arrogance et vos petits jeux peu amusants.» Le visage dénué de la fierté qu'il arborait quelques minutes secondes, il hocha docilement la tête. Faire violence à une femme lui était impossible, il devait donc se résoudre à acquiescer, afin d'éviter tout risques. Ne prononçant aucun mot, il se contenta de lui lancer le plus sombre des regards. Ce n'était pas de la colère, non il n'appréciait juste pas le fait d'être autant vulnérable. Heureusement, la situation changea rapidement. Ses doigts plus doux, la pression moins insistante, sa poitrine frôlant le torse du blond et ses lèvres était déjà contre celle du jeune homme. Il plaqua une de ses mains dans son dos, ainsi, elle devait donc se cambrer quelque peu, leurs respirations se répondaient. Leurs langues se cherchaient, se taquinaient avant de se caresser mutuellement. Jamais, il n'avait ressenti une telle sensation, il faiblissait lentement sous les tracés des doigts de sa danseuse. Des mains précises, sensuelles, qui jouaient avec les limites de sa pudeur. Lui résister ce n'était pas possible, plus possible. Subitement, en une fraction de seconde, ses doigts avaient fui, ses lèvres avaient disparu. Tout cela n'était donc qu'un rêve . Une mauvaise blague ? Un cauchemar détestable ? Non, tout simplement une femme qui le prenait pour un objet, un pantin avec qui elle s'occupait au gré de ses envies. « Le chocolat va être froid. » c'était donc ça, la seule excuse qu'elle trouva, pitoyable et sonnant creux, faux. Alors, avec cynisme, il accepta « C'est vrai, où avais-je la tête » Le goût de regret dans la bouche, il se laissait tomber sur le sofa, buvant son chocolat. Perplexe. Tu t'attendais à quoi ? Qu'elle te saute dessus? Revins lui souffler la perfide voix de son inconscient. Après tout, pourquoi avait-elle prit du recul soudainement ? L'étincelle, le désir qui naissait entre eux, n'était donc qu'un jeu ? Pur enfantillage ? « Maintenant que vous êtes réchauffé vous pouvez partir, je ne vous retiens plus. » Elle confirma donc ses doutes, il ne comptait pas plus que cela. Vexé, il se leva avant de conclure « Alors, je ne vais pas vous imposer ma présence. » Il attrapa donc sa veste, bien sûr qu'il ne désirait que rester auprès d'elle. Juste pour une nuit, juste celle-ci. Découvrir, apprendre ce qu'est la vie, le désir, l'attirance. Sa douce l'avait donc raccompagné jusqu'à l'entrée, silencieuse. Son regard fut l’élément qui déclencha la suite des événements. Les caresses, les baisers, elle ne pouvait pas vouloir qu'il parte maintenant, c'était irrationnel et illogique. Sans même se rendre compte de ses actes, il la rapprocha de son corps, embrassant sa mâchoire et ses lèvres avec une fougue dont il n'avait pas cru en être capable. Un bras autour de sa taille empêchait la brunette de s'évader, bien qu''il ne pût déceler aucun signe de résistance, il restait dubitatif. Malgré le fait qu'elle sourait. Un sourire sincère, presque rassuré. Il chercha donc un endroit où les installer, la chambre qu'il avait repairé une trentaine de minutes plus tôt était donc l'endroit approprié. Sans quitter une seule seconde sa peau, il la ramena dans la pièce, attendant que le dos de sa danseuse touche le matelas pour se laisser aller. Avec elle, tout était une évidence, avec sensualité il laissait ses mains courir sur les courbes de la brune. Le quidam attendait malgré tout un retour, quitte à ce qu'elle lui claque sa main contre la joue, qu'il soit mort de honte ou qu'au contraire, elle cède aussi. Une réponse, un signe. « Faites que le destin m'aide cette fois-ci ... » se répétait-il intérieurement.
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MessageSujet: Re: Louis ϟ blurred lines part 2 (hot)   Louis ϟ blurred lines part 2 (hot) EmptyMar 17 Déc 2013 - 17:45

Blottie contre la poitrine chaude du blond, Calliôpe se perdait dans ses souvenirs, tentant de se remémorer la dernière fois qu’elle s’était sentie aussi bien avec un homme. La dernière fois qu’elle avait frissonné sous des caresses, la dernière fois qu’elle avait senti son corps se tendre comme un arc et se crisper, ses sens s'exciter au simple contact des lèvres d’un homme. Elle, qui d’ordinaire était tout en contrôle, en retenue face aux hommes et à la sexualité – hormis lorsqu’elle est sur scène –, elle surprenait son inconscient à rêver que leurs baisers et leurs caresses se prolongent, que leurs corps se rapprochent encore, qu’il la touche comme jamais aucun homme ne l’avait touchée auparavant, et que ce moment charnel entre leurs deux corps fusionnels et leurs âmes à fleur de peau se prolonge toute la nuit, voire même au-delà. Oui, après trois ans, la belle osait à nouveau songer à un homme dans sa vie. Pas un client, pas un manager ou un dealer, mais un homme, un vrai, qui prendrait soin d’elle, qui la rendrait heureuse par sa simple présence, et non en la couvrant de billets ou en la faisant planer.

« Raté. Bien que j'aie essayé de lui ressembler, je ne suis pas un fils modèle. J'ai grandi dans un foyer loin d'être équilibré, mais je me suis débrouillé. J'étais loin d'être populaire, cette course à la reconnaissance ne m'intéresse pas. J'étais le petit Louis, l'enfant dont on ne se soucie pas, le fantôme de la classe. » Calliôpe laissa échapper un rire. Sarcastique, elle le piqua « Difficile de vous imaginer autrement. » Cet homme était si imprévisible qu’elle s’amusait dorénavant à imaginer l’exact contraire de qu’il paraissait être. Louis, un petit enfant seul, regardant le monde avec distance, analysant son entourage sans dire un mot. Passif, silencieux, à l’écart… Dans la cour de récréation, elle serait surement allée vers lui, partager son goûter avec. Et inévitablement, le super-héros qu’il était l’aurait défendue contre ses bourreaux, elle imaginait. Lorsqu’il l’invita à son tour à répondre à la question, une vague de souvenirs déferla, tous plus négatifs les uns que les autres. La petite gamine brune, au énormes yeux noisette, à la robe bleue, qui jouait seule dans la cour de l’école, la victime, la brimée. La petite fille sans père, presque sans mère, n’ayant que son grand-frère pour la protéger d’un monde prêt à la dévorer. Prenant une grande respiration, elle lâcha dans un long soupir « Parents absents. J’ai été élevée par mon frère… J’aurais aimé être invisible à l’école. Que personne ne s’occupe de moi, de ce que je fais, comment je suis. » avant d’ajouter, plus cynique que reconnaissante « Je pense que c’est grâce à tout ça que je suis comme ça aujourd’hui. »Une écorchée vive, une femme à l’allure fière, apparemment forte, dominante, une carapace dure qui sert à protéger la fillette qui ne sait pas se défendre, qui se laisse trop facilement submergée par ses émotions. Une femme trop sensible, fragile, comme un vase de cristal. Une femme qui s’amusait à détruire ce qu’elle était entrain de construire à cause de l’alcool, la drogue, la nuit. Une femme qui avait besoin d’aide.

Calliôpe observait le grand blond sur le pas de la porte, nerveuse. Elle ne savait pas s’il avait réussi à savoir pourquoi il était là. Elle n’était pas lunatique, non ; elle jaugeait juste le caractère de celui à qui elle avait à faire. La belle avait vu défiler plusieurs hommes devant elles, tous intimidés par le charisme de la danseuse, la femme fatale, qui devait enchaîner les hommes-trophées. Or elle n’était rien de tout ça. Elle ne voulait pas d’un homme-jouet, d’un passe-temps, elle voulait Louis pour elle, pas seulement le temps d’une nuit, le temps qu’un soleil angoissé dévoile ses timides rayons pour réchauffer l’atmosphère extérieure. Elle espérait qu’il comprenne qu’elle l’attendait, qu’elle le désirait, qu’elle voulait qu’il prenne les devants ici et maintenant, qu’il soit le conquérant et pas la conquête. La brunette lui jeta un dernier regard, résignée à l’idée qu’elle passerait sa nuit seule, à tenter d’oublier son apollon, ou au contraire, à rêver de lui, de ce qu’ils auraient pu faire ensemble. Inespérément, le jeune homme se retourna vers elle et pressa son corps et ses lèvres contre les siennes, bestial, déterminé. Calliôpe ne put réprimer le sourire satisfait qui étirait ses lèvres pendant qu’elle lui rendait son baiser, plus passionné. La belle se laissa porter par son bel ami jusque dans sa chambre. Tout ce qu’elle avait fantasmé depuis le début de la soirée devenait de plus en plus concret. Se laissant étendre délicatement sur son lit par le grand blond, Calliôpe lui sourit de nouveau. Elle voulait qu’il voit qu’elle était heureuse, qu’elle n’aurait pu espéré mieux que lui pour finir sa soirée. Le regard illuminé, ses sens en alerte, ses lèvres humides ne réclamant que son corps toujours plus proche du sien, elle le débarrassa de son t-shirt qui semblait être de trop dorénavant. A son tour, elle allait le rendre heureux. Ses jambes enclosant désormais la taille de son amant, elle se redressa contre lui, laissant leur peau et leurs lèvres entrer à nouveau en contact, se frotter, se coller, se goûter, se découvrir encore et encore. Ses doigts fins glissaient sur la peau de son dos, dessinant chaque muscle qui se crispait sous le toucher de la belle. Calliôpe était alors comme le jeune homme l’avait vue la première fois, en petite lingerie, en soie et dentelles, son corps quasiment découvert, pour le plaisir des yeux du jeune homme. Maintenant qu’il avait dompté la belle, il la méritait. Lui offrant la vue pour lui et lui seul cette fois, elle prit son visage entre ses mains et lui murmura au creux de son oreille « Je suis toute à vous maintenant. » fit-elle, glissant ensuite sa langue vers le bas de son cou, y déposant mille baisers et un suçon, comme pour marquer son territoire. Elle verrouilla à nouveau ses lèvres aux siennes, guidant doucement les mains du blondinet vers le milieu de son dos, vers l’agrafe de son soutien-gorge pendant qu’elle lui retirait son pantalon.


Dernière édition par Calliôpe N-R. Dawson le Mer 18 Déc 2013 - 22:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Louis ϟ blurred lines part 2 (hot)   Louis ϟ blurred lines part 2 (hot) EmptyMer 18 Déc 2013 - 22:30


Rien n'avait paru plus doux et attrayant que sa peau. Cette dernière correspondait parfaitement aux doigts du blond, comme en symbiose, une évidence, ce moment était le leur. Aussi loin que sa mémoire lui permettait, il tentait de se rappeler si une fois dans sa vie, une femme l'avait fait défaillir. Déchanter. Seul la belle brune en était visiblement capable. Un privilège pour elle, un handicap pour lui. Allait-il réussir à admettre qu'il n'était plus vraiment maître de lui-même au côté de la danseuse ? Étrange, singulier, pour Louis, c'était la première fois. L'un contre l'autre, ils se perdaient dans les dédales des souvenirs, à la recherche d'une bride de leur enfance salutaire. Oui, il n'avait pas eu l'enfance la plus heureuse mais il n'aimait pas se plaindre, être fort été sa ligne de conduite. Les lamentations l'insupportent, du moins les siennes. Il peut écouter quelqu'un pendant des heures, boire, engloutir ses paroles, s'en imbiber afin de soulager l'autre de sa condition. Une éponge. « Difficile de vous imaginer autrement. » Il ria, c'était plutôt vrai, rien n'avait véritablement changé, l'observation était un de ses plus gros passe temps. Posé à la terrasse d'un café, ses yeux détaillent chacun des passants qui se presse devant lui. Happé par leurs propres soucis. Le jeune homme fut attiré par les mots de sa belle, qui débordait de tristesse, sonnaient douloureux : « Parents absents. J’ai été élevée par mon frère… J’aurais aimé être invisible à l’école. Que personne ne s’occupe de moi, de ce que je fais, comment je suis. » La belle, elle aussi, avait eu son lot. Avait son poids à porter, son boulet à traîner. Pinçant ses lèvres, il la regardait comme pour lui faire comprendre qu'il était là, désormais. Le quidam aurait eu envie de la protéger de tout ça, l’envelopper de ses bras et encaisser les coups à sa place. Comme pour détendre l'atmosphère, elle s'empressa d'ironiser « Je pense que c’est grâce à tout ça que je suis comme ça aujourd’hui. » Sûrement, oui. Il confirma ses dires avec un hochement de tête. Tout comme lui, elle se forçait à être forte. Loin d'être vécu, elle survivait, suffoquait, agonisait dans son monde où elle n'avait pas place. Extérieur à ce système, elle le subissait.
Avec une aisance et une sensualité hors normes, il laissait ses lèvres couvrir la peau de la douce comme bon leur semblait. Bien qu'ne découvrait pour la première fois ce corps, du moins autrement qu'avec les yeux, le quidam avait pourtant la sensation de le connaître par cœur. Comme si, son corps avait été dessiné pour les mains du blond, ses doigts épousaient parfaitement ses formes. La belle s'empressa de découvrir le torse de son nouvel amant, qui d'ailleurs respirait plus rapidement. Impatient, désireux. Ils caressaient les longues jambes de sa douce, ces dernières déjà autour de sa taille. Nombreux auraient tué père et mère pour être à la place du grand blond. Avoir pour lui seul l'une des plus belles danseuses de la ville était un énorme privilège. Profiter de ce moment à deux, d'une nuit qui se promettait d'être courte et sulfureuse, chaque homme l'aurait fait tout naturellement. Alors pourquoi, lui, désirait qu'elle comprenne qu'il désirait plus que son corps, du moins plus qu'une nuit. Le regard azuré de l’intéresse enveloppait sa brunette d'un voile de tendresse, une certaine volupté mêlée à quelque chose d'indescriptible. Une petite lueur venait de s'éclairer. Les fins doigts de la jeune femme le ramenèrent à la réalité, ils remontaient lentement, réveillant le moindre de ses muscles et dissipant les tensions. Visiblement, elle savait y faire, même un peu trop. Loin de déplaire au blondinet, il ressentait une légère pression, il se devait d'être à la hauteur. Surpasser ses conquêtes, se démarquer. Fierté masculine, sans aucun doute. Le corps maintenant presque nu de sa douce contre le sien, il n'arrivait pas à défaire son regard de ce tableau. « Je suis tout à vous maintenant. » Les lèvres glissant sur le haut de sa poitrine, il murmura entre deux baisers « pour le plus longtemps possible, j'espère. » Cette phrase pouvait être interprétée de différentes manières, le jeune homme aux cheveux ambrés n'avait pas prononcé ces mots aux hasards. Trépignante, elle avait guidé le jeune homme, du moins ses mains, jusqu'à l’agrafe de son soutien-gorge. Docilement, il la fit sauter, libérant ainsi la poitrine de la danseuse qu'il s'empressa de taquiner du bout des lèvres. Le quidam se tortillait afin de faire glisser le bas. Lui aussi, maintenant, presque nu. Par pudeur, il tira le drap, les recouvrant, comme pour montrer qu'il ne désirait pas faire ça dans la précipitation. Pendant que ses doigts, jouaient avec l'élastique du dernier morceau de tissu qui couvrait sa douce, il la fixait. Malgré la pénombre, sa beauté l'éblouissait et il ne se lassait pas de réchauffer sa peau. Avec frénésie, il frottait son bassin contre celle de la belle brune qui désormais, se cambrait sous l'envie. Louis prenait un malin plaisir à la faire languir, voir jusqu’où elle arrivait à tenir. Un soupir d'impatience vint donc essayer de faire comprendre au jeune homme que son petit jeu n'était pas drôle pour tout le monde. Mais dans un élan de passion, il vint lui donner un simple baiser, comme pour en rajouter à sa frustration. Cependant, malgré l'engouement créé par l'impatience de sa belle, il se donnait toutes les peines du monde pour garder le contrôle de sa virilité. Faire comprendre, encore une fois, qu'il n'était pas comme les autres.
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MessageSujet: Re: Louis ϟ blurred lines part 2 (hot)   Louis ϟ blurred lines part 2 (hot) EmptyJeu 19 Déc 2013 - 19:05

Eux qui avaient été très bavards durant la soirée, ils n'osaient plus dire mot, sans doute parce que leurs lèvres étaient maintenant trop occupées pour émettre d'autres sons que ceux d'un baiser passionné ou d'une respiration presque haletante face à la chaleur étouffante de la pièce malgré le froid qui sévissait dehors. Le corps tout entier de Calliôpe respirait, son cœur battait la chamade, certains de ses muscles s'étaient détendus, d'autres au contraire, s'étaient crispés, impatients à l'idée de la suite des événements. Mais tous, cœur, corps et âme ne désiraient qu'une chose: être unis à ceux du beau blond. Elle le regardait dans les yeux comme une fille regarde sa première fois. On ne peut se le figurer que lorsqu’on l’a vécu. D’amour, il serait trop tôt pour en parler mais la brunette était certaine d’une chose : jamais elle n’avait ressenti ce sentiment inexplicable, cette attraction physique, cette alchimie parfaite avec un homme. Mais la sensation était si agréable qu’elle aurait voulu qu’elle dure toujours. Là, comme ça, leurs corps dénudés attachés l’un à l’autre, lèvres contre lèvres, il lui semblait qu’elle aurait pu demeurer ainsi pour le restant de ses jours. D'une voix sensuelle, à peine audible, comme pour la faire résonner dans la tête du grand blond, la belle répondit « Aussi longtemps que vous voudrez. » avant de l'embrasser à nouveau, comme pour sceller cet accord qu'ils venaient de passer sous ses draps.

Dans l'obscurité de ce qui s'apparentait à leur nid d'amour pour la nuit, la jeune femme voyait son amant avec les mains. Ses doigts couraient et parcouraient chaque parcelle du corps musclé et finement dessiné du blond. Les lèvres se joignirent à la danse, redessinant son visage avec le plus de précision possible. Il semblait être tombé de l'Olympe tant son corps était parfait. Un dieu grec, un adonis, certainement très convoité, pour elle toute seule. Même dans ses fantasmes les plus fous elle n'avait espéré pouvoir un jour jouir d'un aussi bel homme. Et c'est pour ça que Calliôpe voulait lui plaire. Cette nuit, elle était la femme d'un seul homme, et pas des moindres. Un homme qui méritait d'être comblé, de découvrir la jouissance à l'état pur. Calliôpe voulait être celle-là, qui lui offrirait ce qu'aucun homme ne peut oublier, celle qui lui ferait goûter à la forme la plus primaire du plaisir de la chair. Les mains du blond jouaient avec l'élastique de l'avant-dernière barrière entre leurs deux corps, le boxer du jeune homme étant lui aussi toujours en place. Calliôpe glissa avec une délicatesse infinie ses doigts sur les obliques de son apollon, poussant son vêtement un centimètre plus bas. Son regard ancré dans celui de Louis, comme hypnotisée, soumise et consentante, elle hocha la tête doucement, signe qu'elle lui donnait la permission de pousser les portes de son jardin secret. Mais le blondinet semblait avoir d'autres idées en tête. Les yeux pleins de malice, il se mit à frotter son intimité couverte à celle de la jeune femme, la titillant jusque dans le creux de son ventre. La belle frissonna sous ce contact répété avec l’entre-jambe de son amant. Se tortillant, se cabrant, son corps implorait qu'il l'achevât sur le champ, mais la belle résistait à la pression et aux assauts de ses hormones. Il était hors de question qu'elle cède en premier. Elle aimait ce jeu malsain entre eux, dont le but était de faire plier l'autre en premier. Se penchant pour faire basculer le jeune homme, Calliôpe se retrouvait dorénavant au-dessus, en position de force. Sa poitrine nue collée à celle de son amant, elle entama une série de baisers langoureux qui descendaient, descendaient. De son torse musclé à ses abdominaux, la belle jouait de ses lèvres, de sa langue, de sa bouche, explorant chaque centimètre carré qui s'offrait à elle. Ses lèvres glissèrent jusqu'au bas-ventre du blondinet, s'attardaient dans le périmètre instable sans jamais ébranler le cœur de la zone. Elle entretenait le mystère pour elle-même. Ses doigts glissaient furtivement sur sa peau nue et entre son intimité, stimulant et contractant chaque muscle qui le pouvait. Calliôpe, le sentant faiblir, continua ses petits jeux de mains, décidée à ce que le gentleman lâche prise et s'abandonne à elle. Ses lèvres à nouveau contre son cou, elle comptait sur le bruit de sa respiration à la fois forte et lente, son souffle chaud contre sa carotide, et ses ondulations voluptueuses contre le corps de l’adonis pour le faire plier. « Le meilleur moyen de résister à la tentation est d’y céder. »


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MessageSujet: Re: Louis ϟ blurred lines part 2 (hot)   Louis ϟ blurred lines part 2 (hot) EmptyDim 22 Déc 2013 - 11:20


C'était grand, fort, imposant, il le ressentait. Louis découvrait lentement quelque chose de beaucoup plus puissant que lui. L'appréhension gagnait son estomac. L'être humain n'aime pas le changement, il fuit le nouveau, se complaît dans ce qu'il vit, amoureux de ses habitudes. Le quidam ne peut nier ce qui le subjugue, sa confiance en était ébranlée, la crainte de ne pas être à la hauteur arrivait. Il essaya tant bien que mal de chasser tous ces démons, il y aurait sûrement du positif à se pâmer dans les bras de cette jeune femme. Discrètement, il la détaillait, les feulements dans sa voix le faisaient frémir. Tout son épiderme s'était éveillé au contact du corps ardent de sa danseuse. Inconsciemment, il s'en voulait. Là, presque uni à son amante, il recherchait encore des arguments pour se défiler. Son être, son cœur, sa bouche, sa peau ne désirait qu'une chose : Calliôpe. Alors pourquoi son esprit jouait les lâches ? Résigné à ne plus s'écouter penser, il plaqua ses lèvres à celle de sa douce, soutenant son baiser jusqu'à les laisser à bout de souffle. Entre deux soupirs d'impatience, elle lui précisa « aussi longtemps que vous voudrez. » Ces mots lui arrachèrent un large sourire, il ne prit pas la peine, du moins il n’eut pas le temps, étant donné qu'en une fraction de seconde, elle scella leur pacte d'un baiser plus passionné que les précédents.
Les mains expertes de la jeune femme, découvraient chaque parcelle du corps de l'homme. Ses doigts fins roulaient sur sa peau, redessinant chacun de ses muscles avec une lascivité à faire fondre toute personne de sexe masculin. Elle connaissait les faiblesses du sexe opposé, le quidam le déceler chez elle à chacun de ses gestes. Bien qu'il se demandât le nombre d'hommes qui avaient couché ici avant lui, désormais, elle était sienne. Du moins, corporellement parlant. Ce soir, cette nuit et jusqu'à l'aube, cette femme, qu'il ne voyait plus comme une danseuse, ne se donnait qu'à lui. C'est ainsi, que le sentiment exacerbé dont est la fierté, le gagna. Le bord de ses lèvres effleurant son visage, puis dans son cou avant de s'arrêter sur la poitrine de sa douce. Le bout de sa langue sortit, il jouait avec la libido de son amante, son visage glissait à nouveau avant de déposer un baiser, sur le bas-ventre de la jeune femme. Ses doigts quant à eux, filaient sur ses cuisses afin de la faire frémir. Le corps de sa belle répondait parfaitement, cambré, trépignant, elle le suppliait de lui donner ce qu'elle attendait désormais avec une impatience non masquée. Tant de fois, le blond avait pensé avoir dépassé les limites, mais c'était bien avant qu'il connaisse celle qui était contre lui à cette minute précise. Elle réussissait à faire grimper son désir d'un regard, d'une caresse. Féline, en quelques mouvements précis, elle retourna la situation. Maintenant, allongé sur le quidam, on pouvait lire une certaine provocation dans ses pupilles. Le bout rosé de ses seins frôlait son torse et le bord de ses lèvres se trouvaient déjà sous son nombril, tous les hommes recherchent cette sensation, celle qui arrache des soupirs incontrôlés. Toujours avec sensualité, ses doigts prirent place, la danseuse savait pertinemment qu'elle arriverait à ses fins ainsi. Louis, malgré toute la force qu'il déployait pour garder le contrôle, était un homme, des gestes ciblés, des soupirs trahissant la luxure à venir. Les paupières fermées, le zigue profitait de ces moments intimes. Ces moments qui aussi tôt finissent tombent dans le souvenir, volatile, ils seront passés sous silence. Jamais, il ne pourra les raconter, ils resteront cachés au plus profond de lui, se transformant peu à peu en fantasmes. Quand il sera vieux, père, il repenserait à ce qu'il vivait, ressentait à ce moment précis. Alors accueillant chacun des mouvements de la jeune femme, il ria à ses mots. Lâché d'une petite voix « le meilleur moyen de résister à la tentation est d’y céder. » un sourcil arqué, il répliqua « Alors, pourquoi n'avez pas déjà cédée ? » Lui, auparavant, si fort, ne voulant pas baisser les armes le premier, commençait à se accepter le fait qu'elle était plus douée que lui. Elle le dépassait. La douceur et félicité dont elle faisait preuve réveillaient sa virginité. Ne cherchant plus à la contrôler, il était désormais à l’étroit dans son boxer. Ce qui n'échappa pas à son amante, qui le regardait avec un sourire de vainqueur. Le quidam glissa donc ses mains, épousant la courbe de ses fesses avant de faire glisser le morceau de tissu, ce dernier allant se perdre au fin fond des draps. Malgré lui, il lâcha un grognement d'impatience avant de basculer de nouveau. Plus bestial et magistral, il fit glisser son boxer de la même occasion. Nu l'un contre l'autre, son regard céruléen dans celui de la jeune femme, elle allait être sienne, elle qui avait déjà laissé sa trace sur la peau du blondinet. Avec une tendresse et une légère brutalité, il s'introduit en elle, lui arrachant quelques bruits assez subjectifs. Son fameux sourire aux lèvres, il entreprenait de lent va et viens. Dorénavant, il ne faisait plus qu'un. Leurs corps ne pouvaient se dissocier l'un de l'autre. Le Français commençait à goûter doucement à cette sensation qu'il appréhendait quelques minutes auparavant, ce qui était loin de lui déplaire.

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MessageSujet: Re: Louis ϟ blurred lines part 2 (hot)   Louis ϟ blurred lines part 2 (hot) EmptySam 28 Déc 2013 - 3:05

Il arrivait ce moment où, après avoir tout déployé tous ses atouts, joué toutes ses cartes, la belle commençait à flancher. La pression que lui imposait son corps devenait intolérable pour la jeune femme. Calliôpe avait la sensation que sa peau s'embrasait à chaque contact avec celle du camp adverse, ou du coéquipier, rien n'était encore sûr pour l’instant. Sous ses baisers, sous son doigté précis et incisif qui avait sûrement dû être confronté à bon nombre de jeunes filles et femmes en chaleur pour atteindre une telle expertise, la belle frémissait d'impatience, son corps et son cœur tous les deux prêts à abandonner son esprit sur le champ de bataille pour se rendre à l'ennemi. Sa respiration accélérait, plus aucun mot ne semblait pouvoir sortir de sa bouche, par ailleurs régulièrement prise d'assaut par le blondinet. La gorge serrée, ses joues avaient viré au rouge écarlate, son corps de plus en plus souple et réceptif aux caresses et aux baisers, elle avait du mal à garder les cuisses étroites face au jeune homme qui, de plus en plus, se rapprochait de son intimité. Il la titillait, la provoquait, jouait avec son corps, qui était désormais le sien, sa propriété, pour la nuit et aussi longtemps qu'il le désirait. Son corps, malgré elle, était sensible aux assauts du grand blond, se distordant et se cambrant à chaque frôlement, chaque caresse, chaque souffle qu'il posait contre celui-ci. Mais l'amazone réussit à reprendre le dessus, sur elle, sur lui, sur ses sens, sur ses pulsions. Elle allait le conduire là où il l'avait emmenée avant qu'ils ne continuent le chemin ensemble. Armée de ses lèvres et ses mains, comme sur scène, Calliôpe se sentait invincible. Au-delà du jeu, de la guerre des sexes qu'ils se menaient, la belle s'attelait à satisfaire son amant comme on satisfait tout homme. C’était sa façon de le remercier, pour l’avoir protégée d’un porc alcoolique dont les intentions étaient punissables, de l’avoir sauvée d’une soirée dont la fadeur et l’obscurité l’auraient poussé à la dépression, de l’avoir aidé à combattre ses démons du passé, sans alcool, sans drogue, et maintenant de lui offrir ce pur moment de bonheur à deux, comme elle n’en rêvait plus depuis des années. Comme il était singulier à ses yeux, elle ne voulait pas être une parmi tant d’autres, elle n’avait aucune envie d’être la jeune danseuse quelconque avec qui il s’était amusé un soir alors que l’enivrement et la solitude face aux températures hivernales se faisaient sentir. Calliôpe voulait qu’il se rappelle de ce moment, de leurs instants passés ensemble aussi longtemps qu’il lui serait possible. Elle s’appliquait dans chacun de ses mouvements, à donner le meilleur d’elle, à lui offrir ce que tous ses pairs recherchent. Sa langue courait sur son pubis alors que ses mains épousaient les courbes du haut de son corps. A sa réponse, elle se contenta de sourire, sourire qui s’élargit encore lorsque la belle constata avec satisfaction que son amant avait craqué. Le jeu venait de prendre fin, la belle avait vaincu la bête. Impatiente et lubrique, elle réclamait maintenant avec ferveur sa récompense. Calliôpe s’abandonna au jeune homme qui, d’un mouvement agile et sec, la fit à nouveau basculer en position de faiblesse. Elle ne put ainsi s’empêcher de jeter un regard Son corps tendu comme un arc attendait que le blond prenne les commandes. Fier et impérial, tel un grand fauve, il se débarrassa de leurs derniers vêtements afin qu’ils soient tous les deux tels Adam et Eve dans leur jardin, dans leur plus simple appareil, prêts à se découvrir, à se lier dans une nuit de passion et de plaisir sensuel. Contemplant avec gourmandise l’appareil volumineux de Louis, son corps s’était cambré vers le bassin de ce dernier, ses yeux rivés à son regard océan, tout son être implorant l’ultime union charnelle entre son amant et elle. Passionnément, la belle se laissa pénétrer par le fauve qui entama une série de mouvements lents et lascifs. Cette sensation de plénitude intérieure, tant physique qu’émotionnelle arracha à la belle quelques soupirs de contentement qui mouraient étouffés dans le cou et contre les lèvres du jeune homme. Accrochée à sa crinière blonde en bataille, son bassin s’était courbé afin d’aller à la rencontre de celui du français, le contraignant à accélérer le rythme. Calliôpe en avait besoin, de son adrénaline, de ces sensations fortes et physiques, qui feraient battre son cœur plus rapidement que la normale, et qui restaient plus saines et terriblement plus stimulantes et plaisantes pour la belle que tous les alcools qu'elle avait pu boire, les drogues qu'elle avait pu prendre. Le moment était unique, il semblait furtif, il fallait en profiter, le savourer comme s'il agissait du dernier, même si la demoiselle entendait bien ne pas laisser partir son amant de sitôt. Redressant son buste contre le sien, désormais en position assise, corps à corps l’un contre l’autre, elle montait et descendait, rythmant leur danse, harmonisant leur cadence. Le frôlement de ses seins contre le torse et la mâchoire du grand blond la faisaient tressaillir. Leurs sueurs se mêlaient, les unissant encore l'un à l'autre, la belle ne retenait désormais plus son exultation. Elle soupirait, rallait, criait de plaisir, s’agrippait farouchement à son amant, marquant à nouveau de ses ongles son dos, son corps en feu n'attendant dorénavant plus que l'extase finale dont l’échéance semblait se rapprocher à chaque minute passée.

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MessageSujet: Re: Louis ϟ blurred lines part 2 (hot)   Louis ϟ blurred lines part 2 (hot) EmptyDim 29 Déc 2013 - 14:11

Ils étaient là, l'un face à l'autre. Dans leurs cocons, couper du monde, en dehors de l'espace-temps. L'univers leur importait peu, égocentrique, insensible, les deux amants avaient l'impression que tout tournait autour d'eux. Rien ne pouvait les arracher de cette bulle dans laquelle il roucoulait, par moments quelques klaxons leur rappelaient qu'ils se trouvaient sur la planète terre. Mais c'était presque impossible, l'un comme l'autre, ils ne veulent pas briser ce moment. Qu'il dure le plus longtemps possible. Mais il faut savoir que l'acte d'amour est un acte égoïste, car cela consiste à se servir de l'autre comme objet de jouissance. Dans le fond c'est inhumain de prendre son amant pour un simple objet sexuel. Sauf que là, on décelait quelques choses de différends, quelques choses d'uniques. Tous deux ne cherchait pas leurs pas à combler leurs propres désirs, plaisirs mais bien au contraire, l'altruisme les animait. Le jeune homme cherchait à marquer la brune, qu'elle découvre ce qu'est véritablement la luxure et vice-versa. Mais est-ce que la fierté n'y jouait pas ? Voulaient-ils simplement prouver leurs authenticités, justifier leur existence en démontrant à l'autre qu'ils ne sont pas comme tous les autres, que quelques choses les différencient du commun des mortels? La jeune femme avait le feu aux joues, écarlate, son cœur battait au rythme des gestes de Louis, ce dernier ne pouvait s'empêcher de la contempler pendant quelques instants, ses pommettes rougies lui donner un air adorable. Bon à faire fondre n'importe quel homme. Il avait beau remonter le plus loin possible, le quidam n'avait pas le souvenir d'une seule de ses conquêtes qui avait eu sur lui une telle empreinte. C'était presque comme si le corps de sa danseuse avait été dessiner pour le sien. Mais elle possédait une telle maîtrise d'elle-même, cela faisait tressaillir le jeune homme. Le zigue ne cherchait pas à passer une nuit en compagnie d'une danseuse rencontrée quelques heures plus tôt mais plutôt avec Calliôpe. La brunette qu'il avait hâte de découvrir, qui s'offrait à lui. Ça, le jeune homme cherchait à lui faire comprendre dans chacun de ses baisers qu'il marquait d'une volonté étonnante quand on connaissait le personnage.
Maintenant en elle, ses mèches blondes gênaient sa vue, celle de son amante tremblante de plaisir. Ses propres lèvres entrouvertes laissaient elles aussi passaient quelques soupirs suaves, là, au creux de son cou son souffle la caressait. Discrètement dans la pénombre, il ne lâchait pas du regard, les paupières mi-closes, le blondinet cherchait à garder un minimum de décence, ne se sentant pas encore prêt pour s'abandonner complètement à la belle. Même s'il était toujours dans la quête du plaisir de son amante, cette dernière qui insistante lui faisait comprendre que c'était trop lent pour elle. Elle recherchait quelque chose de plus fort, quelque chose qui l'épuiserait, troublerait sa vue. Ce qu'elle désirait faisait parfaitement écho aux désirs du jeune homme, lui aussi, avait besoin d'oublier. Délicatement, ce qui était en totale opposition avec ses futurs coups de bassin, il attrapa la main de son amante, la serrant comme pour s'agripper à quelque chose quand le rythme accélérait. Plus soutenue, plus intense, sa respiration haletante, bruyante trahissait qu'il sombrait, lentement le quidam glissait vers la défaillance. Lui qui avait pour habitude de se réfugier derrière un masque dur, ce dernier glissait lentement. Lui qui, plus tôt, se retenait de s'offrir à la jeune femme, perdait le contrôle. Le rythme fit casser pendant quelques secondes, la danseuse ayant décidé de se redresser. Désormais assise sur lui, elle lui adressa un discret sourire, où l'on pouvait lire une sorte de fierté ainsi qu'une petite touche de reconnaissance. Les bras du jeune homme entourèrent sa taille, rapprocha encore un peu plus son buste du sien. Aucun espace n'était toléré, il la voulait,, au plus près de lui tout le temps. Majestueuse, leur étreinte, la cadence ne dépendait plus qu'elle est de son désir. Son visage plus haut que celui du blondinet, il tendait malgré lui les lèvres, à la recherche d'un baiser. Celui-ci donné, il s'affaira sur son cou et le haut de sa poitrine comme il pouvait, tant les assauts de sa douce le troublaient. Des gémissements le surprenaient, bien que subir le plaisir n'était pas vraiment ce qu'il préférait. Sa virilité lui insufflait de reprendre le dessus rapidement mais il ne s'écoutait plus, tant l'extase était proche. Les minutes avaient filé sans qu'il puisse s'en rendre compte, le zigue se trouvait dans l'incapacité de deviner combien de temps s'était écoulé. Il faut dire que leurs ébats frôlaient toujours l'incandescence, sauvage, elle marqua encore de nouveau son dos, des traces rouges qu'il garderait sûrement quelques jours. Il sourit amusé, son corps livrait le fait qu'elle le voulait pour elle seule. Qu'il ne se donne à aucune autre et là, en le griffant elle réussissait son coup. De toute façon, le blondinet après avoir goûté à un tel plaisir, ne comptait plus aller d'autre femme que la belle Calliôpe. Lui aussi voulait la marquer, mais on n’égratigne pas une femme, alors il allait marquer son esprit. Ses doigts glissèrent pour attraper ses hanches, lui apportant son aide pour ses montées et descente. Intensifiant leurs unions, il se guidait aux bruits que produisait son amante. Là, quand le quidam comprit qu'elle allait atteindre la jouissance ultime, l'orgasme, il se lâche lui aussi. Un long râle vint s'unir aux petits cris de la belle. Leurs regards s'attachèrent, aucun mot ne sortait, tant les deux personnages cherchaient à retrouver une respiration un tant soit peu normale. De nouveau plus doux, il la rallongea avant de se coucher à ses côtés. Sur le dos, il fixait le plafond, pas tout à fait remit de ce qui venait de se passer. Leurs corps épuisés dissimulé sous la couette, les jambes de la jeune femme vinrent quand même se mêler à celle de son amant. Le zigue passa même un bras autour d'elle quand elle déposa sa tête sur le torse encore brûlant de son blondinet. Il aurait voulu ponctuer cette scène d'une réplique cinglante dont il en possédait le secret, malgré cela il se contenta de jouer avec une mèche brune de sa danseuse.
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MessageSujet: Re: Louis ϟ blurred lines part 2 (hot)   Louis ϟ blurred lines part 2 (hot) EmptyLun 30 Déc 2013 - 17:00

Son souffle dans son cou, contre ses lèvres, contre la peau de ses joues… Tout l’être de Calliôpe vibrait sous la simple respiration du beau blond, ses yeux restaient accrochés aux siens, étincelants, comme pour imprimer dans sa mémoire chaque instant, chaque image de lui, de magnifique apollon aux cheveux d’or et yeux lapis-lazuli qui semblaient s’être obscurcis. Un regard plus sombre, déterminé, mais tout aussi hypnotisant pour la belle. Ses yeux se fermaient petit à petit, l’action de ses autres sens en étant exacerbés, signe que la transe commençait. Calliôpe se laissait submergée par la vague d’émotions et de sensations qui s’emparaient d’elle, goûtant et re-goûtant aux douces lèvres de son amant, touchant son corps avec une délicatesse dont elle ne savait pas pouvoir faire preuve, écoutant avec délectation ses soupirs et ses râles qui n’étaient dorénavant plus retenus. Comme la belle l’avait ardemment réclamé, les coups de reins accéléraient, se faisant plus saccadés, plus secs. Le français la pilonnait sans répit, la belle lâchait peu à peu prise, le regard vacillant, son corps fébrile était désormais retenu tenu fermement par le jeune homme. L’orgueil de femme de la belle reprenant quelques instants le dessus, elle décida de mener à son tour la danse, non pas par égoïsme, pour la simple quête de son plaisir, mais pour prouver au jeune homme qu’elle n’était pas de celles qui subissaient avec contentement, se laisser mener et malmener telles de vulgaires marionnettes qui attendaient que l’ action se passe. Dans sa tête, malgré le fait que la concentration qui semblait de plus en plus laborieuse chaque seconde, Calliôpe était en permanente compétition avec les fantômes des ex conquêtes de son amant, elle, ne désirant que la place d’honneur. Elle voulait marquer son homme, ainsi que son territoire, comme une lionne protège les siens, Calliôpe se refusait maintenant catégoriquement à l’idée de laisser partir le blondinet. Elle était d’autant plus satisfaite que le plaisir présent était partagé, consenti par les deux partis, bien qu’elle aurait aimé lui montrer l’étendue de ses capacités, lui offrir quelque chose de plus inédit, qu’aucune autre ne lui avait fait expérimenter. Ils cheminaient désormais ensemble, main dans la main, à l’unisson vers la jouissance pure. Leurs corps dont la proximité avait atteint son paroxysme, comme s’ils ne formaient plus qu’un seul et unique être, vibrèrent désormais ensemble jusqu’à l’orgasme. Lâchant un dernier cri étouffé, la belle se laissa exploser en mille morceaux dans un orgasme monumental, ses bras noués autour de son cou, sa tête appuyée contre son épaule, elle tentait de reprendre petit à petit son souffle. Callîope se laissa retomber sur le lit avec son compagnon, exténuée, lasse, inerte, son corps et son esprit ébranlés par tout ce jeu qui venait de prendre fin de la plus majestueuse des manières.

La tête posée contre le torse chaud de son amant qui montait et descendait lentement au rythme de sa respiration, Calliôpe reprenait doucement son souffle. Leurs corps nus, vidés par l’acte et luisants de sueur continuaient de s’enlacer, de se mêler comme s’ils ne voulaient plus jamais être déliés. Il regardait le plafond, comme cherchant à voir au travers les étoiles qui peuplaient le ciel sombre de la nuit. Ces étoiles étaient dans ses yeux ce soir, comme elle le scrutait de ses grandes mirettes vert-doré, telle une adolescente après sa première fois, avec ce garçon qu’elle ne pourrait jamais oublier. Elle était encore dans son cocon, dans sa bulle, heureuse à tel point que rien ne semblait pouvoir ébranler son bonheur. Ils l’avaient fait, naturellement, comme s’ils l’avaient senti ou pressenti depuis le début de la soirée, ils n’avaient même pas songé à se protéger, mais c’était le cadet de leurs soucis. Calliôpe n’était pas de celles qui trouvaient opportun de parler après le coït. En revanche, la belle pensait. Ses esprits reprenant peu à peu place, elle se surprenait à réfléchir, à rêver. Ils étaient là, étendus, elle accrochée à son torse, lui jouant vaguement avec une de ses mèches de cheveux. Ils l’avaient fait. Et maintenant quoi ? Ils allaient s’endormir dans les bras l’un de l’autre, se réveiller le lendemain et être le parfait petit couple ? Allait-il se réveiller avant elle et disparaître comme si tout ça n’avait été qu’un merveilleux cauchemar ? Calliôpe osait rêver d’une vie ainsi. Un « amoureux » qu’elle retrouverait en rentrant le soir, contre lequel elle se blottirait. Elle avait envie de cette vie simple, avec un ami, un amour, un amant, sans pour autant tomber dans la monotonie fadasse du quotidien. Comme pour lui dire une nouvelle fois « Je ne veux pas te laisser partir », la belle s’agrippa plus fortement, son bras entourant le cou du français, ses jambes enlaçant plus passionnément celles du jeune homme, sa main libre glissant doucement vers son entrejambe, un timide sourire étira les lèvres de la belle alors que son regard croisait celui du beau blonde, pour exprimer une dernière fois sa reconnaissance. Il semblait que dans leur relation, les mots n’avaient plus leur place, ils étaient bannis. Elle n’avait pas fini de reprendre son souffle, et aucune phrase ne semblait appropriée pour ce moment. Leur corps parlait pour eux, et faisaient passer plus de messages que leurs lèvres. Ces dernières vinrent se plaquer doucement contre celles du blond, un « bonne nuit » suave et délicat qui se voulait être aussi une promesse pour le jour à venir.

(…) Une alarme résonna. Lentement, Callîope s’étira de tout son long. Les rayons du soleil avaient percé ses rideaux et illuminait désormais la pièce. Dix heures trente. La belle s’extirpa de ses draps, sa nudité exposée au grand jour. Un grand sourire se dessina sur ses lèvres rosées, son héros blond était étendu, le torse nu, le reste couvert par un pan de drap, l’air ingénu, les cheveux en bataille et une tâche pourpre à la base du cou. Il apparaissait sien maintenant. Il était beau, inhumainement beau, là, étendu, à mi-chemin entre l’ange déchu et le dieu grec. Elle l’observant, se remémorait la nuit dernière, leurs ébats, son regard, son sourire, le rappel de son souffle et de ces images suffisaient à émoustiller la belle. Reprenant ses esprits, elle s’en alla pour la cuisine, camouflant ses formes derrière un grand t-shirt blanc. Une fois n’était pas coutume, elle allait être un être docile et soumis, la bonne petite dame de son homme qui lui apporterait le petit déjeuner au lit. Revenant dans leur cocon, elle vint troubler le sommeil du français par des chatouilles et de petites caresses sur son ventre, ses fins doigts et ses lèvres courant délicatement sur sa peau. Le voyant se mouvoir lentement, elle lâcha « C’est donc vrai que les français sont très chatouilleux ? », amusé de voir le mâle ébranlé par ses petits jeux. Se glissant à ses côtés, à genoux, la belle lui embrassa la joue, avant de lui offrir le plateau qu’elle lui avait préparé. « Alors, j’ai réalisé un de tes fantasmes ? » rajouta-t-elle, espiègle, sa bonne humeur la faisant rayonner. Une belle femme presque nue à vos côtés, vous offrait après une folle nuit de plaisir, un copieux repas pour vous remettre de vos efforts. Calliôpe n’était pas ce genre de femme, mais pour lui, elle semblait prête à être celle qu’il voulait.
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MessageSujet: Re: Louis ϟ blurred lines part 2 (hot)   Louis ϟ blurred lines part 2 (hot) EmptyMar 31 Déc 2013 - 22:00


C'était l'apothéose, leurs corps, qui ne faisait plus qu'un désormais, tremblaient sous le plaisir. Un plaisir singulier, un plaisir primitif, quelque chose d'explosif sur lequel les deux jeunes gens n'avait aucune influence. Aucun des deux ne pouvait garder le contrôle sur ceux qu'ils avaient engendrés, désabusés, leurs bruits se faisaient échos l'un l'autre. En parfaite harmonie, la symphonie de la volupté, leurs soupirs et gémissement mutuel brisaient le silence. Le quidam étouffait sous ce drap, le linge qui préservait leurs intimités empêchait leurs corps de respirer. Rajoutons à cela le feu d'artifice qui avait lieu dans cette chambre, la chaleur était pesante. Tous deux dorénavant allongés, harassés, leurs muscles se relâchant lentement. Bien que ceux du blond ressortent un peu plus à cause de l'effort. Louis ne pratiquait pas le culte de son corps, son manque de muscles saillant il le comblait par une élégance singulière. Néanmoins, il n'est pas peu fier de son apparence actuelle car lors de son enfance son corps maladif, sec, l'avait beaucoup handicapé. Qui aurait pu prétendre que le petit Louis, le petit garçon chétif allait devenir ce qu'il est aujourd'hui ? Ce même corps qui lui permettait de conquérir les plus belles nymphes, car il était loin d'être bête, le zigue connaissait pertinemment le caractère superficiel de la société. Or, même si avec sa danseuse il y avait une grande part de séduction, que leurs physiques respectifs y jouaient beaucoup, au fond de lui, ne restait persuadé que ça aller plus loin qu'une histoire d'attirance. Elle s'agrippait à son bras, avec une force dissimulée sous sa tendresse, ces gestes révéler au Français qu'elle non plus ne désirait pas qu'il s'en aille. Leur pacte arrangé, les nouveaux amants s'étaient promis de se supporter réciproquement. Après un doux baiser, Morphée emporta la danseuse. Sa respiration plus lente, son visage détendu, paisible, elle dormait sereinement. Un fin sourire creusa les joues du blond, sa danseuse dormait, elle qui, quelques minutes plus tôt, se cambrait sous le plaisir que lui procuraient leurs ébats. Du bout des doigts, il caressait son visage, son épaule, sa peau tout simplement. Perdu dans ses pensées, son cerveau était bien trop encombré pour se laisser aller au sommeil. Ce qu'il avait ressenti dans ses bras, ce qu'il ressentait à la seconde précise le troublait. Jamais, le jeune homme n'avait vécu une telle chose, alors pourquoi maintenant ? Pourquoi elle ? Ce sentiment nommé la jalousie commençait à se montrer. Peut-être est-ce parce qu'elle est douée, qu'elle sait y faire ou simplement car quelque chose qu'il ne connaissait pas naissait en lui. Une émotion qui lui était jusqu'à ce jour inconnu.
Il faisait jour depuis longtemps déjà, le soleil taquinait et réchauffait le visage du blond. Lui qui avait eu du mal à s'endormir, n'arrivait plus à s'extirper de son sommeil. Les paupières closes, la respiration douce, le Français cherchait à se replonger dans ses rêves. C'était mal connaître son amante. Enfin, il ne savait même pas ce qu'ils étaient, amant, en couple . Peut-être qu'elle allait lui demander de partir après tout, la nuit porte conseil dit-on. Ses doutes firent chasser quand du bout des doigts elle vint chatouiller ses côtes, caressant le torse du jeune homme. Lentement, les muscles encore engourdirent, il se tortillait, un rire passa ses lèvres. « C’est donc vrai que les Français sont très chatouilleux ? » Les yeux maintenant ouvert, bien que plissés, la lumière forte et agressive gêner sa vue. Ses coudes comme appuis il se redressa, le drap toujours sous son nombril pour dissimuler sa nudité. Sa belle était, elle, simplement vêtu d'un long et ample t-shirt, un peu décoiffé, ses grands yeux émeraude le dévisageaient. Dans un discret soupir, le ton enjoué il répondit « ce n'est qu'une superstition » Il balaya le tout d'un geste de main, de mauvaise foi. Il était terriblement chatouilleux mais il se gardait de le préciser. La brune se pencha sur lui, ses lèvres contre sa joue, elle se recula pour lui lancer, par peu fier. « Alors, j’ai réalisé un de tes fantasmes ? » Il ria, avant de s'adosser à la tête de nuit, remarquant le plateau plein de bonnes choses. Elle avait fait ça pour lui . Il trouvait cette attention tellement admirable, aucune de ses conquêtes auparavant ne s'était soucié de lui. Soit elle le jeter, soit il prenait la fuite. C'était la première fois, encore une fois, qu'il restait avec son amante. Reconnaissant pour la gentillesse, il vint déposer ses lèvres sur les siens après avoir encadré son visage de ses longs doigts. Encore face à face avec la danseuse, il confirma « si tu parles du fantasme qui consiste à passer la nuit avec une belle brune puis déjeuner en sa compagnie, je pense que oui. » Lui aussi était d'humeur taquine et jouer les insatisfaits, il adorait. « Par contre, je pense que pour ton uniforme de serveuse, tu devrais m'enlever ce t-shirt. La tenue d'Ève ça fait plus … authentique » Son sourire et son air rieur trahissait le bien-être qui l'animait en sa compagnie. Du bout des doigts, il attrapa une tartine qu'il déchira en deux avant d'en coincer un bout entre ses dents et l'autre entre les lèvres de la douce. Sirotant son café, bien qu'il ne soit pas fan, faire son difficile ne l'attirait pas trop. En partageant avec sa brunette, ils finirent le plateau avec vélocité. Louis ne voulait pas que ça se termine comme ça, qu'ils se disent au revoir puis qu'ils se quittent, la tête pleine de souvenir. Déjà, être propre était sa priorité, même s'il ne partait pas, il se devait d'être immaculé. Sortant les jambes des draps, il remarqua que son caleçon se trouvait à l'autre bout de la pièce, sans même se questionner sur la raison qu'il se trouve le bas, il allât le mettre non sans essayer de cacher son entrejambe. Une fois le vêtement enfilé, le zigue se tourna vers la brune. « je peux t'emprunter ta salle de bain ? » Après avoir acquiescer elle lui indiqua comment y aller, ce n'était pas bien compliqué, l'appartement de sa belle était petit. Une fois dans la fameuse pièce, porte fermé, il inspecta l'endroit. La salle de bain d'une fille est un lieu particulier, on peut apprendre beaucoup de chose. C'était plus tôt bien rangé et on ne trouvait pas beaucoup de maquillage. Au moins, elle n'est pas superficielle, c'est quelques chose qu'il déteste chez les femmes. Toujours dans ses pensées, il fit couler l'eau avant de s'y glisser. Le jet tombait d'au dessus de sa tête, sa peau ruisselante sous les perles d'eau. Attrapant de quoi se savonner, il frotta son corps puis ses cheveux quand une idée jaillit. D'un ton alarmé, il cria « Calliôpe ! Vient vite ! » Comme c'était prévu, elle arriva, paniqué. Et cette fois si sans pudeur, il pestiféra, enfantin « j'ai de la mousse dans les cheveux. » La jeune femme, amusé et faussement exaspérée s'approcha, c'est à ce moment qu'il l'attrapa par le poignet afin de la tirer sous l'eau avec lui. Un petit cri de surprise échappa à la danseuse. Lui, un large sourire aux lèvres, se délectait du spectacle que lui donner le t-shirt blanc qui devenait transparent au contact de l'eau. Puis, comme pour se faire pardonner, il déposa un doux baiser sur son front.
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MessageSujet: Re: Louis ϟ blurred lines part 2 (hot)   Louis ϟ blurred lines part 2 (hot) EmptyVen 3 Jan 2014 - 22:42

Le temps semblait s’être arrêté ; Calliôpe ne savait pas s’il était trois heures ou huit heures du matin. Elle en avait même oublié quel jour on était. Et en ce moment, c’était le dernier de ses soucis. Elle ne savait plus qu’une chose, et cela lui suffisait largement : elle était heureuse. Elle n’avait pas eu l’impression de ressentir cette sensation de bien-être total, de bonheur et de paix à tous les niveaux depuis au moins une décennie. Il y a quelques minutes, son subconscient avait voyagé dans des contrées qu’il n’avait jusqu’à lors jamais explorées, son corps avait connu des sensations qu’elle n’avait auparavant jamais expérimentées, et elle avait atteint ce septième ciel dont elle n’avait entendu parler que dans les romans à l’eau de rose faits pour les ménagères seules. Elle avait connu le bonheur, elle n’avait pas envie de consulter une boule magique, de passer une nuit blanche à se poser mille et unes questions sur lui, sur elle, sur eux, sur la nature de leur relation, elle ne voulait pas savoir si c’était rêve, et qu'elle se réveillerait seule demain matin, ni si l’homme l’avait juste baratinée pour pouvoir passer la nuit avec elle, ou encore si demain elle aurait besoin de lui demander de partir ou s’il le ferait de lui-même. Elle ne voulait pas questionner le lendemain, imaginer la suite ou la fin de leur histoire, demain est un autre jour, et à chaque jour suffit sa peine. Alors elle s’endormit, sans peines et sans soucis, sans inquiétudes. Le cœur léger, comme la petite Calliôpe le faisait, recroquevillée comme un fœtus dans les bras de son grand-frère, comme si demain n’existait pas, comme s’ils resteraient ainsi éternellement. De plus en plus, la brunette se faisait pragmatique. Bien qu’elle ne laissait pas le destin décider de son parcours, elle se refusait à se projeter dans l’avenir, à faire des plans pour demain. Elle se rappelait toujours, comme si c’était hier, de comment elle avait dû tout quitter, ceux et celles qu’elle aimait, abandonner le peu qu’elle avait mais auquel elle tenait énormément pour fuir, fuir le plus loin possible, sans se retourner, de peur de tomber sur ses tortionnaires. Le Carpe Diem était sa nouvelle devise, elle prenait la vie comme elle venait et vivait au jour le jour, saisissant toutes les occasions qui se présentaient à elle. Et elle gardait constamment derrière son apparente sérénité et sa petite vie active bien rangée son sac toujours prêt, ses lettres d’adieu aussi, prête à s’enfuir à nouveau, s’enfuir pour survivre. Et malgré le fait que la jolie demoiselle n’aie vécu que trois ans dans la petite cité australienne, elle y avait tissé des liens plus que forts, avec des personnes qui avaient rythmé sa vie au fil des années, d’autres qui lui avaient fait espérer de nouveau au bonheur. Et elle devait à présent rajouter un autre nom à sa liste.

Calliôpe avait tiré les rideaux opaques pour permettre au soleil de transpercer la pièce de ses vifs rayons de soleil. La nuit était maintenant bel et bien passée pour les tourtereaux, la partie la plus délicate était désormais à venir. La brunette lâcha un vague soupir de contentement, ils étaient tous les deux là, c’était déjà ça. Autant elle s’était refusée à toutes les questions qui auraient pu l’assaillir et l’angoisser, maintenant debout, éveillée et consciente, elles revenaient à l'assaut en masse, et Calliôpe ne pouvait plus les contourner. Un flot d’angoisse l’envahit et la saisit aux tripes, la belle se demandant presque si chaque respiration était nécessaire. A ses côtés, elle était là, sans artifice aucun. Elle avait juste pris le temps de se brosser les dents, se passer un jet d’eau froide sur le visage. Ses lèvres fêlées et encore trop roses trahissaient les baisers passionnés qu'ils avaient échangés la veille. Son teint légèrement pâle accentuait la rougeur naturelle au niveau de ses pommettes lorsque ses traits s’étiraient dans un sourire. Et la coupe de cheveux post-coïtale était loin du brushing impeccable, des boucles légères et soyeuses, des magnifiques cheveux bruns et brillants qui ondulaient hier sur scène au rythme du corps de la danseuse qu’elle était et qui lui conféraient ce charme félin. Mais la jeune femme n’avait aucune envie de procéder comme ces filles superficielles, qui cachent leur insécurité sous une couche de fond de teint, qui sont irréprochables au réveil de leur homme, qui se sont si embourbées dans un perpétuel mensonge que le jour où la vérité viendra à éclater, la relation pourrait bien en faire autant. Ne nous voilons pas la face, la société est superficielle et matérialiste. Calliôpe était le genre de femmes qu’on classait dans la catégorie des trophées, autrement dit, soit une jolie plante et tais-toi, ce que tu as dans la cervelle ne nous intéresse pas. Mais en digne révoltée marginale et atypique, refusant de se fondre dans le moule érigé pour elle, elle n’allait pas embrasser le superficiel et donner l’impression qu’elle était ce qu’elle n’est pas. Accoudée au près de lui, ses yeux pétillaient encore de bonheur, son cœur battant plus vite qu'il ne devrait à cause de l’appréhension. Il se réveillait doucement, s’étira lentement, son corps se tortillait avec langueur, encore engourdi des événements de la veille. A cette pensée, Calliôpe sourit doucement, la danse lui avait forgé un corps solide qui en avait connu des plus dures. Il était là, devant elle, éveillé, son visage éclairé non plus par des néons roses, des réverbères malades ou par de faibles ampoules en fin de vie, mais par la lueur presque providentielle du jour. Le soleil aveuglait le jeune homme qui se réveillait en douceur, elle profitait d’une vision qui lui plaisait énormément. Son réveil avait été doux, il semblait de bonne humeur. « ce n'est qu'une superstition » Elle rit franchement, un sourire enfantin, et quelque peu mesquin. En effet, à la seconde d’après, la belle se jeta de nouveau sur lui, le chatouillant à maintes reprises et s’amusant de le voir se tortiller comme un ver de terre. Mais au moment où le regard de son amant croisa le plateau-repas, la boule qui lui serrait la gorge quelques minutes plus tôt réapparut et descendit dans son estomac, grossissant. Maintenant, elle appréhendait sa réaction. Allait-il accepter son attention, allait-il la refuser et prendre la porte par laquelle il était venu pour ne plus jamais revenir? Allait-il faire preuve de cette décence et cette politesse qui, bien que certainement partant d'une bonne intention, la mettrait horriblement mal à l'aise? Calliôpe avait soudainement l'impression de s'être emportée, d'en avoir fait trop. On n'était pas dans une comédie romantique à l'américaine, on était dans la vraie vie, et elle pouvait être rejetée. Mais son prince charmant dissipa ses doutes en effleurant ses lèvres des siennes, lui donnant un baiser, comme pour la remercier. «» Rougissant à ce compliment d'une forme qui lui était propre, la belle répondit «En plus, c'est assorti à ta tenue.» Espiègle, elle leva un bout du drap, faisant mine de regarder en dessous, comme pour vérifier qu'il n'avait rien sous le tissu. Il était taquin, détendu malgré leur proximité physique. Calliôpe ne retenait plus ses sourires, heureuse plus que jamais de voir que ses espérances se concrétisaient peu à peu. Son amant était entrain de devenir son homme. Son homme à elle, et elle seule. La brunette se laissa nourrir, partageant le repas avec le français qui semblait avoir un appétit féroce. Timidement, le jeune homme réquisitionna sa douche dans laquelle il disparut la seconde suivante. Pendant que la belle s'affairait telle une gentille petite femme à ranger leur nid d'amour, le cri alarmant de Louis déchira le silence de la pièce et la fit se précipiter dans la salle de bain où elle trouva le jeune homme nu, un sourire faussement innocent accroché à ses fines lèvres. « J'ai de la mousse dans les cheveux. » Calliôpe lâcha un soupir faussement agacé ponctué d'un sourire en coin, et, avant même qu'elle ait pu réagir, se retrouva sous la douche, ses poignets serrés par les mains du jeune homme, son corps contre le sien. L'eau chaude dont la vapeur avait embué les vitres et miroirs de la pièce, ruisselait sur le corps de la brune et son vêtement, ayant perdu son opacité, dévoilait ses courbes qui avaient été explorées de long en large durant leur nuit. Le blondinet, visiblement satisfait de son acte mais feignant d'être désolé, posa ses lèvres sur son front dans un doux baiser. « Il va te falloir mieux pour te faire pardonner. » À ces mots, les lèvres de son amant se joignirent aux siennes dans un baiser langoureux sous l'eau qui faisait luire leurs corps. Leur proximité s'accrut, Calliôpe arrivait à sentir l'entre-cuisse de Louis contre son bas-ventre et ne pût contenir le petit spasme d'excitation qui la traversa. Il était tellement agréable à regarder, à toucher, à embrasser... La petite brune glissa sa tête et ses mains hors de son t-shirt qu'elle posa au sol. Les mains le long de son corps, elle était désormais en tenue d'Eve comme il lui avait suscité plus tôt. Calliôpe releva la tête du blond qui s'était attardé sur sa nudité pour forcer leurs regards à se croiser, le bleu azur dans le vert-doré. « Alors, est-ce qu'on est... ensemble? » posa-t-elle d'une voix timide et douce, à peine audible, sa lèvre inférieure bloquée entre ses dents, signe qu'elle craignait la réponse à venir.
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