| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| Louis ϟ blurred lines part 2 (hot) | |
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Auteur | Message |
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Invité | Sujet: Re: Louis ϟ blurred lines part 2 (hot) Mer 8 Jan 2014 - 21:19 | |
| Le soleil réchauffait la pièce, ainsi il prenait la relève des deux corps, qui auparavant faisaient grimper le mercure promptement. Et malgré la proximité de leurs organismes, les esprits étaient calmes. Un sentiment de plénitude planait au-dessus de leurs têtes, chacun flottait sur un nuage. Les deux jeunes gens ne touchaient plus le sol tant chacun était encore absorbé par la lente découverte des nouvelles perceptions qui avaient saisi leurs chairs. On pouvait remarquer que le bleu de ses yeux s'était éclaircis, bien que le mensonge le hanté, qu'il repensait au suicide de sa mère, il ne voulait pas se montrer vulnérable. Pas maintenant. Habituellement l'azur qui se trouve autour de ses pupilles était voilé, recouvert d'une épaisse couche de tristesse, de colère, de rancœur. Cependant, là, aux côtés de sa danseuse quelque chose lui permettait d'aller faire tanguer les étoiles. Plus puissant que tous les cachets qu'il s'était envoyé lors de sa descente aux enfers. Herbe, poudre, cachet. Tous les stupéfiants qui avaient souillé son sang ne l'avaient amené si haut, si loin de ses démons. C'était comme si rien n'importait, Juste elle. Juste l'or de ses yeux, pour qui, à l'heure actuelle, il se serait damné. Son visage de poupon, d'une pureté à faire pâlir de la porcelaine. Une violente envie de presser ses lèvres contre sa peau le saisit, néanmoins il réussissait à garder le contrôle. La belle se présentait naturelle, en totale contradiction avec l'apparence qu'elle arborait la veille. Et pour être honnête, Louis avait une petite préférence pour celle qu'il avait en face de lui et non celle qui faisait raidir tous les hommes qui la regardaient. Ce charme-là, le quidam y était totalement indifférent. Penser à son amante sur une scène ne lui faisait ni chaud ni froid. Pourtant nombreux sont les hommes qui en fantasmaient, lui, exclu, instable, restait frigide. Non, le zigue ne ressentait que dû désires que quand ils ne sont que deux, que personne ne s'introduit dans leur bulle, leur monde, leur instant. Maintenant sous l'eau, le blond appréciait tout particulièrement la sensation que lui provoquaient les perles d'eau qui roulait sur sa peau, réchauffait chaque centimètre de son épiderme. Ses joues rougissaient sous la chaleur écrasante qui se dégageait, les vitres quant à elles avaient perdu leurs limpidités, le miroir de même. Si le Français avait essayé d'attirer l'attention de sa danseuse c'était simplement parce qu'il adorait ne voir que lui dans le reflet de ses pupilles. Le quidam était avant tout un petit garçon en manque d'amour, en manque de reconnaissance. Un bambin qu'on avait rejeté précocement alors qu'il restait à peine équilibre debout. Un enfant que l'on n'a pas pris par la main, qu'on a laissé au bord de la route. Un petit qui serre fort sa peluche contre sa poitrine pour se promettre que les monstres n'existe pas. Ce petit garçon se trouvait toujours sous l'épaisse coquille du blondinet, il suffisait de gratter un peu et les écailles s'envolaient. On remarquait qu'un poupon s'y logeait. Mais ça, le quidam luttait pour que personne ne le sache, par fierté. Pour lui montrer ses faiblesses c'est automatiquement renoncer, dévoiler sa fragilité. Cependant, c'était là, son corps sous l'eau et pressé contre celui de la danseuse que le zigue était le plus vulnérable. Il se pâmait dans ses bras bien malgré lui, après tout, aussi fort soit-il la faiblesse des hommes restera toujours la femme. Louis avait trouvé sa faiblesse visiblement. « Il va te falloir mieux pour te faire pardonner. » Un rire lui échappa, le jeune homme allait se montrer docile pour une fois et dans un élan de fougue vint retrouver ses lèvres. Chaque seconde qui lui était permise, il profitait de leur subtil goût comme si Calliôpe menaçait à chaque instant de disparaître. S'envoler dans la nature. Des craintes, des signes de dépendances se montraient. Lui qui n'avait jamais donné d'importance à une femme, roucoulait contre une danseuse. Subitement, le temps fit arrêter lorsque près avoir attrapé son menton et planté son regard dans celui de son amant, elle demanda d'une petite voix « Alors, on est... ensemble? » Louis avait évité de se poser la question mais elle le confrontait à la réalité sans même attendre. Oui, le quidam voulait essayer quelque chose avec la brunette, il la veut pour lui mais l'appréhension le gagna. La peur de blesser ? De reproduire ce que son géniteur avait fait, il ne voulait pas marcher dans les traces de son père. Et bien qu'il présentât qu'il pouvait avoir confiance en elle, le jeune homme paniquait d'être trahis, revivre dans le mensonge une seconde moi lui serait fatal. Il la regarda longtemps, elle aussi trépignait et appréhendait sa réponse. Comme si elle n'était pas non plus très sur d'elle. Le Français ne pouvait pas résister, ni même prendre le risque de la perdre. Dans un murmure à peine audible, il lui répondit « si tu es prête à me supporter, considère ça comme un oui ».Délicatement, il embrassa ses lèvres, le visage illuminé d'un sourire. Désormais, elle était sienne et vice-versa. Quel allait être leur avenir? Comment allait se passer leurs relations et allaient-ils trouver leur équilibre ? Toutes ces questions effleurèrent l'esprit du blondinet qui les chassa le plus rapidement possible avant de reprendre « bon, on fait quoi ? Si on sortait, enfin déjà on fait un saut chez moi pour que je me change et on va où tu veux » bien sûr qu'il ne désirait que lui sauter dessus, elle se trouvât nu face à lui mais il ne voulait pas qu'elle pense qu'il était là que pour cela. Il préférait donc lui faire visiter son modeste appartement puis passé du temps ensemble. Apprendre à mieux la connaître était sa priorité. Du bout des doigts, il attrapa une serviette qu'il fit tenir autour de sa taille avant d'aller chercher ses vêtements. En revenant, il la trouva, elle aussi, à moitié nue, la jeune femme passait la brosse dans ses cheveux. Taquin, il passa sa main dans ses mèches, afin de la décoiffer et de l'écouter râler. Il riait dans sa moustache, bon enfant. |
| | | Invité | Sujet: Re: Louis ϟ blurred lines part 2 (hot) Lun 10 Fév 2014 - 1:30 | |
| Recouvrer la vue. Redécouvrir la vie, l'amour, le bonheur. Se lever le matin, le visage radieux. Être véritablement heureux de voir ce qu'on voit, d'avoir ce qu'on a, de finalement obtenir ce qu'on n'espérait plus... Qui l'eut crut? Calliôpe, la mal aimée des dieux, victime du karma, était la première surprise. Une rencontre fortuite dans le bar peu fréquentable et peu fréquenté par des personnes dignes de ce nom où elle ne tenait pas la plus glorieuse des professions, une soirée en la compagnie d'un gentleman qui s'était presque égaré en atterrissant dans ce bouge miteux à cette heure de la nuit et voilà que tout semblait lui sourire à nouveau. Tout semblait avoir un éclat particulier aujourd'hui aux yeux de la belle. Lui en premier. Ses cheveux blonds accrochaient la lumière comme de fins fils d'or qui étaient d'une douceur infinie au toucher, ses yeux bleus la faisaient voyager jusque dans les contrées les plus lointaines, jusque dans les eaux chaudes des îles du pacifique, ou le ciel et la mer s'embrassaient à l'horizon pour porter sur leur ligne la plus belle nuance de bleu, celle de ses yeux. Calliôpe avait trouvé sa perle. La perle rare. Elle n'avait aucune envie de la perdre, ne serait-ce que pour quelques secondes. Alors quitte ou double, elle avait joué Et visiblement, le grand enfant, lui aussi était joueur et un tantinet taquin, et semblait ne pas non plus être prêt à se séparer de la jolie brune. Ils avaient tous les deux joué, et ils semblaient que pour une fois, il y avait deux gagnants. Les amoureux se réchauffaient à nouveau sous l'eau qui ruisselait sur leurs corps humides, détendus, collés l'un à l'autre comme deux aimants qui ne pouvaient que s'attirer. Malgré le bonheur, la sérénité ambiante, Calliôpe avait fait le choix de briser leur silence révélateur pour poser la question. Celle qui leur ferait décider de la suite. De la journée. De leur histoire. De leur vie. L'attente, c'était sûrement le pire. Même si elle n'était que de quelques secondes, elle semblait durer une éternité. Calliôpe ne savait pas être patiente. Mais ses lèvres restaient closes, laissant le loisir à Louis de prendre la parole. Et il avait fini par dire oui. Oui à elle, oui à eux. Les fins bras de la brunette entourèrent le cou du jeune homme avec toute la tendresse qu'elle pouvait mettre dans une étreinte, ses lèvres se pressèrent à nouveau contre les siennes... un merci, un oui, un je t'aime. « bon, on fait quoi ? Si on sortait, enfin déjà on fait un saut chez moi pour que je me change et on va où tu veux » Elle aussi aurait enfin le loisir de découvrir l'environnement de son homme. Ces mots l'enchantèrent, elle le gratifia d'un large sourire « J'ai hâte de voir où tu vis. » Tout semblait de bonne augure entre les jeunes gens. Pour une fois, même elle avait gardé ses pensées noires au placard, ses appréhensions, et savourait l'instant présent, ces doux moments simples, comme le blondinet lui ébouriffant les cheveux alors qu'elle les coiffait, elle lui donnant une tape sur les fesses avec sa serviette. Comme des enfants piégés dans des corps d'adultes, ils se taquinaient, jouaient, s'aimaient, s'embrassaient... Comme des enfants piégés dans des corps d'adultes, ils étaient heureux pour rien, insouciants du lendemain, de ce qui adviendrait du reste du monde. Il y avait juste eux, lui et elle, leur romance, leur amour, leur cocon contre les autres.
Calliôpe ne semblait pas voir ces regards qu'elle attirait, son aura de danseuse de charme la précédait. Mais le bonheur dans lequel la belle nageait avec son prince ne pouvait être troublé par ceux et celles qui l'entouraient. Ils arrivaient devant cet immeuble, aussi froid que celui de la demoiselle mais plus récent, beaucoup plus élégant aussi, à dire vrai. La belle pénétra dans le domicile après qu'il lui ai été ouvert, le pas du jeune homme emboîtait le sien. Dans le hall, un homme qu'elle connaissait lui fit un signe de la main, y ajoutant aussi un sourire. La belle se dirigea vers lui, lui rendant un sourire plus forcé, pendant que celui-ci appréciait sa dernière performance au club où elle travaillait. Feignant un confort avec l'homme, la brunette s'évada de la conversation quelques minutes plus tard, retournant à son homme. Devant son regard interloqué, elle répondit « C'était juste... un habitué du club. », haussant les épaules. La belle le précéda ensuite dans l'ascenseur, puis devant le grand couloir blanc, une porte noire s'offrait à eux. Celle de l'appartement de Louis. Il entra, elle le suivant d'un pas hésitant, comme un animal apeuré. Une place peu décorée, quelques plantes vertes, de grosses piles de documents, deux-trois photos encadrés. Un appartement d'un homme seul, qui semblait ne pas avoir beaucoup de contacts avec l'extérieur. Tout était rangé, ordonné, trop pour que ce soit naturel, pour qu'il n'y ait rien à cacher. « Tu vis ici depuis combien de temps? » demanda-t-elle d'une voix monotone, un brin suspicieuse, promenant son regard dans la grande pièce qu'était le salon. Il ne ressemblait pas à l'homme qu'elle avait connu hier, chaleureux, doux, attentionné... Cette place était froide. Presque sans âme, le chez soi de n'importe qui. Elle préférait être ailleurs, dans ses bras par exemple. Se rapprochant de lui, elle entoura la taille du jeune homme de ses bras fins et musclés, l'embrassant doucement dans le cou. « Alors, tu vas te changer ? » fit-elle d'une voix paraissant chaste, et pourtant traduisant ses pensées pas très catholiques. |
| | | Invité | Sujet: Re: Louis ϟ blurred lines part 2 (hot) Dim 16 Fév 2014 - 18:37 | |
| Cette nuit, son corps. Rien n'avait bouleversé le blondinet à ce point, lui qui ne croyait pas à ces légendes urbaines, juste bonne à consoler les vieilles filles seules. Non, lui, il avait perdu espoir depuis longtemps. Trop longtemps. Et là, au creux des bras de la danseuse quelque chose avait changé. Au plus profond de lui. C'était le chaos dans sa tête, une sorte de tempête avait retourné son esprit, détruit toutes ses fondations, ses certitudes. Lui, si froid, presque asocial, il s'embrasait sous ses doigts, sous ses lèvres. Elle l'enveloppait d'un doux regard, un regard qui le rassurait, elle comblait son manque. D'un mot, elle apaisait ses douleurs, ses peurs. Son bras autour de sa taille, il l’amenait dans son antre. Habituellement, il ne faisait jamais cela. Ses conquêtes n'avaient pas accès à son lieu de vie. À son intimité. Mais là, Calliôpe s'était faufilée si habilement qu'il n'avait plus d'intimité. Le blond voulait la découvrir, la voir évoluer. Conforter l'avis qu'il se faisait d'elle. Le pallier du hall franchi, elle se détacha pour aller à la rencontre d'un autre homme. Plus âgé qu'eux et dont le physique laissait à désirer. Avec une moue de surprise plus ou moins dissimulée, le jeune homme appela l’ascenseur. Ruminant dans son coin. Au bout de quelques minutes, pendant lesquelles il avait lutté avec les portes en métal, la brune daigna revenir à son bras. Se justifiant d'un maigre « C'était juste... un habitué du club. ». Génial. Le regard du jeune homme trahissait la remarque cinglante qu'il ravalait. Ses yeux azur lui permettaient de faire passer tant d'émotions. Dont son cynisme légendaire. Enfin, ils étaient là, enfermés dans la petite pièce au mur recouvert de miroir. Désireux et malgré son agacement antérieur, il fit reculer sa belle contre une de ces parois froide avant de venir joindre leurs baisers. Un doux baiser. Ses idées se révélaient au fur et à mesure que ses doigts épousaient ses courbes. La sonnerie vient mettre fin à leurs étreintes. Du bout des doigts, il la tirait chez lui. La laissant découvrir les pièces parfaitement bien rangé, œuvre d'Eileen. Le nouvel amant se retourna, ses traits tirés dans une grimace, rieurs. « Remarque ce rangement impeccable. Je peux dire merci à ma coloc ». Il faut dire qu'elle rangeait toujours derrière lui. Bordélique il ne faisait pas vraiment attention au caleçon qui traînait, ni à la poussière. Elle, si. « Tu vis ici depuis combien de temps? » lui demanda-t-elle, il s'empressa de répondre « peu de temps. » Lorsqu'il avait fui la capitale française, Eileen l'avait accueilli généreusement. C'était presque une évidence pour les deux jeunes gens de vivre ensemble. Bien que tous les deux soient maintenant avec quelqu'un, aucun n'envisage de quitter leurs nids douillets. C'était leur bulle. Hochant la tête à sa question, il laissa la brune se balader dans l'appartement. Tandis qu'il allait faire un tour dans la chambre de sa meilleure amie pour embrasser sa joue. Le bonjour du matin. Tout en la laissant émerger, il allât se changer. Du moins, retirer ses vêtements pour rester en sous-vêtement. Si peu vêtu, il s'empressa d'aller préparer un café à sa belle au bois dormant. « Je fais vite » confirma-t-il. Tasse posée sur sa table de nuit, pull et pantalon enfilé. Le blond était fin prêt. De retour au salon, un large sourire sur le visage, rieur il chuchota « on ferait mieux de partir, à moins que tu ne veuilles voir le monstre au réveil. » Ça phrasa s'échoua dans un rire franc. Eileen aurait entendu ça, il se serait pris une claque. Enfantin, il jouait avec les doigts de sa danseuse, attendant sa réponse. |
| | | Invité | Sujet: Re: Louis ϟ blurred lines part 2 (hot) Jeu 20 Fév 2014 - 3:35 | |
| Calliôpe observait l'espace qui l'entourait, désireuse d'analyser et d'enregistrer les moindres détails qui attireraient son regard furtif, en exploration de ce territoire inconnu qu'elle espérait pouvoir apprivoiser dans quelques temps. Car oui, elle se projetait avec Louis, elle se projetait trois mois plus tard, avec cette même passion du début, ces nuits folles passées ensemble, ces réveils au paradis, petit déjeuner au lit, lèvres gercées mais baisers suaves, mains baladeuses sur ce corps qu'elle prendrait plaisir à découvrir et redécouvrir tous les soirs. Elle s'imaginait sept mois plus tard, le feu restant allumé, la passion calmée. Un couple posé, elle enlacée par ses bras musclés comme il fallait, regardant un film dans le grand canapé, avant de s'endormir dans les bras de l'autre, attachés comme si jamais plus ils ne sépareraient, et le lendemain, aller exposer sereinement leur bonheur au peuple bowenien dans un parc. Elle s'imaginait deux ou trois ans plus tard, avec son homme, son homme à elle seule, leur amour les ayant enfermé dans cette bulle dont ils sortaient pour s'affamer avec le train-train quotidien pour ensuite le soir pouvoir consommer leur amour et se nourrir l'un de l'autre. Elle s'imaginait dans cinq années, faisant le tour de l'Europe avec lui, Berlin, Venise, Prague, Viennes, Londres... Elle s'imaginait à Paris, cette ville qu'elle avait toujours voulu visiter, avec lui, au pied de la tour Eiffel, lui prenant sa main, lui tendant une bague, elle, entre rires et larmes, sortant un 'oui' étouffé qui venait de sceller leur union. Devine pour qui j'avais imaginé ça à la base... Nous... Et quand ses lèvres allaient chercher à se rapprocher des siennes, la brunette bloqua sur les mots "ma coloc". Une autre femme partageait sa vie. Calliôpe ravala son désir de rapprochement ainsi que les mille questions qui lui venaient à l'esprit, se contentant d'en garder une, ainsi que l'air grave qui s'était installé sur son visage « Et c'est qui? Enfin pour toi, je veux dire. » Se connaissant, la belle savait que les questions ne tarderaient pas à fuser, mais il fallait ménager l'homme, laisser croire qu'elle n'était pas jalouse, ni possessive. A sa précédente question, le blondinet répondit avec une précision incisive, ce qui incita la demoiselle à attirer l'attention du maladroit qui semblait lui aussi s'égarer dans cette pièce trop propre, trop immaculée, trop lisse. Ses mains se faufilant pour se rejoindre derrière le cou du français, elle rapprocha ses lèvres des siennes. « Peu de temps? Allez, je suis sûre que tu peux être plus précis que ça. » Cette proximité, elle l'avait établi plus par envie que par intérêt pour la réponse de Louis. Ses mains descendirent, ses doigts glissèrent pour s'entrelacer avec ceux de son homme, accompagnant le baiser qu'elle avait pris l'initiative de lui offrir, comme pour marquer son territoire, outre le suçon qu'elle lui avait laissé la veille, qui était une trace remarquable en terre inconnue.
Faisant les cent pas dans la pièce, Calliôpe regardait d'un mauvais oeil le jeune homme s'atteler à la préparation du petit-déjeuner de ladite colocataire. Des photographies d'elle apparaissaient ponctuellement dans le salon, une grande brune, mince et bronzée, au sourire éclatant. C'était le genre de filles qui était première de sa classe au collège, cheerleader au lycée, brune parmi les blondes, certainement présidente présidente de la sororité des Gamma Phi Alpha ou autre, alias la confréries des filles les plus belles et les plus populaires. Celles qui avaient passé leur vie à écraser les faibles comme Calliôpe, celles qu'elle se ferait aujourd'hui un plaisir de narguer. Alors que Louis lui revenait, vêtu et prêt à partir, la demoiselle décida qu'il était temps de réveiller la flamme qui l'avait animé dans l'ascenseur. « On n'est pas pressés... » Guidant les mains de son amant sur ses formes avant de les laisser prendre place de part et d'autre de son coccyx, ses lèvres accrochant les siennes avant d'appeler leur langue à une danse frénétique et passionnée qui ne s'achèverait qu'à l'apparition de la colocataire pas matinale. Il eut suffit que cette dernière pointe le bout de son nez pour que les tourtereaux mettent fin à leurs activités et s'éclipsent, Calliôpe entraînant son apollon dans l'antre de métal et de miroirs. Commandant au mécanisme de s'arrêter au rez-de-chaussée, elle jeta néanmoins un regard des plus perfides à blondinet angélique, son doigt oscillant autour du bouton qui bloquerait la chute de l'ascenseur. « Alors, je le fais ? » demanda-t-elle, d'un ton faussement enfantin, joueuse qu'elle était. |
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