THADEUS ▲ « Bonsoir, quelle chance de se croiser ici . . »


Imagine-toi t’es là en train de te reprendre un verre au bar, quand tout à coup tu croises un regard qui te perfore de part en part. Imagine-toi t’es là, ça te tombe dessus sans crier gare. Un truc bandant, un truc dément qui redonne la foi. 
Un truc comme ça . . Thadeus & Sian

Je n'ai jamais réellement connu le sens du mot amour. Pour moi, c'était juste une affection un peu plus forte que la normale, mais je réalise aujourd'hui que je ne comprenais rien. Plus je regardais Thadeus, et plus je comprenais que l'amour ne rime pas avec banalité. C'est tout le contraire. Aimer, c'est perdre pied quand l'autre vous regarde. Aimer, c'est sentir son coeur battre au moindre geste de l'autre. Aimer, c'est aussi rêver, s'abandonner, se laisser aller. Thadeus me transformait, je le sentais. C'était là en moi depuis notre première rencontre. Un coup de foudre ? Je n'y croyais pas jusqu'à maintenant. J'étais heureuse de m'être trompée. Mais aimer rime aussi avec passion, danger et peur. A cet instant, c'était la passion qui me prenait le dessus. Ses mains sur mes hanches, mes fesses. Les miennes dans ses cheveux, les agrippants fermement mais de façon indolore. Et en moins de deux secondes, nous étions là, sur le lit. Moi allongée sur le dos, lui sur moi, recouvrant ma peau de ses doux baisers. Je fermais les yeux, respirais fort. J'en avais envie, oh oui. Et puis, il y a eu cette seconde de conscience tant redoutée, la raison reprenant le pas sur la passion. Son regard noisette dans le mien voulait tout dire. "Je ... pardon!" bafouillait-il en me tournant à présent le dos. Je restais sur ma faim, bouche-bée, incompréhensive. Que se passait-il dans sa tête ? J'aurais voulu y pénétrer à cet instant. Je me redressais sur le lit, essayant de remettre mes cheveux en bataille de façon plus . . présentable. Bon c'était loupé. Sa voix attirait alors mon attention. "Sian... tu ... tu me rends incontrôlable!" avouait-il. Alors je secouais la tête de gauche à droite, avec un sourire en coin. "Parfois, ça fait du bien d'arrêter de penser, de mettre son cerveau sur off et de profiter de l'instant. On . . on a rien fait de mal, tu sais." disais-je sans aucune arrière pensée. Je me tournais vers lui, même s'il était toujours dos à moi. "Ecoutes, si tu as peur qu'on aille trop vite, j'suis désolée. Sincèrement. C'est juste que ta façon de me regarder, ta façon de m'embrasser, de poser tes mains sur moi . . ça a déclenché un truc chez moi. J'suis complètement accro à toi Thad', je pense franchement que perdre le contrôle ce n'est pas forcément une mauvaise chose . . et puis, j'dois reconnaître que c'était pas désagréable mais je comprend, on peut . . prendre notre temps." avouais-je en attendant qu'il se retourne et qu'il comprenne qu'il n'avait rien fait de mal.

drive fast, wind in my hair, I push you to the limits,
'Cause I just don't care.You ask me where I've been,I've been everywhere,But I don't wanna be, Anywhere but here.

Un pauvre type. Voilà ce que j'étais, un pauvre type, profondément con, intensément perturbé. Un vrai pauvre type. Et elle, elle c'était une putain de fille bien que j'allais certainement pourrir et ça, ça c'était hors de question. "Ecoutes, si tu as peur qu'on aille trop vite, j'suis désolée. Sincèrement. C'est juste que ta façon de me regarder, ta façon de m'embrasser, de poser tes mains sur moi . . ça a déclenché un truc chez moi. J'suis complètement accro à toi Thad', je pense franchement que perdre le contrôle ce n'est pas forcément une mauvaise chose . . et puis, j'dois reconnaître que c'était pas désagréable mais je comprend, on peut . . prendre notre temps."Je me tournais et plantais mon regard dans le sien:"C'est pas ça Sian.... j'me connais, je ne veux pas te faire du mal... " Je la regardais si intensément que j'avais l'impression qu'elle allait fondre devant moi comme neige au soleil. Elle était parfaite, ma damnation était parfaite. " Oh et puis merde !" Je rampais jusqu'à elle et l'embrassais à nouveau. J'avais l'impression de revenir d'une longue apnée, d'un long coma. Mon corps tout entier vibrait de vie lorsque j'étais contre elle, lorsque je sentais son coeur battre à travers tout son corps. On était à l'unisson l'un de l'autre. Je repris ma course effrénée dans son cou, sa clavicule. Mes mains passèrent sous son petit pull et le lui retira sans le lui laisser le choix. Je me relevais et la regardais là offerte sous moi. Dieu sainte marie ! J'avais envie de me terrer en elle. Je la pris d'assaut à nouveau avec mes baisers et descendais le long de sa clavicule, j'embrassais la naissance de ses seins avec une délicatesse non feinte. Je caressais ses courbes de mes mains douce, normal pour un photographe. Je revins à ses lèvres et chuchotais à quelques milimètres de celles-ci. " Je voudrais ne faire qu'un avec toi... tu... oh mon dieu j'en reviens pas. Je crois que j'suis tombé amoureux de toi la première fois que je t'ai vue !T'es ma salvation et ma damnation, tout ça en même temps. La chute me tuera ! T'es si ... putain... parfaite ! " Tout sortait dans un flot intarissable, mes pensées les plus profondes. Cela risquait de la blesser mais en même temps c'était le plus beau compliment que je pouvais lui faire. C'était ce qu'elle représentait pour moi et j'allais l'avoir bientôt sous mes yeux en permanence. Ce moment resterait gravé sur papier glacé pour l'éternité. Je me sentais bien que lorsqu'elle était là, contre moi. Je déposais un baiser chaste sur ses lèvres et me posais sur elle, excité et amoureux, et humais son odeur délicieuse.


Imagine-toi t’es là en train de te reprendre un verre au bar, quand tout à coup tu croises un regard qui te perfore de part en part. Imagine-toi t’es là, ça te tombe dessus sans crier gare. Un truc bandant, un truc dément qui redonne la foi. 
Un truc comme ça . . Thadeus & Sian

Ses réactions sont imprévisibles, je le sais. Si au début je ne comprenais pas sa manie de me fuire, je commençais enfin à saisir le pourquoi. "C'est pas ça Sian.... j'me connais, je ne veux pas te faire du mal... " avouait-il. C'était clair, il avait peur de moi, peur du nous que tout ceci engendreraient, mais par dessus tout, c'était de lui dont il avait peur. Je me sens alors, si impuissante face à sa déchéance. Et bien sûr, je me demande en continue ce qu'il avait bien pu faire dans le passé, ce qu'il avait bien pu voir, ou encore entendre. Je reste silencieuse, espérant qu'il comprenne que je ne suis pas une petite chose fragile. Et puis, tout à coup, ce fut la consécration. Ses lèvres retrouvèrent le chemin des miennes. Elles sont si douces. Nous basculons en arrière. Mes doigts passent sous son pull venant chercher le contact avec sa peau. Je me sentais sur un petit nuage, juste là, comme ça, en dessous de lui. Ses baisers me transportent dans un autre monde, me faisant même oublier toutes nos hésitations. Son souffle au creux de mon cou me fait revenir sur terre. " Je voudrais ne faire qu'un avec toi... tu... oh mon dieu j'en reviens pas. Je crois que j'suis tombé amoureux de toi la première fois que je t'ai vue !T'es ma salvation et ma damnation, tout ça en même temps. La chute me tuera ! T'es si ... putain... parfaite ! ". Mon regard cherche alors le sien. Je trouve ça mignon, mais en même temps perturbant. Je refuse d'être celle qui le conduira à sa perte. Je me mord la lèvre inférieure en posant mon index sur ses lèvres. "Chuuuuuttttt..." soufflais-je en entourant son bassin de mes jambes. J'étais excitée, amoureuse, et je ne voulais plus attendre. Mes mains passèrent à nouveau sous son pull mais cette fois ci, je lui retirais sans lui demander son avis. Mes lèvres s'approchèrent de ses oreilles. "J'ai envie de toi . . " soufflais-je simplement. Et c'était vrai, les signes ne trompent pas. Je frissonne sous la moindre caresse. Je tremble, j'ai chaud, terriblement chaud et j'ai cette sensation, juste là, au creux de mon ventre qui réclame plus.  

drive fast, wind in my hair, I push you to the limits,
'Cause I just don't care.You ask me where I've been,I've been everywhere,But I don't wanna be, Anywhere but here.

Me taire, voilà ce qu'elle me demandait et elle avait sans doute raison. Je parlais trop. Je plantais mon regard assombris par le désir qui enflait dans mon ventre et qui se destinait à la partie de mon anatomie qui était la moins discrète dans ces moments là. Je la sentais gonfler et se raidir dans mon boxer et je savais que je ne pourrais pas lutter longtemps contre l'envie qui commençait à me tirailler de la faire mienne de la plus belle des façons: en faisant l'amour. Car bien sûr c'est l'idée qui me traversait l'esprit. Des tas de mecs devaient rêver de la baiser pour ainsi dire ou de la prendre en ce qui concerne les porcs. Moi j'avais envie de faire d'elle l'objet de mes désires, des plus beaux moments de mes nuits, lui montrait à quel point depuis que je l'avais rencontré elle était devenue importante à mes yeux. Puis elle susurra les mots qu'il fallait pour que je me transforme qu'en désir ardent. Je lui souris et plongeais vers elle pour prendre ses lèvres entre les mieux, dieu que j'avais envie de figer cet instant dans le temps, qu'il dure une éternité. Je l'embrassais, tendrement, passionnément. Mes mains parcourait les courbes délicates de son corps, passait sous son petit pull et appréciaient sa peau comme un narco-dépendant apprécie ses narcotiques. Elle était ma drogue et j'étais le dépendant, le droguer. Je la caressais et mon corps tout entier se serrait contre elle. Elle devait certainement sentir l'effet qu'elle me faisait au niveau de son bassin. Je me relevais un peu et lui retirais son petit haut. Je délaissais ses lèvres pour embrasser, mordiller et lécher quelques centimètres carré de sa peau exquise. J'écartais un des triangles de son sempiternel haut de maillot de bain et vins embrasser la pointe de son sein. " Dieu que tu es belle.." chuchotais-je tout contre sa peau.


Imagine-toi t’es là en train de te reprendre un verre au bar, quand tout à coup tu croises un regard qui te perfore de part en part. Imagine-toi t’es là, ça te tombe dessus sans crier gare. Un truc bandant, un truc dément qui redonne la foi. 
Un truc comme ça . . Thadeus & Sian

Comment aurais-je pu imaginer que ma soirée se finirait ainsi ? Je me revois encore tranquillement installée sur la plage, une bière à la main, admirant la beauté de ce coucher de soleil. La nuit était belle et bien tombée et moi, j'étais là, allongée sous lui, prise d'une réelle passion, d'un réel désir. Mes sentiments étaient clairs depuis le début, mais je n'arrivais pas à le comprendre, à le cerner. D'ailleurs, y arriverais-je un jour ? Je crains que non, à moins peut-être qu'il ne décide de s'ouvrir plus à moi. Mais avec le temps, je préférais me dire que c'est dans la nature des hommes d'être un peu mystérieux, de garder ses blessures enfouies. La respiration haletante, je fermais les yeux afin d'apprécier ses caresses. J'ai chaud, tellement chaud. Mes doigts viennent glisser dans son dos, caressant le haut ses reins, puis le haut de ses fesses. C'est si bon. Plus rien ne compte, ni la peur, ni les appréhension du lendemain, juste le moment présent, lui et moi, et cet instant charnel. La douceur dont il fait preuve me prouve que je ne suis pas une fille de plus sur un tableau. Mes sens sont en émois. Mes tétons durcissent sous ses baisers, quelle sensation. Puis, dans un élan d'excitation, mes doigts s'affairent à lui retirer son jean. Nos regards se croisent, je respire fort, laissant parfois échapper quelques gémissements. "T'arrêtes pas . ." soufflais-je entre deux gémissements de plaisir. Mon coeur tout en entier tremble. Mon bassin se frotte au sien, le poussant à se rapprocher de moi en passant mes mains sur ses fesses.