Happy Birthday Babe {Riley&Kataryna}

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Happy Birthday Babe.

Je ne disais pas que j'aimais l'entendre parler, juste pour lui faire plaisir. Mais bien parce que c'était vrai. J'adorais sa voix. Et je ne la trouvais pas du tout ennuyeuse. Jamais ! Je suis pas mignon ... Mais je suis amoureux par contre. Répondis-je avec un petit sourire. Ouais et c'était bien connu que l'amour avait tendance à nous faire tout accepter. J'étais prêt à accepter beaucoup de sa part. Il n'y avait même aucune limite, j'en étais certain. Changer un truc ? J'aime bien ta maison ... Mais on pourrait refaire quelques trucs pour que ce soit un peu de toi et un peu de moi ... Je trouvais l'idée carrément kiffante en fait. En soit, je n'avais jamais été très porté sur la déco. Mon appartement était simple et sans rien de bien fantaisiste. Mais pour me sentir chez moi, ici, je voulais bien qu'on revoit certaines choses. A commencer par retirer un peu du côté trop "moderne chic" qui ne me correspondait pas du tout. Chambouler un peu tout ça en clair. Hm ... On verra ... Je veux voir la somme que ça représente ... Marmonnai-je doucement. Je ne voulais pas lâcher le morceau. Mais je sentais bien qu'elle aussi, elle allait tenir bon et ne pas lâcher si facilement. Ca me dérangeait un peu. Mais en même temps, ça m'amusait beaucoup. Parce que c'était tout son caractère ça. Elle était têtue comme pas deux. Et au final, je trouvais ça drôle et adorable !

Quand nous arrivâmes devant mon appartement pour prendre un max d'affaire, elle enroula ses bras autour de moi et me fit sourire avec sa nostalgie. Moi ça me fait sourire, parce que je pense à ce qui arrive ensuite. Et il n'y aura plus que des bonnes choses dorénavant, j'en étais certain. Enfin bien sûr il allait y avoir des hauts et des bas, comme dans tous les couples. Mais je n'en inquiétais pas du tout. Je savais que ça allait être parfait quand même. Nous nous aimions sincèrement, c'était évident ! Je souris à sa caresse légère au creux de ma main et me tournai à demi pour la regarder avec tendresse. Après quoi, je me concentrai sur le tri de mes affaires pour récupérer tout de suite les plus importantes. Je la poussai avec douceur et amusement, quand elle fit mine de vouloir m'aider. Evidemment que je n'allais pas la laisser faire, vu qu'elle était bien blessée aux mains. Je la taquinai à propos du canapé lit. Encore heureux que j'allais le garder. C'était un cadeau d'anniversaire quand même ! Ce que j'en dis ? Hm ... Que c'est la plus belle ... Répondis-je comme un petit garçon. D'ailleurs, je rougis un peu. Maintenant je pouvais me le permettre de dire ce que je pensais vraiment d'elle. Alors qu'avant, je me limitais énormément, par peur qu'elle ne réalise mes sentiments et ne prennent la fuite à cause d'eux. Maintenant je savais que ça ne risquait rien du tout.

Elle me sauta dessus et j'enroulai mes bras autour d'elle en riant. C'est une nouvelle vie qui commence en tout cas. Et je suis vraiment heureux d'en faire partie ! Quant à elle, elle faisait maintenant partie intégrante de ma vie. Je ne voulais pas abuser mais ... Elle était ma vie. Vraiment. Tout semblait déjà tourner uniquement autour d'elle depuis quelques temps. Mais ça allait être plus le cas que jamais désormais. Je la serrai contre moi un peu plus fort encore et déposai un baiser sur son crâne. Nous fûmes coupé dans ce moment de tendresse, par la porte d'entrée à laquelle on frappait. Je déposai un nouveau baiser sur ses cheveux avant de me détacher d'elle pour aller ouvrir. Je ne fus qu'à moitié surpris de trouver Hannah ici. Et ça ne me faisait rien de plus. Qu'est-ce que tu veux encore ? Soupirai-je avec lassitude. Je voulais seulement m'excuser. Pour tout ... Tiens, voilà autre chose encore ! C'est pas auprès de moi que tu dois des excuses ... J'ouvris un peu plus la porte pour qu'elle voir Kat, pas vraiment certain qu'elle soit capable d'aller jusque là.

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Bien sur que si qu'il était mignon. Il était même adorable. C'était un véritable amour. Et ça qu'il le veuille ou non. Mais je ne niais pas le fait qu'il était aussi amoureux parce que ça me faisais bien trop plaisir. Même si j'avais encore bien du mal à route qu'il m'aimait. Bon sang, cet homme merveilleux m'aimait moi. J'étais tellement heureuse. Je ne réalisait pas encore, c'était trop soudain. Tout avait changé du tout au tout avec lui. Notre relation à prit une toute nouvelle tournure et cela en si peu de temps. Nous parlions alors de notre cohabitation, du partage des frais, de l'aménagement de la maison.

On peut changer un peu la déco. J'ai pas mal de chambres d'amis. On peut en aménager une ou deux pour toi. On peut te faire un studio de répèt' ou une salle de jeu vidéo... Des trucs de mec quoi...

Nous avions tout le temps pour nous installer tranquillement de toute façon. Mais pour l'instant j'étais bien trop contente de le voir ranger ses affaires pour s'installer avec moi.

La plus belle? Vraiment?

Je souris et déposai un petit baiser sur sa joue. Aucun mec n'a jamais été si adorable avec moi. Nous échangions quelques câlins quand nous fumes dérangés par quelqu'un qui sonnait à la porte. Riley déposa un baiser sur mon front et un dans mes cheveux avant d'aller ouvrir. C'était encore Hannah. Encore! Je commençai à en avoir marre d'elle. Elle était tout le temps partout. Riley était mon petit ami à présent. C'était mon mec officiellement, et je refusai de laisser cette fille lui tourner autour comme ça. Elle venait pour s'excuser. Mon œil ouais! Mais Riley eut exactement la réaction qu'il fallait. Il lui balança de s'excuser plutôt auprès de moi et il ouvrit la porte pour qu'elle me regarde. Elle entra dans la pièce et prit le visage de Riley dans ses mains.

Riley, mon cœur, je t'en prie ressaisie toi. C'est pas le genre de fille avec qui on fait sa vie. C'est qu'une passade et tu vas t'en rendre compte.

Je m'approchai d'eux en fronçant les sourcils. Riley tendais de se dégager des mains d'Hannah. Ça ne semblait pas lui plaire du tout. Mais elle se jeta encore sur lui.

Hey! Ne le touches pas toi. T'as aucun droit sur lui. Tu l'a abandonné et tu lui as brisé le cœur. Il est plus à toi. Dégage!

Et ne m'écoutais même pas et passait son temps à se jeter dans les bras de mon petit ami. Mais quelle espèce de garce.

Riley c'est moi la femme de ta vie. Je le sais et toi aussi. C'est pas cette gamine. Elle a six ans de moins que nous, c'est une gosse. Tu peux pas passer ta vie avec une nana comme ça. C'est la dernière chance de me suivre Riley.

Cette fois je m'en mêlait vraiment et je m'imposait entre eux pour la poussait légèrement en arrière. Je ne voulais pas lui faire mal, mais hors de question que je la laisse toucher mon mec comme ça. Elle s'en prit alors à moi.

Mais pour qui tu te prend espèce de gamine? T'es rien pour lui. Y'a que ton physique et ton argent qui l'intéresse. Si tu n'étais pas si riche il ne t'aurai même pas regarder.

Il n'est pas comme ça...

Tu sais pas comment il est... J'ai passer cinq ans de ma vie avec lui. Alors fais pas celle qui le connaît mieux que moi. Il est à moi et il sera toujours à moi. Il avec toi pour deux choses: ton argent et ton joli petit cul. Je parie que vous passez votre temps à baiser? Vous avez rien en dehors de ça n'est ce pas? Il se rendra compte que ça ne suffit pas et il reviendra vers moi.

Ses paroles me touchent en plein cœur parce qu'il y'a quand même une part de vérité. Enfin je le pense. En tout cas elle savait appuyé là ou ça fait mal. Je m'approchait d'elle.

Je vais te...

Mais encore une fois Riley me fit reculer pour que je ne la massacre pas. Mais il la remit en place de manière assez virulente. Et ce qu'il disait me faisait sourire de plaisir.

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Happy Birthday Babe.

Elle voulait vraiment que je me sente à l'aise ici et réellement comme chez moi. Et je trouvais ça trop adorable. En même temps, tout ce qui la concernait, je trouvais que c'était adorable ! Une pièce entière rien que pour moi ? Ca c'était du luxe quand même ! Voilà où je pourrais mettre mon canapé-lit, ma télévision, ma console et quelques autres trucs que je n'utilisais pas trop. Ce serait un peu comme d'avoir mon studio, dans cette maison. Même si je trouvais tout ça étrange. En même temps, le simple fait de vivre dans une maison alors que ça ne m'était pas arrivé depuis onze ans, ça me faisait tout bizarre ! Comme d'être à ce point libre de la complimenter comme j'en avais envie. Je ne me faisais pas prier pour lui dire qu'elle était la plus belle de toutes ! Oh oui. Et de loin ! Tu sais ... J'ai été subjugué dès la première fois que j'ai posé les yeux sur toi. Même si t'as un peu tout foutu en l'air, dès que toi t'as posé les yeux sur moi. Je souris un peu à ce souvenir. Ce n'était évidemment pas le plus agréable. Et, dans le fond, j'éprouvais encore un peu de peine et de rancœur pour tout ce qui avait été dit et fait. Mais je ne lui en voulais pas non plus à mort. Je n'avais jamais eus envie de me venger et ça n'arriverait même jamais ! Aujourd'hui, je ne pensais vraiment plus qu'à notre amour.

Nous profitions de cette nouvelle relation, en nous câlinant encore et encore. C'était trop le pied quand même ! Mais Hannah décida de foutre tout ça en l'air en se pointant chez moi. Quand elle prit mon visage entre ses mains, je mis quelques secondes à réagir, tant c'était étrange et franchement malvenu ! Je me libérai enfin en reculant d'un pas et en éloignant ma tête de ses mains. Je n'écoutais même pas ce qu'elle racontait. Surtout qu'elle tentait de revenir à la charge. Heureusement que Kat s'interposa. Et elle essayait encore. Bon sang, j'avais envie de la pousser. Mais je ne pouvais pas faire ça. J'étais un gars et elle, une nana. Je ne pouvais pas. Et Kat non plus avec ses mains abîmées. De toute façon, je ne voulais pas que ça en arrive là. Mais pour ça, ce serait pas mal qu'Hannah se contente d'accepter l'évidence et de partir. Je voulais qu'elle nous laisse tranquille et vite ! Avec Kat qui était toujours fichée entre nous, je prêtais plus attention à ce qu'elle racontait. Et elle était sacrément vache quand même ! Elle nous insultait tous les deux autant. Qu'elle me critique moi, je m'en foutais. Mais qu'elle s'en prenne à ma petite amie, ça m'emmerdait vraiment. Et je finis, encore une fois, par m'interposer. Cette fois ci, je dardais un regard noir sur mon ex. J'ignorais qu'elle pouvait être garce à ce point. Elle le cachait bien du temps de notre relation ! A moins qu'elle n'ait changé. En fait, ça ne m'intéressait pas de le savoir. Je m'en foutais !

Ne me confond pas avec toi. C'est toi qui as pris le premier crétin qui passait, sous prétexte qu'il était riche. Lui rappelai-je sur un ton narquois. La seule raison pour laquelle tu veux me récupérer, c'est que je suis enfin parvenu à passer vraiment à autre chose. Tu ne supporte pas ça. Tu aurais préféré me garder de côté encore un moment "au cas ou". Mais c'est terminé. Je ne suis pas à ta disposition. Et je ne t'appartiens plus du tout depuis le jour où j'ai posé les yeux sur elle. Je tournai un bref regard vers Kat, affichant tout de suite un sourire attendri. C'est vrai, elle est belle au delà du pensable. Et on passe beaucoup de temps à baiser ... Mais c'est pas pour ça que je l'aime. J'enroulai un bras autour de la taille de ma petite amie, pour l'attirer doucement à moi et déposer un tendre baiser sur sa joue. Elle est drôle, intelligente, intéressante, cultivée, pleine de répartie. Mais surtout, elle m'apprend à me découvrir, à connaître qui je suis vraiment. Je ne me suis jamais senti aussi heureux, confiant et vivant que depuis qu'elle fait partie de ma vie. Et bien sûr qu'il y avait plus que du sexe entre nous. De longues heures de tendresse et de conversations en tous genres, par exemple. Maintenant, si t'as pas d'autre connerie à débiter, je te conseille de dégager.

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Evidement qu'il avait droit à une pièce juste pour lui. Un petit jardin secret, un endroit ou il peut faire ses trucs de mecs et ce genre de choses. Moi aussi j'avais mes petits coins pour mes trucs de filles. Avant de le rencontrer, j'avais toujours besoin d'avoir mes moments à moi pour m'isoler et me retrouver seule avec moi même. Avec lui je n'en ai encore jamais ressenti le besoin. Et je ne crois pas que j'en aurai un jour besoin. Je voulais juste profiter de chaque seconde avec lui. C'était fusionnel comme amour.

Oui évidement! Je veux que tu te sentes vraiment à l'aise dans notre maison. Et je suis prête à beaucoup de choses pour ça.

Et puis je me disais aussi que ça c'était juste pour le moment, pour quelques temps. Peu être que dans quelques temps nous pourrons trouver une autre maison qu'on paiera ensemble tout les deux. Je sais que je suis vraiment dingue mais j'imaginais déjà un futur en être nous. Oh je ne rêvais pas de mariage ou d'avoir un bambin, mais je savais que nous allions avoir un futur tout les deux. Il ne pouvait pas en être autrement. Je n'imaginai plus ma vie, présente ou future, sans lui.

Non mais pour qui elle se prenait cette nana à la fin? Pour débarquer comme ça chez les gens et faire son cinéma. On était pas dans un film, il faudrait peu être qu'elle se réveille et remette les pieds sur terre. Elle se croyait tout permit et ce qui me mettais vraiment hors de moi c'est qu'elle croyait que Riley lui appartenait encore. Je sais qu'il l'a aimer pendant cinq ans. Je sais que même deux ans après leur rupture il a eu énormément de mal à s'en remettre et à tourner la page. Mais aujourd'hui c'est fait. Du moins... c'est ce que je pense. C'est vrai dans le fond que si il n'a pas réussi à l'oublier pendant deux ans... comment il peut y arriver aujourd'hui en un claquement de doigts? Non! C'est cette espèce de garce qui est entrain de semer le trouble dans mon esprit. Je ne vais pas la laisser faire! Et après moi, c'est au tour de Riley de bien la remettre en place. J'étais vraiment soulagée des paroles de mon petit ami et il ôta rapidement le moindre doute de mon esprit. Hannah finit par s'en aller en me lançant un regard noir et en me balançant que je ne devais pas être si jolie que ça dans mon maquillage et les vêtements hors de prix. Je trouvais ça vraiment petit et puéril pour le coup. Alors je ne l'écoutais même pas et je ne répondais pas non plus. Je voulais juste qu'elle parte et vite. Quand elle fut loin je m'approchai de Riley et posai les mains sur ses joues.

Tu pensais vraiment tout ce que tu as dis sur moi?

Je caressai sa joue du revers de la joue. Il avait quand même dit que j'étais belle... au deal du pensable... Et tout un d'autres compliments tout aussi plaisant. Il me trouvait drôle, intelligente, cultivée... Personne ne m'a jamais cité autant de qualités... Et ce que j'avais aimer par dessus tout c'est quand il parlait de comment je le faisait se sentir. Avec moi il était heureux, et il de sentait vivant et c'était le plus beau compliment qu'on puisse me faire.

Riley?... Je sais que tu as vu l'état dans lequel ça m'a mise de t'avoir perdu... Mais tu n'imagine pas une seconde à quel point je t'aime. Ça surpasse tout ce que j'ai connu.

Enfin nous terminions tranquillement de ranger ses affaires, enfin surtout lui. Puis il emporta tout et nous redescendions à la voiture avant de tout emmener chez moi.

Dis moi... Depuis combien de temps t'es amoureux de moi?

J'avais bien envie de savoir depuis combien de temps il m'aimait sans oser me l'avouer. Je me demande si ça a été un coup de foudre pour lui? C'est vrai que pour moi ça s'est fait petit à petit en apprenant à le connaître. Je ne regrette vraiment rien.

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Happy Birthday Babe.

Le simple fait que ce soit avec elle que je partage cette grande maison, suffisait à ce que je m'y sente à l'aise. Soit, il allait falloir un peu de temps avant que je ne m'habitue tout à fait à tout ça quand même. Mais j'étais certain de pouvoir m'y faire, tant que j'étais avec elle. D'ailleurs, je m'imaginais devenir très collant avec elle. Ne jamais être capable de me détacher bien longtemps d'elle. Les journées de cours puis mes soirées de boulot, ça allait être bien assez long comme ça ! Donc si je pouvais éviter d'empirer encore les choses, ça ne serait pas plus mal ! Enfin il était un peu tôt pour s'inquiéter de tout ça. Pour l'instant, j'étais en train de faire face à Hannah qui semblait bien décidée à tout foutre en l'air entre ma nouvelle petite amie et moi. Je ne savais pas ce qu'en pensait Kat. Mais je lâchais tout ce que j'avais sur le coeur, quitte à en dire trop. J'en vins carrément à avouer que j'avais fais une croix sur ma relation avec mon ex, dès le jour où j'avais posé les yeux sur Kat. C'était ainsi, point. Même si ça pouvait sembler insensé ! C'est ce que je venais tout juste de lui dire : que j'avais été subjugué dès le premier regard. Ce n'était donc pas trop une surprise pour elle. Elle ne l'apprenait pas en même temps qu'Hannah. Ca n'avait rien d'un secret. Je confirmai même le fait que nous baisions souvent. Je n'allais pas le nier ça non plus. Ca faisait partie intégrante de notre relation et je ne voyais aucune raison d'en être gêné.

De nouveau seul avec Kat, après le départ soudain de mon ex, je posai les yeux sur ma petite amie qui me faisait face et avait ses mains sur mes joues. Je rougis à sa question. Je n'allais donc jamais cesser de rougir pour un oui ou pour un non ? Il fallait croire que non. Je l'ai pas dis seulement pour lui foutre les boules ... C'est que je le pense vraiment. Lui confirmai-je avec un petit sourire. Bien sûr que j'imagine ... Puisque je ressens la même chose. J'avais déjà été amoureux, donc je pouvais comparer. Enfin non ... Je pensais avoir été amoureux. Mais franchement, si on faisait la comparaison ... C'était dingue tout ce que je ressentais pour Kat. Ca me faisait presque peur. Et en même temps, je ressentais une forte confiance. En moi, en elle, en nous, en notre avenir aussi. Parce que oui, j'étais assez "fou" pour penser déjà à notre avenir. Mais comme Hannah me l'avait si judicieusement fait remarquer, Kat avait six ans de moins. Il allait falloir que je me tienne bien et ne m'emballe pas à vouloir précipiter les choses. Même si emménager ensemble, c'était déjà un grand quelque chose ! Sans plus parler de tout ça, nous finîmes de ranger mes affaires pour récupérer l'essentiel, que nous portâmes ensuite à la voiture. Alors que nous étions sur le point d'arriver, elle me posa une question qui me fit froncer les sourcils. Est-ce que ça n'avait pas été assez clair comme ça ? Non, bien sûr que non. Je n'avais finalement parlé que d'un attrait soudain et incontrôlable. Je gardai le silence jusqu'à me garer devant sa maison. Notre maison. Enfin la maison ! Depuis le premier regard je crois. Enfin c'est ... Compliqué à expliquer. Il s'est passé un truc. Ca a été ... "une évidence". Ben oui bien sûr. Raconte lui des trucs flippants comme ça. Je sais pas. Ricanai-je avec gêne. Bien avant que je n'apprenne à te connaître vraiment en tout cas. Je haussai les épaules comme si ce n'était pas très important, et quittai la voiture sans attendre de réponse, pour ramener mes affaires dans la maison.

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Riley venait de me défendre corps et âme contre son ex particulièrement collante. Il fallait vraiment qu'on la raye de notre vie cette sangsue. Riley en me défendant n'a pas cessé de me faire des compliments. Tellement que sur le coup je n'ai pas vraiment réagi. Et aussi parce que ça rabattait le caquet de cette Hannah. Et d'ailleurs je la trouvait beaucoup trop présente dans notre vie. J'entendais son prénom un peu trop souvent à mon goût. Mais j'avais vraiment confiance en Riley et je savais qu'il ne me trahirai pas et je savais qu'il était sincère dans ses sentiments avec moi. Il confirma d'ailleurs penser vraiment tout ce qu'il venait de dire et ne pas l'avoir fait juste pour emmener Hannah.

Je sais... Je te crois... Tu me fais rougir...

Il disait m'aimer autant que je pouvais l'aimer et je souris en guise de réponse. Mon amour. J'adorai l'appeler mon amour. Même si depuis tout à l'heure ce mot affectif ne venait que de moi. Je l'avais appeler mon amour plusieurs fois, mon ange aussi. Mais lui il en restait pour le moment à Kat ou bébé. Il fallait que je me calme un peu je pense. Est ce qu'il trouve cela puéril ce genre de mot? Oh merde mais ouais il doit trouver ça pathétique. Il a vingt huit ans putain, ce n'est plus un ado. Enfin moi non plus mais je n'ai que vingt deux ans. C'est vrai que ce n'est pas énorme non plus comme différence. Ce n'est pas comme si nous avions vingt and d'écart. Mais j'étais certaine qu'il trouvait ça naze et j'étais super mal maintenant.

Nous finissions de tout emballer et puis nous descendions à la voiture avant de prendre la direction de notre maison. J'étais encore sonnée à l'idée qu'il était mon petit ami et que nous allions vraiment vivre ensemble. Bon sang si c'est un rêve j'espère ne jamais me réveiller. Je fini par lui demander depuis quand il est amoureux de moi. Il semble un peu gêné mais quand il se gare devant chez nous il m'explique que c'est des le premier regard. Mon cœur s'emballe. Je rougis également. Encore... J'en frissonne de plaisir aussi. Ça semblait donc avoir été un coup de foudre pour lui. Il m'a aimé la première fois qu'il m'a vu, avant qu'on ne commence à se connaître. Je trouvais ça vraiment adorable, et très fort aussi.

Wahou... Si j'avais su... Riley c'est... tellement touchant

Oui il m'avait toucher en plein cœur. Il avait cependant eut un peu de
Mal à l'exprimer clairement. En dirait qu'il cherchait un mot et je crois l'avoir compris. Je le comprenait. Je lisait en lui comme il lisait en moi. Nous entrions à la maison et nous montions directement à l'étage pour ranger ses fringues et ses affaires de toilette pour commencer.

Hey... Tout à l'heure, quand je t'ai demandé depuis quand tu m'aimais et que tu as répondu " Ça a été..." et que tu n'a pas fini ta phrase... Le mot que tu cherchais, c'était pas évidence? Parce que moi je trouve que c'est une évidence entre nous. C'est juste... toi et moi. On a besoin l'un de l'autre. Moi j'ai besoin de toi. Je ne peux plus m'imaginer sans toi...

Ah mais bravo! Bravo Kat! T'es vraiment super doué toi. Il va flipper maintenant. Déjà qu'il doit me prendre pour une vraie dingue vu mon pétage de câble tout à l'heure. Mais maintenant il doit carrément flipper et se dire que je fais une véritable obsession de lui.

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Happy Birthday Babe.

Je ne pu m'empêcher d'afficher un petit sourire en coin quand elle me fit remarquer que je la faisais rougir. j'adorais ça. Je la trouvais tellement adorable quand elle rougissait ! Et c'était tellement loin de la première image qu'elle donnait d'elle. Celle d'une jeune femme forte et très sûre d'elle. J'aimais que ça ne soit pas tant le cas que ça. Sinon, elle aurait sans doute trouvé ce côté là de ma personnalité, vraiment chiant et ennuyeux. Mais du coup, elle avait l'air de ne pas en être dérangé. Ce qui me rassurait évidemment pas mal du coup ! Toi tu me fais rougir à tout bout de champ je te signale ! Je lui volai un petit baiser, avant de filer à la voiture en sa compagnie, avec mes quelques affaires. Ce fut peu de temps avant que nous n'arrivons chez elle, qu'elle me posa une question qui avait au moins le mérite d'être directe. Je pris le temps de réfléchir à ma réponse. Mais même comme ça, je trébuchai un peu sur mes mots. Parce que j'étais gêné de lui dire la vérité que, également, je craignais qu'elle ne soit choquée au point de même carrément flipper. Je ne voulais pas lui dire un truc qui pourrait lui faire peur. Mais déjà, apprendre que je l'avais aimé au premier regard, ça ne semblait pas trop lui faire peur.

Je souris à sa réponse et après un dernier regard dans sa direction, je quittai la voiture pour emmener directement mes affaires à l'étage. Dans la salle de bains et dans le dressing pour l'essentiel. C'est vrai que le peu de mes vêtements que j'avais, ça allait faire tâche à côté de la quantité qu'elle, elle avait ! Je regardais tout ça avec un sourire amusé, quand elle m'interrompit dans mes réflexions. Je pivotai aussi sec pour lui faire face. Putain ... Soufflai-je doucement. Avant de porter ma main à ma bouche. Oh pardon ! Non, je n'aimais vraiment pas/plus, dire des gros mots. Je trouvais ça laid, allez savoir pour quoi. Quoi qu'il en soit, je la rejoignis rapidement pour prendre son visage entre mes mains et déposer de forts et bruyants baisers sur ses lèvres. J'ai toujours peur de te faire flipper quand je te parle de mes sentiments ! Je suis tellement accro à toi. Oui ça a été une évidence. Et c'est encore plus le cas maintenant. Je me vois .. .Carrément faire ma vie avec toi ! Voilà. Là au moins c'était dit ! J'étais presque certain de ne pas trop lui faire peur, vu ce qu'elle même me disait. Elle devait bien penser de la même façon, ou plus ou moins, non ?

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A tout bout de champs? Non tu abuses quand même....

Je riais. Bon sang c'était tellement simple avec Riley. Tout était tellement simple. J'étais tellement naturelle. Tellement moi même. C'est tellement apaisant d'avoir une personne ici, une seule oui avec qui je ne jouais pas la comédie. Ça me faisais énormément de bien. J'étais heureuse, vraiment heureuse pour la première fois de ma vie. Je savais que désormais, avec Riley à mes côtes, ça se passerait bien. La vie se passerait bien. Oh je ne dis pas que nous sommes un couple parfait ou que nous allons vivre un conte de fée, mais avec lui, je sais que je me relèverai des épreuves de la vie. Nous traverserons l'avenir main dans la main et tout ira bien.

Quand nous arrivons à la maison j'adorai voir ses affaires commercer à prendre place ici. Ça ressemblait enfin vraiment à un chez nous. Voir ses fringues à côtés des miennes, sa brosse à dents dans le bocal à côté de la mienne. Sa mousse à raser, son après rasage, son deo à côté de mes cosmétiques de filles. C'est con mais j'en étais émue. Puis je le rejoint dans le dressing ou il était entrain de regarder mes affaires avec un sourire aux lèvres. Il fut adorable quand il s'excusa rapidement après avoir prononcer un juron. Je riais.

Ne t'excuse pas. Je trouve ça sexy...

Ouais c'était plutôt sexy de l'entendre jurer ainsi. En même temps je trouvait tout le temps ce qu'il faisait super sexy. Je l'écoutais ensuite en hochant la tête à ses paroles pour lui dire que je comprenais. Je comprenais oui mais je n'étais pas d'accord.

Non tu ne dois pas craindre de me dire ce genre de chose. Mes sentiments sont au moins aussi forts que les tiens sinon plus. Quand tu parles de faire ta vie avec moi... Moi aussi j'y pense souvent. Je sais que ça peut sembler rapide et irréfléchie mais... mon amour pour toi est... incommensurable. T'es toute ma vie Riley. Mais pas envie de donner dans le mélo tragique ou romantique, c'est pas mon truc, mais je sais que c'est toi. C'est toi. T'es le bon. C'est toi, pour la vie, je le sais. Je t'aime tellement... Je t'assure parfois ça me fait presque flipper tout cet amour.

J'enroulais mes bras autour de son cou et posai mon front sur le sien en caressant sa nuque avec beaucoup de tendresse. Ça allait vraiment très vite entre nous j'en suis consciente, mais je ne peux rien contrôler. Et je n'en ai pas vraiment envie. Je regarde ensuite mes tonnes de vêtements tout autour de nous et je souris en repensant à l'expression qu'il avait.

Je sais que ça fait beaucoup... Mais j'adore les vêtements, j'adore la mode. Je ne pense pas être vraiment une fille superficielle mais je suis assez coquette. Tu trouves que j'ai beaucoup de vêtements, viens un peu voir mes chaussures....

Je le prenais par la main et l'entraînait plus loin dans le dressing pour ouvrir les portes coulissantes et passer dans la seconde pièce, un peu plus grande, qui contenait des rangées et des rangées de chaussures sur plusieurs étages. Il y'avait plus de chaussures que chez Jimmy Choo, surtout des talons. J'aimai bien montrer ce genre de trucs à Riley.

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Happy Birthday Babe.

Je me contentai de lever les yeux au ciel pour toute réponse. Non je n'abusais pas du tout. J'avais vraiment l'impression de passer mon temps à rougir, à cause d'elle ! Mais je ne lui en voulais évidemment pas le moins du monde pour ça. C'était juste marrant dans le fond. Enfin sur le coup quand je rougissais, je ne trouvais pas ça très drôle, il est vrai ! Pour l'heure, je me concentrai quant à mon emménagement chez elle. Pour l'instant, c'était encore "chez elle". Ce n'était pas si facile que ça de se faire à l'idée que c'était en train de devenir chez moi aussi ! J'abandonnai quelques affaires dans la salle de bains en prenant quand même soin de ne pas trop m'étaler. Avant de rejoindre son dressing où je découvris vraiment ... Beaucoup, beaucoup, de vêtements. Elle me rejoignit et me fit une déclaration qui me fit fondre. Je la rejoignis pour déposer plein de baisers claquant sur ses lèvres, avant de sourire à sa réponse. Alors je peux me lâcher complètement et te faire sans cesse de folles déclarations d'amour ? Je peux t'appeler ma puce et te dire cent fois par jour, que je t'aime ? Je souriais et disais tout ça avec humour. Mais j'étais également sérieux. Si ça ne tenait qu'à moi, je lui ferais sans cesse de belles déclarations d'amour, ça c'est certain ! Et à toujours le lui prouver également, combien je pouvais l'aimer. Mais jusque là, je craignais de trop en faire et de la faire fuir du coup.

J'enroulai mes bras autour d'elle pour la serrer contre moi, mon front toujours contre le sien. Elle mentionna alors ses fringues et m'arracha un rire amusé. Oui en effet, je trouvais qu'elle avait vraiment beaucoup de vêtements. Mais ça ne me dérangeait pas du tout ni ne me donnait une sale opinion d'elle. Je voulais bien la croire. Elle aimait juste les vêtements. Il n'y avait rien de mal à ça. Et puis elle avait les moyens de s'en acheter autant qu'elle le voulait. Alors pourquoi se priver ? Ca me dérange pas. J'aime bien ta façon de t'habiller. Je haussai les épaules avant de la suivre un peu plus loin dans le dressing. Cette fois, j'écarquillai les yeux et pris le temps d'étudier chaque étagère du regard. Pourquoi t'as plusieurs fois les mêmes, de couleurs différentes ? Fut ma première question alors que je les étudiais toujours avec attention. Tu peux vraiment marcher avec ça ? M'exclamai-je en désignant une paire de talons hauts, avec l'avant vachement compensé. Tiens donc, comme si elle n'était pas assez grande comme ça ! Enfin moi je m'en fichais si elle portait des talons hauts et que, du coup, elle était plus grande que moi. Je n'avais pas un égo surdimensionné. Je ne le vivrais pas mal ! Ma nana est super canon et super féminine ... Comment je vais vivre avec ça ? Demandai-je avec une pointe d'ironie. Parce que c'était un peu le rêve de tout mec quand même. Même si je craignais de faire tâche à côté.

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Est ce que j'avais peur des sentiments que j'avais pour Riley? Oui peu être un peu. D'un côté je me disait qu'il était vraiment formidable et qu'il avait l'air de m'aimer sincèrement, donc que je n'avais rien à craindre. Mais d'un autre côté c'était si intense que j'avais peur que ça me déparsse complètement. Je craignais de devenir complètement étouffante avec lui, toujours sur son dos, toujours avec lui. J'avais toujours été tout l'opposé d'une fille collante. En général c'est le mec avec qui je suis qui me colle. Mais avec Riley c'était différent. Tout était différent parce que pour la première fois de ma vie j'étais réellement amoureuse. Et bon sang ce que je pouvais adorer l'entendre me dire des choses pareille. Je l'encourageait d'ailleurs à le faire très souvent.

Oh oui que tu peux. Tu peux le faire autant de déclarations que tu veux et me répéter que tu m'aime sans cesse. Ma puce? Oh oui j'aime beaucoup. Il faut que je te trouve un surnom aussi.

Il me serra alors très fort dans ses bras. Wahou j'adore ça, quand il me serre fort. Je serre également autour de lui. Ça me donne presque le tournis tellement il y'a d'amour entre nous. J'ai l'impression que ça ne fait que croître. Je ne me lasserai jamais de lui. Je ne peux plus et ne veux plus jamais être séparée de lui. Nous parlions ensuite de tout mes vêtements et mes trucs de filles et j'étais vraiment très flattée quand Riley affirma qu'il aimait bien façon de l'habiller.

Merci mon amour. T'es adorable.

Et il était tellement adorable que j'eus envie de lui monter mes chaussures également. C'était vraiment plus impressionnant pour le coup. J'avais énormément de paires. Il yen avait de toutes les formes et de toutes les couleurs. J'adore cette pièce. Et il est vraiment trop mignon à me poser des questions sur les trucs de filles qu'il ne comprends pas.

C'est pour les assortir à mes tenues.

La question qu'il me posa ensuite me fit lever un sourcil.

Oh mon chéri... Je peux courir avec ça. Je te ferai un défilé un jour si tu es sage.

Je déposai tout un tas de baiser partout sur son visage. Parce que encore une fois il me faisait de très très beau compliments.

Je t'aime toi! T'es trop chou! Toi tu as un nana super canon et super féminine et moi j'ai un mec super viril sans être macho, doux, attentif, et incroyablement beau. Mais regardes moi ses yeux.... Et ces fossettes quand tu souris... Quelle bouille. J'ai envie de te croquer.

Je ne me privai pas d'ailleurs pour mordiller sa joue. Enfin, les affaires de mon petit ami étaient enfin installées et il restait deux heures avant qu'il ne parte au travail. Nous étions vendredi soir et il bossai super tard. Nous nous installions au salon et je me mis derrière lui pour le prendre dans mes bras.

Pourquoi est ce que tu m'a suivi jusqu'ici au faite? Comment tu as du que ça m'a fait du mal quand tu m'a dis que tu... partais avec Hannah?

Nous passions notre temps a discuter de ça et à grignoter en attendant que ça doit l'heure qu'il parte au boulot. Je le serrai fort dans mes bras devant la porte.

C'est dur de me séparer de toi même pour quelques heures... Tu ne joues pas ce soir? C'est bien demain? Je viendrai te voir.

Nous nous serrions encore puis il partit. C'était difficile vraiment. Je sais que c'est un peu débile mais c'est vraiment dur. J'ai décider de l'attendre jusqu'à son retour. Et si il se trompait et qu'il rentrait directement chez lui? Mais non. Et puis si ça arriverai, il s'en rendra compte rapidement en ne voyant plus ses affaires. Mais pendant son absence je ne chômais pas. Au contraire j'avais organiser une petite surprise pour demain soir. Enfin bref je passai ensuite le temps comme je pouvais jusqu'à son retour. Ce fut à trois heure du matin qu'il arriva enfin. Je lui sautai déjà au cou. Je couvrais son visage de baiser.

Mon amour.... Tu m'as manqué. Tu as passer une bonne soirée?

Je l'écoutai me raconter un peu toi ça et puis je l'entraînait à l'étage. Je voulais juste prendre soin de lui. Il se déshabilla et nous filions sous la couette. Je le bordai en couvrant bien son dos, je passai une main dans ses cheveux et l'embrassai sur le front. Je m'allongeai ensuite dans ses bras en lui faisant face. Pointant le bout de mon nez contre le sien et une main sur sa joue.

Bonne nuit mon amour. Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je...t'aime...je t'...

Je fini par m'endormir ainsi, en pleine déclaration. J'étais morte de fatigue. Mais le lendemain je me levai vers 9h. Il était encore tôt pour lui. Il bossait encore ce soir. Je me levai sans faire de bruit en déposant un baiser sur son front et je filai en bas. Je prenais ma douche dans la salle de bain du bas pour ne pas le réveiller. J'allais prendre mon petit déjeuner toute seule et puis je fignolais les derniers détail de ma surprise de ce soir. Je sortais courir pendant une heure et je prenais encore une douche. Ouais je prenais des douches à longueur de journée. Puis vers midi j'entendis Riley se lever et j'allais lui apporter un plateau au lit. J'entrai dans la chambre et il était encore au lit.

Bonjour mon amour... Tu as bien dormi? J'espère que tu as faim.

Je m'approchai et déposai le plateau sur ses genoux et je me glissai au lit avec lui le temps qu'il mange. Puis nous nous levions. Il allait se préparer et nous passions une super journée ensemble. Puis c'est à 18h qu'il parti de nouveau pour le bar.

Tu joues à 22h c'est ça? J'arriverai un peu avant. À tout à l'heure.

Il partit et j'allais me préparer pour être encore plus jolie pour lui ce soir. Et puis ma surprise arriva et nous allions au bar. Je demandai à ma surprise de ne pas s'asseoir avec moi au bar. Si Riley me voyait avec un autre homme au bar j'étais certaine que ça allait le déconcentrer et qu'il n'exprimerai pas tout son talent. Alors c'est seule que je me plaçais au premier rang pour l'admirer. Puis après cinq chansons il descend de scène et je vais le rejoindre avec l'homme qui m'accompagne.

Salut mon cœur. T'as été génial ce soir. Riley... Je te présente William Miller, tu le connais peu être de nom. C'est un grand producteur de musique. J'ai réussi à le faire venir pour toi et il adore ce que tu fais...

J'espère vraiment que je ne venais pas de faire une grosse connerie et que ma surprise lui faisait vraiment très plaisir.

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Happy Birthday Babe.

J'espérais vraiment qu'elle disait vrai sur ce que je pouvais ou ne pouvais pas faire. Je craignais vraiment de faire un truc qui pourrait la déranger et la faire fuir. Elle pouvait tout à fait se lasser et finir par penser que j'en faisais trop, que j'étais trop collant. J'espérais bien sûr que ça n'arriverait pas là. Je l'aimais trop pour supporter l'idée de la perdre, cela va s'en dire. Mais je croyais en sa sincérité. Pour l'instant ça lui convenait alors j'allais le faire. Je passais déjà mon temps à la complimenter en long, en large et en travers. Ca aussi, il allait sans doute falloir qu'elle s'y fasse. Parce que j'avais un tas de compliments qui me venaient en tête quand je la regardais. Quand je fis face à ses chaussures, je manquai un peu de mots pour le coup .C'était insensé d'avoir autant de chaussures. Pour ma part, je n'avais que trois paires. Des Doc, des baskets et des chaussures un peu plus classes. Je portais surtout ces deux premières. Courir avec ça ? Mais c'est un coup à te briser la cheville ! Ricanai-je un peu. Mais ça ne me ferait évidemment pas rire du tout si elle se faisait mal. Ca ne m'avait déjà pas du tout amusé de la voir s'abîmer autant les mains. Je la complimentai encore une fois. Et ce coup ci, elle réagit de façon plus virulente, en venant déposer plein de baisers sur mon visage et en me complimentant en retour. Je riais avec joie, sans la quitter des yeux. On dirait que tu parles d'un gosse je te signale ! Et pour conclure ses dires, elle me mordilla la joue. Je ris encore un peu plus. Elle était adorable. Et mielleuse aussi. Pas dans le mauvais sens du terme ! J'étais juste surpris par tout ça de sa part, quand même.

Nous nous installâmes sagement dans le salon pour discuter en attendant qu'il soit l'heure pour moi d'aller bosser. Ca aussi, c'était nouveau et étrange pour moi. D'être juste installé tranquillement avec elle, pour parler de tout et de rien. Mais ça ne me déplaisait pas. Je t'ai juste vu par la fenêtre. Tu avais l'air ... Détruite et perdue. Et me rappeler de ça n'était pas du tout plaisait à vrai dire. J'aimais autant ne plus trop en parler en fait. A la vu de l'heure, je décidai qu'il fallait maintenant que je file pour ne pas être en retard au boulot. Ce fut étrangement difficile de m'éloigner d'elle pour aller bosser rien que quelques heures. A croire que nous étions déjà fusionnels. Non, ce n'était pas "à croire". C'était bien le cas ! C'était vraiment très fort ce lien qui nous unissait. Je ne fus vraiment pas mécontent de rentrer au milieu de la nuit. Je m'attendais à la trouver endormie. Mais elle semblait plutôt m'attendre de pieds fermes. Je souris et la pris dans mes bras pour l'embrasser encore et encore. Tu m'attendais ? M'étonnai-je quand même un peu. Je la suivis ensuite dans la chambre où nous nous installâmes l'un contre l'autre pour dormir. J'enroulai un bras autour d'elle, mon visage contre le sien alors qu'elle me soufflait une bordée de je t'aime qui me firent tous autant plaisir les uns que les autres. Elle s'endormit finalement avant moi. Je déposai un lent baiser sur ses lèvres, avant de sombrer à mon tour. Et ne me réveiller que bien des heures plus tard. A peine étais-je en train de me réveiller, que Kat entrait dans la chambre avec un plateau.

Eh bien ... Je crois que je vais m'habituer à toutes ces attentions ! Lui fis-je remarquer avec un sourire amusé. En tout cas, je ne me fis pas prier pour faire honneur à ce petit déjeuner au lit. Après quoi, je filai prendre une douche, pour ensuite passer ma journée entière avec elle. Nous passâmes surtout beaucoup de temps à parler. De tout. De rien. Et je repartis pour bosser. Deux jours sans sexe, c'était normal pour un couple qui venait à peine de se mettre ensemble ? Je n'avais pas trop d'outil de comparaison, puisque ma longue relation avec Hannah avait plus été frustrante qu'autre chose sur ce plan là. Enfin c'était sans doute normal. Les effets des sentiments avoués, peut-être. Evidemment, je fus heureux de la voir dans le bar quand je commençai mon petit concert. Et quand je la rejoignis, j'affichais un immense sourire. Qui s'affaissa un peu quand je la vis en compagnie d'un type. C'est idiot. Et quand elle m'expliqua de qui il s'agissait, je perdis tout à fait mon sourire. Je la regardais fixement pendant de longues secondes, avant de tourner un bref regard vers l'homme. Je comprends pas ... je pensais t'avoir dis que je voulais pas faire de la chanson, mon métier ... Lui rappelai-je avec un sourire sans joie et forcé. Est-ce qu'elle essayait déjà de me changer ?

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Me briser la cheville avec des talons? Moi? Kataryna Van Der Statten? Sa naïveté et son innocence étaient adorable. Je lui souriais et lui faisait comprendre que j'étais plutôt du genre à assez comme une bête avec ces trucs la. Et il était la, à rire de mes petits compliments qu'il semblait trouver amusants.

Mais tu ressembles à un petit garçon avec ton petit sourire et tes yeux pétillants. T'es trop craquant.

Puis nous finissions par descendre au salon de discutions de tout ce qui s'était passé aujourd'hui. Riley m'avait donc vu par la fenêtre. Je hochai la tête. Il a du me trouver pathétique...

Ça a finalement été une bonne chose ce qui s'est passé. Ça nous a secoués et nous avons enfin osé nous avouer nos sentiments. Imagines que tu ne m'ai pas vu... Si tu ne m'avais pas trouvé dans cet état je...

Non je ne me serai pas suicidé. Je ne crois pas. Ce n'est pas du tout mon genre. Je ne suis absolument pas suicidaire. Enfin Riley semblait ne pas trop avoir envie de parler de tout va alors nous changions de sujet mais ce fut rapidement l'heure de son départ. Et pendant son absence je mettait en place une petite surprise pour lui. Puis je l'attendais jusqu'à son retour.

Évidement que je t'attendais mon amour. Je ne peux pas dormir tant que t'es pas à la maison.

Nous montions directement nous coucher vu l'heure plus que tardive. Après encore quelques câlins et quelques mots d'amour nous finissions par sombrer. Puis le lendemain en me levant plus tôt, je le laissait dormir jusqu'en fin de mâtiné. Je lui apportait son petit déjeuner au lit. Je riais à sa remarque.

Ouais enfin le petit dej au lit ça sera pas tout les jours. Faut pas rêver non plus.

Ben quoi? Il aimait mon répondant et ma repartie non? Enfin je le regardait manger tranquillement et puis nous passions une super journée ensemble et le soir j'allais le voir jouer et j'avais invité un célèbre producteur à venir le voir également. Il chanta et joua particulièrement bien également. Puis quand il eut terminé je les présentait. La réaction de Riley ne fut pas du tout celle a laquelle je m'attendais. Pour le coup ça me faisais très mal au coeur. Le producteur insista sur le talent de Riley et tout ça mais il avait l'air mal à l'aise et...en colère contre moi. Je les interrompait.

Écoutez monsieur, je suis désolée d'avoir abusé de votre temps mais j'ai fait une erreur. Il... Ce n'est pas ce qu'il veut. Je me suis trompée. Je suis désolée...

Il hocha la tête et eut l'air un peu déçu. Puis il mentionna le fait que j'avais fait quand même énormement d'efforts pour le faire venir ici, que je m'étais vraiment battue pour tout ça et que mon petit ami n'était pas très reconnaissant. Je le détrompait et affirmait que c'est moi qui a fait une erreur. Il s'en alla et j'osais à peine regarder Riley. J'étais au bords des larmes.

Je vais rentrer... Je suis vraiment désolée Riley.

Je partais en courant sans lui laisser le temps de me répondre et je rentrait à la maison. J'étais dépitée et j'avais le moral dans les chaussettes. Je me déshabillais et allait me coucher. Mais je n'arrivai pas à trouver le sommeil. Riley rentra et vint se coucher à son tour. Après quelques minutes d'un silence très lourd je rallumais la lumière et me tournais vers lui.

Je te demande encore pardon Riley. Je croyais que tu ne voulais pas te lancer dans la musique juste parce que tu n'osais pas. Je me suis dis que si une occasion comme ça se présentait peu être que... Je sais pas. J'ai cru que ça te ferais plaisir...

Je m'approchai de lui et le serrai fort dans mes bras. Je prenais alors ses mains dans les miennes pour les porter à mes lèvres et les embrasser à plusieurs reprises.

Je suis vraiment désolée... Désolée, désolée. Pardon Riley. S'il te plais ne m'en veux pas.

Je n'osai même pas le regarder alors je baissai les yeux sur mes mains tant j'avais honte de moi. Et si il ne me pardonnait pas? Et si il trouvait que j'avais été trop loin? Et si il trouvait que j'essayai de le changer et qu'il...si il me quittait je... Si il partait je... Je me mettais encore à sangloter comme une gamine toujours sans osé le regarder.

Je suis vraiment désolée. Je pensai pas que tu le prendrais comme ça Riley... Excuses-moi. S'il te plais pardonnes moi...

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Happy Birthday Babe.

On ne m'avait jamais dis que je ressemblais à un petit garçon. Si ça avait été dit par quelqu'un d'autre que Kat, il n'était pas certain que je l'aurais si bien pris que ça. Surtout parce que c'était difficile d'être prit au sérieux, quand on ressemblait à un gamin. Mais elle, elle disait ça parce qu'elle était attendrie par mes regards et mes mimiques. Ce qui n'était pas une mauvaise chose en soit. Quand elle m'interrogea sur la raison pour laquelle j'avais fini par la suivre jusqu'ici, je lui avouai l'avoir vu filer à vive allure, de ma fenêtre. Je plissai un peu le nez à sa remarque. Non, je ne pensais pas du tout que ça ne soit pas plus mal, qu'on en soit passés par là. Franchement, si on avait pu s'éviter ça, ça aurait été vraiment bien ! J'aurais fini par le faire. Après tout, je m'apprêtais à le faire à ce moment là ... Lui fis-je remarquer avec un petit sourire rassurant. Mais ses derniers mots ne me plaisaient pas trop alors je fis encore une fois la moue. Tu te serais fait encore plus mal ? Je n'irais pas jusqu'à parler de suicide. Parce que cette idée m'était beaucoup trop insupportable et que je ne pouvais donc même pas l'imaginer ! Quelques heures plus tard, je filais bosser. Et je fus bien heureux de la trouver éveillée quand je revins en pleine nuit. Même si j'aurais également aimé la trouver endormie. Je ne voulais pas qu'elle s'épuise à m'attendre ainsi ! Il va bien falloir que tu t'habitues pourtant. Tu vas finir par t'épuiser. Et puis ça fait passer le temps plus vite en attendant mon retour, non ? Demandai-je sur un ton taquin. Mais j'étais quand même bien content de profiter de son étreinte pour m'endormir, il est vrai. Comme je fus bien comptant de la voir entrer dans la chambre avec un petit déjeuner tout prêt, quand je me réveillai.

Ne me donne pas de mauvaises habitudes alors ! Fis-je mine de rouspéter, en lui adressant l'un de ces fameux regards de gamin pas content. Ce soir là, je du encore me détacher d'elle pour aller travailler. C'était une routine à laquelle nous allions bien finir par nous habituer ! Ce soir là, elle vint me voir sur scène. J'en fus heureux. Puis je fus déçu quand elle me présenta un type. Je ne comprenais pas du tout pourquoi elle faisait ça. Je lui avais dis que je ne voulais pas faire de la musique mon métier. Ce n'était pas dans mon caractère. J'étais trop introverti, timide, toujours sur la réserve. Dans le bar je pouvais me produire parce qu'il n'y avait pas tant de monde que ça. Mais moi, sur une grande scène ? Impossible ! Moi, dans une émission télévisée pour présenter mes musiques devant le pays entier ? Impossible, encore une fois ! Ce n'était pas mon genre. Et je pensais qu'elle le savait. Je fus un peu mal à l'aise face au type qui me remit à ma place. Je n'avais pourtant pas été impoli. Juste fais remarquer que je ne voulais pas faire de la musique mon boulot. Soit, le geste de Kat était adorable. Elle voulait sans doute juste me faire plaisir. Pas me changer, comme je l'avais pensé durant quelques secondes. Je faillis m'excuser. Mais je pris sur moi pour ne pas le faire. Après tout, je n'avais rien demandé moi ! Il fini par partir. Et ce fut aussi, rapidement, le cas de ma petite amie. Elle avait vraiment l'air triste. Parce que j'avais refusé ? Ou parce qu'elle pensait, maintenant, avoir très mal agit ? Je n'eus pas le temps de lui demander. Elle fila presque en courant.

Et quand je me couchai dans notre lit, un peu plus d'une heure plus tard, aucun mouvement de son côté. J'ignorais si elle dormait ou pas. Je n'étais pas encore assez habitué à dormir avec elle, pour être en mesure de savoir ces trucs là. Finalement, elle bougea et je tournai la tête vers elle quand elle alluma la lumière. Elle avait l'air vraiment toute perdue. Ca me fit un pincement au coeur. Je me redressai un peu pour la regarder alors qu'elle me présentait ses excuses, sous toutes les formes possibles. Elle m'expliqua également le déroulement de ses pensées. Comment lui en vouloir ? En effet, elle voulait seulement me faire plaisir. Elle n'avait pas pensé à tout. Elle ne le pouvait pas. Elle n'était pas surhumaine non plus. Bref, je ne lui en voulais pas du tout. Et au final, la voir ainsi me faisait vraiment plus mal qu'autre chose. Elle me serra contre elle et je lui rendis son étreinte sans trouver les mots pour la rassurer, avant qu'elle ne prenne mes mains dans les siennes pour les embrasser. Ce fut quand elle se mit à pleurer, que je me figeai pour de bon. Non, s'il te plait ma puce pleure pas ! Je refermai mes bras autour d'elle pour la serrer fort contre moi. Pourquoi se mettait-elle dans cet état ? Je n'avais même pas encore eus de réaction véritable par rapport à son geste. Tu penses vraiment que je ne vais pas te pardonner et finir par te laisser tomber ? Pour ça ? Kat chérie, tu réalises pas à quel point je t'aime ! Et elle devait vraiment s'imaginer que je ne pouvais pas l'aimer autant qu'elle, elle m'aimait. Ce qui était complètement faux ! Je ne t'en ais pas vraiment voulu pour ça. Un peu déçue que tu te sois pas rappelée que je t'avais dis ne pas vouloir faire ça. Mais ça s'arrête là. Bien sûr que t'es pardonnée. Complètement pardonnée. Je sais que tu voulais juste me faire plaisir. C'est moi qui suis désolé de ne pas être capable de passer ce cap ... Je la serrai encore plus fort contre moi en déposant des baisers sur son crâne et son front. Ne panique plus comme ça à cause de moi ...

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Il comptait vraiment m'annoncer qu'il m'aimait ce soir? Si c'était le cas alors peu être que oui, nous aurions pu nous éviter toute cette souffrance. Mais si j'avais fait comme si de rien n'étais, même en partant, si il m'avait vu par la fenêtre et que je semblait aller bien il aurait penser que je n'en avait rien à foutre et il ne serait pas venu me voir... Enfin ce qui était fait était fait. Riley m'interrogea ensuite sur ce que j'aurais fait si il n'avait pas été la...

Je sais pas... C'est vraiment pas mon genre de péter les plombs comme ça. Mais j'ai été complètement dépassée. Tu sais, un peu avant, chez toi... Quand je me suis approchée de la fenêtre et que je l'ai ouverte... C'était pas pour regarder ma voiture... Riley, je ne suis pas suicidaire. J'aime la vie, j'adore la vie... Mais je ne sais pas ce qui s'est passé dans ma tête... Mais je ne recommencerai jamais un truc pareil. Même si un jour tu décide de... Enfin peu importe, je ne recommencerai jamais, je te le promet.

Oui même si un jour Riley décidais de me quitter je ne mettrai pas fin à mes jours. Non je n'étais pas comme ça. J'avais bien trop de respect pour la vie humaine. Je voulais sauver des vies humaines. J'étais étudiante en médecine. Une étudiante en médecine n'est pas suicidaire. Enfin après ça Riley fila au boulot et je l'attendais jusqu'à son retour tard dans la nuit.

T'inquiète pas, ça va. J'aime bien t'attendre.

Même le lendemain au réveil il était adorable à faire son faux boudeur. Nous passions une super journée tout les deux ensembles. Puis le soir quand j'emmenais ce producteur le voir sur scène, tout ne se passa pas comme prévu et je fini par fuir le bar. Quand Riley rentra je fis mine de dormir. Mais avec lui je n'arrivai pas à faire semblant alors je me tournais et me redressai avant d'allumer la lumière pour voir une explication avec lui. Je m'attendais à ce qu'il me hurle dessus et me dise qu'il en avait déjà marre de moi mais au lieu de ça il se montra vraiment adorable. Il m'appelait "ma puce" et me câlina pour que j'arrête de pleurer. Il me demande si je pense vraiment qu'il me quitterai pour ça. Je hochai la tête en essuyant mes larmes.

J'en suis encore à me demander comme un mec aussi incroyable peut aimer un monstre comme moi. Je sais que j'ai vraiment merdé ce soir, et j'ai cru que... Je sais pas..

Je l'écoutait me dire à quel point il m'aimait et qu'il ne m'en voulait pas du tout. Puis il alla même jusqu'à se blâmer lui même. Je secouais la tête.

Non, non c'est pas du tout ta faute. C'est ta vie et tu en fais ce que tu veux. C'est pas à moi de te dicter tes choix. Et ce n'était pas mon attention. C'est juste que sur scène, quand tu joues et quand tu chantes, t'as l'air tellement heureux, tellement dans ton élément. J'ai cru que tu voulais... J'ai été conne. Pardon.

Je séchais complètement mes larmes cette fois et je le serrai dans mes bras. Un baiser chaste et doux au début, puis de plus en plus langoureux, jusqu'à être carrément hot. Je grimpai sur lui.

J'ai envie de toi...

Et même si nous étions certainement crevés tout les deux, j'étais certaine qu'il n'allait pas me laisser en plan. Ça fait deux jours que nous n'avons rien fait parce qu'on s'est avoué nos sentiments et qu'on s'est installé ensemble. L'ambiance était plus romantique que torride... Mais nous étions quand même Riley et Kataryna.

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Happy Birthday Babe.

Kat s'était vraiment fait beaucoup de mal à cause de moi. Alors, forcément, je craignais de la voir récidiver. Ou de faire pire que ça encore ! Maintenant, je m'inquiétais pour elle. Je ne voulais pas qu'elle se prenne autant la tête, en cas de dispute entre nous. Parce qu'il était certain que nous allions parfois nous disputer. C'était le lot de tous les couples. Surtout ceux qui s'aimaient autant que nous, nous nous aimions. Je fus quand même assez surpris quand elle mentionna le moment où elle s'était mise à la fenêtre de chez moi. En effet, je ne m'étais pas imaginé que ça pourrait être pour cette raison. C'était juste trop horrible ! Ca n'arrivera pas de toute façon. Je suis déjà totalement fou de toi. Mais je ne veux pas que tu te fasses à nouveau du mal. Même quand on se disputera. Promis ? Enfin de toute façon, ce n'était pas comme si nous allions bientôt nous disputer. On venait tout juste de se mettre ensemble. Ce serait plutôt mauvais présage qu'une dispute éclate aussi vite après le début de notre relation ! Ce qui arriva le lendemain soir, ce ne fut pas vraiment une dispute. Juste une petite accroche qui me laissa plus surpris qu'autre chose au final. Parce qu'elle prit les choses trop à coeur. Moi je ne voyais pas de problème véritable. Alors que de son côté, elle frôlait déjà la crise de panique. Elle doutait d'elle à un point assez impressionnant quand même.

T'es loin d'être un monstre. T'as vraiment une très mauvaise image de toi ... Un monstre n'a pas de sentiment et n'est pas aussi sensible que tu l'es. Lui fis-je remarquer avec un sourire tendre. Elle insista quand même en s'insultant cette fois de conne. Je posai mon index sur ses lèvres pour la faire. Tu voulais juste me faire plaisir. C'était une prise de risque. Toutes les surprises sont des prises de risques et certaines échouent. C'est pas grave. J'insistais bien sur le fait qu'elle avait juste voulu me faire plaisir. Ce n'était pas grave du tout. C'était même vraiment adorable de sa part, il fallait bien le dire ! Et arrête de t'insulter ! Il faut que je trouves une punition à te donner à chaque fois que tu t'insulteras ... J'affichai une petite moue de gosse et retirai mon doigt pour déposer un bref baiser sur ses lèvres. Je me rallongeai ensuite contre elle et ce fut à son tour de venir m'embrasser. D'abord un chaste baiser, comme le mien. Puis tout s'emballa et elle me grimpa dessus en approfondissant encore le baiser. Je ne compris pourtant vraiment ses intentions, que quand elle me souffla son envie de moi. J'étais sans doute naïf de ne pas voir ce genre de chose venir. Mais pour le coup, ça arrivait juste après un coup de froid et après deux jours d'abstinence. C'était à croire que c'était sa crainte de me perdre, qui lui donnait de nouveau envie de moi. Non pas que je m'imaginais qu'elle n'avait plus eut envie de moi depuis que nous étions officiellement ensemble. Enfin si, d'une certaine façon, c'était bien le cas, puisqu'il ne s'était rien passé. Bref, même si mon esprit flotta quelques secondes dans ce genre de direction, mon corps quant à lui réagit de suite au sien. Et je ne tardai pas à la faire basculer sur le lit pour reprendre le dessus, sans cesser de l'embrasser et en laissant mes mains vagabonder sur son corps.

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