Man, it's been a long day. (Kataryna & Riley)

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Man, it's been a long day.

Cigarette entre les lèvres, j'étais bloqué dans l'allé qui menait à la maison où je devais bosser pour la soirée. D'ordinaire, je ne servais pas ailleurs que dans le bar où je travaillais tous les soirs. Mais c'était mon patron qui m'avait passé l'ordre que j'aille travailler là bas. Je détestais l'idée d'aller servir chez quelqu'un. Je n'étais pas fais pour ce genre de truc. Déjà que servir dans un bar avec un sacré succès, ce n'était pas mon truc. Mais chez quelqu'un ... Quelqu'un de riche par dessus le marché, je détestais vraiment ça. J'étais mal à l'aise avant même d'y mettre les pieds. Maintenant que j'étais là, c'était encore pire. J'avais vu Kataryna passer derrière la fenêtre. Je ne savais pas que c'était chez elle que je devais bosser. Mon patron s'était contenté de me filer l'adresse et de remplir un véhicule des boissons du bar. Je tirai une dernière fois sur ma clope, avant de l'écraser et la balancer dans une poubelle dans la rue. Il fallait que j'y aille, avant que les invités ne commencent à arriver et que je ne me fasse virer dès le début de la soirée. Mon patron avait eut l'air vraiment emballé par ce qu'allait nous rapporter cette soirée.

Je passai enfin la porte pour remonter l'allé et frapper à la porte. Je crispai légèrement les poings en priant intérieurement pour ne pas me faire insulter d'entrée de jeux. Je ne savais toujours pas pourquoi c'était moi qu'elle avait demandé pour la soirée. Mais quelque chose me disait que ce n'était pas par bonté. Par pitié peut-être ? Non, je doutais qu'elle soit du genre à faire quoi que ce soit par pitié ou autre état d'âme du genre ... Quoi qu'il en soit, j'allais forcément dénoter au cours de la soirée. Ce n'était pourtant pas faute d'avoir choisi une tenue aussi passe partout que possible : jean noir et chemise à manche longues retroussées jusqu'aux coudes, de la même couleur. Quand la jeune femme ouvrit la porte, je du me forcer à soutenir son regard. J'avais bien trop l'habitude de baisser les yeux quand on se croisait dans les couloirs, espérant qu'elle ne me remarque pas et évite ainsi de me tomber dessus. Bonjour. Je suis là pour le service. Ce serait possible d'ouvrir le portail, que je puisse monter la voiture ? A moins qu'elle n'ait envie de le garder fermé pour m'obliger à faire des allés et retour plus longs ?

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Putain, heureusement que j'adore la médecine presque plus que ma propre vie, sinon j'aurai de quoi me mettre une balle dans la tête depuis longtemps. J'en ai plus que marre d'être entourée de tout ses cons toute la journée. Bon... Certes il y'a quand même certaines exceptions, des personnes de mon entourage que j'apprécie réellement. En tout cas, ce n'était clairement pas le cas de cette petasse dépourvue d'intelligence qu'était Stacy. Cette petite traînée ne cessait de faire des courbettes devant moi pour entrer dans mes bonnes grâces, alors forcément elle était la première à être la pour m'aider à préparer la soirée que j'avais organisé. Mais cette petite merde ignorait que je savais qu'elle a couché avec mon mec. Je continue de la fréquenter pour pouvoir l'humilier et la réduire plus bas que terre au moment ou elle s'y attendra le moins. Quand à mon connard de petit ami, je ne sais pas vraiment pourquoi je reste avec lui. Il m'a déjà trompé, et même s'il a promis que c'était terminé, je ne sais pas si je peux le croire. J'ai l'impression qu'il me trompe encore, mais peu être que je suis parano. En tout cas, ce mec à vraiment un QI d'huître. Un vrai débile, comme tout les autres. Pour ma part je me trouve bien plus intelligente qu'eux, j'ai l'impression de toujours devoir m'adapter à leur niveau de médiocrité. Même en cours, je fais en sorte de rester moyenne, alors que je pourrais être excellente. Mais si je devenais première de la classe, ça ternirai mon image, alors je me contente de garder une bonne moyenne sans être brillante. Pourtant, tout me semble d'une simplicité presque enfantine, je comprend tout. Parfois je comprend avant que le prof n'explique. Quand j'étais gamine et que tout le monde s'est moqué de moi parce que j'ai sauter une classe, j'ai décidé que je ne voulais pas être l'intello de service. Alors je restais moyenne tout le temps.

Enfin bref, je me reconcentre à présent sur ma soirée et je me demande encore pourquoi j'ai eu l'idée de faire ça. Il n'y aura même pas une seule personne que j'apprécie. En plus de ça le barman est en retard. C'est difficile de trouver des larbins compétents de nos jours! Et cette empotée de Stacy qui ne comprend rien à rien. Le décorateur qui se croit à une boom de collégiens, le traiteur qui s'agite et me stresse... Rien ne va comme je veux. La porte sonne. J'espère que c'est enfin le barman. Je vais ouvrir la porte et me retrouve face à un visage que je connais. Je suis encore plus énervée. C'est ce mec la, le minable qui est en cours avec moi. Bon un minable plutôt sexy sous certains aspect. Un pauvre timide, mou et sans aucun intérêt pour moi. Il fait parti de ceux de qui je me manque en passant avec ma bande. Il est pauvre, et en plus il est plus vieux que nous. Le candidat parfait pour mes humiliations publiques. En plus de ça le pauvre gars ne me réponds jamais, il baisse les yeux, rougit et s'en va aussi vite qu'il peut. Pfffff, pauvre type! Je n'écoute pas ce qu'il me dis sur le portail et je m'en fou.

T'es en retard! Dépêche toi d'installer ton matériel.

Je retourne à la pièce principale sans même l'inviter à entrer ou refermer la porte derrière lui. Comme si j'avais du temps à perdre. Je voyais maintenant Stacy qui déposai les tables pour les apéritifs. Elle me sors par les yeux. J'essayais de parler lentement mais mon exaspération se faisait bien sentir dans ma voix.

Stacy, les tables au fond à droite, en quelle langue je dois te le dire? T'es vraiment pas futé ma pauvre fille!

Espèce de petite traînée va! Elle était si hypocrite. Et mon imbécile de mec qui bavait devant ma poitrine opulente et ses lèvres gonflées au Botox ou au collagène ou je ne sais quoi. Je me retournais pour trouver ce mec la dans mon dos.

Et toi la, je croyais t'avoir demandé de te dépêcher un peu! C'est pas sorcier d'installer un bar non? Je dois tout faire moi même ou quoi?

Et Stacy et sa petite voix de conne qui s'excusait et se dépêchait de déplacer les tables. C'en était presque pathétique. Enfin, mon ami couturier arriva avec mes robes. La c'était vraiment quelqu'un que j'appréciais. Un homme d'une cinquantaine d'année, particulièrement maniérée, qui adore me crée des tenues. Il dit que mon corps divin sublime ses tenues. Je l'adore.

Enfin quelqu'un d'utile! Dieu merci. Je suis entourée d'incompétents!

Il me serre doucement contre lui et me demande qui se passe et je lui explique alors que rien ne va comme je veux. Je me fiche bien que les gens de qui je parle sont juste à côté de moi. Il me répond que mes robes qu'il a créé pour moi vont me remonter le moral. J'ai hâte d'aller les essayer.

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Man, it's been a long day.

J'aurais vraiment donné cher pour ne pas être à cette soirée. Encore plus maintenant que je savais qui l'organisait et chez qui, du coup, ça se passait. Je me sentis perdre pied quand je rencontrai son regard toujours aussi expressif. Trop à mon goût. Je n'aimais pas n'y lire que mépris, rancoeur, haine et agacement dans ses yeux. Je l'avais déjà vu rire pourtant. D'accord ... Je l'avais observé en train de rire ! Et j'avais surtout été surpris par le manque d'éclat dans ses yeux. Ils n'exprimaient jamais la moindre joie. Ou j'étais juste trop loin de son monde pour comprendre que c'était tout à fait normal. J'en savais rien. Et dans le fond, je m'en foutais pas mal de savoir si elle était heureuse ou non. Enfin, j'étais supposé m'en foutre. Mais je devais bien admettre que ce n'était malheureusement pas tout à fait le cas. Ce n'était qu'une connasse froide et superficielle. Pourquoi perdre mon temps à me poser des questions à son sujet, sérieusement ? Comme si le fait de passer ma soirée chez elle en compagnie de ses potes les riches snobinards, voilà que je me prenais dans la gueule, sa superbe humeur. Elle n'était déjà pas agréable en temps normal. Mais là, c'était pire que d'habitude encore. Et elle ne prit même pas la peine de m'ouvrir le portail comme je venais de lui en faire la demande. Elle se contenta de mentionner mon retard. Un regard à ma montre m'apprit qu'il n'était que de cinq petites minutes.

Dépité, je tournai le regard vers le portail toujours fermé. Donc, j'allais devoir faire les allés et retour à pieds. Je me figeai au son de la voix de la jeune femme qui claquait de nouveau dans mon dos, pour que je me hâte. sans prendre la peine de vérifier de son côté, je fis donc demi tour et regagnai la rue pour filer à mon véhicule. En l'ouvrant, j'eus la sensation que tout le poids du monde me pesait sur les épaules. Il y avait là des dizaines de caisses. Et à cause de cette capricieuse, j'allais devoir les monter tout le long de l'allé. Franchement, ça n'aurait pas été plus simple d'ouvrir le portail pour que je puisse garer la voiture juste devant sa porte d'entrée ? Pour quelqu'un qui voulait que ça aille plus vite, on ne pouvait pas dire qu'elle donnait les moyens pour que ce soit le cas. Je soupirai et me forçai à m'y mettre. Dieu merci, j'avais assez de forces dans les bras pour porter les caisses trois par trois. C'était dangereux et risqué. Mais c'était soit ça, soit rentrer au bar bredouille et avouer à mon patron que j'avais foiré. Et accepter, par la même occasion sans doute, qu'il ne me foute à la porte. Je fis ainsi plusieurs allés et retour pour déposer les caisses de boisson devant la porte d'entrée. Je retournai à la voiture pour récupérer mes affaires, avant de la fermer. Il fallut ensuite faire les allés et retour entre la porte d'entrée et le coin du bar dans la maison. Je n'accordais pas la moindre importance à la jeune femme en compagnie d'un type et à celle qui semblait être une amie qu'elle n'appréciait sans doute pas tant que ça vu la façon qu'elle avait eut de lui parler. En tout cas, je me hâtai de tout mettre en place, espérant qu'elle n'aurait rien à redire cette fois.

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Ils étaient tous plus incompétents les uns que les autres. Et ce n'est pourtant pas faute d'essayer de les diriger mais personne ne comprend rien. Stacy est une débile profonde et mon personnel est incompétent et ne m'écoute pas quand je parle. Je crois bien que je vais péter un câble dans pas longtemps. Heureusement mon styliste préféré arrive avec les tenues qu'il a sélectionner pour moi. Il me remet les housses qui contiennes mes robes puis il reste prendre un verre mais déjà il doit partir. J'aurai aimer qu'il reste à la fête même s'il est vieux. Au moins j'aurai une personne avec qui discuter. Il s'en va et je m'apprête à monter dans ma chambre pour essayer mes robes, quand je vois Stacy accoudée au bar, son énorme poitrine dégoulinant de son décolleté qu'elle met particulièrement en avant sous le nez de ce mec qui a l'air mal à l'aise. Déjà qu'elle à couché avec mon mec, elle ne va pas se taper mon barman! Je ne sais pas pourquoi mais ça me dérange. Elle discute avec lui et rit comme une bécasse et ça m'énerve. Je les rejoint et me place à côté de Stacy. Je lance un regard mauvais à cette dernière.

J'vous dérange pas la? T'es la pour m'aider ou pour draguer le barman? Remet toi au boulot et vite!

Elle s'en va et je fusille le barman du regard. Il a déjà tout mis en place et comme je l'ai indiqué en plus. Je dois bien avouer que je n'ai rien à redire sur son travail, c'est parfait et rapide. Mais il est évident que je ne lui dirai pas.

Et toi, j'te paie pour servir à boire, pas pour draguer mes copines. Ok? T'as plutôt intérêt d'assurer ce soir!

Je montai essayer mes robes. Je les essayais plusieurs fois l'une après l'autre, avec différentes chaussures, différents bijou, puis je fini par trouver le combo parfait. Je me rhabille avec mon jean et mon top et je descend voir Stacy avec mes deux robes en mains.

Hey Stac, la noir ou la blanche?

Elle me regarde en souriant et répond avec son air mielleux et hypocrite : "La blanche ma puce sans hésiter".

Ok, donc la noir. Je sais que t'es jalouse de moi donc évidement tu vas choisir la moins canon. Et puis t'as aucun goût. J'avais déjà choisi la noir mais était pour être sur. Merci Stacy.

Cette dernière s'empourpra et baissa les yeux. J'aimai quand les gens agissent ainsi face à moi. Je regarde le barman et lui aussi baisse les yeux. J'adore. Je monde prendre une douche. Mon coiffeur et mon maquilleur arrivent et s'occupent de moi. Ils font un boulot d'enfer. Le maquillage est canon, très dark, et mes cheveux détachés sont sublimes. J'enfile ma robe avant de défendre. Mes talons claque dans les escaliers et à chacun de mes pas. Je vois que la déco est terminée et que tout est en place. Il ne reste que Stacy, le barman et deux serveurs. Je suis satisfaite de tout cette fois. Je vois que l'un des serveur me regarde avec ma mâchoire au sol et limite le filet de bave qui va avec.

Tu veux ma photo toi?

Il secoue la tete et disparaît en cuisine. C'est alors au tour de Stacy de me faire des courbettes en affirmant que j'avais eu raison de choisir la noir et que j'étais hyper canon ce soir et tout son blabla insupportable. Je ne l'écoute même pas. Je regarde le barman qui lui me regarde avec un air euh... J'sais pas. C'est bizarre. Ce n'est pas un regard de débile comme le serveur, mais c'est un regard très flatteur. J'ai l'impression d'être la huitième merveille du monde. C'est plutôt agréable. Et en séductrice dans l'âme que je suis je lui lance un regard revolver, un peu aguicheur mais pas trop, tout en subtilité. Quand Stacy ouvre la bouche pour dire "oooouh en dirait que Riley est entrain de tomber amoureux...". Et évidement elle a tout gâcher. Bonne n'est pas comme si j'allais le draguer sérieusement, c'était juste pour m'amuser un peu à le déstabiliser, qu'elle idiote cette fille! Je pris la parole en soupirant

Oh Stacy, la ferme putain!

Évidement maintenant je n'ai plus envie de jouer avec le barman. Riley je crois c'est ça? Non ça ne m'amuse plus du tout. Je suis certaine que cette petasse l'a fait exprès parce qu'il me regarde moi et pas elle.

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Man, it's been a long day.

La soirée n'avait pas encore débutée, que je ne me sentais déjà pas à ma place du tout. J'avais une furieuse envie de prendre mes jambes à mon cou pour me tirer d'ici. Mais je ne le pouvais évidemment pas. Pour un millier de raisons ! Alors à défaut, j'étais toujours là à mettre en place le bar derrière lequel j'allais bosser. Et alors que je mettais les dernières touches à mon installation, l'amie de Kataryna vint à ma hauteur pour discuter. Enfin j'ignorais si elle voulait discuter ou juste flanquer son énorme poitrine, sous mes yeux d'homme. A vrai dire, je n'étais pas du tout intéressé. Elle n'était absolument pas mon genre. Trop superficielle, entre autres choses. Et, de toute évidence, une croqueuse d'hommes. Autant dire que je n'avais rien pour contenter ce genre de femme de toute façon. Nous fûmes interrompus -Dieu merci !- par l'arrivée gueularde de la reine de la soirée. Je me figeai et tournai un regard hésitant vers elle. Elle avait l'air furax. En même temps, elle avait tout le temps l'air furax. C'était pas sexy pour un sou. C'était effrayant. Quand ce fut à mon tour d'affronter son regard, j'eus un peu de mal à déglutir. Ouais, vraiment effrayant.

Je draguais pas ! M'insurgeai-je, choqué par l'idée totalement improbable. Mais je fermai aussitôt la bouche, songeant que je n'avais sans doute pas le droit de lui répondre. Je baissai donc les yeux. J'avais cru remarquer que c'était là le genre de truc qu'elle adorait. Ca devrait donc suffire à la calmer. Elle s'éloigna enfin et j'en profitai pour terminer tout à fait d'installer le bar. Après quoi, je me contentai de m'adosser au mur, bras croisés sur le torse. Songeur, je laissai courir mes yeux sur les tatouages apparents sur mes avant bras. Et après une courte hésitation, je décidai de baisser à nouveau les manches de ma chemise et de seulement les retourner aux poignets. Je glissai ensuite mes mains dans les poches de mon jean. J'espérais que sa soirée allait rapidement commencer. Déjà que ça allait être un calvaire. Mais si en plus je devais attendre des heures avant que ça ne commence ! J'entendis l'altercation entre les deux jeunes femmes. C'était ça qu'elle appelait une amie ? Une personne à qui elle parlait aussi mal et avec qui elle semblait plus en mauvais termes qu'autre chose ? Curieux, je ne pouvais m'empêcher de les observer de loin. Mais je baissai les yeux dès lors que la jeune femme tourna la tête vers moi. C'était complètement con sans doute, mais j'avais vraiment la sensation que je n'avais pas le droit de la regarder. Non, ce n'était pas juste une sensation. C'était véridique !

Kataryna disparu de nouveau pendant un petit moment. Et quand elle redescendit, j'en eus le souffle coupé. Mon Dieu elle était ... Elle était incroyable. Certainement la plus belle créature qu'il m'ait été donné de voir. Dommage qu'elle soit également aussi conne. Quand elle envoya chier l'un des serveurs, je ne songeai même pas à détourner les yeux. Pourtant, je savais que mon tour allait venir, si je la regardais comme ça. Mais finalement, non. A ma grande surprise, j'eus droit à un tout autre spectacle. Celui d'un regard flamboyant et aguicheur. Elle maîtrisait certainement l'art de la séduction. Même moi qui étais d'une nature assez froide avec les femmes depuis bien deux ans, je ne pu que succomber. Bon ok, j'avais succombé à son charme depuis longtemps, même si je tentais d'étouffer ça depuis des lustres. J'entrouvris légèrement les lèvres de surprise sur le coup. Et pour pouvoir prendre une lente et profonde inspiration. Elle était vraiment magnifique. A peine humaine ! Cet échange de regard était idiot. Elle devait juste s'amuser de moi. Alors que moi j'étais ... Amoureux. Non pas amoureux ... Juste troublé. Et l'autre idiote ne manqua pas de se moquer. Je piquai un fard et trouvai enfin le courage de détourner les yeux. Non non. Je regardais pas. Hein ? Quoi ? Qu'est-ce que je racontais ? C'était vraiment ça qui venait de sortir de ma bouche ? Insensé. Stupide. Oh mon Dieu. Pourvu que personne ne me parle de toute la soirée, histoire que je cesse de me ridiculiser devant ces idiots.

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Il ne la draguais pas ouais mon œil? Tout le monde draguait Stacy et Stacy draguait tout le monde. En même temps, n'importe quel mec à peu près potable pouvait se retrouver dans son lit. Elle me dégoûtait cette fille. Elle baisait avec tout ce qui bouche et je ne serai pas surprise si elle finissait la nuit dans le lit du barman. Je ne sais pas pourquoi mais ça me dérange. Non c'est vrai que malgré qu'il soit aussi con que les autres, chiant, ennuyeux, sans caractère et en plus pauvre, il était canon. Moi aussi j'avais coucher avec pas mal de mec, mais pas de la même façon. Déjà je n'aguichais pas les mecs, c'est eux qui me courent après. Et puis bien souvent, les mecs avec qui je couché sont mes petits amis et c'est une relation plus ou moins sérieuse. J'ai du avoir trois ou quatre coups d'un soir, ou peu être six ou sept... Mais c'était mois dégueulasse que Stacy.

Bref je laissai tout en plan pour aller m'occuper de moi. Ils n'avaient qu'à se débrouiller sans moi après tout. J'adorai qu'on s'occupe de moi et qu'on me bichonne. J'étais plus sympa avec moi coiffeur et mon maquilleur. Je les connaissais depuis longtemps et je les appréciait. Pour ce genre de choses je ne m'entouraient que d'hommes. Une femme serait certainement jalouse et ne me sublimerait pas comme eux le font. Bon ok je suis un peu prétentieuse mais j'ai de quoi non?

Après avoir enfiler ma robe et mes chaussures je fini par redescendre au salon pour y retrouver mon imbécile de copine et les derniers prestataires qui restaient pour le service. Après avoir envoyer bouler un serveur je séduit un peu le barman du regard. Il a l'air plus que troublé. J'adore avoir cet effet sur les hommes mais c'est vrai que chez lui c'est particulièrement prononcé. Mais Stacy gâche tout et maintenant ça ne m'amuse plus.

C'est ce moment que Jason, mon petit ami, choisi pour se pointer. Je crois bien que je ne suis pas du tout amoureuse de lui. Je reste avec lui uniquement parce que c'est une star de la fac, il est riche, c'est un sportif qui fait la fière et la célébrité de notre établissement, j'ai une super image en étant à son bras. Mais il est vraiment trop con. Je n'ai jamais une seule discussion sérieuse avec lui. À part mon cul rien ne l'intéressé. Il est bête comme ses pied mais il est sexy. Il ne me surprend jamais, il ne me fait jamais rire, il n'est jamais attentionné, et en plus il m'a déjà trompé. Je ne suis au courant que pour Stacy mais aller savoir combien de petasse il a put baiser dans mon dos. À vrai dire ce qui me dérange c'est de passer pour une cocu, le fait qu'il se tape d'autre meuf en soit, ça ne me fait ni chaud ni froid. Je ne suis pas amoureuse de lui, vraiment pas. Il arrive pour m'embrasser mais je l'arrête de la main.

Ha-ha. Si tu ruine mon maquillage je ruine ta vie! Éloigne toi de moi.

Ouais j'étais super froide avec lui. Je j'arrivai pas à avoir un comportement doux ou chaleureux. Je ne ressentais vraiment rien pour lui. Et j'évitai au maximum de l'embrasser et encore plus de coucher avec lui. Il n'était pas particulièrement doué au lit et ne pensai qu'à son plaisir personnel. J'avais mes règles deux fois par mois au moins et cet idiot ne se rendait pas compte que je me goûtais de la gueule. Il me prit quand même dans ses bras et déposa un baiser dans mes cheveux, même si je savais bien qu'il regardait certainement Stacy derrière mon épaule. Quel connard! Enfin les premiers invités arrivent et la soirée peu commencer. J'accueille tout le monde comme si je les aimai bien alors que ce n'est pas le cas. Je jette alors un coup d'œil général et tout semble bien aller. J'ai besoin d'un verre moi. Je vais m'accouder au bar .

Vodka. Et vite!

Ben quoi? J'ai le sang russe même si tout le monde l'ignore. Je n'ai jamais dis à personne que j'étais adoptée. Ça détruirai clairement ma réputation et je voulais que tout le monde continue de croire que j'ai une vie parfaite et que je n'ai qu'une faiblesse. Personne ne sais non plus ce que j'ai vécu dans le passe, personne ne sais que mon frère avec qui j'avais une relation fusionnelle est mort quand j'avais dix sept ans et que j'ai encore du mal à m'en remettre. Jamais je ne dirai ça a personne. Enfin, pour l'heure j'avais vraiment besoin d'un moment sans parler à personne. Mais c'était sans d'imiter Jason qui arrivait vers moi. Putain il peu pas me lâcher un peu celui la.

Oh non pas lui!

Je passe derrière le bar car je sais qu'il y'a une large place en bas et que je peux m'y cacher. Je lance un regard noir au barman.

Je suis pas la si il demande. Si tu foire tu veux dire adieu à ton boulot au bar en ville.

Je me cachai donc sous le bar et mon imbécile de petit ami demanda au barman ou j'étais passé. Ce crétin de pauvre eut au moins le mérite de savoir brouiller les pistes. Quand je fus sur qu'il était parti je me relevai. Évidement je ne remerciais pas le barman. J'attrapai mon verre que je descendit d'une seule traite. Ouais je sais, ça surprend un peu, surtout pour une fille.

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Man, it's been a long day.

J'étais vraiment troublé par la beauté frappante de la jeune femme. Elle avait beau n'être qu'une connasse superficielle, j'étais bien obligé d'admettre qu'elle était aussi et surtout très belle. C'était à peine croyable même. Malheureusement pour moi, son amie posa le doigt exactement là où ça faisait mal. Ce n'était qu'une vacherie de plus, évidemment. Et je tâchai de ne pas y prêter trop attention. Même si comme un crétin, je me défendis d'une façon plus que pitoyable. J'eus ensuite tôt fait de détourner le regard, priant toujours en silence pour que la soirée débute très bientôt. Mais pour le moment, c'était son mec qui arrivait. Le genre beau comme un Dieu à la carrure d’Apollon. Mais avec lui aussi elle agissait comme une peste. Elle donnait l'impression de détester chaque personne qui l'entourait. Ce qui n'était pas très logique. Ou alors c'était sa façon à elle de les aimer. Un amour vraiment vache alors ! En même temps, au vu du regard qu'échangèrent son mec et son amie, dans son dos, il y avait de quoi les détester. Est-ce qu'elle était au courant ? Hm ... Très franchement, ça ne me regardait pas du tout. Je tentai donc de ne plus me soucier de sa petite personne. Heureusement, les invités commencèrent à arriver. Et la soirée débuta vite dans la foulée. Dieu merci ! Occupé à faire des cocktails et à distribuer les verres, je parvins à ne penser à rien d'autre. Je n'avais pas le temps de penser de toute façon. C'était un truc que j'aimais bien !

Tout le monde me parlait comme à un chien ce soir. Tout à fait ce à quoi je m'attendais en réalisant que c'était une soirée qui allait regrouper tous les petits riches de la fac. Je ne m'attendais à rien d'autre qu'à ça. Tous des snobs superficiels. J'étais habitué de toute façon. J'obéissais donc et leur servais aussi vite que possible. Quand Kataryna s'approcha et exigea un verre, je ne posai pas les yeux sur elle. Je me contentai de lui remplir son verre et de le lui donner, avant de me décaler pour passer à d'autres personnes. Du coin de l'oeil, je vis un mouvement sur ma gauche. Quand je tournai la tête, j'eus la grande surprise de voir la jeune femme de mon côté, qui s'accroupissait pour se cacher. J'en écarquillai un peu les yeux sur le coup. Mais elle eut tôt fait de me remettre à ma place. Je ne pouvais pas me permettre de perdre mon boulot. Ce serait dire adieu à mon appartement. Et dans la foulée, à ma place à la fac. A moins d'en trouver un autre dans la foulée. Mais les emplois stables, ça ne courait pas les rues ! Hey toi ! Tu sais où est Kataryna ? Demanda sèchement le jeune homme qui me toisait du regard. Elle est passée prendre un verre et est repartie. Répondis-je aussi naturellement que possible, en désignant vaguement une direction de ma main. Sans me remercier -évidemment-, il tourna les talons pour fendre la foule. En le suivant du regard, je le vis rejoindre l'amie siliconée de Kataryna. Celle là même qui se releva pour attraper son verre et le boire d'une traite. Involontairement, je laissai mes yeux courir sur son corps parfaitement mit en valeur par sa robe noire. T'as taché ta robe. Marmonnai-je doucement en désignant le bas de son vêtement qui avait trempé dans la bière par terre. Un verre qui avait été renversé par un type qui se tenait de l'autre côté du bar. Je n'avais pas eus le temps de nettoyer. Elle allait sans doute me le reprocher.

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Je me demande encore pourquoi j'ai organiser cette soirée? Probablement pour ma réputation encore! Évidement que c'est pour ma réputation. Ce n'est certainement pas pour passer un peu de temps avec des personnes que j'apprécie. Ok je sais que je suis un peu mauvaise, capricieuse et hautaine, mais ce n'est pas non plus de ma faute s'ils sont tous des débiles profonds non? Ils n'ont rien pour que je les apprécie en même temps. Et d'ailleurs quand Jason vint à ma recherche je me cachai rapidement sous le bar, menaçant le mec qui s'y trouvait si jamais il ouvrait sa gueule. Il m'obéis comme prévu. Heureusement pour lui.

Si jamais il t'emmerde pendant la soirée, je te donne l'autorisation de lui foutre ton poing dans la gueule.

Évidement qu'il avait besoin de mon autorisation pour ça aussi. Ici tout le monde avait besoin de mon autorisation pour tout. Quand je me relevais et qu'il me fit remarquer ma que robe était tachée, je le fusillais du regard. Je lui demandai de me servir un autre verre, et qu'il fit, et je lui envoyait le contenu non pas en pleine face parce que je voulais qu'il continue de servir, mais au niveau de son entrejambe.

Toi aussi t'es tâché! Et puis, t'as l'air d'avoir besoin d'une douche froide quand tu me regarde!

Pourquoi est ce que j'étais une telle garce? Je ne sais pas, c'est dans ma nature tout simplement. Et puis de toute façon ce n'est que le petit personnel, je n'ai pas à me soucier du comportement que j'ai avec eux. Non mais sérieusement il ne manquerai plus que ça. Je m'éloignais du bar pour monter m'isoler un peu dans ma chambre. Ça me faisait énormément de bien. Je pris la boite cachée dans le tiroir de ma table de nuit. Elle contenais ce que j'avais de plus précieux, à savoir les affaire de Viktor, mon grand frère. Je regardais longuement des photos de nous enfants, puis avec nos parents. Je ne versais pas une larme, j'avais cesser de pleurer depuis bien longtemps. Je continuais la soirée en évitant soigneusement Jason, Stacy, et rire les personnes qui m'exaspère le plus. Vers trois heures du matin la soirée prend fin. Il ne reste plus que Jason, les serveur et le barman. Mais ce connard s'apprête à s'en aller aussi.

Hey, tu restes pas pour m'aider à ranger?

Démerde toi! T'as qu'à engager une bonne.

Ouais et toi tu vas aller baiser Stacy?

Au moins elle ce n'est pas un glaçon sans cœur! Elle est...chaude comme la braise.

Il me balance ça en continuant d'avancer vers la porte sans même se retourner. J'attrape le verre à côté de moi et je balance de toute mes forces dans sa direction. Il éclate sur le mur juste à côté de lui et lui envoi des débris de verre sur le visage. Il s'arrête net et fait volte face pour m'enfoncer dessus. Il attrape mon bras avec force et me balance contre le mur. Puis il m'attrape par la gorge. Je lui met un coup de genoux entre les jambes et il se plie de douleur.

Dégage!

Il m'insulte de tout les noms d'oiseau et j'en fais de même. Quel espèce de petite merde. Les altercations physique sont courantes entre nous. Mais cette petite merde sais très bien que je sais me défendre même face à un mec comme lui. Il ne me fait pas peur. Je me tourne vers le barman qui a assister à toute la scène.

Quoi toi? T'as un problème?

Pourquoi est ce qu'ils sont tous entrain de m'épiler tout le temps. Putain, heureusement que les vacances sont bientôt la. J'ai hâte de pouvoir aller retrouver mes parents. Je ne suis plus du tout le même en leur présence. J'enlève ma carapace et je suis la vraie Kataryna. Même si le prof nous a aussi annoncer que nous aurions un projet à faire à deux pendants les vacances. Ça encore ça allait. Le pire, c'est que c'est le prof qui choisirai les binômes. Peu importe la personne que ça sera, elle n'aura pas d'autre choix que de m'accompagner chez mes parents. J'espère juste que ça ne sera pas quelqu'un de mon entourage proche. Sinon je serai obligée de continuer à agir comme une garce devant mes parents et je n'aime pas ça.

Invité

Man, it's been a long day.

Je ne compris pas vraiment l'invitation -ou autorisation- de la jeune femme. Elle avait vraiment de drôles de délires quand même. Le genre qui ne m'intéressait pas du tout. Soit, je ne serais vraiment pas contre l'idée de cogner ce gars, histoire de libérer la rage qu'ils avaient tous le don de faire grandir en moi, de jour en jour. Mais je ne tenais pas à m'attirer plus d'emmerdes que je n'en avais déjà, avec cette saleté de bande. J'étais quand même surpris par un tel self-control. Ce n'était tellement pas mon genre normalement ! Mais avec ces gens là, je prenais vraiment sur moi. J'eus même la "courtoisie" de signifier à la jeune femme que sa robe était tâchée. Plutôt mouillée à vrai dire. Gêné, je détournai la tête quand elle me fusilla du regard. Qu'est-ce que j'avais encore fais de mal au juste ? Je ne me posais plus vraiment la question à vrai dire. Le simple fait que j'existe semblait être un problème pour cette nana là. Pour tout le monde ici en fait. Je lui servis le verre si "gentiment" demandé et sursauté quand elle m'en balança le contenu, au niveau de l'entrejambe. C'était froid. Trempé. Et j'étais supposé poursuivre ma soirée comme ça maintenant. Putain. Mais c'était quoi son problème à la fin ? Je gardai les yeux baissés, rouge de honte. Pas seulement à cause de son geste. Mais aussi pour ses paroles. Elle savait que je n'étais pas insensible à son charme et elle n'hésitait pas à se foutre de ma gueule pour ça. Rien de plus logique. Il fallait que j'arrête de la regarder. J'étais trop con !

Je poursuivis la soirée avec les fringues trempées. Au pire endroit qui soit pour ça. Ce n'était pas du tout supportable et j'avais hâte de rentrer prendre une douche chaude et pour enfiler des vêtements secs. Franchement, heureusement que cette partie là de mon anatomie ne me servait plus des masses hein. Détail assez triste quand on y pense. Quand la soirée prit fin, je ne me fis pas prier pour plier bagage au plus vite. Je rangeais les bouteilles dans les caisses. D'un côté celles qui avaient encore du liquide et de l'autre côté, les vides. Mes gestes étaient rapides et secs. Je voulais partir de là. Et le plus tôt serait le mieux ! Quand éclata une dispute à quelques pas de là, je pris sur moi pour ne pas trop regarder. Mais c'était difficile. D'ailleurs, je ne pouvais qu'approuver les dires du jeune homme. D'un côté, un glaçon. De l'autre ... Une nana qui avait constamment le feu aux fesses. Mais la première avait au moins le mérite d'être classe. Alors que la seconde n'était que vulgarité. Putain, pourquoi est-ce que j'étais aussi attentif à leur dispute ? Ca ne me regardait pas ! Je me repris et me concentrai de nouveau sur ma tâche. Je sursautai quand j'entendis des bruits de verre et reportai mon attention sur eux, malgré moi. Sérieusement, ils se cognaient dessus ? J'eus l'envie d'intervenir quand il la plaqua contre un mur en l'étranglant. Mais elle savait se défendre. C'était quoi ce couple ? C'était quoi ces gens !? Je n'avais pas ma place ici, du tout. Et la jeune femme me rappela bien vite à l'ordre. Je crispai fort les mâchoires. C'était difficilement supportable qu'on me parle sur ce ton. Bordel, je n'étais pas une sous merde ! Je ne valais pas moins qu'elle ! Je ne pris pas la peine de lui répondre. Je me détournai pour poursuivre mon rangement en silence. Je remontai de nouveau les manches de ma chemise au dessus de mes coudes, pour récupérer les caisses et faire les allés et retour pour les ramener à la voiture.

realised by morphine.

Invité

J'étais vraiment une petite garce avec tout ses gens et très franchement, je l'assumai complètement. J'aimai qu'ils aient ainsi tous peur de moi. Il n'y a quel les gens que j'appréciais réellement avec qui je n'étais pas comme ça. Et autant dire que ces personnes sont peu nombreuses et qu'elles ne sont clairement pas la ce soir. Je ne veux pas mélanger les gens que j'aime vraiment avec ces larbins qui me servent de bande. Et ce barman de merde commence à sérieusement me taper sur le système. Si bien que quand il me fait remarquer que ma robe et tachée, je lui jette je contenu de mon verre sur les vêtements avec une réplique bien cinglante. Il soit avoir l'habitude des humiliations publiques un mec pareil, et surtout avec moi. C'est vrai que ses réactions me poussent à m'emmerdent encore et toujours plus en particulier à la fac. Encore ici, je suis à ma fête et je n'ai pas vraiment le temps ni l'envie de m'occuper de lui. Je préfère surveiller Jason et Stacy pour qu'ils n'aillent pas s'isoler dans ma propre maison pour m'humilier à ma fête, même si je sais très bien ce qui se trame entre eux. Tant qu'ils restent discrets ça me va. Enfin je crois...

Enfin tout le monde fini par s'en aller et une fois de plus tout le monde s'est amusé à ma fête. Enfin tout le monde sauf moi évidement. Je suis une grosse fêtarde, mais une fois de plus ce n'est que pour mon image. Moi je n'aime pas vraiment ça dans le fond. Mais peu importe. Une dispute fini par exploser entre Jason et moi et ça vira rapidement à l'affrontement physique. Mais une fois de plus un repars la queue entre les jambes. Au moins je suis sur qu'il n'ira pas retrouver Stacy ce soir avec ce que je viens de lui faire. Quel ordure ce mec. Et ce cretin de mec au bar qui a tout entendu. C'est quoi son problème à celui la? Il veut ma main dans sa gueule? Je le regarde ranger ses affaires et je monte à l'étage. Tant pis je rangerai demain. Je dégrafe ma robe et enlève mes chaussures à talon. Je me balade en sous vêtements comme souvent à l'étage. Évidement ils sont noir pour ne pas se voir sous ma robe. En dentelle, et évidement hyper sexy. Je suis archi fan de la lingerie et je peux dépenser des millions pour ça. Je m'apprête à aller à la salle de bain pour me doucher, quand dans le couloir je tombe nez à nez avec le barman.

Putain on peut jamais être tranquille? Qu'est ce que tu veux encore?

Ben c'est quoi son problème? Il a perdu sa langue celui la ou quoi? Il a vraiment l'air idiot parfois. Et puis, il a bu ou quoi? Il est tout rouge. Ou alors... C'est parce que je suis en sous vêtements? Je ne suis pas vraiment pudique je l'avoue. Si je ne peux me balader à poil devant tout le monde, en sous vêtements ça ne me pose aucun problème. Même devant un mec. Je suis très à l'aise avec mon corps. Et puis qu'elle différence avec un maillot de bain? Bref. Le larbin finit par me dire que j'ai oublier de le payer.

Ah ouais... Combien je te dois déjà? Vingts centimes ça devrait suffire pour un mec comme toi?

J'éclate de rire. Mais ce n'est pas parce que ça m'amuse, c'est parce que j'aime me moquer de lui et l'humilier. Même si en général c'est plus devant les autres.

Attend moi ici je reviens.

Je passe devant lui en marchant avec beaucoup d'assurance. Je lui lance encore un regard très provocateur en arrivant à sa hauteur, rien que pour tester sa réaction. Je vais dans la pièce ou j'ai balancer mon sac à main. Je prend cinq cent dollars au hasard. Ça doit suffire ça non? Je retourne dans le couloir pour me planter devant lui et je lui donne les billets.

Cinq cent ça doit suffire non?

C'est certainement moins même, mais je m'en tape complètement. C'est une somme dérisoire pour moi. J'en ai rien à foutre de le payer plus que je ne le devrai.

Invité

Man, it's been a long day.

Selon ce que me faisait Kataryna, soit ça me faisait vraiment mal, soit ça me laissait froid. Tout dépendait des attaques en elles même. Qu'elle mette en avant le désir évident que j'éprouvais pour elle, ça ne me faisait pas trop mal. Dans le sens où je songeais qu'elle ne savait rien en réalité, de ce que je pouvais penser ou ressentir à son égard. Elle se contentait de partir du principe que tous les hommes sur cette terre, ne pouvaient qu'éprouver un intense désir pour elle. Ce n'était pas très faux d'ailleurs. J'étais bien plus blessé quand elle me ridiculisait en publique. Comme ce verre qu'elle me balança dessus sans aucune raison valable. Fut un temps où j'avais une fierté. Mais depuis quelques temps déjà, elle ne faisait que la piétiner. Avec sa bande de pseudo amis. Certains d'entre eux ne se privèrent pas de poursuivre ce petit jeu là au cours de la soirée. Quand ils partirent enfin, j'étais dans un sale état quand même. J'étais crevé et je me sentais poisseux, crade, dégoulinant. Pas de sueur. Mais d'alcool. Une nana avait vidé son verre à mes pieds en affirmant que c'était dégueulasse. Une autre était tombée contre le bar et le contenu de son verre m'avait éclaboussé de la tête aux pieds. Mes fringues étaient humides. A tel point qu'une fois que j'eus finis les allés et retour entre la maison et la voiture pour récupérer les caisses de bouteilles, j'eus froid. Je tremblais de la tête aux pieds mais pris sur moi pour ne rien en montrer quand je cherchai la jeune femme dans la maison.

Je la trouvai sans trop de mal. Heureusement, parce que je n'avais pas envie de la chercher de partout. Je n'avais pas envie de faire le tour de sa demeure. Toutefois, je me figeai en réalisant qu'elle était en sous-vêtements. Super sexy. Incroyablement sexy. Nom de Dieu. Ca faisait bien longtemps qu'une femme ne m'avait pas fait autant d'effet. Je suis désolé. J'ai pas été payé. Répondis-je, rouge de honte et de gêne. Je me forçais à soutenir son regard. Pour ne pas zieuter encore en direction de son corps. Et pour ne pas lui montrer encore une fois, à quel point elle m'impressionnait et me mettait mal à l'aise. Je blêmis à sa répartie. Voilà. C'était ce genre de remarque qui me blessait vraiment. Être considéré comme une véritable merde. C'est vrai que je ne roulais pas sur l'or. Je gagnais juste assez pour payer mon loyer et bouffer. Mais quand même. Je me battais pour l'avoir ce salaire. Et elle, elle faisait quoi pour mériter tout son fric au juste ? J'attendis sagement et en silence, qu'elle aille chercher mon salaire. Je faillis écarquiller les yeux à la vision de tous ces billets. C'était largement exagéré, bien entendu. Mais pour elle, c'était quoi hein ? Je me contentai de la remercier, récupérer l'argent et filai sans demander mon reste. Mais en passant dans le hall d'entrée, je m'arrêtai pour poser la moitié des billets sur un meuble. Je refusais d'accepter autant d'argent !

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Invité

J'étais vraiment soulagée que cette soirée prenne fin. J'avais du mal à supporter tout ses connards. Il ne restait plus que mon imbécile de petit ami. Il ne voulait même pas rester pour m'aider un peu à ranger la maison. Quel connard. Bon sang mais il ne pouvait être un peu moins con juste une fois de temps en tels celui la? C'était trop demander ça aussi? Une violente altercation éclata entre nous mais ça, c'était chose normale. Je ne dis pas que nous nous donnions des coups non plus, mais il nous arrivais de nous bousculer violemment comme maintenant. Il n'a jamais levé la main sur moi à proprement parler mais c'est certain qu'il n'hésite pas à me faire mal en me poussant violemment. Mais je suis plus forte que lui. On apprend à se défendre dans les orphelinats. Ce qu'il ignore bien sur comme toutes les personnes qui m'entoure.

Enfin il finit heureusement par partir lui aussi et après une dernière brimade à ce barman un peu trop curieux à mon goût, je montais et me déshabillais pour aller prendre une douche mais voilà qui revenais encore à la charge. Qu'est ce qu'il me voulais encore? Il n'avait pas été payé? Ah ouais! C'est vrai que je devais le payer à la fin de la soirée celui la. J'allais chercher des billets dont je regardait à peine le montant. Tant qu'il me laisse tranquille c'est tout ce qui compte pour moi. J'allais enfin prendre ma douche tranquillement. Je redescendais récupérer mon téléphone en bas quand je trouvais des billets sur la table. Je ne comprenais pas immédiatement. Puis au bout d'un moment, je me rendais compte que c'est le barman. Je prend ça pour un affront. Ce que je ne supporte pas dans la vie, c'est de ne pas avoir le dernier mot. J'étais prête à aller très loin. J'enfilais un pantalon moulant en cuir et un un haut noir entièrement transparent qui laissai apparaître mon soutien gorge de la même couleur. Je m'étais aussi mes bottines a talons de la même couleur que ma tenue. J'aimai ce look un peu fille dangereuse et rebelle. Il était quatre heure du matin, et je montais dans ma voiture en direction du bar ou j'avais demandé un barman. Je demandai, non j'exigeais l'adresse de ce Riley. Et je me rendais chez lui. Il habitait vraiment dans un quartier pourri et dans un immeuble pourri. Je n'hésitais pas une seule seconde avant de frapper à sa porte. Quand il ouvrait je lui plaquai les billets sur le torse. Wahou... Il était musclé. Enfin bref.

T'as oublié ça! C'est pas à toi de décider combien je te paie.

Et déjà je tournais les talons pour rejoindre les escaliers. Il devait certainement me trouver très bizarre d'avoir fait tout ça. Mais j'étais toujours très extrême dans ce que je faisais. Ça avait toujours été ainsi. Et c'est devenu encore pire depuis que j'ai perdu mon grand frère. Je vais jusqu'au bout des choses sans me soucier de ce qui m'entoure. Comme la ou je n'hésite pas à sortir à quatre heure du matin pour rechercher l'adresse de ce mec, me rendre jusque chez lui, rien que parce qu'il n'a pas pris tout l'argent que je lui ai donné.

Invité

Man, it's been a long day.

Je ne voulais pas de son fric. Soit, refuser de l'argent quand on en manquait cruellement, c'était totalement idiot. Mais j'avais une fierté. Et je ne voulais pas être prit de haut par ces gens là. C'était déjà le cas tous les jours. Et je ne le supportais pas. Mais je faisais avec, parce que je n'avais pas d'autre choix. Je les croisais à la fac. Je ne voyais pas vraiment comment je pouvais faire autrement. Mais en dehors de l'université, c'était de trop. Par fierté plus qu'autre chose, j'abandonnai donc la moitié de la somme qu'elle m'avait donné, pour vite partir. Je passai d'abord au bar pour ranger les caisses. Avant de pouvoir enfin rentrer chez moi. Je fus incroyablement heureux et soulagé de me débarrasser de mes fringues que je mis de suite à laver. Pendant que la machine tournait, j'allai prendre une douche bien chaude. J'étais collant. C'était dégueulasse ! Je ne pris que plus de plaisir à me savonner pour faire disparaître tout ça ! A la sortie de ma douche, j'enfilai un tee shirt blanc et un pantalon de jogging noir. Je m'apprêtais à aller me coucher quand on frappa à ma porte. J'hésitai à aller ouvrir sur le coup. Parce que je ne voyais pas du tout qui pouvait venir à cette heure ci.

Je fus choqué de trouver Kataryna sur le pas de ma porte. Et incroyablement gêné qu'elle ait vu où je vivais. Ca n'avait tellement rien à voir avec sa maison super luxueuse. Trop à mon goût. Ca me filait plus la nausée qu'autre chose, tout ce luxe. Je préférais encore mon petit studio sans prétention. Bien décoré, bien agencé, bien nettoyé. Elle flanqua les billets contre mon torse et je ne bronchai pas, ne pris pas la peine de les récupérer. Je me contentai de baisser la tête pour les voir retomber à terre. Je n'en voulais pas de son argent bon sang ! Et puis c'était quoi ce délire, de se déplacer à cette heure ci, juste pour me filer cet argent dont je ne voulais pas ? C'était certainement qu'elle ne supportait pas de ne pas avoir le dernier mot. Elle n'était pas ... Normal du tout cette nana là. Mais je ne veux pas de cet argent ! Rouspétai-je alors qu'elle tournait déjà le dos. C'est pas parce que t'en as trop qu'il faut le balancer par les fenêtres ! Ajoutai-je dans le feu de l'action. Je le regrettai aussitôt et me mordis la langue. Répondre à cette nana là, c'était tout sauf une bonne idée.

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Invité

Qu'est ce que ça pouvais m'énerver quand les employés discutent mes ordres! C'est fou ça! Pour qui se prenait il se barman? Pour déjà monter chez moi, dans ma maison! Bon ok j'avais oublier de le payer. Mais il pouvait bien attendre lundi non? Bref, soit, je pouvais encore passer l'éponge la dessus bien que je n'apprécie pas du tout. Mais qu'en plus il ose contester le prix que j'ai décider de le payer en laissant la moitié de l'argent chez moi, c'était trop. Il aurait au moins pu avoir le cran de me le dire en face au lui de laisser l'argent comme ça sur la table. S'il croyait vraiment que c'est à qui allait m'arrêter c'est qu'il ne connais pas Kataryna Van Dér Statten. J'étais bornée comme peu de personne peuvent l'être.

Je n'hésite donc pas à aller jusqu'au bar pour demander son adresser et aller ensuite chez lui pour lui rendre l'argent qu'il devait prendre. Ce n'est pas comme si il avait la choix en même temps. Je débarquais alors chez lui en essayant de faire abstraction de l'endroit ou j'étais. Bon certes j'avais connu bien pire à l'orphelinat mais ça me semble tellement loin. J'ai l'impression d'avoir eu deux vies. Je suis tellement loin aujourd'hui de la gamine que j'étais autrefois. Enfin peu importe, je n'aime pas me rappeler ce genre de souvenir. Quand il ouvre la porte je lui flanque les billets sur le torse et je me retourne déjà quand il trouve encore le moyen de contester.

Putain mais t'aime être pauvre ou quoi toi?

Il ne peut pas juste prendre et argent comme n'importe qui et me laisser rentrer chez moi tranquillement. S'il continue je vais vraiment finir par perdre patience. En plus de tour ça il ose me répondre?

C'est toi la fenêtre c'est ça? Un peu prétentieux non? Bref. Garde cet argent ou donne le à une œuvre de charité si ça te plais pas, j'men tape. Mais en tout cas je ne le reprendrais pas. Sache que j'ai toujours le dernier mot, tout le temps, avec tout le monde.

Je lui fis face et revenais vers lui d'un pas décide jusqu'à me planter juste devant lui. Je voulais le provoquer un peu. J'adore ce petit jeu la, même si la il est quand même quatre heure du matin.

Aller oses encore refuser...

Mon regard est mi-figue mi-raisin. Je le provoque et en même temps je l'intimide. Je ne peux cependant retenir un petit sourire en coin. J'ai vraiment hâte de voir ce qu'il va faire maintenant. Je dois dire que ça m'excitais presque. Bon sang si ce mec avait été... fréquentable pour les gens de mon milieu, je n'en aurais fais qu'une bouchée. Il est beaucoup trop sexy.

Invité

Man, it's been a long day.

J'avais beaucoup de mal à comprendre pourquoi elle avait remué ciel et terre, simplement pour me rendre l'argent que j'avais refusé. Qu'est-ce que ça pouvait lui foutre que j'ai ou non ce fric ? Soit, non, ce n'était pas par pure générosité. Mais bien parce qu'elle ne supportait pas que j'ai pu dire non. C'était insensé de faire tout ça ... Juste pour ça ! Ce fut plus fort que moi, je protestai pour qu'elle récupère son argent dont je ne voulais vraiment pas. Je n'avais pas besoin de ça. Je vivais avec ce que je gagnais tous les mois. Les deux-cent cinquante dollars que j'avais gardé pour la soirée, c'était juste un peu de beurre dans les épinards comme on dit. Et ça me suffisait largement. Franchement, j'allais faire quoi de ce surplus hein ? Parce que tu crois que ces deux cent cinquante dollars vont me rendre riche ? Demandai-je du tac au tac, à ce qui semblait être une vacherie de sa part. Je ne me considérais pas comme pauvre à vrai dire. Un peu au dessous des gens 'moyens'. Mais pas non plus pauvre. Ce n'était pas comme si je vivais dans la rue ou dans ma voiture. Ma garde robe comportait plus qu'un pantalon, deux tee shirt et trois sous vêtements. Et je mangeais à ma faim. Bref, je n'étais pas non plus "pauvre". Enfin en comparaison d'elle, il est vrai que je l'étais énormément ! Je lui lançai un regard un peu surpris quand elle me demanda si c'était moi que je considérais comme "la fenêtre" dans ma phrase.

Sa répartie était sans queue ni tête là. Est-ce qu'elle avait vraiment toutes ses cases celle là ? C'était à se demander ! Je ne savais même pas que répondre sur le coup. C'était ... Non, c'était juste étrange, point. Je continuais de la regarder avec incertitude alors qu'elle me faisait de nouveau face et me défier de refuser encore une fois son argent, alors qu'elle n'avait pas hésité à insister sur le fait qu'elle avait toujours le dernier mot. Toujours. J'eus un peu de mal à déglutir alors que j'étais tout sauf à l'aise. Je n'irais pas jusqu'à dire que j'avais peur d'elle. Mais quand même, elle était assez impressionnante dans son genre ! Si je prends cet argent et que j'en fais don à une oeuvre de charité, c'est comme si c'était un don de ta part. Ca ne te dérange pas trop ? Me risquai-je en songeant que, oui, je jouais un peu avec le feu. Je ne la provoquais pas. Mais presque tout de même. Je n'avais aucune idée de ce qui me prenait. Mais mon ton montrait bien que je n'étais pas trop sûr de ce que je racontais. Et pas trop sûr, non plus, de vouloir prendre de tels risques. C'était pourtant bien ce que j'étais en train de faire. Mais je ne voulais pas garder cet argent. En soit, c'était comme si elle me faisait la charité, à moi.

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