Un moment au coin du feu feat Mason

J'ai passé la mâtiner à la quincaillerie, pour travailler. Quand je suis rentré, il y avait que ma mère à la maison, elle m'a dit que papa avait un client qui restait ici pour la nuit. Ça arrive des fois que les personnes qu'il guide dans la région restent chez nous vu que nous avons une chambre d’hôte dans une partie excentré de la maison. Cela veut dire qu'il sera là pour le repas. J'aime bien quand il y a quelqu'un en plus, j'adore écouter leur récit de voyage. Je suis toujours curieuse d'en apprendre plus sur le monde extérieur, même si pour rien au monde, je quitterais mon petit nid douillet qu'est ma maison.

Le soir arrive, ma mère avait préparé avec mon aide, un ragoût de lièvre. Il sent hyper bon, j'en ai l'eau à la bouche. On entend mon père rentré et a sa suite se trouve un homme. Il est pas mal, on n'en croise pas des comme ça ici. Mon père lui montre sa chambre pour qu'il puisse poser ses affaires, pendant ce temps, je prépare les verres pour l'apéro. Car un bon dîné commence toujours comme ça. Quand il revient-je lui lance avec le sourir « On t'offre un verre, alors qu'est-ce tu prend ? »

Quand il revient, il reste me fixer, je suis quelque peu troublée par son regard quelque peu insistant que je met quelque seconde a réagir. « Un bourbon sec, je note » Je m’éclipse donc dans la réserve d'alcool, dont on peut dire qu'elle est bien garnit. En même temps à la maison, on boit un verre pour presque toutes les occasions donc on a intérêt avoir ce qu'il faut. Je prends donc, bouteille d'un bon bourbon américain à peine entamée et rejoins les autres déjà assis sur la table, il ne manque plus que moi. Je sers donc notre invité en premier. Je dis avec mon sourire habituel « Voilà pour monsieur. » Je sers ensuite mes parents - une habitude que j'ai depuis l'enfance, je voulais être serveuse petite donc maintenant, c'est toujours moi qui sers à la maison - puis je me prends une Corona et je n'oublie pas le quartier de citron qui va avec, un jour un client mexicain nous en avait ramené et j'en suis devenu accro. « Alors qu'est-ce qui t’amène dans ce quoi perdu de l'Alaska ? » Je sens le regard désapprobateur de ma mère, oui, j'ai le chic de poser tout plein de questions a nos invités ce qui à le don de quelque peu l'agacé, mais comme toujours cela fait rire mon père. Je me permets aussi de le tutoyer, car j'aime bien mettre à l'aise nos invités, après je sais reconnaître les personnes que je peux oui ou non tutoyer. Je regarde donc notre bel invité avec curiosité avec hâte d'en découvrir plus.

Oh, purer il a un de ses sourires, ce petit sourire en coin, je suis sure qu'il l'utilise pour draguer les filles, et je dois avouer que ça marche sur moi. C'est donc un journaliste, il a dû beaucoup voyager alors, ah je suis vraiment curieuse maintenant. Et s'il ne traite pas de l'écologie d'habitude de quoi peut-il traiter ? Et où a-t-il bien pu aller auparavant ? Et dans tout ça d'où vient-il ? J'ai juste qu'une envie c'est de le bombarder de questions. Je me demande quel âge il a, il est clairement plus âgé que moi, je dirais peut-être six, sept ans de plus que moi. J'ai toujours été douer pour ça. Mais je ne peux pas le lui demander de suite il s adressé à mon père. Je profite de ce moment pour le regarder, plus en détaillent. Il a des cheveux bruns, un peu en bataille, mais ce qui attire le plus mon regard ce sont ses yeux il son si claire, comme de la glace. Plus je le regarde plus il me plaît, je souris. Mon père répond donc à notre invité - dont je ne connais pas le nom, ça aurait dû être la première chose à demander mais tant pis je demanderais après. j'écoute donc mon père en buvant ma bière. « Vous avez de la chance d'être tombé sur moi jeune homme, je connais la région comme ma poche, et je sais comment m'approcher des ours en hivernation sans les réveiller, vous ne voudriez perdre une jambe comme ce vieux fou de Duke. » Je souris à sa réflexion, dans notre village tout le monde le connaît, mais tout le monde l'aime bien, il est un peu dérangé mais il lui arrive toujours quelque chose. On l'aide tous, mais il essaie toujours de refuser notre aide.

« Sacha » Je me tourne vers ma mère « Tu peux aller vérifier le ragoût si te plaît » Je hoche de la tête et me lève je vais vérifier la viande, je respire les effluves sortant de la marmite, ça sent tellement bon. Je baisse le feu, et je reprends ma place. « Habituellement tu couvres quel type de sujet ? » Ben quoi ? Je ne perds pas le nord quand je veux savoir quelque chose, je finis toujours par le savoir. Et ils n'avaient pas l'air en pleine conversation, enfin je me trompe peut-être mais bon tant pis, ils feront avec. Je souris avec malice toujours aussi curieuse d'avoir mes réponses.

Notre invité s'appelle donc Mason, j'avoue que c'est sexy. Je souris à cette pensée. Après être revenus de la cuisine je lui pose donc une question. Sa réponse me fait sourire, monsieur est justicier, au secours de la veuf et l'orphelin. Je rigole à ma pensée je suis bête. « Donc tu es comme un héros c'est ça ? Non sérieusement, ça a l'aire vraiment intéressant ! » C'est vrai, s'il traite des sujets sensibles, il doit avoir vu des trucs pas mal intéressant. Je suis encore plus curieuse d'en savoir plus sur lui. Il a du en voir des choses. C'est vrai que la protection des ours bruns doit lui changer de ses habitudes. Ça doit être vraiment plus calme. « Tu as du beaucoup voyager non ? Ça doit être quelque chose quand même, de déterré les secrets de tous ces hommes avide d'argents ! » Il a surement du se faire des ennemis dans ce domaine, peut être que certain ont essayés de payer son silence. je le regarde curieuse. Je me demande bien s'il accepterais de l'argent en échange de son silence, je ne le connais pas suffisamment pour répondre à ce type de question. Et je me vois mal aborder ce sujet, je ne sais pas comment il pourrait la prendre. Je me rends compte que j'ai finis ma bière et je vois ma mère revenir avec les assiettes, j'étais tellement concentrée sur notre invité que j'avais totalement oubliée le reste. Je me lève à mon tour pour aller chercher la marmite, ça doit être prêt. »Mon père reste discuter avec Mason. Quand des personnes logent dans notre chambre d'hôte il se retrouve vraiment comme intégré à la famille car on fait comme si on le connaissait, on ne s'embête pas faire quelque chose d'exceptionnel. On trouve ça vraiment plus chaleureux. Je revins donc avec la grosse marmite. la bonne odeur du ragoût me suit, je la pose au centre de la table en bois. Il a une grosse miche de pain sur le bord de la table. Je me rassois. Ma mère reviens avec de l'eau et du vin. « J'espère que tu as faim, car on a de quoi manger. »

Je ne sais pas pourquoi il prononce mon nom quand il me parle, mais ça a l'aire de lui plaire. Et ça me donne l'impression que nous sommes seuls a discuté, de ce fait je concentre toute mon attention sur lui. J'ai envie d'en savoir plus, d'en découvrir plus sur lui. Il éveil un intérêt tout particulier de ma pars. je passe vraiment une bonne soirée, mais je sens que ce n'est que le début. Je me  demande de bien ce que la soirée nous réserve. Mais il fait vraiment tout pour éveiller de plus belle ma curiosité. Quel prix a t-'il bien pu payer, cela a-t-il un rapport avec son problème à la jambe dont il a parlé plus tôt ? Je peux pas m'empêcher d'y réfléchir, j'ai bien vu qu'il ne voulait pas en dire plus, mais quand il a dit mon non comme ça j'ai eu l'impression qu'il se confiait à moi. Mais malgré tout, cette manière de parler le vieillit un peu, comme si il avait vécus quelque chose qui l'avait fortement marqué. J'aimerais tant pouvoir lui en demander plus, mais je me tiens tranquille car je ne vais pas le forcer à dire des choses qu'il ne veut pas dire. Je trouverais bien un moyen d'en savoir plus le temps qu'il sera ici.

Je suis contente de l'entendre rire à la réflexion de ma mère, cela annonce une bonne ambiance. Je le sens qui me fixe, lève donc les yeux dans sa direction et nos regards se croise. Et je crois comprendre ce qu'il a derrière la tête à cet instant précis. Je mets quelque seconde à baisser les yeux, un peu rouge, mais je ne peux pas m'empêcher se sourire un peu gêné, mais toute de même heureuse. Quoi il n'y a pas de mal à être contente quand un beau mec te trouve attirante. Je relève les yeux et insiste sur son regard je souris toujours, j'ai fais disparaître toute gêne de mon regard. Je suis réveillée pars le passage d'une louche devant moi, ma mère nous sers en ragoût, je lève donc les yeux vers et la remercie, quand je vois sur regards sur moi, elle lève un sourcil interrogateur, mince. Elle à tendance à tout voir. Mais la connaissant elle s'en fiche un peu. « Tu prendras de l'eau ou du vin ? » Je regarde, mon père, ouf il n'a rien remarqué de notre échange de regard. Heureusement, je n'imagine pas sa réaction si il avait vu, il a beau être très gentille, il est vraiment sur-protecteur.Bon il faut que je change de sujet. « Ah, au fait, Mason, tu restes combien de temps dans l'coin ? » Ben, je ne perds pas le nord, il faut que je sache combien de temps j'ai pour en savoir plus sur ce qu'il ne veut pas me dire pour le moment. Je commence à siroter mon verre de vin, il faut que je m'occupe les mains.

Il me rend mon sourire, je sens que la soirée risque d'être des plus amusantes. J'ai envie de m'amuser avec lui pour voir ses réactions. « Un mois, ça nous laisse tout le temps de faire connaissance » Je jubile intérieurement, cela me laisse tout le temps que je veux pour en savoir plus. Mais cette fois-ci je ne montre pas ma curiosité, mais plutôt un visage joueur. Il n'est qu'une énigme à la quelle je trouverais la solution. Et j'ai un mois pour le faire. Tient je me rends compte que pour la première fois de la soirée que je ne lui ai pas posée de question. Je lève mon verre « Alors, je te souhaite de bonnes vacances ». Il a l'air d'être quelqu'un de bien, surtout qu'il complimente la nourriture de ma mère. Et je dois avouer qu'à ce niveau-là j'ai vraiment de la chance. Pour moi la famille c'est hyper important et le fait qu'il complimente ma mère me rend heureuse. C'est un peu naïf comme manière de penser, mais c'est la mienne voilà tout. « Je ne sais pas comment je ferais sans elle ! » Je me tourne vers ma mère et lui fait un grand sourire. « Ça c'est vrai, je ne sais pas comment on ferait sans elle » Ah, c'est bien un homme mon père, de la bonne nourriture il y a rien de mieux pour lui. Tenus par la nourriture.

« Sinon où sera publié l'article une fois finis ? » Bon on a le temps, c'est vrai, mais je peux pas retenir les questions qui me viennent à l'esprit et si jamais il veut changer de sujet il pourra toujours me poser des questions à son tour. Tout en écoutant sa réponse je mange mon assiette et c'est vrai que le ragoût est délicieux, ma mère est vraiment un cordon bleu. Mais je peux pas résister à la tentation de plonger de nouveau mon regard dans celui de Mason, mon regard dévit ensuite vers ses lèvres. Je suis sûr qu'il embrasse bien, je me mordille la lèvre à cette pensée, purée à quoi je pense maintenant ? N'importe quoi Sacha. Concentre toi sur le repas.

Ha je m'attendais pas à une si forte réaction de sa part, il limite en train de s'étouffer. Mais je comprends mieux quand je vois son regard glisser vers mon père. Je ris discrètement dans mon coin, car là c'est trop marrant. Ce n'est pas bien de se moquer je sais, mais voilà j'en profite. Il n'y a rien de mal à ça non ? Bon passons. Ensuite, lorsque que je lève mon verre il en profite pour me faire un clin d'œil, il est vrai qu'il joue plus dans la subtilité que moi. Je lui souris de plus belle.

J'apprécie ce que je vois, il est fière de son travail, il ne se cache pas sous une fausse modestie au moins. Il a confiance en lui et j'aime ça. «  Ah oui, c'est que tu dois être doué. » Le regard pétillant de mon père se réveille quelque peu, il est abonné au national Géographique donc au moins on est sûr de voir son futur article. « Je suis curieuse de voir ça. » Ensuite, après avoir croisé son regard, je me surprends à regarder ses lèvres, non je rêve il vient bien de faire ce que je crois. Je relève les yeux, il me regarde, ah il a surpris mon regard et il y a passé sa langue entre ses lèvres exprès. Je suis rouge comme une pivoine. Je reverse mon verre de vin, déjà presque vide. « Ah, merde, désolé je reviens. » Je regarde, j'ai juste salit la nappe, mais il faut que j'aille chercher un torchon pour essuyer ma connerie. « Sacha, toujours aussi maladroite » Se permet d'intervenir ma mère en train de rire. Je me lève de table et je vais dans la cuisine. Je me sens bête, vraiment, je me sens idiote de m'être fais surprendre à le regarder comme ça. Je profite der mon passage dans la cuisine pour me rafraîchir le visage avec de l'eau et fais bien attention de bien essuyer mon visage, avant de retourner dans le salon équipé de mon torchon. J'essuie la table et me rassoie en posant mon torchon de côté on ne sait jamais je pourrais encore faire tomber quelque chose. Je m'empresse de me resservir du vin pour boire un coup. Et je me concentre sur ma nourriture. Mais j'ai toujours un sourire en coin cette situation me fais tout de même rire.