uncommon attraction + hayden

La vie est pleine de promesses et celle que je mène depuis plusieurs mois maintenant, dans la ville de Bowen est juste extraordinaire. Il ne se passe pas une journée sans que de nouvelles aventures m’arrivent. Une nouvelle rencontre au coin d’une rue, un quiproquo qui se poursuit en journée pleine de rebondissements, une soirée qui ne se termine qu’au petit matin… Rien n’est impossible en Australie et cela me change de New York. Pourtant, Matt ne cesse de se plaindre que je ne rapporte pas d’argent pour payer ma partie du loyer ou mes courses. A chaque fois que je lui donne un billet, celui-ci est tout droit sorti de son portefeuille alors, c’est sans doute compréhensible… Du coup, je me suis motivé à postuler à différentes annonces sur internet, et même en ville. J’ai passé quelques entretiens, reçu des réponses par téléphone, mais la plupart du temps, c’est pour de petites missions, des remplacements ou des extras dans un bar ou un restaurant. Mais hier soir, c’est une personne de la galerie d’art qui m’a contacté, me donnant rendez-vous. Forcément, faut que mon téléphone sonne lorsque je suis dans la douche et ainsi, je ne peux pas répondre… Du coup, je me suis levé de bonne heure, et j’ai rejoint le lieu de rendez-vous. En entrant, je suis presque impressionné par le décor. Je n’ai que rarement mis les pieds dans un tel endroit. Pourquoi est-ce que j’ai postulé ? Je devais être désespéré peut-être… Ou il n’y avait aucune autre annonce ce jour-là… Mais pourquoi pas. Ça peut être fun une nouvelle expérience. Je m’avance vers une demoiselle qui me demande si je fais une visite. Je lui souris. « Non, en fait, je cherche une certaine Ally qui m’a appelé hier pour un rendez-vous. » J’espère que la jeune femme ne m’en voudra pas d’avoir appelé la personne que je cherche par son prénom mais je n’ai carrément pas retenu le nom de famille alors pas trop le choix… J’attends doucement que l’on me réponde, et que la dite Ally fasse son apparition, tout en observant à la dérobée les peintures exposées.

Visiblement, je ne me suis pas trompé d’endroit puisque la demoiselle n’est autre que celle que j’espérais trouver. Quelle coïncidence ?! Si on peut dire vu qu’à priori il n’y a que deux personnes qui bossent dans les locaux, de ce que je peux en voir. Elle se présente et honnêtement, j’hésite entre exploser de rire et être impressionné lorsque j’entends ses différentes fonctions. Je laisse alors échapper sans le vouloir : « La classe quand même ! » Moi je ne peux pas me vanter d’être propriétaire ou directeur d’un truc. Déjà, j’ai une bonne tête, c’est une bonne chose… Pour le reste, on repassera. Je lui serre la main, d’une poigne de fer comme on dit, pour lui montrer que je suis l’homme de la situation. Puis, on va s’installer et on se retrouve rapidement à commencer l’entretien. Je ne suis pas vraiment stressé car ce n’est pas dans ma nature, même si je me demande un peu ce que je fais ici, moi qui n’ait rien d’un artiste dans l’âme. Je hoche la tête pour lui dire que ça me va. Autant que je sache à quoi m’attendre en même temps si je prends le poste. Puis, je l’écoute attentivement. Elle donne envie. On voit qu’elle est passionnée par sa galerie et particulièrement dévouée. J’aime l’idée de rajeunir un peu le tout pour que des personnes de tous les âges viennent dans les locaux. J’avoue presque que ça vend du rêve. Du coup, lorsqu’elle me demande si je suis la personne idéale, je ne cherche pas mes réponses de midi à 14 heures et du tac au tac, je lui réponds : « Vous avez dû voir que j’ai touché un peu à tout pendant les dernières années alors si vous cherchez quelqu’un de polyvalent, je suis sans aucun doute votre homme. » Et je lui sors mon sourire le plus charmeur, celui qui marche à chaque fois lorsque je veux quelque chose. Je lui dirais bien qu’en plus de tout ça, j’ai la carrure parfaite d’un agent de sécurité, mais j’ai peur qu’elle le prenne mal alors je m’abstiens. Pourtant, dans quelques instants, je vais dire bien pire… En même temps, je suis Hayden Rickemoore et donc incapable de rester sérieux et sage trop longtemps… Pour finir de répondre à sa question, je me dis qu’il vaut mieux être quand même honnête sur toute la ligne : « Par contre… Je dois avouer que je ne suis pas un grand expert en art. J’apprendrais vite mais j’aurais besoin d’une formation ou en tout cas d’un minimum d’explications si je dois faire revenir l’art à travers les toiles pour les visiteurs. » Et le pire, c’est que je suis particulièrement fier de la tournure de ma phrase… Bref, elle poursuit en me demandant si j’ai une question pour elle et il n’y en a qu’une qui me taraude les lèvres depuis le moment même où je lui ai serré la main : « J’en ai une oui à vrai dire mais qui n’a rien à voir avec le poste… » Je laisse planer un petit silence parce que je sais pertinemment que si je pose ma question, s’en est fini pour moi de cet entretien et de mes chances de décrocher le job ! « C’est pas vous la fille de la rumeur sur internet ? Celle qui pique les copains de ses amies ? » Et un sourire se pose sur mes lèvres sans que je ne puisse l’enlever.

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« La classe quand même » mes yeux s’agrandissent, jamais j’aurais dis quoi que ce soit de tel dans un entretien d’embauche par le passé. J’évitais soigneusement de répondre au commentaire et j’me disais que je trouvais ça plutôt... audacieux. Il hochait la tête me confirmant qu’il était bien l’homme que je cherchais. Ça restait encore à prouver... J’me doutais qu’il ne serait sans doute pas facile comme employé. Il me confirmait avoir touché à tout, toutes ses qualifications m’étonnaient même un peu. Il me confirmait sa polyvalence et je trouvais ça tout de même intéressant. Un sourire charmeur? C’est moi ou j’rêve? J’espère juste pas trouver son regard dans mon décolleté ou s’attarder sur mes fesses. Quoi que j’préférais encore les fesses parce que j’peux ne pas le remarquer. J’feuillette encore ses différentes expériences. « Par contre... Je dois avouer que je suis pas un grand expert en art. J’apprendrais vite, mais j’aurais d’une formation ou en tout cas d’un minimum d’explications si je dois faire revenir l’art à travers les toiles pour les visiteurs. » « Évidemment. Elle vous sera fournie et rémunérée. » que je lui mentionne en omettant de dire que l’art est bien évidemment subjectif et qu’il pourra y apporter sa propre couleur. « Avez-vous des questions pour moi? »  « J’en ai une oui à vrai dire mais qui n’a rien à voir avec le poste... » Je fronce les sourcils perplexe et je l’encourage. « Je vous écoute. »  Et je lui souris pour le mettre à l’aise. Il semblait silencieux soudainement et ça m’intrigue. « C’est pas vous la fille de la rumeur sur internet?  Celle qui pique les copains de ses amies? » Et puis il souriait.

Woah. J’suis certainement sonnée et mon sourire se crispe. J’avais bel et bien vu ces rumeurs sur moi et j’avais même été choquée de l’apprendre. J’allais devoir jouer bien bas moi aussi... « Oui, vous êtes en couple? » lui demandais-je avec un sourire intéressé alors que je m’assoyais sur mon bureau en me croisant les jambes, juste en face de lui. « Parce que si la réponse est négative, c’est même pas la peine de revenir. » Puis je me relève presque immédiatement pour aller ouvrir la porte de mon bureau. « Monsieur Rickemoore, je vous contacterai d’ici une semaine pour vous tenir au courant des avancées concernant le poste. En vous souhaitant une très agréable journée. » Bam. Bien fait pour les rumeurs, elles continueraient sans doute de bon train et j’allais vivre avec. Oh que j’allais vivre avec.

© charney

Spoiler:

La directrice me confirme que j’aurais bien une formation, ce qui me rassure tout de même. La rémunération n’est pas vraiment ce qui m’inquiète parce que comme je vous disais, j’ai le portefeuille de mon meilleur ami en dépannage mais disons qu’il faudrait vraiment que je trouve quelque chose de stable sur le long terme. Et avec une patronne aussi jolie, ça donne forcément un plus alors j’ai envie de me défoncer. Je lui souris et hoche de la tête par la même occasion, lui indiquant que ça me va, sauf que quelques secondes plus tard, je gâche toutes mes chances en parlant de ces rumeurs sur internet. Je sais que ce n’est pas cool, parce que j’aurais pu être embauché et tout mais vous me connaissez, maladroit de service et monsieur sans gêne qui a besoin d’exprimer ce qu’il a dans la tête. J’arrête un peu de sourire, parce que je vois bien que je l’ai mise un peu mal à l’aise et sa question m’étonne. Je ne m’attendais pas vraiment à ce genre de paroles de sa part en fait. Manque de bol pour moi, je ne suis pas un expert en mensonge – d’ailleurs, j’ai vraiment horreur de ça, au moins un défaut qu’on ne peut pas me reprocher pour le coup – et du coup, il m’est difficile de répondre par la positive. « A la base, je suis célibataire mais bon, ça peut s’arranger s’il n’y a que ça pour que je puisse revenir. » Je lui dis alors. Après tout, suffit de prendre une fille qui veut de moi et de faire genre que c’est ma copine, même si je la trompe à tire l’arigot… Ou tout simplement, je peux m’inventer une copine imaginaire qui fera très bien l’affaire.

Mais bientôt, je regrette d’avoir posé la question parce que la demoiselle me vire tout simplement du bureau. Je grimace sans qu’elle ne puisse le voir. Je ne voulais pas en arriver là… Je me lève à mon tour et je m’arrête juste en face d’elle. « Vous savez, ce n’est pas la peine de me dire que vous allez me rappeler alors que je sais pertinemment que vous ne le ferez pas après la question que je viens de vous poser. » Je lui dis ça sur un ton vraiment sympathique, presque comme un jeu, amusé. Pourtant, au fond, je suis presque déçu parce que je me dis que ça aurait pu être une occasion sympa… Je tente ma dernière carte, quitte à la mettre complètement en rogne, peut-être que ça pourrait tout de même la faire m’embaucher. « Néanmoins, je pense que si vous m’avez fait venir aujourd’hui, c’est que vous n’avez pas beaucoup de candidature. Soyons honnête, je n’ai jamais travaillé dans une galerie d’art et une personne avec un CV plus garni est plus tentante que le mien… » Je prends une pause de quelques secondes, je déglutis, assez mal à l’aise par mon cran qui d’habitude ne me pose aucun problème et je continue sur ma lancée. « Votre galerie d’art mérite d’être connue. Elle est bien placée en ville et on pourrait facilement y faire venir les étudiants, faire de ce lieu leur havre de paix et une sorte de QG. Et je pense que je peux vous aider pour ça grâce à ma polyvalence et toutes les idées que je peux avoir. Donc réfléchissez-y avant de jeter ma candidature à la poubelle dès que j’aurais quitté ce bureau. » Je lui adresse un dernier sourire avant de m’avancer et de dépasser la porte. J’incline la tête en signe d’au revoir et je glisse une dernière parole. « Au revoir Mle Carmichael. » Puis, je me dirige vers la galerie d’art où je m’attarde, histoire de visiter en même temps et de ne pas être venu totalement pour rien.

Mes mots vont tout droit où ils étaient destinés à aller et pour preuve, sa remarque se veut encore plus piquante que les précédentes. Je sens qu’elle essaye de se justifier, de me montrer qu’elle a raison, sauf qu’on sait tout les deux la réalité des choses. J’ai beau être un grand maladroit incapable de garder un emploi plus de deux semaines d’affilés, ou même une femme plus de deux jours, je suis loin d’être un idiot, surtout lorsqu’il s’agit de démasquer les personnes et leurs intentions. Je suis même excellent à ce petit jeu. Les qualités qu’elle relève dans ma candidature et ma personnalité ne font que confirmer mes dires. Bientôt, elle va se rendre compte elle-même que je suis indispensable pour sa galerie d’art. Enfin, je l’espère. Alors j’en rajoute une dernière couche, histoire de finir en beauté cette tirade digne d’une grande pièce de théâtre. Mais avant, lorsqu’elle mentionne les autres entretiens qui sont prévus dans la semaine, je souris intérieurement, sans rien laisser paraitre afin de ne pas me montrer complètement désagréable. J’imagine tellement la scène avec des mecs ou des nanas encore moins qualifiés que moi… Une vraie blague. Ensuite, je sors de la salle et lorsqu’elle prononce mon nom et qu’elle ferme la porte, je m’étonne qu’elle ne me retienne pas. Je m’y attendais pourtant car je pensais avoir été assez convainquant.

C’est ainsi que je redescends vers la galerie d’art et que je fais un petit tour, histoire de ne pas être venu pour rien, comme je vous disais. Je suis légèrement attristé, même si je sais bien que je trouverais un autre boulot. On m’en propose sans cesse, c’est moi qui suis trop con pour les refuser. Mais la description que j’ai moi-même fait de la galerie avec les idées pour les jeunes et tout, ça me tentait vraiment. Et bientôt, j’entends une voix féminine que je reconnais évidemment aussitôt. « Bah oui, un minimum. » Je lui réponds doucement, mais comme si c’était d’une évidence pure et simple. « Ce n’est pas parce que je ne m’y connais que très peu et que je ne comprends pas toujours le sens qu’a voulu donné l’auteur à son œuvre que je ne trouve pas cela intéressant. » Je ferme ma bouche pendant quelques secondes, me demandant s’il vaut mieux que j’en reste là ou que je termine le fond de ma pensée et j’opte finalement pour la deuxième option. « On dit souvent que l’art est subjectif alors au final, on n’a pas besoin de comprendre. Il suffit juste de ressentir. » Et oui, je peux être un gros con, je peux être un idiot fini mais en dessous de tout ceci se cache un homme sensible au cœur tendre, capable de ressentir des émotions devant un tableau d’artiste.

Puis, elle éparpille son regard alors que le mien reste figé sur une toile. C’est sans doute mieux que de regarder ses seins… Et je ris aussitôt en entendant sa phrase, répondant du tac au tac. « On me le dit souvent figurez vous. »

Alors que la demoiselle me demande le type d’art qui m’intéresse, j’ai l’impression de me retrouver dans une impasse. Si elle attend de moi que je lui sorte des termes techniques, ce n’est pas prêt d’arriver puisque comme je lui ai mentionné lors de mon entretien, je ne m’y connais que très peu. Néanmoins, je sais reconnaitre une belle œuvre d’art lorsque j’en vois une et j’aime les observer lorsque j’en ai l’occasion. Je décide donc de lui répondre assez simplement, espérant qu’elle ne me prenne pas pour un blaireau de première. « Dans un autre style que celui de la galerie, mon préféré est le cinéma lorsqu’il y a de bons jeux d’acteurs. Sinon, j’aime beaucoup la sculpture et également les beaux tableaux peints. » En fait, je ne suis pas très difficile pour ainsi dire. Je n’ai pas de grandes préférences. « Et lorsque j’étais petit, ma mère m’emmenait souvent regarder des expositions photographiques. » Ça, c’était passionnant même si j’avais perdu l’habitude d’y aller au fil des années. Suivant le cadrage ou les effets de lumière, je pouvais ressentir tout un tas d’émotions diverses. Oui, à l’époque j’étais un peu plus émotif qu’aujourd’hui aussi, il faut dire.

Finalement, on s’éloigne alors qu’elle m’emmène vers une pièce à l’écart. Je la suis en silence, toujours étonné qu’elle soit revenue me parler après toute l’histoire du bureau. Faut croire que je lui plais potentiellement, ou en tout cas que ma présence ne la dérange pas plus que cela finalement. Elle me montre une œuvre et me demande ce que j’en pense. Encore une fois, j’ai peur que ma réponse ne soit pas la bonne mais quitte à continuer sur cette voie, je choisis d’être honnête. Puis, elle me demande mon ressenti. « L’œuvre est jolie. Le coup de pinceau semble travaillé mais je ne pense pas que ce soit l’œuvre d’un peintre célèbre. L’artiste devait être un peu triste quand il a peint cette toile, c’est le ressenti que j’en ai car on dirait que certains coups de pinceaux partent dans la mauvaise direction par rapport au reste. Du coup, il y a une forme d’affection qui se forme en moi, comme si je voulais en savoir plus sur l’histoire qui a poussé à peindre cette œuvre. » C’est peut-être juste ma curiosité naturelle qui parle et qui me pousse à vouloir en savoir plus sur la personne derrière le masque, comme on dit. « Ça ne porte pas ses fruits à tous les coups parce que ça gène certaines personnes mais dans d’autres cas, ça peut marcher. Je préfère rester comme je suis, vrai et honnête plutôt que de faire comme tout le monde. Après, on aime ou on aime pas, mais au moins j’ai ma conscience pour moi et je ne fais pas semblant. » Mon audace et mon franc parler, c’est vrai qu’on me les a reproché mais j’ai trop souvent essayé d’être quelqu’un d’autre et au final, ça n’apporte que du malheur. Je finis par me sentir mal et surtout, je perds mon identité alors à quoi bon ? "Et vous, est-ce que vous avez assez d'audace pour prendre le risque de m'embaucher ?"

Elle en vient à me demander si je suis un artiste. Que répondre à cela ? Lorsque je repense à la décoration de mon ancien appartement, cela me suffit pour me convaincre que je n’ai clairement pas d’imagination ou de talent quelconque dans l’art, quel qu’il soit. « Malheureusement non. On ne m’a pas doté à la naissance d’un quelconque talent dans ces domaines. » Et si c’est pour faire des photographies moches, par exemple, mieux vaut s’abstenir car cela risquerait de faire mal aux yeux à plus d’une personne.

Je continue de contempler l’œuvre alors que je viens de lui dire ce que j’en pense. « Vous connaissez bien l’auteur du tableau à ce que je vois ? » Oui, je n’ai pas encore compris que c’est elle qui a peint ceci. Je suis un peu idiot sur les bords quand ça me prend, vous vous souvenez ?

Puis, on en revient à mon embauche, qui se concrétise contre toute attente. Il faut croire que ma persévérance aura payé puisqu’elle m’annonce que je suis engagé. Moi qui pensais que tout était cuit. J’ai bien fait de rester observer la galerie finalement. Je souris et je m’abstiens de la taquiner sur son changement radical de décision, même si ça me démange grandement, il faut l’avouer. Je lui tends la main en guise de remerciements, avant de reprendre. « Oui, bien sûr qu’il me convient toujours. Je dirais même encore plus maintenant que j’ai vu la galerie. »

Il va falloir que je mettes deux réveils pour réussir à arriver à l’heure mais je pense sérieusement que le jeu en vaut la chandelle. « Je ne vais pas vous ennuyer plus longtemps. Vous devez avoir du travail. » Et j’aurais toute l’occasion d’observer les œuvres d’art plus tard pour le coup. « Je vous dis à demain dans ce cas. » Les dernières formules de politesse et je m’en retourne de par l’endroit où je suis arrivé un peu plus tôt dans la matinée.