I want you to want me [chaisling][hot]

Je n’étais pas du genre à faire des crises d’angoisse et de panique, mais là, c’était  déjà beaucoup pour moi d’apprendre la réalité qu’est Aisling. « Je suis faible parfois. » « Je sais. » Je lève les yeux vers le ciel parce que j’me doute qu’Aisling doit traîner au lit. De mon côté, si on oublie une grosse fatigue, je n’ai pas tendance à trop traîner le matin au grand damne de mon jumeau qui payerait cher pour que j’me taise au lever du soleil... Parlant du soleil, Aisling avait fait acte de vampirisme envers mon cou un peu plus tôt. « Ce n’est pas très pratique en roulant... » « Et alors? C’est pas moi qui conduit. » J’lui fais un sourire en coin en haussant les sourcils. Elle ne savait pas ce qui l’attendait, la blonde. Ou peut-être qu’au contraire elle savait, elle savait même trop bien. Alors que j’rejoins la blonde en prenant mon temps parce qu’elle me pousse à aller plus rapidement, elle ne savait pas ce qui l’attendait. J’allais me faire plaisir à la faire languir. J’attrapais d’un doigt la mâchoire de la jeune blonde pour poser un baiser fougueux sur ses lèvres et ensuite déverrouiller la première porte puis la seconde. Nous étions seuls dans l’appartement, je savais qu’elle allait se précipiter ce qui n’était pas mon cas. Je lui posais un doux baiser sur les lèvres, je retirais sa veste en nous dirigeant lentement vers notre chambre rouge, enfin... surtout la mienne. J’allais être docile comme tout avec Aisling, j’allais la faire se languir de moi. J’allais faire en sorte qu’elle me supplie avant même que je sorte la cravache pour ma belle. « La patience est une vertu, Aisling. »

Finissant de mordiller son cou, elle esquissa un petit sourire quand il lui dit que ce n'était pas lui qui conduisait. Non, certes, mais ça devenait tout de même assez acrobatique dans une voiture en mouvement, notamment dans les virages. Elle vint alors murmurer à son oreille.

-On aura qu'à essayer un jour.

Enfin, Aisling s'avançait un peu beaucoup là. Il était déjà assez extraordinaire qu'elle soit de nouveau en chemin vers l'appartement de Chase sans qu'elle sous-entende en plus qu'elle pourrait de nouveau renouveler l'expérience.

Sortant du taxi, la néo-zélandaise attendit son hôte. Elle voyait bien qu'il faisait exprès de prendre son temps et ça l'agaçait d'autant plus. Elle lui lança un regard mauvais alors que lui souriait, sûrement fier de la faire languir. Il avait bien de la chance d'avoir imposé sa position de domination qu'elle n'osait contester, ça évitait qu'elle lui grogne dessus, qu'elle boude et change d'avis. Docilement, elle répondit à son baiser, se sentant bouillonner. Ses gestes fougueux ne faisaient que la rendre plus impatiente encore.
Pénétrant dans l'appartement, Aisling remarqua parfaitement que Chase continuait de prendre son temps pour la faire languir, ajoutant même que la patience était une vertu. Elle lui lança un regard contrarié.

-C'est sûrement pour ça que je ne le suis pas.

Elle n'avait pas beaucoup de vertus, pour ne pas dire aucune. Plantant son regard dans le sien, elle l'embrassa de nouveau avant de glisser ses doigts sous ses vêtements pour caresser son torse avant d'effleurer son dos de ses ongles.

« On aura qu’à essayer un jour. » Le fait qu’Aisling entrevoit un avenir entre nous deux, ça me faisait assurément sourire. Je capture ses lèvres le temps d’un instant pour ensuite murmurer à son oreille de telle sorte que le chauffeur n’entendrait pas. « Tu te laisserais attacher dans un taxi? » Je lui adressais un clin d’œil taquin, clairement allumé par cette potentielle déclaration qui suivrait. Peu de temps après, je la rejoignais devant chez moi lui emboitant le pas ou les hormones, c’était à suivre. Alors que je lui remémorais le célèbre proverbe comme quoi la patience est une vertu, elle me confirmait qu’elle n’en avait pas, ce qui accentuait mon sourire. Je repensais à la dernière fois ce qui me créait quelques émotions contradictoires, des frissons. Allais-je reprendre le dessus sur Aisling? Sans aucun doute... J’allais la sentir m’enserrer physiquement parlant et je ne pouvais plus me retenir. Elle me regardait me créant de nouveau cette envie de la posséder le temps de quelques instants... Puis, elle m’embrassait et je répondais avec ardeur à ce baiser la plaquant contre le mur près de nous. Aisling glissait ses mains sous mes vêtements que je laissais virevolter d’un autre côté de la pièce. Je la levais de terre pour mieux l’embrasser, l’invitant à placer ses jambes autour de moi. Je remontais sa jupe d’un seul coup de main pour mieux approcher mon entre-jambe du sien, lui faisant bien sentir la raideur qui s’intensifiait dans mon pantalon. Je caresse sa mâchoire du bout des doigts. « J’veux que tu sois mienne, ce soir encore. Tu permets? » lui demandais-je en conservant un sourire avec l’envie d’aller plus loin sur ce mur ou dans ma chambre, voir même sur la table de la cuisine. Peu m’importait avec Aisling.

Aisling savait qu'elle ne devait pas se lancer sur ce genre de terrain, qu'il la suivrait toujours et même il en rajoutait. Il était loin d'être comme Perry sur ce domaine. Elle sentit une multitude de frissons glisser le long de son dos en réponse à ses murmures. Elle esquissa un sourire à l'idée de se laisser attacher et glissa à son tour ses lèvres contre son oreille.

-Si tu ne me fais pas tomber...

Parce que sans main elle ne pouvait pas se rattraper dans les tournants.

Ils finirent par monter beaucoup trop lentement au goût d'Aisling dans l'appartement de Chase qui semblait s'amuser à la faire languir. Heureusement pour la blonde, il semblait avoir décider d'écourter son supplice, la plaquant contre le mur alors qu'elle l'embrassait, retirant ses vêtements, laissant ses doigts courir sur son torse musclé. Elle se laissa soulever de terre, passant ses bras autour du coup de Chase et nouant ses jambes autour de ses hanches. Elle frissonna en le sentant remonter sa jupe, se mordillant la lèvre en baissant ses yeux vers lui. Elle était aussi excitée qu'elle le sentait raide. Elle eut un sourire en l'entendant demander la permission. Elle vint l'embrasser de nouveau, laissant glisser une main du bas de sa nuque à ses cheveux.

-Je te permets tout ce que tu veux.

Elle avait confiance, peut-être à tort. Elle aurait pu lui souffler qu'elle ne serait jamais sienne, qu'elle ne serait jamais qu'à elle mais elle n'avait pas envie de le contrarier tout de suite, et il savait parfaitement de quoi elle avait envie.

-Mais je préférerais que tu ne me fasses pas trop languir.

En lui disant ça, elle ne faisait que lui tendre la perche pour qu'il la contrarie, elle devrait commencer à le savoir pourtant.

« Si tu ne me fais pas tomber... » « Jamais je ne voudrais te faire du mal, Aisling. » lui avais-je confié en soufflant tout près de son oreille pour mieux la mordiller. On se faisait du mal, mais on le faisait bien. On le faisait pour s’allumer, pour se faire du bien, pour acérer la tentation, mais lui faire du mal pour lui faire du mal : jamais. Ce n’était pas moi. L’excitation, repousser les limites : ça c’était moi! Peu de temps plus tard, nous étions dans mon appartement alors que les vêtements virevoltaient au gré de nos humeurs. Puis, après lui avoir demandé la permission, Aisling me permettait ce que je voulais... Tout ce que je voulais. Je lui lançais un regard rempli de sous-entendus. Elle ne savait pas ce qui l’attendait... Quoi qu’un peu, oui. « Mais je préférerais que tu ne me fasses pas trop languir. » Je lui adressais un clin d’œil, clairement amusé. Je l’entraînais dans la cuisine où je l’allongeais sur la table en lui donnant une petite fessée. « Tu restes ici, sagement. Et tu m’attends. » Je disparaissais dans ma chambre quelques instants pour mieux ressortir avec quelques accessoires. J’avais très envie de la prendre maintenant, sans plus d’attente... Mais d’un autre côté, l’attente la rendait encore plus désirable. Je lui attachais les mains avec des menottes en fourrure rose, juste pour ne pas la faire râler une fois de plus. « Alors, que veux-tu, ce soir, Aisling? » lui demandais-je d’une voix suave, prêt à tout pour elle.

Elle eut un petit sourire quand il lui dit ne pas vouloir lui faire du mal. Elle s'en doutait bien. Déjà il était pompier, et puis il était tout adorable, mais l'entendre lui faisait quand même quelque chose. C'était mignon, et bizarrement ça ne lui donnait pas la gerbe. Ses mordillements la faisait frissonner. Il savait beaucoup trop bien comment la chauffer.

Aisling se laissa emmener jusque dans la cuisine, fermement accrochée à lui, ses jambes solidement nouées autour de son bassin, le regardant avec amusement et curiosité. Où est-ce qu'il l'emmenait ? Elle se doutait bien qu'il avait un tas d'idées en tête. Elle se laissa docilement allongée sur la table et eut un petit sourire en le sentant lui donner une fessée. Est-ce qu'il essayait d'avoir encore un peu plus d'autorité sur elle ?

-Bien chef.

Sagement, elle l'attendit, tournant tout de même la tête pour tenter de discerner ce qu'il était aller faire dans la chambre. Le voyant revenir avec les menottes roses elle lui lança un regard amusé.

-Tu les as acheté exprès pour moi ?

Elle se doutait bien que non, mais il a avait le droit de lui faire croire le contraire, parce que l'idée lui plaisait assez.
Ce qu'elle voulait ? Il la savait impatiente, alors elle devait bien se douter de ce dont elle avait envie, surtout que de sa voix, il faisait tout pour l'exciter encore plus. Souriant malicieusement, elle releva les jambes et vint les passer autour du coup de Chase.

-Toi.

Elle avait soufflé sa réponse, son regard bleu encré dans le sien. Elle devinait qu'il était capable de jouer avec sa plume, encore, peut-être même d'user de tout un tas de produits pour l'allumer encore plus et la rendre davantage impatiente mais elle se sentait déjà prête à ce qu'il la fasse grimper au septième ciel.

Lors de nos rapports sexuels, Aisling était clairement plus docile qu’en temps normal et ça me stupéfiait. Pourquoi ne me rembarrait-elle pas? Je ne comprendrais jamais les femmes... Néanmoins, je savais que ça lui plaisait, que toute la situation était d’une joie pour elle. « Bien chef. » avait-elle dit, je fronçais les sourcils. Nous allions mettre des termes au clair. « Pas chef, ni Chase... Pour toi, ce sera Maître dans ces conditions. » J’embrassais son cou avec avidité et passion. « Chaque fois que tu m’appelleras Maître, tu seras récompensée... » Je l’embrassais davantage, je caressais ses formes, sa peau, allant même jusqu’à poser mes ongles contre sa peau pour lui faire sentir mon désir. « Dans le cas contraire, tu seras punie... Allant même jusqu’à l’abstinence. » Elle fera moins la maline, Callaghan. Elle tentait néanmoins de me tourner en bourrique avec les menottes que j’avais acheté pour ses beaux yeux. « Quelle réponse aimerais-tu entendre, soumise? » lui demandais-je alors en continuant mes caresses sur son ventre, sa poitrine, ses bras. Son corps tout entier m’était offert. Elle me désirait, elle venait clairement de me l’annoncer. Bien que je ne l’ignorais pas depuis un moment déjà. « Et comment on le demande? » lui demandais-je en laissant mes doigts frôler sa peau tout le long de son corps pâle. Elle allait devoir utiliser les mots magiques et connaissant Callaghan, ça risquait de prendre encore du temps. J’avais une bien drôle de soumise, j’en conviens.

Aisling le regarda, méfiante, en le voyant froncer les sourcils. Elle sentait déjà qu'il allait la contrarier. Elle se mordit la lèvre en sentant ses baiser dans son cou, cambrant son dos sous ses caresses. Ses ongles contre sa peau lui donnait clairement la chair de poule. Cependant, elle émit un couinement contrarié face à cette menace.

-T'as pas le droit !

Elle trouvait cette punition beaucoup trop lourde, surtout qu'elle savait bien qu'elle ne l'appellerait pas Maître, juste pour le contrarier, peut-être un peu aussi pour son ego.
Elle le taquina une nouvelle fois sur les menottes. Ce qu'elle aimerait entendre ? Au fond, qu'il les avait acheté rien que pour elle, ouais, ça lui ferait plaisir, mais ça lui ferait peut être un peu peur aussi. Elle se redressa alors légèrement, forçant sur ses abdos, pour venir lui voler un baiser et murmurer doucement contre lui.

-Peut-être la vérité ?

Elle se laissa doucement retomber sur la table, frissonnant toujours au contact de ses doigts contre sa peau. Est-ce que c'était lui qui lui faisait cet effet là ? Est-ce qu'elle aurait ressenti ça avec n'importe quel homme ? Non, elle savait bien qu'elle n'aurait pas laissé n'importe qui l'attacher. Elle sentait qu'elle commençait, petit à petit, à devenir accro à lui, à eux. Mais ça ne l'empêcha pas de planter son regard bleu dans le sien pour lui répondre.

-S'il te plaît, Chase.

Petite effrontée qu'elle était. Elle savait qu'il allait réagir, qu'il allait la punir, mais peut-être que c'était tout ce qu'elle attendait. Elle avait toujours besoin de le provoquer, pour voir jusqu'où elle pouvait pousser. Sans lâcher son regard, elle vint glisser ses jambes autour de lui pour l'empêcher de partir, être sûre qu'il ne l'abandonne pas attachée sur la table.

« T’as pas le droit! » « Oh si, j’ai tous les droits, jolie femme. » lui avais-je répondu avec un haussement de sourcils et un semi sourire en coin parce que j’suis terrible. Elle ne semblait pas approuver, mais moi ça m’allumait autant qu’elle rouspète qu’au contraire, qu’elle s’y soumette. Elle me demandait la vérité concernant les menottes et je levais les yeux au ciel. J’embrassais son corps doucement. « Aisling, tu sais pertinemment que c’est une double contrainte... » Je remontais mes baisers sur son ventre, sur sa poitrine, dans son cou. « Si je dis que je les ai acheté pour toi, tu vas flipper et tenter d’te tirer comme t’as fait la dernière fois... Dans le cas inverse... » Je remontais jusqu’à ses lèvres que j’embrassais passionnément pour mieux me reculer. « Tu vas croire que j’ai quelqu’un d’autre dans ma vie et tenter de te tirer. Pourquoi ne pas préserver ce secret? » lui demandais-je en recaptivant ses lèvres suite à un clin d'oeil. Elle devait bien se douter que je les avais acheté pour elle, surtout pour la faire rire un peu, mais bon. Suite à mon ordonnance pour m’appeler Maître, elle recommençait à m’appeler Chase. Elle croyait réellement que je n’allais pas mettre mes menaces à exécution... Bien qu’elle m’entourait de ses jambes, je les détachais de ma peau. « Aisling. » grognais-je en sachant pertinemment qu’elle faisait ça pour m’embêter. Je la faisais vasciller sur le ventre pour lui donner une petite fessée... Puis une nouvelle avec légèrement plus de force. Davantage pour surprendre que lui faire du mal. Et une dernière pour la chance, parce que deux c’est pas assez. « Et comment on m’appelle maintenant? » demandais-je à la soumise sachant pertinemment qu’elle n’aurait pas le choix. J’allais surement devoir acheter des trucs pour la faire taire, aucune idée de ce qui peut exister sur le marché, mais j’vais très clairement trouver un truc spécial pour la blonde qui ne cesse de s’opposer. En revanche, elle gagnerait à être gentille.

Aisling fit légèrement la moue quand Chase proclama avoir tous les droits. Et puis quoi encore ? S'il la contraignait à l'abstinence elle allait définitivement lui faire la tête et aller se satisfaire toute seule.
Mais ses baisers la faisait frissonner, elle sentait l'excitation continuer à monter en elle et elle ne pouvait s'empêcher de se tortiller entre ses doigts. Elle planta quelques instants ses yeux bleus dans les siens. Il commençait à la connaître un peu trop bien. Elle finit par esquisser un petit sourire quand il lui proposa de garder le secret.

-Alors heureusement que je suis attachée.

Parce qu'il pouvait bien lui donner ou l'une ou l'autre des solutions, elle ne risquait pas de pouvoir s'échapper.

-Mais je sais que tu as mille et une autres femmes dans ta vie.

Elle n'était pas dupe, elle savait qu'elle n'était pas la seule avec qui il couchait. Il y en avait bien d'autres et sûrement des plus importantes qu'elle. Peut-être qu'elle sera jamais jalouse si elle apprenait qu'il réclamait à d'autres de ses conquêtes de l'appeler maître. Peut-être. Mais pour le moment elle n'y pensait pas trop. Elle pensait surtout au fait qu'elle voulait qu'il aille plus loin.

-Garde-le secret alors.

Elle avait soufflé doucement avec un sourire amusé. Si c'était ainsi, elle pourrait continuer de fantasmer sur l'achat de ces menottes et leur utilisation. Elle avait gardé ses jambes nouée autour de lui pour le sentir contre elle, un peu pour l'inciter à continuer ses caresses aussi.

Il semblait assez contrarié qu'elle continue de refuser à l'appeler maître, et pour l'instant ça l'amusait assez. Elle se sentit rouler sur le ventre sans pouvoir l'empêcher. Elle se mordit la lèvre en le sentant taper contre ses fesses. Ce n'était pas désagréable comme punition... La deuxième fessée la surprit un peu, lui faisant relever la tête et tourner le regard vers lui. Elle était partagée entre l'envie de continuer l'affronter et celle de céder inconditionnellement à tout ce qu'il voudra. Mais l'impatience était sûrement beaucoup plus forte que le reste.

-Maître ?

« Alors heureusement que je suis attachée. » « Je fais pas ça pour rien. » lui soufflais-je en reprenant mes baisers sur son corps. Une douce torture comme j’aimais bien l’appeler. Je remettais mes mains sur les menottes sagement comme pour rappeler à Aisling leur présence. « Mais je sais que tu as mille et une autres femmes dans ta vie. » « Et comment le sais-tu? » lui demandais-je, intriguée qu’elle connaisse si bien tous mes plis, toutes mes coutures. Je ne lui avais jamais parlé réellement de ce que c’était le tableau des conquêtes. J’me doutais par contre que si ça devenait plus sérieux avec elle un jour, le sujet serait sans doute abordé... mais vraiment, du sérieux avec Aisling? Il y avait fort à parier que ça n’arriverait jamais. « Garde-le secret alors. » Je hochais simplement la tête comme pour lui signaler que je garderais mon secret. Elle était idiote si elle croyait que j’avais acheté des menottes en fourrure rose pour mes mille et unes conquêtes. Son premier regard semblait clairement amusé... Son deuxième plus surpris et cette réaction m’amusait vivement même si je conservais mon sérieux. Je caressais la douce peau de la blonde qui semblait frissonner d’envie à mon égard. « Maître? » « Bien... Très bien, même. » J’embrassais son cou, ses lèvres puis sa poitrine et je dirigeais mes baisers tout le long de son corps pour embrasser son intimité quelques instants. « Que désires-tu, chère soumise? » Je voulais l’entendre de sa bouche, je voulais entendre son désir. Qu’elle me demande de la prendre, de saisir l’opportunité de son corps. Je relevais les yeux vers elle, la regardant d’un regard chaud comme la braise... Celle que j’avais l’habitude d’éteindre dans d’autres contextes, mais présentement, je l’allumais de plus belle. J’devrais être un pompier bien indigne.

Aisling esquissa un petit sourire quand il lui dit ne pas l'attacher pour rien. Est-ce qu'il avait vraiment peur qu'elle se sauve ? Dans cette situation là, il y avait très peu de chance, il l'avait beaucoup trop chauffée pour qu'elle pense une seule seconde à s'enfuir. Elle planta son regard dans le sien quand il lui demanda comment elle savait, pour les mille autres femmes. Disons qu'elle n'en savait rien mais qu'elle se doutait, qu'elle avait déjà comprit, que c'était le genre d'homme à avoir des conquêtes, beaucoup de conquêtes.

-T'es trop sexy pour ne coucher qu'avec moi.

Elle se retint d'ajouter que même ce serait du gâchis et se contenta de lui lancé un sourire amusé.
Elle céda sous ses fessées à l'appeler maître, au moins pour cette fois, au moins pour cette nuit. Mais c'était quelque chose qu'il aurait tort de prendre pour acquis, la blonde était bien plus rebelle que ça. Mais il semblait content et Aisling était bien trop heureuse et excitée de sentir ses lèvres contre sa peau pour continuer à le contrarier. Lorsque les lèvres de Chase arrivèrent au niveau de son intimité, elle se mordit la lèvre pour réprimer un gémissement. Elle adorait ce genre de sensations.
Il fallait encore ce qu'il lui dise ce qu'elle voulait, mais il le savait... Son regard l'allumait encore plus, la rendant incapable de grogner. Elle laissa ses yeux bleus dans les siens, allongée en toute impuissance.

-Je veux que tu me prennes. Maintenant. Fort.

« T’es trop sexy pour ne coucher qu’avec moi. » Je ne peux réprimer un sourire reprenant ses lèvres à la volée pour l’embrasser. Ces temps-ci, j’étais plutôt calme contrairement à ce que la blonde pouvait croire. Je ne passais pas de commentaires à ce propos. Ça changerait quoi pour Aisling de savoir que j’couche avec d’autres ou pas? Je parcourais son corps de mes baisers en m’attardant avec ma langue, mes lèvres et mes dents sur son entrejambes de nouveau. Je la regardais droit dans les yeux et elle me disait ce qu’elle voulait réellement et ce que femme voulait, elle l’avait. Je la pénétrais d’un coup, en la sentant mouillée comme tout. Je remontais ses jambes en l’air pour la prendre férocement, presque sauvagement. Des coups forts, longs et sans répit lui permettant de gémir. Elle me permettait également de soulager mes envies et mes pulsions. Surtout mes pulsions... Après un certain temps où je la prenais, je décidais de la mettre sur les genoux en l’aidant du même coup pour mieux la reprendre. Je souhaitais lui procurer des sensations particulièrement agréables. Mes mains qui caressaient sa peau, dont l’une qui se dirigeait droit vers son organe du plaisir pour mieux le stimuler d’une main habile et experte. Je ne souhaitais que la sentir tressaillir contre moi. Lentement, je l’aidais à se relever de sorte qu’elle soit dos à moi, où j’attrapais son menton de ma main libre pour l’entrainer vers moi pour mieux l’embrasser. J’appréciais son corps, ses baisers, sa peau douce. J’appréciais le moment en poursuivant mes mouvements de bassins jusqu’à lui faire atteindre l’extase. Pas question que je m’arrête avant.

Aisling ferma les yeux quelques secondes en répondant à son baiser. Elle aimait ces moments où il capturait ses lèvres des siennes et c'était peut-être les seuls instants où elle regrettait d'avoir les poignets liés. Il finit par cesser de la faire languir, la pénétrant après qu'elle en ait la demande une dernière fois. Elle ne put s'empêcher de lâcher un gémissement, mélange de satisfaction et de plaisir. Il ne lui fallut pas plus d'une seconde pour ne plus pouvoir retenir des cris de plaisir, asservie par ses mouvements de plus en plus intenses. Docile entre ses doigts, elle changea de position pour une qui lui faisait encore mieux ressentir chacun de ses gestes. Il ne savait que trop bien comment la faire grimper au septième ciel. Son souffle s'accélérait de plus en plus, elle se sentait fébrile, et encore plus quand il stimula la zone la plus sensible de son corps, la faisant presque tremblée contre lui. Nul doute que si elle avait été debout à cet instant, elle aurait été forcée de s'asseoir. Il la redressa avant de l'embrasser, étouffant tous ses cris et ses gémissements. Chacun de ses mouvements de bassins la rapprochait un peu plus de l'extase jusqu'à enfin l'atteindre dans un ultime tressaillement, crispant ses doigts sur ses menottes.

Un orgasme c’était bien, mais je ne comptais pas laisser Aisling s’en tirer si facilement. Je souhaitais lui en procurer un deuxième. La générosité était une qualité chez moi, j’en convenais. Je lui laissais quelques secondes de répit pour mieux reprendre son corps contre le mien, l’attirant à moi de nouveau, la caressant de plus belle. Je la guidais sous mon corps quelques instants puis, je lui donnais ne serait-ce qu’un peu de contrôle en lui permettant de venir par dessus moi. Elle aurait un certain contrôle malgré ses mains liées. Mon souffle se faisait court, ma voix rauque, mais je n’abandonnerais pas l’idée de lui procurer l’extase une deuxième fois. « N'as-tu pas envie d’avoir le contrôle sur ton propre plaisir, soumise? » lui demandais-je alors que je lui rappelais son nouveau surnom. Elle allait devoir me montrer qu’elle en était digne, une nouvelle fois. Ma main rejoignait son petit bouton déjà tout gonflé par nos actes précédents, lui procurant plaisir de plus belle alors que je suivrais ses mouvements de bassin. Suite à son orgasme, je me laissais finalement aller en entièreté en elle. Je grognais de bien être, puis je soupirais de plaisir. Je me retirais d’elle, tout comme je retirais cette deuxième peau de latex. Je m’allongeais à ses côtés quelques instants pour mieux respirer, pour mieux profiter du moment suite à cette intensité hors du commun.