I'm not the best feat Maxwell

Sale journée pour moi. Pourtant, je sais qu'il faut toujours que je fasse tout moi-même, mais comme une de ces idiotes, j'ai pas vérifiée le dossier. Et voilà comment ça finit, mal. Au moins j'ai viré l'incapable qu'a fait la bourde mais c'est trop tard le mal est fait. le contrat est annulée. Comment je n'ai pas pu voir une si grosse erreur ? Je suis rentrée de l'aéroport j'ai déposé mes affaires à la coloc et je me suis cassée. Je ne connais pas le mot échec et pourtant, c'est arrivé. C'est la première fois que ça m'arrive. Trop sûr de moi, je me dégoûte. Et je me retrouve ici, je commande un premier verre, un deuxième, un troisième ect... Je bois, seule, en même temps avec qui d'autre je pourrais boire. J'ai personne, pas un seul ami. En même temps que je ne vienne pas me plaindre, je suis un vrai garce avec les autres, mais ce n'est pas ma faute si je suis plus intelligentes qu'eux. Ce n'est pas ma faute si je ne supporte pas les incapables. M'enfin, maintenant je ne suis pas mieux qu'eux, je suis un déchet parmi les autres, inutile. Même si l'erreur vient pas de moi j'étais la responsable donc c'est ma faute, c'est moi qui ai choisie d'intégrer cet incapable à mon équipe pour m'assister. J'aurais dû mieux le juger. Je regarde le comptoir il y a un nombre aberrant de shooter face à moi, j'en ai pris combien je sais plus. Je me tourne vers la personne a côtés de moi, complètement désespérée. « Je suis nuuuulle ! Moi nul ? Vous vous rendez cooooompte a quel point c'est choquant ? Un vrais caaas de nullitée extrême. Impressioné ? » J'ai envie d'un câlin, mais j'ai personne à qui faire de câlin. C'est nul.

Spoiler:

Tu venais à peine de poser les pieds en ville que tu étais déjà dans un bar pour boire un coup. Un alcoolique t'avait dit un jour d'aller dans chaque bar de chaque ville que tu visitais parce que c'était le meilleur moyen de prendre la température de la ville, de voir comment ça se passait et surtout ce qu'il y avait comme alcool. Plus c'était fort, plus ça sentait la déprime à plein nez. Tu t'installais au bar, près à commander mais tu regard s'était arrêté avant. « Vous avez une sacrée descente ! » Tu regardais une nouvelle fois sa pile de verre vide. Tu voulais les compter mais une fois arrivé à six, tu t'étais dit que ça ne servirait à rien d'aller plus loin. De toute façon, si avec tout ça, elle n'était pas ivre, elle ne le serait probablement pas plus avec un autre verre. Pourtant, au lieu d'en commander un, elle se tournait vers toi pour se lamenter sur elle-même, comme si c'était une chose effroyable qu'elle soit nulle. Comme si elle ne l'avait jamais été et qu'elle ne savait pas y faire face. « Mauvaise journée ? » demandais-tu en commandant un verre pour toi, ainsi qu'un verre d'eau pour elle. Elle refuserait peut-être de le boire mais ça ne lui ferait aucun mal. Il fallait juste attendre qu'elle accepte d'arrêter de se soûler pour relâcher la pression. Tu avais déjà connu des jours semblables. Mais tu avais toujours su te ressaisir, si jamais elle voulais de ton aide, tu pourrais lui tendre la main. « J'peux vous faire un câlin si ça peut vous réconforter, ou j'peux vous écouter si vous voulez en parler ? » Tu avais la bouche en coeur, les yeux pétillants. Elle t'avait à peine adressé trois mots et ça ne te concernait même pas, pourtant tu avais déjà envie d'en savoir plus sur elle. D'en connaître plus sur elle. Elle avait un visage si triste et tu n'aimais pas la tristesse. Tu voulais faire tout ce qui était en ton pouvoir pour le faire disparaître.

Mauvaise journée ? Je rigole, pas amusé du tout juste une rire désèspéré. Il peut pas comprendre a quelle point cette journée à été merdique, même pire que ça un vrai cauchemar. Le pire jour de toute ma vie, j'ai jamis connu pire. Je me penche en avant complétement défaite comme pour lui confier un secret mais je suis loin d'être discret et je m'en fou royalment, les autre on, qu'a aller sse faire voir lka reine ici c'est moi. « Vous n'imaginé pas a quel point ! » Je hoche de la tête pour affirmer mes propos tout ça est très claire dans mon esprit. Je le regarde surprise quand il me propose un câlin, si ça avait été un autre jour je l'aurait méchament envoyer ballader. Mais aujourd'hui je suis un vrai coeur d'artichaud qui ne veut qu'un chose qu'on s'occupe de lui. « Un câlin ? Vraiment ? Personne veux jamais me faire de câlin, en même temps je suis une vrai garce avec les autres. Mais aujourd'hui je veux un câlin ! » Et tout le monde sait que ce que je veux je l'ai et c'est sans attendre que je descend de mpontabouret et que je l'enlace dans mes bras et pose ma tête contre son torse et je me mets a pleurer. Moi pleurer ? Jamais ça n'arrive, jamais. Comment je peux baisser mes barrière face a cette inconnus. Bon de toute manière je le reverrais surement jamais. Oui, je peux me laisser aller, on ne se recroiseras jamais. Toujours collé a lui et en pleur je lui raconte mes malheurs. « J'ai toujorus été la meilleur, a reussir tout ce que je fait, mais aujourd'hui j'ai une éreur. Et pas une toute petite éreur de rien du tout. Une éreur qui coûte cher, je sais plus le chiffre exacte mais ça fait. Après je me fiche de l'argent j'en ai largement suffisament, mais j'ai des putains responsabilité. Et la reie des garce qui fais une ereur c'est une catastrophe. Je suis comme tout le monde finnalment. Et ce dire ça c'est atroce. » Après avoir dire ça il va surement ce dire que je suis une taré mais je m'en fou au moins il m'aurat fait un câlin avant de me détester. et je voulais un câlin.

Elle s'était penchée vers toi, comme si elle voulait te dire un secret, mais elle n'avait pas réussi à chuchoter, tu trouvais ça tellement adorable. « Dites-moi tout ! » ajoutais-tu un fin sourire sur le visage. Tu n'avais même pas eu le temps d'attraper ton verre pour en prendre une gorgée qu'elle était déjà dans tes bras. Et en plus elle s'était mise à pleurer. Tu te sentais mal à cet instant, parce que tu avais vraiment du mal avec la tristesse. Tu glissais tes mains dans son dos pour l'enlacer, c'était bien ça l'but d'un câlin, non ? Tu laissais ta main lui frotter le dos, l'encourageant à se confier à toi. Et entre deux sanglots elle te racontait son histoire, même si tu ne comprenais pas tout. Elle avait raté un gros contrat qui avait du coûter un bras, mais ce n'était pas l'argent le soucis. Le soucis, c'était de faire une erreur. Comme si c'était impossible. Et pourtant, elle était là, à se lamenter. « L'erreur est humaine vous savez, ce n'est pas une terrible chose. Et puis j'suis certain que vous allez rattraper ça, parce que comme vous l'avez dit, vous êtes la meilleure ! » Tu n'avais aucune doute sur ça. Tu ne la connaissais pas, mais des femmes comme elle ce n'était pas la première fois que tu en voyais. A se laisser abattre très rapidement, noyant la peine dans l'alcool. Mais toujours pour mieux se relever ensuite. Il fallait bien faire une erreur de temps à autre pour ne plus en faire. Pour devenir la perfection. « Et j'suis aussi certain que vous n'êtes pas la reine des garces. J'crois que je l'ai rencontré à Rio, j'peux vous assurer que c'était pas du beau ce qu'elle faisait ! » Tu avais même travaillé pour elle. Elle était impitoyable, n'hésitant pas à se salir les mains s'il le fallait. A jouer avec les hommes comme s'ils n'étaient que des poupées entre ses mains. Mais c'était la meilleure narcotrafiquante que tu avais pu rencontrer. D'ailleurs si elle mettait la main sur toi aujourd'hui, tu risquais d'y laisser ta peau, mais ça t'était bien égal. Elle avait voulu t'envoyer au casse-pipe, marre de jouer avec toi. Tu avais juste vu clair dans son jeu avant qu'il ne soit trop tard et tu avais pris la fuite.

Je suis dans les bras d'un inconnu à pleurer, un vrai cauchemar en temps normal mais bizarrement je me sens bien, le contact humain est tellement rare et les pleure encore plus. Ca me soulage, je laisse tomber toutes les barrière que j'érige autour de moi. Je descends de mon trône de glace, froid et inconfortable pour me glisser dans la réalitée. Le temps que quelque instant ça ne peut pas faire de mal. L'erreur est humaine... Peut être, mais je ne suis pas comme tout le monde, je suis au-dessus des autres. Je vaux mieux qu'eux. Je ne me rabaisse pas à leur niveau primitif, qui ne connaisse que le langage de la violence physique. j'en frissonne. Etre ici c'est être a découvert être à portée de l'humiliation. Mais je veux l'oublier le temps d'un soir. « J'étais la meilleure, maintenant je ne suis qu'un déchet parmi tant d'autre... Une tare. » Cette peur de 'échec remonte à loin, tellement loin. Des images du Vietnam me reviennent, j'aurais préférer les oublier à vie. Je me redresse hagarde, comme s'ils pouvaient encore être ici. Mais non ils ne sont pas là. Ils ne seront plus jamais là. Ils appartiennent au passé. Je sursaute quand je l'entends parler aussi près de moi, même si je me suis éloignée d'un cran ma main est toujours posée sur lui comme si jamais eu peur qu'il me laisse seule. Je me désole. « Vous ne diriez pas ça si vous m'aviez vue un autre jour. » J'enlève ma main pour reculer d'un pas, les yeux encore humide. Mais je suis tellement saoul que j'ai du mal à me tenir debout et je suis donc obligée de m'appuyer sur lui pour tenir debout.

Tu n'aimais pas quand les gens s'accablaient eux-mêmes, comme s'il n'avait pas d'autre choix. Qu'une personne te blâme et que tu le vives mal, tu pouvais le concevoir, mais ceux qui s'auto-détruisait, tu ne les comprenais pas. Pour autant, tu resserrais l'étreinte de ton câlin pour lui faire comprendre que ça allait. « Vous êtes vraiment dure avec vous-même, vous savez. » Elle restait convaincu qu'elle était la reine des garces. Pourtant, à cet instant, en voyant l'état dans lequel elle était, voyant qu'elle avait le grand besoin d'un câlin, tu en doutais. Elle n'était peut-être pas aussi tactile ou gentille habituellement mais elle ne pouvait pas être le Diable non plus. Si elle était dure en affaire, c'est qu'elle avait un esprit de compétition et qu'elle voulait être la meilleure. On ne pouvait pas blâmer une personne de vouloir être au top. Il fallait juste accepter que parfois, ça pouvait aussi arriver de ne pas l'être. « Avez-vous déjà tué quelqu'un de sang froid, quand ce quelqu'un était un membre de votre famille ? » Tu ne devrais pas faire autant de zèle avec cette histoire, oublier ce qui s'était passé à Rio. Pourtant, tu étais à des milliers de kilomètres, tu avais su cacher tes pistes et en créer de fausse pour passer inaperçu. Tu étais rentré clandestinement aux Etats-Unis, te faisant minuscule, payé au black. C'était bien pour ça que tu jouais les agents secrets à chaque fois. Puis vu son état, elle ne s'en rappellerait pas demain. Elle se révèlerait de cet échec, travaillant comme une forcenée pour rattraper les erreurs de la veille. C'était comme ça que tu voyais les choses en tout cas. Puis s'il te fallait des cautions en gage de sa parole, tu étais assez bon avec un ordinateur, personne n'était blanc comme neige, tu pourrais toujours trouver un truc pour la faire chanter si besoin. Ou fuir.

Dur, peut-être, mais si je vise l'excellence je n'ai pas le choix. La moindre erreur est un faux pas gênant qui m'empêche d'atteindre mon objectif et qui m'empêche de montrer ma valeur, si je ne suis pas excellente je ne suis rien. Je donnerais leur donnerais raison, je donnerais raison a ces personnes, celle qui m'ont rabaissée. Mais sans ces voix qui me répétaient a qu'elle point j'étais insignifiante jamais je ne serais arrivée là où j'en suis aujourd'hui. Mais toutes ces choses je suis censée les avoir oubliées, pourquoi ça remonte maintenant. L'alcool, l'alcool réveil mes vieux démons, je ne bois jamais à ce point. Il faut j'arrête. « Je sais, mais on dirait que je ne le suis pas encore suffisamment. » Je le regarde il ne doit surement pas me comprendre, personne ne me comprend, personne ne m'a jamais compris et personne ne me comprendra jamais. Car personne ne sait et personne ne saurât jamais ce qui s'est passé à l'orphelinat à l'époque. Je ne le dirais jamais ça serait avouer mes faiblesses. Je le regarde surprise. « Comment vous pouvez dire ça, entre être une garce et une meurtrière il y a une différence. » Je ne sais pas quoi penser de ses paroles et je suis trop bourrée pour faire le lien entre ce qu'il a dit avant et ses dernières paroles. « Et même, la famille c'est sacré pas touche. Si jamais quelqu'un touche à mon frère il s'en mordra les doigts. » Un rire étrange sort de ma bouche. « Mon frère c'est ma vie, c'est le seul avec qui je suis gentille ! » Je repense à lui, dire que même à lui je n'ai rien dit. Fin en même temps c'est à moi de le protéger je ne suis la plus âgée des deux. Je suis l'ainée c'est mon devoir de faire tout pour lui rendre la vie la plus facile. « En pluuuus je vais vous dire un truc, je dis tout le temps des trucs méchants, quitte à humilier les autres je m'en fiche, mais jamais, oui jamais je ne poserais la main sur quelqu'un. Ca fait mal de se prendre des coups, en plus à laisse des marques. Et faut pas qu'il y ai de marque, jamais. » Je recule à nouveau et m'adosse sur mon tabouret pour pas tomber. Qu'est-ce que je raconte. J'ai entendus ces mots trop souvent, pas dans cette langue, mais ils avaient le même sens.  Il va sérieusement me prendre pour une folle. « Je crois qu'il me faut un autre verre. » Je me tourne vers le bar et m'apprête à faire une nouvelle commande sans faire attention aux nombreux verres vide qui sont devant moi.

Pas assez dure avec elle-même ? Elle voulait faire quoi de plus ? Se flageller ? C'était déjà beaucoup trop de pression pour des épaules. Elle n'avait pas l'air frêle mais tout de même, pourquoi fallait-elle qu'elle s'inflige autant de souffrance ? Tu voulais bien l'aider à endosser une partie de sa peine pour la nuit. Tu te doutais bien que demain, tu ne serais rien pour elle. « Vous êtes encore trop jeune pour être parfaite » Tu devais admettre que tu ne comprenais pas très bien son obsession à vouloir être parfaite. Être la meilleure d'accord, mais parfaite ? C'était une chose qui était trop belle pour exister, c'était un mythe. Personne ne pouvait l'être et elle se faisait plus de mal qu'autre chose en essayant de le devenir. Une illusion bien trop grande. « C'est vrai. Mais une femme qui tue sa sœur parce qu'elle a posé les yeux sur son petit copain, c'est de la cruauté pure et simple. » Ce n'était pas le même genre de cruauté c'est vrai. Mais une tueuse sans remords, c'était un garce pour toi. Après, il n'y avait pas vraiment de comparaison possible, elle marquait un point. C'était juste la plus mauvaise personne que tu avais pu rencontrer sur ton passage, à côté d'elle, l'inconnue dans tes bras te semblait tellement plus amicale. « Si vous êtes ainsi c'est qu'il y a une raison. Ou ça vous procure du plaisir, ce qui en soit n'est pas malsain. Vous avez le droit d'aimer rabaisser les autres mais ça ne fait pas de vous une garce. » expliquais-tu doucement. Chaque personne était comme elle était, ce n'était pas pour ça que ça faisait d'elle la plus mauvaise personne au monde ? Et puis là, elle n'avait tellement pas l'air si méchante que ça te perturbait de l'imaginer d'une quelconque autre manière. « Si vous un buvez un, je vais être bon pour vous tenir les cheveux au dessus des toilettes ! » ajoutais-tu en rigolant. Elle avait fini par quitter tes bras et ce petit contact te manquait un peu. C'était réconfortant d'être là pour quelqu'un, de savoir qu'elle pouvait s'appuyer sur ton épaule alors que tu ne la connaissais pas.

Trop jeune pour être parfait ? Parce qu'il y a un âge parfait pour être parfait, je crois bien avoir loupé un épisode de l'Histoire. Mais je ne suis vraiment pas en état de réfléchir à cette histoire de perfection je veux juste oublier mes problèmes, définitivement. Mais plus il me parle plus je suis perdue, de quoi il parle, tuer sa soeur pour une histoire de copain ? Non mais il a fumé avant de venir ? Mais j'arrive quand même à aligner quelques mots. « C'est plus de la cruauté, a ce stade c'est de la folie pure. » Rien de m'imaginer tuer mon frère me donne envie de vomir, je ne pourrais jamais faire ça, c'est de la folie. On ne peut pas faire ça c'est impossible. Je respire un coup avant de dire que jamais je ne pourrais frapper quelqu'un pour des raisons qui me sont propres. Je réfléchis à sa réponse. « A savoir si j'y prends du plaisir j'en ai aucune idée. Mais il y a plein de personnes si vous leur demandez si je suis une garce ils répondront oui que je le suis. Et franchement je le mérite. » J'assume complètement ma nature et je ne me fais pas passer pour la gentille. Après ça j'ai trop d'images de mon passé qui remonte que je me sens obligée de reprendre un verre. je me tourne vers cette inconnue pour lui répondre. « Vous feriez ça pour moi ? » Mon verre arrive je l'attrape et hésite avant de boire. « Je ne sais pas quoi faire d'autre pour oublier, pas d'amis avec qui m'amuser, je suis complètement seule. J'ai que ça pour oublier. » Je mets mon verre plein sous son nez pour qui comprenne de quoi je parle. « Je sens que je vais encore chialer, je déteste ça !  » Je reste le bars lever à le regarder les larmes aux yeux je me sens tellement pitoyable.

« Peut-être. » ajoutais-tu doucement pour clore ce sujet qui partait beaucoup trop loin. Tu ne pouvais pas comparer un meurtre à des propos sévères, ce n'était pas très cohérent, même pour toi. Pourtant, tu l'avais fait, pensant pouvoir lui montrer qu'il y avait pire qu'elle. Peut-être que c'était là que tu te trompais. De toute façon tu ne la connaissais pas assez pour la trouver mauvaise, mais pas assez non plus pour dire que c'était un ange et que tout le monde se trompait. Elle avait le droit de ne pas être aimer si elle était juste, si elle se fiait à ses valeurs et qu'elle ne le faisait pas pour le plaisir d'enfoncer quelqu'un jusqu'au fond du trou. « Le regard des autres ne devrait pas importer ! » Pour toi, il avait trop compté à une époque, tu ne voulais plus qu'il puisse être important. Tu pouvais être jugé et si c'était quelqu'un qui t'étais proche, tu ferais peut-être preuve d'écoute, mais si c'était un inconnu, si c'était de la jalousie ou de la peur, tu ne prendrais pas le temps d'écouter. Tu avais mieux à faire que de te soucier de ce que chacun pouvait penser. « Moi je suis là, je peux être votre ami pour la soirée ! » Tu hochais la tête, un sourire sur le visage. Toi tu pouvais être l'ami de n'importe qui, même Hitler aurait pu sortir avec toi, tu ne l'aurais pas jugé. Enfin par la suite peut-être que si, mais si tu l'avais connu dans un bar, qu'il aurait eu besoin d'un câlin, tu aurais été là pour lui. Quoique même à l'époque ça aurait peut-être été mal vu. Tu t'embrouillais un peu l'esprit tout seul et tu n'avais bu qu'un seul verre. « Si on sortait d'ici ? On pourrait aller sur la plage, nager, sauter en parachute, escalader une montagne, aller au cinéma.. Faire ce que font des amis le temps d'une nuit, comme si tout ça était normal. » Les idées n'arrêtaient pas de bouillonner dans ta tête. Tu étais prêt à faire tout et n'importe quoi pour lui faire plaisir, parce que tu étais ainsi. Tu faisais passer les besoins des autres en priorité, essayant de te rendre utile. « Et si vous pleurez, je serais là pour vous faire un câlin, pour vous sécher les larmes, prêt même à faire le pitre pour essayer de vous faire décrocher un sourire. » A cette idée, tu t'imaginais te déguiser en clown, gonfler des ballons pour lui faire une girafe et t'écraser une tarte sur la tête. « Ça vous tente ? » demandais-tu doucement, plongeant ton regard dans le sien.

Le regard des autres qui ne devraient pas importer je n'y crois pas ce sont de belle foutaise. car dans notre monde notre place se base sur ce que les autres pensent de nous nous sommes défini dans la société par l'image qu'on renvoi. Et je sais parfaitement quelle image de moi je veux renvoyer, une femme intransigeante n'ayant aucune bavure, une perfection absolue qui n'est pas capable de la moindre erreur. Infaillible et intouchable et en une journée ces deux choses se brise, je ne suis plus que l'ombre de moi-même. Un objet cassé qui ne mérite plus un regard. Une chose à jeter. Et malgré, oui malgré tout il a quelqu'un qui veut bien de cette chose brisée que je suis, cette personne face à moi propose d'être mon ami, certes seulement pour une nuit, mais c'est déjà plus que ce que je peux espérer. Moi avoir un ami, quelle drôle d'idée, mais je ressens quelque chose au fond de moi quelque chose que je n'ai pas ressenti depuis longtemps pour quelqu'un, autre que ma famille, le réconfort d'être avec cette personne. Ca fait chaud à mon coeur de glace. Je le regarde encore triste cherchant à marquer son visage dans mon esprit même si vu le nombre de verre que j'ai bu j'ai peu de chance de m'en souvenir demain. Mais c'est tant mieux il ne vaut mieux pas que je me souviennes avoir ouvert mon coeur a quelqu'un, même le temps qu'une soirée. Toute ses propositions sur surprenante mais amausante, j'arrive même a esquisser un souire. Oui un souire. « Escalader une montagne en une nuit ? Je suis curieuse de voir ça. » C'est impossible, mais c'est un mot que normalment je me refuse a prononcer. Car quand on ce donne les moyens on peux, a force d'effort. Ses paroles son semblable a ce que mon frère pourrait dire. Je me demande ce qu'il fait en ce moment.  « Vous me faites penser a mon frère, il me manque. » j'ai sortit ça tout seul mais ce n'est plus étonnant avec lui c'est comme ça je dit tout ce qui me passe par la tête mais c'est surement a cause de toute m'alcool qui coule dans mes veine. « Ca me tente oui. » Je sors déjà un gros billet sur le bar et m'adresse au barman. « Ca devrait suffire pour mes consomation et celle de mon... ami, garder la monnaie. » Ca me faire bizarre de dire ça mais ça m'ammuse bizzarement. Ca fait tellment longtemps que je n'ai pas dit que quelqu'un était mon ami.

Tu avais débité tellement d'idées à la seconde qu'elles te paraissaient de moins en moins folles. Tu avais pris l'idée la plus folle qui t'étais venue en tête à ce moment, finissant par proposer des trucs plus communs, peut-être même un peu trop. Tu avais le sentiment de comprendre ce que pouvais ressentir Ezraël lorsqu'il t'envoyait un message pour te proposer des idées folles. Elle aussi semblait surprise de ta première idée. Et pourtant, elle était réelle. Tu hochais la tête doucement, souriant à nouveau. « C'est ambitieux mais j'ai vu une brochure sur ça l'autre jour ! » Tu esquissais un sourire. Une sensation nouvelle, une aventure inédite c'était ce que tu avais pu lire en premier et ce dont tu te souvenais vraiment. Puis tu l'écoutais te parler de son frère. C'était marrant cette sensation qu'elle avait avec toi, puisque tu avais eu un peu le même sentiment. D'avoir ta sœur en face de toi. Même si Aino n'était pas du genre à se blâmer pour une erreur, pas du genre non plus à pleurer devant toi. Au fond, elle ne lui ressemblait pas tant là, c'était plus dans l'autre facette de sa personne, celle d'une personne sûre d'elle et peut-être parfois méchante. Aino n'était pas toujours tendre, mais elle n'en restait pas moins ta soeur et tu l'aimais quoiqu'il se passe. « Appelez-le, dites lui. » proposais-tu doucement en attrapant ton téléphone pour le lui tendre. Peut-être qu'elle avait le sien sous la main, quelque part dans son sac, peut-être qu'elle ne connaissait pas le numéro. Quoiqu'il en soit elle déclinait ta proposition. Peut-être qu'elle ne voulait pas faire ça en étant un peu ivre, c'était pas toujours une bonne idée. Même ivre tu n'oserais pas appeler Aino. Déjà que tu ne l'appelais pas en temps normal, si tu le faisais ivre, ça serait pour l'appeler à l'aide. « Alors on va faire de l'escalade ? » demandais-tu doucement. C'était l'idée sur laquelle elle avait eu une réaction, tu supposais donc que c'était celle-là qui l'attirait le plus. De toute façon, tu lui avais promis de faire n'importe quoi, de passer le reste de la nuit avec elle jusqu'au moment où tu la ramènerais chez elle.

Escalader une montagne dans la nuit ça doit, être quelque chose de magique d'extraordinaire, pour une fois je me permets de rêver a quelque chose de beau. Assurée ses prise sans la vue seulement par le toucher, ça doit être une sensation exceptionnelle. Une brochure, il me l'a faut. Mais malgré tout, une certaine nostalgie me prend de cours et je ne peux pas m'empêcher de lui dire qu'il me rappelle mon frère, il y a un petit quelque chose. Il me dit de l'appeler s'il me manque je secoue de la tête par la négative. « Je peux pas, il est débordé et il doit dormir. Et il s'inquièterait si je l'appelle dans cet état, je ne bois jamais autant. Je ne suis pas comme ça normalement » Oui rare sont les personnes qui peuvent se vanter de m'avoir vue bourrée, mais en plus de ça triste et train de chialer. C'est un comportement que j'accorde au faible et jamais je ne veux plus me considérer comme faible. J ne suis plus cette enfant. Sa question me fait sourire, oui je veux faire de l'escalade. Je hoche de la tête motivée j'avance de quelques pas, ça tangue et je ne suis pas sûr de marcher très droit. « En faire je ne suis pas tant que cela sûre que ce soit l'idée du siècle, je risquerais de me tuer. » Je tourne le visage honteuse, encore une fois je me révèle faible et incapable, qu'est-ce qu'il m'arrive en ce moment je ne suis bonne a rien. « Il me faut de l'air. » Je marche jusqu'à la sortie du bar et me retrouve à l'aire frais et respire un bon coup je me sens à moitié nauséeuse je n'aurais pas dû bouger. « Je crois que je vais vomir. » Je ne sais pas où il est, mais je me sens trop mal pour le chercher du regard.

Tu comprenais parfaitement son excuse, toi-même tu aurais dis la même chose si elle t'avait proposé d'appeler Aino ou Mickey pour leur dire qu'ils te manquaient. Ce n'était pas le genre de chose qui se faisait vraiment dans ta famille et c'était parfois dommage pour toi parce que tu avais souvent cette élan d'affection. Tu l'avais toujours réprimé et elle semblait être exactement comme toi. C'est pourquoi tu décidais de ne pas en ajouter une couche dessus, tu te contentais d'hocher la tête et de passer à autre chose. « C'est sécurisé, je ne pense pas qu'ils prendraient un tel risque si on pouvait se blesser. » En soit, ça devait être possible de se blesser, à condition de mal s'attacher, de pas prendre le temps de descendre doucement et risquer de chuter mais si le jour, ils arrivaient à faire en sorte que tout le monde s'en sort vivant, ils pouvaient bien le faire aussi de nuit. Il n'y avait rien de différent si ce n'est qu'en plus de tout l'attirail d'escaladeur, on avait le droit de porter un casque avec une petite lampe dessus comme des mineurs pour voir un minimum le mur. Rien de bien folichon non plus. « Sortons vite ! » Mais elle avait été plus vite que toi. Bourrée mais furtive, même toi tu étais resté un moment sur place à te demander comment elle avait pu filer aussi vite ? Tu ne le savais pas, mais tu devais vite la rejoindre, ça ne présageait jamais rien de bon ce genre de paroles. « Je suis là, je te tiens, tout va bien ! » ajoutais-tu en l'attrapant par derrière. Tu glissais une main sur son ventre pour être sûr de bien la tenir, poussant rapidement ses cheveux de son visage avec ta main libre si jamais elle avait l'idée de se pencher en avant. Elle n'avait pas l'air bien maintenant et comme tu le lui avais promis, tu serais là pour elle, au moins cette nuit.

Il doit avoir raison, mais ce n'est pas à ça que je pensais, je pensais plutôt à mon état actuel, qui n'est pas le meilleur pour faire de l'escalade notamment de nuit, mais je ne prends pas la peine de le reprendre, car j'ai un soudain besoin de prendre l'air ce que je lui fais savoir avant de sortir. Arrivée dehors je me rends vite compte que je n'aurais pas dû bouger aussi vite, car je suis prise d'une soudaine envie de vomir et quand je le dis à voix haute je sens sa main qui se pose sur mon ventre comme pour me retenir et mes cheveux s'écarter de mon visage, je suis soulagée qu'il m'ai suivi, mais pas le temps d'y penser que je me penche pour vomir tout l'alcool que j'ai bu jusque là dans le buisson en face. Je sens la bile qui me brule la gorge et l'odeur nauséabonde qui me remonte le nez, je suis dégoutante et pitoyable. Je garde les yeux baisser honteuse. « Désolé ... T'es pas obliger de subir ça. » Je suis dans état lamentable indigne de moi je me sens si horrible. « Je veux rentrer, mais je ne veux pas voir la proprio, je ne veux pas qu'elle puisse me voir dans cet état. » Non je ne le supporterais pas, sinon elle se croirait mieux que moi et ça je ne le supporterais vraiment pas.