Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
L'espoir que vouait Aelya dans leur relation était puissant, car même face à des obstacles elle savait qu'ils étaient assez forts pour outre passer leurs problèmes. Ils étaient comme deux étoiles perdues au milieu d'un univers inconnu, et ils avaient finis par se rejoindre comme si dès le départ, son cœur avait cherché le sien, amenant Aelya à le trouver durant cette soirée où leur regard s'était croisé. Et à partir de là, elle ne l'avait plus lâché. Même lors de leur rupture, son âme avait appelé la sienne tandis qu'elle avait lutté pour affirmer sa fierté.
Elle le voulait continuellement, sentait une vague de chaleur augmenter la température de son corps alors que la pièce s'était chargée d'une tension qu'elle aimait voir exploser. Un sourire malin s'était inscrit sur ses lèvres, et si elle savait qu'elle ne désirait pas l'amener vers la culpabilité, son désir ne faisait que grandir, et c'était plus que compliqué pour elle que de s'empêcher de lui montrer la ferveur de son attirance.
Aelya repensait à leur vie troublée par les conséquences de leur choix, et hocha la tête à sa réponse, la tête perdue dans ses pensées, réfléchissant à ce qu'elle ferait si elle venait à manquer d'argent, elle qui vivait souvent au jour le jour. Cependant, rien ne pouvait être pire que de subir la perte de son petit ami qu'elle aimait sans aucune limite et qui l'avait ramené à la vie dans tous les sens du terme. Parce que s'il lui avait donné son sang pour que son système ne puisse repartir, il lui avait aussi donné son amour, sa tendresse et sa passion pour qu'elle puisse s'accrocher à l'infime lumière qui guidait leurs pas.
Elle sourit légèrement à ses mots, amusée par ce qu'il disait au sujet deu fait qu'ils puissent prendre de bonnes décisions quand il s'agissait d'eux.
- Ouais, 'fin, on a juste failli mourir tous les deux mais à part ça... Lança-t-elle ironiquement, montrant du doigt leur poisse mutuelle. De toute façon, personne peut nous séparer, je le sais... Le regarda-t-elle tendrement en caressant sa main.
Même si jusqu'ici ils avaient connus des situations qui avaient mis en péril leur vie, ils avaient toujours réussi à se tirer d'affaire, et toujours dans un soutien mutuel indéfectible qui entravait tous les plans visant à briser ce qu'ils avaient ensemble. Même lorsqu'elle dormait, son corps s'avançait toujours instinctivement vers le sien dès lors que sa peau ne sentait plus la sienne. Elle était complètement dépendante de sa présence, et son absence l'avait réveillée, déclenchant certaines peurs qui remontaient à la surface comme dans l'appréhension qu'il lui arrive quelque chose. Aelya s'était faufilée dans son étreinte, réconfortant son cœur encore serré par cette pensée angoissante.
- C'est pas ta faute, répondit-elle en passant un bras autour de son corps pour l'approcher d'elle.
Elle acquiesça à sa remarque, essayant de s'imprégner de son optimisme à toute épreuve.
- Je sais pas combien de temps ça prendra avant que je puisse être un peu plus tranquille vis-à-vis du fait de te laisser seul... Je peux pas m'en empêcher, avoua-t-elle en se laissant étreindre.
Elle se débarrassa de sa cigarette pour profiter pleinement de son contact, serrant ses bras autour de lui. La brune hocha la tête contre son torse pour répondre à sa question.
- Pourquoi je voudrais pas rentrer ? Y'a rien qui me retient ici surtout que je vais bien, ajouta-t-elle pour le convaincre.
Elle n'avait pas pu s'empêcher de se laisser habiter par une certaine inquiétude quand elle avait regardé ses traits abîmés par la violence humaine. Elle plissa les lèvres, sceptique, suite à sa réponse qu'elle ne jugeait pas suffisante pour lui enlever ses doutes.
- Je veux rentrer pour prendre soin de toi.
Aelya sourit quand il prit l'initiative de la porter, se laissant allonger sur le lit où elle commençait déjà à tressaillir de plaisir sous l'effet de ses baisers dans le cou. Elle passa une main dans ses cheveux qu'elle caressa, les yeux fermés, appréciant la passion qui se déversait en elle.
- Bébé...
Elle fit glisser ses mains dans son dos, sous son t shirt afin de lui délivrer des caresses qui montraient déjà l'envie qu'elle avait pour son petit ami.
- Je peux pas être raisonnable si tu commences comme ça, je peux pas m'empêcher de te vouloir, avoua-t-elle, la respiration devenant superficielle. Tu m'attires trop, j'ai tout le temps envie de toi, souffla-t-elle à son oreille, en profitant pour mordiller son cou.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24806 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
C'était clairement difficile pour Niels de se contenir dans une situation comme celle-là, tiraillé entre l'envie de profiter encore et encore de sa chaleur et le risque de faire ressurgir une certaine culpabilité. C'était toujours comme ça de toute façon, et il comprenait à présent ce qu'avait ressenti Aelya lors de son hospitalisation. Pour autant, même si c'était frustrant de devoir ravaler ses envies, il était motivé par l'idée de la voir guérir de ses blessures et de voir son état s'améliorer de jour en jour. C'était tout ce qu'il souhaitait, qu'ils puissent tous les deux guérir et se guérir l'un avec l'autre, avec ce soutien indéfectible et mutuel qui les aidait à aller de l'avant. Parce-que Niels était convaincu qu'Aelya le réparait autant qu'il la réparait, même si elle ne s'en rendait pas compte, rien que le fait de la voir respirer ravivait la flamme d'espoir qui sommeillait en lui. Il voulait vivre sa convalescence avec elle, ne pouvant pas supporter l'idée qu'elle puisse se retrouver seule pendant cette période. La reprise de son boulot était de toute manière retardée par sa récente hospitalisation, alors il n'y avait aucune raison qu'Aelya reste seule. Il avait souri en entendant sa réponse, haussant les épaules, de manière amusée, faisant semblant d'avoir oublié ce "détail" de leur périple. « Ouais, ça va, ça aurait pu être pire. » Lâcha-t-il, appuyant sur sa nonchalance, préférant ironiser leur sort plutôt que de s'effondrer devant cette malchance qui leur tournait constamment autour. Il baissa les yeux vers leurs mains enlacées, un sourire amoureux se dessinant sur ses lèvres après les mots réconfortants qu'elle prononça. « S'ils pouvaient arrêter d'essayer, ça serait bien aussi. » S'amusa-t-il, faisant référence au fait qu'ils commençaient tous les deux à se retrouver franchement dans un sale état lorsqu'ils essayaient de déjouer les plans machiavéliques du destin. Il s'était douté que sa petite-amie aurait pu être alertée par son absence, préférant se dépêcher pour fumer sa cigarette avant son réveil. Presque heureusement, il était resté juste devant la porte, permettant à Aelya de le retrouver rapidement. Son bras l'avait amené contre lui, dans une étreinte chaude et protectrice. « Je vais bientôt remonter sur ma planche bébé, faudra que tu t'y fasses. » S'amusa-t-il, en parlant du fait qu'il se retrouverait forcément seul dans les jours à venir. Discernant son inquiétude, il capta son regard, levant son visage vers le sien. « Je ferai attention quand je devrais être seul, je te le promets. » La rassura-t-il, lui offrant un sourire tendre et amoureux. Son cœur avait soudainement accéléré lorsqu'elle évoqua le fait de rentrer dans la journée, lui faisant comprendre que son état ne nécessitait plus de rester ici. Il savait que son inquiétude traversait ses yeux en même temps qu'il la regardait, c'était quelque chose qu'il ne pouvait pas contrôler. « T'as encore du mal à marcher... et la perfusion fait encore effet pour l'instant. Je veux pas que t'aies mal, je pourrais rien faire pour te soulager quand on sera à l'appart. » Avoua-t-il, se sentant impuissant à côté de l'aide chimique qu'elle recevait. Il avait bien compris que son choix était fait, la remarque qu'elle fit le lui confirmant. Il soupira, doutant encore que ce soit vraiment la bonne solution. « C'est que des égratignures, c'est rien... » Souffla-t-il, conscient qu'elle voulait encore prendre soin de lui même s'il aurait préféré qu'elle se concentre sur son état à elle. Dans un élan d'affection, il s'était permis de l'amener jusqu'au lit, voulant profiter des quelques instants qu'ils avaient devant eux pour l'embrasser, se délecter de ces moments qui étaient toujours malheureusement trop courts. Il se mordit la lèvre en entendant ses mots, son désir le foudroyant au même instant alors que sa respiration était devenue plus profonde en sentant ses doigts glisser le long de son dos. Il ferma à son tour les yeux lorsqu'elle vint le mordiller dans le cou, se redressant sur un coude pour lui faire face, frôlant lentement ses lèvres avec les siennes, un sourire joueur au coin des lèvres. « Shhhh, profite... » Il souffla, lui indiquant qu'il avait seulement envie de lui faire du bien, et que c'était d'ailleurs ce qu'il avait toujours souhaité. Sans la quitter du regard, il fit glisser une de ses mains sur son corps, de la base de ses cheveux jusqu'à sa poitrine, puis vers son ventre et un peu plus bas où il défit le bouton de son jean et sa braguette avec lenteur et contrôle. Et alors qu'il s'apprêtait à passer à l'étape suivante, ils entendirent quelqu'un toquer à la porte, Niels faisait de suite le lien avec le médecin. Il soupira, frustré, reposant son regard sur Aelya avec un air désolé, se dépêchant de rattacher son jean avant de déposer un furtif baiser sur ses lèvres. « Fallait que ça soit maintenant. » Il dit, presque amusé, se levant dans la foulée pour aller ouvrir la porte au médecin.
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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
Aelya était persuadée qu'elle ne pouvait que mieux se porter loin de cet endroit qui respirait sa précédente et courte mort. Elle voulait balayer ce fait en rentrant à Bowen, comme si elle pouvait s'imaginer que quitter ce coin, effacerait les dernières heures traumatiques imprimées dans son esprit. Elle désirait supprimer les traits inquiets et angoissés de Niels pour ne voir que son visage illuminé par son sourire, ses hématomes qu'il portait à cause de son erreur et toute la douleur qu'il avait pu encaisser depuis qu'il brûlait son âme dans les flammes du danger, accompagné d'Aelya.
- Je vais pas me plaindre pour une fois, je pourrais me contenter du fait qu'on soit tous les deux en vie même si on est amochés, haussa-t-elle les épaules en souriant de manière espiègle.
Ca aurait sûrement pu être mieux, mais le simple fait de savoir que Niels respirait à côté d'elle lui suffisait. Les mains enlacées, savourant la chaleur de sa paume contre la sienne, elle avait hoché la tête en soupirant à sa plainte qu'elle partageait. La réalité cherchait toujours à frapper, les ramenant sur la terre ferme qui semblait friable, s'effondrant sous leurs pas. Pourtant baignée dans la chaleur de son corps qui irradiait, et l'odeur de son parfum qui avait envahie son espace, elle avait l'impression de retrouver l'endroit où elle se sentait bien avec lui, à l'abri des ennuis. Aelya l'avait rapidement rejoint, instinctivement, comme si ses cellules ne pouvaient se résoudre à rester loin de lui.
- M'en parles pas, je vais m'inquiéter toutes les secondes puisque t'es incapable de faire attention à toi, lança-t-elle entre l'amusement et l'inquiétude.
Elle hocha la tête, essayant de croire à ses mots rassurants. Il ne pouvait de toute façon pas lui promettre sa sécurité à cent pour cent, comme elle d'ailleurs. Elle était vite venue à la conclusion qu'elle gagnait plus à rentrer à Bowen que de rester ici. Aelya sentait déjà la réticence de Niels à travers son regard et sa voix.
- Y'a que toi qui a le secret pour me soulager, je suis pas d'accord, avança-t-elle sur un ton joueur avant de tendre sa nuque pour lui mordiller la lèvre inférieure. Si le médecin me dit que c'est bon, tu serais d'accord ? Demanda-t-elle, lui faisant les yeux doux pour qu'il vienne à accepter, non sans une pointe d'espièglerie.
Elle s'était vite intéressée à ses blessures qui ressortaient à la lumière du jour et qu'elle désirait soigner tendrement.
- Et ça, c'est une égratignure ? Lança-t-elle en tirant sur son t shirt pour pointer sa cicatrice. Je suis sûre que c'est pas toi qui a demandé au médecin de te soigner avant que je me réveille. Heureusement qu'il a réagit.
Parce qu'elle voyait certains pansements, et qu'elle savait que ce n'était pas Niels qui se les étaient pas mis pour la simple et bonne raison qu'elle le connaissait et qu'elle se doutait qu'il s'était intéressé aux soins d'Aelya avant tout. La brune se vit soulever pour être posée dans le lit, fondant déjà sous la chaleur de ses baisers qui augmentaient d'un seul coup le désir qui était constamment présent. Alors qu'elle se laissait dévorer le cou, ses mains avaient lentement parcouru sa peau à travers son haut, désirant lui montrer qu'elle voulait la même chose que lui, puis elle vint réfugier ses lèvres au niveau de sa gorge dans le même but d'augmenter la tension qui régnait dans son corps.
Elle esquissa un sourire joueur à ses mots, frémissant en sentant ses doigts glisser le long de son corps, le cœur battant de plus en plus vite à mesure qu'il vint descendre jusqu'à l'ouverture de son jean. L'envie de ne faire qu'un avec lui grandissait énormément en elle.
Lorsqu'ils entendirent un bruit devant de la porte, la jeune femme se laissa tomber sur l'oreiller avant de soupirer bruyamment à cause de la frustration.
- Ouais, comme par hasard, râla-t-elle tandis que Niels vint ouvrir la porte.
Le médecin entra dans la pièce.
- Bonjour, je viens juste vérifier votre état, lança-t-il en s'avançant vers Aelya.
Elle haussa les épaules avant de dire :
- Je vais bien, je pense que je peux rentrer aujourd'hui.
Le médecin plissa les lèvres, en se postant devant sa jambe.
- Je vais regarder.
Aelya retira son jean pour qu'il puisse analyser sa blessure. Il retira le pansement, inspectant la zone endommagée.
- Je vais changer votre pansement, et augmenter les antibiotiques. Ça a l'air de s'infecter.
Aelya soupira, levant les yeux au ciel, exaspérée.
- Comment ça se fait ?
Le médecin regarda Niels d'un air entendu sur la volonté de la retenir ici, avant de revenir vers Aelya avec le matériel.
- Ça arrive quand on pratique des interventions dans des lieux qui ne sont pas stériles. Là, pour le moment vous ne pouvez pas rentrer. Il faut bien compter quelques heures avant que les antibiotiques ne fassent effet.
Aelya passa une main dans ses cheveux, énervée en tentant de rescendre à travers les yeux de son petit ami.
- C'est juste le temps de quelques heures, essaya-t-il de la rassurer. Si l'infection se propage, vous risquez dans le meilleur des cas de perdre votre jambe et dans le pire, de mourir d'une septicémie.
Levi Wheeler
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Niels se doutait bien que même s'ils n'étaient pas enfermés dans un hôpital, cette chambre était loin de respirer la liberté, loin de ressembler à l'endroit de leurs rêves. Pas étonnant qu'Aelya veuille en sortir le plus rapidement possible, et Niels partageait également cette envie, surtout lorsqu'on savait que le brun l'avait vu mourir sous ses yeux, puis revenir à la vie, tout ça dans ce même lit où ils s'étaient tous les deux endormis. Tout ici leur rappelait ce qu'ils venaient de vivre, quelques tâches de sang ornant les draps, les murs qui respiraient la souffrance, et tous ces tuyaux qui étaient attachés au bras d'Aelya. Niels avait tout comme elle très envie de retrouver Bowen, mais pour l'instant, il préférait passer cette envie sous silence, désirant qu'Aelya pense à ses soins. Il avait répondu à son sourire, bien d'accord avec elle sur le fait que le plus important était qu'ils respiraient encore tous les deux bien que la mort les avait frôlé de justesse. L'inquiétude avait forcément vu le jour, avec beaucoup plus d'intensité compte tenu du nombre de fois où ils avaient failli y passer, les immergeant dans une angoisse qui ne faisait que de se décupler lorsqu'ils pensaient à se retrouver éloignés l'un de l'autre. « De toute façon, j'sais bien que tu vas me harceler de messages. Je passerai plus de temps à te répondre qu'à skater. » La taquina-t-il, essayant de détendre l'atmosphère lourde en inquiétude. Il savait pertinemment que les choses se feraient petit à petit, parce-que forcément, on ne sortait jamais indemne d'un drame comme celui-ci, les esprits bien trop marqués pour pouvoir se remettre du jour au lendemain. Pourtant, Niels ne doutait pas une seule seconde du fait qu'ils retrouveraient leur quotidien, progressivement, jusqu'à ce que les choses finissent pas rentrer pleinement dans l'ordre. « J'peux toujours voler de la morphine à l'hôpital tu me diras... » Plaisanta-t-il, souriant en sentant sa lèvre piégée entre les dents d'Aelya, s'avançant à son tour pour l'embrasser. Il la regarda à sa question, embêté de voir qu'elle savait exactement comment s'y prendre pour le faire flancher. Il souffla bruyamment, détournant un moment les yeux avant de revenir à elle. « Ouais... » Il répondit, craquant devant son regard. « Mais seulement si il m'assure que tu risques rien. » Ajouta-t-il, imposant ses conditions. Il avait essayé de dévier la conversation qui s'était posée sur lui et ses blessures qu'il trouvait largement superficielles à côté de celles de sa petite-amie. Il leva les yeux au ciel en la voyant dévoiler sa cicatrice, hochant légèrement la tête de gauche à droite. « Je tiens debout, moi. Je vais bien mon amour, perds pas ton temps avec ça. » Il lui dit, tentant de se montrer convaincant avant de hausser les épaules à sa remarque, d'un air détaché. « J'étais préoccupé, je pense que ça se comprend. » Affirma-t-il, repensant à l'état dans lequel il s'était retrouvé juste avant son réveil. A chaque fois qu'il y repensait, c'était comme s'il pouvait encore ressentir toute la tristesse et la douleur qui l'avaient habité lorsqu'il avait vu le corps sans vie d'Aelya. Il savait qu'il n'expérimenterait jamais rien d'aussi fort, dans le mauvais sens du terme. Alors il avait souhaité effacer ces images de son esprit, se concentrant sur le désir qui animait leurs deux corps, prêts à tout moment à succomber l'un à l'autre. Son envie s'était faite plus grande, plus insistante et il n'avait pas tardé à lui faire comprendre qu'il avait envie d'elle, comme toujours, sa main se glissant sur elle sans la moindre retenue jusqu'à ce qu'ils soient rapidement interrompu par l'arrivée du médecin. Non sans mal, il s'était détaché de la brune, venant ouvrir la porte à l'homme qu'il salua rapidement, l'invitant à rentrer. Niels resta un moment en arrière-plan, les bras croisés sur son torse, jusqu'à ce que le médecin signale que la plaie avait l'air de s'infecter. Par instinct et épris d'une vague d'inquiétude, le brun fit quelques pas vers l'avant, les yeux rivés sur la jambe d'Aelya. Et avant qu'il ne puisse dire quoique ce soit, sa petite-amie le devança, lui arrachant les mots de la bouche. Son cœur avait doublé de cadence à sa réponse, lui adressant un signe de tête pour lui faire comprendre qu'ils n'iraient nul part ailleurs. « On ne rentrera pas, on va attendre le temps qu'il faudra. » Il affirma, tournant les yeux vers Aelya, lui faisant comprendre qu'il ne lui donnait de toute façon pas le choix. Il prit une grande inspiration aux mots du médecin qui étaient loin de le rassurer, passant à son tour une de ses mains dans ses cheveux en faisant quelques pas, essayant d'évacuer le stress qui l'emportait petit à petit. « Putain, j'savais que c'était une mauvaise idée. » Lâcha-t-il en soupirant, commençant à regretter le fait de ne pas l'avoir transporté à l'hôpital. « Si on va à l'hôpital maintenant, est-ce qu'on réduirait les risques que ça s'infecte encore plus ? » Demanda-t-il, le regard concerné, le cœur battant à un rythme effréné, le simple fait de penser que sa vie était en danger lui faisant perdre tous ses moyens.
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Aelya avait l'impression d'être profondément marquée à vie par la peur qui avait pourrie ses entrailles, l'amenant à sentir son cœur battre à tout rompre à la simple pensée que Niels soit hors de son champ de vision. Cette émotion ne l'avait jamais autant atteint que depuis qu'elle connaissait Niels, comme si elle s'était déclenchée avec lui, sous l'effet de l'amour qu'elle ressentait pour lui. Elle remarquait que plus l'affection grandissait pour son petit ami, plus la peur s'intensifiait. Aelya grimaça de manière légèrement amusée à sa remarque.
- Là-dessus, je peux pas te contredire. Sinon je pourrais venir te voir aussi, ça pourrait te permettre de skater un peu plus, répondit-elle avec un léger sourire.
Elle adorait le regarder exercer sa passion donc ce n'était pas quelque chose qui allait la déranger surtout si ça pouvait aussi apaiser cette tension qui la paralysait.
- C'est pas une mauvaise idée ça, sourit-elle malicieusement quand il parla de la morphine, lui rendant son baiser. T'as une banque de drogues à disposition 24 heures sur 24, pourquoi on se prend la tête à aller voir un dealer ? Demanda-t-elle en rigolant.
Il était vrai que si elle se sentait si bien aux vues des circonstances c'était grâce à l'anti douleur qui parcourait ses veines et qui lui permettait d'avoir un peu de répit, lui faisant presque oublier sa condition. La brune avait sourit alors qu'elle le voyait flancher devant sa question, scellant ses lèvres contre les siennes comme pour le remercier de sa souplesse à ce niveau, parce qu'elle n'attendait que ça, de partir avec lui. Elle en profiterait pour prendre soin de lui autant qu'il le faisait avec qu'elle, se voyant déjà passer de la pommade sur ses hématomes et sa cicatrice qui avait rougie suite aux coups qu'il avait reçu. Son cœur se serrait à cette vision, ranimant des sentiments qui valsaient entre la colère et la tristesse.
- Désolée... Je peux pas m'en empêcher, c'est plus fort que moi.
Elle soupira, hochant la tête doucement.
- Ouais ça se comprend mais bon. Peut être qu'un jour tu comprendras que pour prendre soin de moi faut aussi que tu fasses attention à toi, et c'est tout ce que je veux, ajouta-t-elle.
Elle savait que ça n'allait pas arriver de si tôt, mais elle essayait de lui montrer son envie de le voir aller mieux, qui était bien plus important que son désir d'aller mieux. Sa peau s'anima sous l'effet de la sienne qui déclenchait pleins de frissons, activant son rythme cardiaque qui s'emballa rapidement en le voyant jouer avec elle, tandis qu'elle s'amusait avec son désir en effleurant son cou avec ses lèvres brûlantes qui voulaient se nourrir de son contact. Ce moment empreint de passion fut vite brisé par l'arrivée du médecin qui annonça vite la couleur vis-à-vis de sa convalescence.
Aelya ne voulait plus entendre un refus sortir de la bouche de quelqu'un, le prenant soudainement mal alors qu'elle savait que le médecin avait raison. Sa frustration parlait dans son corps, déclenchant une violente chaleur qui brûlait le peu de raison qu'il lui restait alors qu'elle recevait le regard sérieux et inflexible de son petit ami sur elle.
Le médecin avait ouvert la bouche, prêt à répondre à la question de Niels quand Aelya le devança.
- Niels. On en a déjà parlé. J'irai pas à l'hôpital. Si tu me demandes si je préfèrais crever ou de finir en taule, je choisirais la première option sans hésiter, lança-t-elle, en croisant les bras.
Elle regardait le médecin, sentant sa patience la perdre.
- Je vais attendre quelques heures si c'est que ça. Mais après je rentre et s'il faut je prendrais tout ce qu'il faut pour continuer.
- C'est votre choix, ajouta le médecin, lasse. C'est sur que ça aurait été mieux à l'hôpital mais je vais faire mon possible pour que l'infection ne se propage pas, lança-t-il en regardant Niels d'un air rassurant.
Il mit en place la nouvelle perfusion, contrôlant le débit pour que l'antibiotique coule dans ses veines le plus vite possible, avant de s'arrêter sur le moniteur.
- En tout cas, votre corps a l'air de bien accepter le sang de votre petit ami. Le rythme cardiaque est correct, c'est bon signe à ce niveau.
Elle hocha la tête, tentant de se satisfaire de cette nouvelle.
- Ça va bien se passer. Je vais rester tranquille juste pour que tu t'enlèves l'hôpital de la tête, souffla-t-elle plus tendrement en direction de Niels.
Levi Wheeler
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STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Pour l'instant, il faisait encore le malin mais il savait bien que lui aussi risquerait d'être rongé par la peur lorsqu'ils devront se quitter pour quelques temps, peut-être pour une journée de travail ou même pour moins que ça. Il avait besoin de l'avoir constamment près de lui, là où il pouvait s'assurer que son cœur fonctionnait correctement, qu'elle respirait normalement et que rien ni personne n'essayerait de lui enlever sa vie. C'était peu de dire qu'ils allaient devoir faire un énorme travail sur eux pour pouvoir vaincre leur peur de se voir encore une fois arrachés l'un à l'autre. Il hocha la tête avec un léger sourire à sa remarque, l'idée qu'elle vienne avec lui le satisfaisant totalement. « Ouais c'est pas bête... quoique, je risque de tomber et de m'énerver vu que ça fait une éternité que j'en ai pas fait. Tu vas pas trop aimer venir me voir finalement. » S'amusa-t-il, conscient qu'elle savait aussi bien que lui les états dans lesquels il pouvait se mettre lorsqu'il était sur sa planche et qu'il n'arrivait pas à réussir les figures qu'il tentait. Nombre de ses planches en avaient d'ailleurs fait les frais. Il arqua un sourcil de manière malicieuse à sa réponse concernant la morphine, finissant par rire aux mots qu'elle ajouta. « S'ils se rendent compte de quoique ce soit, avec mon casier, c'est sûr que je vais prendre direct. » Dit-il, faisant semblant de réfléchir, comme si c'était réellement une possibilité envisageable. N'empêche que Niels savait bien que si Aelya souffrait, il ne se gênerait certainement pas pour se servir une fois ou deux dans les pharmacies de l'hôpital, comme il l'avait d'ailleurs fait pour lui avec les somnifères. Après avoir lutté pendant de longues secondes pour ne pas lui céder, il lui avait finalement donné son accord, sur le fait qu'ils rentreraient à Bowen si jamais le médecin n'y voyait pas d'inconvénient. Il s'amusa en la sentant l'embrasser, tendant la nuque pour répondre à son baiser, sa main se réfugiant sur sa joue pour profiter quelques secondes de plus de son contact. Il se détacha, ses yeux retrouvant instinctivement les siens, fronçant alors les sourcils en l'entendant s'excuser. Il secoua la tête de gauche à droite légèrement, lui offrant un regard profondément tendre alors qu'il venait chercher sa main qu'il apporta à ses lèvres pour y déposer un baiser. « T'excuse pas, je sais ce que c'est, je m'inquiéterai tous les jours de ma vie pour toi. » Souffla-t-il, tentant de la rassurer. Il avait hoché la tête à ce qu'elle ajouta, préférant balayer ses angoisses pour l'instant pour ne pas empirer la situation, laissant planer un silence qui lui confirmait qu'il ferait attention si c'était ce qu'elle souhaitait. Son coeur s'était débattu dans sa poitrine sous le coup du désir qui l'animait, lui donnant l'irrepressible envie de goûter une nouvelle fois au corps d'Aelya, envie qui fut bien vite rayée par l'arrivée du médecin et les nouvelles peu rassurantes qu'il amena avec lui. Il avait soupiré, stressé, angoissé par les mots du médecin, évoquant la possibilité de partir à l'hôpital pour qu'Aelya puisse recevoir les soins adéquats. « Aelya, c'est de ta vie dont on parle là... J'ai peur pour toi, je veux que tu te rétablisses et c'est pas dans ce trou à rats que ça marchera. » S'énerva-t-il, ayant soudainement envie de déverser sa colère, se retenant de frapper dans le premier objet qui lui tomberait sous la main. Il expira plus longuement, tentant de reprendre son calme, se concentrant sur les mots du docteur qui essayait d'apaiser la situation. Il resta silencieux, pensif, les yeux rivés sur les gestes précis du médecin qui posa une nouvelle perfusion sur le bras d'Aelya. Niels détestait ça, il aurait eu envie d'être à sa place pour ne pas qu'elle ait à subir la douleur et la frustration de voir son corps ramer face aux coups qu'il avait encaissé. Aux paroles du médecin, Niels leva la tête vers le moniteur, s'assurant du fait que le rythme cardiaque de sa petite-amie était en effet normal, avant de finalement revenir vers elle, le regard toujours inquiet. Finissant par s'asseoir sur le lit, il tourna la tête vers elle, la gorge nouée par l'inquiétude omniprésente et la fatigue accumulée. « S'il t'arrivait quelque chose, tu sais que je pourrais pas m'en remettre. Je flippe, Aelya. J'te jure, ça me tue de te voir comme ça. J'ai juste envie que t'ailles mieux et je veux mettre toutes les chances de notre côté pour ça. » Il avoua, d'une voix faible mais tendre, comme s'il voulait qu'elle soit la seule à entendre tous ces mots. Ses yeux avaient perdu en brillance en une fraction de secondes, abattu par ce que leur avait dit le médecin concernant l'état de sa jambe, se sentant soudainement défaillir à l'idée de ne pas voir sa santé s'améliorer.
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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
Aelya voulait à tout prix rentrer et en même temps, elle appréhendait ce retour la vie "normale" qui l'obligerait à retourner au travail avec le sourire, l'air serein, comme s'il ne s'était rien passé. Après tout, si ce n'était la blessure à sa jambe, personne ne pouvait se douter qu'elle avait failli mourir, qu'elle avait été séquestrée par des types louches et qu'elle avait vécu l'enfer de regarder son petit ami souffrir. Elle trouverait une excuse, comme à son habitude, et elle porterait son masque habituel qui ne laissait rien paraître. La seule personne avec qui elle l'enlevait, c'était Niels. À l'entente de ses mots, Aelya leva les yeux au ciel, avant de tourner la tête négativement.
- Au contraire faut que je sois là pour t'encourager et te remonter le moral. Je suis ta plus grande fan de toute façon, qu'importe ce que tu fais, avoua-t-elle en souriant amoureusement.
Elle l'admirait, elle ne l'avait jamais caché. Dès la première fois qu'elle s'était laissée tenter pour venir le voir sur son lieu de prédilection, elle avait été éblouie par son talent qui semblait presque inné. Elle haussa les épaules à sa remarque en souriant de manière amusée, peinant à croire que ça l'inquiétait de finir en prison pour piquer de la morphine.
- T'as pas trop réfléchit à ça à priori, quand tu volais des somnifères, pas à moi bébé. Et je reste ta complice dans tes crimes en plus, ajouta-t-elle malicieusement.
Il n'y avait aucun moyen que Niels ne tombe sans elle, Aelya le suivrait jusqu'au bout, qu'importe les risques démesurés qu'elle pouvait prendre tant qu'elle faisait tout avec lui. En lui faisant part de ses peurs, de son inquiétude, elle avait attrapé sa main à ses mots, désirant elle-même le rassurer par ce geste qui laissait aussi entendre qu'elle ne pouvait que le comprendre. C'était comme un fardeau qu'ils portaient ensemble, qui semblait fermement accroché à leurs épaules. Aelya s'était sentie plus légère en tout cas quand son petit ami avait eu dans l'esprit l'idée de lui faire oublier ces derniers moments chaotiques, rejoignant la même envie de le voir s'abandonner à elle. Sa frustration avait jailli de son corps quand le médecin s'était introduit dans leur chambre, et ça n'était pas allé en s'arrangeant quand il admit que son état nécessitait des soins, ajoutant que ce serait arrivé avec moins de probabilité si tout avait été fait dans un hôpital.
Aelya avait du mal à se calmer et les mots de Niels augmentait la tension qui la consumait à l'intérieur. Elle voulait rester ferme, mais elle se battait intérieurement pour ne rien entendre de son inquiétude qui la faisait flancher.
- Ça me sert à quoi d'avoir des soins si c'est pour finir loin de toi ? Je refuse. C'est bon, il va faire son possible, je suis même pas malade.
- Ça devrait pas arriver puisqu'on s'y prend tôt mais je peux rien garantir, ajouta le médecin en s'occupant de sa perfusion avant de revenir à son pansement.
Elle ne voulait pas qu'on la contredise sur son souhait parce que si elle partait à l'hôpital, c'était son monde entier qui allait s'écrouler, sachant pertinemment qu'elle ne pourrait pas mentir quand le médecin regarderait l'impact de la balle dans sa jambe. Elle l'écouta se confier, comprenant sa position et la peur qui l'habitait.
- Niels... Je vais attendre le temps qu'il faut si c'est que ça. Même s'il faut que je reste ici encore quelques jours. Mais pas l'hôpital. Je ferais ce qu'il faut pour me remettre, je serais docile, mais tu peux pas me demander de prendre encore le risque d'être loin de toi.
Elle soupira, regardant le médecin effectuer ses soins.
- Je peux pas. C'est au-dessus de mes forces. On a pas fait tout ça pour finir en taule. Je vais pas mourir bébé. C'est lui qui est super dramatique tout le temps ! Lança-t-elle en parlant du médecin.
Elle fit glisser une main sur son bras avant de le caresser tendrement. Le docteur termina ses soins, rangeant son matériel avant de dire :
- Je reviens dans quelques heures pour voir l'évolution, avança-t-il avant de partir.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24806 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Lui qui n'avait jamais aimé la routine, là il était plus que servi avec tous les drames qui jonchaient sa vie, si bien que pour la toute première fois, il avait presque lui aussi envie de goûter au calme, juste quelques instants, pour pouvoir souffler quelques minutes et se remettre un tant soit peu de tous ces évènements qui l'avaient littéralement épuisé. Il avait besoin de se retrouver avec Aelya, loin de tout ça, juste elle et lui, dans leur cocon à eux, le seul endroit qui pouvait encore le réparer. Il avait souri en repensant au skate, au fait qu'il allait sûrement devoir essuyer de nombreuses chutes après ces semaines sans pratiquer, mais après ce qu'il avait vécu, il n'était clairement plus à une égratignure près. « J'ai de la chance de t'avoir. » Il souffla, de son air subjugué et amoureux, ses yeux parcourant son visage pour imprimer ces traits qu'il aimait tant. Elle était un soutien indéfectible, dans tout ce qu'il faisait, dans tout ce qu'il touchait, elle était toujours là pour l'encourager et à travers ses yeux, il avait l'impression de pouvoir relever n'importe quel défi tant elle lui donnait de la force. Elle ne s'en rendait sûrement pas compte, et c'était d'ailleurs une des raisons pour laquelle il était fou amoureux d'elle. Son sourire s'étira à sa remarque, tentant de garder cet air innocent qu'il savait si bien manier, se pinçant légèrement la lèvre. « C'était une question de vie ou de mort cette fois-là. » Se justifia-t-il, avant de reprendre : « Mais ouais, si c'est pour toi, tu sais très bien que j'suis prêt à tout. » Sourit-il, déposant ses lèvres sur son front de manière protectrice. De toute façon, elle avait raison, ils étaient et resteraient une équipe, pour le meilleur comme pour le pire. Ils se l'étaient promis et savaient qu'il n'y avait que comme ça que ça pourrait marcher, c'était eux contre l'univers. Niels comprenait son inquiétude, parce-qu'elle faisait écho à la sienne et pour l'instant, tous les deux étaient dans l'incapacité de faire quoique ce soit pour changer les choses. Ils avaient semble-t-il vécu des situations émotionnellement trop lourdes pour ne pas pouvoir expérimenter ce genre d'angoisse. Ou alors, ils n'auraient pas de cœur. Sauf que Niels avait découvert que le sien battait plus que de raison pour la jolie brune, comme s'il avait été conçu pour ça, pour s'emballer à chaque fois qu'elle daignait poser ses yeux sur lui. Et même s'il avait tenté de balayer pendant un instant leur inquiétude mutuelle, cette dernière était revenue au galop, avec plus d'intensité cette fois-ci lorsqu'ils entendirent les constats du médecin. Il se sentit perdre patience, perdre pieds aussi, faisant les cents pas dans la pièce alors qu'il essayait du mieux qu'il le pouvait de se débarrasser de cette tension infernale qui l'accablait. « Faîtes de votre mieux, s'il-vous-plaît. » Lâcha-t-il, comprenant qu'il n'y aurait aucun terrain d'entente avec Aelya qui refusait catégoriquement d'entendre parler d'une possible hospitalisation. Il hocha la tête aux mots du médecin, évitant un instant le regard d'Aelya avant de finalement céder, effaçant les derniers pas qui les séparaient. Son cœur s'était serré sous le poids de ses mots, discernant presque de l'imploration dans sa voix. Il baissa les yeux vers le sol, hochant finalement la tête pour lui faire comprendre qu'il acceptait le compromis, bien que ça n'arrangerait en rien à la peur qui lui tiraillait les entrailles. « Ok, on va rester ici. On va faire le nécessaire pour que ça aille mieux, j'ai besoin que tu te rétablisses mon amour. J'peux pas fonctionner si tu vas pas bien. » Il dit, tentant d'apaiser la colère qu'il avait perçu dans sa voix à la fin de ses mots, adressés au médecin. « D'accord, de toute façon, on vous appelle s'il y a quoique ce soit. Merci encore. » Ajouta-t-il, lançant un regard reconnaissant à l'homme qu'il regarda franchir la porte. Niels reporta son attention sur sa petite-amie, regardant un instant sa main sur son bras avant de s'allonger à côté d'elle, approchant son oreiller du sien pour lui faire face. « Je suis désolé. J'ai peur pour toi et je deviens un abruti quand j'perds le contrôle. » Timidement, il fit à son tour glisser sa main sur elle, laissant ses doigts parcourir le long de son flanc.
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Elle ne tirait aucune fierté de s'être éloignée du chemin qu'elle avait essayé de suivre, et il semblerait qu'elle avait pris une autre route, à l'opposé de ce qu'elle avait désiré à la base et en même temps, Aelya avait l'impression de ne pas être conçue pour rester stable et droite dans son quotidien. L'amour qu'elle ressentait pour Niels n'aidait en rien, parce qu'elle devenait hors de contrôle quand quelque chose le touchait et la seule chose qui relevait le niveau des problèmes qu'elle s'était attirée, c'était de voir cet amour grandir à mesure que tout s'acharnait contre eux. Si l'angoisse de perdre son petit ami ne s'apaiserait peut être pas, elle était certaine que l'affection qu'elle avait pour lui ne ferait qu'accroître. Elle ne pouvait s'empêcher de se perdre dans ses yeux, captivée par les mots doux et le regard qu'il lui lançait.
- Je t'avoue que je sais pas si c'est de la chance mais... Tant que ça te convient, ça me convient aussi.
Si une partie d'elle pensait toujours qu'elle le tirait vers le fond, une autre ne pouvait pas se résoudre à l'abandonner et cette partie s'accrochait à Niels, s'imprégnant de chaque moment qu'ils passaient ensemble pour convaincre l'autre qu'ils étaient faits pour co-exister. Elle s'amusait en le voyant feigner l'innocence la plus totale, justifiant son acte habilement.
- Je t'emberai pas bébé. Si je dois le faire, je le ferais moi-même, sourit-elle tendrement en savourant sa tendresse.
Elle était capable de tout elle aussi pour lui, mais pas quand il s'agissait de s'éloigner de lui. Le simple fait de penser à cette idée de l'amener à l'hôpital lui donnait des frissons, activant son rythme cardiaque sous le coup du stress. C'était plus fort qu'elle, Aelya ne pouvait aller dans son sens, à part dans une volonté de se perdre. Et la jeune femme s'était déjà bien égarée avant que Niels ne débarque et ne tienne sa main pour la guider. Elle était dans l'incapacité physique et émotionnelle de la lâcher, préférant prendre le risque de voir son état s'aggraver plutôt que d'avoir la chance de le voir s'améliorer pour finir seule dans une cellule qui manquerait cruellement de sa présence. Elle n'y survivrait pas, c'était plutôt clair dans son esprit. Et en réalité, ça la troublait, le fait qu'il ne veuille pas aller dans son sens. Aelya comprenait aisément qu'il voulait la savoir vivante mais en même temps, la brune désirait lui faire comprendre qu'il n'aurait rien à y gagner, parce que son absence allait l'achever, même avec des soins.
Le médecin hocha la tête aux mots de Niels, continuant à se concentrer sur sa tâche. Aelya n'arrivait pas à être un minimum agréable à cause de la colère qui l'animait. Elle avait essayé de capter l'attention de son petit ami tandis qu'il s'agitait devant elle, écoutant ses mots qui apaisa le tumulte qu'elle avait à l'intérieur.
- Je vais tout faire pour aller mieux, si c'est pour que tu ailles bien, répondit-elle tendrement.
Le médecin s'éclipsa, les laissant tous les deux face à cette tension qu'elle sentait autour d'elle. Elle soupira tristement à sa remarque, profitant du contact de ses doigts sur sa peau.
- Promets moi que jamais tu me feras ça Niels. Si jamais, y'a quoique ce soit. Au pire tu chercheras un autre médecin du réseau, ou tu m'ameneras à l'autre bout du désert, ou même à l'autre bout du monde mais jamais tu feras quelque chose qui pourrait nous séparer. S'il te plaît... Murmura-t-elle, inquiète.
Elle savait que c'était trop ce qu'elle lui demandait, qu'à sa place, elle aurait sûrement réagit de la même manière mais elle voulait faire entendre sa position pour de bon.
- Ça me sert à rien de vivre si t'es pas là pour le voir mon amour, ajouta-t-elle en caressant son torse sous son t shirt. Y'a que toi qui m'importe, souffla-t-elle en approchant son visage du sien avant de sceller ses lèvres contre les siennes.
Levi Wheeler
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Niels savait que la route vers la guérison était longue, et peut-être même inatteignable en réalité. Parce-qu'il n'y avait jamais de répit lorsqu'il s'agissait de préserver sa relation avec Aelya et au fur et à mesure qu'ils avançaient, il avait commencé à le comprendre. Tout ce qu'ils pouvaient encore faire, c'était de rester ensemble, de profiter de chaque seconde pour s'aimer et continuer de se le faire comprendre avant la nouvelle tempête. Et fallait dire que c'était un domaine dans lequel Niels voulait exceller, celui où il lui montrait tous les jours combien il l'aimait et combien leur amour était immortel. Il fronça les sourcils à sa réponse, continuant de capter son regard. « Moi je te le dis. Et même si c'est dur à le croire, j'dis pas que des conneries. Je pouvais pas rêver mieux que de t'avoir, toi. » Il ajouta, d'une voix convaincue et convaincante, essayant de lui faire comprendre qu'il ne serait rien sans elle et que tout ce qu'elle pouvait penser d'elle vis-à-vis de lui n'avait rien à voir avec la réalité des choses. Niels ne pouvait pas supporter qu'elle se rabaisse de la sorte, ou pire, qu'elle puisse penser qu'elle n'était pas bonne pour lui. Aelya était tout ce dont il avait besoin, elle était son monde, son âme-sœur, l'amour de sa vie et bien plus encore. Elle était tout et c'était inconcevable qu'elle ne puisse pas s'en rendre compte. Lorsqu'elle reprit la parole, il hocha la tête négativement, presque immédiatement, lui indiquant son désaccord. « Tu te compliquerais la tâche alors que tu as devant toi le brancardier le plus discret au monde. » Il lui lança un clin d’œil malicieux, lui faisant comprendre qu'il saurait exactement comment s'y prendre si elle avait besoin de produits venant de l'hôpital, et qu'il userait de son côté rusé pour venir à ses fins. Face aux mots du médecin qui l'avaient fait redescendre immédiatement sur la terre ferme, l'écrasant même au sol avec une violence inouïe, il avait eu l'impression de se perdre, ne sachant plus quoi penser, ni quoi faire. Il était perdu, tiraillé entre une panoplie d'émotions qui se débattaient avec acharnement en lui, ne lui laissant plus d'espace pour réfléchir correctement et récupérer un semblant de raison. Il s'était concentré sur Aelya, sur ses mots qui respiraient sa volonté de s'en sortir, même si ça impliquait qu'ils resteraient dans cette chambre pendant des jours encore. Sa respiration s'était calmée, tout comme les battements de son cœur qui se voulaient moins violents, il s'était alors avancé vers sa petite-amie, ayant besoin de ressentir sa présence. « J'me sens trop con... C'est toi qui risques d'y passer et c'est moi qu'on a besoin de rassurer. » Il soupira, comprenant qu'il était décidément faible lorsqu'on lui parlait de la santé d'Aelya. S'allongeant finalement à côté d'elle, il avait senti ses entrailles se tordre et son cœur se serrer aux mots qu'elle prononça, observant dans les yeux de la brune tout ce qu'il pouvait lui aussi ressentir, cette inquiétude et cette peine qui les perdaient lorsqu'ils pensaient à être séparés l'un de l'autre. « Je veux pas que tu penses que c'est ce que je veux, qu'on soit séparés. Mais j'arrive plus à réfléchir, je sais plus quoi faire, j'ai l'impression de perdre pied quand il est question de ton bien-être Aelya. Je t'aime trop et je ferai tout pour qu'on reste ensemble, j'te le promets. » Souffla-t-il, sa main venant se nicher dans le creux de ses reins pour l'approcher un peu plus de lui. Il se sentit fondre à la seconde suivante, se délectant des caresses qu'elle déposait sur son torse avant d'accepter son baiser, ses lèvres s'empressant de rejoindre le mouvement des siennes, se permettant d'y insuffler plus d'ardeur jusqu'à perdre son souffle. « Tu peux pas m'en vouloir de réagir comme ça. J'suis un pauvre type, un pauvre type amoureux. » Murmura-t-il, presque sur un ton léger pour détendre l'atmosphère qui s'était déjà un peu plus réchauffée sous l'effet de ce baiser enivré. « Faut que tu manges quelque chose, je vais aller voir si y'a des trucs dans le coin. »
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Aelya se demandait maintenant pourquoi elle avait mis autant de temps à se rendre à l'évidence devant cet amour qui avait toujours été là, tapie dans l'ombre, attendant de jaillir de son coeur pour contaminer son organisme tout entier. Malgré ses airs fiers qu'elle arborait en toute situation, il y avait toujours eu la peur de se voir abandonnée, délaissée pour une autre personne et surement que Niels lui avait fait peur à ce niveau-là puisqu'il était comme elle ; leur coeur n'avait jamais tenu en place, préférant passer leurs temps à butiner qu'à apprécier la valeur d'une personne. C'était choisir la facilité, et ça lui allait bien, avant de s'attacher à Niels. Elle s'était regardée changer, devenant inapte à le laisser filer comme elle le faisait avec les autres hommes qui étaient de passage dans son lit. Elle sourit, touchée en plein coeur par ses mots qui réparaient ses insécurités, et qui étaient partagés.
- C'est bizarre mais... J'ai l'impression de t'avoir toujours connu. J'ai jamais été aussi proche d'une personne que de toi, alors que ça fait que quelques mois qu'on se connait... Et t'es tout ce que j'espérais sans vraiment m'en rendre compte, se confia-t-elle, le regardant tendrement.
Avec Niels, il y avait quelque chose qui la dépassait et qu'elle ne pouvait pas expliquer. Leur relation n'était pas si compliquée que ça en réalité sur bien des aspects, parce que la communication se faisait sans le moindre effort comme si elle pouvait deviner ses réponses et ses questions sans qu'il n'ouvre la bouche. Elle qui avait toujours trouvé les relations humaines difficiles, fallait dire qu'elle était relativement assez surprise de la facilité avec laquelle ils pouvaient se comprendre. Elle sourit, amusée par sa réponse qui laissait entendre qu'il était apte à voler pour elle si c'était nécessaire. - Je sais pas si tu seras autant discret, quand je te ferais grimper aux rideaux sur ton lieu de travail, le provoqua-t-elle, le regard joueur.
L'atmosphère avait complètement viré de bord, laissant planer beaucoup de doutes, de stress, au sein de la pièce à cause des mots plutôt alarmants du médecin. Elle regrettait toujours quand il venait à parler, parce qu'elle ne pouvait plus le dissocier de toutes les mauvaises nouvelles qu'il leur balançait à tout va. Aelya préférait user de sa mauvaise foi, se contentant de penser qu'il exagérait vraiment trop les choses parce qu'elle savait à quel point il en fallait peu pour attiser l'inquiétude de son petit ami. Elle avait été obligée de faire un pas vers lui pour lui permettre de souffler, même si ça lui coûtait de passer plus de temps ici, elle pensait avant tout à son bien-être.
- Bébé... T'es pas trop con, je comprends que tu t'inquiètes et toutes tes réactions mais je veux vraiment que tu me crois quand je te dis que je vais vraiment essayer de me concentrer sur moi. Y'a pas de raison que ça se passe mal, regarde ce qu'on a traversé... Je peux encore me battre, assura-t-elle, dans le but de l'apaiser.
Elle avait quand même peur qu'il ne finisse par l'amener à l'hôpital si jamais elle n'était plus consciente pour refuser cet acte. Même si Aelya savait qu'il le ferait par amour, elle ne pouvait pas l'accepter. Ses mains caressaient son corps doucement, comme dans une volonté de le réconforter, de lui faire réaliser qu'elle était là, saine et sauve. Elle fût elle-même rassurée de ses paroles, hochant légèrement la tête.
- T'as pas besoin de te prendre la tête comme ça, je trouve que tu fais tout ce qu'il faut pour que je me sente le mieux possible, tu t'en sors vraiment bien et je suis heureuse de pouvoir me rendre compte à quel point ça aurait été du gâchis de ne pas t'avoir dans ma vie.
Elle avait caressé ses lèvres dans une tendresse infinie, dans le désir de lui transmettre tout l'amour qu'elle ressentait pour lui avant de suivre le rythme plus passionné des baisers qu'il lui rendait, passant une main dans son dos pour l'approcher de son corps. Elle esquissa un sourire espiègle à sa remarque qui se voulait aussi douce.
- Je peux pas t'en vouloir quand tu me dis des trucs comme ça, avoua-t-elle, amusée. Je t'aime, ajouta-t-elle en captant son regard avant d'embrasser furtivement ses lèvres.
Elle n'avait pas spécialement faim parce que tous ses médicaments lui coupaient l'appétit mais bon, elle savait que son rétablissement passait aussi par apporter de l'énergie à son corps. - Ok, mais prends ton flingue, s'il te plait. Sinon je serais obligée de venir avec toi, déjà que j'aime pas l'idée de rester allongée pendant que tu pars en vadrouille, soupira-t-elle, inquiète. Reviens-moi vite bébé.
Levi Wheeler
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STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Il était certain que maintenant qu'il avait enfin mis des mots et du sens sur tout ce qu'il ressentait pour elle, Niels n'était pas décidé à la lâcher de si tôt. Bien au contraire même. Il voulait vivre chaque seconde de sa vie à ses côtés, ne souhaitant manquer aucun moment où ils pouvaient être ensemble et profiter de ce lien si particulier qui les unissait. Et si aujourd'hui l'amour qu'il lui vouait lui paraissait être une évidence, il savait que tout comme elle, il n'avait rien vu venir. Ça lui était tombé dessus, comme ça, comme lorsqu'on prenait quelqu'un au dépourvu. Et c'était vraiment le cas. Parce-que ça n'avait jamais vraiment fait partie de ses plans de tomber amoureux, de confier son âme et son cœur à une seule et unique personne, considérant que c'était prendre un risque trop inutile et trop important. C'était ce qu'il avait pensé jusqu'à ce qu'il ne rencontre Aelya, et qu'il comprenne qu'elle était la personne qui chamboulerait sa vie, celle qui déjouerait ses plans et lui donnerait l'envie de lui appartenir pour l'éternité. Il avait senti son cœur battre un peu plus fort à ses mots, toujours ébahi du fait qu'ils ressentaient toujours la même chose l'un envers l'autre, comme si même dans les émotions, ils étaient liés. « J'ai pas besoin d'avoir vécu des années avec toi pour savoir que c'est toi, et depuis le début. J'ai du mal avec le destin et toutes ces conneries, mais j'crois bien que pour une fois, il a fait du bon boulot. » Il avait souri, de manière tendre, ironisant sur leur malchance habituelle et sur le fait que malgré les embûches qui avaient longtemps entravé leur chemin, ils avaient quand même réussi à comprendre que ça valait le coup de se battre pour ce qu'ils avaient tous les deux, pour cette relation qui leur amenait bien des tempêtes mais à laquelle ils n'étaient définitivement pas prêts de se détacher. Son regard était devenu plus profond à la remarque qu'elle fit, l'air joueur qui ornait ses traits devenant plus intense. « Je peux toujours faire de mon mieux. » Il répondit, de cette voix empreinte de malice, se pinçant la lèvre innocemment avant que la situation ne se dégrade lourdement, balayant en un battement de cils le calme qui s'était imposé entre eux. Il était inquiet, ce n'était plus une surprise et à vrai dire, il ne cherchait même plus à le cacher à Aelya. Tout ce qu'il voulait, c'était d'apaiser les tensions, pour ne pas se laisser engouffrer par l'angoisse qui le menaçait depuis un bon moment déjà. Il s'était senti ridicule, face à elle, qui faisait preuve d'un courage inhumain alors que lui, ne parvenait même pas à rester optimiste plus de deux secondes. Soupirant, il avait tout de même écouté ses mots, l'intonation de sa voix le rassurant, comme s'il parvenait enfin à comprendre qu'elle ferait son possible pour se rétablir sans passer par la case hôpital. Il hocha la tête, sa peine et sa colère redescendant un peu pour laisser place à un visage moins tiré par l'inquiétude. « Je te fais confiance, me laisse pas tomber mon amour. » Dit-il, d'une voix beaucoup plus calme, comme s'il lui faisait comprendre qu'il s'agissait d'une question de vie ou de mort, et que si au premier abord ça semblait surtout la concerner elle, il serait tout aussi affecté par la suite des évènements. Parce-que si elle s'effondrait, il s’effondrerait avec elle, sans le moindre doute. Il s'était laissé bercé par ses caresses apaisantes, par son contact qui arrivait toujours par on-ne-sait trop quel moyen de le calmer, comme un remède dont elle seule avait le secret. « Je vais essayer d'arrêter de péter des câbles toutes les cinq minutes. T'as pas besoin de ça en plus. » Il souffla, évacuant les dernières inquiétudes qui le parasitaient encore avant de se laisser aller à un échange bien plus tendre, ses lèvres se mêlant amoureusement avec les siennes, se cherchant, se trouvant puis dérapant avant de recommencer une nouvelle fois. Sa peau s'était de suite réchauffée, ses doigts se faufilant dans son dos jusqu'à la limite de son jean, descendant habilement dans son bas dos, lui arrachant un sourire amusé contre ses lèvres dont il finit par se détacher. « Moi aussi. » Souffla-t-il, ne se lassant jamais de l'entendre prononcer ces trois mots. Il s'était redressé suite à ça, s'occupant de remettre ses chaussures dans le but d'aller chercher de quoi reprendre des forces. Il se retourna à ses paroles, captant son regard avant de hocher la tête, attrapant l'arme qu'il avait déposé sur la table de chevet, vérifiant le chargeur d'un coup d’œil rapide avant de l'enfouir dans sa poche. « T'inquiète pas trop, je reviens vite. » Il se pencha vers elle pour l'embrasser furtivement. « A toute à l'heure bébé. » Il lui offrit un sourire rassurant avant de franchir la porte, prenant soin d'aller prévenir le médecin de sa sortie pour qu'il puisse garder un œil sur leur chambre. Il avait flâné dans les rues de la ville la plus proche, une ville bien moins active et peuplée que Bowen, s'y rendant à pied jusqu'à entrer dans la seule boutique ouverte à cette heure matinale. Il avait trouvé de quoi faire un petit-déjeuner, conscient qu'à une heure pareille, Aelya n'aurait certainement pas envie d'avaler un repas lourd. Sur le chemin du retour, il avait jeté un coup d’œil à son portable, se rendant compte qu'il était parti depuis presque une heure, ayant certainement sous-estimé la distance qui séparait le motel de la ville. Accélérant le pas, il arriva finalement à la chambre, préparant à l'avance ses justifications pour éviter de se faire remonter les bretelles. « Putain c'est vraiment paumé ici, faut parcourir un marathon pour trouver quelque chose d'ouvert. J'te jure bébé, me demande jamais d'emménager ici. »
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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
Il n'y avait aucun moyen qu'Aelya ne choisisse d'aller à l'hôpital, quand bien c'était pour sauver sa vie. Parce que s'il était plutôt clair que dans le meilleur des cas, elle finirait en taule, Niels en serait lui-même affecté et elle ne pourrait jamais supporter le fait qu'elle l'ait conduit vers une vie de solitude, sans elle et à cause d'elle. Elle pouvait largement se passer des autres s'il était là, car il envahissait tout son espace, sa vie dont il s'était immiscé à l'intérieur sans douleur, et maintenant, elle ne pouvait plus se passer de sa présence. Elle écouta ses mots qui sonnait comme une douce mélodie jusqu'à ses tympans.
- J'avoue, pour la première fois, y'a pas matière à râler, plaisanta-t-elle au sujet du fait qu'il n'y avait que sa relation avec Niels qui brillait dans son quotidien. Même si tu me dis tout ça, je resterais toujours méfiante avec les autres filles parce que je voudrais toujours te garder près de moi. T'es tout ce qui me reste bébé, ajouta-t-elle doucement, plantant son regard qui traduisait sa vulnérabilité, dans le sien.
La jalousie, c'était définitivement un défaut qu'elle allait garder pour toujours, passionnément animé par l'amour irraisonné qu'elle vouait à Niels. Elle l'aimait tellement, elle s'accrochait à lui comme elle pouvait tenir à son oxygène alors il était impossible qu'on ne vienne à poser ne serait-ce qu'une main sur lui, où là, elle ne pouvait plus se contrôler. Elle se prit à jouer avec son petit ami, pensant à ce qu'elle voulait lui faire si elle lui rendait visite à l'hôpital.
- Tu peux toujours essayer, murmura-t-elle contre ses lèvres, la voix pleine de sous entendus.
D'une minute à l'autre, il y eut un changement d'ambiance qui les avait tous les deux laissés sans voix, la tête pleine de questions, de doutes, de tristesse. Elle se sentait encore une fois dépassée par les événements, ses plans tombant à l'eau. Elle s'était vue retrouver son train de vie avec Niels et elle se confrontait à l'idée qu'elle ne rentrerait, dans le cas le plus rapide, que dans quelques heures. Ça voulait tout et rien dire, elle le savait. C'était jusqu'à ce son corps ne rejette un tant soit peu l'infection qui contaminait sa blessure. La rage qui avait pris possession de son corps avait rapidement laissé place à la tendresse lorsqu'elle écoutait ses mots.
- Je te le promets, répondit-elle en déposant un baiser sur sa joue.
Elle se battrait corps et âme devant tous les adversaires qui menaçaient la survie de sa relation avec Niels à cause de la mort qui planait toujours quelque part autour d'eux, comme un vautour autour de sa proie. Alors que ses mains re-découvraient chaque parcelle de sa peau, elle avait légèrement sourit à sa remarque, attendrie et amusée par ses paroles.
- J'ai juste besoin de toi. Je veux pas que tu te comportes différemment avec moi sous prétexte que je suis mal en point. Je t'ai aussi choisi pour ton sale caractère, plaisanta-t-elle pour le détendre.
Elle ne voulait pas que tous ses problèmes ne les changent parce qu'ils n'auraient jamais ce trésor que représentait leur relation et qu'elle cherchait à protéger par dessus tout. Elle frissonna lorsqu'elle sentit ses doigts glisser sur ses courbes jusqu'a sa chute de reins, savourant ce contact qui égayait toujours son organisme de passion tandis qu'elle resserra son étreinte autour de ses mains qui vagabondaient entre son dos et son torse, ses lèvres se délectant des siennes avant de lui rendre son sourire.
Elle avait hoché la tête à ses mots, le regard empreint d'une angoisse qu'elle ne savait taire, le voyant traverser la porte après qu'il n'ait pris son arme et qu'Aelya ne lui ai offert un baiser en retour. Elle l'avait attendu pendant des minutes qui semblait une éternité, soupirant, bougeant dans le lit en subissant les spasmes de la nervosité, ayant une soudaine envie d'arracher ses perfusions pour le retrouver. Et s'il ne revenait pas, qu'il lui était arrivé quelque chose ? Aelya passa ses mains sur son visage, tentant d'effacer ses pensées qui la terrassaient.
Quand la porte s'ouvrit et que Niels ne lâcha une justification, elle sentit le soulagement se déverser en elle. Aelya se redressa d'un coup, arrivant près de lui pour fondre dans ses bras.
- Putain bébé, je te revoyais pas revenir j'ai vraiment voulu tout arracher pour te rejoindre !
Elle se détacha légèrement pour le regarder.
- Justement ça l'air tellement paumé que c'est l'endroit parfait pour descendre quelqu'un, soupira-t-elle tristement. Merci, ajouta-t-elle, le remerciant de lui avoir ramené à manger. T'as pris un truc pour toi aussi j'espère ? Sinon je te préviens, on partage.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24806 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
C'était toujours difficile d'écouter le peu de raison qu'il lui restait, déjà parce-qu'il n'avait jamais vraiment été habitué à le faire en temps normal mais surtout parce-qu'il savait exactement ce que ressentait Aelya. A sa place, évidemment qu'il se serait débattu comme elle pour éviter à tout prix l'hôpital, parce-qu'il n'y avait rien de pire que de se sentir enfermé dans des chambres qui respiraient la mort, et surtout parce-qu'il savait le risque qu'ils encouraient avec la justice si leur histoire venait à être révélée au grand jour. Et il pouvait se voiler la face autant qu'il le voulait, il était certain qu'ils n'échapperaient pas à la prison cette fois-ci. Alors même si ça lui coûtait et que ça pesait lourd sur sa conscience, Niels acceptait le deal, promettant à sa petite-amie de ne prendre aucun risque qui pourrait les conduire à une séparation forcée. Son sourire s'étira à ses mots, ravi qu'ils soient sur la même longueur d'onde. « Ça fait bien longtemps que y'a plus aucune fille qui peut attirer mon attention. » Répondit-il, se voulant rassurant, repensant à la dernière fois où il s'était laissé aller à une relation charnelle avec une autre qu'Aelya. En vérité, ça lui paraissait tellement lointain qu'il n'arrivait même plus à s'en souvenir et d'ailleurs, il comprenait que plus rien ne pouvait le marquer lorsqu'il pensait à tout ce qu'il pouvait vivre avec Aelya, comme si le moindre détail, la moindre sensation était décuplée dés lors que son corps était soumis à la délicatesse de ses mains. « Et puis, j'crois que t'arrives plutôt bien à marquer ton territoire. » S'amusa-t-il, repensant à toutes les fois où il s'était réveillé avec des marques sur sa peau rougie, preuves de la ferveur et la passion de leurs ébats. Ce n'était clairement pas quelque chose qui le dérangeait, surtout qu'il prenait un malin plaisir à en faire de même avec elle, bien qu'il essayait de se restreindre pour ne pas lui poser de problèmes vis-à-vis de son travail. Il attrapa sa lèvre inférieure avec ses dents, entraîné par le jeu de séduction qui s'opérait entre eux une nouvelle fois. « Je t'attendrais sagement. » Souffla-t-il, accrochant ses yeux, laissant ses pensées s'imaginer la façon dont ils pourraient se retrouver si elle venait à lui rendre visite au boulot. Niels avait essayé de ne pas s'emporter, faisant preuve d'un self-control plus qu'intense lorsqu'on connaissait son tempérament explosif. Il comprenait qu'Aelya voulait faire de son mieux et qu'elle tentait de le rassurer comme elle le pouvait, se forçant alors à faire des efforts pour elle, pour eux. Il apprécia le contact de ses lèvres sur sa joue et la volonté qu'il percevait derrière ses mots. « T'es servie avec moi on dirait. » Lança-t-il, d'un air amusé, faisant référence à ses humeurs parfois difficiles à gérer et son caractère pas franchement docile. « Heureusement qu'on est pareils de ce côté-là. » La taquina-t-il, se sentant un peu plus détendu, finissant même par jouer avec ses lèvres qu'il embrassait tandis que ses mains s'occupaient de caresser sa peau et de suivre les courbes de son corps parfait. Il aimait qu'elle se sache désirée et aimée, à chaque seconde qu'ils partageaient, voulant qu'elle comprenne combien il ne se lassait jamais de la contempler. Peu après ça, il avait décidé de rejoindre la ville pour trouver de quoi se remplir l'estomac, souhaitant optimiser le rétablissement de sa petite-amie. Sur le chemin du retour, il était passé par la chambre du médecin, lui offrant généreusement de quoi reprendre des forces puisqu'il devait lui aussi ressentir la fatigue accumulée des dernières heures. Débarquant dans la chambre, il avait pris les devants pour se plaindre du temps qu'il avait mis à trouver ce qu'il voulait, retrouvant rapidement la chaleur de son corps contre le sien au moment où elle vint s'étreindre contre lui. « Je pensais pas que ça mettrait autant de temps, désolé. » Lâcha-t-il, en grimaçant légèrement, cherchant à s'excuser d'avoir été source d'inquiétude. « T'inquiète pas, j'suis resté sur mes gardes. Mais y'a vraiment que dalle ici, j'ai eu de la chance de trouver quelque chose. » Il enleva sa veste et déposa le reste de ses affaires, souhaitant se remettre à l'aise avant de hocher la tête à sa question, lui tendant ce qu'il avait acheté pour elle. « Ouais mais j'ai pas très faim, j'avais surtout besoin d'un café là tout de suite. » Il prit son gobelet qu'il amena à ses lèvres, en buvant une gorgée avant de se caler de nouveau dans le lit, sortant de sa poche un pochon d'herbe et tout l'attirail pour rouler un joint. « Et de ça aussi. » Ajouta-t-il, malicieusement, ressentant l'envie de se détendre après tout ce stress qui s'était répandu en lui.
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Invité
Sujet: Re: finally yours (aelya) [hot] Mar 2 Oct 2018 - 13:51
Dès le départ, Aelya avait désiré être la seule personne à hanter l'esprit de Niels, dans une volonté de prendre toute la place à l'intérieur comme lui il l'avait fait. Ca avait commencé par une envie, et ça s'était vite transformé en un besoin, parce que même s'ils ne s'étaient pas appartenu tout de suite, il n'y avait toujours eu que lui qu'elle attendait dans ses draps. Puis, la jalousie s'était installée, prenant de plus en plus d'ampleur à mesure qu'elle tombait sous son charme, subissant le désir de lui donner son âme et son coeur qu'elle ne savait manipuler qu'en présence de Niels. - Ca fait bien longtemps que y'a que toi qui me fait tourner la tête, ajouta-t-elle sincèrement, faisant écho à sa phrase.
Elle avait compris un peu tard qu'elle ne pouvait rien faire contre tous les sentiments qu'il provoquait chez elle. Aelya s'était épuisée dans une lutte vaine, en combattant toute l'affection qui contaminait son organisme à chaque fois qu'elle pensait à lui. Si elle avait pensé que leur rupture aurait pu avoir raison de son ressenti amoureux, ça n'avait fait qu'aggraver les choses, rendant la passion encore plus forte sous l'effet du manque. Elle hocha fièrement la tête lorsqu'il fit référence à son talent pour laisser des marques d'appartenance sur son corps.
- Je trouve juste ça dommage que y'ait rien de définitif que je puisse marquer sur ta peau. Genre tu vois une marque qui partirait jamais, comme ça je serais sure de mon coup, lança-t-elle malicieusement.
Elle savait en tout cas que même si les marques qu'il lui laissait partaient au bout de quelques temps, celles qu'il lui avait tatoué dans le coeur resteraient indélébiles, gravées en elle à tout jamais, lui rappelant sans cesse qu'elle n'appartenait qu'à lui. Un sourire espiègle s'était affiché sur ses lèvres tandis qu'il vint les mordre, remarquant que la tension entre eux était soudainement revenue, puisque de toute manière elle planait toujours dans l'air quand ils étaient ensemble. Elle lui offrit un baiser passionné, lui donnant un bref aperçu de son envie de venir le distraire dans son travail. C'était pas quelque chose qui la gênait, que de braver les interdits pour un contact avec sa peau. Elle ferait tout pour continuer à profiter de sa présence même si ça pouvait lui coûter. D'ailleurs, c'était aussi pour cette raison qu'elle avait choisit de tempérer son impatience, décidant qu'il valait mieux qu'elle fasse un pas vers Niels pour ne pas qu'il désespère un peu plus, et qu'elle mette toutes les chances de son côté pour ne pas finir à l'hôpital.
Elle lâcha un petit rire à sa taquinerie, retrouvant une humeur assez bon enfant qui balayait l'angoisse des dernières minutes.
- On va dire que ça fait partie de notre charme, parce que c'est quand même grâce à ça qu'on s'est plut, se justifia-t-elle innocemment. Enfin, entre ça et d'autres choses... ajouta-t-elle malicieusement en pensant à leurs ébats.
Que ce soit d'ordre physique ou plus psychologique, leur ressemblance et leur attirance mutuelle avaient rapidement déclenchés une belle alchimie entre eux. Tout était naturel avec lui, même cette peur qui lui tiraillait les entrailles et qui menaçait de la tirer de son lit pour le rejoindre à l'extérieur. Elle avait presque sauté dans ses bras lorsqu'elle l'avait vu rentrer, sentant la douce chaleur du soulagement s'insinuer dans ses veines. Elle hocha la tête à ses mots, sachant pertinemment qu'il n'avait pas fait exprès de l'inquiéter.
- Le principal c'est que tu sois revenu, je sais pas ce que j'aurais fait sinon, soupira-t-elle, ne préférant même pas y penser.
Elle l'écouta lui assurer qu'il avait fait attention, mais elle savait que de toute façon, elle n'allait pas rester des jours ici à le regarder partir avec la boule au ventre. - Ouais, vivement qu'on rentre.
Aelya regagna sa place en prenant ce qu'il lui avait ramené, sentant soudainement son estomac crier famine. Elle l'écouta parler avant de sourire de manière amusée quand elle le vit sortir de l'herbe de sa poche. - T'as toujours des envies pour les bêtises toi, le taquina-t-elle. Je mange pas si tu manges pas, haussa-t-elle les épaules, l'air de rien. T'en as besoin bébé, tu m'as donné du sang je te rappelle, c'est super fatiguant ça, donc mange. Tu veux encore qu'on fasse l'amour ? C'est toi qui décide, le provoqua-t-elle en tentant de garder son sérieux.
Elle en était juste incapable mais elle aimait utiliser le chantage pour arriver à ses fins et surtout attiser le jeu entre eux. Elle restait quand même sérieuse dans sa volonté de prendre soin de lui.
- Tu prends la moitié, seulement la moitié, et tu me fais tout ce que tu veux, et on fumera ce joint ensemble, ajouta-t-elle avec un sourire malicieux.