Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
C'était une première pour elle, de se consacrer à une relation comme celle qu'elle entretenait avec Niels. Elle doutait un peu parfois, se retrouvant à penser que si son petit ami était tout ce qu'elle pouvait espérer, elle n'était pas sûre de pouvoir lui assurer la même chose, ayant toujours en tête cette manie de tout foutre en l'air qui lui était propre. Leur première séparation avait juste été la confirmation qu'elle ne le méritait pas, qu'elle ne pouvait pas se mêler à quelqu'un de manière profonde parce qu'elle était incapable de ne pas détruire tout ce qu'elle touchait. Mais là, elle voulait y croire. Parce que ces derniers temps, elle s'était vu évoluer, laissant exploser des sentiments qu'elle pensait ne pas avoir en elle, brisant toutes les règles simplement pour se retrouver dans la même galère que son petit ami. Son âme était marquée à jamais par la sienne, et même si ses anciens démons étaient toujours en latence, attendant la première faille pour s'engouffrer et tout anéantir, elle arrivait enfin à posséder une raison de vivre, la motivant à s'accrocher à ce qu'elle avait dans sa vie : Niels. Ce n'était jamais simple de lutter contre soi-même, mais elle n'avait jamais été aussi déterminée que depuis qu'elle savait qu'elle voulait garder son petit ami dans sa vie.
- Tu fais plus que du bon boulot là, tu fais du travail supplémentaire à ce stade, le complimenta-t-elle sur le même ton que lui, souriant tandis qu'il mordilla son lobe.
Elle soupira devant sa remarque sur la ténacité du lit, feignant l'inquiétude.
- À ce train là, tout notre salaire passera là-dedans, mais bon c'est pour la bonne cause. Et même si on a plus de lit viable, ça m'arrêtera jamais, répondit-elle, amusée. En même temps, c'est sûrement une maladie grave d'être aussi accro à toi comme ça. Faut que je me renseigne, ajouta-t-elle, enjoleuse.
Il n'y avait sûrement aucun remède à ce mal dont elle était atteinte, et elle pouvait vraiment s'en satisfaire, se complaisant dans ce trouble qui faisait battre son cœur beaucoup trop vite.
- Moi aussi, et je trouve que j'ai jamais été aussi facile à vivre que depuis que je suis avec toi, avoua-t-elle, mi troublée, mi amusée.
Elle ne voulait pas le lâcher non plus, comprenant qu'il faisait maintenant partie d'elle, comme une pièce qu'elle ne pouvait plus détacher de sa personne. Aelya plissa les lèvres, réfléchissant à ses mots qui remettaient en question sa manière de voir les choses dans leur relation. Il avait raison, elle le savait.
- Je compte pas rompre avec toi, bébé. C'est juste que toutes les choses qui te sont arrivées sont à cause de moi. Et que je suis toujours en train de m'inquiéter pour toi alors que c'est moi qui fait n'importe quoi. Je veux que tu arrêtes de te mettre en danger, mais parfois tu le fais pour moi. Donc parfois, ouais, j'ai un doute sur la capacité de te rendre heureux, se confia-t-elle, le regard habité par la tristesse.
Elle se trouvait souvent hypocrite à lui demander de prendre soin de lui quand elle était souvent la raison pour laquelle il ne le faisait pas. Elle le voulait, c'était certain, mais pas au prix de sa vie ni de sa santé. Aelya lui rendit son baiser alors qu'elle avait encadré ses mains autour de son visage, appréciant le réconfort qu'il lui apportait.
Son cœur loupa un battement quand il revint sur l'histoire de son portable. Évidemment que c'était bizarre puisqu'elle lui avait menti. Elle essayait de ne pas capter son regard, se sentant soudainement mal de lui avoir caché la plus grosse partie de l'histoire pour son bien.
- C'est pas important, je l'ai retrouvé c'est le principal, haussa-t-elle les épaules, tentant de paraître naturelle. Y'a peut être des gens biens dans ce monde, faut croire en tout cas, ajouta-t-elle, passant une main dans ses cheveux nerveusement.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24806 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
C'était sûrement un peu niais, mais Niels avait besoin de savoir qu'Aelya croyait en leur relation autant que lui pouvait y croire. Sûrement parce-que ça lui donnerait la confirmation qu'il n'était pas seul à penser que ça en valait la peine, qu'ils en valaient la peine. C'était une question de réciprocité, de volonté mutuelle et quelque part, ça avait beaucoup d'importance aux yeux de Niels. Il savait qu'il suffisait parfois d'un rien, d'une petite goutte qui ferait déborder le vase pour que tout se délite, pour que ça finisse par exploser en plein vol. Aelya et Niels en avaient vécu l'expérience et ils étaient assez au courant pour comprendre à quel point ça pouvait faire mal. Parce-qu'il n'avait jamais été question d'une séparation entièrement voulue, bien au contraire même. Niels l'avait laissé partir, comme Aelya l'avait fait avec lui, parce-qu'il n'y avait pas eu d'autres moyens pour les protéger d'eux-mêmes et de la toxicité de la relation qu'ils avaient nouée à cette époque. Aujourd'hui, Niels osait croire que plus jamais ils en arriverait à ce stade, comprenant que ses sentiments avaient évolué au point où il était prêt à souffrir le martyr simplement si ça lui assurait de garder sa petite-amie à ses côtés. Il l'aimait, plus que tout même, si bien qu'il sacrifierait sa propre vie, sa propre santé pour rester avec elle. « Faut dire que c'est plus que motivant de travailler dans ces conditions... » La complimenta-t-il à son tour, continuant les sous-entendus avec un certain amusement. Il hocha la tête à ses dires avant de hausser les épaules, prenant cet air détaché. « C'est pas comme si le lit était notre seul terrain de jeu, on est pas mal ingénieux de toute façon quand c'est pour s'amuser. » Répondit-il, faisant mine de réfléchir avant de rire à sa remarque suivante. « Ouais, renseigne-toi, ça serait con que ça soit incurable. » S'amusa-t-il, bien que ça l'arrangeait grandement qu'Aelya puisse ne pas être guérie de l'addiction dont elle parlait, et dont il était également victime en vérité, vis-à-vis d'elle. Il feignit la réflexion pendant quelques secondes, lui adressant un léger sourire. « C'est vrai ça, mais tu sais que ça te va bien aussi ? » Lâcha-t-il pour la taquiner, comprenant qu'elle était troublée lorsqu'elle pensait à son revirement de personnalité. Niels avait fini par accepter lui aussi tous les changements qui s'opéraient en lui quand il s'agissait d'Aelya et de leur relation, comprenant qu'il était peut-être bien plus sentimental qu'il ne le prétendait. Ses mots étaient forts, assez pour l'atteindre en plein cœur, parce-qu'il détestait le fait qu'elle puisse se remettre en question de la sorte. « Bébé, on est deux dans une relation. C'est pas de ta faute, si j'ai envie de faire des conneries pour toi, c'est mon problème. On fait souvent ce genre de choses quand on aime quelqu'un... et je t'aime, je te le répéterais tous les jours si c'est ce que tu as besoin d'entendre. » Lui avoua-t-il, se voulant convainquant dans chaque mot qu'il employait, dans chaque regard qu'il lui lançait. Niels aurait aimé qu'il n'y ait jamais de doute entre eux, que ses paroles lui suffisent, parce-que lui sans elle, c'était quelque chose qu'il ne souhaitait même pas envisager. C'était impensable, il n'était rien sans Aelya. « C'est pas important mais c'est quand même louche. » Dit-il, en fronçant les sourcils. « T'avais une livraison juste avant de le perdre. Qui te dit que c'est pas un des gars qui travaillent pour eux qui te l'a ramené devant chez toi ? J'sais pas Aelya, j'arrive pas à croire que ce soit aussi simple que ça. » Soupira-t-il, se calant contre l'oreiller, le regard perdu. Il avait deviné une certaine tension, influencé par ces longues secondes de silence qui s'étaient installées entre eux. « C'est bien ça ce qu'il s'est passé, n'est-ce pas ? » Demanda-t-il, sur un ton plus inquiet, tournant le visage vers Aelya dans l'espoir qu'elle balaye ses craintes.
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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
L'amour qu'elle avait pour lui était tellement intense, qu'il lui faisait perdre la tête. À tel point qu'elle était capable de tout, même de tuer si c'était l'unique solution qui se présentait à eux, si cela pouvait le sauver des sables mouvants dans lesquelles ils avaient toujours l'habitude de mettre les pieds. Fallait dire que leur tourment ne faisait que de commencer, parce qu'ils n'avaient pas encore fini leur mission illégale, et qu'Aelya ne choisirait jamais d'abandonner Niels. Elle mourrait pour lui si elle devait passer par là pour le protéger. C'était inconscient, totalement fou, mais c'était une évidence qu'elle ne pouvait pas dissimuler. Il n'y avait aucun mot pour expliquer à quel point son affection était de la taille de l'univers. C'était lui, ou rien. D'ailleurs, il n'avait aucune inquiétude à avoir pour les autres hommes qui pouvaient la courtiser. Elle ne pensait plus à personne d'autre qu'à lui, quand elle croisait un regard.
- Je peux que rejoindre ton avis, répondit-elle, un air joueur sur le visage.
Elle hocha la tête à sa remarque suivante, revoyant dans son esprit le nombre de lieux plus insolites que les autres dans lesquelles ils avaient laissés échapper leur désir.
- Ouais, et dommage que t'étais aussi mal à l'hôpital. On aurait pu bien s'amuser, ajouta-t-elle, pensant au nombre de lieux qu'ils auraient pu baptiser de leurs ébats.
Elle lâcha un petit rire à sa remarque, recentrant ses iris dans les siens.
- Je crois que c'est la seule maladie où je serais heureuse qu'il n'y ait aucun traitement. Parce que j'aime trop ce que tu me fais sentir, avoua-t-elle sincèrement.
Elle était beaucoup plus stable dans sa tête et dans sa vie l'air de rien depuis qu'elle côtoyait Niels. Dans le sens où elle savait qu'elle devait un minimum penser à elle pour penser à lui, car ils étaient liés et tous ses choix avaient maintenant des conséquences qui pouvaient l'atteindre également. Ça la faisait sûrement plus réfléchir. Et ses sentiments étaient tellement bouillonnants, qu'elle ne pouvait que les laisser parler à présent. Chose qui changeait grandement, elle, qui n'avait jamais su comment traduire l'affection.
- J'ai pas l'habitude d'être plus sage ni aussi... Amoureuse, lança-t-elle, un sourire aux lèvres avant de venir mordiller son cou.
Elle frémit à l'entente de ses mots, se sentant aimée comme jamais sous l'effet de ce qu'il lui disait. Une douce chaleur réchauffait son cœur, c'était plus qu'agréable. - T'as toujours raison. C'est fatiguant... Soupira-t-elle, feignant l'agacement. Mais je peux pas me lasser de toi, je suis perdue sans toi. Et je veux passer ma vie à tes côtés, même si ça implique de me battre avec tout le monde. Merci... Souffla-t-elle, le remerciant de ses paroles réconfortantes.
C'était son souhait le plus cher, que d'entendre son cœur battre au rythme du sien jusqu'à son dernier souffle. Pour le protéger, elle avait amélioré la réalité, usant de détails un peu flous pour qu'il pense à sa convalescence plutôt qu'à ses problèmes qu'elle songeait pouvoir gérer. Elle savait qu'un jour ou l'autre, il trouverait la faille, et elle ne saurait plus quoi lui dire sur cette histoire de portable. D'ailleurs, le regard perdue sur le plafond, elle l'avait écouté, ne sachant si elle devait aggraver son mensonge ou lui dire la vérité. Aelya ne voulait plus rien lui cacher, mais elle appréhendeait sa réaction.
Elle tourna la tête, plantant son regard dans le sien.
- T'énerves pas d'accord ? Je voulais t'éviter de t'inquiéter pour rien.
Elle prit une position assise sur le lit, essayant de se donner une consistance alors qu'elle cherchait ses mots, soupirant.
- Mon portable... Je l'ai pas vraiment retrouvé devant la porte mais plus... Sur la table de la cuisine. La porte était ouverte quand je suis rentrée.
Aelya souffla, sentant le stress et l'agitation la gagner.
- Je savais que si je te le disais alors que t'étais encore à l'hôpital, t'aurais encore fugué et je voulais pas tu comprends ?
Levi Wheeler
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Leur vie à eux était loin d'être un long fleuve tranquille, et c'était plus qu'évident lorsqu'on connaissait le nombre de péripéties qu'ils avaient déjà eu à traverser durant leur courte existence. Et c'était sans doute d'autant plus intense depuis qu'ils s'étaient mis ensemble, parce-qu'ils avaient déjà cette sale manie de s'attirer individuellement des problèmes. A deux, c'était pire. Quoiqu'il en soit, ce n'était pas quelque chose qui apparaissait comme insurmontable dans la tête de Niels, bien au contraire même. Il connaissait sa volonté, et fallait croire qu'elle était assez incroyable lorsque ça impliquait de vouloir Aelya à ses côtés. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il la voulait elle, dans son intégralité, peu importe la manière dont il arriverait à ses fins. Ça serait eux, contre le reste du monde s'il le fallait. Il lâcha un petit soupire, exagérant sa déception lorsqu'elle évoqua l'hôpital et les occasions ratées pour eux de s'attirer encore plus d'ennuis. « M'en parle pas... je sens que je vais regretter toute ma vie. » S'amusa-t-il, les sous-entendus s'envolant à travers la pièce et les regards appuyés qu'ils se lançaient. « Mais bon, j'y travaille encore à ce que je sache. Tu pourras toujours venir me voir si tu veux qu'on arrange ça. » Ajouta-t-il, prenant cet air presque détaché même si l'intonation de sa voix trahissait ses intentions. Mine de rien, ça lui plaisait bien qu'Aelya ait envie de continuer à être atteinte de la maladie qu'ils partageait tous les deux, parce-que c'était exactement ce qu'il ressentait aussi. Et il avait bien l'intention de se droguer à elle encore et encore, renforçant l'addiction dont il était déjà bien victime. Son cœur semblait jaillir hors de sa poitrine à chaque fois qu'elle mettait des mots sur ce qu'elle ressentait en elle et il s'était mis à sourire en sentant ses dents jouer avec la peau de son cou, conscient qu'il ressortirait physiquement marqué de leur nuit de retrouvailles. Il hocha la tête à ses paroles, satisfait d'avoir pu au moins la rassurer parce-que c'était tout ce qu'il voulait finalement. Effacer les doutes, balayer les craintes. Il posa délicatement ses lèvres sur son front avant d'accrocher son regard. « On se battra ensemble. » Finit-il par conclure, lui faisant comprendre qu'ils seraient toujours deux quoiqu'il puisse arriver. Son inquiétude avait de nouveau surgi lorsqu'il repensa à cette histoire de portable, cherchant dans sa tête les explications qu'il ne parvenait pas à trouver, comme s'il lui manquait une pièce primordiale pour résoudre le mystère. Il fronça les sourcils en entendant Aelya, tournant immédiatement la tête vers en comprenant que cette fameuse pièce manquante, c'était elle qui la détenait. Il ne confirma pas sa demande, lui lançant simplement un regard insistant pour qu'elle continue à parler. Son sang bouillonna dés les premiers mots de l'explication, l'angoisse se déferlant en lui comme une tempête inarrêtable. « Putain de merde mais qu'est-ce que t'as attendu pour me le dire ? » Lui dit-il, en haussant un peu le ton, se redressant dans la seconde suivante. « Évidemment que j'aurais fugué, tu crois quoi ? Que je me serais créé du suspense volontairement pour savoir si je te retrouverais morte ? » Il soupira, se levant d'un coup du lit, enfilant son jean pour aller vérifier la solidité de la porte, tirant à de nombreuses fois dessus pour s'assurer que personne ne pouvait entrer chez elle facilement.
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Quelque part, le fait que Niels ne s'endorme pas avec elle pendant un certain temps lui avait permis de faire des heures supplémentaires, et cela lui avait pas fait trop de mal parce qu'elle commençait à sérieusement s'endetter à force d'être en arrêt tout le temps soit pour raison de santé soit pour raison d'incarcération. Mais surtout, le fait de travailler plus lui avait permis de retarder l'échéance de se retrouver seule dans son lit sans la présence de son petit ami. Elle arrivait toujours cette échéance, mais au moins, c'était lucratif, c'était toujours ça de pris quand elle avait finalement aucun avantage à rester sans lui.
Elle lâcha un léger rire aux sous entendus qu'il avait lâché. Aelya avait bien compris le message et plus encore, ça aggrémentait sa créativité. Elle planta son regard malicieux dans le sien, s'amusant de la situation.
- Fallait pas me le répéter deux fois. C'est si gentiment proposé que de toute façon, je peux pas refuser, ce serait pas super polie, répondit-elle.
Il y avait tellement de façons pour eux de s'amuser, de se foutre des règles et des codes, qu'elle savait qu'ils ne seraient jamais à court d'idées. C'était le seul avec qui elle voulait faire tout ça, parce que c'était le seul à pouvoir apprécier la liberté autant qu'elle. Peut être que c'était sûrement lié au fait qu'ils avaient tous les deux faits de la prison et tout devenait différent quand on sortait dehors. Tout avait l'air important quand on arrêtait de profiter de la vie, même une simple brise sur le visage, un coucher de soleil sur la plage. Toutes ces petites choses qui laissaient penser que la liberté se trouvait souvent dans ces détails. Elle, elle voulait continuer à user de ce droit à ses côtés. Elle hocha la tête à ses mots, bien consciente que leur combat était loin d'être fini et qu'ils pouvaient compter sur l'un et l'autre pour le gagner. Aelya n'avait plus que lui, et jamais elle ne pourrait le laisser tomber sans se laisser tomber elle-même.
La brune lui avait caché des choses dans le but qu'il termine sa convalescence, même si elle devait avouer qu'elle n'avait pas réussi à fermer l'œil les jours qui avaient suivis le retour de son portable. Elle aurait pu aller chez Niels, mais, il se serait douté que quelque chose n'allait pas et il aurait quand même pris le risque de sortir de l'hôpital.
Elle grimaça lorsqu'il explosa sa colère, sachant pertinemment qu'elle avait fait une connerie. Puis elle leva les yeux au ciel, essayant de cacher sa peur derrière de la nonchalance lorsqu'elle le vit se lever pour vérifier la sécurité de la porte d'entrée.
- T'exagères là. Tu vois c'est exactement pour ça que je t'ai rien dit, lança-t-elle à travers la porte de la chambre, en enfilant une nuisette.
Aelya arriva vers lui, croisant les bras en le regardant faire.
- Niels. Il a pas forcé la porte. Il est juste entré comme s'il avait les clefs. Peut être qu'il a crocheté la serrure, j'en sais rien...
Elle soupira, la nervosité la gagnait peu à peu à mesure que son esprit cogitait.
- Tu m'en veux ? Demanda-t-elle, stressée.
Levi Wheeler
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Niels était bien au courant qu'Aelya s'était démenée jour et nuit ces derniers temps, usant de son temps de repos pour venir à son chevet tandis que la nuit lui servait à récolter le plus de pourboires possibles. C'était quelque chose qu'il avait encore du mal à accepter, et il mentirait s'il disait qu'il était prêt à le faire. Parce-qu'il ne s'y ferait sans doute jamais à ce boulot, persuadé qu'elle méritait bien mieux que ça, que ces hommes ne devraient en aucun cas avoir la possibilité de poser leurs yeux affamés sur un corps comme le sien. Elle était trop bien pour cet endroit, trop talentueuse pour n'être rabaissée qu'à une vulgaire distraction visuelle. Et il ne le pensait pas seulement parce-qu'il était raide dingue d'elle et aussi terriblement jaloux, même si ça jouait, il était assez lucide pour reconnaître qu'Aelya était bourrée de talent. Il reposa son attention sur elle, son regard s'étant tout à coup assombri sous l'excitation et la tension sexuelle grandement perceptibles entre eux. « Je t'attendrai sagement dans ce cas, tu sais où me trouver. » Parce-qu'il ne s'empêcherait jamais de s'amuser avec elle, même dans les lieux les plus insolites, se foutant complètement du regard des autres et des règles qui les bouffaient. Personne ne lui dicterait ce qu'il devait ou ne devait pas faire, et c'était également valable en ce qui concernait sa relation avec Aelya. D'autant plus que la brune, au même titre que lui, avaient une fâcheuse tendance à être attirés par l'interdit, y trouvant bien plus d'excitation dedans, dans cette manière de tanguer avec le danger. Le danger, d'ailleurs, il paraissait beaucoup moins attrayant quand ça n'était pas eux qui en avaient le contrôle. Niels s'était levé soudainement, la peur au ventre, la colère jaillissante, n'attendant pas une seule seconde de plus pour vérifier de ses propres yeux l'état de la porte. Il en avait des sueurs froides, rien que de penser au fait qu'on avait silencieusement pu menacer la vie de sa petite-amie, qui n'avait d'ailleurs pas jugé bon de le prévenir de ce fait. Sa main encore sur la poignée, il arrêta de tirer comme un malade dessus, soupirant. « Comment tu peux rester aussi calme Aelya ? C'est des menaces ça, de types qu'on ne connaît même pas en plus. J'sais même pas ce qu'on fout encore là. » Lâcha-t-il, l'inquiétude résonnant à travers les mots qu'il employait. « Je pensais qu'on se cachait plus rien. » Dit-il, un peu plus froidement, la déception prenant possession de ses traits alors qu'il se retournait vers elle. « Tu peux pas faire ça. Me cacher des choses pour me protéger. J'ai pas besoin de ça. » Il croisa les bras contre son torse à son tour, s'adossant sur la porte. « Tu comptais pas me le dire, n'est-ce pas ? » Demanda-t-il, d'un ton soudainement plus calme, plus déçu, se rendant compte que les non-dits avaient encore une place trop importante dans leur relation.
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Aelya espérait que c'était la dernière fois qu'ils se voyaient séparer de la sorte, jugeant que ce temps avait été aboninablement long, trop long en tout cas pour ne pas ressentir les effets du manque. Elle avait été confrontée à des sautes d'humeurs plus qu'importantes, envoyant balader tout le monde dès qu'il y avait ne serait-ce un regard qu'elle jugeait mal placé, se prenant même à perdre patience avec les clients du club. Elle avait été très vite à bout, parce que si l'angoisse de le perdre l'avait fait sombrer dans un puit sans fond, l'inquiétude de son rétablissement ne lui avait pas rendu les choses plus simples et si elle avait l'impression de souffler maintenant qu'elle savait qu'il était de retour dans son quotidien, elle se demandait quel taule allait encore leur tomber sur la tête. Elle profitait du moindre de ses regards, de ses sourires, parce qu'elle savait maintenant à quel point leur équilibre était toujours au bord d'un gouffre. Aelya voulait dévorer la vie avec lui, pensant que c'était le seul remède à leur quotidien incertain. Consumer leur désir en faisait partie, parce qu'elle ne pouvait jamais être aussi proche de lui que dans ces moments où ils s'abandonnaient l'un à l'autre dans une étreinte passionnée, là où elle pouvait se ressourcer avec son amour et sa chaleur qui était la seule à la réchauffer quand la peur la refroidissait.
- Je saurai te changer les idées et te détendre parce que je sais à quel point ton boulot peut te stresser, souffla-t-elle, un air charmeur sur le visage.
Elle aimait toujours jouer avec lui, se rendant compte qu'il lui faisait facilement tourner la tête, augmentant son désir par sa simple voix qui résonnait à l'intérieur d'elle comme une mélodie envoûtante et enivrante dont lui seul avait le secret. Aelya voulait protéger tout ça, et même si elle s'y était mal prise en lui dissimulant des choses, elle ne l'avait jamais fait pour le nuire directement. Jamais elle ne ferait ça, d'ailleurs. C'était une pensée qui la revulsait. Les sentiments amoureux prenaient trop de place dans son cœur et lui faisaient souvent prendre des décisions hâtives, qu'elle ne regrettait pas. Parce que si prendre soin de Niels revenait à le tenir à distance de certaines vérités, c'était mieux pour lui. Elle aurait sans doute réagit autrement si elle ne connaissait pas son caractère impulsif. Aelya comprenait sa colère, sa frustration et ce qui lui faisait le plus mal c'était de lire ses traits tirés par la déception. Elle aurait dû s'y attendre, elle arrivait toujours à décevoir.
- Mais on sait même pas si c'est eux ! Je suis restée plusieurs jours quand t'étais à l'hôpital et je suis toujours vivante !
Ce n'était sûrement pas la meilleure solution que de lui rappeler qu'elle était restée seule aussi longtemps entre les murs de son appartement mais les mots fusaient sans filtre. Elle cherchait à se rassurer naïvement parce que la vérité lui faisait trop peur en réalité. Aelya baissait les yeux, gênée et surtout désolée d'apprendre que ça l'avait touché à ce point, le fait qu'elle lui cache ça. La gorge serrée, c'était comme si elle perdait pieds, ne sachant plus comment se justifier.
- Non... Soupira-t-elle, confirmant qu'elle ne lui aurait pas dit. Parce que je te connais.
Elle s'approcha de lui, plantant son regard triste dans le sien.
- Tu sais très bien que je te dis tout. Mais là, je sais pas j'ai paniqué. Surtout pour toi en fait. Parce que je voulais pas que tu prennes le risque de te faire encore du tort.
Elle caressa doucement ses mains.
- Mon amour... Je suis désolée. T'as raison, c'était pas correct. Mais tu peux pas m'en vouloir de t'aimer comme une dingue et d'essayer, même si c'est toujours mal fait, de prendre soin de toi... Souffla-t-elle.
C'était sans doute l'une des premières fois qu'elle avouait ses torts, qu'elle calmait sa fierté pour comprendre les sentiments de quelqu'un d'autre.
Levi Wheeler
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STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Il se rappelait des longues heures qu'il avait passées dans sa chambre d'hôpital à simplement regarder le plafond, le fixant sans autre but que d'essayer de combler le manque d'Aelya qui n'avait en réalité que laissé un trou béant dans sa poitrine. Il n'avait jamais réussi, subissant la torture de devoir attendre encore et encore qu'elle ne revienne à lui le lendemain. Et ça avait été ça, pendant toute son hospitalisation. C'était maintenant moins compliqué de comprendre pourquoi il avait littéralement pété les plombs, perdant le contrôle de toutes ses émotions bien trop dominées par celle du manque qui l'avait dévasté. Il avait compris. Sa vie n'avait de sens que si Aelya en faisait partie. Et il s'était remis en question un nombre incalculable de fois pendant tout ce temps, pour essayer de comprendre comment il faisait avant, sans elle, comment il en était venu à se foutre de tout, à ne vivre que pour lui alors qu'aujourd'hui, il avait l'impression de n'être qu'un corps sans vie lorsqu'elle n'était pas avec lui. C'était tout ce qu'il espérait lui faire comprendre quand il la serrait contre lui, contre son cœur et dans ses bras qui pouvaient lui offrir toute la chaleur dont elle désirait. Ses yeux avaient retrouvé les siens aux paroles charmeuses qu'elle lui avait dites, son corps frémissant rien que de penser à toutes les manières par lesquelles Aelya réussirait à lui "changer les idées". Et semblait-il qu'elle était plutôt douée pour se charger de ça, pour l'emmener dans un monde qui n'appartenait qu'à leurs deux âmes esseulées, là où ils prenaient plaisir à se perdre ensemble. Le désir qu'il ressentait avait néanmoins bien vite disparu, en un battement de cils, faisant place à un autre sentiment, bien plus désagréable cette fois-ci. Niels pouvait comprendre sa position, parce-que sa petite-amie était animée par l'inquiétude quand elle savait ce qu'il était prêt à faire pour elle, pour la protéger. Et en vérité, il agissait de la même manière. Sauf que lui, il s'était arrêté sur le fait qu'elle lui avait menti, heurté par cette simple pensée qui lui pesait sur le cœur. « Y'a qui d'aussi fêlé pour faire un truc pareil ? » Dit-il, soupirant à ses paroles. « Ouais, moi aussi j'étais bien vivant avant qu'ils me trouvent sur le parking. » Lâcha-t-il, d'une voix froide, enfonçant de nouveau le couteau dans la plaie en ré-abordant le sujet sensible de son agression. Rien ne disait que c'était eux et pourtant, Niels était sûr de lui, comme s'il les avait vu de ses propres yeux. Dans sa tête, ça ne faisait aucun doute, ça ne pouvait être que les menaces de types du réseau de drogues. Son cœur se resserra à sa réponse, ses yeux cherchant les siens qui avaient fui, comprenant qu'elle aurait continué à le balader avec cette histoire de portable retrouvé. Alors qu'elle s'était approchée, il avait lui aussi fini par détourner le regard en le baissant, cherchant à dissimuler sa peine. Il resta silencieux, regardant simplement ses mains caresser les siennes avant de finir par reposer son attention sur elle, adouci par les mots tendres qu'elle avait soufflé. « J'ai besoin de savoir que je peux te faire confiance Aelya. » Murmura-t-il à son tour, la gorge nouée. Il attrapa une de ses mains, scellant ses doigts aux siens. « Demain, je veux qu'on parte. Ça serait trop con de prendre le risque de rester ici, même si c'est pas eux, j'veux pas qu'il nous arrive quoique ce soit. » Finit-il par dire, tentant d'étouffer sa haine lorsqu'il pensait au mal que des types comme eux étaient capables de semer. Sa main dans la sienne, il prit les devants pour rejoindre la chambre qu'ils avaient si soudainement quitté, dénouant sa ceinture puis son jean dans un silence complet avant de reprendre de nouveau place dans le lit, l'air pensif.
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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
Elle avait fait une connerie à lui mentir, mais si c'était à refaire, elle savait qu'elle aurait refait la même bêtise, restant persuadée qu'il n'y avait rien qui arrêtait Niels quand il était contrarié ou énervé. Elle le connaissait assez maintenant, et s'il y avait eu une autre solution, elle l'aurait bien évidemment choisi, n'aimant pas le fait de lui cacher des choses. Après tout, elle n'avait rien à lui dissimuler. Il connaissait tout de ses failles, de ses blessures, de ses tourments, alors elle n'aurait eu aucun mal à lui parler de cette histoire s'il n'y aurait eu aucune conséquence à sa confession. Et c'était mal connaître Niels que de se mettre en tête qu'il allait lâcher l'affaire. Il ne l'aurait jamais écouté. Il fallait avouer qu'une partie d'elle était rassurée, parce qu'Aelya savait qu'elle pouvait compter sur son petit ami en tout temps et en toute situation. Mais d'un autre côté, elle était aussi convaincue que cette envie de toujours la protéger pouvait le mener à sa perte. Ce n'était pas à elle de décider à sa place, mais la brune se permettait de le faire parce qu'il n'y avait qu'elle qui pouvait un minimum le canaliser dans son goût pour le danger. Elle aimait l'attirer, ce goût du risque qu'ils avaient en commun, mais dans certaines situations où ils pouvaient pleinement en profiter.
Son cœur loupa un battement à ses remarques, la faisant frémir quand elle eut à revivre les images de son agression. Elle serra la mâchoire, subissant la vive douleur de cette blessure qui s'était soudainement ré ouverte. C'était le genre de souffrance qui la laissait sans mot, comme si ses lèvres s'étaient laissées coudre sous l'effet de la colère et de la tristesse qui l'animaient entièrement.
L'estomac tordu sous le coup de l'angoisse de cette distance qu'elle sentait entre eux, elle s'était soudainement approchée, lui signifiant ses excuses et sa culpabilité.
- Mais tu peux, je voulais juste pas t'inquiéter après tout ce que t'avais à gérer. Je voulais pas te décevoir... répondit-elle, baissant le regard sur leurs mains.
Elle l'écouta, hochant la tête à ses mots.
- D'accord. De toute façon c'est ce qui était prévu.
Elle le suivit dans sa chambre, se glissant dans son lit alors qu'il prit place à ses côtés. Aelya pouvait encore constater qu'il était perdu dans ses pensées. Elle s'approcha, déposant ses baisers dans son cou.
- Détend toi bébé... Demain, on part et on fera tout pour que ça se passe bien. Comme d'habitude.
Elle fit lentement remonter ses baisers près de sa mâchoire, puis contre ses lèvres avant de se détacher pour le regarder, préoccupée :
- À quoi tu penses ?
Elle espérait rattraper sa connerie parce qu'en vérité même si elle essayait de ne pas le montrer, elle s'en voulait de l'avoir déçu.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24806 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Il aurait évidememnt replongé sans la moindre réflexion s'il avait su plus tôt cette histoire. Sans doute que cette fois-ci, ça lui aurait même coûté plus qu'une réprimande de son médecin en plein milieu du couloir de l'hôpital, le renvoyant sans pré-avis de là où il venait. Même dans l'état piteux dans lequel il avait été, il aurait trouvé la force de venir rejoindre Aelya, convaincu qu'il aurait pu la protéger si ces types s'étaient de nouveau pointés chez elle. Parce-que Niels ne lâchait certainement pas l'affaire, surtout quand la vie de sa petite-amie était en jeu. Et c'était sûrement la raison pour laquelle Aelya avait décidé de lui cacher la vérité, ayant en tête de le protéger lui plutôt qu'elle. Si d'un côté il pouvait se sentir touché qu'elle ait voulu qu'il se concentre pleinement sur sa convalescence, Niels ne pouvait pas s'empêcher de ressentir de la déception, et sûrement un peu de frustration aussi. Parce-qu'il avait cru à son histoire sans la moindre hésitation, sans la moindre remise en doute, et c'était ce qui était sans doute le plus dur à accepter, comprenant qu'il pouvait être aveuglé par Aelya, sans se rendre compte que sa vie était mise en danger sous ses propres yeux. Il avait usé de mots forts, d'images sans doute trop brutales et bien trop fraîches pour être ramenées sur le tapis maintenant. Leurs yeux s'étaient fuis pendant de longues secondes, comme s'ils n'étaient pas capables d'apercevoir la peine chez l'un, la culpabilité chez l'autre. « Je sais pourquoi tu l'as fait, c'est juste que j'ai du mal à l'accepter. » Avoua-t-il, le regard toujours porté sur leurs mains qui se cherchaient. Il prit une longue inspiration à ce qu'elle ajouta, tentant de se rassurer en se répétant qu'au moins chez lui, il n'y aurait aucun risque qu'on puisse les retrouver. Même si c'était trop beau pour être vrai. Il hocha à son tour la tête avant de retrouver le lit, qui s'était considérablement refroidi. Il ferma les yeux en sentant ses lèvres parcourir son cou, absorbant ses paroles rassurantes. « Comme d'habitude. » Il répéta, après elle, se convainquant de ces mots qui chassaient ses doutes. Son cœur s'agita quand ses lèvres vinrent retrouver les siennes dans un baiser rapide, Aelya comprenant qu'il semblait encore distant. Le regard fixé vers le ciel qu'il entrapercevait depuis la fenêtre, il tourna le visage vers elle, secouant négativement la tête. « A rien, rien du tout. Désolé bébé, je veux pas te paraître froid. » Il s'approcha d'elle, suspendant son visage au dessus du sien pour l'embrasser sans plus attendre, de manière amoureuse, sa main se glissant contre sa joue. Il se détacha, à court de souffle, tentant d'accrocher ses pupilles malgré la pénombre de la pièce. « Je t'en veux pas tu sais. » Il souffla, lui faisant comprendre qu'il n'avait pas de remords, ni de rancœurs, qu'il acceptait qu'elle ait agi comme ça parce-qu'il aurait sûrement fait la même chose si ça avait été elle.
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Aelya ne voulait pas penser au fait qu'elle avait aussi pris un risque en omettant ces détails à Niels. Elle savait que c'était une menace, qu'il n'y avait rien d'amical dans ce geste qui montrait qu'ils s'étaient immiscés dans sa vie intime, son espace, et qu'ils savaient maintenant où elle vivait, confirmant ses premiers doutes lorsqu'elle ne retrouvait plus son portable. Elle avait déjoué sa peur pour ne pas l'infliger à Niels égoïstement, et essayait encore de continuer à prendre sur elle, comme dans un automatisme, pour qu'il s'apaise à ses côtés, comme lui le faisait quand les rôles étaient inversés. C'était évident, quelque chose de silencieux mais qui se passait à chaque fois que les doutes les prenaient à la gorge. Et là, en plus de l'angoisse, elle devait essayer d'avaler les remords qui l'affligeaient alors qu'elle lisait la déception dans son regard.
- Je comprends. Je voulais pas te faire de mal, j'aime pas te voir comme ça, souffla-t-elle, resserrant ses doigts autour des siens.
C'était tout ce qu'elle désirait, le voir heureux, qu'il vienne à illuminer sa vie de son sourire, de son optimisme à toute épreuve qu'elle essayait d'inspirer avec lui. Dans le lit, alors qu'elle sentait les derniers événements tourner dans l'air, elle avait désiré le retrouver contre elle, lui donner son affection afin qu'il se rappelle à quel point elle l'aimait, qu'elle avait besoin de lui comme de l'oxygène dans ses poumons. Elle sourit légèrement à sa réplique qui reprenait la sienne, dévorant son visage de baisers pour attirer son attention qu'elle sentait loin. Son cœur semblait s'envoler dans sa poitrine quand ses lèvres se scellèrent contre les siennes dans un baiser emplit de tendresse. Elle passait ses mains dans sa nuque, l'attirant encore plus vers elle alors qu'elle sentit pleins de frissons transpercer sa peau lorsqu'il vint poser sa main sur sa joue.
- Tu me rassures. J'ai trop peur de te perdre, souffla-t-elle contre ses lèvres.
Elle fit glisser ses doigts doucement dans son dos.
- Je suis tellement heureuse de te retrouver que je peux pas te laisser m'en vouloir. Et si tu m'en voulais, je pourrais toujours essayer de me faire pardonner, avança-t-elle sur un ton malicieux.
Elle accrocha ses lèvres une nouvelle fois.
- Je ferai n'importe quoi pour toi. Et l'air de rien, c'est ce que je cherchais à éviter, avant. Mais je regrette pas. Parce que tu me rends heureuse.
Le mot était sûrement faible pour exprimer tout ce que Niels lui apportait de bien dans sa vie.
Levi Wheeler
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Niels savait pertinemment qu'Aelya n'avait jamais cherché à le blesser en agissant de la sorte, son intention ayant même été le total contraire. Il le savait. Et fallait avouer que c'était quelque chose qui l'atteignait, au plus profond de ses entrailles, réchauffant chaque cellule de sa peau parce-qu'encore une fois, c'était la preuve qu'ils souhaitaient tous les deux se protéger mutuellement du mal qui pourrait s'abattre sur eux, au point d'en oublier leur propre sécurité. Sauf que Niels persistait à penser qu'Aelya avait autant besoin de lui qu'il n'avait besoin d'elle. Ils formaient une équipe, c'était ce qu'ils avaient convenu, c'était leur vision des choses. Il fronça légèrement les sourcils à ses mots qui respiraient la culpabilité, s'en voulant silencieusement de ne pas avoir réussi à dissimuler cette peine qui s'était affichée sur son visage. Il hocha légèrement la tête de gauche à droite, regardant leurs mains un instant avant de reposer son attention sur elle. « Ça fait rien, je sais que c'est pas ce que tu cherchais à faire. » Souffla-t-il à son tour, même s'il savait qu'il disait surtout ça pour la rassurer et éteindre ses remords. Parce-qu'à en voir sa réaction, il était évident que "ça ne faisait pas rien". Mais Niels refusait que cet incident ne vienne gâcher leur soirée, ne désirant que garder le meilleur après tout ce qu'ils avaient traversé. La peur resterait forcément dans un coin de leur tête, mais pour l'instant, il était hors de question de la laisser prendre le dessus. Il le refusait. Sa peau s'était rapidement réchauffée au contact de la sienne lorsqu'il décida d'effacer la distance entre eux pour lui offrir un baiser doux et long, cherchant à lui faire comprendre qu'il n'y avait aucun impact sur eux. Sa main descendit le long de son cou, parcourant sa poitrine, puis son ventre pour venir se nicher sur son bassin. « T'as rien à craindre... » Il souffla, lui confirmant qu'il ne serait jamais question d'une rupture. Il respira un peu plus fort en sentant la pulpe de ses doigts parcourir son dos, frémissant sous ce contact réparateur. Il arqua un sourcil à ses paroles, comme s'il se montrait plus qu'intéressé par sa proposition. « Finalement... je pourrais peut-être t'en vouloir un petit peu. » Plaisanta-t-il, se laissant une nouvelle fois attiré contre elle, ses lèvres contre les siennes, se nourrissant de cette affection dont il n'avait jamais assez. « Y'a personne qui m'a déjà aimé comme toi tu le fais. Même pas mes propres parents je crois. » Ajouta-t-il, la fin de sa phrase reflétant une certaine peine qu'il chassa rapidement en se re-concentrant sur elle. Il se cala un peu plus contre elle, ses doigts venant jouer instinctivement avec les bretelles de sa nuisette. « On devrait dormir, je rêve de ça depuis trop longtemps. » Il lança, d'une voix amusée, repensant à toutes ces nuits dans son lit d'hôpital où il n'avait rêvé que de la retrouver pour se fondre dans ses bras.
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Aelya cherchait constamment son regard, son contact, désirant ne jamais le perdre au risque de se voir démunie de quelque chose de vitale. Elle voulait toujours bien faire, même si elle s'y prenait souvent mal, ça lui avait toujours plus ou moins attirer des conséquences désastreuses et ça continuait de se passer de la même manière. Peut-être qu'un jour, elle viendrait à perdre Niels comme ça, à cause d'un acte qu'elle aurait fait et dont elle n'aurait pas mesuré son impact négatif. C'était le problème à être plus dans l'action que dans la réflexion, même si elle y travaillait. Depuis qu'elle s'était mise en couple avec lui, elle pouvait quand même constater des améliorations dans son comportement, et pas des moindres, quand bien même d'autres choses voyaient le jour, comme ce goût du risque qui ne cessait d'augmenter à ses côtés, maintenant qu'elle essayait de tout faire pour le protéger des autres qui cherchaient à les détruire. Quand il était question de Niels, il n'y avait pas de place pour la prise de recul, elle fonçait tête baissée.
Elle tourna la tête négativement à ses mots, confirmant le fait qu'elle ne voulait pas lui faire du mal, avant de déposer un baiser sur sa joue qui venait traduire toute la tendresse qu'elle avait pour lui, comme dans une volonté de réparer ses torts qui, elle le savait, étaient bien présents. Avant, elle se serait juste offusquée de voir de la colère ou de la déception, mais sa relation avec Niels la rendait plus empathique, plus posée aussi même si le naturel revenait souvent au galop.
Aelya sentait ses mains parcourir lentement son corps, savourant ce contact si agréable après la peur qu'elle avait eu de s'imaginer qu'il prenait de la distance.
- Toi non plus, souffla-t-elle afin d'émettre l'impossibilité d'une rupture.
Elle ne pensait même pas s'imaginer penser à ça, surtout pas quand elle sentait son regard et ses mains sur elle. Elle sourit en coin lorsqu'il avança qu'il pouvait lui en vouloir, prenant goût à ces défis qu'ils faisaient souvent apparaître sous le coup de l'amusement.
- Rappelle-le moi demain quand je serais plus en forme, répondit-elle, le prenant aux mots.
Parce qu'elle se donnait toujours à fond quand il s'agissait de faire éclore leur désir, n'ayant jamais envie de bâcler les choses, tout ça parce qu'elle voulait à chaque fois lui montrer qu'il n'était pas juste un homme qu'elle croisait qu'une seule fois. Elle voulait de la magie à chacune de leur étreinte. Elle fronça légèrement les sourcils à sa confession, sentant la peine qui transparaissait de sa voix.
- Tant pis pour eux s'ils sont pas capables de voir à quel point ils ont un fils génial. Ca me dépasse, tu vaux tellement mieux que tout ce que les gens peuvent croire, soupira-t-elle, exaspérée de s'imaginer que ses parents pouvaient le traiter de la sorte. Mais je serai là pour te rappeler, murmura-t-elle tendrement.
Elle déposa un baiser sur ses lèvres avant de remonter la couverture vers sa poitrine, collant son corps au sien alors qu'un bras entourait son torse.
- Dors bien. Je t'aime.
Et elle s'envola dans un sommeil profond, quoiqu'à la fin agité à cause de ses maux de tête qui faisaient des aller-retour sans crier gare.
Levi Wheeler
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Il aurait du le savoir, pourtant, qu'Aelya continuerait d'agir comme lui pouvait le faire avec elle, en cherchant sans cesse à le protéger même si ça impliquait de ne pas divulguer la vérité. Tous les deux agissaient de la même manière, de manière impulsive, démarrant au quart de tour dés qu'il sentait que le danger pouvait menacer l'autre. Et d'ailleurs, c'était ce désir de protéger l'autre qui était sûrement bien plus dangereux, parce-que Niels donnerait sa vie si c'était pour qu'Aelya puisse se sortir indemne de toutes leurs aventures. Il l'aimait d'une manière irraisonnée, comme s'il ne vivait que pour ça, et quelque part, c'était sûrement le cas. Parce-qu'il n'y avait rien de plus fort, de plus authentique et de plus beau que l'amour qu'il ressentait pour elle. Il était revenu contre elle, refusant de laisser la distance s'installer entre eux et refroidir leurs peaux qui ne demandaient qu'à se retrouver. Il frémit au baiser qu'elle déposa sur sa joue, lui confirmant ses dires. Il n'avait aucunement envie qu'un malaise ne prenne place dans cette chambre, dans ce cocon qu'ils avaient érigé quelques minutes plus tôt et lâchement laissé à l'abandon sous le coup de la panique. Niels ne la laisserait pas gagner plus de place, pas cette fois-ci. Son sourire s'élargit aux mots d'Aelya, ne loupant jamais un instant pour lui signifier qu'il avait toujours envie d'elle, qu'importent le lieu et la situation. « Compte sur moi. » Il lui adressa un clin d’œil malicieux avant de se ranger contre elle, s'imprégnant de la tendresse de ses mots avec délectation. « Y'a que ton avis qui m'importe de toute façon. » Dit-il à son tour, tendant la nuque pour répondre à son baiser avant de laisser ses doigts courir sur le bras d'Aelya. « Je t'aime aussi. » Et quelques instant plus tard, il se laissa happer par le sommeil, enfin rassuré de pouvoir passer une nuit auprès d'Aelya, dans la chaleur de ses draps. Le matin, il avait ouvert les yeux un peu avant elle, tendant la main pour regarder l'heure sur son portable avant de le reposer lorsqu'il vit Aelya bouger, comprenant qu'elle se réveillait doucement. Alors qu'elle était dos à lui, il se rapprocha pour coller son torse contre elle et déplier son bras autour de son ventre, ses lèvres se déposant tendrement contre sa nuque. « T'as bien dormi ? » Murmura-t-il, lui laissant le temps d'émerger tandis qu'il se chargeait de lui délivrer des marques d'affection en déposant quelques baisers sur son épaule avant de remonter contre sa nuque.
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Aelya tentait d'oublier en cet instant à quel point leur vie était compliquée, parsemée d'embuches de plus en plus grosses qui mettaient en péril la continuité de leur relation. C'était sans doute pour ça qu'elle l'aimait aussi davantage, comme si l'amour qu'elle ressentait augmentait à mesure que leur quotidien n'essayait de les séparer. Elle savait qu'il avait raison de laisser son inquiétude parler, parce qu'en vérité, c'était inquiétant la vie qu'ils avaient choisis de mener et qui leur faisait payer leur témérité. Et dire que tout ça partait de pas grand chose à la base, et que maintenant, ils se trouvaient sous une montagne de problèmes. Ca, c'était tout eux.
Elle s'était laissée aller au jeu de séduction qu'ils aimaient toujours construire ensemble, préférant profiter du moment présent qui filait à toute vitesse plutôt que de se poser trop de questions sur des choses qu'elle ne pouvait de toute façon pas réellement contrôler maintenant qu'elle avait choisi de se brûler les ailes avec Niels. Elle lui avait rendu le même sourire emplit de sous entendus, laissant vagabonder son esprit dans des images bien plus agréables qui ne faisaient qu'attiser le désir qu'elle avait pour lui. En vérité, si son corps lui sommait de sombrer dans le sommeil, son esprit, lui, était en ébullition, désirant profiter de chaque parcelle de son corps qu'il mettrait à sa disposition pour s'oublier dans ses bras.
- Et y'a que mon avis qui est vrai de toute façon, donc ça tombe bien, lança-t-elle, avec un dédain non dissimulée.
Si elle se trompait beaucoup, Aelya était persuadée qu'elle voyait clair en Niels comme dans un livre ouvert, tandis que les autres s'étaient juste butés au niveau de la couverture. Elle voulait lui faire comprendre qu'il était bien plus que ce qu'il voulait bien montrer, et qu'en réalité, il fallait simplement vouloir le voir pour le croire. C'était sur une belle marque d'amour qu'ils s'étaient laissés happer dans le sommeil. Elle s'était réveillée une fois dans la nuit pour prendre des médicaments afin de calmer ses maux de têtes qui ne la laissaient pas tranquilles, et elle eut quelques heures de répits suite à ça, replongeant sous la couverture baignée par la chaleur de son corps. Si en temps normal, elle ne serait pas arrivée à se rendormir, là auprès de lui, c'était plus simple.
La brune avait senti les baisers de son petit ami dans sa nuque et sur son épaule tandis que son bras vint se positionner au niveau de son ventre. Elle frissonna instantanément, ayant presque oubliée comme ça faisait un bien fou de se réveiller comme ça, bercer dans son étreinte réparatrice.
- Ca va mais je me suis surtout bien réveillée, murmura-t-elle en se retournant avant de loger sa tête dans son cou, ses bras l'enlaçant. Et toi ? demanda-t-elle, curieuse de savoir son ressentie. Si tu me dis que t'étais mieux à l'hôpital je te tue, plaisanta-t-elle avant de mordiller légèrement son cou.
Malgré le peu de sommeil qu'elle avait eu, elle se sentait bien puisqu'il était présent à ses côtés. Il ne lui fallait que ça pour être heureuse. - Je rêve pas mal de nous, tu sais, avoua-t-elle, amusée. Genre je rêve souvent de nous quand on sera plus vieux, toujours ensemble et toujours aussi irresponsables, rigola-t-elle.