Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
MESSAGE : 24806 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
C'était fou comment les émotions pouvaient le traverser aussi rapidement ces derniers temps, comme s'il devenait bien plus sensible lorsque ça touchait à Aelya. Il détestait ça en vérité, de se savoir aussi vulnérable, aussi atteignable, comme si sa peau et son cœur se retrouvaient à vif, mais il avait compris avec le temps qu'il ne pouvait certainement rien y faire. Parce-qu'il aimait la brune de tout son être, avec tout ce qu'il avait alors forcément, ça impliquait aussi d'être soumis à de l'inquiétude lorsqu'elle pouvait être en danger. Il avait regardé sa petite-amie puis le médecin à tour de rôle, essayant de s'éclaircir les idées, de ne pas se précipiter et pour une fois, de ne pas tenter le diable. Il soupira à la remarque d'Aelya, baissant un instant les yeux tandis qu'une sensation de mal-être s'infiltrait en lui, détestant imaginer les pires scénarios. « On n'est sûr de rien alors on est obligé d'imaginer le pire. Et même si votre cœur a tenu pendant... votre effort, rien ne dit qu'il tiendra lors du voyage. » Niels ferma les yeux pendant une fraction de seconde aux dernières paroles du médecin, la douleur venant s'abattre sur lui alors qu'il comprenait que partir maintenant serait beaucoup trop dangereux pour elle. Il leva de nouveau les yeux vers elle, les traits marqués, loin du visage qu'il arborait quelques minutes plus tôt. « Je veux pas être défaitiste, je le serai jamais avec toi. Mais j'peux pas non plus m'empêcher de m'inquiéter, qu'est-ce que t'aurais fait à ma place... » Lança-t-il, essayant de lui remémorer ce qu'elle avait pu vivre quand elle avait été dans la même position que lui, lorsqu'elle s'était battue pour qu'il accepte les soins alors que comme elle, il aurait simplement aimé se barrer de tout ce qui lui rappelait qu'il n'était plus libre de ses mouvements. Il hocha la tête en entendant ses mots, soulagé qu'elle accepte au moins de rester jusqu'au lendemain bien que la remarque du médecin raviva instantanément ses doutes. Il était venu s'asseoir sur le bord du lit, le regard perdu dans le vide, son esprit empli de questions qui le torturaient. Soudainement, il la sentit venir contre lui, ses mains se retrouvant rapidement dans les siennes avant qu'il n'accroche son regard. Son cœur avait semble-t-il fondu à l'écoute de ses paroles, ce qu'elle désirait faisant écho à ce que lui aussi voulait pour eux deux. Il prit l'initiative de nouer ses doigts aux siens, souhaitant qu'elle sache qu'il serait avec elle et qu'il ne la lâcherait jamais. « Moi aussi j'ai besoin qu'on se retrouve, tu le sais bien. C'est tout ce que je veux... mais on peut pas juste continuer à envoyer bouler le monde indéfiniment, c'est de toi et de ta santé dont il est question. C'est plus important que tout et je prendrai pas le risque de te perdre encore une fois. Je peux t'aimer dans tous les endroits du monde tu sais, même dans les motels les plus miteux d'Australie. » Il avait dit, un faible sourire venant étirer ses lèvres à la fin de ses mots, espérant détendre l'atmosphère qui s'était considérablement alourdie. « On reste ensemble. Et on verra comment ça se passe demain déjà, puis on avisera. » Il dit calmement, avant de tourner les yeux vers le médecin qui semblait encore trop peu satisfait par leurs choix. « Très bien, la nuit porte conseil, faites-en bon usage. Vous me trouverez dans la chambre d'à-côté si vous avez besoin. Passez une bonne soirée. » Niels s'était levé pour le raccompagner jusqu'à la porte, lui adressant un dernier regard reconnaissant avant de verrouiller la serrure, se retournant vers Aelya. « J'crois que c'est la dernière fois qu'il nous aidera lui. » Lança-t-il, s'approchant du lit pour vérifier l'état de la perfusion et du moniteur, l'air encore inquiet.
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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
Elle ne voulait pas prendre le risque de perdre Niels, et en même temps, elle voulait tenter sa chance dehors, retrouver son espace qu'elle partageait avec lui comme si la vie ne les avait jamais séparé, comme s'ils pouvaient reprendre là où ils s'étaient arrêtés. Leurs mots la faisaient réfléchir parce qu'elle pouvait aisément comprendre leurs positions même si elle s'obstinait à donner l'impression du contraire. Si elle n'écoutait qu'elle, elle aurait déjà poussé la porte depuis longtemps, mais là, elle pensait à Niels. Elle ne ferait rien sans lui, surtout pas quand elle discernait toute l'inquiétude qu'il portait à l'intérieur. Elle pouvait la sentir, la renvoyant aux derniers épisodes où Niels avait lui aussi bien failli y passer à quelques minutes près. Son regard se perdit un instant dans le vide avant qu'elle ne vienne à hocher doucement la tête en pensant que bien évidemment, si les rôles avaient été inversés, elle l'aurait sans doute attaché à son lit. Chose qu'elle n'allait très certainement pas lui dire puisqu'il était capable de lui faire pareil. Quelques secondes plus tard, elle vint accepter leur requête, non sans mal puisqu'elle en avait déjà marre de voir ces murs défraichis par les années.
Elle ne perdait pas la main quand il s'agissait de négocier, et lorsque le médecin leur avait confié qu'il fallait au moins cinq jours de repos pour être sur que son coeur tiendrait, elle s'était sentie défaillir, pensant à une mauvaise blague. Sans plus attendre, elle s'était réfugiée près de son petit ami pour lui traduire ce qu'elle avait en elle, pour lui faire comprendre la raison pour laquelle Aelya voulait s'échapper le plus vite possible avec lui. La brune l'écoutait, remarquant son rythme cardiaque s'envoler sous les mots qu'il lui confiait, tandis qu'un léger sourire s'était dessiné sur ses lèvres à la fin, répondant au sien. Elle hocha la tête lorsqu'il ajouta qu'ils aviseraient demain.
- Je veux bien t'écouter et faire un effort parce que je sais que t'as besoin de ça pour te sentir mieux et moi j'ai besoin de toi pour aller mieux aussi, alors... J'imagine qu'on peut être tous les deux gagnants, comme d'habitude, lança-t-elle avec une pointe d'amusement.
Quelque part, elle irait là où il irait, elle resterait là où il resterait alors s'il préférait qu'elle tente de se remettre de ses blessures ici, elle tenterait de prendre sur elle comme il l'avait fait. Aelya avait quand même toujours l'esprit l'idée de partir le lendemain, se promettant intérieurement de rester sage au moins pour quelques heures. Elle avait regardé le medecin quitter la chambre, pas vraiment satisfait de ce qui avait été convenu mais elle n'avait pas encore envie de se battre avec lui, jugeant qu'après tout, c'était son choix. Elle capta en suite le regard préoccupé de Niels qui s'était arrêté sur les fils et le moniteur.
- Si il reste ici après ce qu'on a fait, c'est qu'il a pas vraiment le choix t'inquiètes pas, je pense pas qu'il puisse partir comme ça, il est surement aussi foutu que nous dans cette histoire, conclut-elle en haussant les épaules.
Elle tenta de se redresser sur ses jambes, sentant une bref douleur mais plus que supportable au niveau de sa blessure, avant de regarder Niels avec un sourire fier. - Tu vois, bébé, t'as pas à t'inquiéter comme ça.
Aelya noua ses bras autour de lui, profitant du fait qu'elle pouvait enfin se tenir debout.
- Je crois que je suis tellement défoncée que je pourrais rien sentir de toute façon, s'amusa-t-elle. Comme je suis une fille très sage, je vais pas prendre de douche, mais je vais au moins me passer de l'eau sur le visage, les bras, parce que je veux rester présentable pour toi, ajouta-t-elle en le regardant de manière séductrice.
Elle retira le capteur du moniteur cardiaque qu'elle avait sur la main, fit quelques pas vers la salle de bain avant de soupirer en sentant le fil la tirer vers l'arrière, comprenant qu'il fallait qu'elle embarque la perfusion avec elle.
Levi Wheeler
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C'était presque une chance qu'il se soit retrouvé dans la même situation qu'elle quelques temps plus tôt, lui permettant au moins de trouver les bons arguments pour convaincre Aelya d'accepter les recommandations du médecin et de les appliquer. Il osait croire qu'elle penserait au moins à lui, pour apaiser son inquiétude, parce-que Niels savait qu'elle comprenait exactement ce qu'il pouvait ressentir, toute cette angoisse qui le rongeait en à peine quelques secondes lorsqu'il s'imaginait la perdre définitivement. Il avait répété les paroles du médecin en boucle dans sa tête, conscient qu'il avait utilisé des mots forts pour les faire pencher de son côté, espérant sûrement balayer leur insouciance légendaire. Bien qu'il admettait leurs torts, Niels savait pertinemment que la partie était loin d'être gagnée, surtout lorsqu'Aelya déployait ses atouts de négociatrice et ses mots aussi tranchants que des lames de rasoir pour faire comprendre au médecin ce qu'elle voulait. Sauf que cette fois-ci, l'enjeu était trop important et c'est ce que le brun avait tenté de faire comprendre à sa petite-amie, ses iris marqués par la peur de la voir se dégrader. Assis à côté d'elle, il l'avait écouté, comprenant parfaitement sa position, discernant cette même détresse dans sa voix que celle qui l'avait animé lorsqu'il s'était retrouvé cloué sur son lit d'hôpital. Son pouce caressa lentement le dos de sa main quand finalement, il comprit qu'elle acceptait de faire des efforts pour lui. « Tu vois, même comme ça on est une équipe. » Ajouta-t-il, souriant, amusé par la façon dont ils scellaient cet accord, cherchant toujours à les faire passer eux avant tout. Il s'avança doucement pour déposer ses lèvres contre son front, lui faisant comprendre qu'il était satisfait et touché de voir qu'elle veuille faire des concessions pour lui, bien conscient que ça lui coûtait. Après avoir fermé la porte derrière lui, Niels se rapprocha du lit, ses yeux se baladant sur tous les fils et machines qui étaient reliés aux bras d'Aelya. « J'espère que t'as raison. Pour une fois qu'il y en a un d'utile dans ce réseau... » Il ajouta, soupirant légèrement avant que ses yeux ne se posent sur la brune qui avait tenté de se redresser à sa hauteur. Par instinct, il avait posé une main sur sa hanche, comme s'il voulait prévenir la moindre chute. « Tu devrais pas te lever, même si t'y arrives, c'est encore tôt. » Il souffla, un peu inquiet, tandis qu'il l'avait laissé nouer ses bras autour de lui, les siens venant entourer doucement sa taille pour l'approcher de lui. « T'es plutôt dure en affaires pour quelqu'un de défoncée en tout cas. » S'amusa-t-il, faisant référence à l'échange houleux qu'elle avait eu avec le médecin. « Faudra qu'on diminue les doses de morphine petit à petit, jusqu'à ce que la douleur soit supportable. » Il ajouta, un peu plus sérieusement. Il sourit aux mots qu'elle ajouta, baissant lentement son regard sur elle avec cet air dragueur. « Tu me fais de l'effet dans n'importe quel état de toute façon. » Il murmura, la regardant s'éloigner jusqu'à ce qu'elle se bute au fil de sa perfusion. « Attends, laisse-moi t'aider. » Il attrapa la poche posée sur un pied, s'avançant vers elle pour la suivre jusqu'à la salle de bain. Installant tout autour d'elle, il accrocha un instant son regard à travers le reflet du miroir, se glissant derrière elle avec douceur tandis qu'il vint dégager quelques mèches de cheveux de sa nuque pour y déposer tendrement ses lèvres. « Ça sera bientôt fini mon amour. » Il murmura, laissant son souffle s'écraser contre sa peau, avant de faire passer sa main devant elle pour faire couler l'eau du robinet, attrapant de quoi nettoyer le sang qu'elle avait sur elle. « Laisse-moi faire. » Il lui offrit un léger sourire avant de s'accroupir face à elle, s'appliquant à passer de l'eau chaude sur ses cuisses recouvertes de son sang, effaçant toutes les traces que ses yeux rencontraient.
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Ça lui coûtait de lutter contre cette envie de foutre le camp pour retrouver sa vie qu'elle avait complètement laissé en plan à cause de types qu'elle ne connaissait même pas. Fallait croire que ça s'était joué à un détail près, à une faute d'inattention, chose qui de toute façon lui arrivait régulièrement parce qu'en soit, tout le monde pouvait oublier ou faire tomber quelque chose sans s'en rendre compte. Sauf que quand ça arrivait au milieu d'un trafic, dans un travail dangereux où tous les coups étaient permis, ça posait bien plus de problèmes et elle en avait vite reçu les conséquences. Ils avaient toujours subi en même temps parce qu'ils fonctionnaient à deux, alors ça amenait forcément deux fois plus de choses à gérer que lorsque l'on était seul. Pour autant, Aelya était plus que satisfaite de vivre ces péripéties avec Niels, parce qu'ils étaient maintenant indissociables, comme les deux doigts d'une main, liés par la même énergie de vaincre et d'en ressortir indemne pour simplement voir évoluer leur romance qui était devenue une chose essentielle dans le quotidien de la brune. Elle sourit légèrement à sa remarque, attendrie et amusée par ce fait.
- Qu'est ce que je ferais pas pour toi.
Être un couple signifiait aussi faire des concessions, prendre sur soi pour le bien être de l'autre, et Aelya était toujours prête à le faire pour lui faire comprendre qu'il importait pour elle, et qu'elle ne pouvait pas être egoiste avec lui. C'était impossible. Il passait avant tout et tout le monde, même sa propre personne. Il l'avait changé, mais elle aimait comme il l'avait transformé. Elle savait qu'elle serait perdue si elle le perdait, revenant au point de départ voire six pieds sous terre, ne pouvant juste imaginer une continuité sans sa présence. Aelya regardait Niels d'un air appuyé suite à sa remarque sur le médecin.
- Sans toi, il aurait jamais pu me sauver. Y'en a sûrement d'autres des médecins dans le réseau mais y'en a pas deux comme toi dans le monde entier, avoua-t-elle sincèrement et tendrement.
Elle s'était redressée pour venir contre Niels afin de profiter de son étreinte.
- Je gère, ajouta-t-elle en resserrant ses bras autour de lui.
Elle lâcha un petit rire, amusée par sa remarque concernant son répondant.
- Autant que toi quand tu devais rester couché, lança-t-elle, se rappelant qu'il n'avait pas pu garder son calme bien longtemps devant sa situation qui en demandait.
Aelya hocha la tête à ses mots, bien consciente qu'elle ne pouvait pas garder cette dose indéfiniment même si quelque part, ça ne l'aurait pas forcément dérangée. C'était toujours agréable de se sentir légère, lui donnant l'impression de planer un peu sans pour autant la laisser s'envoler trop haut.
- Toi aussi, c'est un vrai problème faut croire, répondit-elle en faisant référence au fait qu'elle n'arrivait pas à se raisonner quand il s'agissait de s'amuser avec lui sous les draps. Mais pas pour moi, murmura-t-elle sur un ton enjoleur.
Elle s'était décalée de lui afin de rejoindre la salle de bain, oubliant un peu trop vite qu'elle avait une perfusion dans le bras. Aelya le laissa la suivre, avant de croiser son regard dans le miroir de la pièce, savourant les baisers qu'il déposa dans sa nuque et qui la faisait frissonner tandis que sa main vint caresser sa joue tendrement.
- Bébé, t'es pas obligé, j'aurais pu le faire, souffla-t-elle en le regardant retirer les traces de sang sur sa jambe.
L'air de rien, ça la touchait de le voir aussi attentionné avec elle. Elle était plus que conquise, passant sa main dans ses cheveux qu'elle caressait affectueusement.
- T'en as partout aussi... Lâcha-t-elle avant d'attraper une serviette qu'elle passa sous l'eau.
Elle attendit qu'il se redresse pour accrocher ses lèvres amoureusement, le remerciant silencieusement pour son geste avant de venir nettoyer son torse et ses bras à son tour. - J'en ai vraiment marre de voir des bleus sur ton corps mon amour... Avoua-t-elle en remarquant que les coups qu'il avait pris plus tôt dans le ventre lui avait laissé des traces.
Elle se pencha, déposant de légers baisers partout où sa peau était marbrée comme dans une envie de la réparer.
Levi Wheeler
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C'était sûrement un peu plus difficile pour Niels et Aelya d'adopter cette façon de penser, eux qui avaient toujours marché seuls, sans l'aide de personne, ne pouvant compter que sur eux-mêmes pour franchir les obstacles qui avaient entravé leur chemin tout au long de leur courte vie. En tombant dans les bras l'un de l'autre, ils avaient aussi appris à se remettre en question pour essayer de comprendre les attentes et les besoins de l'autre, ne pouvant plus simplement agir comme bon leur semblait, comme s'il n'y avait que leur propre avis qui comptait. Et quand bien même il était difficile de changer aussi rapidement de nature, Niels savait qu'il ferait tous les efforts du monde pour que tous les deux puissent trouver leur équilibre au sein de cette relation. Il était prêt à tout pour elle, au meilleur comme au pire, juste pour l'avoir auprès de lui et qu'ils continuent de nourrir cet amour qui fleurissait en eux. Il avait fièrement souri à sa remarque, faisant mine de réfléchir quelques secondes. « Faut croire que t'es assez folle pour céder à tout ce que je veux... » Il dit, en la provoquant, s'amusant ouvertement de la situation avant de lâcher un petit rire. Fallait dire que sur ce point-là, Niels lui rendait bien la pareille. Rien qu'à voir le peu de volonté dont il avait fait preuve quelques minutes auparavant, se retrouvant très rapidement collé à elle sous les draps alors qu'il lui avait initialement fait comprendre que ce n'était pas une bonne idée et qu'elle devrait plutôt se reposer à la place. Résultats des courses : ils s'étaient envoyés en l'air et plutôt bien correctement. Son cœur avait loupé un battement lorsqu'elle lui fit la tendre remarque qu'il était unique en son genre, lui adressant un sourire amoureux tandis qu'il enroula ses bras autour d'elle, appréciant tout de même de l'étreindre de cette façon, profitant du fait qu'elle soit de nouveau sur ses deux pieds. « Heureusement j'ai envie de dire, imagine deux comme moi, ça serait la merde. » S'amusa-t-il, essayant de la croire lorsqu'elle lui confirmait que ça allait, que la douleur ne s'était pas réveillée par les mouvements qu'elle avait fait. « Tu marques un point. » Il répondit, amusé par sa manière de retourner la situation, en pointant du doigt le comportement plus que puéril dont il avait fait preuve lors de son hospitalisation. « Mais ils le méritaient parfois. » Se risqua-t-il à dire, s'amusant à faire ressurgir sa mauvaise foi pour justifier ses actes. Du Niels tout craché. Son regard devint soudainement plus brillant aux mots qu'elle ajouta, appréciant grandement la façon dont ils se tournaient autour continuellement, ne manquant jamais de faire savoir à l'autre à quel point ils n'avaient aucune limite lorsque c'était pour partager un moment charnel. « Ça sera jamais un problème pour moi non plus... T'es sexy même recouverte de sang, je vais pas me plaindre de ça. » Il dit, l'air de rien, maintenant son regard dans le sien de manière joueuse avant de s'emparer de la poche de sa perfusion pour la suivre dans la salle de bain et lui éviter de s'encombrer les mains. Il s'était pris à lui donner des marques d'affection, encore et toujours, comme si dans sa tête, il espérait réparer le mal qu'on lui avait infligé. Il hocha négativement la tête à ses propos, relevant les yeux vers elle tandis qu'il continuait d'effacer les marques rouges de sa peau. « Je me sens pas obligé bébé. » Souffla-t-il, passant ses doigts sur ses cuisses une fois qu'il eut fini, se redressant face à elle avant de retrouver rapidement ses lèvres, souriant au baiser qu'elle lui donna. Il se laissa faire quand elle entreprit d'en faire de même avec son corps, frissonnant à son contact réparateur. « J'ai arrêté d'y faire attention. » Lâcha-t-il, sous-entendant qu'il avait commencé à s'habituer de se voir de la sorte, marqué physiquement, remarquant que sa cicatrice avait légèrement rougi sous les coups qu'il avait reçus plus tôt. Il ferma les yeux en sentant ses lèvres le parcourir, sa peau s'enflammant à chaque fois que ses lèvres passaient par-là. « Ils peuvent me marquer autant qu'ils le veulent, t'arriveras toujours à me réparer. » Souffla-t-il, passant une main sous son menton pour lui faire relever le visage, guidant ses lèvres vers les siennes qu'il embrassa avec plus de ferveur et d'amour. Il l'aida à finir de nettoyer le sang qu'elle avait sur le corps, en profitant pour la regarder et faire glisser ses mains sur elle, finissant de se débarrasser de toutes les traces que leur avaient laissé cette journée éreintante avant qu'ils ne puissent enfin profiter de la nuit pour reposer leurs corps meurtris.
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Aelya se sentait chanceuse d'avoir Niels à ses côtés sans souffrir du moment où elle le verrait disparaître derrière la porte, comme elle avait du le faire avec lui sous la direction de l'hôpital. Même si elle préférait souvent râler, elle était quand même satisfaite que dans son malheur, elle puisse s'en être sortie sans trop d'encombre et sans passer par la case hôpital qui l'aurait sûrement conduit en prison quand les enquêteurs auraient fait le lien avec la balle qu'elle s'était pris dans la jambe. Et là, elle n'aurait jamais pu partager un moment avec Niels, ce qui l'aurait sûrement détruite jusqu'à la moelle, ne pouvant s'imaginer de passer des années derrière les barreaux sans sa présence à ses côtés même si, elle aurait sûrement essayé de nourrir l'espoir de le revoir un jour. Cette question ne se posait pas, et elle se réjouissait, sûrement un peu trop puisqu'elle abusait maintenant de cette chance de l'avoir à ses côtés. Elle avait décidé de calmer ce côté de sa personnalité, même si lutter contre l'appel du corps de Niels revenait à lutter contre l'envie de respirer en hapnée. Aelya avait sourit en tournant la tête de gauche à droite, amusée par sa provocation.
- Je suis faible avec toi, t'as pas le droit d'en jouer, c'est vraiment mesquin ! Lança-t-elle en feignant d'être offusquée.
C'était sûrement quelque chose dont elle avait pris l'habitude, que de voir ses volontés réduirent d'intensité sous les mots de son petit ami qui était le seul à pouvoir la canaliser comme à pouvoir la rendre hors de contrôle. Même si elle aurait sans doute détesté ça à la base, préférant se sentir indépendante, elle avait complètement accepté le fait de voir son âme vouée à celle de Niels, qui possédait toutes les clefs possibles pour l'amener à faire des choix qui souvent, étaient en réalité ce qui était le mieux pour sa personne.
- Ce serait la merde surtout parce que je serais peut être tombée amoureuse de ton double aussi, qui sait... Le taquina-t-elle en le regardant de manière malicieuse.
Il ne pouvait pas en avoir deux comme lui, Aelya en était persuadée. De toute façon, elle ne voulait pas le savoir, préférant tomber amoureuse de Niels toute sa vie parce qu'il n'y avait que son visage qui était ancré dans son esprit. Ça rendait impossible l'ajout de quelqu'un d'autre, son cerveau et son cœur étant saturés de tout ce qu'elle ressentait pour son petit ami.
Elle pouffa de rire quand il essaya d'user de sa mauvaise foi pour justifier le fait que les soignants avaient cherchés sa colère à l'hôpital.
- T'as le bénéfice du doute parce que j'étais pas là tout le temps. Mais te connaissant, je sais très bien que t'es une vraie terreur quand tu t'y mets. Ça va que t'y es pas resté pendant des mois.
Elle aurait sûrement retrouvé sa chambre en bazar, le lit retourné, le personnel hospitalier qui aurait sans doute évité de passer devant sa chambre. Aelya avait sourit en coin à sa remarque emplit de séduction, avant de se pencher pour venir mordiller sa lèvre inférieure, le regard plein de désir et d'amusement.
Aelya avait senti le bien être la gagner alors qu'elle appréciait les gestes doux et précis de ses mains sur ses jambes. C'était réparateur, revigorant, apaisant, et si elle avait préféré s'occuper d'elle sans forcément laisser Niels y participer, jugeant qu'il devait aussi penser à lui, elle ne pouvait nier qu'elle savourait ce moment remplit de tendresse. La brune en fit de même avec son corps, avant de parcourir ses plaies de baisers légers de manière protectrice quand elle eut finit.
- Je compte bien continuer à le faire, y'a que là-dedans que j'excelle, répondit-elle en scellant ses lèvres contre les siennes, nouant ses bras autour de sa nuque.
Elle le laissa continuer à poser ses mains sur elle, frémissant à chacun de ses contacts, sentent une douce chaleur l'envahir, comme si pendant quelques minutes, toute la douleur de cette journée disparaissait. Aelya prit sa main dans la sienne, revenant à sa position avec sa perfusion avant de s'allonger dans le lit, où elle se laissa aller sous les couvertures.
- J'aime pas faire des promesses, mais je te promets que je serais là pour toi tant que t'auras besoin de moi parce que je me vois plus sans toi... Souffla-t-elle sincèrement. Et, j'essayerai de faire le moins de conneries possibles aussi, ajouta-t-elle avec un sourire amusée.
Elle caressait doucement son torse avant d'approcher une nouvelle fois ses lèvres contre les siennes.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24806 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Même si l'idée d'aller à l'hôpital lui avait traversé l'esprit pour que sa petite-amie puisse recevoir les soins nécessaires, Niels savait qu'il aurait certainement croulé sous le manque et la peine de devoir la quitter tous les soirs comme elle avait du le faire avec lui. D'ailleurs, le connaissant, il aurait certainement déjoué l'administration et la sécurité de l'établissement, profitant de son statut d'employé pour se permettre des visites plus longues. Heureusement, ils avaient réussi à éviter ça, surtout qu'en effet, il n'avait pas été question que de l'hôpital puisque la blessure par balle d'Aelya aurait forcément alerté les autorités, ce qui aurait mis en péril leur liberté. Jamais il n'aurait accepté ça, de se voir une nouvelle fois séparé de force de celle qu'il aimait, de la seule personne dont il avait besoin pour respirer normalement. Quelque part, ils avaient eu de la chance dans leur malheur, parce-que même si la décision de ne pas se rendre à l'hôpital avait été risquée, ils s'en étaient pour autant assez bien sortis. Et libres, qui plus est, ce qui n'était clairement pas négligeable. Il pouffa à ses mots, satisfait de voir que ses remarques lui provoquaient toujours des réactions. « Ça va, on est plutôt quittes de ce côté-là, t'arrives souvent à avoir ce que tu veux avec moi aussi. » Dit-il, en levant les yeux au ciel, faussement désespéré, avant de revenir à ses yeux, le regard allumé d'une flamme joueuse. Ils se rendaient faibles mutuellement et en même temps, Niels avait l'impression de n'avoir jamais été aussi fort que depuis qu'il était avec Aelya, comprenant que leur force résidait dans l'intensité de leur relation, dans ce lien qui les maintenait en vie et semblait dépasser toute raison. Il s'amusa à prendre une mine boudeuse lorsqu'elle lui parla de son possible double et du fait qu'elle aurait très bien pu s'éprendre de lui comme elle l'avait fait avec Niels. « T'imagines que je suis jaloux d'un type qui techniquement serait un autre moi et qui surtout, n'existe même pas... ça devient grave je crois. » Il sourit, riant légèrement à ses mots avant de hausser les épaules à ce qu'elle ajouta ensuite, continuant de se donner raison quant à son comportement. « Une vraie terreur ? T'exagères, j'peux être sage comme une image quand je veux. » Répondit-il, de son air faussement innocent. Il avait souri en la voyant mordre sa lèvre, se laissant complètement faire, adorant ce petit jeu dans lequel il n'y avait jamais de perdant. S'il savait qu'elle était du genre à ne pas vouloir qu'on s'occupe trop d'elle, Niels n'avait pas pu s'empêcher de lui faire comprendre qu'il ne faisait pas ça par obligation, ni par pitié, mais simplement parce-qu'il en avait plus qu'envie. Son corps lui avait manqué, et faire glisser ses mains dessus lui donnait l'impression de le retrouver un tant soit peu, s'amusant à redessiner les contours de sa fine silhouette et de ses courbes parfaites. Il s'était concentré, prenant cet air sérieux et impliqué pour passer outre son pansement, ne laissant aucune chance de survie aux traces de sang qu'il avait rapidement balayé avant de revenir contre les lèvres de sa belle, souriant légèrement en entendant sa remarque pleine de tendresse. « Et je me laisserai faire jusqu'à mon dernier souffle. » Il lui adressa un clin d’œil empli de malice avant de la suivre sous les draps, envoyant valser son jean plus loin, préférant la chaleur que lui procurait le corps d'Aelya. Il se sentit fondre devant la promesse qu'elle lui souffla, sachant pertinemment qu'ils étaient tous les deux assez récalcitrants lorsqu'il s'agissait de promettre des choses. « T'auras plus jamais besoin de t'imaginer sans moi. Je veux pas te lâcher, et je sais que j'aurai besoin de toi toute ma vie. » Il répondit, captant son regard dans la pénombre de la nuit, amusé par les mots qu'elle ajouta. « C'est bizarre, y'a pas de promesse quand il s'agit de ça... » La taquina-t-il, passant son bras autour de son bassin, réfugiant sa main au creux de ses reins. « Je t'aime. » Il murmura alors qu'ils avaient entrepris un échange fiévreux, son corps tremblant de bonheur, expérimentant encore et toujours des nouvelles sensations qui l'exaltaient. « Est-ce que tu te souviens de tout ce que tu m'as dit avant que... tu perdes connaissance ? » Lui demanda-t-il doucement, se rappelant très bien des mots forts qu'elle avait employés pour lui faire prendre conscience de l'amour qu'elle lui portait, des paroles si intenses qui avaient presque eu le goût d'adieu.
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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
Aelya savait qu'ils pouvaient rencontrer des différends, des tensions plus ou moins explosives et pourtant, ils savaient toujours revenir l'un vers l'autre. Elle n'avait pas l'habitude de mettre sa fierté de côté mais pour récupérer Niels, elle était prête à tout, c'était plus fort qu'elle, plus fort que tout ce qu'elle avait déjà connu, et tant qu'elle ne pouvait l'avoir auprès d'elle, c'était tout son quotidien qui était fichu, qui partait en lambeaux parce que sans Niels elle perdait ses repères. Alors elle était forcément apte à calmer ses ardeurs si ça voulait dire d'apaiser son petit ami qui avait déjà assez subi pour toute une vie, dans un désir de balayer ses inquiétudes qui prenaient beaucoup de place dans la pièce. Elle le faisait pour lui, et seulement lui. Il était sa seule motivation.
La brune arbora un sourire satisfait sur les lèvres à sa remarque, consciente qu'ils s'attiraient toujours mutuellement là où ils voulaient aller. - C'est vrai que ça l'air tellement horrible de craquer parce que je veux faire l'amour avec toi... répondit-elle d'un air taquin.
Ils étaient pareils, toujours à se chercher, à se trouver pour se faire céder, et Aelya adorait jouer avec lui parce qu'ils arrivaient continuellement à s'amuser même dans les pires situations, comme s'ils pouvaient passer au travers de n'importe quel obstacle sous le feu de leur envie d'être l'un avec l'autre. Aelya n'en avait jamais assez de lui, désirant continuer à brûler dans le creux de leur relation passionnelle. Elle sourit de manière joueuse à sa remarque et à sa mine boudeuse lorsqu'elle lui avait parlé d'une potentielle attirance pour quelqu'un qui lui ressemblerait. - C'est pas comme si t'avais du soucis à te faire parce que y'a vraiment que toi que je veux. Même si un jour on te clonait, je peux t'assurer que je saurais te reconnaître même avec les yeux fermés. Je te connais par coeur, ajouta-t-elle plus tendrement.
Elle avait détaillé le moindre de ses gestes, de ses mimiques, de ses sourires et même de ses regards dans le désir inconscient d'être la seule à le percer à jour, à l'appréhender comme elle avait désiré le faire, puis aussi parce qu'elle aimait la moindre parcelle de son corps qui savait l'agiter à chaque fois que sa peau se heurtait à la sienne. Elle croisa les bras à sa réponse, levant les yeux au ciel quand il lança qu'il pouvait être sage à certains moments. - Ouais, quand tu veux, en effet, répondit-elle en mettant en évidence le fait qu'il n'avait pas forcément toujours la volonté de le faire.
Il n'était pas simple à convaincre, surtout quand il s'agissait de le priver de sa liberté. Elle ne pouvait que le comprendre même si dans ces moments elle se devait de lui faire réaliser la dangerosité de son comportement, comme il le faisait avec elle. L'air de rien, ils étaient capables de se tirer vers le haut quand l'envie de voir l'autre aller bien était plus important que tout. Aelya rayonnait sous l'effet de ses caresses baignées d'attention et de tendresse dont elle se délectait, ne pouvant s'empêcher de le regarder de manière amoureuse alors qu'il s'attelait à cette tâche avec concentration. Elle sourit à sa remarque lorsqu'il revint vers ses lèvres, touchée par son envie de continuer à profiter de sa présence qui rassurait sa peur de le perdre.
Alors qu'elle s'était faufilé sous la couverture de son lit, elle avait désiré lui faire comprendre à quel point elle avait besoin de rester avec lui alors que sa peau vint chercher la sienne. Elle s'approcha de lui à sa réponse avant de déposer pleins de légers baisers dans son cou. Elle lâcha un petit rire quand il remarque qu'elle n'avait pas fait de promesses concernant son envie d'éviter les ennuis.
- Je te promets de te promettre un jour d'éviter les ennuis, s'amusa-t-elle en jouant sur les mots.
Alors qu'elle sentait sa main dans le bas de son dos, elle vint coller son buste contre le sien, posant sa tête sur son épaule tandis que ses lèvres avaient demandés les siennes de manière passionnée lorsqu'il lui souffla des mots doux qu'elle aimait entendre, sentant toute tension néfaste se rompre à leur entente.
- Moi aussi, tu peux pas t'imaginer comment c'est fou ce que je ressens pour toi, avoua-t-elle, contre ses lèvres.
Elle s'était légèrement décalée suite à sa question, tentant de se remémorer les souvenirs qu'elle avait emmagasiné en tête et qui semblaient bordéliques.
- Tu pleurais... murmura-t-elle, fronçant les sourcils, caressant doucement la joue de Niels en se remémorant ce moment. Je t'ai dit que je t'aimais, que t'étais ma vie, et que... J'étais reconnaissante d'avoir assez vécu pour avoir pu te rencontrer... Lança-t-elle, les yeux brillants, alors que les images la frappaient de toute part.
Elle prit sa main dans la sienne avant de déposer un baiser dessus.
- Tout ce que j'ai pu te dire, je le pensais. J'ai pas juste dit tout ça parce que j'étais sur le point de mourir, ajouta-t-elle en essayant de capter son regard dans l'obscurité. Et... quand j'ai fermé les yeux, j'ai beaucoup pensé à toi et à nous, je voyais que nos moments. Toutes les choses qui nous avaient rendus heureux ensemble, murmura-t-elle en souriant légèrement.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24806 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Si certains avaient pu le considérer comme un petit con égocentrique qui prenait plaisir à sauter sur tout ce qui bougeait, ils seraient bien étonnés de voir son évolution, ou du moins, de comprendre ce qu'il était prêt à faire aujourd'hui par amour. Parce-que s'il était convaincu qu'Aelya méritait qu'il se plie en quatre pour elle, il n'était pas dit qu'il changerait son comportement avec tous les autres autour. Il restait le même au fond, simplement, ce qu'il ressentait lui faisait prendre conscience de certaines choses, notamment du fait qu'il n'y avait rien de plus fort que la relation qui l'unissait avec Aelya et donc qu'il serait prêt à tout pour la préserver le plus longtemps possible. Il hocha la tête à ses mots, comme s'il affirmait ses propos, tendant de garder un minimum son sérieux avant de lâcher un petit rire. « Je te confirme, ça l'est... Surtout quand je me rends compte à quel point j'suis faible, parce-que toi t'as réussi à ne pas craquer. » Il dit, feignant le désespoir, lui rappelant la nuit qu'ils avaient passée lors de sa fugue de l'hôpital, celle où elle avait résisté à son envie de la retrouver de manière plus charnelle, lui faisant comprendre que son état ne le lui permettait pas. Il se souvenait du désir qui lui avait brûlé la peau, l'excitation qui l'avait rendu dingue, d'autant plus parce-qu'on lui interdisait de se lier au corps de sa petite-amie. Il sourit à ses paroles, appréciant la tendresse qu'il y trouvait avant de hocher lentement la tête. « Je sais que tu me retrouverais, y'a que toi qui me connais aussi bien. » Il ajouta, se voulant aussi tendre qu'elle. Il adorait penser qu'ils étaient liés au point d'être en mesure de retrouver l'autre même les yeux bandés, au milieu de la foule ou des ténèbres, dans la pénombre la plus totale. C'était comme s'ils savaient qu'ils reviendraient l'un vers l'autre, de manière totalement naturelle, comme si c'était écrit. Niels n'avait qu'à suivre les battements de son cœur pour savoir où est-ce qu'il devait aller, cœur qu'il lui avait d'ailleurs précieusement confié. Il sourit à sa réponse, conscient qu'elle n'avait pas tort de contraster ses propos parce-qu'il n'était clairement pas le type le plus docile qui soit, surtout lorsqu'il se sentait forcé à l'être. Et il l'avait plutôt bien prouvé lors de son hospitalisation, faisant tourner la tête de tous les soignants, s'amusant sans scrupule avec leur patience. Heureusement, tout ça était derrière lui et maintenant, il pouvait profiter pleinement de sa liberté pour s'occuper de sa petite-amie qui avait à son tour besoin de lui et de son soutien. Sous la couette, il n'avait pas attendu bien longtemps avant de se rapprocher d'elle pour continuer de sentir son contact, réclamant encore et encore la chaleur de son corps contre le sien. Il avait souri lorsqu'elle s'était mise à parsemer son cou de baisers, frissonnant instantanément à la douceur de ses lèvres, se prenant même à tendre la nuque comme s'il ne souhaitait jamais qu'elle arrête. « Ça me va, j'te promets de te promettre un jour d'éviter les ennuis aussi. Y'a moyen qu'on finisse par s'en sortir avec ça. » Avait-il dit, un sourire amusé aux lèvres, ses doigts se faufilant contre son dos qu'il effleura lentement tandis que ses lèvres s'étaient abandonnées aux siennes. Son cœur s'était mis à battre un peu plus fort, un peu plus vite aux paroles qu'elle lui répondit, qui faisaient totalement écho à ce qu'il ressentait également. La question lui brûlant les lèvres, il l'avait alors questionné sur ses souvenirs qui remontaient d'avant sa perte de conscience, son cœur se resserrant un peu plus aux images qu'il avait en tête lorsqu'elle commença à lui répondre. « Ce que j'ai ressenti à ce moment-là, j'crois que je l'avais jamais expérimenté avant. » Souffla-t-il, fronçant légèrement les sourcils en se remémorant la douleur lancinante qui l'avait heurté de plein fouet. Il hocha doucement la tête à ses mots, rassuré de comprendre que ça n'avait jamais été des paroles lancées dans la précipitation simplement parce-qu'elle sentait la fin arriver. « J'aurais jamais accepté que tu me sois arrachée comme ça. Je savais que t'allais te battre, j'ai jamais douté de toi. » Il murmura, continuant de suivre les contours de sa colonne vertébrale avec ses doigts dans des mouvements lents. « Je sais pas ce que je serais sans toi, tu sais. Et j'arrête pas de me dire que j'ai été trop con de t'avoir laissé partir une fois déjà. » Il dit, la gorge serrée et emplie de regrets, évoquant leur rupture précipitée. Il laissa un silence s'écouler, songeant un instant à la date à laquelle ils se trouvaient aujourd'hui avant qu'un léger sourire n'étire ses lèvres. « On a dépassé deux mois. » Il souffla, avec une once de fierté dans la voix.
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Si elle avait toujours aimé papillonner à droite et à gauche, se liant à des êtres dont la durée était compromise par son envie de liberté et sa lassitude avérée par les relations humaines, jamais elle n'aurait pensé pouvoir changer pour quelqu'un. Ça s'était fait sans effort, sans lutte, dans un naturel qui l'avait au départ effrayée. Elle avait souvent craint le bonheur, parce que c'était un sentiment qu'elle n'avait jamais expérimenté et que Niels lui avait appris à accepter. Aelya avait longtemps pensé qu'il valait mieux fuir que de prendre le risque de souffrir, et sans s'en rendre compte, elle s'était perdue dans les étreintes enflammées qu'elle partageait avec Niels où des sentiments l'avaient attrapés dans des filets qui ne l'avaient jamais relâchée. Et doucement mais sûrement, elle était tombée amoureuse, sombrant dans une maladie qui lui avait fait comprendre que la souffrance, bien qu'elle existait, méritait d'être subie vis-à-vis de tout le bonheur qu'elle pouvait en tirer.
Elle soupira à sa remarque qui la faisait repenser au moment où elle avait préféré éviter de réveiller la douleur qu'il portait dans l'abdomen, quand bien même son désir avait été dévorant.
- Si ça avait été une blessure à la jambe, j'aurais sûrement craqué. Et puis... J'me suis quand même occupée de toi, ajouta-t-elle sur un ton enjoleur, un sourire en coin sur les lèvres.
Même dans les pires situations, elle n'avait jamais pu résister à l'appel de sa chair. C'était une addiction qui concurrencerait toujours la raison. Elle sourit tendrement à sa réponse, satisfaite de savoir qu'elle était la seule à le connaître aussi bien, comme lui le faisait. Elle n'avait jamais laissé personne s'approcher d'aussi près pour l'atteindre, et Niels serait sûrement la dernière personne à pouvoir le faire. Alors qu'ils avaient pris soin l'un de l'autre dans une tendresse extrêmement apaisante, ils s'étaient lovés dans une étreinte en rejoignant le lit, Aelya gardant toujours le désir de l'avoir tout près d'elle, là où son cœur pouvait battre au rythme du sien alors que ses lèvres parcouraient son cou.
- On essayera de s'en sortir, on est sur la bonne voie en tout cas, s'amusa-t-elle de ses mots.
La seule promesse qu'elle pouvait lui faire était de l'aimer jusqu'à son dernier souffle, que rien ni personne ne pouvait contraindre. Elle était revenue dans ses souvenirs en pagaille, revivant avec émotion les flashes qui passaient dans son esprit.
- J'aurais vraiment voulu t'éviter de connaître ça un jour... Je voulais pas te faire du mal... Avoua-t-elle tristement.
Ca la déchirait de comprendre sa douleur, semblable à celle qu'elle avait connu, sachant que l'impuissance était insupportable à vivre.
- J'ai jamais douté de nous, ajouta-t-elle en souriant tendrement.
Pour Aelya, sa survie était du à l'aide de Niels qui savait la faire renaître de ses cendres si son cœur voulait s'éteindre. Elle savourait les caresses qu'elle recevait le long de son dos, laissant balader ses doigts sur son torse où elle dessinait des figures abstraites.
Ses mots la renvoyait à leur rupture qui l'avait meurtri, qui avait détruit tout ce qu'elle avait désiré construire de bien dans sa vie.
- J'ai été trop conne de partir surtout. Parce que ça a mené à rien d'être loin de toi. Je pensais qu'à toi, je voulais que toi et j'ai été naïve de penser que je pouvais t'oublier. C'est pas possible, confia-t-elle.
Elle sourit, soudainement enthousiaste et heureuse de remarquer qu'en effet, ils avaient atteints un record dans leur relation tourmentée.
- On peut faire mieux, souffla-t-elle en scellant ses lèvres contre les siennes. Comme... Ça te dirait de rester avec moi toute ta vie même si je suis ingérable ? Ajouta-t-elle, les yeux illuminés par une lueur amoureuse et joueuse.
Elle déposa des baisers sur son torse, son épaule, son cou, sa mâchoire, sa joue, s'amusant de cette vague de tendresse qui l'animait.
- Je sais pas ce qui peut se passer mais moi j'aime bien ce deal, d'aimer que toi, de faire l'amour qu'avec toi pour le reste de mes jours, tu me suffis amplement, murmura-t-elle sincèrement. Je peux pas rêver mieux que toi, et même si on a rompu une fois, ça a été un mal pour un bien quelque part, ça m'a fait t'aimer encore plus.
Elle noua ses doigts aux siens, serrant l'étreinte autour de leurs doigts.
Levi Wheeler
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Il aurait sûrement été le dernier à penser qu'un jour, il aurait été lui aussi capable de tomber amoureux de la sorte, s'entichant d'une âme comme il avait pu le faire avec celle d'Aelya jusqu'à ne plus savoir comment vivre sans elle. En vérité, il ne voulait même plus savoir comment il faisait avant, lorsqu'il était seul sur son chemin, comprenant à présent qu'il n'y avait aucun intérêt à vivre sans expérimenter ce qu'il ressentait pour la brune. Il l'aimait de manière irraisonnée, sans limite et il était surtout persuadé qu'il l'aimerait toute sa vie, qu'importe ce que le destin déciderait de leur sort. La rupture avait été inévitable la première fois, ne leur laissant pas d'autre choix que de devoir s'oublier, bien qu'ils avaient plutôt été misérables à cette mission, échouant à chaque tentative. En y repensant, il savait maintenant qu'il avait tourné en rond, alors que la vérité était devant lui depuis le début, lui crachant au visage sans qu'il ne s'en aperçoive, lui criant à quel point il ne voulait qu'elle et que rien ni personne ne pourrait changer cela. Ses yeux avaient soudainement gagné en brillance à sa remarque, leur jeu de séduction reprenant de plus belle. « La prochaine fois, j'ferai en sorte de me faire frapper au bon endroit du coup... » Il souffla, dans un premier temps, se donnant un air malin avec ce sourire qui étirait le coin de ses lèvres. « Je sais bien, tu t'occupes toujours bien de moi. » Ajouta-t-il, se mordant légèrement la lèvre, repensant à cet instant de chaleur qui avait lié leur deux âmes désireuses de se retrouver. Avec le recul, il se disait qu'il aurait peut-être du insister un peu plus ou revoir sa méthode de persuasion, comme elle l'avait fait avec lui ce soir pour le faire craquer. Cette pensée l'amusa, se rendant compte à quel point il était inarrêtable lorsqu'il s'agissait de se retrouver sous les draps avec elle. Le lit avait beau ne pas être le leur et le décor ne pas être celui qui les entourait habituellement dans leur chambre, la chaleur qui se dégageait de son corps lui donnait pour autant toujours cette même sensation de sécurité, comme si tout près d'elle, dans le cocon où ils aimaient se réfugier, il n'y avait plus de place pour ses craintes et ses inquiétudes. Il n'y avait qu'eux. Il hocha la tête à ses mots, se laissant bercer par leur tendresse. Niels avait voulu revenir un instant sur leur journée pour le moins chargée en émotions, ayant le besoin d'avoir son ressenti, sa vision à elle. Il secoua négativement la tête, accrochant son regard en posant tendrement sa main sur sa joue. « C'était pas de ta faute, tu pouvais pas savoir qu'ils nous tomberaient dessus. T'as fait de ton mieux bébé. » La rassura-t-il, dans la volonté de balayer la tristesse qu'il avait perçu dans ses mots et l'intonation de sa voix. Lui non plus n'avait jamais douté d'eux, même dans les pires moments comme celui qu'ils venaient de vivre, il avait toujours su qu'ils étaient plus forts. Il se sentait revivre sous ses doigts délicats et les caresses qu'elle lui donnait, s'en délectant avec toute son âme tandis qu'il continuait d'explorer les parcelles de son corps qu'il connaissait pourtant par cœur. « Je voulais que toi aussi. Dés que j'entrais dans un bar en soirée, je te cherchais, comme par instinct, parce-que j'espérais que tu sois là et que tu viennes me faire tourner la tête. Je t'ai toujours aimé, c'est juste que j'ai jamais eu le cran de l'avouer. » Il confia à son tour, avant de se rendre compte qu'ils avaient dépassé la barre symbolique des deux mois, souriant à ses mots avant de répondre à son baiser. « Si à toi ça te dit de rester avec le type le plus insupportable qui soit, alors j'suis partant. » Il répondit, amusé, tout près de ses lèvres qu'il détaillait avec insistance. Il lâcha un léger rire en la sentant parcourir une bonne partie de son corps avec ses lèvres, ne lui résistant absolument pas, fondant devant tant d'affection. Doucement, il hocha la tête, totalement d'accord avec ce qu'elle avançait, se sentant lui aussi prêt à l'aimer toute une vie. « On est fait pour être ensemble, j'en suis un peu plus convaincu tous les jours. Et je crois que je serais prêt à revivre tout ce qu'on a vécu si c'est pour pouvoir être avec toi. » Il avoua, sincèrement, refermant à son tour ses doigts contre les siens, se redressant un peu pour retrouver ses lèvres amoureusement, son visage suspendu au-dessus du sien tandis que sa main bascula vers son abdomen, frôlant ses côtes avec douceur. Il se força à rompre le baiser, retrouvant ses yeux dans la pénombre de la chambre, lui volant un dernier baiser furtif et insaisissable. « Bonne nuit. » Souffla-t-il, avec beaucoup de douceur avant de se recaler dans le lit, son corps toujours au contact du sien, se laissant rapidement emporté dans un sommeil profond. Sa nuit fut un peu agitée, entre les flashs de la journée qui le tourmentaient encore, quelques douleurs qui s'étaient réveillées dans son abdomen encore sensible. Il s'était réveillé à une heure assez matinale, le soleil montrant à peine le bout de son nez, en profitant quelques instants pour regarder sa petite-amie encore endormie, belle comme une déesse, rassuré de voir qu'elle se reposait. Il détourna un instant les yeux vers les machines qui la surplombaient, scrutant le moniteur et la perfusion avant de sortir discrètement du lit, se réfugiant vers la porte qui donnait directement sur l'extérieur. Il s'alluma une cigarette, profitant de l'air matinal et des premiers rayons du soleil qui venaient réchauffer sa peau.
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C'était compliqué pour Aelya de résister aux avances de Niels, mais elle s'était fait violence pour ne pas craquer, parce que rien que d'imaginer qu'elle aurait pu ouvrir sa blessure sous le coup de leur étreinte aurait amené une certaine culpabilité qu'elle portait déjà comme un poids lourd sur ses frêles épaules. Elle tourna la tête de gauche à droite devant sa remarque qui marquait leur jeu séduction.
- Tu feras déjà en sorte de pas te faire frapper du tout si tu veux que je puisse céder tout le temps. Et tu sais en plus que c'est pas quelque chose qui me dérange, de passer ma vie à craquer pour toi, avança-t-elle d'un air charmeur.
Elle sentait déjà une nouvelle vague de désir arrivée, ses yeux se sentant attirés par ses lèvres qu'il s'était mordillé en faisant référence à un moment charnel qu'ils avaient vécu.
- C'est toujours un plaisir, de m'occuper de toi, lâcha-t-elle en le regardant intensément, repensant au désir qui l'avait traversé.
Aelya n'arrivait pas à se tenir loin de lui, comme si sa peau était vouée à rencontrer la sienne encore et encore, reprenant vie à son contact, dans un désir qu'il vienne embraser son âme déchue, et embrasser ses lèvres jusqu'à ce que l'essoufflement ne vienne les arrêter, puis de recommencer. C'était tout ce qu'elle voulait, vivre et périr contre ses lèvres dont elle était devenue rapidement accro. Les autres n'étaient pas de cet avis. Les autres voulaient les séparer, comme dans une volonté de briser ce qu'ils avaient tous les deux, comme si leur amour était impardonnable dans le monde qui les abritait. Elle avait eu mal de le voir comme ça, elle, qui avait toujours voulu le protéger depuis le départ. Aelya frissonna au contact de ses doigts sur sa joue, et de ses mots qui se voulaient réconfortants.
- La prochaine fois quand tu me dis que quelque chose est bizarre, je t'écouterais, soupira-t-elle, dépitée par la situation qui les avait accablé.
Son côté têtue lui avait presque coûté la vie et leur relation, ce qu'elle avait de plus chère, et qu'elle voulait garder le plus longtemps possible. Elle ne lassait pas de le toucher, de sentir son contact à travers ses doigts, se laissant bercer par ses caresses. Son cœur s'était mis à battre plus vite lorsqu'elle entendit ses confessions qui faisaient écho à ce qu'elle avait ressenti lors de leur rupture.
- Je voulais t'appeler tu sais... Combien de fois je me suis retenue de le faire parce que j'étais persuadée que t'étais mieux sans moi, sans nous et je pensais que t'avais tourné la page, alors que moi j'y arrivais pas. T'étais partout... Murmura-t-elle tendrement.
Chaque endroit qu'elle avait foulé lui avait rappelé Niels, à tel point qu'elle avait pu retrouver ses traits dans n'importe quel visage qu'elle avait croisé, son coeur la forçant à la persuader qu'elle n'avait désiré que lui près d'elle, quand sa tête avait voulu rejeter cette idée pour son bien. Elle sourit, heureuse de voir qu'ils avaient triomphés dans l'adversité et qu'ils étaient bien plus forts qu'avant.
- Je suis partante aussi, sans hésiter, répondit-elle, le regard illuminé avant qu'elle ne le couvre de baisers.
Elle fut touchée par ses paroles qui ne laissaient la place à aucun doute concernant l'intensité de leur affection mutuelle.
- J'ai jamais rien voulu de manière aussi forte, que de continuer à rester avec toi. Et je reprendrais le risque de retomber amoureuse tous les jours de ma vie si c'est avec toi, avoua-t-elle.
Parce qu'elle n'avait aucunement envie de connaître ce sentiment avec quelqu'un d'autre. Son cœur appartiendrait à Niels jusqu'à son dernier battement. Elle passa une main sur sa joue, attirant ses lèvres contre les siennes, répondant à ce baiser avec délectation.
- Dors bien mon amour, ajouta-t-elle tendrement.
Elle s'était laissée emporter par le sommeil, se réveillant deux ou trois fois à cause des perfusions qui lui tiraient les bras dès qu'elle bougeait un peu trop, mais la douleur restait supportable grâce à la morphine. Elle espérait que ça allait durer, n'ayant aucune envie de se ménager si elle devait partir dans quelques heures. En se tournant dans les draps, elle ne sentait plus la chaleur de Niels contre son corps. Elle avait ouvert les yeux, stressée, pensant tout de suite au pire, le cœur battant à tout rompre contre sa cage thoracique. Elle le cherchait du regard, avant de reconnaître sa silhouette à travers la fenêtre qui donnait sur l'extérieur. Elle souffla de soulagement avant de se redresser avec sa perfusion pour le rejoindre, et après avoir enfilé non sans mal son jean. Ouvrant la porte, elle s'engouffra dehors. Elle sentait la faiblesse dans sa jambe, ce qui la faisait légèrement tituber, mais ce n'était pas pire qu'hier.
- Hey bébé. Tu m'en payes une ? Demanda-t-elle, tout sourire, en faisant référence à son paquet de cigarette.
Elle s'approcha de lui avant de déposer un baiser sur ses lèvres.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24806 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Il adorait jouer à ce jeu-là, lui faisant sans cesse comprendre combien il la voulait, la désirait, prêt à agir comme un écervelé juste pour passer quelques instants avec elle, dans son étreinte rassurante et contre la douceur de ses lèvres. Il savait qu'il était foutu à ce niveau-là, parce-qu'il ne pourrait jamais se passer d'elle comme il avait pu le faire avec d'autres filles. Aelya importait, plus que n'importe qui d'autre, elle était celle qu'il voulait pour le reste de sa vie, celle qu'il voulait aimer de manière inconditionnelle jusqu'au dernier battement de son cœur. Il s'amusa de sa réponse, plus que sensible au ton charmeur qu'elle employait. « C'est pas si mal de craquer même quand j'suis mal en point tu sais... C'est même une façon de me réparer. » Il répondit, continuant de plus belle à justifier ses positions, ses pupilles soudainement plus dilatées sous l'effet de l'excitation et du désir qu'il ressentait pour elle. La pièce s'était considérablement réchauffée, en à peine une fraction de seconde, juste le temps qu'ils échangent ces quelques sous-entendus à peine dissimulés. Niels se demandait parfois si elle se doutait au moins de l'impact qu'elle pouvait avoir sur lui, si elle savait combien il devenait fou rien qu'en laissant glisser ses yeux sur elle, son corps appelant sans cesse le sien. Tout près d'elle, dans la chaleur des draps, il avait tenté de la rassurer, pour ne pas qu'elle puisse se sentir coupable de ce qui leur était arrivé dans la journée, ne supportant pas l'idée de voir une once de tristesse traverser ses yeux. Il avait finalement hoché doucement la tête à ses mots, ressentant sans doute un peu de satisfaction. « De toute façon, on a fini de rembourser la dette. On va essayer d'éviter de te traîner dans des histoires comme ça à partir de maintenant. » Il avança, bien qu'il savait à quel point c'était dur de se tenir à ce genre d'engagement, surtout lorsqu'on savait que tous les deux ne croulaient certainement pas sous des montagnes d'or. Il se rappela un instant de toute cette histoire, y cherchant son origine, depuis la bagarre au club et l'arrestation d'Aelya, jusqu'à la dernière agression. Il avait resserré son étreinte autour de son corps, continuant de lui délivrer de l'affection sous les mouvements contrôlés de ses doigts qui s'amusaient à dessiner les contours de ses courbes. « On est cons quand même... » Soupira-t-il, comprenant qu'ils avaient tous les deux nourri l'espoir de retrouver l'autre sans jamais vouloir se l'avouer. « J'ai jamais réussi à tourner la page, c'est pas faute d'avoir essayé mais... ça a toujours été toi. J'ai été bête de pas m'en être aperçu avant. » Il murmura à son tour, ses yeux ancrés dans les siens, maintenant habitués au manque de luminosité de la pièce. Il avait mal de savoir qu'ils avaient perdu un temps fou à essayer de rejeter l'idée qu'ils étaient faits l'un pour l'autre alors que c'était écrit depuis le début, sous leur nez et surtout dans leur cœur. Sauf qu'Aelya et Niels avaient toujours préféré mettre de côté les sentiments pour ne pas compliquer les choses, et quelque part, ils étaient les seuls responsables. Un sourire s'était inscrit sur ses lèvres à sa réponse, profitant de cette vague de baisers qu'elle lui envoya, sentant sa peau se réchauffer sous l'action réparatrice de ses lèvres. Son cœur avait accéléré son rythme à ses mots, s'empressant de retrouver ses lèvres une dernière fois avant qu'ils ne sombrent tous les deux dans un sommeil profond et régénérateur. Pendant la nuit, il s'était réveillé pour revenir contre elle, n'arrivant plus à supporter les minutes où il venait à manquer de sa chaleur, voulant toujours s'assurer qu'elle était bien là, à côté de lui, le cœur battant. Sa fatigue n'avait empêché le fait que Niels se réveille tôt, sûrement plus tôt que d'habitude d'ailleurs, ne parvenant plus à retrouver le sommeil. Il s'était donc lentement dirigé vers la porte pour fumer sa cigarette matinale, avant d'être soudainement interpelé par le couinement de la porte derrière laquelle Aelya était apparue. « Hey. » Il répondit, un sourire venant immédiatement s'imprimer sur ses lèvres, son regard gagnant soudainement en brillance. Il hocha la tête, lui tendant son paquet avant de répondre à son baiser, passant sa main autour de son épaule pour l'attirer contre lui, déposant un baiser sur sa tempe. « C'est pas moi qui t'ai réveillé j'espère. » S'inquiéta-t-il soudainement. « Comment tu te sens ? » Demanda-t-il, ses yeux se baladant sur ses bras, là où étaient réfugiées ses perfusions, un peu inquiet qu'elle puisse de nouveau ressentir la douleur. « Je devrais peut-être aller réveiller le médecin pour qu'il te check. » Il parlait beaucoup, trahissant sans le savoir la peur qui le rongeait encore, celle de voir Aelya souffrir et son état se dégrader.
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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
Niels était trop fort pour elle quand il s'agissait de la contraindre à aller contre la raison qui lui priait de se résoudre à se calmer. Avec ce désir qui l'animait, c'était comme si elle était tout le temps au bord du gouffre, sur un fil sur lequel elle était pouvait chuter d'une minute à l'autre. C'était le cas dans beaucoup domaine l'air de rien, et quand elle croisait son regard illuminé par une flamme qu'elle ne connaissait que trop bien, elle voulait plonger dans le vide pour le rejoindre une nouvelle fois dans une étreinte fiévreuse.
- Dis comme ça, c'est sur qu'on voit plus les choses de la même manière. Mais... T'as pas besoin d'être blessé pour que je puisse user de cette excuse pour te faire passer un bon moment. Là, par exemple, t'aurais juste eu à m'embrasser... Souffla-t-elle de manière séductrice. Dommage que tu sois raisonnable, le provoqua-t-elle.
Ils venaient tout juste de consumer leur désir dans les draps qu'elle voulait le retenter, comme à son habitude, quand bien même le médecin la défendait de continuer sur cette voie mais Aelya n'était définitivement pas quelqu'un de raisonnable et en vérité, elle n'avait pas souvent envie de l'être, surtout quand elle pouvait profiter de son étreinte. Il l'attirait constamment, et même quand elle aurait dû canaliser sa passion lors de son hospitalisation, elle n'avait pas pu résister à cette envie de lui faire oublier sa douleur alors qu'il était venu pour prendre de ses nouvelles après le trafic. Elle hocha la tête à ses dires, bien consciente qu'il fallait qu'ils arrêtent de se mettre dans des situations qui les dépassaient rapidement.
- Je veux plus prendre le risque de te perdre donc ouais on va tout faire pour éviter de replonger dans des conneries.
Aelya désirait profiter de Niels pleinement, et elle voulait croire qu'ils puissent retrouver une vie un peu près normale après tous ces périples même si elle savait que la vie ne leur faisait pas de cadeau. Elle frémissait en sentant ses doigts caresser doucement sa peau, savourant l'affection qu'il lui donnait tout le temps, répondant à la sienne.
- Le principal, c'est qu'on s'en soit rendus compte. On est pas si bêtes que ça, on aurait pu se tourner le dos encore longtemps avec nos deux caractères, soupira-t-elle en souriant de manière amusée.
C'était lui et personne d'autre. Aelya s'en était vite aperçue et s'était fait à l'idée qu'il n'y avait que Niels qui pouvait la marquer de manière aussi profonde et aussi intensément. Elle avait continué ses caresses sur sa peau jusqu'à ce que le sommeil ne viennent les emporter. Même inconsciente, son corps avait cherché le sien, dans le désir de toujours sentir sa chaleur rassurante qui lui permettait de passer une bonne nuit. Son absence fit ouvrir ses yeux, comme si elle était maintenant incapable de dormir sans lui, subissant le stress constant de le voir arraché à son être. Elle vint rapidement à sa rencontre, se laissant baignée dans les premiers rayons du soleil.
Aelya prit son paquet de cigarette avant d'en bloquer une entre ses lèvres qu'elle alluma, tirant une première bouffée qu'elle expira. Elle vint se blottir contre lui, entendant déjà l'inquiétude le gagner sous le flot de ses questions.
- Bébé. Je vais bien. Le check-up peut attendre. Je me suis réveillée parce que... Je te sentais plus dans le lit et je sais pas, j'ai paniquée, avoua-t-elle en baissant les yeux.
Elle déposa un baiser sur sa joue avant de porter une nouvelle fois la cigarette à ses lèvres.
- Je crois qu'il me faudra du temps avant de me dire que tu risques plus rien... Ça été trop dur. J'ai plus du tout envie d'être sans toi.
Ses yeux détaillaient ses traits, s'imprégnant de la beauté de son visage malgré les blessures qu'il pouvait arborer.
- J'adore me réveiller avec toi. Ça m'a tellement manqué quand t'étais à l'hôpital. J'ai trop hâte qu'on rentre, et on peut le faire aujourd'hui. Je me sens beaucoup mieux, tu sais. J'ai pas mal, ça va, le rassura-t-elle. Ça va comment ton ventre et ta tête...? Demanda-t-elle en caressant sa joue.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24806 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Aelya faisait naître des choses nouvelles en lui, des sensations qu'il n'avait jusque-là encore jamais expérimenté, et il comprenait que ça n'était que le début. Il voulait vivre un tas de choses avec elle, fouler le monde, sa main accrochée à la sienne, que leurs yeux s'émerveillent en même temps devant d'autres horizons. Il espérait intimement qu'ils y auraient le droit, eux-aussi, de pouvoir vivre ce genre d'expériences, celles qui n'apportaient pas de nuages noirs au-dessus de leurs têtes, celles où ils ne risquaient pas leur vie pour sauver l'autre. A travers ses yeux, Niels arrivait à lire ce même espoir qui l'animait, s'y accrochant de toute ses forces. Il avait souri à ses mots, sentant le désir s'emparer de chaque parcelle de sa peau, petit à petit, progressivement, son regard faisant des aller-retours entre ses lèvres qu'il avait envie de dévorer et ses yeux qui reflétaient tout ce qu'elle ne disait pas. « Faut bien l'être... de temps en temps. » Il souffla à son tour, d'une voix toute aussi charmeuse, se retenant pour ne pas lui sauter dessus. Il savait que c'était totalement inconscient, surtout qu'ils venaient tout juste de consumer leur amour et de se faire réprimander dans la foulée par le médecin. Niels n'avait vraiment pas envie d'aggraver leur cas, bien que la proximité de leurs deux corps lui donnaient l'envie d'abaisser ses dernières barrières. La tentation était telle qu'il se forçait à penser à autre chose qu'à la façon dont ils pourraient se retrouver une nouvelle fois. Il hocha la tête à sa réponse qui faisait écho à la sienne, d'accord avec elle sur le fait qu'ils devaient rester aussi loin et aussi longtemps que possible de tout ce qui s'apparenterait à des histoires louches. « Si on a besoin de fric, on se débrouillera autrement. » Et par autrement, il entendait de manière légale. Tant pis s'ils devaient redoubler d'efforts et faire des concessions sur leur temps libre, Niels n'avait plus du tout envie de reprendre tout ces risques, jugeant que rien ne pourrait être pire que de perdre celle qu'il aimait. Il pouffa à ses mots, avançant ses lèvres jusque dans son cou pour lui déposer un baiser rapide, s'enivrant au passage de son parfum. « Ouais, à croire que ça nous arrive de prendre des bonnes décisions parfois. » Il sourit, faisant référence à leur idée de remettre le couvert, bien que le début de leurs retrouvailles avait été assez chaotique. Il passa sa main sur son visage, l'embrassant avant de s'endormir plus paisiblement, se levant aux aurores après avoir perdu son sommeil. Il l'avait vu passer à son tour le seuil de la porte, souriant à la voyant venir le saluer amoureusement avant de lui offrir une cigarette. Instinctivement, il était venu enrouler son bras autour d'elle, comme dans un désir de la réchauffer de cette brise matinale, et de retrouver son contact qui lui manquait déjà. Il souffla un peu plus bruyamment à sa réponse, essayant de se rassurer, se répétant ses mots en boucle dans sa tête. « J'suis désolé, j'arrivais plus à dormir. Je voulais pas t'inquiéter. » Répondit-il, déposant à son tour ses lèvres sur son front, comprenant son angoisse. « On reste ensemble maintenant, au moins jusqu'à ce que tu t'en remettes. Ça va aller mon amour, on va s'en sortir. » La rassura-t-il, ancrant ses yeux dans les siens, amenant une dernière fois sa cigarette entre ses lèvres avant de l'éteindre, laissant échapper la fumée dense dans l'air. Il la regarda un peu plus sérieusement, plus profondément à ce qu'elle ajouta, comprenant qu'elle avait certainement fait son choix sur ce qu'elle voulait faire à présent. « C'est vraiment ce que tu veux ? T'es sûre que tu te sens prête pour rentrer ? » Lui demanda-t-il, ne la quittant pas des yeux. « Ça va, t'en fais pas pour moi. » Il sourit faiblement, conscient que ses traits devaient encore être marqués par les derniers évènements, au même titre que son corps qui avait subi de nouveaux coups. « Allez viens, on va profiter d'un matin sans problème. » Sourit-il, faisant ironiquement référence à la veille où ils avaient été dérangés par les trafiquants venus pour enlever Aelya. Il s'avança vers elle, passant un bras sous ses cuisses, l'autre dans son dos pour la porter, faisant attention à ne pas exercer de pression sur son pansement et ses perfusions. Il décala la porte avec son pied, s'engouffrant dans la chambre avec Aelya dans les bras qu'il déposa délicatement sur le lit, n'attendant pas bien longtemps avant de glisser au-dessus d'elle sans lui soumettre son poids, plongeant son visage dans son cou pour l'embrasser.
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