Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
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STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Dim 11 Nov 2018 - 22:51
Niels était bien conscient que ce n'était pas Aelya qui l'arrêterait dans son désir de s'abandonner à elle à chaque instant, bien au contraire. Elle était comme lui à ce niveau-là, et il avait clairement trouvé la partenaire idéale pour faire vivre la passion qui se déchaînait entre eux depuis le premier jour. Il avait mis un certain temps à comprendre qu'Aelya n'était pas comme toutes les femmes avec qui il avait eu des relations. Elle était différente de par sa vision de la vie, de par son passé sombre et tortueux qui faisait écho au sien. Il avait ressenti le besoin de caresser son âme, de lui faire oublier ce qu'elle avait pu traverser en l'amenant contre lui, en la réchauffant avec la chaleur de sa peau. Il s'était découvert des qualités dont il ignorait l'existence, notamment celle de pouvoir se donner corps et âme pour quelqu'un, par amour. Parce-qu'il l'aimait de tout son être et qu'il ne cesserait jamais de vouloir se sacrifier pour ses beaux yeux. Il hocha la tête à ses mots, satisfait qu'elle puisse ressentir les mêmes sensations que lui à chaque fois qu'ils daignaient se délivrer des caresses. « Je te ferai frissonner toute ma vie alors, parce-que j'ai toujours envie de te toucher bébé. » Admit-il, conscient que son addiction pour elle dépassait tout entendement, bien que ça lui était complètement égal qu'on puisse penser que c'était le cas. Tant qu'Aelya apprécierait le contact de ses paumes sur elle, alors il ne s'empêcherait jamais de lui délivrer de l'affection. La tension était montée d'un cran, échappant de peu à leur contrôle alors qu'ils s'amusaient à se tenter l'un et l'autre, renvoyant la balle dans le camp adverse jusqu'à ce que l'un d'entre eux ne finisse pas perdre pieds. « Ouais ça m'étonne pas de toi, t'arrives toujours à avoir ce que tu veux de toute façon. J'aurais pas fait le poids. » S'amusa-t-il, comme s'il sous-entendait qu'il n'aurait tout simplement pas pu ne pas tomber dans ses bras, parce-qu'elle était douée pour attirer le regard sur elle et qu'il avait été le premier pris au piège. Un délicieux piège. Son regard se fit plus profond à sa remarque qui lui faisait comprendre qu'elle aurait bien aimé le voir porter moins de vêtements. Il pencha légèrement la tête sur le côté, se mordant discrètement la lèvre alors qu'il regardait ses mains faire des aller-retours sous son t-shirt. « Rien ne t'empêche de le faire... » Souffla-t-il, lui lançant un regard empreint de défi, lui faisant comprendre qu'en tout cas, lui, il ne serait pas celui qui l'arrêterait dans son envie de le déshabiller. « A moins que t'aies pas envie que je me retrouve à poil au milieu de la foule ? » Ajouta-t-il, faisant mine de réfléchir à ce qu'il venait de dire et dont la réponse était bien sûr évidente. Ses lèvres finissaient de caresser les siennes dans un baiser enivré, appréciant la chaleur de son souffle contre le sien avant qu'il ne s'amuse avec sa possessivité. Il lâcha un léger rire à sa tape dans son épaule, ne tardant pas à l'embrasser de nouveau, souriant contre ses lèvres en sentant ses dents taquiner sa lèvre inférieure. Il finit par s'éclipser pour se rendre vers le comptoir, leur commandant deux verres de whisky avant de tourner la tête lorsqu'il vit de l'agitation venant de la foule qu'il venait de quitter. Son sang ne faisant qu'un tour en comprenant ce qu'il se passait, il s'apprêta à rejoindre Aelya, déterminé à faire regretter son geste au type qui était venu l'emmerder, avant qu'il ne capte le regard d'Aelya et qu'il comprenne qu'elle gérait la situation. Il serra la mâchoire et ses poings, récupérant sa commande avant d'avancer vers sa petite-amie. « Il est passé par où ? » Lâcha-t-il, regardant autour de lui pour retrouver la silhouette du mec en question. « Bébé, il est où ? J'vais aller lui parler. » Dit-il, serrant son poing libre en essayant de croire à ses propres mots qui ne tromperaient certainement pas Aelya, parce-qu'elle savait autant que lui qu'il n'avait aucune intention d'être tendre avec le type qui s'était permis de toucher la femme de ses rêves.
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Lun 12 Nov 2018 - 0:17
Elle en avait trouvé des âmes déchirées, des cœurs brisés sur son chemin avant de croiser celui de Niels. Elle avait vu des hommes passer dans ses draps, sans trouver ce regard si lumineux et à la fois sombre que possédait son petit ami. Il l'avait directement transpercé, atteint au plus profond de son être pour qu'elle tombe raide. Elle était raide dingue de lui, amoureuse perdue dans les sentiments qui avaient assassiné son aigreur pour la vie maladive. Elle savourait chaque seconde qui passait, n'ayant jamais eu autant envie de profiter de son quotidien maintenant lié au sien. Son pouls s'embalait sous l'effet de ses mots doux qu'elle ne se laissait jamais d'entendre, comme une mélodie qu'elle voulait remettre en boucle. Aelya lui vola un baiser en attirant son visage contre le sien, désireuse de lui faire part de tout l'amour qu'elle ne pouvait contrôler. La volonté de se fondre à sa peau se faisait urgente, comme si la passion augmentait la pression entre eux.
- Tant que ce côté de ma personnalité m'a aidé à t'avoir toi... Haussa-t-elle les épaules, nonchalante.
Elle était déterminée, même si parfois c'était pour des conneries, c'était quelque chose qu'on ne pouvait pas lui enlever, et parfois ça devenait même de l'entêtement. Aelya l'avait cherché en passant ses mains sous son t shirt, consciente de ce qu'elle voulait provoquer chez lui, comme lui tentait de le faire. Elle ne pouvait s'empêcher de lui rendre les coups, prenant du plaisir à le tester pour faire augmenter la tension entre eux. Elle remarquait qu'il s'y prenait vraiment bien, et qu'il représentait forcément le seul adversaire avec lequel elle voulait sombrer, ou se perdre. Aelya remonta doucement ses mains le long de son torse pour partir de sa ceinture abdominale à ses pectoraux, ayant du mal à retenir son envie de craquer devant son souffle qui se percutait contre la courbe de son cou. Elle capta son regard joueur, la défiant sur ce qu'elle venait de dire. Si ça ne tenait qu'à elle, elle l'aurait déjà déshabillée. Laissant ses mains parcourir sa peau réchauffée par ses caresses fiévreuses, elle les retira finalement, le regardant d'un air presque sage.
- T'as raison. Ce serait contraire à tous mes principes si je laissais l'opportunité à ces femmes de te regarder.
Elle s'en amusant parce que c'était bien une chose qu'elle détesterait de faire que de donner en spectacle Niels. D'ailleurs, elle comprenait du coup bien mieux la raison pour laquelle il n'aimait pas son boulot. Et pourtant, il ne l'avait jamais empêché d'aller au travail. Elle l'avait laissé aller chercher d'autres consommations pour continuer de se mettre la tête à l'envers avec lui. L'air de rien, elle avait l'impression de ne jamais avoir eu la tête sur les épaules. Depuis qu'elle était petite, la désillusion l'avait conduit à agir de manière caractérielle. Ça allait mieux quand elle était avec Niels, parce que l'illusion d'un amour heureux la conduisait à agir de manière attentionnée. Elle se vit presque choquée de voir des traits apparaitre sous ses yeux qui ne voulaient voir que ceux de son petit ami. Sa main s'était écrasée sur son visage dans un élan de rage, lui faisant regretter son geste. Le visage de Niels laissait traduire sa colère qui ne demandait que de jaillir. La brune vint près de lui, enroulant ses bras autour de son corps pour qu'il vienne se concentrer sur elle. Quand elle capta son regard, sa main vint récupérer son verre dans sa main.
- Mon amour, calme toi, ça vaut pas la peine. On boit nos verres et on sort un peu, lui proposa-t-elle en buvant son verre d'une traite.
Elle déposa un vif baiser sur ses lèvres et, tenant sa main pour l'attirer dehors. Aelya lui tendit une cigarette qu'elle avait sortie de son paquet. Elle avait habitude de ce genre de problèmes qu'elle avait accepté en se liant à lui, et elle aurait partagé la même rage si une femme avait tenté la même chose.
- Bébé, arrête de cogiter. Je t'entends d'ici. Il était bourré, c'était un pauvre type c'est tout, ça arrive souvent, essaya-t-elle de le canaliser.
Elle alluma sa cigarette avant de tendre le briquet à Niels tandis qu'elle commençait à en aspirer la fumée.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Lun 12 Nov 2018 - 1:27
Il avait eu une chance inouïe d’être tombé sur Aelya ce soir-là, alors qu’il était sorti pour les mêmes raisons que d’habitude, avec l’intention de trouver une âme pour habiter ses draps froids le temps d'une nuit. Il avait trouvé Aelya cette nuit-ci, et depuis ça, elle ne l’avait plus jamais quitté. Il vivait avec sa présence ancrée dans sa peau, son âme, son cœur. Et pour rien au monde il n’aurait changé le cours des choses, parce-qu’il était persuadé qu’il avait découvert le bonheur en la rencontrant elle, comme si elle était sa chance de ne pas finir seul jusqu’à la fin de sa vie. Aujourd’hui, il savait qu’il préférait ce destin-là plutôt que de devoir aimer une autre personne que sa petite-amie. Il lui était entièrement voué, ne voyant et ne vivant qu’à travers elle, incapable d'imaginer s'endormir dans les bras d'une autre et de se réveiller en sentant des lèvres différentes sur sa peau. Il avait fermé les yeux en percevant ses lèvres contre les siennes, lui rendant ce baiser qui alimentait encore plus le feu qui avait démarré en lui, lui donnant envie de s’éclipser dans un lieu plus tranquille avec elle pour satisfaire son désir. Il hocha la tête à ses mots, un sourire amusé étirant ses lèvres. « Y'a ce côté-là et tout le reste aussi. Ça devrait pas être légal d'être aussi attirante. » Avoua-t-il, la regardant avec cet air tendre et amoureux qu’il ne cachait plus. Aelya pensait sûrement qu’elle ne pouvait semer que la destruction et la peine autour d’elle, mais ce qu’elle ignorait, c’était qu’elle représentait tout ce dont Niels avait besoin pour être heureux. Il l’aimait pour absolument tout ce qu’elle était, pour les valeurs qu’elle prônait et qui faisaient d’elle la femme qu’elle était aujourd’hui. Il contracta ses abdominaux en sentant ses mains se balader sur sa peau, tentant de contrôler ses ardeurs et de penser à autre chose qu’au bien qu’elle lui procurait et qui essayait de l'enflammer encore plus qu'il ne l'était déjà. Il arqua un sourcil, presque surpris par sa docilité lorsqu’elle décida finalement de rester sage, ses mains se retirant d’en-dessous de son t-shirt qu’il replaça légèrement, un sourire aux lèvres. « Tu sais ce que ça fait maintenant. » Dit-il, un sourire léger sur les lèvres, pointant du doigt son job auquel il avait dû s'habituer, chose qui était encore difficile aujourd'hui même après tout ce temps. Il s'était entraîné à éviter de penser ce qu'elle faisait le soir, quand elle quittait l'appartement pour rejoindre le club, se forçant au calme en se disant qu'elle lui reviendrait dans quelques heures. Pourtant, il savait qu'il n'avait aucun droit de lui dire ce qu'elle devait faire ou non. Évidemment qu'il ne se permettrait jamais de s'immiscer dans sa vie professionnelle, Niels le refusait parce-qu'elle était libre d'exercer le métier qu'elle souhaitait. Alors, c'était à lui de faire des efforts pour accepter ce choix de carrière. Son cœur avait loupé un battement en voyant ce type se permettre des gestes qu'il n'aurait jamais dû faire, ayant soudainement envie de rompre tous les efforts qu'il s'était promis de faire pour défigurer ce mec. Son regard cherchant celui de l'homme dans la foule, il fut obligé de reposer son attention sur Aelya qui l'avait enlacé, ayant du mal à se canaliser. Il resta silencieux, buvant à son tour son verre avant de la suivre, une certaine nervosité émanant de lui. Il soupira à ses mots, attrapant la cigarette qu'elle lui tendit avant de l'allumer, soufflant bruyamment la fumée qui s'envola dans la pénombre de la nuit. Il passa une main dans sa poche, faisant quelques pas pour évacuer cette colère qu'il avait du mal à réprimer. « Ça devrait pas arriver, bourré ou non, ça excuse rien. » Lâcha-t-il, serrant la mâchoire avant d'amener sa cigarette entre ses lèvres. « J'sais pas ce que je dois faire pour faire comprendre à tous ces connards que t'es à moi. » Lança-t-il, expirant la fumée avant de se rapprocher de la brune. « Je pourrais jamais rester calme quand ce genre de chose arrive, j'en suis incapable. J'ai juste envie de retrouver ce type et de lui démonter la tête tu vois. » Ajouta-t-il, captant le regard de sa petite-amie dans lequel il essayait de retrouver du réconfort ou une lueur assez convaincante pour le calmer. « Je t'aime trop, ça me saoule qu'on te touche comme si t'étais un trophée à gagner. »
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Lun 12 Nov 2018 - 10:51
Tous les côtés de sa personnalité s'étaient intensifiés en présence de Niels. Il avait réussi à faire surgir ce feu ardent hors de sa poitrine quand elle avait cherché à l'étouffer. Il lui avait montré que ce n'était pas forcément mal d'avoir un cœur embrasé, et il avait fait en sorte d'embrasser sa vraie nature, lui indiquant tendrement qu'elle n'avait pas à changer pour lui, et qu'elle constituait son bonheur avec sa seule personne. Elle n'avait plus peur quand elle se réfugiait dans son étreinte. Aelya se sentait chez elle, dans leur univers qui ne faisait que de gagner du terrain à mesure qu'ils se découvraient. Elle voulait continuer à tomber si c'était pour apprendre de ses erreurs et pour l'aimer davantage. Son cœur se délitait sous la chaleur de ses mots et de son regard tendre qui ne pouvait pas le tromper sur la valeur de ses sentiments. Elle ne pouvait pas non plus le cacher, et après lui avoir transmis un doux sourire, elle vint emprisonner ses lèvres dans un baiser emplit d'affection, ses lèvres qu'elle aimait caresser avec délectation.
Ses mains étaient hypersensibles, s'imprégnant de chaque parcelle que lui offrait sa peau, percevant ses muscles qui saillaient sous ses doigts désireux de le libérer de tous ses vêtements. Pourtant piégés au milieu de la foule qui les encerclait, elle avait l'impression d'être seule, en tête-à-tête avec l'homme qui la faisait vivre un rêve. Elle se fit prendre à son jeu, décidant de rester sage parce que dès qu'elle était lancée, elle avait du mal à s'arrêter. Quand elle enleva ses mains, elle sentit une belle dose de frustration affluer dans ses veines, mais elle savait que son désir était incontrôlable. Elle se mordit la lèvre de manière innocente, pris en flagrant délit dans ses intentions qui mettaient en avant ce que Niels devait supporter quand elle travaillait au club.
- Donc, si j'avais un autre job, tu penses que tu pourrais arrêter de t'inquiéter comme ça ? Demanda-t-elle, curieuse.
Même si son travail consistait à se dévêtir et d'attiser le désir chez les hommes, elle était bien consciente que Niels aurait toujours cette part de jalousie en lui, comme elle quand elle le regardait partir au travail. À peine eut-il le temps d'aller chercher de quoi boire qu'un homme s'était immiscé dans son espace, laissant ses mains se glisser sur son corps qui n'appartenait qu'à Niels. Elle détestait ça, mais en vérité, elle avait l'habitude. Ça lui arrivait tous les jours dans son travail. Et si elle n'en parlait pas à son petit ami, c'était uniquement pour lui éviter de ce genre de réactions teintées de rage qui l'abimait au bout du compte. Alors elle avait pris sa main, l'attirant dehors pour qu'il puisse souffler, lui proposant paradoxalement une cigarette pour cette raison. Elle sentait que tous ses sens étaient sans dessus-dessous, sa vision tournant légèrement à cause de l'alcool.
- Je suis d'accord avec toi mais des connards y'en aura toujours, tu pourras jamais rien y faire. Faudrait que tu sois collé à moi h24 pour qu'il m'arrive rien. Et tu peux pas. Et c'est pas grave, bébé. Je sais me défendre, sourit-elle tendrement pour le rassurer.
Tirant sur sa cigarette, elle le vit s'approcher d'elle, le regard encore noir de haine. Aelya laissa glisser ses doigts libres sur sa joue pour la caresser, ne décrochant pas ses yeux des siens dans le but de le faire doucement revenir à ses côtés psychologiquement.
- C'est normal que tu veuilles le retrouver, mais au fond tu sais très bien que c'est encore moi qui vais te ramener et qui vais m'inquiéter pour tes bleus... Ajouta-t-elle, concentrée. En plus si t'es trop amoché, tu pourras difficilement me faire l'amour, et moi j'aurais pas envie de te faire mal, lâcha-t-elle, légèrement amusée pour détendre l'atmosphère.
Elle expira une dernière fois la fumée de sa cigarette avant de nouer ses bras autour de sa nuque pour atteindre ses lèvres.
- Je suis ton trophée à toi. Franchement bébé, faut être fou pour vouloir de moi de toute façon. Et toi t'es complètement dérangé, le charia-t-elle tendrement. Viens on va se balader, je veux pas que tu finisses en taule pour meurtre ce soir, proposa-t-elle, espiègle.
Sa main chercha la sienne pour nouer ses doigts autour des siens, cherchant à l'attirer loin du bar.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Lun 12 Nov 2018 - 21:42
Aelya n'avait sûrement pas eu le droit au bonheur qu'elle méritait pourtant, cherchant sans le savoir cet amour dont ils avaient tous les deux manqué à des périodes différentes de leur vie. Mais Niels savait que s'il devait se fixer un seul objectif, c'était bien celui-là : celui d'aimer Aelya pour toujours, quitte à se faire du mal parfois, quitte à finir à genoux, comme s'il savait que leur relation survivrait à tout. Parce-que c'était eux, et que rien ne les arrêterait sur leur parcours, Niels ayant bien l'intention de traverser tous les obstacles qui se dresseraient sur son chemin pour rejoindre celle qui faisait battre son cœur. Ça valait le coup, il en était intimement persuadé. Et il osait croire qu'elle pensait la même chose de son côté, qu'elle se rendait compte qu'ils ne vivaient pas une histoire banale sans intérêt. C'était leur histoire, celle de leur vie et de leur destin qui étaient liés, convergeant vers une seule et unique route qu'ils devaient fouler ensemble, main dans la main. Il enroula ses bras autour d'elle quand il sentit ses lèvres répondre à ses remarques, ne se lassant jamais de ses réactions qu'il continuerait de provoquer encore et encore. Son cœur avait manqué de se barrer de sa poitrine lorsqu'elle s'était mise à jouer avec sa peau, lui laissant la possibilité de percevoir ses doigts en-dessous de son t-shirt, à l'endroit même où son cœur battait à toute allure, si bien qu'il était à peu près convaincu qu'elle puisse le sentir. Son sourire s'étira lorsqu'il aperçut ses traits, juste après avoir fait l'analogie avec ce qu'il pouvait ressentir lorsqu'elle le quittait pour le travail. Il n'avait aucune envie de la blâmer, ni de la faire culpabiliser, gardant cet air détendu et ce sourire flottant sur ses lèvres. Il haussa les épaules à sa remarque, tentant d'imaginer ce que ça lui ferait si Aelya changeait de job. « Si le job en question implique que t'aies pas à te déshabiller devant des parfaits inconnus qui n'attendent que de te peloter, alors ouais, probablement. » Répondit-il, accrochant son regard, comprenant que sa jalousie parlerait toujours en premier, ne lui laissant aucune possibilité d'accepter que d'autres hommes puissent avoir le droit de regarder celle qu'il voulait exclusivement pour lui. Son corps s'était d'ailleurs mis à bouillir, lui faisant perdre le peu de contrôle qu'il avait et qui lui donnait des envies de meurtre. Heureusement, Aelya parvenait encore à le raisonner, l'emmenant prendre l'air histoire qu'il ne fasse pas de conneries qu'il pourrait regretter. Il hocha négativement la tête en même temps qu'il s'imprégnait des paroles de sa petite-amie, posant son regard sur le sol en tirant sur sa cigarette. « J'doute pas de ça bébé, je sais très bien que t'as pas besoin de moi pour les faire regretter. Mais t'as pas à être traitée comme un objet, je supporte pas ça. » Souffla-t-il, jetant finalement sa clope au loin avant de revenir vers Aelya, frémissant au doux contact de ses doigts contre sa joue. Il lâcha un soupir mélangé à un léger rire à ses mots, accrochant son regard une nouvelle fois. « Je pourrais finir bleu de la tête aux pieds pour toi, surtout si c'est pour faire comprendre aux autres que je suis le seul à pouvoir te toucher. » Ajouta-t-il, son ton se voulant moins empli de haine, tout comme son regard qui s'était éclairci. « Ça j'en suis pas sûr, on a déjà fait l'amour dans des états lamentables nous deux... » Dit-il, en se mordant la lèvre innocemment, se rappelant notamment de cette sortie au concert où Niels était rentré bien entamé après avoir été pris à partie dans une bagarre assez violente. Il ferma instinctivement les yeux en la voyant s'approcher de ses lèvres, répondant à son baiser en même temps qu'il enlaça ses hanches avec ses mains. « T'es plus que ça. Et tu sais quoi, j'continuerai à être fêlé toute ma vie si ça veut dire que je peux te garder pour moi. » Sourit-il, venant lui voler un rapide baiser à son tour, attrapant sa main avec un sourire amusé sur les lèvres. « Vu comme ça commence, c'est mal parti pour que je finisse libre ce soir. » S'amusa-t-il, évoquant le fait qu'il pourrait se retrouver derrière les barreaux pour avoir tabasser un homme sous le coup de sa jalousie inarrêtable. Il laissa Aelya l'entraîner plus loin, détachant sa main de la sienne pour venir passer son bras autour de son épaule, désireux de la sentir contre lui après cet élan de haine qui s'était emparé de lui. « En fait, faudrait qu'on aille vivre sur une île déserte toi et moi. Au moins, je serais sûr qu'il y aurait aucune menace autour de nous. » S'amusa-t-il, déposant ses lèvres contre sa tempe, se sentant enfin plus détendu à mesure qu'ils progressaient dans la nuit noire, ses yeux se posant sur les lumières de la ville qu'il percevait au loin.
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Lun 12 Nov 2018 - 22:48
Elle n'avait jamais pu grandir sans connaître le besoin, et ce à tous les niveaux. Elle n'avait jamais pu vraiment admettre la solitude qui l'avait emprisonné dans un tourbillon noir, la privant même de mots, car elle avait vite compris qu'à trop parler, elle laissait jaillir sa vulnérabilité qu'elle avait toujours voulu cacher. Bien trop jeune elle avait compris que les autres pouvaient faire du mal, parfois même sans douleurs physiques juste avec de la souffrance morale. Elle avait compris en grandissant que les mots pouvaient même détruire, aplatir son coeur pour le faire souffrir et elle s'était donc gardée pendant tout ce temps d'accueillir quelqu'un à l'intérieur de son âme meurtrie. C'était surement un peu lâche que de fermer la porte au bonheur pour éviter la douleur, mais c'était facile à mettre en place, ce qui n'était pas le cas des relations sociales. Elle aimait donner le change en prétendant une force mentale qu'elle n'avait pas, parce qu'Aelya avait l'impression de s'écrouler au moindre de ses pas, dès que Niels n'était pas là. Toute sa vie était basée sur un mensonge qui s'était finalement dispersé à leur rencontre, parce qu'elle n'était jamais arrivée à jouer la carte de l'insensibilité avec lui, ses efforts auraient éclatés en miettes devant son regard qui savait l'hypnotiser. - D'accord et si ce métier implique que je reste en vêtements mais que je travaille avec des hommes quand même ? Demanda-t-elle, curieuse de lire sa réaction sur ses traits.
Parce qu'elle peinait à croire que c'était aussi simple que ça, parce qu'il y avait toujours une raison pour laisser la jalousie s'exprimer, comme si la moindre excuse suffisait à la faire parler. Aelya était bien placée pour le savoir, parce qu'elle s'inquiétait même s'il n'était pas obligé de retirer ses vêtements. Et à chaque fois qu'ils daignaient sortir ensemble, c'était la porte d'entrée pour les explosions de sentiments, comme en cet instant où Niels voyait rouge et que la brune tentait de dissoudre la haine qu'elle percevait dans ses prunelles. - Et moi je supporte pas qu'on tente de te faire du mal. Je peux encaisser bébé. Mais on peut pas te faire du mal sans m'en faire à moi aussi et c'est ça le pire, avoua-t-elle tristement.
Il faisait partie d'elle, comme si sa peau était reliée à la sienne, comme si leur amour avait fait naître une manière de se fondre dans son être. Son rire anima son visage d'un sourire, se sentant tout à coup soulagée de le voir un peu plus apaisé. - La prochaine fois, pense à me faire des suçons dans la nuque, parce qu'il est venu de dos donc il a rien vu de tes œuvres d'art et donc du fait que j'étais tout à toi, s'amusa-t-elle.
Elle lâcha un petit rire à sa remarque, ne pouvant contredire sa parole qui était vraie. - On est vraiment pas des exemples, faut que j'arrête de te faire frôler la mort à chaque fois que je te veux, ajouta-t-elle sur un ton faussement embarrassé.
Parce qu'il y avait surement eu des moments où ça n'avait vraiment pas été bon pour lui que de s'adonner au plaisir de la chair, et pourtant, si elle aurait du le canaliser, elle n'avait que réussi à lui céder. Après lui avoir offert un baiser, elle se sentit tréssaillir sous l'effet de ses mots qui faisaient écho à ce qu'elle possédait en elle pour lui.
- On deviendra fous et dangereux à deux, c'est ce qui est prévu de toute façon, parce que moi aussi je compte bien passer toute ma vie à être dingue de toi, répondit-elle de manière tendre et amusée.
Elle n'avait pas envie que cette soirée se termine en bain de sang, alors elle l'avait attirée près d'elle pour qu'il s'échappe de cette prévision qu'ils pouvaient facilement éviter s'ils ne remettaient pas les pieds dans ce bar. - Bien sûr que si parce qu'on a l'habitude de courir à force de s'attirer des ennuis... Rigola-t-elle.
Aelya continuerait à s'évader, à s'échapper de sa réalité si c'était pour perdurer avec Niels. Elle passa son bras dans son dos quand elle sentit le sien entourer son épaule, approchant leurs deux corps en manque de leur contact respectifs. Elle titubait un peu, à cause de l'alcool qui brouillait ses sens.
- Tu rigoles là... Tu serais capable de jalouser un cocotier si tu le pouvais. Et comme on ferait pousser de l'herbe un peu partout sur l'île parce qu'on serait tranquille, tu jalouserais toute la jungle, le taquina-t-elle, rigolant de l'image qu'elle avait en tête.
Elle se concentra sur les lumières qu'elle percevait autour d'elle et qui semblait danser devant ses yeux empreint de vertiges.
- La prochaine fois c'est moi qui nous paye un voyage... J'ai vraiment trop envie qu'on parte vraiment plus longtemps. Genre une semaine, au moins. Je veux t'aimer dans tous les pays du monde, avoua-t-elle amoureusement.
Elle vint se poster devant lui rapidement pour l'attirer contre elle, laissant ses mains baladeuses continuer ce qu'elle avait commencé en s'aventurant dans son dos et sur son torse. - Là, je peux m'amuser du coup, dit-elle, le regard joueur, faisant référence au fait qu'il n'y avait personne alentour.
Levi Wheeler
MESSAGE : 25016 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Mar 13 Nov 2018 - 0:06
Il n'avait aucune envie de prendre le risque qu'Aelya puisse lui échapper une nouvelle fois. Et c'était sûrement pour ça qu'il était aussi possessif, comme si la peur de la voir s'éloigner de lui ressurgissait à chaque fois qu'il sentait la menace s'approcher d'un peu trop près d'eux. Parce-qu'il savait qu'il ne s'en remettrait pas si une autre âme venait à le remplacer, à prendre la place qu'il voulait pourtant occuper toute sa vie, au creux de son cœur, là où son existence avait un vrai sens. Niels ne pourrait jamais s'empêcher de démarrer au quart de tour lorsqu'il verrait un homme convoiter ce qu'il avait de plus précieux, se battant bec et ongles pour protéger leur relation de l'extérieur. Il n'y avait aucune logique autour de ça, si ce n'est l'amour qui le guidait et qui n'avait de cesse de lui faire ouvrir les yeux sur la valeur de leur lien indéfectible pour lequel il croulerait sous les coups s'il le fallait. Il fit mine de réfléchir à ses mots, conscient qu'Aelya connaissait déjà la réponse à ses questionnements, sûrement parce-qu'ils ressentaient la même chose, les mêmes frayeurs de voir l'autre happer par un désir extérieur. « J'crois que j'ai pas de solutions à mon problème. » Admit-il, finalement, se mordant la lèvre inférieure comme un gamin que l'on avait réprimandé. « J'suis entouré de femmes au quotidien, je crois que je peux faire l'effort de te voir avec des hommes aussi. » Haussa-t-il les épaules, le ton se montrant tout de même légèrement incertain. Il ferait tous les efforts du monde pour elle, prêt à se forcer à chasser ses pensées lorsqu'elle le quitterait pour rejoindre son travail. « Je sais que t'aimes danser. Je t'empêcherai jamais de le faire, tu le sais bien. » Avoua-t-il, sur un ton plus tendre, lui faisant comprendre qu'il prendrait sur lui même si ça ne serait pas toujours évident. Faisant les cent pas dehors, il avait laissé la haine se diffuser dans ses veines, attendant qu'elle disparaisse d'elle-même alors qu'il se concentrait sur les mots rassurants de sa petite-amie. Il soupira, conscient qu'elle avait une nouvelle fois raison, parce-que s'il se jetait dans la gueule du loup, il n'en sortirait certainement pas indemne et il savait combien ça pouvait affecter Aelya. Il avait réduit la distance entre leurs deux corps, retrouvant un semblant de calme à ses côtés alors que ses mots faisaient renaître un sourire sur ses lèvres. « Fais gaffe, je vais te prendre aux mots. Et tu sais que c'est pas ce qui me dérangerait de laisser ma marque partout sur ton corps. » Souffla-t-il, d'un ton charmeur, la dévisageant avec un regard envoûté. Il lâcha un léger rire à sa remarque suivante, haussant les épaules nonchalamment. « Ça serait la mort rêvée n'empêche. » Il ajouta, prenant avec légèreté cette remarque plutôt morbide, attendant avec amusement le désaccord catégorique de sa petite-amie. Ils étaient inarrêtables quand il s'agissait de se laisser guider par leurs envies, et ça s'était démontré à de nombreuses reprises, même dans les situations les plus critiques où il aurait certainement mieux fallu qu'ils se contentent de garder leurs distances, chose qui relevait de l'exploit lorsqu'ils y arrivaient. Il sourit à ses mots tendres, prenant la direction inverse de celle du bar afin de profiter du calme de la nuit et de sa fraîcheur, contrastant avec le feu de la haine qui s'était déversée dans les veines du brun quelques instants plus tôt. « Ouais, sauf que là j'suis pas trop en état pour courir. » Admit-il, un sourire en coin, conscient que l'alcool qu'il avait bu ce soir ne l'aiderait certainement pas à s'échapper des filets de la justice. Il retenait Aelya contre son corps, tentant de marcher plus ou moins droit, souriant aux mots qui laissaient percevoir sa jalousie démesurée. « Vaut mieux prévenir que guérir en même temps. Tu m'as choisi, faut que t'assumes maintenant. Je t'avais dit que j'étais chiant pourtant... » Souffla-t-il, faisant mine de rejeter la faute sur elle avec malice, laissant entendre qu'il ne lui avait jamais caché sa jalousie. Son cœur se mit à battre plus fort à ses mots, qui faisaient parfaitement écho à ce qu'il ressentait également, ayant cette envie de dépasser toutes les frontières avec elle afin de continuer à nourrir leur amour. « On le fera mon amour, je te promets qu'on partira. Mais pour l'instant, j'peux pas nous payer ça, ou alors, faudrait qu'on arrête de se voir pendant un mois au moins. » Dit-il, l'air de rien, lui rappelant le manège qu'il avait orchestré pour leur payer ce week-end. Son regard s'arrêta sur le sien, descendant ensuite jusqu'à ses lèvres puis suivant ses mains qui s'étaient mises à s'aventurer contre sa peau, lui provoquant des milliers de frissons qui accéléraient son rythme cardiaque et respiratoire. « C'était ça ton plan, m'entraîner dehors pour faire ce que tu veux de moi ? » Souffla-t-il, haussant les sourcils en lui adressant un regard joueur, avant qu'il n'attrape son visage de ses deux mains pour plaquer ses lèvres contre les siennes, l'embrassant avec ferveur et amour, ses lèvres se mouvant contre les siennes à un rythme doux mais passionné. « Ne laisse jamais quelqu'un prendre ma place... » Murmura-t-il, contre ses lèvres, entre deux baisers tandis qu'il peinait à reprendre son souffle, bien trop désireux de l'embrasser de nouveau. « J'veux que t'imprimes ce moment dans ta mémoire bébé, même si on est bourrés, même si ça paraît trop beau pour être vrai... Je veux qu'on se souvienne de ça, parce-que c'est vrai ce qu'on vit tous les deux et je sais que tu le ressens autant que moi. » Souffla-t-il, glissant sa main contre sa poitrine, se délectant des battements de son cœur qu'il percevait contre sa paume.
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Mar 13 Nov 2018 - 10:21
Aelya voulait croire en leur histoire et en sa durée, parce qu'elle n'était pas prête à le lâcher, bien trop envieuse d'écrire la suite de leur relation avec lui, comme si leur rencontre avait été inscrit quelque part, dans le creux des astres qui s'étaient alignés pour se rencontrer, les amenant à s'enticher de manière profonde, les laissant chacun s'ancrer dans les cellules de l'un et l'autre dans un naturel qui ne laissait même plus place aux mots. Elle savait qu'ils étaient plus forts que tout, et elle tentait de s'accrocher à cette pensée dès lors que la peur de le perdre s'insinuait en elle. Aelya sourit fièrement à sa remarque qui mettant en évidence sa jalousie explosive, celle qu'elle ressentait aussi. - Je fais un effort surhumain aussi de mon côté si ça peut te rassurer, avoua-t-elle.
Le simple fait de savoir qu'il pouvait croiser des femmes aux jolies courbes l'effrayait, et pourtant ce n'était sûrement rien comparé à ce que devait ressentir Niels quand il savait qu'elle avait se dévêtir devant des hommes. Elle se sentait touchée par son attitude, parce qu'il prenait sur lui pour qu'elle puisse continuer d'exercer au club.
- Je le sais. Merci bébé. Pour tout ce que tu fais. Et si tu veux tout savoir, même quand je suis au club c'est toi que j'imagine. Alors tu comprends pourquoi quand je rentre j'ai trop envie de toi... Tu me manques constamment, se confia-t-elle.
C'était une manière de le rassurer, parce qu'il n'y avait pas une seule minute qui n'était pas destinée à Niels, dont son image s'était imprimée dans ses iris illuminés par sa beauté. Elle ne pouvait pas l'oublier, et c'était d'ailleurs pire quand elle essayait de le faire notamment dans le cadre de leurs ruptures. Leur jalousie mutuelle était bien trop forte pour être contrôlée et pourtant Aelya faisait tout pour le faire redescendre, pour éteindre cette lueur noire qu'elle percevait dans son regard. Elle était faite pour l'apaiser quand il était déchaîné, comme lui était fait pour lui donner de l'attention quand elle se perdait dans l'angoisse de leur séparation.
- C'est pas ce qui me dérangerait non plus même si ça poserait des problèmes dans mon travail parce que ça serait compliqué de tout couvrir, sourit-elle, amusée. Mais tu sais quoi ? Je m'en fiche, tu peux dévorer ma peau comme tu veux, parce que j'adore sentir tes lèvres partout sur mon corps, ajouta-t-elle, enjoleuse.
Elle haussa les sourcils à sa remarque qui fit suite, secouant directement la tête devant cette image macabre qui traversait son esprit.
- Y'a pas de mort "rêvée" qui tienne quand on parle de ta mort, répondit-elle en levant les yeux au ciel.
Elle s'amusait de ce cynisme même si rien ne serait pire que de devoir vivre sans lui. De toute façon, elle n'en aurait pas envie. Ils marchaient côte-à-côte, se laissant bercer par les effluves de l'alcool qui rendaient la route bancale. Elle lâcha un petit rire à sa remarque, ne pouvant qu'aquiescer devant le fait qu'il avait raison, ils tenaient à peine debout.
- Ouais c'est vrai, j'aurais du t'écouter et m'éloigner de toi quand il en était encore temps, mais là c'est trop tard je suis trop accro à toi, soupira-t-elle, feignant la déception.
Elle avait permis à son imagination d'imaginer les étapes de leur relation aux quatre coins du monde, se délectant de ce qu'elle pouvait voir alors que Niels lui fit réaliser que ce serait compliqué.
- Je peux tirer plus de pourboires si je travaille plus. Je le ferais pour nous mon amour, ajouta-t-elle amoureusement.
Et par travailler plus, elle n'allait pas parler du fait qu'elle pouvait être amenée à être touchée pour récolter le double voire le triple de ce qu'elle pouvait avoir dans une soirée. Ne pouvant s'empêcher d'animer la flamme qui brûlait entre eux, elle l'avait caressé, désirant se jouer du fait qu'ils étaient maintenant plus tranquilles.
- Peut être bien, sourit-elle malicieusement.
Tout pouvait être un prétexte pour que ses mains ne viennent lui délivrer des caresses. Elle se laissa attirer contre son visage, lui rendant chaque baiser qu'il lui donnait avec la même ferveur, nouant ses bras autour de son corps, avec la seule envie que ce moment ne s'arrête jamais.
- Personne le pourrait... Murmura-t-elle, captant son regard, la respiration saccadée.
Son cœur s'activa à ses mots, lui déclenchant une douce chaleur qui vint se diffuser au travers de ses veines. Le regard amoureux et lumineux, elle frissonna quand elle sentit sa main sur sa poitrine, là où son palpitant cognait contre sa paume.
- C'est tellement fort tout ce que je ressens que je suis pas sûre de pouvoir mettre de mots concrets dessus. Je veux me souvenir de tout ce que tu me donnes, de tout ce que t'es, parce que tu resteras la plus belle chose qui me soit arrivée. T'es mon présent et mon futur, souffla-t-elle, tendrement.
Elle vint placer sa main sur la sienne au niveau de sa cage thoracique, la caressant du bout des doigts. Aelya lui vola un autre baiser avant de l'attirer sur la plage qui faisait face à l'océan. Elle s'allongea, le regard perdu dans le plafond d'étoiles qui se dressait au dessus d'eux.
- Je suis tellement bourrée que j'ai l'impression que le ciel bouge trop vite, rigola-t-elle.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Mar 13 Nov 2018 - 21:14
Niels savait qu'il tiendrait pour elle, repoussant sa jalousie aussi loin qu'il le pourrait tant qu'elle continuerait de s'épanouir dans ce qu'elle faisait. Il voulait qu'elle soit heureuse, c'était tout ce qui comptait, alors il était prêt à accepter ce choix de carrière, bien qu'il continuerait de s'inquiéter des intentions des autres hommes, parce-qu'il persuadé qu'il ne pouvait faire que des envieux en partageant sa vie avec une femme comme Aelya. Cette jalousie était légitime, surtout quand on savait d'où ils revenaient, ce qu'ils avaient traversé, ayant du affronter plusieurs séparations. Il n'y avait pas une seule seconde où Niels ne ressentait pas cette peur de voir de nouveau son chemin dévier de celui de sa petite-amie, comme si le déchirement représentait maintenant sa plus grande crainte. Il maintenait son regard, comprenant qu'elle partageait sa possessivité, se voyant obligée de prendre sur elle en sachant que Niels bossait également avec des femmes. « Faut bien que tu goûtes au sale boulot aussi. » Dit-il, un sourire joueur, s'amusant de la réciprocité de leur jalousie vis-à-vis de leur fréquentation professionnelle. Pourtant, même si ce sentiment subsistait sans qu'il ne puisse le contrôler, Niels avait une confiance aveugle en Aelya, prêt à mettre sa main à couper qu'elle ne chercherait jamais à lui faire du mal de cette manière-là, en cherchant du réconfort dans d'autres bras, des bras qui n'étaient pas les siens. Il sourit à ses mots, sentant son cœur se réchauffer, réconforté à l'idée qu'il occupait toujours ses pensées, même lorsque ses yeux venaient se poser dans un autre regard. « T'étais libre avant moi, y'a pas de raison que tu le sois plus. » Ajouta-t-il, après qu'elle l'ait remercié, ne trouvant rien de plus normal que de la laisser exercer le métier qu'elle voulait. « Tant que tu continues à me revenir tous les soirs... je me plaindrai jamais. » Avoua-t-il, le regardant de manière amoureuse, conscient qu'ils étaient chanceux de se retrouver toutes les nuits, vidés par le manque qui s'était inscrit dans leurs veines après avoir passé la journée loin l'un de l'autre. La nuit resterait le meilleur moment pour qu'ils continuent à ajouter des pièces aux fondations de leur relation, se retrouvant dans ce lit où ils avaient pris l'habitude de se donner l'un à l'autre, sans concessions. Il s'était concentré sur le regard d'Aelya, sur ses yeux qui parvenaient à calmer sa tension, faisant redescendre cette colère noire qui l'avait habité. « Alors, t'y vois pas d'inconvénient à ce que je continue ? » Demanda-t-il, prenant un air faussement innocent alors qu'elle lui avait déjà donné la permission d'inscrire les traces de son amour autant qu'il le voulait sur elle, bien qu'en vérité, il tentait toujours d'éviter de rendre son cou complètement bleu, histoire qu'elle n'ait pas de problème avec son boss. Il s'amusa de sa réaction qu'il avait prémédité, concernant cette mort qu'il considérait idéale selon sa vision des choses. Niels finit par hausser les épaules, entrant dans son jeu lorsqu'elle fit semblant d'être déçue d'être tombée amoureuse de lui. « C'est con ça. Du coup, je vais essayer d'être sympa, histoire que tu puisses me supporter encore un bon moment... A moins que tu préfères que je sois insupportable ? Parce-que je sais l'être aussi. » Ajouta-t-il, d'un ton joueur et charmeur, usant de sous-entendus qu'elle saurait évidemment capter à travers l'intonation de sa voix. Son regard s'était adouci à ses paroles, qui lui faisaient aisément comprendre qu'elle était prête à faire une croix sur son temps libre pour leur payer un voyage plus long. « J'vais être pire que toi si on se voit moins souvent bébé. » Souffla-t-il, en rigolant légèrement, conscient qu'il pourrait être capable de débarquer au club juste pour pouvoir avoir Aelya un peu plus longtemps dans son champ de vision. La haine avait fait place à la chaleur, comme très souvent d'ailleurs, son corps finissant par retrouver le sien tandis que ses lèvres s'étaient laissées aller contre les siennes, dans un échange qui traduisait tout ce qu'il ressentait pour elle. Il releva ses yeux vers les siens à ses paroles dont il discernait la pureté et la sincérité, se sentant défaillir à chaque mot qu'elle prononçait sans filtre et qui lui laissait entrevoir l'ampleur de son amour. « On est bourrés et romantiques... le mauvais combo. » Dit-il, en se moquant d'eux-mêmes, finissant par rire légèrement avant de répondre à son baiser, frémissant au contact de ses doigts sur sa main avant de se laisser entraîner sur le sable, s'étalant parterre, son regard scrutant le ciel. « C'est une bonne chose que tu m'aies emmené ici, j'aurais jamais su frapper au bon endroit si je m'étais retrouvé devant cet enfoiré. » Lâcha-t-il, sur un ton amusé, laissant entendre qu'il aurait certainement fini dans un état encore bien lamentable s'il avait laissé sa colère exploser. Il se redressa légèrement, se plaçant latéralement pour regarder Aelya, sa tête reposant dans sa main. « Qu'est-ce qu'il penserait ton père, s'il savait que t'étais avec un type comme toi ? » Demanda-t-il, curieux de savoir où elle en était avec lui, conscient qu'elle n'avait jamais eu l'esprit tranquille à cause de ça. Puis il se rendit compte qu'elle n'avait peut-être pas envie d'en parler, parce-que ça pouvait réveiller des souvenirs douloureux, comme lorsque lui tentait d'évoquer le sujet de ses parents. « Je sais pas pourquoi je te demande ça, j'suis désolé. Te sens pas forcée d'y répondre si t'en as pas envie. » Dit-il, se mordant la lèvre, gêné d'avoir laissé l'alcool lui enlever tous ses filtres.
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Mar 13 Nov 2018 - 22:11
Aelya ressentait le manque à chaque battement de cœur qui appelait celui de Niels à venir à lui, à chaque expiration qui s'envolait dans l'air, espérant que celle-ci revienne à elle, chargée d'oxygène et lavée de tout monoxyde de carbone, parce que son petit ami lui avait offert la vie qu'elle n'avait jamais pu apprécier à sa juste valeur. C'était comme s'il l'avait fait renaître de ses cendres, et elle n'avait jamais pensé ça possible avant sa rencontre avec lui. Il lui avait prouvé que l'espoir n'était pas seulement un concept, mais que c'était concret, presque palpable comme l'amour qu'elle lui portait et qu'elle lui transmettait via ses attentions, ses regards, ses sourires qui n'avaient que Niels pour seul destinataire.
- T'es censé compatir avec moi, là, lâcha-t-elle, une moue boudeuse sur le visage.
Ils vivaient toujours les choses à deux, même leur jalousie souvent trop toxique au contact de leur amour si pur. C'était leur malédiction même s'ils tentaient de s'en détacher quand la raison venait les happer. Elle hocha la tête à ses mots qui la rassuraient, touchée par sa compréhension et sa patience inouïe. Elle ne savait pas si elle aurait le même recul, même si quelque part, elle savait qu'elle le ferait pour lui, quand bien même ça signifiait de s'inquiéter tout le temps, ce que de toute façon elle faisait déjà.
- Je reviendrai toujours vers toi, souffla-t-elle tendrement.
Ca faisait référence à pleins de choses, non seulement au fait de revenir constamment à son appartement tous les jours, mais aussi de toujours retrouver ses pas quand ils se séparaient, de toujours être la pour le soutenir et de le choisir à chaque fois qu'on essayerait d'introduire le doute dans son esprit. Alors qu'elle avait plaisanté au sujet de ce type qui s'était approchée d'elle dans son dos, elle avait capté son regard à question, le sourire joueur.
- Tu connais très bien la réponse. Je pourrai jamais me passer de tes lèvres, lança-t-elle, le regard virant sur ses lèvres d'un air envieux.
Elle était contente d'avoir pu le raisonner, évitant au passage de voir son visage qu'elle détaillant avec tant d'attention, abîmé par des mains étrangères. La tension se diffusait lentement mais sûrement dans son corps alors que Niels éveilla la passion à travers sa réponse.
- Si le fait que tu sois plus sympa induit celui que tu le sois vraiment partout, je suis pas fan du concept, j'aime bien quand t'es incontrôlable, ajouta-t-elle, en se mordant la lèvre inférieure, charmeuse.
Elle imaginait ses prochains voyages avec Niels, la personne qui en réalité, la faisait voyager tous les jours dans des rêves et des songes qu'elle n'aurait jamais pris le risque d'espérer.
- On se rend pas la tâche facile pour les surprises nous deux, grimaça-t-elle.
Fondant sur ses lèvres qui se mouvaient contre les siennes de manière fiévreuse avec une certaine tendresse, elle s'était ouverte, dévoilant ce qu'elle possédait pour lui. La seule chose qui comptait. Elle rigola légèrement à sa remarque, acquiesçant son constat.
- N'arrête jamais d'être romantique, j'adore ça, ajouta-t-elle amoureusement. Et je veux qu'on continue à être bourrés ensemble, sourit-elle de manière espiègle.
Elle s'allongea au milieu du sable refroidi par le spectre de la lune, appréciant le calme environnant avec pour seul bruit de fond les vagues qui s'échouaient près d'eux. Elle lâcha un petit rire à sa remarque.
- C'est clair, heureusement que je suis là pour te sauver de toi-même sinon tu le ferais jamais.
Ce n'était jamais bon de suivre son instinct primaire dans pas mal de cas, même si c'était leur manière de fonctionner à tous les deux. Son cœur loupa un battement à sa question, fronçant les sourcils à cause de la surprise. Elle le vit se reprendre, s'excuser, et soupira tristement.
- Je sais même pas de toute façon, ce qu'il penserait. Peut être qu'il t'aurait sûrement apprécié dans le fond, t'as fait de la prison et lui il y est. Mais en vrai je pense surtout qu'il s'en fou. T'sais, c'est pas comme si j'avais grandit dans une famille, et encore moins aimante, avoua-t-elle, le cœur serré. T'es la première personne qui me fait sentir aimée.
Elle plaça des mains autour de son propre corps, se sentant d'un coup vulnérable, les plaies à vifs.
- Et toi, ça te dirait pas de renouer avec ta famille ? Demanda-t-elle, tournant le visage vers lui.
Levi Wheeler
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Mar 13 Nov 2018 - 23:07
Il ne s'était jamais senti aussi comblé que depuis qu'il partageait son quotidien avec Aelya, se rendant compte qu'il n'avait finalement besoin que de ça, que de cette relation dans laquelle il donnerait toute son énergie, toute ses forces, simplement pour la faire perdurer. Il était passionné par Aelya, par sa force de caractère qui faisait écho à la sienne et sans laquelle il se sentirait vide, comprenant qu'il avait finalement toujours été accro à ce qu'elle représentait, depuis la première nuit où il s'était offert à elle. Il ne put s'empêcher de sourire à sa réaction boudeuse, l'attirant contre lui pour déposer ses lèvres dans son cou, animant le jeu entre eux. « Je compatis. Je le montre peut-être pas, mais je t'assure que je le fais. » Lâcha-t-il, d'un air moqueur, pouffant légèrement en comprenant que la route qui les mènerait à ne ressentir aucune jalousie était encore longue, semblant même sans fin. Parce-qu'il n'accepterait sans doute jamais qu'on puisse la regardait comme lui le faisait, clamant le fait qu'elle n'était qu'à lui et qu'il était hors de question qu'il puisse la partager. Quoiqu'il en soit, il ne pouvait pas faire grand chose quand Aelya se rendait au travail, appelée par ses obligations qu'elle devait remplir, tout comme lorsqu'il quittait le lit à l'aube pour l'hôpital. Il lui adressa un regard tendre, amoureux, lorsqu'elle lui signifia que leurs chemins finiraient toujours par se rejoindre, même lorsque l'orage gronderait et éparpillerait des tonnes d'obstacles sur leur passage. Il croyait en ses mots, parce-que son regard les appuyait, lui faisant comprendre qu'ils n'auraient jamais d'avenir l'un sans l'autre et si cette idée semblait effrayante aux yeux des autres, elle semblait au contraire être rassurante pour Niels qui de toute façon, ne se voyait pas passer un seul jour de sa vie sans Aelya. Son cœur s'était activé à leur jeu de séduction, et à ces sous-entendus qui ne faisaient qu'éveiller le désir qu'il ressentait à l'égard de sa petite-amie, le regard brûlant lorsqu'il vit ses prunelles dévier des siennes pour détailler ses lèvres. Il lâcha un petit rire à sa réponse, haussant les sourcils alors qu'il n'était pas vraiment surpris par son choix. « J'me disais bien aussi... En plus, tu me donnes pas du tout envie d'être sage là tout de suite. » Lâcha-t-il à son tour, un sourire en coin bordant ses lèvres, une lueur charmeuse traversant ses iris qui reflétaient le bazar qu'elle faisait naître en lui rien que par cette lèvre qu'elle mordillait et qui le faisait littéralement chavirer. Il hocha la tête à sa remarque, conscient qu'ils n'étaient vraiment pas simples, même lorsqu'il s'agissait de se provoquer des réactions positives. Ses mains avaient fini par glisser lentement de son visage jusque sa nuque, puis autour de son dos en même temps qu'il s'était délecté du contact de ses lèvres contre les siennes. « Ça, ça m'étonnerait que ça change de toute façon. » S'amusa-t-il, pointant du doigt leur goût prononcé pour la débauche et l'excès dans lequel ils aimaient plonger. La tête dans les étoiles, il s'était entendu parler, sûrement trop rapidement, se rattrapant comme il le pouvait pour ne pas la braquer. Ne la lâchant pas du regard, il l'écouta attentivement, déchiré par les regrets qu'il pouvait percevoir dans sa voix, manifestant cette peine de n'avoir pas pu grandir dans un cadre familial idéal. Touché par ses derniers mots, Niels glissa sa main sur son avant-bras, cherchant à la réconforter par la chaleur de sa paume. « Je suis là, moi. Et jamais je m'en foutrai de toi, parce-que y'a que toi qui comptes. J'vais rattraper tout ce temps où tu t'es pas sentie aimer mon amour. » Répondit-il, d'une voix tendre et réconfortante, persuadé de pouvoir l'aimer pour toujours et lui faire oublier ce dont elle avait toujours manqué. Il prit une respiration plus profonde à la question qu'elle lui renvoya, se retrouvant maintenant dans la même position délicate qu'elle, décidément loin d'être à l'aise lorsqu'il devait parler de sa famille. « Ils m'ont fait changer de nom. J'crois que c'est assez clair, ils veulent pas de moi. Je vais pas aller les supplier de m'aimer si ils en ont pas envie. Je comprends leur position, tu sais. C'est juste que... je pensais qu'ils seraient capables de pardonner, parce-que je suis leur fils, mais visiblement, ça a pas l'air d'être une assez bonne raison. » Lança-t-il, se rallongeant dans le sable à côté d'elle, ses yeux se perdant dans l'infinie grandeur du ciel. « J'ai pas besoin d'eux Aelya. Je le sais depuis que je t'ai toi, et ils peuvent bien avoir tout le fric du monde et vivre une vie de rêve, j'suis sûr qu'ils seront jamais aussi heureux que moi. »
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Mer 14 Nov 2018 - 10:45
Au milieu du chaos qu'avait été sa vie, elle avait rencontré Niels, et même si son quotidien représentait toujours le même bazar, au moins, il était devenu beau, attrayant et passionnant, comme s'il était arrivé à enjoliver ses problèmes pour les rendre moins tortueux juste par la force de son sourire et de ses mots qui résonnaient en elle comme une douce mélodie apaisante, sur laquelle elle voulait s'endormir pour le restant de ses jours. Il avait chuchoté à l'oreille de ses démons pour les faire fuir le plus loin possible afin de s'inscrire dans son âme à leur place et il avait réussi. Aelya n'aurait jamais cru pouvoir changer pour quelqu'un, et pourtant, ça s'était produit de la manière la plus naturelle qui soit. Fermant les yeux quand il vint loger sa tête dans son cou, elle s'était sentie frissonnée d'envie en savourant cette douce brûlure qu'il lui offrit. Elle avait sourit à sa remarque, lâchant un petit rire suite à son ton moqueur qui enlevait de la conviction à sa parole. Aelya aurait bien voulu se délester de son désir de possession, mais il fallait croire que c'était un effet secondaire avec lequel elle devait vivre. Tout était de toute façon surmontable tant qu'il restait à ses côtés, et elle donnerait son âme pour faire durer leur relation jusqu'à la fin. C'était ce qu'elle tentait de lui faire comprendre par ses attentions, désirant lui montrer qu'il représentait le monde voire l'univers à ses yeux, et qu'elle lui avait confié sa vie sans contre-partie, sachant pertinemment qu'il prendrait bien plus soin d'elle que sa propre personne le faisait. La tension était palpable entre eux, comme un vent chaud qui soufflait la passion sur leurs corps désireux de se retrouver, et Aelya ne pouvait que saisir l'occasion de se perdre dans leur jeu. - Garde ce côté insupportable pour tout à l'heure parce que je compte bien canaliser toute cette énergie... Ajouta-t-elle, la voix pleine de sous-entendus.
Elle aimait quand il était doux, quand il était plus tempétueux, tout l'attirait et elle ne se lassait jamais de découvrir toutes les facettes de sa personnalité qu'elle aimait enflammer par le feu de son amour qui ne pouvait pas s'éteindre. Contre ses lèvres, elle s'était laissée envelopper dans les flammes qui la consumait, appréciant la vie qu'il lui insufflait par son souffle, car il n'y avait que lui qui pouvait faire battre son cœur de cette manière si singulière. Elle avait besoin de son contact au risque de dépérir à vue d’œil, chose qu'elle expérimentait facilement et aisément dès lors qu'ils se tenaient à distance loin de l'autre. Elle hocha la tête à sa réponse, souriant contre ses lèvres en laissant percevoir son amusement à l'image de cet hobbie qu'ils partageaient tous les deux : la débauche.
Si l'alcool la rendait plus joviale, il fallait avouer que ça la rendait aussi plus émotive dans le sens où elle avait l'impression d'être plus à fleur de peau, et son sourire s'était légèrement ternie devant les pensées qui vinrent s'introduire dans son esprit à la question de Niels. La blessure s'était ouverte, et même si elle ne lui en voulait pas parce que ce n'était pas de sa faute, elle ne pouvait nier la douleur lancinante qu'elle ressentait en cet instant. Elle se sentit apaisée par ses mots, par la douceur de sa paume contre son bras. - C'est pas à toi de rattraper ça, bébé. T'en fais déjà assez, et je sais que je peux compter sur toi. T'es d'ailleurs la seule personne sur qui je puisse compter, le rassura-t-elle.
Il était devenu sa famille, quelque part. Même si ça faisait quelques mois qu'ils se connaissaient, il en avait fait plus pour elle que tous ses proches réunis. Elle lui avait retourné la question, se sentant attristée par les mots qu'il employait, refusant même l'idée qu'il puisse se sentir aussi délaissé de la sorte parce que dans sa tête, c'était inconcevable que la personne qu'elle aimait le plus au monde puisse avoir aussi mal. Aelya se vit attendrit par les dernières paroles qu'il ajouta qui semblaient être une belle revanche sur eux. Elle se plaça sur le ventre, s'accoudant sur le sable pour mieux le regarder. - J'arriverai jamais à comprendre comment on peut faire pour pas t'aimer... Parce que c'est tellement facile pour moi de le faire. T'es tellement exceptionnel Niels. Ca me désole de penser que t'as été déshérité parce que t'as eu le malheur de faire des erreurs, comme la plupart des gens. Moi en tout cas, je le porterai un jour ton nom, lança-t-elle tendrement.
C'était sans doute une manière de lui dire qu'elle était fière de ce qu'il représentait et que jamais elle ne reculerait devant les erreurs qu'il avait pu faire, parce qu'elles faisaient partie de lui, et donc de ce dont elle était tombée amoureuse. - J'crois que c'est pour ça que j'ai jamais voulu avoir de petit-ami. Parce que vu l'exemple familial que j'ai eu, ça m'enchantait pas trop. Puis y'a eu toi. Ne doute jamais de toi mon amour, ajouta-t-elle en caressant doucement son bras.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Jeu 15 Nov 2018 - 0:46
Niels ne prétendait pas pouvoir réparer tous les dégâts que son passé avait semé, parce-que comme pour lui, c'était une partie d'eux qui ne s'effacerait jamais, et avec laquelle ils étaient condamnés à vivre pour l'éternité. Pour autant, il avait l'impression qu'il pourrait continuer à la rassurer toute sa vie, qu'il aurait toujours les forces nécessaires pour repousser ses démons aussi loin qu'il le pouvait, espérant seulement apercevoir encore et encore cette lueur brillante à travers ses yeux qui avait le don de réchauffer son âme. Il n'y aurait jamais assez d'efforts de faits lorsqu'il s'agissait d'elle, parce-qu'il avait l'impression qu'il pouvait passer sa vie à essayer de la rendre heureuse, sans ressentir ne serait-ce qu'une seule minute une forme de lassitude. S'il avait les capacités pour la faire souffrir, Niels savait aussi qu'il pouvait la rendre heureuse, comme elle pouvait le faire avec lui. Et c'était tout ce qu'il souhaitait faire, jusqu'à la fin des temps, jusqu'à ce que son cœur cesse de battre. Il lui appartenait, corps et âme, prêt à lui confier sa vie pour qu'elle continue à l'aimer comme elle le faisait, lui donnant la chance de ressentir cette étendue de sentiments qu'elle lui avait fait découvrir et dont il était aujourd'hui complètement dépendant. Il s'était réfugié dans son cou après s'être gentiment moqué d'elle, ses lèvres s'occupant de parcourir sa peau en l'effleurant avant de les presser doucement, lui offrant un simple baiser. Il commençait sérieusement à douter du fait que son désir puisse s'évaporer un jour, conscient que dans tous les états possibles et imaginables, il continuerait d'avoir tout le temps envie d'elle, son corps répondant à la moindre de ses attentions. « Je vais t'en faire voir de toutes les couleurs. » Dit-il à son tour, s'amusant sur le double-sens de ses mots qui laissaient sous-entendre la façon dont il avait envie de canaliser son énergie. Il n'y avait aucun traitement, aucun remède à cette addiction qu'il possédait pour elle, comprenant que son désir était infini, au même titre que l'amour qu'il lui vouait et qui lui faisait tourner la tête. Il avait envie de croire, peut-être un peu naïvement, qu'il n'y aurait plus de déchirement entre eux, ou du moins, qu'ils n'auraient plus jamais besoin d'envisager une rupture, au risque de se voir dépérir à nouveau, comme si Niels savait qu'il n'avait aucun moyen de s'en sortir si Aelya n'était pas avec lui. Ce soir, ça lui prouvait un peu plus que sa vie se résumait à elle, à son bonheur auquel il espérait contribuer. Il avait sûrement dérapé à cause de l'alcool qui s'écoulait dans son organisme et qui le rendait encore plus curieux qu'il ne l'était déjà. Faisant lentement courir ses doigts contre sa peau, il fronça légèrement les sourcils, ne la lâchant pas des yeux. « Je veux le faire. Parce-que j'veux que tu te mettes dans la tête que ça a jamais été toi le problème. T'es quelqu'un de bien bébé, je le sais depuis le premier jour et je défie quiconque de te faire croire le contraire. » Dit-il, le regard attendri, ressentant le besoin qu'elle sache qu'il serait toujours là pour elle, quoiqu'il puisse arriver, toujours présent pour la rassurer lors de ses moments de doutes. Parce-qu'il était son premier supporter au-delà d'être son compagnon de vie. Il fut réchauffé par ses mots extrêmement tendres, touché par cette vision flatteuse qu'elle avait de lui, ses yeux ne quittant pas le ciel. « C'est pas étonnant de toute façon, j'ai merdé dans une famille où l'erreur est pas permise. Mais j'crois que j'aurais pas pu y échapper finalement. C'est con mais c'était peut-être juste pas ma place. Ma place, elle est ici avec toi, bébé, et je regretterai jamais aucune décision parce-que ça m'a au moins permis de te rencontrer. » Avoua-t-il, un sourire se dessinant sur ses lèvres lorsqu'il repensait à tout ce qu'ils avaient pu vivre ensemble, depuis la première nuit, depuis les prémices de cette relation qui s'était vue évoluer de jour en jour. « Si tu portes mon nom un jour, j'aurais tout gagné. » Souffla-t-il, frissonnant à ses dernières paroles et aux caresses qu'elle lui délivrait. Son regard dévia vers le sien, tendant doucement la nuque vers elle pour atteindre ses lèvres qu'il embrassa avec tendresse, de manière assez concise. « T'es tout ce que j'ai. » Murmura-t-il, après avoir accroché son regard, son souffle toujours près du sien.
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Jeu 15 Nov 2018 - 12:32
Si elle commençait à regretter son passé, ce qu'elle avait fait simplement pour se sentir vivre, elle se disait que c'était aussi ce qui l'avait poussé dans les bras de Niels. Peut-être que si elle avait eu un quotidien moins mouvementé elle ne l'aurait jamais rencontré. Ou peut-être qu'il n'aurait jamais été attiré par elle, lui qui semblait apprécier les fêlures qu'elle avait sur chaque parcelle de son âme, et qui souvent l'influençait dans ses choix pour les préserver d'une énième coupure. Aelya était parsemée de contradictions, s'évertuant à repousser ses limites pour sentir le danger érafler sa peau, le même danger qu'elle craignait également, surtout maintenant qu'il était synonyme de perte. Parce qu'avant Niels, elle n'avait pas eu grand chose à perdre pour ne pas dire rien ni personne. Elle vivait comme elle l'entendait en se fichant du mal qu'elle pouvait causer autour d'elle car rien ne l'atteignait, jusqu'à ce qu'elle rencontre l'homme qui deviendrait son petit-ami, et surtout, l'homme de sa vie.
Un sourire joueur s'était crée sur ses lèvres lorsqu'il lui répondit avec les mêmes sous-entendus, animant son regard de malice et défi. - J'ai hâte de voir ça, répondit-elle en approchant son visage du sien pour venir mordiller sa lèvre inférieure.
Son désir était impérissable, au même titre que l'amour qu'elle lui portait, immuable, indispensable à son coeur qui battait à un rythme effréné quand il posait son regard sur elle. Elle se régénérait à ses côtés, puisant sa force qui s'était évaporée en son absence, parce que c'était lui qui chargeait la vie dans ses veines, autrefois atrophiées par le vide qui avait menacé de la détruire. Il n'y avait plus rien sans Niels, juste le néant, battant son plein dans un univers qui ne serait jamais le sien. Elle s'en était accommodée avant de le rencontrer, faute de mieux, mais elle se rendait compte qu'elle avait errer pendant tout ce temps en apnée. Touchée par sa sincérité, elle se sentait frissonner sous la douceur de ses doigts sur sa peau. - Le premier jour t'as surement remarqué ma volonté à te vouloir dans mon lit, sourit-elle, amusée. Et depuis j'ai jamais voulu te voir partir, avoua-t-elle tendrement. Ce que j'ai compris, c'est que je veux être quelqu'un de bien pour toi, parce que c'est grâce à toi que j'évolue, lança-t-elle amoureusement.
Il n'y avait que lui pour la rassurer de cette manière, pour apaiser ses tourments et la faire croire en des jours meilleurs. Il était son pilier, celui qui tenait ses fondations en place, et elle voulait représenter la même chose pour Niels. Caressant doucement son bras, elle avait cherché à se confier sur la façon dont elle le voyait, dans le désir de le rassurer sur la valeur qu'il représentait au moins pour elle. Elle s'était vue elle-même réchauffée par ses paroles qui résonnaient profondément à l'intérieur de son être. - T'as pas à regretter d'être ce que tu es mon amour. C'est eux qui doivent regretter de t'avoir abandonné. Moi je le ferai jamais, je t'aime trop pour ça, le rassura-t-elle. Et puis, je m'en fou que tu rentres pas dans les cases, que tu sois pas avocat, tu me rends heureuse, et c'est tout ce que je regarde, avoua-t-elle avec un léger sourire.
Elle avait capté son regard à sa remarque qui fit suite, prenant sa main dans la sienne pour déposer un baiser sur celle-ci. - T'as déjà tout gagné, je suis à toi pour toujours, je ferais tout pour toi, même si c'est surement un problème, ajouta-t-elle, une pointe d'amusement dans la voix.
Parce qu'elle était capable de s'attirer tous les ennuis du monde pour le sauver et pour le soutenir. Son coeur s'activa subitement à ses paroles, au contact de leurs lèvres qui s'étaient superposées pour se délivrer de la tendresse. Elle se replaça à ses côtés, le regard figé dans le plafond étoilé.
- Tu sais quand j'étais plus jeune, et que j'étais triste, j'allais souvent dans un endroit en particulier à Bowen. C'était une petite parcelle de plage isolée, là où personne n'allait parce que fallait connaître et emprunter un passage. Et je me posais comme ça, et je regardais les étoiles. J'essayais de les compter pour me changer les idées et ça marchait bien. Je restais des heures à éviter de rentrer dans le foyer où mon père m'a laissé parce qu'il a préféré la criminalité à sa fille, se confia-t-elle. Et quand t'es parti, c'est comme si, quand je regardais le ciel, ça me rassurait, parce que je me disais qu'on avait le même au-dessus de la tête, et dans une certaine mesure que ça pouvait nous rapprocher. Et là on regarde le même ciel, ensemble, ajouta-t-elle en nouant ses doigts aux siens.
Elle tentait d'absorber sa chaleur pour se réconforter, afin de laisser le passé derrière eux. - J'ai besoin de toi.
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Jeu 15 Nov 2018 - 19:40
C'était dans la manière dont ils avaient été brisés par leur passé respectif qu'ils se ressemblaient, qu'ils avaient tous les deux une façon particulière d'appréhender la vie. Et c'était aussi la raison pour laquelle Niels trouvait en Aelya son âme-sœur, comme s'il avait toujours compris que tous les deux sortaient du lot, parce-que leurs fêlures les rapprochaient, permettant à leurs cœurs de se faire écho l'un à l'autre. S'il devait revivre les déchirures à n'en plus compter, ses six années de prison ou encore la honte qu'il avait pu lire dans les yeux de ses parents, alors il le revivrait, parce-que c'était encore le seul chemin de son destin qui avait pu le mener à Aelya. Il ne suffisait d'un rien pour changer le cours des choses, et peut-être que s'il n'avait pas opté pour les mauvaises décisions lorsqu'il était plus jeune, alors il n'aurait pas croisé la route de celle qui faisait aujourd'hui battre son cœur. Ce qui lui paraissait d'ailleurs impensable à présent, ayant l'impression qu'il n'y aurait aucun intérêt de respirer si son cœur n'était pas animé par l'amour qu'il ressentait pour sa petite-amie. Son regard avait fait écho au sien, répondant silencieusement à son envie de la retrouver plus intimement, bien qu'ils ne s'étaient déjà pas gênés pour le faire. Il sourit quand il sentit ses dents attraper sa lèvre, lui rendant malicieusement la pareille avant d'éteindre leur jeu dans un baiser rapide. Il avait conscience d'à quel point son existence avait basculé depuis qu'elle était là pour lui, ravivant cette flamme qui n'avait fait que de survivre jusqu'ici, alors qu'il pensait se complaire dans un monde auquel il ne s'était jamais senti appartenir. Ses yeux se mirent à briller un peu plus lorsque les souvenirs de leur rencontre défilèrent dans son esprit, se souvenant de chacune des pensées qui lui avaient traversé l'esprit lorsqu'il avait fait sa connaissance. « J'ai vu. Et on dirait bien que t'as réussi. » Dit-il, s'amusant de ce constat, pointant du doigt tout ce qu'ils avaient vécu depuis ça. « Je veux pas partir, j'ai aucun intérêt à le faire. Ça a toujours été toi, j'peux pas y arriver si t'es pas là. » Avoua-t-il, son regard trouvant le sien, cherchant à lui prouver toute la sincérité des mots qu'il prononçait, ses doigts lui délivrant toujours de l'affection. Il avait eu tort de croire qu'il pourrait s'en sortir s'il la quittait, parce-qu'il s'était juste perdu, plongeant dans les ténèbres les plus sombres qu'il avait jusque-là rencontré, ne trouvant aucune issue possible sans Aelya pour le guider. Il avait ressenti un pincement en repensant à la façon dont il avait été jeté par sa famille, qui ne lui avait jamais laissé sa chance pour s'expliquer, pour ne serait-ce que s'excuser du comportement puéril dont il avait fait preuve et qui l'avait mené tout droit derrière les barreaux. Il tourna la tête vers elle à ses mots, lui offrant un faible sourire en même temps qu'il ressentait la douceur de ses paroles. « J'aurais fait le pire avocat du siècle de toute façon. » Dit-il en pouffant, se moquant de son propre destin. « Je regrette pas mon amour, je vois pas comment je pourrais. Et même si je continue toute ma vie à faire un métier misérable, ça fait rien. Tant qu'on est ensemble, le reste ça m'est égal. » Ajouta-t-il, de cet air tendre et rêveur, fondant à sa réponse avant de se laisser tenter par l'appel de ses lèvres, déjà complètement en manque de son contact. Il la regarda s'allonger de nouveau sur le sable, l'écoutant d'une oreille attentive, mettant en scène dans son esprit les mots qu'elle prononçait. Il finit par sourire, resserrant l'étreinte autour de ses doigts, le regard absorbé par le ciel. « C'est ce qui m'a fait tenir aussi. Je savais que t'étais quelque part, pas loin de moi, que ton cœur battait. Et c'était tout ce qui m'importait. J'ai pas passé une seule minute sans penser à toi tu sais, ni sans me détester d'être parti. J'sais pas pourquoi j'ai fait ça, j'ai paniqué et comme d'habitude, j'ai pas réfléchi. Je sais que t'as peur bébé, j'ai peur aussi, mais je resterai avec toi maintenant, je t'abandonnerai plus. J'suis désolé de t'avoir fait subir ça... » Dit-il, finissant ces quelques mots dans un murmure, songeant avec peine aux erreurs qu'il avait commises et qu'il tentait de réparer. Il prit leurs mains encore liées, les posant sur son torse pour ressentir sa chaleur, avant de la regarder. « Tu veux rentrer ? » Demanda-t-il, se tournant vers elle pour déposer ses lèvres contre son cou, sa main glissant avec douceur contre son ventre.
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I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)