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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 Let's see what the night can do + Léanche

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MessageSujet: Re: Let's see what the night can do + Léanche   Let's see what the night can do + Léanche - Page 2 EmptyMer 4 Mar 2020 - 5:47

Elle le connaissait mieux que ce qu'il laissait paraître. Léo sensible, Léo attentionné, il se cachait derrière les apparences d'un Léo charmeur de ses dames, bouffons avec les copains, quelques fois trop confiant, il jouait au coq fier alors qu'au fond il cachait une véritable vulnérabilité qui avait toujours plut à Blanche. Si elle l'avait trouvé drôle et divertissant en groupe, elle l'avait toujours préféré la porte fermée, surtout au courant des mois où ils avaient habité ensemble et où elle avait ou le voir sous son vrai jour. Pas toujours rigolo, pas toujours enthousiaste, parfois grognon même sans son café du matin. Cette vulnérabilité, Blanche l'avait vu dans des moments qui l'avaient touchés, non seulement des moments propices à l'intimité, mais aussi des moments touchants et émotifs comme cette fois où il avait appris qu'elle avait dû se faire avorter sous les bons conseils de monsieur Emerson, c'est un Léo démuni qu'elle avait alors vu, l'une des rares fois qu'elle l'avait vu dans cet état. Or, quand il n'ira avec fierté qu'elle ne saurait lui résister pour un dîner, la blonde se retenu de ne pas envoyer ses yeux aux ciels, non pas sans le gratifier d'une remarque pointa la confiance avec laquelle il parlait et au combien elle ne lui faisait pas. Il ne perdait rien pour attendre, Léo. S'il pensait encore qu'elle lui serait sienne jusqu'à la fin des temps sans faire le moindre effort, il se trompait. Et bien qu'elle l'aimait encore éperdument, Blanche n'était pas prête à se laisser avoir aussi facilement. Il faudrait lui sortir le grand jeu, maintenant qu'elle avait découvert comment il la voyait, la bine Blanche qui ne disait jamais non. Et même si ses paroles laissaient supposer que ce ne serait pas gagné pour Emerson de l'avoir à dîner pour un soir, la seconde d'après Blanche lui confia qu'il était le seul dans sa tête. Et, plus encore, qu'elle souhaitait être la seule dans la sienne aussi, encore un peu. Juste assez longtemps pour le séduire à nouveau, juste assez longtemps pour se faire pardonner pour ce soir, cette soirée qui aurait pu leur donner la chance de repartir à zéro et qui avait lamentablement échoué. C'est pour leur donner une nouvelle chance qu'elle propose la remise des compteurs. Et de leurs sept minutes, déjà trois s'étaient écoulés alors qu'il lui confiait son endroit favoris à Bowen, impossible qu'il n'en ait pas, Léo le rêveur, Léo le photographe. Il connaissait les recoins de la ville et leurs attraits, là où la lumière se faisait belle et où les beaux paysages surprenaient. Il aurait pu dire la plage, ça aurait été simple, presque tout Bowen aimait la plage, d'autant plus qu'ils y avaient partagé un doux moment intime. Seulement, il choisi un tout autre lieu, un lieu qui lui aussi résultait de leur passé. La falaise, là où les étoiles étaient belles, ce n'était pas surprenant pour le photographe et amoureux des étoiles. Il y avait emmené Blanche, le soir des géminides, le soir où elle était débarqué sans s'aviser chez lui et où, encore, elle l'avait cru en cavale avec une autre. Il s'était avéré, finalement, que la soirée leur avait appartenu, jusqu'à ce que les étoiles disparaissent et qu'il ne la reconduise jusqu'à son ancien appartement. Elle lui confia connaître l'endroit dont la vue était spectaculaire, il commenta son ajout en lui confiant qu'il y avait emmené une fille, qu'il l'avait même embrassé sous cette arbre. Elle sourit, évidemment qu'il parlait d'elle. Peut-être qu'elle n'avait pas été la seule à connaître son endroit favoris, à ce point elle ne pouvait pas lui en vouloir de l'avoir fait découvrir à d'autres, mais elle savait avec certitude qu'il ne parlait pas des autres, là. Du moins, si tel en était le cas, Léo n'avait rien compris aux doutes et aux peurs de son amante. Elle rougit, se rappelant de ce doux baiser qu'ils avaient échangé et de leur attitude raisonnable en fin de soirée, sans s'inviter l'un chez l'autre, sans succomber aux caresses brûlantes. Finalement, chaque soirée où ils s'étaient résulter à ne pas succomber l'un à l'autre s'était bien terminé. Peut-être devaient-ils en prendre note. En effet, ce n'est pas très gagnant comme approche de séduction que de parler de ses ex flammes, gloussa Blanche en se jalousant elle-même. Elle en a eu de la chance, cette fille, dénota-t-elle par la suite un sourire en coin avant qu'il ne lui demande son plus grand rêve. C'était sans doute de connaître mieux ses grands-parents qu'elle aimait d'un amour infini à distance. Si Blanche avait su que dans quelques années sa grand-mère tomberait malade, elle aurait accepté les offres de Léo sans attendre, subissant les malheurs de l'égoïsme pour une seule et unique fois, pour avoir le plaisir de tout apprendre sur Claire avant qu'elle ne quitte leur monde. Alors qu'elle lui confiait son rêve, elle lui sourit et le remercia silencieusement de ne pas mettre sur le tapis les nombreuses fois où il l'avait inviter en Europe. C'était délicat, et Léo faisait preuve de lune infime politesse. Il choisi plutôt de répondre à la question de Blanche, caractérisant son plus grand regret de son incapacité à avoir tenu tête à son paternel plus tôt. Blanche hocha la tête, pinçant les lèvres.  Tu es certain qu'il s'agit d'un regret ?, demanda-t-elle en s'approchant un peu plus de lui, ses doigts qui frôlèrent ceux du photographe. Sans ça, ne serais-tu pas une toute autre personne aujourd'hui?, exposa Blanche en soutenant son regard. Et peut-être qu'on ne pourrait pas partager ce moment ensemble dans le cas contraire peut-être que leurs vies auraient été totalement différentes s'il avait tenu tête à monsieur Emerson bien avant. Mon plus beau souvenir d'enfance... Il fallait qu'elle cherche, Blanche. Parce que ces plus beaux souvenirs comportaient tous Léo et leurs escapades qui mettaient en rogne sa pauvre mère, elle qui devait passer des heures à détacher les robes de sa fille qu'elle lui avait prévenu de ne pas salir. Mis à part tout ça, Blanche n'avait pas tellement apprécié son enfance plus qu'il ne le fallait. Il avait été froid, strict, trop structuré. Et si aujourd'hui elle avait complètement coupé les ponts avec ses parents, elle ne le regrettait pas. Elle savait pourtant qu'ils avaient des nouvelles d'elle, si ce n'était par le biais des parents de Léo ou des autres habitants de Bowen qu'elle croisait ici et là. C'était ironique de croire que ses parents, sa mère surtout, avait tant voulu voir sa fille et Emerson s'unir à l'âge adulte. Elle devait hurler de rage en apprenant qu'ils se voyaient encore tous les deux, mais qu'il ne lui avait toujours pas fait de petits-enfants. Je me rappelle d'un soir d'orage, je n'arrivais pas à dormir., commença la blonde, songeuse. jetais descendu dans le salon, mon père était là, devant la fenêtre. Il avait un verre d'eau dans les mains, incapable de dormir lui aussi. Il m'a consolé, j'avais peur. Et il m'a raconté une histoire sur la provenance de la pluie, des nuages gorgés d'électricité statique et de l'humidité dans l'air, une histoire à dormir debout. Mais qui m'a fait apprécié les orages, parce que au fond j'avais peur de quelque chose que je ne pouvais pas contrôler et que je ne connaissais pas. En comprenant d'où ils viennent, j'ai appris à les trouver beaux, à aimer le bruit de l'eau contre les fenêtres.. Elle soupira. C'est nul hein? J'ai gaspillé deux minutes de nos sept minutes pour ça, gloussa-t-elle. Envie d'en rajouter sept autres au compteur?

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Léo Emerson
Léo Emerson
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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: Let's see what the night can do + Léanche   Let's see what the night can do + Léanche - Page 2 EmptyMer 4 Mar 2020 - 23:53

C’était plus simple de montrer ses forces que ses faiblesses, c’était plus présentable. Léo avait appris de son père, cet homme fort de caractère, cet homme de tête qui ne montrait jamais aucune vulnérabilité, aucune fragilité, comme s’il était incapable d’éprouver des sentiments, mis à part la fierté. Le fils avait longtemps tenté de marcher dans les pas de son paternel, pour le rendre fier, pour qu’il le regarde pour qu’il ait un tant soi peu de tendresse dans son comportement. Mais avec le temps il avait fini par comprendre que la tendresse n’avait pas de place dans son langage et dans sa vie. Alors que lui, le jeune Léo, il avait toujours été sensible, doux, il avait essayé de ressembler à cette image masculine avant de s’en éloigner, de la renier pour imposer sa patte, lui le rêveur, l’amoureux, il vivait fort, à fond, il vivait chaque émotion quitte à ce qu’elle le submerge. Mais toujours dans un semblant de retenue, parce qu’il avait été élevé dans un monde où on ne montrait rien. Blanche, elle voyait l’envers du décor, les compliments superflus qui ne servaient qu’à mieux séduire, elle sentait la fragilité qu’il cachait mal, face à elle, parce qu’elle le connaissait trop bien. Mais si durant des années il avait tenté de fuir ses sentiments envers cette fille-là, d’échapper à l’amour qui se faufilait toujours comme un virus, à présent il était presque heureux qu’elle voie au-delà du beau parleur pour aller chercher l’amoureux. Et elle le trouva lorsqu’ils reprirent leur entretient en tête à tête, juste tous les deux et leurs questions, celles qu’ils n’avaient jamais pensé se poser, peut-être jamais osé non plus, pour ne pas trop tomber dans l’intime, dans l’interdit. Mais ce soir c’était leur soir, celui de la dernière chance, alors Léo jouait le jeu, même s’il n’était pas toujours le meilleur dans les confidences. Faire glousser la blonde le fit sourire, silencieusement, sans emphase, évidemment qu’il la ferait réagir, en réanimant le souvenir de cette soirée sous les étoiles où elle l’avait redécouvert sensible, il le savait. C’est moi qui aie eu de la chance. Mais je ne vais pas insister… au risque de te vexer. Il jouait à fond la carte de la jalousie, comme si Cambridge allait être jalouse d’elle-même. Léo était dans les sentiments tout en ajoutant une touche d’humour. Blanche restait dans la sensibilité alors qu’elle confiait son rêve de retrouver ses grands-parents. Il savait combien elle s’était battue pour s’élever elle-même en faisant affront à sa famille, se privant malheureusement de sa famille française, celle qui n’avait rien demandé, celle qui l’accueillerait toujours à bras ouverts. Le barbu avait tenté de lui tendre la main, plusieurs fois, mais elle avait toujours refusé. Ce n’était pourtant pas ce soir qu’il allait le lui rappeler, ce n’était pas le lieu ni le moment et puis Blanche savait qu’il ne lui suffirait que d’un mot pour qu’il réserve des billets pour Paris dans la foulée, quand elle serait prête. A lui de répondre, son plus gros regret, pas si difficile à trouver, même dans la somme de toute ce qu’il aimerait revivre différemment. La blonde s’approcha de lui, tenta un premier rapprochement physique, mais Léo ne réagit pas. Sans ça je n’aurais pas autant de choses sur la conscience. Il soupira, presque gêné par ce que cette confession avait suscité chez eux, parler c’était bien, s’ouvrir il le voulait, mais il avait ses limites. Je ne veux pas tout changer, pas tout effacer. Juste… j’aurais aimé avoir un peu plus de courage, un peu plus tôt. Il lui adressa un sourire triste, vite balayé par un soupire puis une nouvelle question, plus joyeuse, il ne voulait pas plomber l’ambiance. Pourtant il ne se rendait pas compte qu’avec ce qu’il demandait il remuait lui aussi des souvenirs douloureux, parce que l’enfance de Blanche n’avait pas été la plus heureuse, parce qu’elle voulait oublier beaucoup de choses que lui, ce soir, lui demandait de se remémorer. Et puis finalement elle se rappela, difficilement, presque rêveuse, cette nuit d’orage qui l’avait marquée. Cette tendresse partagée avec son père, tout ce que Léo n’avait jamais eu la chance de connaître avec le sien. En l’écoutant il appuya sa tête contre le mur et ne la lâchait pas des yeux, les éclaires il les imaginait très bien et il se voyait raconter de telles histoires à son propre fils si un jour Jonah avait peur. Ce n’est pas nul, non. C’est un beau souvenir même. Il s’approcha d’elle et la pris dans ses bras. J’ai pas envie de rajouter sept minutes. Sept minutes c’est trop court. Il embrassa le sommet de son crâne. Reviens à la maison Blanche. Je veux toute une nuit au compteur, tant pis son on donne raison à ta copine. Toute une nuit à te parler, à lutter contre le sommeil, comme quand on était gamins. Il ne parlait même pas d'épuiser son corps, même si l'envie n'était jamais bien loin, il voulait simplement que le temps s’arrête, remettre les pendules à zéro et laisser les minutes filer sans y penser. Elle était celle qu’il choisissait ce soir, puisqu’à l’issu d’un speed-dating il fallait faire un choix, même si le jeu était truqué pour les autres concurrentes, Blanche était celle qu’il avait en tête depuis le départ.

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"Is that alright ?"
Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.
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