#382 - you made me feel as though i was enough (nevann) HOT

Tu vois que ta proposition touche Nevaeh. Pour toi ce n'est pas grand chose mais pour elle cela a un côté rassurant. Et quelque part, tu te dis que s'il t'arrive vraiment quelque chose, elle sera sans conteste la plus à même de répondre et d'être là rapidement. Après cette note positive, vous continuez votre discussion dans la cuisine, prêts à goûter les sandwichs BLT préparés par la journaliste. En plus d'être douée pour écrire, elle l'est également en cuisine. Il n'y a pas à dire, Nevaeh sait parfaitement se servir de ses dix doigts et ce, à tous les niveaux. Toi, il y a un art dans lequel tu es plutôt doué : faire marcher la jeune femme. De toutes tes forces, tu contiens ce rire qui menace de quitter tes lèvres au moment où tu lui fais croire que, dans ta relation passée, il t'arrivait de mettre un ensemble en latex avec les fesses à l'air. Pour ne pas exploser de rire, tu hoches simplement la tête quand elle te demande si c'est sérieux. Mais au moment où elle t'assure que tu n'utiliseras pas cela avec elle, tu pouffes de rire, incapable de te retenir plus longtemps. « Tu crois vraiment que je porte ce genre de trucs ? » Demandes-tu en riant encore. « Rassure-toi bébé, je ne te demanderai jamais de porter ça. » Tu n'es pas contre le latex en général mais ce genre de pantalons qui laisse juste entrevoir les fesses, ou plutôt le trou qui s'y trouve, ce n'est vraiment pas ton truc. Enfin, tu ne serais pas excité en voyant ça, en fait. Par contre, en entendant Nevaeh sous-entendre qu'elle prendre tes testicules en bouche, tu sens ton désir grimper en flèches dans ton bas ventre. Elle a ce pouvoir sur toi, c'est incroyable. « Me parle pas de ta mère alors que j't'imagine en train de les avoir en bouche. » Murmures-tu d'une voix suave, sentant l'excitation transparaitre dans ta voix. L'image est délicieuse, exquise même, mais tu la laisses de côté pour l'instant alors que vous discutez des films de Noël que Nevaeh adore regarder. Toi, tu aimes voir son visage changer au fil du film quand elle est totalement prise dans l'histoire. C'est son côté romantique qui veut ça et tu dois bien l'avouer, tu trouves ça terriblement craquant. « S'occuper à autre chose ? Comme quoi ? » Demandes-tu avec un air innocent qui ne te va pas du tout. A chaque fois, vous ne pouvez pas vous empêcher de remettre le sexe sur le tapis, c'est plus fort que vous. Mais cette fois, tu comptes bien tenir le coup puisque Nevaeh t'a dit qu'elle désirait attendre ce soir. Tu veux lui faire voir que ce soir, c'est beaucoup trop loin pour vous. « Non, tu n'as pas besoin d'agir comme ça avec moi parce que moi j'adore que tu prennes soin de moi. » Dis-tu avec un large sourire avant que la jeune femme ne vienne s'installer à califourchon sur toi. Pour toi qui désirais la faire attendre, cela s'avère plutôt compliqué alors qu'elle t'avoue que tu l'excites et qu'elle vient embrasser tes lèvres avec douceur. Un baiser bien trop chaste qui ne va pas du tout avec les mots qu'elle emploie. « Tu ne voulais pas attendre ce soir ? » Demandes-tu en arquant un sourcil avec une seule envie : qu'elle dise non et que vous puissiez vous perdre dans les bras de l'autre maintenant.

Ça lui faisait réellement plaisir, cette proposition. C'était comme une preuve de confiance, malgré celle qu'elle avait ébranlée en brisant son jardin secret. Juliann prouvait à Nevaeh qu'il avait réellement envie qu'elle fasse partie de son entourage de par ses petites actions quotidiennes qui, une à une, devenaient plus sérieuses, plus impliquées. Être son contact en cas d'urgence, c'était banal. Il aurait pu l'offrir à n'importe qui de près de lui. Un ami, un membre de sa famille, mais c'était à Nevaeh qui pensait, là, tout de suite. Pour la rassurer, mais aussi parce qu'il savait qu'elle ne dormait pas sereinement quand il était de garde toute une nuit. Et ce, depuis qu'ils se tournaient autour. Son métier, elle le trouvait dangereux. Et encore plus maintenant qu'elle en avait vu les risques, qu'elle avait goûté à l'inquiétude de sa réalité. C'était une trêve de plaisanterie, l'instant de quelques secondes, d'un sourire attendri et d'un hochement de tête avant que les moqueries ne reprennent. La dynamique entre les deux amants était particulièrement légère, parsemée de blagues et de sous-entendus sur leur désir qui ne s'essoufflait jamais. Arriveraient-ils un jour à bout de souffle? Auraient-ils la flamme qui s'éteindrait? Ce qu'ils vivaient, c'était fort. Et au fond d'elle, Nevaeh espérait que ça le resterait.

Alors qu'elle se montrait plus autoritaire devant lui, elle se moquait du caractère sexuel de la chose. Juliann parlait d'un pantalon de latex qu'il pourrait revêtir. Il gardait son sérieux, avec cet éternel sourire en coin qu'il avait toujours quand il regardait la brune. Et elle le croyait. Comme elle l'avait cru quand il n'avait pas nié la présence de Tahlia, cette soirée où ils s'étaient aimés pour la dernière fois. Jusqu'à ce qu'il éclate de rire. Et là, Nevaeh sut qu'il se moquait d'elle depuis le début. « Pourquoi pas? J'sais pas ce qui allumait Alejandro », fit-elle, faussement offusquée avant de rire à son tour. « Oh, et je ne veux pas le savoir », ajoutait-elle dans un rire avant de couler sur lui une oeillade taquine. « Qu'est-ce que tu aimerais que je porte? », soufflait-elle d'une voix feutrée, avec tout son sérieux, cette fois. Le latex, c'était non. Encore moins pour un pantalon lui laissant les fesses à l'air. Mais Nevaeh était prête à savoir ce qui pouvait allumer son petit ami, côté petite tenue. Et pour pousser la note plus loin, elle nota ce qu'elle pourrait faire de ses testicules s'ils en étaient là. Elle-même ne reconnaissait plus la Nevaeh d'origine. Elle était plus à l'aise, répondait du tac au tac aux sous-entendus graveleux du pompier, à croire qu'elle se sentait réellement bien avec lui, sans jugement. « J'te parlerai de moi », promit-elle en souriant en coin. « Et de mes lèvres, et de ma langue et de mes doigts.. Tout ce que tu voudras », lâcha la brune en élargissant son sourire.

Le ton sur lequel répondit Juliann fit frissonner la brune. Elle aurait voulu laisser tomber le BLT, lui arracher ce chandail qu'elle lui avait enfilé, profiter de la chaleur du corps de son amant alors qu'en réalité, cela crevait les yeux, ils se désiraient. Mais elle ne le fit pas, elle se concentra sur sa tâche, proposant une série de film pour ce soir qu'ils pourraient laisser jouer en fond sonore alors qu'ils se retrouvaient. « Jouer aux échecs », lâcha-t-elle du tac ou tac en souriant. « J'serai les blancs et toi les noirs », ajoutait Nevaeh avant de lui faire un clin d'oeil assuré. Ce soir, c'était vachement trop loin. Elle ne pourrait attendre. Mais il y avait tout de même une partie d'elle qui voulait voir jusqu'où ils pouvaient aller dans leur retenue. Jusqu'à aujourd'hui, ils avaient souvent échoué. Y arriveraient-ils? C'est peut-être pour cette raison qu'entre les sous-entendus évidents, les deux amants se livraient également à des discussions plus sérieuses qu'ils pourraient avoir sur l'oreiller, une fois leurs étreintes terminées.

Parler de Woody était douloureux. D'abord, elle se rendait compte des erreurs qu'elle faisait, vues par les yeux extérieurs d'un tiers parti. Et ça, c'était difficile. Et puis, même si leur relation était de mieux en mieux, elle avait laissé des plaies ouvertes concernant leur passé. Nevaeh voulait bien reconnaitre qu'elle s'imposait trop. Mais Woody n'était pas non plus blanc comme neige. Quand le pompier proposa de la psychologie inversée pour amener son frère à accepter de l'aide, la brune supposa que c'était donc la technique à utiliser avec lui, aussi. « J'espère bien », murmura la journaliste à l'égard de Juliann, venant l'embrasser rapidement, furtivement, avant de se positionner à califourchon sur ses jambes. Ça y est, elle perdait le pari qu'elle s'était elle-même lancé, elle allait flancher. Il montait l'excitation d'un cran, le bas ventre de Nevaeh qui s'affolait. S'il l'avait embrassé avec fougue, elle aurait flanché. Mais, au contraire, il lui rappelait ce pacte qu'elle avait signé avec le diable : attendre au soir venu. La brune hocha la tête. « Tu as raison, j'ai dit ce soir », acquiesçait-elle, prête à se lever de sa position pour le laisser terminer son sandwich.

Cette flamme, cette alchimie, cette envie constante de l'autre, tu espères qu'elle ne s'éteindra jamais, toi aussi. Parce que c'est ce qui te fait vibrer et qui te rend complètement accro. Bien sûr, à côté de ça, si Nevaeh avait le QI d'une huître et qu'elle n'était pas capable de tenir une conversation sensée, profonde et sérieuse, ça ne fonctionnerait pas entre vous. Ce que tu aimes dans votre relation, c'est que vous pouvez passer d'un sous-entendu graveleux à une sujet plus sérieux en une fraction de seconde. Vous ne vous limitez pas, vous êtes prêts à discuter de tout, sans tabou. Et ça, c'est bien trop précieux pour le gâcher, à tes yeux. « Alors il aimait que j'le... » Commences-tu avant de t'arrêter en rigolant. Tu n'as aucune intention de lui donner les détails de ton ancienne relation. Si celle-ci est qualifiée d'ancienne c'est pour une bonne raison. En plus, avec le recul, tu te rends compte que même si elle a duré plus de deux ans, elle n'avait rien à voir avec celle que tu partages aujourd'hui avec Nevaeh. Comme quoi, le temps passé ensemble ne fait pas tout. Le plus important, c'est la profondeur de vos sentiments. « J'aimerais te voir avec un ensemble de lingerie noir ou rouge, transparent pour la plupart... et pourquoi pas avec un porte-jarretelles et des bas que je pourrais faire glisser le long de tes jambes avec une lenteur exquise pour dévoiler progressivement ton sexe... » Rien que d'y penser, rien que de l'évoquer, tu sens ton propre sexe grandir dans ce boxer bien trop serrant. Et si tu ne t'étais pas fait la promesse d'attendre ce soir, pour repousser vos limites au maximum, elle serait déjà à moitié nue sur la table de la cuisine, ton sexe prêt à entrer en collision avec le sien. Mais à la place, plutôt que de laisser parler votre désir tout de suite, vous faites grimper la température. L'un comme l'autre. « Et qu'est-ce qu'elle ferait, cette langue ? Et ces lèvres et ses doigts ? » Demandes-tu en te mordillant la lèvre inférieure, ton regard déviant sur la bouche de la journaliste. Cette bouche bordel, penses-tu en tentant malgré tout de contenir ton excitation. Tu essaies de repousser celle-ci au maximum, jusqu'à ce soir, devant Harry Potter. Parce que même si Nevaeh dit tout le contraire, tu sais pertinemment que c'est au sexe qu'elle fait allusion quand elle dit que vous pourrez vous occuper à autre chose. « Je gagne toujours avec les noirs. » Réponds-tu à ton tour avec un sourire malicieux aux lèvres. Mais alors que tu tentes de repousser ton envie d'elle, la brune vient s'installer à la califourchon sur tes jambes. Après quelques furtifs baisers, elle vient mordiller ta lèvre et c'en est presque assez pour te faire flancher. Presque, seulement. Un moment de lucidité et tu lui demandes si son désir d'attendre ce soir a disparu... bien que tu espères qu'elle réponde par l'affirmative, elle n'en fait rien. A la place, la journaliste s'apprête à quitter tes jambes. De ta main libre tu la retiens avant de venir capturer ses lèvres sauvagement. Avec toute l'envie et le désir qui habitent ton corps. Déjà fiévreux, enivré de la douceur de ses lèvres, tu t'arrêtes après quelques secondes, vous laissant tous les deux à bout de souffle. « Ça on a le droit avant ce soir, non ? » Demandes-tu avec l'envie, déjà, de l'embrasser encore et encore.

Elle se bouchait les oreilles chantonnant alors qu’il commençait une phrase qui, elle se doutait bien, n’allait pas avoir de fin. Une pensée alla tout de même vers cette ancienne relation, ce deux ans de sa vie dans lequel il avait accepter de partager son petit-ami avec d’autres. Nevaeh ne lui s’empêcher de se demander si elle était suffisante, si elle le serait encore longtemps. Il lui donnait l’impression de n’avoir besoin de rien d’autre que de son amour, de son affection... mais en serait-il une permanence? Aurait-il besoin des bras d’une autre personne pour le faire sentir vivant ou du parfum d’un inconnu pour le satisfaire? Nevaeh chassa cette pensée sombre, retirant ses mains de ses oreilles. Elle, elle se sentait vraiment bien avec lui. Et c’est tout ce qui comptait, pas vrai?

Quand elle reporta son attention sur le brun, ce fut pour qu’il lui décrive le genre de tenue qu’il aimait réellement. Des jarretelles, des bas aux cuisses, Nevaeh, elle n’avait rien de tout ça. Elle n’en avait jamais porté, d’ailleurs. Mais ça lui plaisait bien de vouloir faire plaisir à son homme. Encore plus durant sa convalescence. La voix de Juliann se transformait, elle sonnait plus comme un murmure qui manquait de souffle, un murmure qui avait chaud, qui bouillait. « Alors j’y singerai », lâchait-elle sur le même ton que lui, avec cette sensualité dans ma voix qui laissait transgresser toute leur envie. Bordel qu’elle avait envie de lui. « Elles commenceraient par embrasser tes lèvres, ton cou, ton torse, l’intérieur de ta cuisse. Elles déposeraient des morsures sur ta chaire. » La voix de l journaliste s’apaisa davantage, comme si c’était possible, trouvant une feutrine plus riche à exploiter. « Je te sucerais. » Elle l’avait dit avec aucun filtre, aucune retenue. C’était franc, mais c’était ce qu’elle lui ferait réellement. « Je voudrais poser mes lèvres contre ton sexe, je voudrais t’entendre respirer avec difficulté, je voudrais te sentir au bord de ton excitation... » Et elle s’arrêta là, parce qu’elle jouait avec le feu. Parce qu’elle aussi, elle était maintenant réveillée par l’envie de lui faire l’amour sans attendre. Parce qu’elle était animée par ce désir qui grandissait, qui faisait flancher ses jambes et qui agitait son bas ventre. Et ce soir, ce serait loin d’être une partie d’échec, de dames ou de rami qu’ils allaient jouer. La brune se ferait un malin plaisir de faire monter son amant au septième ciel. Chose promise, chose due. « Je me demande qu’à le voir », décrétait-elle avant de briser leur proximité.

Elle avait chaud. Et le regarder n’aidait en rien. Il irradiait la brune. Il lui faisait perdre la tête. Elle tentait aussi bien que mal de rester campée sur ses positions, d’attendre à ce soir. Mais elle n’en pouvait plus. Il fallait se lever, s’éloigner, avant de faire valser leurs vêtements partout dans la maison. Heureusement, finalement, que Tahlia s’était enfuie. Elle avait vu juste, elle avait bien imaginé qu’ils seraient du genre à se sauter dessus à la première occasion. Et l’occasion, il lui semblait qu’elle était bien là... Mais Juliann empêcha Nevaeh de bouger. Elle ne s’y opposa pas, se laissant surprendre par un baiser explosif de la part du pompier. Un baiser qui la fit frémir contre ses lèvres, un baiser dont langue était joueuse et qui laissa les deux amants à la recherche de leur air. « Ça, on peut... », confirmait la brune avant de chercher à nouveau ses lèvres pour reprendre le baiser où elle finit par y murmurer « J’ai tellement envie de toi... » Les lèvres de Nevaeh passèrent au cou de l’homme, y déposèrent des baisers brûlants. Fesses posées contre son sexe déjà dur, elle se jouait de le titiller davantage, ondulant au rythme de ses caresses orales.

Non, tu ne vas pas lui faire le récit de ton histoire avec Alejandro ou plutôt de vos pratiques sexuelles. Cette relation appartient désormais au passé et ce n'est que maintenant que tu te rends compte que, sur du long terme, elle ne t'aurait pas convenu. Alejandro se plaisait bien plus dans cette histoire de relation libre que toi. Si au début tu as trouvé que c'était grisant, que ça mettait du piment dans votre relation, à la fin, ça t'a poussé à devenir jaloux comme tu ne l'avais jamais été. Et tu as détesté te voir comme ça. Alors aujourd'hui, tu te sens bien mieux dans cette relation avec Nevaeh, sans une once d'hésitation. Avec la journaliste, tu n'as pas peur de lui dire ce que tu désires, ce que tu aimes que ce soit sur le plan sexuel ou non. Vous n'avez pas de tabous et c'est vraiment important à tes yeux. Alors, quand tu lui fais part de la tenue dans laquelle tu aimerais la voir, une tenue toute en dentelle dévoilant par endroits son corps, tu souris plus largement en l'entendant dire qu'elle y songera. Tu es à peu près certain que la voir dans une tenue pareille pourrait te faire éjaculer avant même qu'elle te touche. « Des morsures... » Répètes-tu, sentant ta respiration s'accélérer alors que la scène se dessine dans ta tête. Oh putain murmures-tu quand Nevaeh ajoute sans retenue qu'elle te sucerait. « Tu es le diable incarné... » Dis-tu en riant quand elle s'arrête net. Elle ne peut pas le voir d'où elle est mais ton érection est déjà bien visible dans ton pantalon. Rien que d'entendre, de sa bouche, tout ce qu'elle pourrait te faire, ça te rend complètement dingue. Et avide d'elle. Mais malheureusement, vous êtes têtus l'un comme l'autre alors vous décidez de patienter. Et de rendre l'attente encore plus difficile à supporter, jusqu'à ce que vous n'en pouviez plus et succombiez au corps de l'autre. Contre toute attente, l'abstinence tient moins longtemps que prévu alors que Nevaeh s'installe à califourchon sur tes jambes et que, porté par une pointe de désir insupportable, tu viens embrasser ses lèvres avec fougue. Vos langues s'emmêlent, vos respirations s'entrechoquent et finissent à bout de souffle, vous laissant pantelants tous les deux. S'embrasser, ce n'est pas faire l'amour... alors pas de raison d'attendre, n'est-ce pas ? La journaliste confirme tes doutes et vient à nouveau capturer tes lèvres. Tu pourrais l'embrasser pendant des heures, jamais rassasié de ses lèvres, de la douceur de sa bouche. Tu gémis alors que la jeune femme continue sa course de baisers dans ton cou pendant que son bassin ondule contre ton sexe déjà bien dur. « Tu me fais tellement bander... T'es tellement excitante bébé... » Tu ne vas pas pouvoir tenir plus longtemps. Tant pis pour cette abstinence, tant pis pour ce sandwich BLT. « Enlève ton haut. » Lui intimes-tu, incapable de le faire avec une seule main opérationnelle.

Qu'aurait été leur histoire si ils s'étaient croisés alors que Alejandro faisait toujours partie de sa vie? Aurait-il été tenté par la brune? Aurait-elle accompagné ses fantasmes, ses désirs? Aurait-elle pu le charmer? Si elle était rentrée plus tôt de New York, aurait-elle passé à côté de la chance qu'elle avait aujourd'hui d'avoir Juliann dans sa vie?

Il tiquait sur le mot morsure. Et Nevaeh souriait avec satisfaction. Il avait du mal à se concentrer sur autre chose que les images qu'elle venait volontairement de mettre dans sa tête. Et, ça lui faisait du bien. La respiration de Juliann était plus audible, plus courte. Et quand elle lança, sans gêne, sans tabou, qu'elle le sucerait, elle le sentit au bord d'exploser. Un sourire de fierté se posa sur les lèvres de la brune, savoir l'effet qu'elle lui faisait été grisant, excitant, mais aussi, tellement agréable. Et cela lui donnait envie de faire plus, encore. De le satisfaire comme aucune femme ne l'avait fait. Aucun homme non plus. « Le diable, vraiment? », demandait-elle, joueuse, en arquant un sourcil. « Je pensais plutôt que j'étais un ange... Voir une sirène », reprit-elle sur un ton mélodieux. « Je pensais que je te faisais du bien, que j'étais exquise... Que de m'imaginer te déshabiller, te faire jouir, te faire du bien, c'était électrisant... Que c'était aussi doux que le paradis », souffla-t-elle en prenant plaisir à appuyer sur les mots-clés qui pourraient le faire bander davantage. « Je pensais que tu me désirais, que tu ne saurais te contrôler en m'entendant te raconter le récit de mon fantasme pour ce soir. Mais je me suis trompée, visiblement. » Nevaeh haussait les épaules, faussement résignées. Elle savait qu'elle ne le laissait pas indifférent. Et même si elle ne voyait pas son érection, elle sentait à sa respiration et voyait à sa lèvre mordillée qu'il était complètement allumé.

Ça aurait pu être tout, être suffisant pour l'instant. Mais pas pour eux. Il fallait pousser encore la tentation plus loin. Sur ses jambes, elle était prise au piège des lèvres de Juliann. De ce discours qu'il lui livrait que par ces baisers lourds de signification. Sous ses fesses, elle sentait l'excitation de Juliann grandir. Et cela l'excitait. Elle rappliquait de plus belle, motivée par l'effet qu'elle avait sur lui, ondulait son corps, l'embrassant dans le cou, léchant sa peau, mordillant sa mâchoire. Elle poussait trop loin, il n'y aurait plus de marche arrière possible. Mais, au fond, n'était-ce pas ce qu'ils avaient voulu dès le départ? « Je sais... », lâchait la brune alors que Juliann lui fit part de son excitation. Ce n'était pas prétentieux, alors là, pas du tout. Elle releva un regard amusé sur lui. « Je le sens.. », fit-elle remarquer, ne cessant pas pour autant ses mouvements indécents.

Un sourire moqueur se posa cette fois sur le visage de Nevaeh. Retirer son haut. Parce que, lui, il ne pouvait pas le faire, limité dans ses mouvements. Ça lui plaisait, d'avoir un certain pouvoir, celui de le faire languir autant qu'elle le voulait. Alors, elle attrapa le bas de son chandail, feintant de le relever, mais au moment où elle laissait entrevoir la dentelle de sa lingerie, elle se ravisa. Oeil malicieux, elle se mordillait la lèvre, se levant de sa place assise, détachant le bouton du pantalon de son amant. « C'est pas ça, que tu voulais dire? », fit-elle avec innocence. Sans le quitter des yeux, elle ouvrit la fermeture éclair de son pantalon, laissant la bosse de son érection prendre toute la place. Au travers du vêtement, Nevaeh effleurant deux doigts sur son excitation, avant de le contourner, lui toujours assis sur son banc. Dans son dos, elle vint embrasser sa nuque, passant ses mains dans le t-shirt de Juliann, caressant le haut de son torse, perchée au-dessus de lui.

Vous ne saurez jamais ce qu'il se serait passé si Nevaeh était revenue à Bowen au moment où tu étais encore en couple avec Alejandro. Ou encore si, au lycée, c'était avec elle que tu étais en couple et non avec Pippa. Mais tu es du genre à penser que tout arrive pour une raison alors si c'est aujourd'hui, seulement, que vous vous êtes retrouvés, c'est forcément pour quelque chose. Dans la cuisine, Nevaeh fait monter d'un cran la température entre vous. Elle sait exactement quoi dire ou quoi faire pour te rendre complètement fou, au bord de l'explosion. Malheureusement pour toi, alors que tu sens ton sexe durcir à travers ton pantalon, la brune décide de s'arrêter là. De ne pas en dire plus. Avec un sourire amusé, tu la traites de diable ce qui la fait tiquer. Tout ce qu'elle décrit ensuite te laisse complètement pantelant et en demande. Tu te sens presque complètement à sa merci. « Non tu ne te trompes pas... » Murmures-tu d'abord avec un sourire malicieux aux lèvres. « C'est peut-être mon Enfer alors qui vient à la rencontre de ton Paradis. Mes démons qui viennent embrasser le creux de ton cou, ma langue qui vient danser contre la tienne puis descendre jusqu'à ta poitrine pour l'enflammer. Mes dents qui s'accrochent au bout de tes seins avec douceur et fermeté à la fois. Ma bouche qui vient déposer quelques baisers contre ton clitoris avant que ma langue ne vienne se mêler à la partie... Titillant ton point le plus sensible pendant que deux de mes doigts s'inséreraient à l'intérieur de toi... » Tu pourrais encore continuer longtemps, surtout quand tu vois le poids de tes mots sur son corps. Mais tu t'arrêtes là, pour l'instant... L'accalmie entre vos deux corps embrasés ne dure pas bien longtemps. Cette fois-ci, c'est Nevaeh qui vient s'installer à califourchon sur tes jambes pendant que tes lèvres retrouvent les siennes. Tu l'embrasses avec passion, incapable de te rassasier de la douceur de celles-ci. Elle te rend dingue et elle le sait. Tu ris, en entendant les mots de la journaliste, encore plus quand elle ajoute qu'elle le sent. « C'est ta faute, tu m'as excité avec tes mots... » Il n'a donc pas fallu grand chose pour que ton désir se réveille à nouveau en sentant son sexe onduler contre le tien malgré les tissus qui font barrage. D'ailleurs, tu n'en peux plus de ces bouts de tissus alors tu demandes à Nevaeh d'enlever son haut pour te donner un accès plus direct à sa poitrine. Malheureusement, avec un seul bras valide, tu ne peux pas faire grand chose. Tu la détailles du regard quand elle commence à remonter lentement, bien trop lentement, le tissu de son haut jusqu'à laisser entrevoir la dentelle de sa lingerie. Mais au moment où tu étais censé apercevoir ses seins, coincés dans la dentelle, Nevaeh se ravise. Tu la regardes, confus, avant de comprendre qu'elle se joue de toi. « Tu vois... un vrai petit diable. » Dis-tu en riant. Tu la laisses défaire le bouton de ton pantalon puis dévoiler ton érection bien visible à travers ton boxer sans broncher. Impatient qu'elle l'effleure avec ses doigts ou même sa bouche. Mais à la place, la jeune femme vient se positionner derrière toi, embrassant ta nuque et caressant ton torse. « Bébé... tu veux vraiment me rendre fou ? » Demandes-tu même si tu connais déjà sa réponse. « J'ai envie de te toucher... » Mais Nevaeh en a décidé autrement et à cause de ce plâtre, tu te retrouves vraiment limité.

Peut-être que rien arrive pour rien dans la vie. Peut-être que c'était ça, finalement, leur destin, de ivres des échecs chacun de leur côté avant d'enfin se trouver. Rien n'était certain, entre eux, quant à la réussite de leur couple ou à sa longévité. Mais ce qu'ils pouvaient tous les deux affirmer, c'était qu'ils s'aimaient. Ça, ça ne faisait aucun doute. Et quand Nevaeh aimait, elle ne comptait pas. Elle le couvrait de petites attentions, que ce soit les repas déposés dans son frigo ou à la caserne, les baisers volés à la va-vite ou, encore, les plaisirs charnelle qu'elle prenait goût à lui donner sans compter. Qu'il ne la touche pas en retour, ça ne faisait rien. Ce qui l'excitait, c'était de voir l'effet qu'elle avait sur lui. Et si à cet instant elle ne voyait pas son sexe, elle savait quel effet, justement, elle avait sur lui. Et elle s'en jouait, de ses mots qu'elle savait si bien placer. Et qu'elle fit pour le faire encore plus frémir.

Son Enfer qui rencontrait son Paradis. C'était bien dit. Et les mots de Juliann avaient la même portée que ceux de la journaliste. Sur l'envie de la brune, en tout cas, ils étaient forts, puissants. Ils créaient des raz-de-marré dans son bas ventre. Et faisaient naitre des idées de suite à son histoire sans sa tête. Elle en laissa d'ailleurs un gémissement s'échapper, un tout petit gémissement presque inaudible. « C'est doux, c'est mielleux.... », commentait la brune avec envie avant que Juliann l'accueil sur ses jambes.

Tout près de son visage, après l'avoir embrassé comme s'ils n'avaient jamais consumé leur amour, elle respirait encore difficilement. Il disait qu'elle le faisait bander, elle confirmait le sentir. C'était cru, presque vulgaire, mais ça ne leur dérangeait pas réellement. Bien au contraire, c'était matière à l'exciter davantage. « C'est pas pour rien que je suis journaliste.. », fit-elle en souriant. Elle avait un talent avec les mots, pour raconter des histoires qui gardaient en haleine. C'est ce qu'elle devait faire, lorsqu'elle racontait ses récits de voyage pour tenir les futurs voyageurs intéressés. Quant à Juliann, ce n'était pas que par les mots qu'elle le maintenait sous son charme, mais aussi par les gestes qu'elle lui prodiguait. La brune ondulait contre le corps de son amant, se moquant bien, à présent, qu'elle leur avait donné l'ordre d'attendre ce soir. Ce soir, ce soir, c'était trop loin, trop long, trop difficile d'attendre. Et pour Juliann aussi, comme il demanda la à brune de retirer son haut. Ce qu'elle ne fit pas, contrairement à sa demande. Il aurait dû s'en douter. Elle se jouait de lui, titillant son envie en lui montrant la beau de son ventre et le dessous de ses seins, mais s'arrêta là, choisissant plutôt se déboutonner le pantalon de l'homme et de se livrer à de douces tortures. Dans son dos, elle continuait ses tortures, l'embrassant dans son cou, caressant son torse. « Te rendre fou de moi », précisait-elle en faisant le tour de l'assise du pompier pour lui faire à présent face. Elle attrapa la main libre de l'homme pour la poser sur les fesses de la journaliste. « Tu me touches », lâcha-t-elle dans un souffle avant de retirer sa main aussi rapidement qu'elle le lui avait permis de la poser. Puis, dans un geste vif, elle glissa sa main entre le pantalon et le boxer de Juliann, caressant au travers du tissu son érection. Puis, posant un regard taquin sur lui, elle osa saisir sa verge entre ses mains pour la sortir de sa prison tissée. « Ma main ou ma bouche? »

De l'effet, Nevaeh t'en fait plus que quiconque. Tu ne penses pas avoir déjà rencontré quelqu'un, avant elle, capable d'enflammer ton désir avec de simples mots. La journaliste, elle, manie la langue de Shakespeare comme personne. Alors, tu décides de lui retourner la pareille, en essayant de venir titiller son désir avec un scénario qui pourrait bien se produire dés ce soir. Ou avant, si vous ne parvenez pas à retenir vos corps désireux de se retrouver. Tu perçois à peine son petit gémissement mais c'en est assez pour te faire sourire. Ce que c'est bon de voir que tu ne la laisses pas indifférente quand elle, te rend complètement fou. Après quelques minutes, tu l'accueilles sur tes genoux, encore fièvreux, tous les deux, de ces échanges. L'un comme l'autre, vous avez des images qui se sont insinuées dans votre tête et qui ne veulent plus en sortir. Tout ce que tu vois, maintenant, c'est le corps complètement nu de la brune, avec tes lèvres contre son sexe. Puis ton membre qui s'enfonce en elle pour la faire jouir et crier ton nom. C'est cru, oui, mais à l'image du désir que vous éprouvez l'un pour l'autre. « C'est vrai... tu manies les mots à la perfection. » Réponds-tu en souriant à ton tour, entendant encore, dans ta tête, ses paroles de quelques minutes plus tôt. Quand elle s'amuse à jouer avec toi, avec ton envie d'elle, tu sens qu'il ne faut pas grand chose pour que tu ne répondes plus de rien. A force de t'exciter de la sorte, tu risques de ne pas tenir bien longtemps. De ne pas pouvoir lui faire l'amour de toutes tes forces. Et même si tu sais que, pour Nevaeh, ton plaisir importe plus que le sien, toi tu ne fonctionnes pas comme ça. Tu veux qu'elle prenne son pied autant que toi. « Je suis déjà fou de toi bébé. » Dis-tu en soupirant alors qu'elle dépose ta main libre sur ses fesses. Mais ça ne dure pas, parce que la Nevaeh autoritaire que tu aimes tant reprend le dessus et retire aussi vite ta main de ses fesses. Tu soupires à nouveau, plus fort cette fois-ci en sentant sa main sur ton membre mais tout ce que tu veux, dans le fond, ce sont ses lèvres sur ton sexe. Alors quand elle te demande si tu préfères sa main ou sa bouche, tu réponds du tac au tac : « Ta bouche putain... » La brune ne se fait pas prier et vient embraser ton désir en mettant ton sexe dans sa bouche. « C'est trop bon... » Gémis-tu quand elle commence des mouvements de haut en bas.

Si elle avait du talent avec les mots, Nevaeh n'aurait jamais cru qu'elle mettrait à profit des envies de son petit ami. Mais, Juliann, il était unique. Leur relation n'avait rien de ce qu'elle avait un jour connu. Avec lui, elle apprenait à communiquer, à parler de ses envies, de ses désirs, et pas seulement à écouter ce dont les autres, eux, avaient envie. Et elle prenait aussi plaisir à découvrir d'autre façon de se faire l'amour que les traditionnelles relations dont la finalité était une pénétration intime. Faire l'amour en se mangeant du regard, faire l'amour en se racontant une histoire érotique, faire l'amour en simultané mais à distance, faire l'amour par tous les moyens excepté la pénétration. Elle ne se serait pas crue capable, si ça n'avait pas été de Juliann et du pouvoir apaisant qu'il avait sur elle. Elle en avait même accepté une relation non exclusive, elle, la fille qui s'était fait tromper à tour de bras.

Il supposa que la brune voulait le rendre fou. Et il avait raison. Fou d'elle. Elle voulait qu'il murmure son nom, alors qu'elle lui ferait une fellation, qu'elle laisserait courir sa langue contre ses testicules ou qu'elle initierait les rapports intimes. Elle voulait qu'il en demande encore plus, toujours plus. Elle voulait, surtout, qu'il se sente bien, malgré ce plâtre qui le limitait dans ses actions, encore plus celles qui impliquaient la brune. Elle voulait prendre soin de lui, de toutes les manières possibles. Et la plus urgente, c'était de s'occuper de l'érection qui se trouvait dans son pantalon. Après, elle serait à ses petits soins dans le reste de la maison. L'aider avec sa lessive, plier ses vêtements, faire le repas, lui couler un bain, lui masser les cheveux : tout ce qu'il voulait. Mais pour l'instant, c'était son appétit sexuel qu'elle devait combler.

C'est ce qu'elle fit, libérant l'érection de l'homme, ses doigts fins qui venaient s'enrouler autour de son sexe avec précision. Main ou bouche? Elle connaissait la répondre, mais l'entendre était délectant. Avant de plonger vers son sexe, Nevaeh fit glisser le pantalon et le sous-vêtement de l'homme contre ses jambes et les laissa au sol. Puis, avec une sensualité qu'elle ne se connaissait pas, elle descendit vers sa verge dresser, l'embrassant d'abord sur la longueur, avant de venir poser ses lèvres tout en haut, sur le bout de son gland. Elle jeta u regard vers Juliann, puis souris avant d'insérer son sexe entre ses lèvres, commençant ses vas-et-viens avec douceur encouragée par le pompier. Les mains de la brune passaient des cuisses de son amant, à son membre pour lui procurer le double de plaisir, puis elles montèrent sur son torse, caressèrent chacun de ses abdos bien découpés, chatouillèrent ses flancs et passèrent jusqu'à ses fesses. Les soupirs de plaisir de Juliann témoignaient de son désir qui était prêt à exploser. Ne voulant pas le voir se satisfaire aussi facilement, Nevaeh se retira, souriant malicieusement. « Tiroir du haut? », demanda-t-elle, voulant s'assurer qu'il n'avait pas changé les préservatifs de place et ne voulant pas se mettre à fouiller dans ses tiroirs. Après tout, elle avait appris de sa leçon.

Parfois, tu as l'impression que Nevaeh a dû abandonner bien plus de choses que toi dans cette relation. Qu'elle a dû faire bien plus de sacrifices. Elle qui ne voulait pas d'une relation non-exclusive a accepté, pour tes beaux yeux. Elle qui ne voulait pas trahir sa meilleure amie, s'est laissée aller dans tes bras parce que tu n'as eu de cesse de la ramener vers toi. Elle a fait beaucoup de compromis, Nevaeh. Tu t'en rends compte et c'est pourquoi, depuis un moment maintenant, tu tentes de la rendre heureuse par tous les moyens. De lui rendre, fois mille, tout le bonheur qu'elle t'apporte. Mais aujourd'hui, force est de constater que c'est elle qui désire te faire du bien. Si tu n'avais pas ce foutu plâtre, tu aurais déjà pris les choses en mains. Tu l'aurais déjà clouée contre cette table dans le but de lui offrir le meilleur cunilingus de sa vie. Tu l'aurais pris, sauvagement, à tel point que vos couverts auraient rejoint le sol à cause des nombreux à-coups. Mais là, tu ne peux rien faire de tout ça alors la brune décide pour toi en venant d'abord caresser ton torse et embrasser ton cou avant d'agripper ton sexe malgré le tissu de ton boxer. Du regard et de la voix, tu la supplies de te faire une fellation, ce qu'elle ne tarde pas à faire après avoir enlevé ton pantalon et ton boxer. Tu gémis alors qu'elle te regarde et qu'elle introduit ton sexe dans sa bouche. Tes gémissements s'intensifient en sentant ses doigts se joindre à la partie. C'est exquis mais justement bien trop délicieux pour que tu tiennes le coup. Nevaeh doit sentir que tu es au bord de l'explosion car elle s'arrête après quelques minutes pour prendre un préservatif. Tu hoches la tête à sa question, la regardant se déplacer jusqu'au tiroir en question. Mais quand elle revient vers toi, tu te saisis du préservatif de ta main libre et le déposes sur la table de la cuisine. Sans lui laisser le temps de réagir, tu te lèves et à une main vient l'asseoir sur la table, ses jambes au bord de celle-ci. Tu retrouves ses lèvres avec ardeur pendant que ta seule main libre tente d'enlever son bas. « Foutu plâtre. » Grognes-tu contre ses lèvres. Finalement, avec un peu d'aide de la brune, tu parviens à retirer tout ce qui obstrue le chemin jusqu'à son sexe. Puis, tu t'accroupis devant elle, venant déposer quelques baisers sur l'intérieur de ses cuisses. Et après lui avoir jeté un dernier regard malicieux, tu viens enfouir ton visage entre ses jambes. Doucement d'abord, ta langue vient caresser son clitoris, tes lèvres aspirant avec douceur celui-ci de temps à autres. Puis, tes mouvements de langue s'intensifient alors que deux doigts viennent au même instant se glisser en elle.

Il n'était pas une question d'avoir abandonné des choses pour lui. On appelait ça des concessions, des compromis. Et dans une relation, il devait y en avoir pour que ça fonctionne. Il ne fallait pas oublier que, de base, Nevaeh et Juliann étaient deux personnes bien différentes. Et que c'était ça, la beauté des relations humaines. L'addition de deux personnalités contraires, de deux personnalités complémentaires pouvait former un tout merveilleux. Nevaeh n'avait pas l'impression de s'être privé pour lui. Au fond, si elle avait accepté toutes ces conditions, c'est parce qu'elle était certaine de ses sentiments à l'égare de Juliann, même quand elle n'avait pas de mot pour les décrire.

Son plan pour les deux prochains jours était clair : faire tout le bien possible à Juliann. Et jusqu'à maintenant, la brune comblait ses objectifs plutôt bien. Elle en témoignait par l'excitation qu'elle pouvait lire non seulement sur le langage verbale de son petit-ami, mais aussi par celui qu'elle analysait par les gémissements de Juliann qui s'intensifiait chaque fois qu'elle aspirait avec un peu plus de pression son membre dressé, chaque fois qu'elle ajoutait un nouvelle caresse ou un tour de langue différent. Dans son bas ventre à elle, l'excitation battait son plein aussi. Et dans son intimité, une envie de lui se créait avec impatience de le retrouver. C'est guider par les chatouillements de son intimité et l'état de sa petite culotte qu'elle redoublait d'ardeur, intensifiant le rythme avec lequel Nevaeh faisait du plaisir à son amant jusqu'à le sentir au bord de l'implosion. Pas maintenant, pas aussi rapidement, pas alors qu'elle n'avait pas terminé de lui faire du bien, vraiment. La brune s'était retiré, le laissant haletant avant la suite qu'elle lui réservait.

Tiroir du haut. Elle sait où ils étaient, elle sait où elle allait. Dans la chambre, elle attrapa le premier dans la boite, prenant un pas pressé pour retrouver Juliann, membre nu et dressé, toujours assis sur sa chaise. Elle accéléra, montrant fièrement le butin ramené dont le pompier s'empara. Nevaeh ne put s'empêcher de se demander comment il allait l'enfiler seul, alors qu'à une main il lui semblait difficile de le dérouler. Elle voulait bien croire qu'il était habile, qu'il l'avait fait des centaines de fois, mais certaines choses nécessitaient deux mains. Comme retirer le pantalon de sa petite-amie, tâche qui devenait ardue pour Juliann. Alors qu'il avait le préservaitf dans les mains, il le reposa à l'écart le temps de prendre sévèrement Nevaeh dans les bras, la posant sur la table de la cuisine d'une force surhumaine de sa seule main utilisable. « Juliann! », s'était écriée Nevaeh, d'abord inquiète qu'il force ainsi pour la soulever puis surprise et, surtout, les plans gâchés. Tant pis pour ce qu'elle avait en tête, ce qu'il s'apprêtait à faire était bien plus excitant. Il allait lui faire l'amour là, sur la talbe de cuisine. Elle était prête, elle s'en y attendait à la fougue de ses baisers et à sa main libre qui cherchait comment retirer le bas de la cadette. Elle gloussa contre ses lèvres alors qu'il se frustrait d'être aussi impuissant seul. « Attends », fit-elle en l'aidant à déboutonner son short et se levant un peu de la table pour l'aider à retirer les vêtements. Mais la suite, elle ne l'avait pas prévu. Une fois débarrassé de ses vêtements du bas, Juliann se glissa entre ses cuisses, commençant par des baisers sur sa peau pour ensuite venir embrasser ses lèvres intimes. Nevaeh échappa un cri de plaisir, ajoutant au passage : « Juliann! C'est moi qui prends soin de... », mais elle ne parvenait pas à terminer sa phrase, alors que le plaisir montait en elle. Elle inspira un bon coup, yeux fermés, s'appuyant contre ses coudes. « Toi », finit-elle par dire, concluant sa précédente phrase. « Oh oui! », grogna-t-elle par la suite, alors qu'il venait insérer ses doigts en elle. Deux, pour être exact. Deux doigts qui lui écorchèrent un gémissement plus fort, assez que la brune se redressa sur ses coudes, surprise qu'un tel son pouvait provenir de son désir. « Oh oui, comme ça.. Juste là », lui indiqua-t-elle avant d'avertir dans l'urgence : « Je vais jouir.. Je veux pas.. Je veux jouir avec toi.. », parvenait-elle difficilement à articuler entre ses respirations entrecoupées.

Il est vrai que de prime abord, vous êtes différents sur beaucoup de points, Nevaeh et toi. De prime abord, vous n'avez pas la même façon de concevoir la vie de couple ou encore votre vie sexuelle. Et pourtant, quand on creuse un peu, on voit que les points communs entre vous sont multiples. Et que finalement, vous vous complétez parfaitement bien tous les deux. Bien plus que tu ne l'aurais jamais imaginé. Un autre point sur lequel on ne peut nier votre compatibilité, c'est le sexe. Entre vous, cela fonctionne vraiment bien et tu sais que Nevaeh prend autant son pied que toi. A chaque fois que vous faites l'amour, tu as l'impression de planer. C'est presqu'aussi bon qu'un rail de cocaïne. Non, en fait, c'est encore mieux. Alors que la journaliste sent que ton corps est au bord de l'orgasme, elle s'arrête pour aller chercher un préservatif dans ta chambre. Tu la regardes s'éloigner, la trouvant bien trop habillée par rapport à toi. Une fois la jeune femme de retour, tu t'empares du préservatif que tu laisses rapidement de côté. Nevaeh ne comprend pas tout de suite où tu désires en venir mais toi tu sais parfaitement ce que tu veux - et vas - faire. Enfin, si tu y parviens avec une seule main, ce qui n'est pas gagné. Par chance, l'Australienne t'aide à faire glisser ses dessous pour te donner un accès plus direct à son entrejambe. Si au départ elle proteste en affirmant que c'est à elle de te faire plaisir, très vite, elle se laisse prendre au jeu. Ou plutôt au plaisir. Au moment où tu entres deux doigts en elle, en plus de ta langue qui s'affole contre son clitoris, tu l'entends gémir de plaisir de manière bien plus audible qu'auparavant. « Laisse-toi aller bébé... » Murmures-tu avant de reprendre tes coups de langue. Même si elle t'intime qu'elle ne veut pas jouir, pas maintenant, tu ne lui laisses pas le choix. Ce n'est pas le seul orgasme que tu comptes lui offrir de toute façon. « J'veux que tu jouisses pour moi. » Et pour être sûr de la faire flancher, tu fais davantage pression contre son clitoris avec ta langue alors que celle-ci dessine de petits ronds. Tu le sens, elle n'est plus très loin. Au moment où son orgasme explose, tu continues de la caresser avec tes doigts, tes yeux détaillant son visage traversé d'un plaisir intense. Ce qu'elle est belle, bordel. Vulnérable, en plein orgasme, à moitié couchée sur la table et s'offrant à toi. C'est... wow. Ouvrant le préservatif avec tes dents, tu parviens - tu ne sais pas comment - à le dérouler sur ton sexe et sans attendre, sans prévenir, tu viens pénétrer Nevaeh de toutes tes forces, bien profond. Son corps est encore submergé par l'orgasme mais tu t'en fous parce que, justement, cela ne rendra tes coups de reins que plus intenses. « Enlève ton haut. » Lui ordonnes-tu en gémissant alors que tu accentues tes coups de reins. Tu veux pouvoir toucher l'entièreté de son corps nu, pas que la moitié de celui-ci. Tu veux pouvoir l'allonger sur la table, l'admirant, complètement à ta merci alors que tu l'emmèneras une seconde fois au septième ciel.

Elle avait encore le goût de lui sur ses lèvres, le goût de son corps, de son sexe qu'elle avait entrepris de soulager. Elle avait encore le goût de sa peau, l'odeur de son corps collé contre son cou. Et l'envie de lui, elle, elle n'avait jamais disparu. Et voilà que ce goût se mélangeait à un baiser avec une ardeur qu'elle leur connaissait bien. Ils étaient au bord de la finalité, au bord de ce troisième acte, l'acte final, celui de leurs corps qui allaient s'interloquer jusqu'à les laisser vidés de leur énergie. Nevaeh le ressentait jusque dans son bas ventre, électrisée, clouée par le plaisir et la luxure de leur moment intime. Mais elle ne s'était pas attendue à la suite des choses. Elle prenait les choses en main, elle voulait lui faire du bien, mais voilà que les rôles étaient inversés. Têtus, ils l'étaient tous les deux. Elle comme lui. Et dans cette situation, c'était un beau problème. Ils se battaient pour le plaisir de l'autre, n'était-ce pas parfait?

Entre les jambes de la brune, Juliann se délectait. Et il prenait plaisir à augmenter la cadence, à faire tournoyer sa langue au gré des gémissements de la journaliste tantôt discrets comme des secrets, tantôt si forte qu'elle aurait pu en écorcher les cordes vocales. Il la rendait folle. Bordel qu'il la rendait folle. Et le plaisir montait, montait, dangereusement il montait, la laissant entre transe et réalité, haletante, incapable d'articuler sans avoir besoin de respirer un bon coup. Son corps tremblait presque déjà de son envie de lui alors qu'elle lui demandait d'arrêter, d'attendre. Elle le voulait en lui, elle voulait jouir en symbiose, en symphonie, profiter de ce moment à deux. Et, surtout, qu'est-ce qu'elle se sentait impuissante. C'était elle qui voulait lui procurer autant de plaisir, autant de douceur, mais voilà qu'il la prenait en charge, qu'il gérait le corps de la brune alors que c'était à lui qu'elle voulait donner tout ça.

Il redoublait d'ardeur, ignorait sa demande, faisait pression contre son point sensible jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus se retenir. Tremblante, elle gémissait sa satisfaction, visage complètement en extase, corps à moitié allongé sur sa table à manger, yeux fermés, mais bouche ouverte. Et elle n'avait pas même terminé son premier orgasme, que déjà elle le sentait en elle, il la pénétrait avec poigne, la prenait vivement, sauvagement, le sentant bien s'encrer en elle. Nevaeh ouvrit les yeux, voyant l'emballage du préservatif au sol. Il n'avait pas besoin d'aide, il savait s'y prendre seul. Et elle l'avait bien trop couvé. Encore une fois, Juliann lui montrait qu'il était maître de la situation, qu'il n'avait pas besoin qu'elle s'inquiète pour lui. Guerrier, un bras en moins, il avait réussi, par on ne sait quelle force, à enfiler son préservatif et s'insérer à l'intérieur de Rutkwoski, guidant ses mouvements de reins. Autoritaire, il ordonnait qu'elle retire son haut. Obnubilée par lui, par ce plaisir qu'elle n'avait cessé de consumer, elle s'exécuta. « Tu m'excites », lâcha-t-elle en venant l'embrasser sur les lèvres, laissant son t-shirt tomber au sol. D'une main, elle dégrafa son soutif, lui laissant entrevoir sa poitrine alors qu'ils se séparaient pour reprendre leur souffle. « Tu l'aimes, ce t-shirt? », demandait-elle d'une voix rauque laissant entendre toute son ébullition. « On peut pas l'arracher? » Elle gloussait, n'ayant pas la force de le tortiller pour retirer son bras plâtrer d'abord et risquer de lui faire mal. Mais elle voulait sentir la chaleur de sa peau contre son corps nu. Elle tirait déjà sur le col, taquine. « J'ai besoin de te sentir encore plus contre moi... », murmurait-elle, embrassant sa joue, son cou, le haut de son torse que laissait transparaître le vêtement. Puis, remontant les yeux vers les siens, elle lui sourit. Il était beau. Et, le plus important, c'est qu'il ne regardait qu'elle. « Je t'aime.... », souffla-t-elle avant de s'accrocher à son cou, pressant sa poitrine contre lui, retrouvant ses lèvres.

Tu n'aurais pas pu t'arrêter là ni laisser son corps sur sa faim alors qu'il crie, clairement, après tes coups de langue, après tes doigts qui continuent à s'insérer à l'intérieur de son sexe. Tu n'aurais pas pu, non. Pas alors que tu sais que les femmes peuvent avoir de multiples orgasmes pendant le même rapport. Si Nevaeh a cette faculté que tu ne possèdes pas, autant en profiter pour la faire jouir encore et encore. Alors tu décides d'aller au bout des choses en ignorant la demande de la brune. Et tu fais bien. Quand tu vois son corps prit de spasmes, alors que tu enfiles le préservatif sur ton sexe, un sourire satisfait se dessine sur tes lèvres. La journaliste est belle en tout temps mais quand elle jouit, elle est encore plus incroyable. Peut-être parce que tu sais que tout ça, c'est grâce à toi. Sans prévenir, tu viens la pénétrer sans ménagements alors que l'orgasme submerge encore son corps. En t'enfonçant un peu plus loin, tu gémis tellement le plaisir est intense. Qu'est-ce que c'est bon de la sentir tout autour de toi. Mais tu en veux plus, tu veux pouvoir embrasser ses seins, son corps nu et le voir, surtout. Tu veux la voir dans son plus simple appareil. Dans sa plus grande vulnérabilité. Alors tu lui demandes de retirer son tee-shirt, ce que Nevaeh fait en ajoutant au passage que tu l'excites. Sans doute par ce côté autoritaire que tu aimes particulièrement chez elle aussi. « Tu es belle. » Dis-tu, quand vos lèvres se détachent et que la journaliste retire son haut ainsi que son soutien-gorge en une fraction de seconde. « Pas tellement... » Réponds-tu avec la même voix rauque que la jeune femme. « Ensemble ? » Demandes-tu en arquant un sourcil, un sourire amusé aux lèvres. Tu ne peux malheureusement pas utiliser tes deux mains pour arracher ce tee-shirt alors après avoir déposé une main d'un côté, tu attends que Nevaeh fasse de même de l'autre côté pour que vous puissiez tirer dessus au même instant et ainsi le faire céder. Tu te sens plus excité que jamais alors que la jeune femme te dévore des yeux puis vient embrasser ton cou, le haut de ton torse et enfin retrouver tes lèvres. « Je t'aime tellement... » C'est complètement dingue de voir à quel point tes sentiments se sont décuplés ces dernières semaines. Et tu sens que, de jour en jour, tu l'aimes de plus en plus. Une fois ton tee-shirt au sol, avec vos autres vêtements, tu reprends la cadence de tes coups de reins. De ta main libre, tu déplaces les assiettes de nourriture sur le plan de travail avoisinant pour que Nevaeh puisse se coucher de tout son long sur la table. La voir nue, comme ça, devant toi, pourrait presque te faire éjaculer sur place. Tout en continuant tes mouvements de va-et-vient, tes lèvres viennent caresser les siennes avant de descendre vers sa poitrine. Ta langue vient caresser le bout de ses seins, l'un après l'autre. « C'est tellement bon bébé. » Murmures-tu, le souffle court, sentant l'orgasme monter progressivement.