Not so easy proposal → Kara Robbins

Ça lui convenait. C’était doux et tu arrivais à te l’imaginer. Kara Mellow. Ça sonnait bien, ça sonnait doux. Tu lui appartenais d’une certaine façon. Tu te voyais bien aussi changer le nom de Cali. Après tout, il était plus son père que Myles ne l’était… Tu étais certaine qu’il ne s’y opposerait pas. Ta fille riait doucement derrière ses mains et tu l’embrassais sur le front. « La plus belle chose que j’ai jamais fait. » que tu lui confirmes avec un sourire en regardant ta fille, pleine d’amour. Tu hochais la tête positivement à ce qu’il te disait. « Je ne suis pas enceinte, t’en fais pas. » Que tu lui dis en rigolant simplement. « Mariage en premier, enfant ensuite. On est bien d’accord. » Puis, t’aimais ton corps. T’aimais la relation actuelle avec lui. Tu ne ressentais pas le besoin d’avoir un bébé, pas tout de suite. Tu voulais profiter de la vie.

L’enfant retournait jouer dans le sable. Simplicité était le mot d’ordre, tu hochais la tête. « Tout à fait. » que tu lui confirmes le plus simplement du monde. T’avais déjà eu un mariage, t’avais déjà réalisé la majorité de tes désirs à celui-ci. T’étais prête à laisser Asher avoir son mariage de rêve en échange de quelques touches de Kara ici et là. Tu rougis vivement alors qu’il parle de te retirer ta robe et davantage alors qu’il te ferait hurler son prénom toute la nuit. « Tu sais très bien que c’est déjà ce qu’on fait. » Tu lui adresses un clin d’œil en te réjouissant déjà que ta fille dorme bien dur, ce qui simplifiait vos ébats amoureux. T’étais comblée avec Asher. T’étais timide d’en parler aussi ouvertement, mais c’était tout simplement parfait. L’homme suggérait la plage. « Vendu! » que tu conclus avec le sourire, tu imaginais bien la couronne de fleurs sur ta tête. Tu t’imaginais ce moment où vous seriez enfin seuls, où ta robe te quitterait pour joncher sur le sol. Ta timidité se manifestant, ta gêne de le retrouver dans son plus simple appareil. Quelque part, tu t’en languissais.

Je me rendis compte que ma question était un peu abrupte, mais avant que je ne puisse me corriger, elle me répondait. « Tu l'aurais été, ça ne m'aurait pas dérangé. J'aurais pas du dire ça comme ça. » Nous étions bien dans notre petite bulle, juste nous trois... Mais je voulais être papa et ça restait une idée dans un coin de ma tête. « Ça viendra quand ça viendra. »

Cali était partie sur le sable à quelques mètres de nous et j'en profitais pour jouer avec les nerfs de Kara. Elle était dans mes bras et mes pouces s'étaient glissés à l'intérieur de son maillot pour caresser le haut de son postérieur parfait. Je savais que je poussais les limites à leur maximum, mais j'étais d'humeur joueur. « Se sera différent Kara. Tu seras mienne... Et je te ferais mienne. » D'un petit coup de bassin, je la ramenais à moi avant de rire doucement contre son visage. Ses joues rouges me faisaient complètement craquer, mon petit show avait eu l'effet escompté. Mon côté chaud lapin la surprenait toujours un peu, mais il disparu aussi vite qu'il était arrivé quand je dus lui parler de notre futur mariage. La plage semblait être un endroit adapté pour notre mariage, j'y avais fait ma demande, nous y passions beaucoup de temps et c'était là où je l'emmenais quand nous étions jeune.

Une sirène se mit à retentir sur la plage. Cali revint vers nous car elle connaissait bien ce son, c'était une alarme visant à protéger les baigneurs des requins. Mais cette fois ce n'était pas un requin, c'était un crocodile. Une énorme bête, un crocodile d'eau salé, qui se baladait tranquillement sur le bord de l'eau un poisson dans la gueule. Il était à plusieurs dizaines de mètres de nous et je l'observais. C'était quand même une belle bête, mortelle, mais magnifique.
« Tu penses qu'on peut s'approcher un peu pour voir ? » Demandais-je très sérieusement à ma fiancée. Je n'attendis pas sa réponse pour aller voir, attiré par ma curiosité. Je me dépêchais jusqu'à être à quelques mètres de la bête. J'étais tout gaga devant autant de dents aiguisés, pas vraiment conscient du danger face à moi. Heureusement que des sauveteurs arrivèrent assez vite pour disperser les petits curieux comme moi.

« Je sais, je pense que ça t’aurait fait plaisir, même. » Que tu lui dis, avec un sourire en coin. Tu le savais qu’il était un papa exceptionnel. Tu le voyais avec Cali au quotidien… C’était l’homme de ta vie et tu le savais. « Comme tu dis, que sera sera. » que tu lui dis tout simplement en calant ta tête contre son bras.

D’ici là, Asher t’embêtait un peu et tu le savais. Il te rapprochait avec un coup de bassin et tu secouais la tête en riant doucement. Vous passiez tellement de temps sur la plage, ça en était presque anormal. Tu devais être une fille des eaux, une sirène ou je ne sais quoi pour te sentir aussi bien près de l’eau. C’était différent de l’Angleterre à laquelle tu pensais de temps à autres. Tu pensais t’ennuyer des temps pluvieux, mais en fait, le soleil de l’Australie te comblait sur de nombreux aspects. T’avais l’impression d’être heureuse. Tu entendais un autre genre de sirène et tu invitais ta fille à regagner tes bras. Tu voyais la bête et tu t’éloignais, contrairement à Asher qui voulait s’approcher. « Arrête, non, n’y va pas! C’est dangereux, Ash! » que tu lui dis alors qu’il s’approchait. Des sauveteurs séparaient les foules quelques secondes plus tard et t’étais bien heureuse qu’Asher soit forcé de s’éloigner. « Viens. On va chercher une glace, t’es partant? » Que tu lui demandes en attrapant les planches de surf, prête à tout pour votre sécurité.

Bien sur que ça m'aurait fait plaisir si elle m'avait annoncé une grossesse, mais ça aurait surtout été une surprise car ça n'était pas à l'ordre du jour. Nous étions plutôt prudents et responsables en terme de contraception, la plupart du temps au moins. Dans nos débuts nous avions eu quelques petits soucis, mais maintenant nous avions pris le rythme. « C'est vrai. J'aurais été heureux. »

L'alarme de la plage s'était mise à résonner à cause d'un énorme crocodile et le curieux que j'étais avait été obligé d'aller y jeter un œil. Ma fiancée n'était pas d'accord avec ma décision, elle trouvait ça trop dangereux. Elle avait raison, mais je ne l'entendais pas de cette oreille et ce n'est que lorsque les sauveteurs arrivèrent que je retournais auprès d'elle. « Il avait déjà son repas dans la gueule, il ne m'aurait rien fait. » Tentais-je de dire pour la rassurer, mais elle voulait juste quitter la plage et retrouver un semblant de sécurité loin d'ici. Je décidais de la suivre et de ne pas lui dire que l'on s'était baigné à l'endroit même ou la bête était moins de dix minutes plus tôt.

« Je suis toujours partant pour une glace. » Cali était dans les bras de sa mère et je portais nos affaires. Le marchand de glace nous connaissait bien et il nous accueillis avec un grand sourire. A force il savait d'avance ce que l'on voulait et il rajouta même quelques petits bonbons chocolatés sur le haut de la glace de notre fille. « Merci. » Dis-je en payant avant de récupérer les délices glacés. « Pour toi future Madame Mellow. Et celle ci c'est pour toi baby girl. » J'avais appris avec le temps qu'une femme bien nourrie était une femme heureuse. Je les nourrissais, je m'étais même amélioré en cuisine pour elles, j'avais pris des cours... J'avais tout fait pour que Kara et Cali se sentent au mieux avec moi dans leurs vies.

« Les filles, je vous propose de rentrer à la maison et de faire un petit plongeon dans la piscine. » Je n'en avais pas fini avec l'eau, j'avais encore envie de nager et de m'amuser avec Cali. « Et si vous êtes sages, je vous ferais un barbecue ce soir, avec absolument tout ce que vous aimez. »

Tu n’étais pas certaine que c’était le bon moment pour une grossesse. Ni pour toi, ni pour vous. « Tu vas devoir l’être, même sans ça. » Que tu le taquines doucement. Tu n’y croyais pas lorsqu’il disait qu’il avait déjà son repas. « Ouais et s’il t’avait dévoré, j’aurais fait quoi moi? Hein, Cali? » que tu lui demandes. Il était toujours partant pour une glace et tu le savais, ça allait l’éloigner du crocodile et d’éviter de servir d’entrée. Asher se chargeait de la commande et tu acceptais gracieusement la glace avec un sourire. Cali ne voyait que la glace et s’est littéralement lancée dessus. Quelle gloutonne celle-là!

Asher suggérait qu’on rentre pour faire un plongeon dans la piscine. Tu ne t’y opposais pas. En effet, vous aviez déménagé depuis que vous étiez ensemble avec une belle maison avec une piscine… c’était magique, tout simplement. « T’entends ça, Cali? Tout ce qu’on aiiiime! » Que tu lui dis en riant alors que l’enfant s’excite un peu trop. Tu la remets par terre alors qu’elle sautille. Gloutonne, avions-nous dit? Tu attrapais la main d’Asher et t’étais prête à retourner à la maison. Sereine, pleine de soleil et heureuse comme jamais.

« Je le suis déjà. Et j'ai Cali, c'est un grand bébé. » La petite fille se tourna vers moi avec de grands yeux, elle n'aimait pas quand je disais qu'elle était un bébé. Elle avait grandi, elle s'affirmait et l'époque ou je lui changeais les couches était bien loin. Ça ne me manquait pas particulièrement, mais j'avais envie d'être papa, de vivre une grossesse et de voir toutes les étapes... J'avais besoin d'une expérience un peu différence d'avec ma paternité pour Cali, car j'avais l'impression d'avoir loupé la grossesse et ses deux premières années de vie.

Kara tenait à m'éloigner du crocodile, alors après avoir récupérer les glaces nous reprenions le chemin de la maison. Je leur promettais un barbecue et elles semblaient heureuses. Après tout pour satisfaire une femme il suffisait de passer par son estomac.

Arrivée à la maison, je pris les affaires pour les ranger pendant qu'elles s'installaient au bord de la piscine. Cali savait à présent se baigner seule - même si elle savait qu'une supervision d'adulte était nécessaire - et Kara s'était installée sur un des matelas de plage pour bronzer. Son maillot de bain laissait peu de place à l'imagination et la tentation fut si grande que je vins m'allonger à côté d'elle. Ma main trouva sa place sur ses fesses alors que je m'affalais sur le moelleux du matelas. « Je suis crevé. Je donnerais tout pour un massage et une bière... »

Un grand bébé, elle s’offusquait déjà. Toi, tu souriais. Elle serait toujours ton bébé. Pour toujours et à jamais. Tu savais qu’il voulait être papa du début jusqu’à… tout le processus. Parce qu’il n’y avait pas de fin. Tu savais que ça viendrait un peu plus tard. Tu n’étais pas pressée de revivre tout ça, parce que toi, tu l’avais vécu de A à Z jusqu’ici.

Quelques instants plus tard, vous étiez tous à la maison. Cali se jetait dans la piscine, toi, tu t’installais sur le matelas de plage avec ta glace. Tu mangeais atrocement lentement, mais ta fille jouait dans l’eau. Ton homme te retrouvait quelques instants plus tard et sa main rejoignait tes fesses. « Ça peut s’arranger. » que tu lui dis avec un fin sourire. Tu te lèves, mais tu susurres à son oreille « Mais pas de happy ending tant que Cali est réveillée. » Tu lui adresses un clin d’œil pour disparaître et réapparaître quelques instants plus tard avec une bière à la main, le sourire aux lèvres. Tu la lui tendais pour ensuite t’installer à califourchon sur son dos pour le masser gentiment. Tu posais aussi des baisers sur son dos à mesure que tu t’effectuais. Toi aussi, ça te donnait envie de plus, mais avec Cali, c’était hors de question.

Ma belle fiancée m'avait pris au mot et m'avait ramené une bière avant de s'installer sur moi pour me masser. J'étais au paradis et si elle m'avait prévenu que je n'aurais pas d'happy ending tout de suite, je ne pouvais qu'apprécier ce moment de tendresse. Ses mains glissaient sur mon dos, appuyant sur chacun des muscles avec une pression différente et adapté à celui ci. Je pouvais également sentir ses baisers de temps à autre et c'était... divin. « Tu masses de mieux en mieux. » C'était comme si grâce à sa connaissance de mon corps, elle s'améliorait. J'étais dans un tel état de détente, que je finis par oublier ma bière froide et m'assoupir.

Le réveil fut tout aussi doux. Cali s'était allongée sur moi, encore humide de sa virée dans la piscine. Elle m'avait rapporté un peu de fraicheur. Kara n'était pas loin, elle avait repris sa place sur son transat et sa peau avait pris une belle teinte halée. « J'ai dormi longtemps ? » En tout cas, je me sentais reposé, ça faisait longtemps que je ne m'étais pas accordé une journée comme celle ci loin du boulot. Je n'avais pas regardé une seule fois mon téléphone professionnel. La petite me répondit en se moquant de moi, apparemment il n'y avait que les bébés pour faire des siestes l'après midi... Elle se vengeait du fait que je l'avais appelé baby girl un peu plus tôt dans la journée.

« Hum hum... Si tu continu comme ça, j'allume pas le barbecue ce soir. » Dis-je en bloquant la petite dans mes bras pour la chatouiller. Son insolence était encore mignonne, je craignais le moment où cela allait changer. « Tu vas devoir t'excuser de m'avoir appelé bébé si tu veux que j'arrête de te chatouiller. »

Son compliment te faisait plaisir, tu rougissais de bonheur. « Merci. » Lui dis-tu en soldant le tout par un baiser. L’homme s’était endormi et tu le laissais en paix. Par contre, ce n’était pas un consensus en sachant que Calista s’était installée sur lui quelques instants plus tard après avoir couru dans la cour. Tu esquisses un petit sourire à la question de ton bien-aimé. « Pas tant que ça. » L’enfant s’esclaffait en refusant de s’excuser, mais les chatouilles s’intensifiaient. « Moi, je pense que tu devrais dire pardon. » Elle ne tardait pas à s’excuser et Asher la relâchait enfin. Toi, tu souriais sur ton transat. « D’ailleurs Mademoiselle, ce ne serait pas l’heure d’une sieste par hasard? » Que tu demandais à l’enfant qui gigotait sans cesse. T’espérais qu’Asher allait être de ton côté pour la sieste, t’avais bien envie de te blottir dans ses bras sans avoir à le partager – même si c’était votre fille à tous les deux. Tu avais tes moments où tu étais possessive de ton homme.

Calista apportait beaucoup de bonheur dans notre famille. Elle nous faisait rire avec son comportement enfantin, mais parfois il fallait la corriger et je n'étais pas le meilleur dans le domaine. J'essayais, mais Kara avait beaucoup plus d'autorité que moi. Alors quand elle demanda à la petite de faire la sieste et qu'elle commença à râler, je la pris dans mes bras en lui proposant de la faire ensemble. Je n'avais pas du tout compris que ma fiancée voulait un moment entre adultes. « On dort une petite heure et après on retourne dans la piscine. » Le deal semblait plaire à la petite qui partagea même un morceau de sa serviette de plage avec moi pour nous faire une couverture. Elle luttait, mais quelques papouilles dans ses cheveux et elle s'endormait comme une masse. Elle était crevée, ce qui était normale après le début de journée que nous avions eu. Je l'observais, elle était belle ma fille, sa respiration était régulière, sereine... Et finalement je finis par me rendormir avec elle.

Cette fois ma sieste fut un peu plus longue et après un regard sur ma montre, je vis qu'il était grand temps de réveiller Cali. Comme à son habitude, elle grogna un peu avant de s'étirer et de bondir sur ses jambes pleine d'énergie. Elle n'avait pas oublié ma promesse de retourner se baigner, mais j'avais un peu faim et je lui proposais un gouter avant d'aller à l'eau. Je voulais aussi voir où était Kara, car elle n'était plus sur son transat.
A la cuisine, je pris quelques raisins que j'avais mis au congélateur la veille et deux cookies pour le ramener à la petite qui m'attendait à table. Je déposais l'assiette devant elle, quand j'entendis du bruit provenant de la suite parentale. Cali était en train de manger tranquillement alors je la laissais pour aller voir et en entrant dans la chambre je tombais sur une magnifique image. Kara avait apparemment fait du shopping en ligne et elle était en train de tester. Je connaissais le paquet, ce n'était pas la première fois qu'elle commandait là. La lingerie qu'elle recevait de cette petite boutique était toujours... Sexy à souhait. « D'habitude tu m'attends pour ton défilé. » Dis-je d'une voie rauque en la surprenant.

Cali unissait votre famille. Elle était le centre de votre famille, son cœur même à l’état le plus pur. L’homme retrouvait la petite en souhaitant faire une sieste avec lui alors que lui le premier venait presque d’en faire une. Tu pouffais de rire. Cali s’endormait avec Asher. Lui aussi s’assoupissait lourdement. Toi, tu t’étais occupée. Tu avais fait un peu de ménage de la maison en vraie femme à marier. Cali s’empiffrait dans la cuisine et toi, t’étais sagement dans votre chambre en train de découvrir le contenu d’un nouveau colis avec un sourire. T’étais en même temps sur le site Web, prête à commander davantage. Tu sursautais quand Asher parlait au coin de la porte. « Oui, d’habitude. Quand tu dors pas comme une masse à côté de Cali, j’suis tout à fait d’accord. » Tu lui adresses un clin d’œil. « T’inquiètes pas, tu ne perds rien pour attendre… Bien dormi? » Que tu lui demandes avec un sourire en posant un baiser rapide sur ses lèvres. « J’envisage une nouvelle commande, j’ai bien hâte que tu me files un coup de main. » Tu lui adresses un clin d’œil. « Cali est ok? » que tu demandes. Toujours ta priorité, ta fille.

La sieste avec Calista m'avait fait du bien. Je lui avais donné son gouté avant d'aller voir ce que fabriquait Kara. La brunette était dans notre chambre en train d'essayer de nouveaux ensemble de lingerie. Je la trouvais toujours aussi belle qu'aux premiers jours, sauf que maintenant je ne me gênais plus pour lui dire.

« J'en avais besoin. Le stress ça me fait toujours cet effet. » Et la demander en mariage avait été un énorme stress. Surtout que ce n'était pas ma première tentative aujourd'hui. « Oui, elle prend son gouter. Je lui ai proposé un dessin animé sur la tablette, mais elle a préféré regarder un livre sur les dinosaures. » Répondis-je à la maman poule. Notre fille était très souvent au cœur de nos discussions, et ça ne me dérangeait jamais de parler d'elle. J'étais un papa gâteau, très fier de sa petite.
Je m'allongeais sur le lit, regardant rapidement ce qu'elle avait reçu avec un petit sourire coquin. « Wow, j'aime beaucoup celui là. » Je lui indiquais un body vert qui lui irait à ravir. Son teint olive était toujours mis en valeur avec ce genre de couleur. Je me permettais de commenter car j'étais celui qui lui retirer à la fin de la journée. Elle avait déjà reçu des ensembles que je n'aimais pas et je lui avais toujours dis très honnêtement ce que j'en pensais. Ca ne l'empêchaity pas de les mettee, car elle les aimait et c'était le plus important. Puis dans les deux cas, je ne me faisais jamais prier pour la mettre nue le moment venu. « Voyons voir ce que tu veux commander... »Dis-je en prenant l'ordinateur. Encore plein de belles choses. « C'est quoi ça ? » Mon imagination allait à cent à l'heure, j'avais du mal à déglutir. « Mon anniversaire c'est pas tout de suite. »

Tu l’avais laissé se reposer. Il en avait bien besoin et il s’était assoupi tellement rapidement que tu n’avais rien pu faire pour l’en empêcher. Votre petite routine te plaisait. « Le stress? » Que tu demandais naïvement sans penser un instant qu’une demande en mariage pouvait être angoissant. Tu pouvais vivre de nombreuses émotions, mais pas du stress. Ou enfin, tu n’y pensais pas sur le coup. L’homme te mentionne que la petite prend sa collation avec un livre sur les dinosaures. Tu ne comprenais pas son intérêt pour ces bêtes, elles t’ennuyaient toi. Quelque part, t’étais heureuse de ne pas avoir eu de petit homme pour cette raison… mais avec Calista, rien ne pouvait plus t’étonner. Elle était la première à aimer son livre de dinosaures et à s’inventer des histoires.« Mais tu ne l’as même pas vu sur moi! » Que tu lui dis avec un sourire. T’étais plutôt réservée, t’aimais lui faire la surprise. L’homme regardait ton ordinateur alors que t’aurais plutôt voulu lui garder la surprise. « Non, c’est pas tout de suite, mais c’est pour m’empêcher d’être sexy? » Que tu lui demandes un fin sourire qui tire tes lèvres. « Attends, t’as pas vu celui-là… » Que tu disais en lui en montrant un noir qui ne laissait que peu de place à l’imagination.

Kara semblait surprise que j'ai été stressé avant de la demander en mariage, elle n'avait pas la moindre idée de ce que j'avais du traverser pour y arriver. « En fait, ça fait plus d'une semaine que j'essaye de te demander ta main. A un moment je me suis même demander si tu ne faisais pas exprès d'ignorer mes avances juste parce que tu ne voulais pas dire oui. En fait, si ça n'avait pas fonctionné aujourd'hui, je crois que j'aurais laissé tomber. » Lui avouais-je.

Elle avait encore commandé de la lingerie et je regardais avec beaucoup d'intérêt certains modèles. « J'ai appris à utiliser mon imagination ! » Car en effet, le vert que je lui avais montré lui allait très bien, dans ma tête au moins. Et j'imaginais également ceux que je voyais sur l'écran... Il y en avait des très beaux, du plus classique au plus sexy. Elle m'en montra  un qui me coupa l'herbe sous le pied, je ne savais plus quoi dire ou faire, j'étais figé dans le temps et l'espace. Il me fallut une bonne minute pour reprendre mes esprits. « Tu sais l'effet que ça me fait quand tu portes ce genre de lingerie. Je vais encore te l'enlever en deux secondes et te prendre comme un sauvage tellement tu m'auras excitée. » Je n'étais pas difficile comme fiancé, je l'aimais avec sa lingerie, mes boxers ou même nue.

Des petits pas nous firent revenir à la réalité. Cali avait finit son gouter et voulait passer un peu de temps avec nous. « On va aller finir de construire ta navette spatiale en lego pendant que maman termine d'essayer ses nouveaux habits. » Cali complimenta sa mère avec beaucoup d'innocence dans sa voie. « Tu nous rejoins quand tu as fini ? »

L’homme t’avouait que ça faisait plus d’une semaine qu’il essayait de te faire la proposition du mariage. Tu rougissais de honte sans réaliser ce qui s’était passé. Tu ouvrais grand les yeux, triste avec ce qu’il te disait. Tu attrapais sa main pour la caresser doucement. « J’te jure que j’en avais pas la moindre idée, Ash. »

En attendant, il savait utiliser son imagination et tu esquisais un petit sourire à ce propos. « J’suis certaine que la réalité est bien mieux. » Tu le voyais perdre tous ses moyens et tu te penchais pour l’embrasser sur la joue. « Tu pourras me prendre comme un sauvage, tu sais que j’adore ça. » Tu lui adressais un clin d’œil, taquine, prête à tout pour garder ton homme.

Ta progéniture passait le cadre de la porte et réquisitionnait toute l’attention. Un fin sourire aux lèvres, tu hochais la tête. Tu laissais Asher sortir avec elle, puis tu te changeais pour un babydoll et une culotte assortie pour embêter un peu ton homme. Tu les rejoignais l’air léger, un peu taquin à l’égard d’Ash. Tu te mettais sur le sol pour les accompagner dans la création de la navette spatiale en prenant bien soin de frôler ton homme pour l’embêter. Tu échappais malencontreusement une pièce sous ses yeux et tu prenais bien le temps de te pencher devant lui. Tu ne l’avais jamais réellement vu perdre les pédales en ayant ta fille à vos côtés… C’était le moment ou jamais.