Not so easy proposal → Kara Robbins

Il s’amusait avec toi et toi, tu sursautais. Tu profitais du plaisir que ça t’apportait. Il te donnait une pause en mangeant et quelque chose te rassurait dans tout ça. Au moins, tu n’allais pas t’étouffer avec ta viande ou ta salade. Cali appréciait tout dans la cuisine, les légumes comme la viande et c’était merveilleux de l’avoir comme enfant. Elle levait le nez sur quelques trucs sur lesquels toi-même tu le lèverais. La gamine s’enfilait une saucisse après une autre en attendant le dessert impatiemment. Toi, t’en avais mangé une et demie et t’étais plus que pleine. T’avais même l’impression d’avoir abusé un peu, alors très peu pour toi le dessert. Tu offrais du yogourt ou un fruit à l’enfant qui prenait le yogourt. Elle s’était lavée, elle avait brossé ses dents et elle était prête pour la fin de soirée. Tu lui avais lu une histoire d’enfant qu’elle adorait. Et maintenant, elle était heureuse d’avoir ses baisers de bonne nuit et toi t’étais heureuse de l’avoir elle comme enfant. Elle n’était pas bien difficile. L’homme te rejoignait en te disant que c’était une belle journée. Tu l’embrassais doucement et tu te blottissais dans ses bras dans un soupir de bonheur. « Bien-sûr, qu’est-ce que tu as en tête? » Que tu lui demandais, toujours collée contre lui, attentive à ses besoins. Qu’est-ce que tu l’aimais, qu’est-ce que t’étais contente d’avoir fait les pas qu’il fallait avec lui. Il te comblait. Tu regardais ta bague une énième fois avec un sourire aux lèvres. « Elle est magnifique. » Que tu lui souffles encore une fois.

J'avais envie de tendresse, je ne m'appelais pas Mellow pour rien, je la guidais alors vers un transat pour la faire s'allonger avec moi. Juste elle dans mes bras, à porter de baisers, assez proche pour que je puisse sentir son souffle chaud dans mon cou. « Je veux te sentir contre moi. » Murmurais-je en l'aidant à se rapprocher un peu plus, retirant l'espace entre nous. « Que tu me laisses te câliner. » Ce n'était surement pas tous les hommes qui avait besoin d'autant de douceur, mais moi j'adorais ça. J'étais un vrai pot de colle, ou plutôt un grand koala. Liant nos mains, je l'embrassais juste au dessus de sa bague de fiançailles.  « Je suis content qu'elle te plaise. Je l'ai trouvé très belle dès que je l'ai vu, comme toi. » J'avançais doucement et je caressais son corps un peu partout, mes mais se faisaient baladeuses et je retrouvais ce body que je lui avais demandé d'enfiler un peu plus tôt sous ma chemise. Je ressenti un frisson alors que je relevais légèrement le tissu pour atteindre la dentelle. « Tu es belle... » Sa peau était douce sous ma main. Son souffle était chaud. Son regard était coquin. « J'adore te toucher, te caresser.

Tu t’allongeais avec lui un peu à côté, un peu sur lui. Tu hochais la tête alors qu’il voulait te sentir tout contre lui. Tu posais ta tête sur le torse d’Asher et tu soupirais de bonheur. Tes mains s’entremêlaient aux siennes et t’étais si bien. Jamais t’avais ressenti plus de bien-être qu’à l’heure actuelle, à ses côtés. Tu lui adressais un regard tendre. « Arrête, j’étais adolescente, j’étais pas belle. C’est ingrat comme période. » Que tu lui dis en riant. Mais tu hochais quand même la tête. « C’est vrai qu’elle est très belle. » que tu lui souffles, comblée. L’homme te disait que tu étais belle et tu rougissais. « Toi aussi, t’es beau. » Tu caresses sa machoire tendrement, c’était vrai qu’il était beau en tous points. Tu le dévorais du regard. « T’es le seul à qui j’permets tout ça. » que tu lui rappelles. Son unicité te séduisait.

Kara était venue s'installer à moitié sur mon torse et je me sentais comme un Dieu. Elle m'apaisait et j'adorais la câliner. Notre discussion était légère, sans prise de tête, c'était juste un moment agréable comme j'aimais tant en passer avec elle. « Moi, je te trouvais belle. » Et la plupart des gars du lycée aussi. Elle n'avait pas la moindre idée du nombre de garçons que j'avais fait fuir pour elle, essayant de ne laisser passer que ceux que je pensais digne de ma Kara. On continuait à se complimenter, à s'embrasser, à être nous jusqu'à ce qu'elle me dise que j'étais le seul à qui elle permettait tout ça. « J'espère bien que je suis le seul à pouvoir avoir ce privilège. » Dis-je en rigolant un peu. Notre relation était passée par des hauts et des bas, mais depuis le jour où elle s'était imposée sur moi au Nudie Patootie, nous étions inséparables. Nous étions une famille unie, avec des parents amoureux, une petite fille adorable et coquine, un chien, un chat, et une belle maison. Je ne pouvais pas demander plus à l'aube de mes quarante ans. Tout ce qui viendrait en plus ne serait que du bonus, mais j'avais déjà une vie très agréable.

« Mes parents ont proposé de prendre Cali la semaine prochaine pour que l'on puisse partir un peu juste nous deux. Du coup j'ai réservé une villa pas loin d'Airlie Beach. » Nous avions été en vacances dans le coin à l'époque du lycée, accompagnés par nos amis, et ça avait été l'un de mes meilleurs moments. J'avais envie de profiter à nouveau de l'endroit, mais cette fois juste avec Kara. « Tu te souviens de la dernière fois que l'on y a été ? C'était dément. » Même si nous étions en couple avec d'autres personnes à l'époque.

« Oui, mais toi c’est pas la même chose, t’étais amoureux de moi! » Que tu riais doucement. On s’embrassait doucement, on se câlinait, on était bien l’un avec l’autre et c’était tout ce qui importait en cet instant précis. L’homme disait qu’il espérait être le seul à avoir ce privilège. « Évidemment. » Que tu lui dis avec un rire. Tu ne te voyais être avec personne d’autre. La vie était surprennament bien faite.

Tu écoutais Asher et tu hochais la tête positivement. « C’était parfait, Airlie Beach. » que tu lui dis avec un sourire, puis les parents d’Asher qui s’impliquaient et ça, ça faisait ton bonheur. Ils ne semblaient pas trop t’en vouloir vu ce que tu leur avais enlevé sans même le savoir. « Et on va faire quoi à Airlie Beach? » Que tu demandes avec un fin sourire en t’attendant de la réponse. Tu caressais son torse et tu posais un énième baiser sur ses lèvres. « Qu’est-ce que je t’aime, toi. » que tu souffles avec un fin sourire.

« Je n'étais pas le seul à te trouver magnifique. Dans ma classe, tous les mecs voulaient ton numéro et les filles, soit elle t'admirait, soit elle te détestait parce que tu rendais dingues leurs mecs. » C'était étonnant qu'elle n'ai jamais remarqué l'effet qu'elle avait sur les autres à l'époque du lycée. J'avais peut être un peu trop bien joué mon rôle de bodyguard. Puis avec l'âge, sa beauté s'était développée, elle était devenue encore plus belle, elle s'était transformée d'une ado mignonne à une femme magnifique. Mais je n'étais pas très objectif là dessus, j'étais son homme, quand je la voyais il y avait toujours un petit quelque chose.

Je lui avais proposé la semaine de vacances à Airlie Beach et ça semblait beaucoup la tenter. Je n'avais pas encore tout planifié, mais c'était en cours. « On va faire de la plongée, peut être monter à cheval, je t'ai même prévu une journée dans un spa pour que tu puisses te détendre. » J'étais assez fier de moi, parce qu'avec l'expérience, je commençais à savoir ce qu'elle aimait pendant nos virées en amoureux. J'apprenais.

Kara était toujours d'une douceur exemplaire quand elle sentait que j'avais envie d'être câlin. Elle ne me poussait pas à plus et me laisser profiter d'un moment tendre et sans ambiguïté. Elle n'arrêtait pas de me dire qu'elle m'aimait, et juste cela, ça me rendait heureux. Alors tout en répondant à son sourire, je lui rendis son baiser en le pimentant un peu. Histoire qu'elle reste sur le cul à cause de la surprise. Mon visage s'illumina lorsque je vis la petite flamme que j'avais allumé dans ses yeux. « Il est peut être temps que tu me montres ton body, non ? » J'étais passé de câlin à coquin et le message était passé sans soucis. Je n'avais plus la même brunette devant moi.

« Arrête! » Tu riais doucement. « C’est impossible, je n’étais pas parfaite. Et j’le suis toujours pas, d’ailleurs. » Que tu admettais en riant. T’étais infiniment trop modeste pour te rendre compte que t’aurais pu avoir du pouvoir sur les mecs et les autres de façon générale. T’étais belle, on te l’avait dit à maintes reprises, mais ça ne t’avait jamais monté à la tête. Tu restais simplement Kara. T’avais tes qualités et tes défauts, mais la grosse tête, ça, jamais. « J’étais tellement mal dans ma peau. » Que tu te confessais doucement. « Et y’avait ma mère, le déménagement… Ouf! » Que tu dis en ressassant le passé un peu maladroitement. Elle te manquait, ta mère.

« Ouh! Oui, de l’équitation et le spa, je ne peux qu’accepter! » Que tu dis, soudainement enthousiaste pour ces vacances. « Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter tout ça? » Que tu lui demandes avec un grand sourire. L’homme t’agace en rendant ce baiser plus sauvage qu’il n’aurait dû l’être et ton regard en disait long. Tu te levais et lentement, tu déboutonnais la chemise qu’Asher t’avait prêté un peu plus tôt. Tu remues un peu les hanches pour faire comme un strip-tease et tu laisses tomber la chemise sur le sol avec un fin sourire aux lèvres. Tu détaches le haut du body que tu gardes en main quelques instants en te demandant si tu le relâchais ou non…

« Tu ne le voyais peut être pas, ça ne veut pas dire que tu ne l'étais pas. » Je n'en démordais pas, Kara avait du charme à l'époque. Elle était peut être venue de l'autre côté du monde avec une histoire familiale compliquée, mais elle était belle et pleine d'un petit quelque chose qui m'avait fait craquer. « J'étais dingue de toi. J'étais comme un dieu quand tu disais aux autres que j'étais ton meilleur ami. Je me sentais pousser des ailes. » Lui avouais-je avant de l'embrasser.

Je lui avais parlé des vacances et elle semblait heureuse de partir un peu. Ça n'allait pas être long, mais ça nous ferait du bien. « Si je dis que tu as juste était toi, ça marche ? Tu m'as rendu heureux, c'est ça ma raison. » Dis-je avant de l'inviter à se déshabiller pour me révéler le body vert que je lui avais fait enfiler un peu plus tôt. Kara avait bien traduit mon changement de sensibilité et s'était mise à me faire un strip tease digne des plus grands clubs. Je la regardais avec envie alors qu'elle déboutonnait avec une lenteur folle ma chemise. Ça prenait longtemps, je bouillonnait et en même temps c'était son objectif. Celle ci finit par rejoindre le sol et alors qu'elle commençait à détacher, jouer, avec les bretelles de son body, je bondis sur mes jambes pour lui reprendre des mains. Je reprenais le dessus, je prenais le tissu dans une main et je la tirais pour la guider à l'intérieur. « Il est temps pour toi de retirer ce bout de tissu et de t'offrir pleinement à moi. J'ai envie que tu ne me refuses rien. »

« Peut-être que tu as raison. » lui concédais-tu finalement avec une mine songeuse. Vous ressassiez votre passé alors qu’il te disait qu’il était raide dingue de toi. Tu pouffais de rire à l’entendre. « J’étais aussi dingue de toi. Ce n’était pas pour rien que t’étais mon meilleur ami. » Tu riais doucement et tu l’embrassais passionnément. Tu l’aimais plus que de raison, ton Asher.

L’homme te disait que tu avais eu l’honneur d’être toi, sans plus. Tu esquissais un nouveau sourire. « Oh qu’est-ce que ça fait plaisir à entendre tout ça! » Que tu lui disais un fin sourire aux lèvres. Alors que tu menaçais de faire tomber le haut du body, Asher te l’attrapait rapidement et toi tu riais doucement alors qu’il te guidait vers l’intérieur. « Je ne t’ai jamais refusé quoi que ce soit. » Que tu lui dis, le regard perdu dans le sien. T’étais prête à tout pour lui, même à franchir tes propres limites. Tu reprenais les lacets du body pour le faire glisser le long de ton corps mince. Tu bouges sensuellement en lui montrant tes atouts. « Je m’offre officiellement à toi. On fait ce que tu veux. » Que tu lui dis en t’appuyant le dos sur le côté du canapé. Tu te rapproches de son oreille pour lui susurrer. « TOUT ce que tu veux. Tes rêves les plus fous. » T’étais pas contre l’idée de réaliser quelques fantasmes… Après tout, tu étais sienne.

« Je voulais que tu sois ma première. » Lui avouais-je. « Et j'ai entendu Drake dire qu'il avait été ton premier... J'étais tellement en colère ce jour là que j'ai été voir Sarah. » Sarah, ma première vrai petite copine, celle avec qui j'avais fait la majorité de mes premières fois. Mais avec qui je n'avais jamais rien ressenti. Elle m'avait reproché d'être aussi distant à la fin de notre relation et elle n'avait pas eu tort.

Nous étions le genre de couple qui n'avait aucune gêne à exprimer son amour, ça devait parfois être très chiant pour les autres à voir, mais merde ! Pour une fois que l'amour fonctionnait pour moi, j'avais envie de le montrer. J'étais fier. Tout était bon, les câlins, la famille, le sexe, vraiment tout !
Elle avait enlevé le haut du body, que j'avais récupéré pour la ramener à l'intérieur, avant qu'elle ne le laisse tomber par terre. Elle acceptait de s'offrir pleinement à moi et j'étais tout heureux. J'avais déjà une idée derrière la tête. Passant rapidement dans la cuisine, je récupérais la bouteille de tequila, un citron et le sel. En me voyant revenir, Kara savait très bien ce que j'avais en tête. « Tu vas aller t'allonger sur le lit, je vais boire quelques shots sur ton corps et après tu devras satisfaire ton homme. » Dis-je en collant mon corps contre le sien pour la faire avancer. « Tout ça attachée. » Glissais-je avec un sourire coquin. J'adorais l'attacher, car ça la rendait plus vulnérable, elle ne pouvait pas tout faire, je gardais le contrôle plus longtemps et dieu seul savait combien j'en avais besoin avec elle. « Fais moi plaisir. »

Tu lui affichais un regard triste, mais compatissant. « C’était même pas vrai, j’ai eu ma première fois avec Vince, deux ans plus tard. » que tu lui dis franchement, tu hausses les épaules. Tu savais que lui l’avait fait avec Sarah, toi, t’étais pas prête à cette époque. Avec Asher, tu aurais été prête à sauter le pas, mais pas Drake le vantard. « Mais ma première fois m’importe peu, c’est la dernière qui compte. » que tu lui dis avec un sourire en caressant sa joue. En voyant le tequila, tu levais les yeux au ciel avec un sourire aux lèvres. Encore un body shot? Ça t’amusait quand même. Puis, il lançait l’obstacle : attachée. Ton sourire s’agrandit alors que t’avances en te dirigeant vers la chambre à coucher. Tu t’installais sur le lit alors qu’il restait toujours le bas du body et tu attachais tes mains avec la corde d’un peignoir au haut du lit. Au moins, tu avais toujours ta vision pour t’amuser, parce que tu ne serais pas surprise qu’il te bande les yeux au travers de tout ça. « Tu me guides, hein? » Que tu lui demandes gentiment.

« Il a menti ? » Je n'en revenais pas, sans cet idiot je n'aurais jamais sauté sur cet idiot. Peut être que j'aurais gagné dix ans avec Kara... Si je venais à le recroiser un jour, je pense que j'aurais deux mots à lui dire à cet abruti. « Je sais que c'est maintenant qui compte, mais je me serais senti mieux avec toi pour ma première fois. » C'était moche à dire, mais je n'avais pensé qu'à Kara durant cette expérience et ça n'avait pas été super.

Tequila à la main, j'avais suivi ma fiancée jusqu'à la chambre que nous partagions. D'elle même elle s'était attachée, mais j'avais d'autres idées en tête. Je la détachais du lit, pour aller prendre une ceinture en cuir noir. Je préférais la sensation sous mes doigts, je l'attachais avec les mains devant elle. « J'ai pas besoin que tu sois immobile pour boire sur toi, je veux juste que tu sois suffisamment attachée pour que tu ne t'amuses pas trop avec moi. » Le temps devait avoir viré car j'entendis au loin un énorme coup de tonnerre. « Parfait... Le temps que je préfère lorsque je suis avec toi. » Dis-je avec une petit sourire coquin sur le visage. L'orage, surtout ceux en saison d'été, était propice aux calins explosifs... Même s'il y avait aussi les fois ou l’électricité dans l'air nous poussait à la dispute pour des choses toute bête. Pas aujourd'hui. Le coup de tonnerre suivant fut beaucoup plus fort, et arriva au moment où je poussais Kara sur le lit. Elle était à moitié nue et je savais d'avance que j'allais beaucoup m'amuser.
Du moins c'était sans compter l'arrivée de Cali qui avait eu peur et qui plutôt que de toquer à notre porte, était rentrée en douce. « Pourquoi maman elle est attachée ? » Je fis un bond en entendant sa voix. « Pour rien. On jouait. » Elle ne me croyait pas, son regard était méfiant et elle me passait à côté pour se rapprocher de Kara qui était toujours à moitié nue. « Quand on joue aux pirates, je suis pas toute nue moi. » J'étais peut être son père depuis 2 ans, je ne savais pas quoi répondre à ça. Je détachais la brunette avant de l'aider à se couvrir du drap. « Un jeu de grand. » « Annnnh vous faites des bébés, comme les parents de Ruby !!! Beurk. » Je n'avais pas du tout envie d'avoir cette conversation. Et c'était qui cette Ruby qui lui racontait tout ça ? « Tu vas lui planter une graine dans le nombril ? » Me demanda-t-elle très sérieusement, ce à quoi je restais silencieux, bouche à moitié ouverte de surprise.

« Il a menti. » Que tu conclus sagement en hochant la tête. Tu hochais la tête. « On aurait été meilleur l’un pour l’autre. » Que tu lui dis en hochant la tête. En y repensant, t’aurais aimé être sa première fois et lui la tienne. T’aurais rien regretté parce qu’Asher c’était ton meilleur ami et que ça se justifiait par le fait des premières expériences communes.

L’homme te disait qu’il n’avait pas besoin que tu sois immobile, tu esquisses un petit sourire à l’entendre. « Es-tu en train de dire que je suis une vilaine tentatrice, Mellow? » que tu lui demandes avec un fou rire que tu retenais. Le tonnerre se faisait entendre et tu te crispais. Les orages avaient cet effet sur toi, mais avec Asher, t’étais rassurée. Tu te retrouvais sur le lit avec un fin sourire en attendant la suite avec joie. Puis, tu la vois ou plutôt tu l’entends. Cali était apparue à la porte. Asher avait été plus vite que toi… Tu renchérissais. « On jouait à un jeu pour les grands. » Voilà qui n’allait pas aider la cause. Elle se rapprochait de toi et la gêne te gagnait. L’homme t’aidait à te détacher pour que tu puisses te couvrir d’un drap. « C’est pas le jeu des pirates. » Que tu tentes de dissimuler, mais t’as aucun talent. Ton enfant disait que vous faisiez des bébés comme les parents de Ruby. Tu fronçais les sourcils, pas tout à fait d’accord là-dessus. Cali était encore trop jeune pour connaître la vérité. « Non, Cali. » Que tu soupires. « C’est un jeu pour les grandes personnes. Tu vas le connaître plus tard. » Que tu promettais alors que l’enfant questionnait concernant une graine dans ton nombril. Tu fronçais les sourcils. « Non, jeune fille. Retourne dans ton lit, on te retrouve dans quelques instants. » Tu la poussais légèrement vers sa chambre. « Trouve Monsieur Groin-Groin et on arrive. » Tu refermes la porte de votre chambre et tu attrapes rapidement ton peignoir que tu enfiles. « Il faut se mettre d’accord sur le jeu et sur l’histoire parce que cette fois… On s’est fait coincer. » Que tu dis à Asher. « Penses à un truc, mets un pyjama et retrouve-moi dans l’autre pièce. » Tu donnes un bisou à Asher avant de sortir de la chambre pour rejoindre Cali. « L’orage t’a fait peur? » Que tu demandes en allant câliner ta grande fille de 3 ans.

« Oui. Je n'arrive pas à te résister et tu le sais. » C'était son grand jeu que de jouer et de me tenter alors que le moment ne s'y prêtait pas du tout. A chaque fois j'étais gêné et je me mettais à rougir, sans arriver à me contrôler. Ce soir nous étions supposés être plus tranquille, seul l'orage devait nous perturber, mais tout ne se passa pas comme prévu et Cali débarqua alors que je venais d'attacher Kara. Ses questions étaient malaisantes et nous ne savions pas trop bien comment y répondre. C'était un scénario nouveau et qui ne me plaisait pas du tout.
« On ne peut pas lui dire la vérité ? » Demandais-je honnêtement à Kara qui enfilait un peignoir. Cali avait 4 ans, peut être qu'elle ne comprendrait pas tout, mais au moins nous n'aurions pas à lui mentir. Je mettais un pyjama pour pouvoir suivre Kara dans la chambre de notre petite, mais elle fut plus rapide et sorti de la chambre alors que je n'étais pas encore prêt. Lorsque je finis par les rejoindre, elles étaient assisse sur le lit de l'enfant pour parler. « Oui, même Peach elle a eu peur. Elle est partie dans son panier là bas. » Dit-elle en pointant le coin de sa chambre ou était calé l'animal. Peach n'avait jamais été très courageuse, lorsqu'elle devait affronter quelque chose qui lui faisait peur, elle allait toujours chercher son ami félin Peanut pour l'accompagner. « L'orage ça peut faire peur, mais ce n'est que du bruit et un peu de lumière. » J'étais à quelques mètres des deux filles, parce que je ne voulais pas envahir leur espace. « La dernière fois quand on l'avait regardé ensemble tu avais trouvé ça beau. » Je m'asseyais par terre, parce que la conversation de l'orage n'était pas celle qui allait être compliquée, celle qui allait venir après l'était. « C'est pour ça que je suis venue vous chercher... Pourquoi maman elle était attachée ? » On ne m'y reprendrait plus avant un moment, parce que je n'avais pas la moindre idée de comment expliquer ça à une enfant. Je ne voulais pas la traumatiser avec des paroles que je regretterais. « Elle a pas été sage maman ? » Cali me regardait droit dans les yeux et je n'arrivais plus à fonctionner normalement. « On faisait un bébé. Comme les parents de Ruby. » Balançais-je dans la précipitation. Heureusement que je ne m'étais jamais retrouvé devant un tribunal, j'aurais été capable de m'accuser d'un crime que je n'avais pas commis sous l'effet du stress. Quoi que vu le regard que me lançais Kara, j'aurais peut être été plus en sécurité derrière les barreaux d'une prison. « Annnnh !!! Je veux une petite soeur. Si c'est un petit frère, on pourra le donner ? »

Il n’arrivait pas à te résister et ça t’arrachait un sourire suivi d’un clin d’œil. Asher suggérait de lui dire la vérité et tu soupirais doucement. « Elle a 4 ans. Elle est encore toute petite. » Que tu lui dis en secouant la tête négativement. Tu ne pouvais pas lui dire ça. C’était encore le monde des fleurs, des papillons, des abeilles et tout le reste. L’enfant te déclarait que Peach avait déclaré forfait en allant rejoindre Peanut, ce qui te faisait pouffer de rire. L’orage pouvait sembler bien effrayant. L’enfant déclarait que c’était pour ça qu’elle était venue vous chercher et tu hochais la tête. Elle posait LA question et tu cherchais une réponse, mais l’enfant n’était pas dupe. Elle cherchait plus loin. T’avais pas été sage du tout, mais ça c’était une toute autre histoire. Asher dévoilait tout, que vous faisiez un bébé. Tu lui lançais un regard noir, t’étais en désaccord avec tout ça. Mais vu le contexte, toi tu trouvais le moyen d’en rajouter. « On se pratiquait, parce que ça prend un peu de pratique avant de faire un bébé. Ça prend plusieurs essais aussi… » Que tu renchéris, pas trop certaine d’avoir les bons mots. Ça pouvait prendre qu’une seule fois, mais ça pouvait aussi être très long. Tu ne voulais pas affubler ta petite de faux espoirs. Tu écarquilles les yeux à la réponse de ta fille et tu l’embrasses sur le front. « C’est pas nous qui choisit. On va tous l’aimer que ce soit une petite fille ou un petit garçon. » que tu lui dis avec un sourire. « Mais c’est pas maintenant que tu l’auras, mais t’en fais pas, on te dira lorsque ce sera le bon moment. » Elle allait être une formidable grande sœur, tu le savais déjà.