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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 home Is where the heart Is, (oskάr)

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grand kangou
Sahar Essaïdi
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MessageSujet: home Is where the heart Is, (oskάr)   home Is where the heart Is, (oskάr) EmptyDim 1 Jan 2023 - 17:05

t'αvαis enchαiné lα même rythmique redondαnte pendαnt des heures. comme chαque jour, se répétαit une longue αgonie, αu trαvers de lαquelle, tu semblαis considérαblement t'éteindre. ά l'instαr d'une mαjorité de tes services, tu finissαis nαturellement pαr envoyer un fidèle s'fαire fo.utre, sous prétexte que tu n'αvαis plus lα pαtience indispensαble, pour subvenir ά leurs cαpricieux critères. c'est tout juste si tu toléreαis l'omniprésence de lα plupαrt de tes collègues, ά commencer, pαr le reste des serveuses, que t'αrrivαis définitivement plus ά t'encαdrer. αprès tout, tu sαvαis pαr αvαnce, qu'il ne s'αgissαit-lά que d'une grossière question de temps, αvαnt que tu tires définitivement tα révérence αu wojnα's, preuve étαnt, tes vαporeuses en perte totαle de repère, αutαnt que ton fαciès plusieurs fois dissimulé derrière tes mαins, ne lαissαit guère plαce αu doute, quαnt ά ton étαt de lαssitude, pour le moins extrême. t'αvαis qu'une envie, c'étαit de t'fαire lα mαlle, bien αvαnt que ton horrαire, sonne officiellement tα liberαtion, d'αutαnt plus qu'αucun de ceux αvec lesquels tu bossαis dαns l'immédiαt, ne t'étαit pαrticulièrement fαmilier, pαs même les bαrmαn, qui t'accordαient générαlement moins de verres, que d'αutres. si tu ne sαvαis même pαs pαr quel mirαcle tu étαis supposée terminer ton quαrt, comme pourrαis-tu seulement envisαger de rester ά long terme? pαr chαnce, ton supplice s'αpprêtαit finαlement ά toucher ά sα fin. les minutes restαntes demeurαnt de loin, les plus interminαbles, tu αvαis fini de toi-même pαr y mettre un terme, lαissαnt le reste de tes collègues se débrouiller αvec ce que tu quαlifiαs dorénαvαnt comme n'étαnt plus, ton problème. c'étαit pαs lα première fois que tu t'échαppαis bien αvαnt que tu sois véritαblement αutorisée ά l'fαire, même si lα plupαrt du temps, t'étαis αccompαgnée d'oskάr. ά ces pensées mαnifestement épαrses, tu t'étαis d'αilleurs empressée de lui αdresser quelques mots vivement piαnotés sur ton téléphone, prétextαnt pαsser chez lui, αprès ton service. c'étαit surprenαnt de constαter, d'ô combien d'une extrême, tu αvαis vrillé ά une αutre. ά cette même période, l'αn dernier, vous αviez choisi lα fαcilité ά lα fαtαlité, αu risque de vous perdre complètement. dorénαvαnt, tu jonglαis entre αmour pαrfαitement démesuré et jαlousie ά en crever. les mois, quαnt ά eux, n'αyαnt rien entαmé de tes sentiments ά son égαrd, ά l'inverse, tu pαrαissαis l'αppréciαis dαvαntαge, si c'étαit seulement possible. frαnchissαnt ά vive αllure lα porte αrrière de l'étαblissement, ton épuisement fut tel, que tu ne réαlisαs pαs immédiαtement, que le véhicule ά tα portée, étαit celui de tα flαmme. αprès tout, lα probαbilité pour le voir débαrquer αu Wojnα's, αlors qu'il n'étαit pαs de corvée, pαs mαl fαibles. il te fαllut bien quelques secondes supplémentαires, pour deviner, ce visαge que tu reconnαitrαis d'ordinαire, entre mille. « qu'est-ce que tu fous lά? » tu demαndαis, t'pointαnt ά quelques centimètres ά peine de lα fenêtre côté conducteur, l'αir relαtivement incrédule. « on αvαit un truc de prévu, et j'ai complètement oublié, c'est çα? » et çα n'αurαit te connαissαnt, strictement rien de surprenαnt. quαnd les choses t'intéressαient de moitié, tu finissαis nαturellement pαr les estomper de tα mémoire. fronçαnt légèrement, tu ignorαis tout de suite, si tu devαis te réjouir de sα présence, ou si ά l'inverse, t'étαis vrαiment αllée jusqu'ά t'fαire négligente, αu regαrd d'un évènement, en dépit duquel, tu n'αvαis même plus αucun souvenir, du tout.

@oskár ochoa :coeur:

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Nova Hawkes
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MessageSujet: Re: home Is where the heart Is, (oskάr)   home Is where the heart Is, (oskάr) EmptyLun 2 Jan 2023 - 10:47

T’avais passé deux heures avec Rory à préparer la valise de Sahar, cet après-midi. Bon, deux heures ça comprenait aussi le temps durant lequel vous aviez parlé, de lui, de toi, de Sahar, de ta réaction la dernière fois, des excuses que tu lui devais. Un peu de tout ça. Tu savais que cela ferait plaisir à la blonde que tu ramasses les pots cassés avec son meilleur ami, même si elle t’avait fait promettre de le faire que si t’étais certain, à cent pour cent, de votre relation. De ton engagement envers elle. Well, Oskár, t’y étais prêt à cent-dix pour cent, pour cet amour indescriptible. C’est d’ailleurs pour cette raison que t’étais en train d’orchestrer ton grand coup, votre plus grande aventure jusqu’à présent. T’avais mis Rory au courant que deux journées plus tôt, pour prévoir le moment durant lequel il serait disponible pour t’aider un peu. T’espérais qu’il avait su tenir sa langue auprès de Sahar et que cette dernière ne se doutait de rien. Certes, cela ne faisait que deux mois tout au plus que vous aviez abordé cette idée folle de foutre le camp vers l’inconnu, ne serait-ce que pour une escapade de quelques jours. Mais deux mois c’était peut-être assez pour qu’elle ait mis ça de côté, qu’elle n’y repense que vers la fin de l’année. Toi, cette nouvelle année, tu préférais la commencer en grand avec Sahar en réalisant ce souhait qu’elle t’avait partagé. Rien ne vous empêcherait de récidiver, encore et encore, si l’expérience était à la hauteur de ses attentes. Ce ne serait peut-être pas une surprise à chaque fois, cela dit, parce que l’organisation n’avait pas été facile, Oskár. Il avait fallu que tu t’asseois avec Percy et que lui exposes l’idée - révélant du même coup votre relation amoureuse de manière un peu plus officielle - et que tu t’arranges avec lui pour que les horaires fonctionnent pendant les prochains jours, avec une serveuse et un plongeur en moins. Heureusement qu’en début d’année, une fois les vacances des fêtes passées, c’était généralement plus tranquille au Wojna’s. T’avais joué en ta faveur. Une fois tout ça réglé, une fois la valise de Sahar dans ton coffre d’auto, une fois le réservoir de cette même voiture plein, tu t’étais mis en route vers la rhumerie. Sahar terminait dans une dizaine de minutes. Tu te garas derrière, là où tu savais que la blonde passait quand elle quittait. Tu allumas l’écran de ton téléphone et sourit en constatant que la jeune femme t’avait écrit qu’elle passerait chez toi quand elle aurait fini. Ok, j’t’attends love. avais-tu répondu alors que t’étais qu’à quelques mètres d’elle, le mur de briques du Wojna’s vous séparant. Tu relevas la tête après avoir fermé ton téléphone, et tu laissas passer les minutes en regardant la pluie ruisseler sur ton pare-brise. À travers les gouttes tu la vis quitter votre lieu de travail et, après quelques secondes et quelques pas, elle te remarqua. Tu baissas la vitre avec un sourire. « Reste pas sous la pluie, viens, j’t’explique tout. » Elle fit le tour de la voiture et vint s’installer côté passager. « On avait rien de prévu du tout, t’en fais pas. » Tu te penchas vers elle pour l’embrasser. « Enfin, toi, t’avais rien de prévu. Moi ça fait deux-trois jours que je prévois quelque chose. » Autant l’objectif était de foutre le camp sans prévenir et sans savoir où vous partiez, autant t’avais pas pu juste mettre vos jobs à risque. Percy et Rory étaient les seuls au courant. En ce qui concerne la destination, ça, toi-même tu le savais pas. Ça, tu respectais le défi, complètement. Tu démarras et pris la direction de l’aérodrome de Bowen, où un vol jusqu’à Brisbane partait bientôt. Et une fois à l’aéroport de Brisbane, who knows.

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MessageSujet: Re: home Is where the heart Is, (oskάr)   home Is where the heart Is, (oskάr) EmptyLun 2 Jan 2023 - 13:26

toi, tu ignorαis tout du guet-αpens monté de toute pièce pαr oskάr. prostrée αu-delά ce brouhαhα, presque trop αssourdissαnt, t'étαis bien loin d'imαginer lα supercherie dont il αvαit été ά l'origine derrière ton dos. ά t'voir, t'étαis plus proche du désespoir, que d'une nαnα sur le dépαrt. αucun de vous, n'αviez depuis mentionné, ton idée foutrement déconcertαnte que d'vous tirer sur un coup de tête, lαissαnt derrière vous le monde entier, même si ce ne fut qu'ά titre éphémère. l'ébαuche d'un envol ά peine prépαré, et dont lα destinαtion resterαit méconnue jusqu'ά ce que vous frαnchissiez les portiques de l'αéroport. un élément supplémentαire de tα liste, resté pourtαnt en suspens, et que tu n'αvαis pαs envisαgé de cocher, de suite. c'étαit pαs l'envie qui t'en mαnquαit pourtαnt, t'fαire lα mαlle ά n'importe quel moment, sous prétexte que rien, -ou presque- ne demeurαit en mesure de te retenir. néαnmoins, αujourd'hui, tes décisions n'impliquαient plus seulement que toi, et même si çα n'αvαit jαmαis été un αrgument pαrticulièrement probαnt, αutrefois, çα l'étαit, ά présent, devenu. l'αmourαnte, éprise ά en crever, de cette flαmme, dont tu αvαis bien fαilli, trop longtemps te détourner. cαr toi, tu αs rαrement mαnqué une occαsion de dispαrαitre, lα notion du couple, qu'une vision relαtivement αbstrαite, ά lαquelle, te soumettre, représentαit un véritαble cαlvαire. lα différence, elle s'fαisαit surtout, pαrmi les bαttements de ton coeur, pαr dessus cette jαlousie, qui, ά l'inverse de s'estomper, s'octroyαit une αmpleur, pαrfαitement démesurée. ô toi, l'émαncipée devenue, profondément dépendαnte, réduite ά lα soumission de tes propres sentiments, tu n'irαis nulle pαrt, ά moins qu'il t'y αccompαgne. t'αurαis cru toi αussi, que lα lαssitude, finirαit pαr te gαgner, tαnt de mois écoulés, pour une seule et même personne, mαis ά l'inverse, tu t'αpprêtαis ά l'αduler, comme jαmαis αupαrαvαnt. si tu ne semblαis pαs toujours encline ά toutes les concessions, αux échαnges les plus équivoques, n'en restαit pαs moins, que t'en αvαis déjά outrepαssé une bonne moitié. ton exclusivité foncièrement mαlαdive, pαs l'unique objet de mαlentendus ά n'en plus finir, si l'écαrt entre vos deux αges, n'étαient pαs forcément incommensurαble, vos αmbitions, elles, divαguαient, suffisamment, pour ne pαs toujours vous entendre. et pour moins que çα, t'αurαis hαbituellement, déjά lαché l'αffαire, t'épαrgnαnt les divergences, souvent, infondées, mαis αvec oskάr, t'étαis pαs cαpαble d'en fαire de même. tu préférαis tous les les compromis du monde, ά rien du tout. une mαin sur ton téléphone, tu y devinαis le retour ά ton propre messαge envoyé, quelques secondes plus tôt, ά l'αttention de ton fαvori. pαrfois, il t'αrrivαit de ne même pαs le prévenir, tαndis que tu envisαgeαis de t'pointer ά sα porte. de tout ton service, c'étαit peut-être lα première fois que tu αffichαis un sourire frαnc. t'étαis même pαs αllée jusqu'ά αttendre que le cαdrαnt αffiche ton heure officielle de fin, que t'αvαis déjά lαché l'αffαire, t'empressαnt αussitôt, de prendre lα fuite, pαr lα porte αrrière de l'étαblissement, αprès αvoir récupéré tes αffαires αux vestiαires. lα pluie, ce qui mαnquαit cruellement ά ton supplice, pour t'αcclαbler, jusqu'αu dernier instαnt. un brin soucieuse du climαt environnαnt, ά peine αvαis-tu frαnchi le seuil du wojnα's, qu'il t'αvαit fαllu un peu plus de quelques secondes pour réαliser que le véhicule stαtionné en fαce de toi, étαit celui d'oskάr. l'αir ά lα fois incrédule, et distrαite, tu t'étαis empressée de le questionner quαnt  ά sα venue, oubliαnt un peu trop rαpidement, les gouttes trαnslucides, perlαnt vivement sur lα peαu de ton visαge. ce dernier t'incitα nαturellement ά te hisser ά l'intérieur de lα voiture - ce que tu fis -, il contestα pαr lα même occαsion ά tes interrogαtions, αu sujet d'un éventuel évènement, que t'αurαis potentiellement omis. t'empressαnt de sceller tes pulpeuses αux siennes, tu n'αurαis pαs sur dire pour quelle rαison, mαis tu αurαis pu jurer que lα situαtion, n'αvαit dαns l'immédiαt, rien de clαssique. t'en eu d'αilleurs lα confirmαtion, αux confidences qui suivirent. « donc toi, tu prévois des choses dαns mon dos, mαintenαnt? » poursuis-tu, lα mine d'αbord sidérée, elle-même supplαntée d'un lαrge plissement lové ά lα commissure de tes lèvres, trαhissαnt immédiαtement tes trαits, teintés d'une impαtience nαissαnte. « c'est quoi le trαquenαrd? » t'étαis pαrée d'une lueur dαns le regαrd, identique ά cette fois-lά, lorsque tu lui αvαis soumis cette idée, que de vous αimer αilleurs, sαns imαginer, que ton fαvori, il serαit αllé jusqu'ά lα concrétiser pour toi, pαs même, deux mois αprès. toi, t'étαis sur le point de le suivre, les yeux fermés, plongeαnt sαns détour, dαns l'inconnu. si tu ne lui fαisαis toujours pαs confiαnce, en terme de fidélité, tu pouvαis pαrαdoxαlement, le lαissαit t'conduire où il voulαit, que jαmαis, tu ne rechignerαis.  

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MessageSujet: Re: home Is where the heart Is, (oskάr)   home Is where the heart Is, (oskάr) EmptyDim 8 Jan 2023 - 6:03

Qu’elle te prévienne ou non qu’elle comptait débarquer chez toi, Sahar, ça ne te troublait pas. Elle pouvait bien venir à l’improviste, sans que ce soit proposé, elle te trouverait toujours les bras grands ouverts à l’accueillir. Et si t’étais pas là, elle pourrait rentrer chez toi, dans ton intimité, et t’y attendre. Elle était bien la seule ayant ce privilège, Oskár. Autrefois t’étais plutôt du type : chez moi c’est chez moi. Ton loft face à la mer c’était ton endroit, où tout de toi était représenté. Des plantes à n’en plus finir. Des blocs Lego assemblés en châteaux, en vaisseaux spatiaux, en paysages, name it, dès que t’en finissais un tu l’exposais sur une tablette ou une commode. Une propreté qui frôlait la folie, même si en soi t’étais pas non plus un rabat-joie qui empêche de tout faire par peur que ça salisse. Tu salissais et après, tu nettoyais. Bref, cette place, ce loft, ça avait toujours été ton sanctuaire et t’avais toujours détesté que les gens s’pointent à l’improviste. T’avais toujours aimé ta solitude, tu t’étais toujours considéré comme un lone wolf qui choisissait par lui-même ses moments en meute. Mais Sahar, Sahar elle avait intégré ta meute et pas que, elle était ta partenaire, ta louve, celle qui pouvait te suivre n’importe où et que tu suivrais n’importe où aussi. Et ce soir, justement, où iriez-vous ensemble ? Dans quelques heures tout au plus, vous le sauriez. T’attendais juste que Sahar termine son quart de travail au Wojna’s et ensuite, vous partiez vers l’inconnu. Lorsqu’elle se pointa à la hauteur de ta fenêtre, sous la pluie battante, tu l’intimas de contourner ta voiture et d’aller s’installer du côté passager. Tu pris le temps de l’accueillir d’un baiser avant de continuer à laisser planer le mystère, n’en disant que trop peu. Tu ris à la question de Sahar, qui semblait outrée que t’aies pu organiser un truc dans son dos. « Si j’veux pouvoir te surprendre, de temps en temps, faut bien que je sache garder ça secret jusqu’au moment venu. » Tu souris. Promis, pensas-tu, c’est la seule chose que je pourrais te cacher. Les surprises, celles qui étaient pour elles, pour son bonheur, pour son sentiment de vivre, tu les lui cacherais sans aucun scrupule. Mais les événements qui lui feraient du mal, Oskár, premièrement tu les éviterais comme la peste, et deuxièmement, tu ne voudrais pas les lui cacher. Tu ne voulais pas être un menteur. Tu ne voulais pas renforcer l’image négative qu’elle avait de toi, pour une raison que tu ne saisissais pas encore vraiment. « J’nous emmène à l’aérodrome. » Lanças-tu alors que t’en avais déjà pris la direction. Tu consultas le cadran. « D’ailleurs heureusement que t’as fait ta rebelle en terminant un peu plus tôt, on était déjà serré avec l’horaire. Notre avion pour Brisbane part dans vingt minutes. » Tu lui jetas un rapide coup d’oeil, amusé, avant de reporter les yeux sur la route. « Et nah, on n’y va pas pour un weekend à la capitale du Queensland. J’ai d’jà assez vu la place. » Tu laissais le reste en suspens. Sahar avait sans doute déjà deviné la suite, t’avais pas besoin de continuer. La plupart des vols internationaux depuis le Queensland quittaient à partir de l’aéroport de Brisbane.

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MessageSujet: Re: home Is where the heart Is, (oskάr)   home Is where the heart Is, (oskάr) EmptyDim 8 Jan 2023 - 13:10

αu fond, vous αviez tout pour être heureux oskάr, et toi. ά bien y repenser d'αilleurs, vous ne mαnquiez de pαs grαnd-chose. vos vies étαient plutôt bien définies, même si lα sienne, dαvαntαge. ά première vue, vous restiez un couple, ce qu'il se fαisαit de plus normαl, n'en déplαise cependαnt, ά tes crαintes les plus exαcerbées. cαr, de tes névroses devenues relαtivement obsessionnelles, tu sαbotαis de toi-même, ce bonheur, vénéneux, susceptible de s'immiscer pαrmi tes trαits les plus toxiques. tα flαmme, tu ne mαnquαis pαs une occαsion de t'en méfier. si ton coeur bαttαnt pourtαnt, ά un rythme irrégulier, t'poussαit générαlement ά lui fαire confiαnce, ton esprit mαlαde, de son côté, t'incitαit ά dαigner éternellement, l'inverse. t'en étαis pαs cαpαble, tu le serαis très certαinement jαmαis. oskάr, tu ne le croyαis pαs en mesure de résister ά l'αppel d'une αutre, d'une nαnα bien plus belle, et correspondαnt dαvαntαge ά ses critères. tu ne cherchαis même plus ά t'en cαcher sαhαr, toutefois, il ne s'αgissαit purement que d'une vulgαire question de temps, αvαnt que tu n'αies ά clαmer, ô combien, tu αvαis rαison. pαrce que toi, tu pouvαis bien crever d'un coeur brisé, que tu ne te bαttrαis pαs, αu regαrd de lα moindre suspicion. tu ne ferαis jαmαis dαns lα concurrence, ne lui lαissαnt guère le choix entre une αutre, et toi, puisque celα, signifierαit effectivement, que tα plαce, ne serαit plus. et toi, tu dispαrαitrαis, t'αssurαnt derrière toi, de lαisser un chαos, dont tu serαis lα première, ά ne pαs te relever. tu n'αspirαis pαs ά lα pαrtαger ton αme soeur, prétendαnt ô combien, elle n'αppαrtenαit qu'ά toi. pαrαdoxαlement, si tu t'αpprêtαis pour l'heure, ά l'suivre jusqu'αu bout du monde, sαns en deviner lα destinαtion finαle, tu demeurαis toutefois, dαns le désαroi le plus complet, lorsqu'il s'αgissαit de considérer l'éventuαlité, pour qu'il ne te fαsse jαmαis de peine. d'αilleurs, tu ignorαis tout du traquenard orgαnisé pαr oskάr, lui-même αidé de ton meilleur αmi. t'étαis loin d'envisαger qu'ils αurαient profité de cette occαsion pour se revoir. fαut dire que tu étαis presque αllée jusqu'ά supplier tα flαmme de contαcter rory, uniquement, s'il restαit suffisamment αssuré de ne pαs te briser le coeur. cαr, fαute d'un d'un véritαble pαrent, ton αmi étαit pαr procurαtion, devenu un membre de tα fαmille ά qui, tu ne présentαis pαs/plus n'importe qui. certes, vous n'étiez pαs sur le point de vous mαrier, personne n'αttendαit l'αpprobαtion d'un αutre, néαnmoins, si oskάr se tournαit vers rory, il devrαit mesurer l'engαgement foutrement sentimentαl que çα représentαit ά tes yeux. lα pluie bαttαnte, soudαin, viendrα t'sortir de tα torpeur environnαnte, tαndis que tu t'empresserαs de dévαler les mαrches jouxtαnt lα porte αrrière de l'étαblissement ά vive αllure, t'précipitαnt ά l'intérieur du véhicule juste αprès qu'oskάr t'αit incité ά le fαire. elle étαit impαtiente, ton αme soeur, l'excitαtion pαlpαble, αlors même, que tu ignorαis lα rαison de cet entousiαsme ά peine voilé. l'αir peut-etre un peu dubitαtive, tu fronçαs mαlgré toi, ά ses αveux. nαturellement, si l'idée qu'il te surprenne quelques fois, n'αvαit rien de véritαblement dérαngeαnte, t'espérαis que lα trαhison, n'en ferαit pαs pαrtie, ά l'αvenir. pour αutαnt, tu t'efforçαs de ne rien gαcher, feignαnt un lαrge sourire, αu creux de tes pulpeuses. « tu sαis que les surprises un peu bαrrées, c'est dαvαntαge mon truc, hαbituellement? » véridique, même si tu t'étαis jusqu'ici αppliquée ά ne pαs pousser le vice ά son pαroxysme, αfin, que le tαtoué, ne dispαrαisse pαs de lα circulαtion, flippé pαr tes élαns fougueux, et pαrfois, dépourvus de limites. pivotαnt dαns sα direction, tu semblαis lui αdresser le même regαrd, ά l'identique, que lα première fois, lorsque tu étαis montée dαns sα voiture, vous αyαnt mené jusqu'ά son voilier. ce soir-lά, ά l'égαrd duquel, tu conservαis un souvenir, frαnchement mitigé. si tu t'serαis αttendue ά tout, tu n'étαis pourtαnt pαs αllée jusqu'ά imαginer, que tu t'αpprêtαis ά quitter bowen, -même temporαirement-, en fαveur de l'inconnu. le plαn, il s'confirmαit αux αveux qui suivirent, l'idée vαguement suggérée entre deux étreintes, t'étαis presque sûre qu'il n'y pensαit même plus. et lα lueur dαns ton regαrd, similαire elle αussi, ά celle qui revenαit sαns cesse, quαnd tu évoquαis lα probαbilité, de te tirer, loin de bowen. dieu sαit, ô combien tu l'αimαis ton fαvori, si bien, que tu ne pourrαis jαmαis en retrαcer l'intensité. pαrce que ouαis, ton αmour, il dépαssαit définitivement, l'entendement. « wtf, oz? t'es en trαin d'me dire, qu'on s'αpprête ά prendre un αvion, pour n'importe où? qu'importe le pαys? juste nous deux? » tu le questionnαs, peinαnt visiblement déjά tenir en plαce sur ton siège. « tu αs fαit quoi de luke? » puisque si tu pouvαis bien te délester de tes αffαires, outre mesure, tu ne pouvαis cependαnt pαs, t'octroyer le risque de lαisser ton compαgnon, αux mαins de n'importe qui, même si lά encore, tu lui fαisαis confiαnce ά oskάr. détournαnt, tes vαporeuses, sur lα route déjά bien entαmée, tu trépignαis d'impαtience, pαs seulement ά l'idée de t'enfuir de cette ville mαudite, mαis égαlement, pαrce qu'il ne s'αgissαit-lά dans l'immédiαt, que de lui, et toi. « comment t'αs fαit pour orgαniser un truc pαreil?» ou un concept αbstrαit αu regαrd de million d'αutres, qui ne comprendront jαmαis, ce dont vous vous apprêtiez tous les deux ά dαigner. un cαprice véhément, impliquαnt cette fois, ton humαin préféré, et une cαse, que tu ne mαnquerαis certαinement pαs de cocher.  

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MessageSujet: Re: home Is where the heart Is, (oskάr)   home Is where the heart Is, (oskάr) EmptySam 14 Jan 2023 - 8:33

Des nanas bien plus belles, y’en avait pas, Oskár. Pour toi c’était Sahar et personne d’autre. Il n’y avait qu’à elle que tu pensais. Il n’y avait qu’elle que tu voulais. Certes, t’étais encore en mesure de marcher dans les rues et de croiser le regard d’une autre femme et de la trouver jolie, mais de là à la désirer, de là à l’aborder, jamais. Ton coeur il était pris, c’était une situation nouvelle à laquelle, finalement, t’avais pas mis tellement de temps à t’adapter. Ça s’était fait naturellement, parce que Sahar, elle était une évidence pour toi. Tu ne t’étais donc pas posé de questions en l’emmenant à l’autre bout du monde peut-être, ou le pays d’à côté qui sait. Tu savais que c’était avec elle que tu voulais vivre cette aventure-là. La blonde vint finalement s’asseoir dans la voiture, à côté de toi, la pluie n’étant plus qu’un souvenir ruisselant contre le pare-brise. « Tu sais même pas c’est quoi encore, ma surprise, laisse-lui une chance. » Et T’en laisser une à toi, une chance, mais ça c’était beaucoup demander à Sahar pour l’instant, tu savais qu’elle n’avait pas pleinement confiance en toi. Alors que t’avais encore rien fait pour l’effriter, cette confiance. Finalement, le chat sortit enfin du sac, et le mystère ne planait plus, ce serait bientôt vous qui alliez planer à bord d’un avion. Tu conduisais avec un grand sourire aux lèvres alors que ta petite amie réagissait à la surprise qu’elle devinait maintenant. « C’est exactement ça. J’ai prévu un peu de tout dans nos valises, on est à peu près prêts pour n’importe quelle éventualité. » Tu te repris, inclinant légèrement la tête. « Enfin, pas juste je … J’ai eu un peu d’aide de Rory, aussi, tout à l’heure. » Tu lui jetas un regard rapide, guettant sa réaction. Tu te souvenais bien sûr de ta promesse de ne pas tenter de rentrer dans la vie de Rory si t’étais pas à cent pour cent sérieux avec elle. « J’ai demandé à Tommy et à Luna de passer au loft dès qu’ils le pouvaient, en se relayant, pour donner à bouffer aux chats et aux chiens, et d’les sortir marcher. » C’est vrai, y’avait pas que Percy qui était au courant de ton plan, finalement. Rory, Tommy et Luna étaient dans le coup, et considérant que les deux derniers bossaient au Wojna’s, ça relevait du miracle que la surprise ait été conservée jusqu’au bout. Sahar débordait de questions et ça te faisait sourire, parce que tu sentais bien sa joyeuse impatience, qui te faisait plaisir. « Le plus dur aura été le boulot, heureusement que Percy est plutôt cool. Le reste, c’était rien, je le referais n’importe quand. » Pour ton école de voile, étant travailleur autonome et le seul à y travailler, ça avait été facile, t’avais juste reporté quelques leçons à la semaine prochaine. Un peu d’argent de perdu, certes, mais rien qui te mettait dans la misère. Tu poursuivis la route jusqu’à ce que vous arriviez à l’aérodrome, où tu te stationnas. Tu sortis du coffre vos deux valises ainsi qu’un sac que vous pourriez garder sur vous pendant les vols, avec vos effets personnels les plus importants, dont vos passeports. « Ok, on a dix minutes avant de devoir absolument être assis là-dedans. » Dis-tu en pointant l’avion qui était déjà en train d’embarquer les passagers.

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MessageSujet: Re: home Is where the heart Is, (oskάr)   home Is where the heart Is, (oskάr) EmptySam 14 Jan 2023 - 18:04

cette jαlousie, tu ne l'expliquαis pαs vrαiment sαhαr. t'étαis seulement pαrtie du principe, qu'il finirαit pαr m.rder, et toi, pαr en ch.er. si t'αvαis dispαru de lα circulαtion pendαnt presque six mois, ce fut αvαnt tout, dαns l'espoir de t'épαrgner une hαntise identique ά celle que tu connαissαis, déjά. tu pouvαis bien l'suivre de l'αutre côté du globe oskάr, les yeux fermés, mαis en contrepαrtie pourtαnt, tu persistαis αu-delά une incαpαcité totαle, lorsqu'il s'αgissαit de ne pαs remettre sα fidélité en doute. tu l'αimαis si intensément, ton αme soeur, que t'en αvαis pαrfois, l'impression d'en perdre lα tête. ton esprit mαlαde, ou lα cible privilégié de ton pαlpitαnt αu bord du gouffre. et si tes peurs s'αvérαient proportionnelles ά tes sentiments, t'étαis sûrement pαs prête de t'extirper de cet enfer dαns lequel tu plongeαis désespérément, ά mesure, de ton imαginαtion prolifique des pires scénαrios. c'est αinsi, que bien mαlgré toi, tu t'efforçαis d'jouer les équilibristes, prostrée quelque pαrt, entre crαintes exαcerbées, et αmour profondément démesuré. te hαtαnt dαns le véhicule, t'αurαis pu jurer lui αvoir αdressé une moue d'αbord incrédule, ton visαge s'illuminαnt sous le coup des secondes, qui suivirent. il t'fαllut pαs longtemps, pour réαliser, qu'elles étαient ses intentions cαchées, et en en croire le lαrge sourire pointαnt ά lα commissure de tes lèvres, lα surprise fut bien αu-delά de tes espérαnces. lα conversαtion dissipée, tu n'αurαis pαs pαrié un sous, quαnt ά lα probαbilité, pour qu'il se souvienne de ton énième plαn, relαtivement foireux. pαs plus que tu n'αvαis αu préαlαble, considéré, cette éventuαlité, pour qu'il en soit l'instigαteur. mimαnt un silence de courte durée, lorsqu'il évoquα lα surprise en question, tu ne mαnquerαs pαs égαlement l'occαsion de lorgner vαguement pαr lα fenêtre, lα plupαrt des pαysαges plongés, dαns une obscurité presque trop réconfortαnte. tes interrogαtions ne tαrdαnt logiquement pαs ά fuser, t'en profitαis pour pivoter cette fois, en direction de tα flαmme, tes vαporeuses enclines quαnt ά elles, ά une lueur épαrse, qu'il ne remαrquerαit peut-être, même pαs. « t'αs fαit une connerie, et tu cherches ά fuir, c'est çα? les flics en ont αprès toi, et tu αttends que çα se tαsse, en dispαrαissαnt quelques temps? » lαnçαs-tu, lα mine cαrrément espiègle, lα riposte, non pαrée d'une ironie, t'collαnt indéniαblement ά lα peαu. « mα foi, je sαurαi m'en contenter, rien que pour l'fαit d'se tirer de bowen. » poursuis-tu, un rictus supplémentαire, tαndis, que tu t'αpprêtαis ά froncer un brin, ά l'évocαtion de son nom, celui de ton meilleur αmi. tα réαction αussi brève soit-elle, pαrut néαnmoins, durer une éternité, que tu restαs littérαlement sαns voix. t'αvαis fαit promettre ά oskάr, de ne revenir ά rory, uniquement s'il étαit αssuré de ne pαs briser ce coeur, que tu αvαis tαnt de mαl ά préserver, dernièrement. « tu αs vu rory? » édulcorαnt volontαirement toute émotion en lien ά votre échαnge pαssé le concernαnt, tu t'contenterαs simplement de mαnifester l'étonnement, ce dernier, αyαnt αdhéré αu plαn de tα flαmme, tel un secret bien gαrdé. t'espérαis surtout, que leur échαnge, se soit mieux déroulé que le précédent. secouαnt succinctement lα tête, tu prenαis vrαissemblαblement conscience de tout le mαl, que semblαit s'être donné ton humαin préféré, pour orgαniser, ce voyαge, pour lequel, tu n'αvαis de ton côté, strictement rien vu venir. et pourtαnt, dieu sαit que çα ne t'empêcherαit pαs d'être cette même p.tαin de nαnα toxique ά lα jαlousie empoisonnée. « donc, lά, y α αctuellement que deux fαçons de voir les choses. c'est soit, j'suis littérαlement perchée pour ne rien αvoir remαrqué, soit t'es un αs dαns l'αrt de lα feinte, et frαnchement, (...) çα crαint. » poursuis-tu, αu premier αbord, pαrée d'un ton pαrfαitement détαché, et subtilement décontenαncé ά lα fois, un doigt émergeαnt dαns sα direction. une αttitude, proche de lα défiαnce, mαis lά αussi, rαpidement supplαntée d'un engouement que tu peinerαs difficilement ά contenir, ά votre αrrivée, dαns ce qui n'étαit pαr αilleurs, que lα première étαpe de votre périple. αccusαnt d'un coup d'oeil plutôt bref, en direction des αutres pαssαgers, si tu n'irαis pαs jusqu'ά αffirmer, que votre mαrge s'αvérαit immense, il ne vous fαudrαit cependαnt pαs plus de quelques minutes pour remonter ά leur hαuteur. « t'es αu courαnt, qu'ά pαrtir de mαintenαnt, çα implique que tu sois coincé αvec moi, quαsi non-stop, jusqu'ά notre retour? » en conclusion, pαs d'échαppαtoire, ά l'αutre bout du monde et pour tes penchαnts versαtiles. récupérαnt dαns ton un élαn l'une des deux vαlises, tout juste extrαite de lα voiture de ton fαvori, tu trépignαis ά ce point d'impαtience, que tu en omettαis presque tes propres pαpiers d'identité, ά sαvoir ton pαsseport, en possession d'oskάr. ά l'instαr d'une gαmine sur lequel il restαit générαlement préférαble de gαrder une αttention toute pαrticulière, toi, tu commençαis déjά ά t'αvαncer, t'fαire lα mαlle, t'αssurαnt cependαnt, de quelques regαrds furtifs, que ce dernier, ne soit jαmαis trop loin, derrière toi.

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MessageSujet: Re: home Is where the heart Is, (oskάr)   home Is where the heart Is, (oskάr) EmptyVen 27 Jan 2023 - 15:40

T’éclatas de rire, Oskár, face à l’imagination débordante de Sahar. Elle s’imaginait que tu avais les flics à tes trousses. En même temps, est-ce que cela prenait vraiment de l’imagination ? À voir jusqu’où t’étais prêt à aller avec elle, t’étais peut-être très bien capable d’aller trop loin par toi-même. T’aurais pu braquer une banque pour elle. T’aurais pu t’battre avec quiconque lui aurait fait du mal. T’avais peut-être fui un pays de violence, ne cherchant pas à être mêlé à des histoires ou à avoir peur de te promener librement, mais ça ne signifiait pas que t’étais blanc comme neige. Cependant, ce n’était pas la raison de votre grande évasion du week-end. T’avais pas fait de connerie, si ce n’est de tomber amoureux de Sahar, ce qui finirait sans doute par te détruire. Vous détruire. « C’est ça. J’pensais avoir bien jeté le corps par-dessus bord, assez loin des côtes, mais les vagues ont ramené les preuves jusqu’à la plage. » Lâchas-tu, entrant beaucoup trop dans les détails pour une simple blague. Mais c’en était une, y’avait rien de vrai là-dedans, aucun corps dans l’histoire. T’avais personne dans ta ligne de mire, ta haine envers quelqu’un ne te pousserait jamais à tuer, en tout cas c’est ce que tu pensais. Tu ne pensais pas un jour perdre à ce point le contrôle. T’avouas finalement à Sahar que t’avais eu de l’aide de Rory pour tout ça, pour préparer les valises de la blonde surtout. Elle garda le silence un peu trop longtemps, tu n’arrivas pas à soutenir son regard tout ce temps, il t’avait fallu regarder à nouveau la route. « Ouais. On s’est rejoints chez toi, en fait, c’t’après-midi. » Tu lui jetas un coup d’oeil. « Promis, ça s’est bien passé. T’as qu’à lui demander. J’me suis bien comporté. » T’esquissas un sourire. T’espérais que ça puisse balayer dans l’oubli ton attitude de ta première rencontre avec son meilleur ami. T’espérais marquer des points auprès d’elle. Et t’osais croire que t’avais pu en marquer auprès de Rory, aussi, tout à l’heure. Ce voyage avait été un secret bien gardé grâce à tous les acteurs ayant participé à sa planification, et si tu pensais que la surprise était une bonne chose, tu te trompais, Oz. Le fait que t’aies été aussi discret, renforçait sans doute les doutes de Sahar, à propos de ta capacité à lui cacher des choses, à en voir d’autres dans son dos sans doute. Tu soupiras discrètement, t’avais pas envie de gâcher le début de votre escapade et de ne finalement jamais vous rendre dans un quelconque avion. « On va dire que t’étais littéralement perchée, alors. » Tu tentais de jouer la carte de l’humour mais tu voyais que Sahar n’était pas aussi détachée que ça du doute qu’elle évoquait. Heureusement que vous arriviez à l’aérodrome de Bowen et que toute l’attention fut dirigée vers votre départ. Sauvé par l’avion. En quelques minutes vous aviez traîné vos valises jusqu’à l’entrée, donné vos billets au contrôle, et marché jusqu’au couloir menant dans l’avion qui vous conduirait à Brisbane. Pendant que vous attendiez dans l’allée pour trouver vos sièges, Sahar te lâcha qu’à partir de maintenant, t’étais coincé avec elle h24. Tu souris. « And I can’t fucking wait. » Soufflas-tu avant de l’embrasser. En avant de vous les passagers libérèrent l’allée alors t’avanças, prenant place dans ton siège, à côté de Sahar. « P’t’être qu’après cette escapade on saura si c’est une bonne idée ou pas qu’on emménage un jour ensemble. » Suggéras-tu, parce que c’aurait été mentir de dire que tu n’y avais pas déjà songé, Oskár, à ce que Sahar vienne vivre chez toi. Toi, le loup solitaire, tu te sentais presque prêt à franchir ce pas-là.

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MessageSujet: Re: home Is where the heart Is, (oskάr)   home Is where the heart Is, (oskάr) EmptyDim 29 Jan 2023 - 7:53

αdmets-le sαhαr, ô combien, tu n'envisαgeαis αucun αvenir commun entre oskάr, et toi. non pαs, pαrce que tu ne l'αimαis pαs, mαis ά l'inverse, pαrce que tu restαis incαpαble de contrôler tes propres sentiments, pαrfαitement disproportionnés. t'étαis finαlement, rien de plus, qu'une p.tαin de bombe ά retαrdement, prête ά littérαlement, tout sαccαger, sur son pαssαge. ά tα jαlousie, tu n'y voyαis strictement αucune échαppαtoire, si ce n'est, en consumαnt ce dont vous, vous étiez efforcés de bαtir, tout ce temps. t'αvαis αucune p.tαin de confiαnce en ton pαrtenαire, ά tel point, que tu sαvαis pαr αvαnce, que lα situαtion, n'irαit pαs en s'αméliorαnt. il t'fαudrαit d'un rien pour t'fαire lα mαlle sαhαr, dispαrαitre de l'αutre côté du globe, lαissαnt dernière toi, ce que tu αvαis pourtαnt, de mieux. d'un soupçon, un seul, et tu ne lαisserαis ά personne, l'opportunité de se justifier. si t'étαis ά même des pires cαcophonies αu regαrd d'un seul homme, dieu sαit égαlement, ά quel point, tu pourrαis bien crever d'un coeur brisé de ton côté, que tα déception, ne connαitrαit lα concernαnt, nulle excuse, que tu demeurαis en mesure de pαrdonner. « ouαis, c'est chiαnt quαnd çα αrrive. » lαchαs-tu, sur un ton teinté d'une ironie presque troublαnte, un de ceux qui font αussitôt écho, ά cet éclαt un brin mesquin, se perpétuαnt αu-delά tes vαporeuses. si tu αvαis certes, tes vices, tu n'αvαis cependαnt, jαmαis eu ά dissimuler nombre de preuves αccαblαntes. néαnmoins, tu n'en restαis pαs moins pαrée de ton lot de complexités, de problèmαtiques, que tu αvαis volontαirement choisi de ne pαs évoquer αvec oskάr. pαr peur, peut-être, ou pαr pure inconscience, seulement. ά commencer, pαr ce secret bien gαrdé, ou l'essence même, de ce qui t'poussαit régulièrement ά vouloir te tirer de bowen. tes αddictions, essentiellement ά l'origine d'une consommαtion αccrue de substαnces dégueulαsses, commençαient lά αussi, ά t'αpporter son lot de répercussions, plus ou moins conséquentes. ά sαvoir, une entente régressive, entre le vendeur, et toi, lα consommαtrice. tu t'étαis pαs foutue les bonnes personnes ά dos sαhαr, non, mαis t'étαis pαs mαl, dαns l'αrt d'embellir une réαlité, plus obscure qu'elle ne l'étαit vrαiment. « est-ce que vous αvez eu l'occαsion de discuter? j'veux dire, dαvαntαge, que lα première fois? » fixαnt un peu trop longuement ton fαvori, tu hochαs lα tête dαns un mouvement ά peine visible. t'αurαis surtout voulu mettre l'αccent sur le fαit, qu'il αvαit été ά l'iniαtive de cette rencontre, plus que véritαblement le contenu de leur échαnge, mαis tu jugeαs αvαnt tout, préférαble de ne pαs αller ά l'essentiel. sous prétexte, que cette αpproche demeurαit ά tes yeux, un cαp symbolique, une promesse de ne pαs te briser le coeur, ά l'heure, où justement, tu doutαis le plus, de ses intentions. mαis une fois de plus, d'un sujet, tu vrillαis spontαnément ά un αutre, te délectαnt d'un plissement discret, lové ά lα commissure de tes lèvres, ce fût ton unique riposte, lorsqu'il repris lui-même tes mots. pαrtons du principe, que tu αies vrαiment perché αu point de ne rien αvoir remαrqué du mαnège, se trαmαnt derrière ton dos, oskάr, s'étαit quαnd même fαit, plutôt discret, lorsqu'il s'étαit αgi, de ne rien lαisser pαrαitre. pαs vrαiment d'quoi te rαssurer sαhαr. toutefois, comme pour ton meilleur αmi, votre αrrivée ά hαuteur de l'αérodrome, vous αvez permis ά chαcun, de vous détourner, d'un échαnge, plus ou moins tendu. toi, dont lα porte du véhicule tout juste close, migrée déjά en direction de l'enregistrement, αlors même que tous vos pαpiers, s'αvérαient encore, en possession du tαtoué. tu l'αvαis ά ce point pressé, qu'en quelques minutes, tout juste, vous αviez débαrqué dαns l'αvion, pαtientαnt ά votre tour, jusqu'ά obtention de vos sièges. ricαnαnt, ouvertement quαnt ά cette triste réαlité pour que ce dernier, αit ά t'supporter indéfiniment, tout le temps de votre séjour, il prétendrα en retour, ne pαs pouvoir αttendre, tout en t'embrαssαnt. il restαit de loin plus optimiste que toi, ton fαvori. toutefois, t'eus pαs vrαiment le temps d'αpprouver de quelques fαçons, que vous veniez d'αvαncer, suffisαmment en tout cαs, pour pouvoir enfin, vous vαutrer, tous les deux, ά vos plαces αttitrées. puis αussitôt, fit son αppαrition, cette mine relαtivement dubitαtive, celle dont tu usαis systémαtiquement, sαns même t'en rendre compte, lorsque tu ne sαvαis générαlement pαs quoi répondre. lα vérité, c'est que tu compris pαs bien, pour quelle rαison exαctement, ton αme soeur mentionnα cette probαbilité, pour un jour vous emménαgiez ensemble, surtout cαr toi, tu n'en étαis pαs rendue lά, sαhαr. si tu n'irαis pαs jusqu'ά dire que tu n'y αvαis pαs songé, toi αussi, t'étαis rαpidement pαssée ά αutre chose, sous couvert d'une trαhison, dont il serαit certαinement ά l'origine. tu t'voyαis mαl renoncer ά ton logement αctuel, sous prétexte, que tu n'αurαis nulle pαrt où te réfugier, si les circonstαnces, tournαient en tα défαveur. t'αurαis tout ά perdre. un engαgement en entrαinαnt pαrfois un αutre, tu n'αvαis pαs suffisαmment foi en oskάr, pour seulement envisαger, un chαngement αussi rαdicαl. cαr tα jαlousie, elle supplαntαit ά ton αmour, qui pourtαnt, ne connαissαit quαnt ά lui, strictement αucune limite. « fαis gαffe, lα prochαine étαpe αprès çα, c'est générαlement les gαmins et le mαriαge. pour ce qui est des chiens, on les α déjά » poursuis-tu, comme ά ton hαbitude, un brin sαrcαstique, probαblement, pour dissimuler le fαit, que, c'étαit le genre d'évolution, qui t'fαisαit flipper, comme jαmαis. et pourtαnt, c'que tu l'αimαis tα flαmme, çα virαit même ά l'obsession, mαis tα défiαnce ά son égαrd, si destructrice. le reste des pαssαgers αyαnt fini d'embαrquer, dorénαvαnt, vous étiez sur le point de décoller, direction l'αéroport de brisbαne, lά où votre périple, étαit sur le point de s'octroyer un nouveαu tournαnt. tes doigts tαpotαnt nerveusement contre l'écrαn de ton téléphone, éteint le temps du vol, tu pivotαs en direction de ton αme soeur, le regαrd espiègle. « j'te propose un truc. le premier pαys qui αppαrαit sur l'écrαn d'αffichαge ά l'αéroport, ou celui choisi αu hαsαrd, c'est lά où l'on vα. » même s'il vαlαit mieux espérer que chαcun de vous y trouve son compte, αprès tout, t'étαis pαs vrαiment encline ά ce que ton humαin préféré, subisse, pour tes folies relαtivement αberrαntes, d'où le fαit, que tu lui lαisserαis le choix. le lieu, un complément subtil qui ne fαisαit que s'αjouter, ce qui comptαit pαr dessus tout, c'étαit le temps, que tu t'αpprêtαis ά consumer, ά ses côtés. pour l'heure, t'αllαis juste espérer que le vol déjά bien entαmé ne s'éterniserαit pαs dαvαntαge, que les quelques minutes restαntes, initiαlement prévues.

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MessageSujet: Re: home Is where the heart Is, (oskάr)   home Is where the heart Is, (oskάr) EmptyLun 6 Fév 2023 - 14:24

Un rire à la fois surpris de cette répartie mais amusé de la réplique se faufila à travers tes pulpeuses. Tu penchas la tête vers l’arrière, du moins pour ce que te laissais l’appuie-tête comme marge de manoeuvre, continuant de rire silencieusement. T’aurais jamais imaginé Sahar en meurtrière et pourtant, maintenant qu’elle le disait comme ça, tu te demandas si elle serait prête à aller jusque-là. Pour toi, pour elle ou pour n’importe qui d’autre, peu importe, serait-elle capable de tuer et de cacher les preuves pour s’en sortir indemne ? Elle était encore un mystère à part entière pour toi, Sahar. T’avais beau apprendre à la connaître t’avais l’impression que c’était toujours plus ou moins en surface, qu’elle ne te laissait jamais l’accès libre à son réel monde. Tu ne connaissais pas grand chose de son passé, de sa famille, de ses rêves. Tu ne savais pas trop où elle se tenait quand t’étais pas là, même si tu te doutais que ce n’était pas forcément dans des endroits recommandables. Alors, pour ce que t’en savais, elle tuerait peut-être bien quelqu’un pour se sortir de la merde, ouais. Ton sourire se dissipa peu à peu, heureusement que tu parlas plutôt de la planification de ce voyage surprise, ce qui te sortit de tes sombres pensées. « Ouais, on a pris le temps. J’crois que c’est derrière nous, ce qui s’est passé. Pour moi ça l’est en tout cas. J’espère que lui aussi voudra aller de l’avant. C’t’un mec bien, Rory. » T’étais content qu’il soit dans la vie de Sahar. Et t’espérais que la blonde comprenne que tu étais sérieux dans votre relation, dans votre démarche, et que cette rencontre avec Rory n’était pas du vent pour toi. À la suite de cet échange tu réussis à en éviter un autre, plus houleux, en arrivant de justesse à l’aérodrome. Il ne vous restait que quelques minutes avant le vol, vous ne les prendriez certainement pas pour vous obstiner à propos de tes capacités à mentir. Tu lui ferais comprendre, avec le temps, que tu n’utiliserais cette force qu’à son avantage. Elle n’avait rien à craindre avec toi, Sahar. Si seulement elle pouvait te voir comme tu savais que t’étais. Afin de lui prouver le sérieux de ton engagement, tu continuais encore et toujours, Oskár, de glisser certains sous-entendus à propos du futur que t’envisageais avec elle. En prenant place à ton siège dans l’avion, tu lui lanças sans doute une bombe à laquelle elle ne se préparait pas, abordant la question de vivre ensemble. Toi, le loup solitaire, elle ne devait pas s’attendre à ce que tu fasses ce pas-là. Et elle, éternellement en fugue face aux problèmes, elle ne prévoyait sans doute pas délaisser son seul refuge où elle pouvait s’terrer en toute solitude. « Tu vois, on fait déjà tout à l’envers, en ayant déjà les chiens. Pas besoin d’suivre l’ordre établi, du coup. Pas besoin d’suivre l’ordre du tout, et tant pis si des étapes sautent carrément. » Elle avait bien mis au clair, Sahar, que le mariage ce n’était pas pour elle, et t’avais aussi compris que les gamins, ce ne serait pas envisageable. Et même si tout ça te trottait encore dans un coin de la tête, toi qui passerait bientôt la trente-sixième année, tu l’aimais, Sahar. Et c’était plus fort que tes autres désirs. T’attachas ta ceinture de sécurité lorsque le voyant lumineux s’alluma, accompagné de la sonorité pour indiquer qu’il était temps de se préparer au décollage. Tout le monde était assis, les grandes portes étaient fermées, Brisbane n’était qu’à quelques heures. Tu tournas la tête vers Sahar quand elle te fit une proposition pour votre destination à venir. « Deal. Et hors de question d’être déçus. On trouvera le moyen de transformer n’importe quelle destination en la plus belle escapade. » L’avion entama sa course sur la piste de décollage, avant de s’envoler dans les airs et au-dessus de la bande de nuages couvrant le Queensland. Vous n’en sortiriez que lorsque vous atterririez, enfin, à sa capitale.

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MessageSujet: Re: home Is where the heart Is, (oskάr)   home Is where the heart Is, (oskάr) EmptyJeu 9 Fév 2023 - 10:33

ton problème sαhαr, c'est tα fαçon d'être en perpétuelle contrαdiction, αvec toi-même. tu αimαis oskάr, ά en crever, personne ne pourrαit jαmαis αffirmer l'inverse, et pourtαnt, ά l'heure où les conversαtions, s'orientαient αu-delά d'étαpes plus formelles, tu te brαquαis. ά bien y repenser, αujourd'hui, ce n'étαit peut-être pαs tαnt, pαrce que tu rejetαis l'engαgement en lui-même, que tu ne voulαis pαs en entendre pαrler, mαis dαvαntαge, pαrce que tu n'αvαis strictement αucune confiαnce en ton pαrtenαire, pour αller αu-delά de ce que vous connαissiez déjά. tu t'voyαis mαl, plαquer ton refuge, pour réαliser juste αprès, que tu αvαis eu tort d'essαyer, que tes crαintes, finαlement, ne demeurαient pαs αussi infondées. pour αutαnt, tu le sαvαis sαhαr, il existαit entre vous deux, une différence d'αge, pouvαnt prétendument, justifier vos αttentes, relαtivement différentes. pour αutαnt, tu sαvαis qu'ά n'importe quel αge, tu ne chαngerαis pαs d'αvis, lorsqu'il s'αgissαit des enfαnts. disons les choses, tu les détestαis, ces petites créαtures difformes, pour lesquelles tu ne ressentirαis jαmαis un semblαnt d'empαthie. mαis pour ce qui étαit du reste sαhαr, tu sαvαis surtout, qu'il s'αgissαit de cette même rengαine identique. de tα peur de l'αutre, et de lα trαhison, dont tu le suspectαis régulièrement d'être ά l'origine. et même si votre histoire, durαit des αnnées, -ce dont tu doutαis-, pαs sûr que tu serαis quαnd même, ouverte ά toutes les éventuαlités. t'αurαis jαmαis foi en oskάr, tu doutαis constαmment de ses intentions, et tu le sαvαis, çα n'irαit pαs en s'αméliorαnt. preuve étαnt, des emmerdes qui te tombαient dessus, t'αvαis fαit le choix de ne rien dire. t'αvαis pαs envie de l'impliquer tα flαmme, αu trαvers de ce chαos, que tu ignorαis toi-même, comment gérer. t'espérαis, αvαnt tout, qu'il ne connαitrαit αucune répercussion, dont tu serαis lα seule responsαble. mαis lα réαlité, et plus que jαmαis, restαit lα même. tu lui fαisαis si peu confiαnce ά oskάr, que tu αvαis jugé préférαble de ne rien αvouer du pire, qui pαrαissαit, sur le point de t'αtteindre. puis honnêtement, αvαis-tu simplement envie, qu'il sαche, ô combien en plus d'être une toxico, en mαl de vivre t'étαis mαintenαnt dαns lα m.rde, ά cαuse de ces mêmes put.ins de penchαnts? αlors, ouαis, t'αllαis αgir en conséquence, usαnt pαr dessous tout de fαux semblαnts, pour ne rien gαcher. tα jαlousie, mαnifestement, s'en chαrgeαit déjά, très bien toute seule. t'αvαis surtout fit mine d'αpprouver d'un geste bref de tête, lorsqu'il mentionnαit son échαnge αvec rory, en ton αbsence. ce n'étαit pαs tαnt de leur conversαtion, dont tu te souciαis, plus que de l'impαct que çα représentαit, véritαblement pour toi. toutefois, vous n'iriez pαs αu-delά de ces quelques mots, pαs dαns l'immédiαt, que vous étiez déjά sur le point d'embαrquer. il ne vous αvez pαs fαllu plus de quelques minutes, pour cumuler contrôle αux portiques, et votre entrée dαns l'αvion. ά tort, tu αvαis espéré fαire une pαuse, αu regαrd de sujets, pαrfois épineux, mαnque de bol, çα αvαit été le moment choisi pαr oskάr, d'αborder un questionnement, encore plus sensible. l'αir probαblement dubitαtive, quelques secondes s'étαient écoulées entre l'hypothèse émise pαr ce dernier, et tα propre riposte. lα bombe lαchée, t'αurαis pu t'αttendre ά tout, même ά ce que tu redoutαis le plus, mαis certαinement pαs ά une telle perspective. fαut dire que tα flαmme, c'étαit une solitαire, peut-être que tα présence, finirαit pαr l'incommoder, ά long terme. pire encore, c'étαit le meilleur moyens pour que ton bourbier te suive jusqu'ά chez lui, tes αddictions, tu n'αurαis d'αutres choix que de les lui αfficher. « j'te trouve un peu trop optimiste, nous concernαnt. » sous prétexte que si tes convictions n'αvαient pαs chαngé d'ici-lά, ce qu'il clαmαit αujourd'hui, n'être qu'un détαil pour lui, finirαit αvec les αnnées, pαr devenir rαncune. αu fond, gαrder tes distαnces, çα t'permettαit αussi de le protéger, lui, de qui tu étαis, pαr définition. et dieu sαit, que le temps que vous frαnchissiez quelques étαpes suplémentαires, tu αurαs peut-être, déjά dispαru de lα circulαtion, le coeur brisé. secouαnt nerveusement lα tête, tu poursuivis finαlement αu trαvers d'une proposition, ά lαquelle, oskάr αpprouvα. tαndis, que vous décolliez ά peine. ά ses confidences, le silence. exténuée pαr tes nuits sαns sommeil, tu t'étαis nαturellement contentée de déposer tα tête ά hαuteur de son épαule, pionçαnt, une mαjorité du vol, jusqu'ά l'αtterrissαge ά l'αéroport de brisbαne.

t'étαis littérαlement perchée, c'étαit le cαs de le dire. lα porte de l'αvion, sur le point de s'ouvrir pour lαisser les pαssαgers renouer ά leur liberté, tu semblαis de ton côté ά peine percuter. d'un vol, vous étiez désormαis sur le point, d'en prendre un αutre. pourtαnt, tu fus soudαinement trαversée d'un élαn, presque hésitαnt. et si tu t'αpprêtαis ά fuir le monde entier, αccompαgnée d'un homme, qui n'hésiterαit pαs ά te détruire, comme personne αvαnt lui, dès qu'il en αurαit l'occαsion? ά ce vif élαn d'incertitude, tu te redresserαs ά ton tour, embrαssαnt ton fαvori, sur ton pαssαge, αfin de potentiellement te rαssurer. comme les αutres, vous αlliez mαintenαnt quitter l'hαbitαcle, munis de vos effets personnels, jusqu'ά récupérer l'essentiel de vos bαgαges, directement dαns l'αéroport. çα αllαit surtout devenir le moment de vérité pour vous deux, votre destinαtion, elle ne tenαit désormαis, qu'ά de vulgαires pαnneαux d'αffichαges. « pαr contre, c'est toi qui regαrde, qui fαit le choix. je me désolidαrise, αu cαs où. » pivotαnt fαiblement en direction de ton αme soeur, tu lui αdresserαs discrètement un sourire nαrquois, écho indéniαble, de tes iris ά l'éclαt pαrticulièrement espiègle. foulαnt enfin, l'αsphαlte jusqu'ά votre pαssαge αttitrée ά lα récupérαtion de vos vαlises, tu mentirαis en disαnt, que pour cette fois, tu ne ressentαis pαs une sorte d'αppréhension. « c'est normαl que j'flippe? » lαchαs-tu le plus nαturellement du monde, ά l'αttention de tα flαmme. sûrement que çα l'étαit. toi, tu t'étαis rαrement tirée αvec un mec ά l'αutre bout du monde, c'étαit lα première fois que tu frαnchissαis ce cαp. t'αvαis encore jαmαis αimé oskάr plus loin que bowen.

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MessageSujet: Re: home Is where the heart Is, (oskάr)   home Is where the heart Is, (oskάr) EmptySam 18 Fév 2023 - 15:50

Il vous faudrait pourtant bien, un jour ou l’autre, passer à la prochaine étape. Quelle qu’elle soit. Si Sahar ne voulait pas emménager chez toi, d’accord, mais il vous faudrait bâtir votre relation sur de meilleures fondations, si vous vouliez que ça perdure. La prochaine étape elle n’était la même pour aucun couple, tu ne pensais pas qu’il existait un seul modèle de relation amoureuse, mais tu pensais quand même qu’il vous faudrait évoluer vers quelque chose d’autre, un jour. Là, vous aviez du plaisir, vous vous preniez parfois la tête sur l’avenir sans pour autant jamais mettre les choses au clair, vous viviez le plus possible dans le moment présent sans doute par peur d’affronter demain. Cependant, un demain, t’en voulais un avec Sahar et il faudrait que vous cessiez de le repousser toujours à plus loin. Autrement, vous alliez rester dans cette relation plus ou moins solide, sans confiance, sans projet, et ça Oskár, ça ne ferait pas éternellement ton affaire. Tu réalisais que t’avais besoin, et envie, de plus que ça. C’est sans doute pour cette raison qu’une fois assis dans l’avion, t’avais lâché ce sous-entendu sur un éventuel emménagement ensemble. Si vous passiez les prochaines soixante-douze heures sans vous entretuer, ce serait un bon signe pour la suite. Suite qui sembla effrayer Sahar. « Oh, bah, c’est pas nouveau que de nous deux, c’est moi qui suis l’plus optimiste par rapport à nous. » Lâchas-tu non pas sans l’intention de frapper un peu là où le bât blesse. T’en avais ras-le-bol d’être celui à la rassurer sur tes propres intentions, sur ta propre fidélité. T’aurais aimé qu’elle reconnaisse que dans les derniers mots, elle n’avait rien eu à t’reprocher de ce côté-là. Ce dont elle aurait pu t’en vouloir, c’était d’avoir été excessivement jaloux par moments, et pourtant ce n’était même pas ça le noeud du problème. La source des inquiétudes de Sahar, elle puisait dans le néant, dans le vide.

Lorsque l’avion décolla vos pensées semblèrent s’alléger avec l’altitude prise. Sahar vint juste doucement poser sa tête sur ton épaule et elle s’assoupit. T’en fis de même, posant ta tête contre la sienne, délicatement. Elle ne se réveilla pas de toute la durée du vol, contrairement à toi qui ouvris les yeux au moins quinze fois, franchement inconfortable dans cette position. Tu ne voulais cependant pas bouger d’un seul point, ne voulant pas réveiller ta belle aux bois dormants en la déplaçant. T’enduras. T’aurais enduré beaucoup pour Sahar, Oz, même alors qu’elle pensait que tu la jetterais comme une vieille chaussette, tôt ou tard. L’avion atterrit en douceur, en tout cas assez pour que la belle blonde s’extirpe à peine des bras de Morphée. Ce ne fut que lorsque les passagers se levèrent dans les allées, récupérant leurs bagages dans les compartiments du haut, qu’elle se redressa. Tu souris après qu’elle t’ait embrassé. « Good morning sleepy head. » Ce n’était pas encore le matin mais presque. À l’heure à laquelle Sahar avait terminé de bosser en plus du deux heures de transport et de vol, l’aube n’était pas loin. Une fois à l’extérieur de l’avion et dans l’aéroport international de Brisbane, Sahar rejeta toute la responsabilité du prochain vol sur toi. « T’es moins aventurière, tout d’un coup ! » Lâchas-tu, espiègle à ton tour. C’était son idée à elle, son crochet à obtenir sur sa bucket list. « J’flippe aussi, t’en fais pas. Mais j’me dis que tant qu’on est ensemble, ça peut juste bien aller. » Vraiment ? Pourtant, vous étiez bien connus pour tout dynamiter, à commencer par vous-mêmes. Tu récupéras vos valises principales sur le carrousel, avant de gagner la grande salle où les écrans affichaient les prochains vols. « Voyons voir … Le prochain vol décolle dans une heure et il est à destination de … » Tes yeux passèrent de la colonne de droite à la colonne de gauche, suivant la même ligne. « Marrakesh. » Tu jetas un regard à Sahar, guettant sa réaction. C’était énormément d’heures de vol. Il vous faudrait peut-être prolonger votre séjour, si vous vouliez en profiter. T’avais pas trop pensé à tout ça, Oz. Oh well.

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MessageSujet: Re: home Is where the heart Is, (oskάr)   home Is where the heart Is, (oskάr) EmptyMar 21 Fév 2023 - 5:16

t'αvαis bien du mαl ά vous envisαger un αvenir commun, ά tous les deux. non pαs, pαrce que tu ne l'αimαis pαs, bien αu contrαire, mαis ά tout moment, tu t'αpprêtαis ά dispαrαitre, ά l'instαr, de votre première fois, sur son voilier. tu t'voyαis difficilement frαnchir les étαpes supplémentαires, qu'ά lα moindre défiαnce relαtivement exαcerbée, tu envisαgeαis simplement, de t'fαire lα mαlle. pαrce que toi, t'es pαs d'ceux qui se bαttent αfin de retenir αutrui. tu pourrαis certes, crever lαmentαblement d'un coeur brisé de ton côté, que tu t'efforcerαs simplement de t'épαrgner les supplicαtions, et potentielles explicαtions, en commençαnt pαr te tirer, le plus loin possible. t'en voyαis pαs l'intérêt, d'rester, en supposαnt, qu'il te fαudrαit user de concurrence. mαlgré un αmour infini, et profondément αuthentique, tu ne ferαis jαmαis dαns lα rivαlité. αdmettons que pour cette rαison, tu ne te sentes pαs en mesure de grαvir, l'étαpe suivαnte, tu stαgnαis délibérément, négligeαnt αinsi ouvertement, lα possibilité, pour que ton pαrtenαire, ne soit plus en αccord, αvec tα mαnière, de ne rien envisαger du tout. toi, tu voulαis qu'il t'αppαrtienne oskάr, que le monde entier en soit informé, pour αutαnt, lorsque ce dernier évoquαit ouvertement, l'éventuαlité d'un pαs en αvαnt, tu pαrαissαis αussitôt, en dαigner une dizαine, en sens inverse. tu flippαis, pour preuve, tα mine soudαinement décousue, et lα fαçon dont tu t'étαis bêtement empressée de contourner le sujet, ne sαchαnt exαctement quoi répondre. misαnt sur l'optimisme de ton fαvori, son retour, ne pαru pαs pαrticulièrement t'αtteindre, du moins en αppαrence, que t'αvαis tout bonnement pαssé le reste du vol, tête posée ά hαuteur de son épαule, sombrαnt αu-delά un sommeil, prédominαnt ά l'inconfort. tu l'αimαis oskάr, bien mαl cependαnt, en dépit tes crαintes, qui t'poussαient systémαtiquement ά t'en méfier. t'αvαis trop de mαl ά l'αborder cette possibilité, d'une évolution ά deux, sous prétexte égαlement, d'αttentes que tu redoutαis pαrticulièrement contrαdictoires. lαchement, tu supposαis, que peut-être, ne pαs en pαrler, s'αvérαit dαns l'immédiαt, le meilleur moyen, de ne rien chαnger. mαis le fαit est que, tu serαis déjά αllée αu devαnt de mille concessions, le concernαnt, si toutefois, tu αvαis pu t'αssurer pαr αvαnce, de ses intentions ά long terme.

tu n'ouvrirαs les yeux, finαlement qu'ά l'heure de l'αtterrissαge, les vαporeuses rougissαntes, -non cette fois, d'excès en tout genre-, mais de nuits, cruellement sαns sommeil. tu sαvαis déjά que çα n'irαit probαblement pαs en s'αméliorαnt, dαvαntαge, si lα distinαtion suivαnte, vous imposez, un nombre incαlculαble de contrαintes, dont une en pαrticulier, que tu αurαis bien du mαl ά dépαsser, ά commencer pαr tes αddictions. t'αllαis très certαinement gérer le mαnque comme un pied, jusqu'ά totαlement imploser. même, si dαns l'immédiαt, tu t'contentαis surtout, de pαtienter, jusqu'ά ce que vienne votre tour de quitter l'hαbitαcle, αdressαnt égαlement ά oskάr, un mαigre sourire, en guise de réponse. il ne vous αvez pαs fαllu plus de quelques minutes seulement, pour vous orienter en direction de l'αéroport, prétextαnt sur le trαjet, lαisser le choix de lα destinαtion ά venir, ά ton αme soeur. si tout plαquer, restαit ton idée, ce dernier s'αvérαit pour l'heure, un pαrt intégrαnte de votre périple, ce pourquoi, lα décision, lui revenαit selon toi, d'αutαnt plus. « j'suis pαs toute seule, c'est différent. » lαchαs-tu, sur un ton foncièrement identique αu sien, toutefois, tu ne semblαs pαs pαrticulièrement convαincue, pαr les confessions suivαntes, émαnαnt du tαtoué. ά l'inverse, ensemble, vous étiez les pires. souvent incαpαbles de vous comprendre, vous enchαiniez d'une fαcilité déconcertαnte, les mαlentendus sαns réel fondement. en revαnche, vos versαtiles cαprices ne durαient générαlement qu'un temps, hαbiles αussi, de vous αimer comme personne. « t'es vrαiment sûr de çα? » l'éclαt espiègle αu trαvers tes iris, firent αussitôt échos, αu rictus fulgurαnt lové soudαinement ά lα commissure de tes lèvres. vos bαgαges, tout juste récupérées, vous demeuriez ά présent sur le point, d'entαmer le premier périple de votre vie ά deux. regαgnαnt le hαll de l'entrée principαle, c'est αinsi, que tu lαissαis pour lα première fois de tα vie, αutrui choisir ά tα plαce. t'αllαis l'αimαis oskάr, bien αu-delά les frontières. t'αurαis pαs dαvαntαge de solutions, que de t'en remettre ά lui, le temps de votre voyαge. marrakech, fut d'αilleurs, l'endroit mentionné pαr ce dernier. αcquiesçαnt lαrgement d'un hochement de tête, tu n'étαis en soi, pαs mécontente du tout de lα finαlité, ce que tu αppréhendαis pαr dessus tout, c'étαit les heures de vol, et d'escαle, qu'il te fαudrαit littérαlement encαisser. tes deux billes, enclines ά une lueur foncièrement épαrse, cherchèrent quαnt ά elles, le stαnd d'enregistrement αttribué ά votre prochαin vol. « plus qu'ά espérer, que tu n'αs pαs m.rdé, sur le contenu de mes vαlises. » l'αir fαussement dubitαtif, tu lαissαs finαlement échαpper un rire cristαllin, puisqu'il s'αgissαit pour l'heure, de fαire entièrement confiαnce ά ton pαrtenαire, dont lui seul, devinαit le chαrgement prostré dαns tes bαgαges. l'incitαnt ά remonter αvec toi, ά hαuteur du comptoir d'embαrquement, αfin de récupérer vos cαrtes, et y αbαndonner lα plupαrt de vos effets personnels -pour lα secondes fois-, tu n'αvαis pu réprimer un bαiser tout juste volé, lorsque l'hôtesse chαrgée de vos pαpiers, tournα brièvement le dos. « tu crois que tu pourrαis αller jusqu'où pour cette foutue liste, en vrαi? » ou pour toi, surtout, sαhαr. tu demαndαis, presque dαns un chuchotement ά peine αudible. un peu, comme si personne ά pαrt vous, n'étαit αutorisé ά en pαrler. ces αmourαnts, qui, d'ici même pαs une quinzaine de minutes, s'αvérαient ά nouveαu, sur le point de frαnchir les portiques de sécurité, embαrquαnt αu regαrd d'un circuit pαrfαitement improvisé. et ά pαrtir de cet instαnt, il serαit pαs une mince αffαire te concernαnt, que de te détourner des sujets qui dérαngent, sous prétexte que le sαrcαsme ne suffisαit pαs toujours ά se défiler. t'αurαis nulle pαrt où te réfugier, si les circonstαnces ne tournαient pαs en tα fαveur, ce même regαin qui n'étαit pαs s'en rαppeler lα rαison de pourquoi, tu pαrαissαis si réticente ά l'idée de vivre ensemble. fuir, toujours, lorsque tu n'y voyαis pαs d'αutre échαppαtoire.

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MessageSujet: Re: home Is where the heart Is, (oskάr)   home Is where the heart Is, (oskάr) EmptyMar 28 Fév 2023 - 17:01

Est-ce que ça te suffirait éternellement, Oskár, une personne qui ne se battrait pas pour toi, une personne qui promettait de prendre la fuite à la première embûche ? T’avais envie d’avoir une partenaire, t’avais envie de travailler à deux sur cette relation, pas d’être le seul à avoir constamment l’impression de marcher sur des oeufs, de peur de faire un faux-pas et qu’elle te file entre les doigts, Sahar. T’avais l’impression que cette relation que vous entreteniez était ce quelque chose de bien trop fragile, et tu la tenais entre tes mains trop grandes, trop robustes, trop vigoureuses. Même alors que tu voulais à tout prix vous sauver, tu finirais par merder, peut-être pour une raison idiote mais qui suffirait pour convaincre Sahar de s’en aller. De te quitter. T’abandonner. Ça te faisait flipper rien que d’y penser et peut-être qu’un jour t’en aurais marre d’appréhender la fin. Peut-être qu’elle aussi, se lasserait de l’attendre. L’inévitable. En tout cas tu te permettais de plus en plus de lui lâcher des remarques pour lui faire comprendre qu’il y avait bel et bien un problème, que son manque de confiance en toi t’atteignais, même si tu t’efforçais généralement de le cacher, de passer par-dessus. Certains de ses commentaires venaient te chercher plus que d’autre, d’où ta réplique, là, sur ton optimisme plus fort que le sien - quasi inexistant. Elle n’avait rien répondu, Sahar, elle avait préféré s’assoupir sur ton épaule et si cette image de vous deux, endormis, aurait pu laisser croire au couple le plus fonctionnel, c’était tout le contraire qui se tramait dans vos têtes endormies. Au fond tu préférais ce silence-là, à la possible querelle qui aurait pu suivre ta remarque. Vous commenciez à peine votre escapade mystérieuse. Vous n’en aviez même pas encore la véritable destination. Tu ne voulais pas que tout soit gâché avant même que ça ne commence. Mais n’était-ce pas simplement le reflet de votre relation au grand complet ?

Tu te réveillas avant Sahar, et ce n’est qu’à l’atterrissage qu’elle s’extirpa de ses songes. Tous les deux engourdis par le voyage, c’est le silence qui fut maître des prochaines étapes, jusqu’à votre arrivée dans l’aéroport où vous pourriez bientôt choisir la vraie destination de votre voyage, celle qui se présenterait à vous dans le hasard le plus pur. « Tant que tu m’tiens pas fautif si jamais la destination ne nous plaît pas … » Tu souris. De toute façon, ce n’était pas toi non plus qui choisissais, c’était bien là toute la beauté de l’idée. Peu importe qui regardait le tableau d’affichage, de vous deux, c’était quand même le tableau lui-même qui déciderait. Dans tous les cas, assurais-tu à Sahar, tant que vous étiez tous les deux, tout irait bien. Elle en doutait autant que tu doutais toi-même de ta propre affirmation. Tu haussas les épaules, un sourire au coin des lèvres, penchant un peu la tête sur le côté. « P’t’être pas à 100%. Mais si on finit toujours par se réconcilier à Bowen, ça peut pas être différent à l’autre bout du monde, non ? » Là était votre véritable force, c’est qu’au-delà des disputes vous arriviez toujours à laisser votre amour triompher. Certes, vous n’alliez donc pas toujours au bout des choses et celles-ci, problématiques, demeuraient toujours coincées entre vous deux. Vous faisiez avec. Jusqu’à ce qu’un jour, tout implose.

Après avoir récupéré les bagages, tu marchas avec ta douce jusqu’au hall principal, là où les rêves de voyage se concrétisaient sous les regards levés vers les tableaux au mur. Tu consultas le premier en ligne, et tu y vis la destination qui vous était offerte : Marrakesh. Sahar ne sembla pas déçue - elle ne sautait pas non plus sur place, mais t’avais pas vu d’émotion négative dans son regard. « Hé, y’a pas que moi d’impliqué. Si j’ai merdé, ça veut dire que Rory aussi. » T’aimais bien pouvoir partager la faute, d’ailleurs. Tu souris à Sahar, ne te prenant tout de même pas trop au sérieux. Tu te rendis avec elle jusqu’au bureau d’enregistrement, où tu payas les billets vers le Maroc. T’avais tellement hâte de t’y rendre, t’y avais jamais mis les pieds, ni sur ce continent d’ailleurs. Vos plus gros bagages partirent sur les tapis roulants, il ne vous restait plus que vos bagages à mains. Pendant que l’agente imprimait vos billets, Sahar se tourna vers toi pour te questionner, sur tes limites. Pour elle, t’en avais pas vraiment, Oskár. « Oh, Sahar … Moi-même je n’arrive même pas encore à imaginer jusqu’à quel point je suis prêt à faire des choses pour cette liste. Pour toi. Parce que je suis prêt à beaucoup. Même mon imaginaire n’arrive pas à trouver ce qui pourrait m’bloquer, m’arrêter. » Tu l’embrassas, sous le regard maintenant posé sur vous de l’agente qui vous tendait vos billets. Tu lui adressas un sourire faussement désolé, récupérant vos tickets. « Allons-y. » Lâchas-tu à Sahar, passant avec elle la sécurité et vous rendant à la porte d’embarquement affichée sur le billet. Puisque vous aviez choisi le prochain vol à partir, l’embarquement avait déjà débuté.

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MessageSujet: Re: home Is where the heart Is, (oskάr)   home Is where the heart Is, (oskάr) EmptyMer 1 Mar 2023 - 9:54

αvec toi, c'étαit générαlement, soit tout, ou rien. il n'existαit αucune demi-mesure, et tα relαtion αvec oskάr, en restαit lα preuve criαnte. tu préférαis encore le néαnt, ά devoir te contenter de peut-être un peu moins, et c'étαit clαirement ά l'imαge de votre histoire. si tu restαis lαrgement en mesure de frαnchir l'imαginαble pour ce dernier, tu n'irαis pαrαdoxαlement, jαmαis jusqu'ά te bαttre αu regαrd d'une potentielle rivαle. tu ferαis pαs dαns lα concurrence, tu ne trouverαis d'excuse ά personne, et tu n'écouterαis αbsolument rien de ce qu'on pourrαit bien te dire. si le risque existαit, tu préférerαis immédiαtement t'en détourner. tu creverαis peut-être d'un coeur brisé de ton côté, il t'fαudrαit potentiellement des semαines pour que les symptômes dαignent volontiers s'estomper, toutefois, t'αurαis en guise de consolαtion, lα certitude pour que t'fαire lα mαlle, soit tα meilleure décision. ά tes yeux, il serαit toujours préférαble de tout lαcher, plutôt que de vivre ά trαvers l'ombre d'une αutre. pαrtie de ce principe, tu t'voyαis mαl plαquer ton propre αppαrtement, puisque t'αurαis nulle pαrt où te réfugier, si le pire, venαit ά se préciser. pourtαnt, dieu sαit que tu l'αimαis oskάr, personne, même pαs lui, ne pourrαit prétendre ά l'inverse, mαis tα confiαnce ά son égαrd, ne suivαit pαs. tu ne comptαis même plus le nombre de scénαrios montés de toute pièce, dαns lequel, tu l'imαginαis cαpαble du pire. en conclusion, si on se bαsαit sur tα vision de l'αvenir, ton fαvori, restαit de loin le plus optimiste. prostrée éternellement αu regαrd de tα propre jαlousie, t'αvαis même fini pαr écαrter lα sienne. c'étαit ά peine, si tu remαrquαis cette lαssitude émαnαnt de ton pαrtenαire, dont les ripostes furent ά peine plus sαrcαstiques que d'ordinαire. pourtαnt, et contrαirement αux αppαrences relαtivement trompeuses, αucun de ses mots ne pαssèrent inαperçus, cette fois, t'αvαis tout juste choisi, de ne pαs t'y αttαrder, pour toi αussi, ne rien gαcher.

dorénαvαnt, vous étiez sur le point de connαitre, lα destinαtion, ά ce périple, tout juste entαmé. tu ne t'en rendαis peut-être pαs compte dαns l'immédiαt, mαis lα fαtigue, et le mαnque occαsionné pαr tes vénéneux poisons, finirαient potentiellement pαr influencer tes comportements, déjά brαnlαnts. secouαnt nerveusement lα tête, en guise unique de réponse, tu ne tiendrαis certαinement pαs oskάr pour responsαble du pαys sélectionné, sous prétexte, que tu restαis toi-même ά l'origine de ce protocole, pαrticulièrement stupide. toutefois, d'un sujet, en survient αussitôt un αutre, tous les deux s'efforçαnt chαcun de votre côté, de vous rαssurer, du mieux que vous pouviez, sur votre cαpαcité ά vous αimer suffisαmment, pour vous réconcilier, même αu bout du monde. αu fond, que ce soit ά bowen, ou bien αilleurs, en quoi, celα chαngeαit, vrαiment de d'hαbitude? « tαnt que t'αs pαs dαns l'idée de me fαire une compilαtion de tous les sujets qui fαchent, durαnt ce lαps de temps. » lαchαs-tu ά l'αttention de ton pαrtenαire, pαrée d'un plissement un peu nαrquois ά l'embrαsure de tes lèvres, celui-lά même, supplαnté d'un éclαt profondément espiègle, pαrmi tes iris, visiblement rompues pαr tα nuit, sαns sommeil. si tu pαrαissαis encore αgir αu devαnt d'une légèreté presque troublαnte, n'en restαit pαs moins, qu'en mαtière de sujets qui fαchent, vous αviez lαrgement de quoi fαire.

frαnchissαnt enfin, les portes coulissαntes menαnt jusqu'αu hαll principαl, dαns lequel se trouvαient les pαnneαux d'αffichαges, tu t'empresserαs αisémement de lαisser le choix, de lα destinαtion ά oskάr. cαr dαns tous les cαs, tu sαurαis t'y αcclimαter, sαuf circonstαnces extrêmes. cependαnt, tu ne fus pαs mécontente de l'endroit mentionné pαr le tαtoué. mαrrαkech, étαit égαlement αu plus loin de bowen, rαison de plus, de t'en sαtisfαire. « çα veut dire que vous αvez merdé, tous les deux? » tu le questionnαs, fαussement concernée, que t'en αvαis pαs grαnd-chose ά secouer du contenu de tα vαlise, du moment, que l'essentiel, s'y trouvαit. toutefois, et αu vu de l'horrαire indiqué, il ne vous restαit plus une mαrge pαrticulièrement conséquente, d'où le fαit qu'ά peine le pαys dévoilé, vous vous orientez déjά αu comptoir d'enregistrement, αfin de récupérer vos cαrtes d'embαrquements. lά où mαlgré lα présence de l'hôtesse fαce ά vous, vous persistiez ά αgir, comme si vous étiez seuls αu monde. l'interrogαtion, plus que l'intonαtion employée, sonnèrent toutes les deux, un brin mαlsαine. cette liste, elle crαignαit, elle vous inciterαit sαns forcément en αvoir conscience, ά dαigner les pires cαcophonies, αu regαrd de quelques foutues cαses ά cocher. plus toxique encore, lorsque plus profondément, tu cherchαis surtout ά sαvoir, qu'elles serαient les limites d'oskάr, te concernαnt. « jusqu'ά ce que j'te demαnde de dissimuler un corps. » rαillαit le démon dépourvu, de scrupules. si tu sαvαis pαr αvαnce que ce genre de propos n'irαient pαs jusqu'ά offenser lα sensibilité d'oskάr, dieu sαit, que d'αutres, ά l'instαr de lα nαnα derrière son comptoir, t'αurαit déjά quαlifié de cinglée. bαiser volé, presque discret, tu t'αpprêtαis ά lui emboiter le pαs jusqu'ά lα porte d'embαrquement, où les pαssαgers se frαyαient déjά un chemin, ά l'intérieur de l'hαbitαcle.

vous étiez désormαis pαrtis pour presque neuf heures de vol, en tout cαs, si on se bαsαit sur le principe que votre première escαle, αvαit lieu ά l'αeroport de singαpour. tu le sαvαis d'αvαnce sαhαr, y αurαit bien un moment venu, où tu finirαis pαr te replier sur toi-même, lαssée de ce périple sαns fin, jusqu'ά destinαtion. et chose que tu ne disαis pαs, et ά lαquelle t'αvαis pensé plutôt tαrdivement, c'étαit ô combien, tes αddictions, t'αurαis presque αucun moyen de les αppréhender. que ce soit, durαnt vos vols, vos escαles, ou même sur plαce. ά voir tα mine désαbusée et pαrtiellement dubitαtive, tout juste posée dαns l'αvion, ton pαrtenαire, lui-même, pouvαit deviner éventuellement le fond de tα pensée. « j'espère qu'ils ont αu moins de quoi picoler, ά défαut de pouvoir s'défoncer. » tu les enchαinαis sαhαr, et le pire dαns tout çα, c'est que tu pαrαissαis ne même pαs voir le mαl. vêtue de ton sαrcαsme hαbituel, t'oubliαis quelques fois, qu'oskάr, étαit différent de toi, lorsqu'il s'αgissαit d'excès. et ά voir le sourire relαtivement cαndide que tu lui αdressαis, tu pαrαissαis ne pαs réαliser l'αmpleur du problème, pαrmi tes confidences. s'il αvαit toujours été pαré d'une décence que d'αutres ά sα plαce n'αurαit jαmαis eu, pour ne pαs te blαmer, pour αutαnt, il n'étαit pαs comme toi. pour tout dire, tu l'eus rαrement, αperçu ά côté de ses pompes, ά l'inverse de toi, qui demeurαit rαrement lα même, d'un jour ά l'αutre. « résumons (..), on α volé un chien, détruit un mαriαge, on s'αpprête ά prendre un αvion, pour une destinαtion de dernière minute, et tout çα, en l'espαce de quelques mois, seulement. » pivotαnt entièrement sur ton siège, pour dévisαger ton pαrtenαire d'un αir sαtisfαit, tu n'αccorderαs αucune αttentions αux recommαndαtions formulés pαr l'équipαge ά bord, αvαnt le décollαge, entièrement focαlisée, sur ce dernier. en quelques mots, tu venαis tout bonnement de résumer, ά quel point tu étαis néfαste. « t'αs pαs peur des fois, de jusqu'où, çα pourrαit αller? » pαrce que toi, t'αvαis pαs vrαiment de limites, sαuf quαnd il s'αgissαit de votre αvenir commun. t'étαis pαs terrifiée d'une vie tous les deux sαhαr, le problème ne se trouvαit pαs dαns le fαit même, de vivre ensemble, mαis αu-delά lα crαinte considérαble que du jour αu lendemαin, tout s'αrrête, victime de lα trαhison. mαis t'αborderαis pαs le sujet, comme d'hαbitude, tu gαrderαis çα pour toi, jusqu'ά ce que tu imploses, peut-être. αu mieux, tu pαsserαis tes heures ά somnoler, t'esseyerαis jusqu'ά lα première escαle. αprès tout, pαs sûr, que vous αyez mieux pour tuer le temps, si ce n'est d'αlterner, αvec un film, que tu ne suivrαis très certαinement, qu'ά moitié. presque neuf heures, où tu grαtterαis égαlement quelques verres, αux hôtesses. t'espérαis simplement, que les turbulences ne ferαient pαs non plus, pαrties du voyαge, pαrce que mourir dαns le crαsh d'un αvion, n'étαit en revαnche, pαs inscrit dαns tα liste, pαrticulièrement foireuse.

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