Big Wedding Dream - Knox Hendrix

Le trouble passé, d'apprendre que mon père avait fauté, pour donner naissance à une possible demie soeur, et que malgré tout mes parents étaient restés ensemble... passé la fin de ma carrière, et me retrouver femme à domicile, à veiller sur Pénélope et Knox, à préparer un mariage, et tout ce qui va avec. Passé tout ça donc, nous y étions. Le grand jour...

J'avais opté pour une robe bohème vaporeuse et longue, préférant la sobriété de la tenue, plutôt que le déballage de fantasme de gamine, en mode princesse, qui n'aurait pas d'autonomie pour s'asseoir, bouger et se rendre au petit coin.

Spoiler:

C'était lui, je n'avais pas besoin de l'impressionner, il était lui et j'étais moi, nous avions passé une seule année de notre vie ensemble, et cette année m'aura parut plus dense, doublée sans doute; tellement nous avions partagé de choses. Mais là, en face du miroir de la salle de bain, regardant mon reflet, pendant que maman me coiffe les cheveux, je suis certaine de moi. Je vais me marier ce jour avec Knox.

Une légère ombre plane, espérant qu'il ne prenne pas la fuite comme dans ces mauvais films américains... Un doute léger, que ma mère semble voir.

- Il va bien, et vous allez faire un beau mariage... et je ne parle pas seulement d'aujourd'hui, je parle de toute votre vie.

Je lui souris, et la laisse terminer, mon portable s'allume, et je le regarde. Knox est chez son témoin depuis hier soir, et Pénélope est restée avec nous, entre femmes. D'ailleurs, c'est elle qui vient me faire un gros calin, mon petit koala grimpe dans mes bras et me serre fort. Elle m'appelle maman princesse depuis que j'ai enfilé la robe... Impossible pour moi de ne pas sourire béatement depuis le levé.

- On va être en retard. Dit alors mon père qui passe la tête par la porte.

Il s'arrête, pour me regarder et manque de pleurer.

- Tu es belle ma fille...

@knox hendrix

Le ciel gris n'annonçait rien de bon, mais j'étais bien trop heureux pour m'en soucier. Aujourd'hui j'allais épouser Mercedes, ma Mercy, et j'attendais ça avec une telle impatience que rien n'aurait pu gâcher ce moment. Pas même l'absence de ma famille. J'y avais beaucoup pensé à l'approche de ce jour, je m'étais posé des questions et mon cœur avait un peu souffert, mais j'avais réussi à entrevoir du positif dans cette situation. Je n'étais pas seul. Ils n'étaient plus là physiquement, mais ils le seraient toujours dans mes pensées. Et j'avais aussi Pénélope qui ressemblait de plus en plus à sa mère. J'avais également cette nouvelle famille, que j'avais choisi, et que j'aimais profondément.

Nous avions choisi une petite salle de réception à l'écart de la ville et j'y étais arrivé un peu en avance afin de pouvoir superviser les derniers détails. La décoration était simple, très aesthetic, j'aimais beaucoup. Il n'y avait rien de plus à faire grâce à notre super wedding planner qui s'était chargé du gros de l'organisation.

J'accueillais les premiers invités, les invitant à avancer dans le parc à l'arrière de la salle où nous avions prévu de nous marier. J'avais le cœur qui commençait à battre fort dans ma poitrine, pas d'angoisse, mais d'impatience. Elle n'allait pas tarder, je le savais, je le sentais. Je trépignais d'impatience, alors quand je vis Pénélope, habillée d'une belle petite robe blanc cassé et d'une couronne de fleur, je mis une main devant ma bouche tout en essayant de ravaler mes larmes tellement mon émotion était grande.
Qu'est ce que tu es belle ma princesse... Je lui pris une main pour la faire tourner sur elle même, ce qui la fit rire, et quand elle se retrouva à nouveau face à moi, elle se jeta dans mes bras. J'entendais sa petite voix dans mon cou, elle me racontait tout ce qu'elle avait fait avec sa maman ce matin. Ça me faisait toujours quelque chose quand elle utilisait les mots "papa" et "maman" pour parler de Mercy et moi. C'était venu petit à petit et à présent cela faisait parti du quotidien. Un quotidien heureux. Et ce n'est que quelques minutes plus tard que je vis que mes beaux parents étaient là. Les parents de Mercedes étaient d'une gentillesse incroyable, mais j'avais toujours un peu d'appréhension lorsque je me retrouvais avec eux sans leur fille. Peur de faire une boulette - ma spécialité -. Je les salua, un peu distrait, mon regard à la recherche de ma moitié. C'est sa mère, qui après avoir posé sa main sur mon bras, m'indiqua que Mercedes m'attendait dans une pièce à l'écart.
Ok, j'étais fin prêt. Je remis ma chemise en place en tirant sur les manches, puis mes mains se glissèrent dans les poches de mon pantalon. Avant que je ne les enlève presque aussitôt. Je ne savais plus où mettre mes mains et cette fois ce fut son père qui me choppa le bras. Ce n'était pas aussi doux qu'avec la mère de Mercy, mais ça eu l'effet escompté, me recentrer. Elle t'attend. Dit-il en pointant du doigt un passage à droite de là où j'étais. Je leur fit un petit sourire nerveux avant de m'éclipser. Je marchais lentement, m'attendant à la voir à tout moment, mais rien. Elle n'était pas là, ou peut être que je cherchais mal, que je m'étais planté d'endroit. Tout timidement, je l'appela. Mercy ? T'es là ? J'allais me retourner pour faire demi tour quand j'entendis des pas derrière moi. Je me figea sur place, le souffle déjà court et les mains moites. You smell good. Parce que pour le moment c'était tout ce que je pouvais percevoir. Son odeur.

- Gosh... the vue is unforgettable... your butt is so perfectly well in that suit... Lâchais-je en reluquant allègrement le postérieur rebondit de mon futur mari.

Me collant derrière lui, j'allais poser  mes deux mains à plat sur son postérieur, puis je posais mon menton sur son épaule.

- Et si on avançait la nuit de noce, juste avant de se marier, tu crois qu'ils remarqueraient notre absence ?

Je ris doucement, avant d'aller mordiller le lobe de son oreille et l'encercler de mes bras.

- Que fais tu là, Hendrix, tu sais que ça porte malheur de voir la mariée avant d'avoir la bague au doigt ? Chuchotais-je à son oreille, tentatrice, bien qu'il aurait fallut plus à l'homme pour oblitérer la cérémonie qui allait suivre sous quelques minutes tout au plus.

Il se retourna, parce que nous allions remonter ensemble cette petite allée improvisée, on ne fera jamais rien comme tout le monde en réalité !

- Alors pas trop déçu ? Lui demandais-je en apparaissant dans cette robe, les cheveux longs tressés, des fleurs blanches parsemant la tresse sur mon épaule, et pas de voile.

Lui était magnifique, très séduisant dans ce costume simple, et bien rasé, bien coiffé, son odeur musquée enivrante comme souvent...

- Bon Hendrix, c'est l'heure de m'emmener devant l'autel... Prêt ?

@knox hendrix

Mercedes était arrivée discrètement derrière moi et ses mains avaient rejoins mon postérieur. Elle s'appropriait mon corps et ça ne me laissait pas indifférent. Ses mots, ses gestes... Elle allait me tuer avant que l'on n'arrive à l'autel, mais j'aimais tellement la sentir câline et coquine, avoir ses bras autour de moi, que je n'osais pas bouger. Je voulais t'avoir pour moi tout seul quelques minutes. Dis-je en faisant glisser mes mains sur les siennes.

Je finis par me tourner vers elle et je perdis mes mots. Je m'attendais à beaucoup de choses, mais certainement pas à me sentir aussi ému. La jolie blonde qui se tenait devant moi, la femme que j'allais épouser, portait une robe blanche qui lui allait à merveille. J'étais clairement dans un tourbillon d'émotions. Je porta une main à son visage, venant caresser doucement sa joue avec mon pouce.  T'es belle... J'ai de la chance de t'avoir. Murmurais-je en me penchant vers elle pour déposer un baiser sur ses lèvres. Puis je lui pris la main pour l'entrainer avec moi vers le lieu de la cérémonie, mais avant de passer les portes, je m'arrêta une dernière fois pour lui voler ses lèvres. Cette fois il n'y avait plus de retenu, je voulais la laisser toute tremblante avant de l'entrainer à la vue de tous nos invités. Ça s'est pour m'avoir mordillé l'oreille Miss Berkeley. La taquinais-je avant de pousser la porte avec mon épaule.

Notre couple n'était pas traditionnel et notre mariage ne l'était pas non plus. Il s'était mis à pleuvoir pendant la cérémonie, une pluie fine qui avait créée un arc en ciel en se réfractant avec le soleil. J'avais oublié mes voeux et je m'étais retrouvé à chercher un brouillon sur mon téléphone avant d'abandonner l'idée et de parler avec mon cœur. Puis il y avait eu Pénélope... Elle avait pris une grande place dans notre mariage, parce qu'elle faisait entièrement partie de cette union. Elle s'était chargée d'amener les alliances et sa bouille d'ange avait fait craquer à peu près tout le monde présent. Et alors que tout le monde pensait que l'on avait fini, je mis à la hauteur de la petite pour lui chuchoter quelque chose à l'oreille. Elle partit en trottinant et revint avec quelques papiers. Ce n'était pas des dessins qu'elle avait fait pour nous, c'était des papiers bien plus important. Je me suis dis que tant que tu étais dans le mood de signer des papiers, peut être que tu voudrais signer les papiers d'adoption pour ta fille.

- Knox, j'ai jamais trouvé ma place, j'ai jamais voulu autant de choses, j'ai jamais souhaité un tel bonheur. J'ai grandit, je me suis perdue, enfermée dans mes dessins, et insomniaque... je suis arrivée chez toi, tu m'as fait confiance, on est devenu ami, Pénélope est devenue mon Nord, et puis j'ai commencé dormir ici, à souhaiter avoir un but, et j'ai trouvé une passion, et je suis tombée follement amoureuse de l'homme merveilleux que tu es... Pénélope est devenu mon Nord et toi mon Sud, l'équilibre parfait. Je t'aime de tout mon cœur, je t'aime toi, avec tes défauts et tes qualités, si tu savais comme ma vie est devenue belle avec toi, avec vous. Un sourire, les yeux brillants d'émotion, et planante dans ce bonheur délicieux, on s'embrasse avec beaucoup d'amour, émus.

Je pensais que ça serait terminé, enfin... que je ne me répendrais pas comme une flaque, mais c'était sans compter cette incroyable fin. Pénélope, mon bébé qui me tendit un liasse de document, et mon mari qui m'annonçait qu'il fallait signer les documents de l'adoption. Une main sur ma bouche, l'autre tenant les documents et la main de Pento, je fondis en larmes complètement, prise par l'émotion au niveau de la gorge. J'attrapais ma fille pour la prendre dans mes bras, et sautais dans les bras de Knox.

- Je vous aime, je nous aime.

Bien sûr que je signais les documents, ça allait de soit. Durant la première danse, Pénélope sur les genoux de ma mère nous regardait, je passais une main sur les épaules de mon époux, euphorique, merveilleusement bien.

- Monsieur Hendrix... Vous avez pris des cours de danse sans m'en parler ?

@knox hendrix

Je n'oublierai jamais le regard de Pénélope sur la signature de sa maman sur les papiers d'adoption. Elle était bien trop petite pour comprendre toute la partie légale de la chose, mais elle ressentait quand même l'importance du moment. Mercedes devenait sa maman. L'amour que l'on avait pour elle ne changerait pas d'un iota, c'était juste symbolique... Mais parfois les symboles avaient de grands pouvoirs.

Mercedes était enfin dans mes bras, une petite seconde pour moi, car même si tous nos invités nous regardaient en ce moment, notre première danse nous appartenait. Non. D'ailleurs tu devrais grimper sur mes chaussures si tu ne veux pas que je t'écrase les pieds. Lui dis-je en venant frotter mon nez contre le sien. Mais il y a de très bons tutos sur Youtube. Plaisantais-je en la faisant tourner sur elle même avant de la rattraper au tout dernier moment. Ça paraissait plus simple sur les vidéos. Je me mis à rire et c'est toujours avec un sourire sur le visage que je vins lui voler un baiser.

Son père dut saturer de me voir embrasser sa fille, car il vint réclamer une danse et je perdis ma femme. Je n'avais pas ma mère à inviter et l'espace d'une seconde je me sentis très seul sur la piste de danse, mais très rapidement la maman de Mercy me demanda une danse. C'était un petit geste qui me toucha beaucoup. Le temps d'une danse, je pus échanger avec celle qui avait élevé la femme magnifique que je venais d'épouser. Je vis du coin de l'oeil Max et Pento qui dansait en remuant leurs derrières comme si leurs vies en dépendaient, alors que la musique était encore toute calme. Ils me firent rire. J'avais quand même une sacré chance d'avoir des amis en or et maintenant une famille.

What's next for us miss Hendrix ? Murmurais-je à son oreille en arrivant derrière elle. Je l'avais vu s'éclipser et je l'avais suivi. Il pleuvait encore, mais les gouttes étaient plus fines que pendant la cérémonie. Je les laissais gouter sur moi, profitant ainsi d'un peu de fraicheur. Sans vraiment penser que je portais une chemise blanche. En soit, ce n'était pas très grave, il n'y avait rien qu'elle n'avait pas déjà vu. J'étais de toute façon bien trop hypnotisé par la femme que j'avais devant moi. Elle souriait, avait les joues rosies et des étoiles dans les yeux. I love you. Dis-je sans remarquer la photographe qui immortalisait notre moment.

J'avais rit aux éclats, quand il m'indiqua qu'il fallait que je grimpe sur ses pieds, j'adorais son humour, sa gaucherie en dansant, et son air penaud quand il arrivait pas à danser comme Fred Astaire. Il pouvait être à la fois très sûr de lui et carrément sexy en diable, et de temps en temps fragile et maladroit à me faire rire aux éclats.

Quelques paroles échangées et déjà je dansais avec mon père, sur la fin de notre chanson. La chanson ? I'm so in love with you de Texas, musique qui était passée un soir où nous étions pas encore ensemble et pourtant vraiment en train de tomber amoureux l'un de l'autre.

La pluie se mit à tomber, Pénélope était rentrée avec mes parents, et les invités se mettaient à l'abris. Mariage pluvieux, mariage heureux non ? Il vint me voler mon coeur une nouvelle fois, et voler mes lèvres dans un baiser d'un incroyablement sensualité mélangé à de la douceur folle.

Je souris, rouvrant les yeux sur le visage de Knox... Gosh qu'il était sexy, j'étais mariée à l'homme le plus sexy du monde, c'était sûr. Je pris sa main, que j'embrassais, avant de la poser sur mon ventre, en le regardant avec intensité.

- I'm Pregnant... Soufflais-je alors.

Nous étions passés par là une fois, et ça ne nous avait pas réussit, mais là tout était différent. C'était lui, c'était moi, c'était nous ensemble, en ayant surmonté bien des tempêtes en plus d'un an. Je souris en me mordillant lèvres, mes yeux plongés dans les siens...

@knox hendrix

Les invités se réfugiaient à l'intérieur pour continuer de faire la fête à l'abri de la pluie, alors que Mercy et moi profitions d'un moment ensemble. C'était plus calme autour de nous. La jolie blonde choisit ce moment là pour me prendre la main et l'embrasser, avant de la poser sur son ventre. I'm pregnant...

Mais non, tu as juste bien mangé ce soir. Lui dis-je totalement dans le déni. Je regardais tour à tour ma main sur son ventre et son visage. Elle avait l'air sérieuse, mais ce n'était pas possible, parce qu'on était beaucoup plus prudent depuis notre première graine et... Elle avait le ventre tout plat et elle souriait, la dernière fois elle ne souriait pas. Le déni se transforma petit à petit en réalisation. You're pregnant, for real ?

Le poids de mes mots m'écrasa, je fis un pas en arrière avant de lui tourner le dos et de regarder vers le ciel. J'allais être papa, moi, son couillon d'Australien... J'étais pris dans un tourbillon d'émotions et quand je revins vers elle, ce fut sans filtre que je l'embrassa tout en la serrant fort dans mes bras. I'll never let you go, you know that... Never.

J'étais comme un gamin depuis que l'on était arrivé en Polynésie Française pour notre lune de miel. Le soleil, la plage et ma femme, il ne m'en fallait pas plus. Pénélope me manquait, mais je devais avouer que notre escapade en amoureux me faisait un bien fou. C'était peut être la dernière fois où l'on pourrait se retrouver à deux avant la naissance du bébé.

L'après midi était déjà bien avancée et je me baignais pendant que Mercy se prélassait au soleil. C'était le programme depuis que nous étions arrivés. Je n'avais plus était aussi détendu depuis bien longtemps. Tout semblait aller dans mon sens ces derniers temps, c'était facile... Presque trop.

Je m'en tamponne le coquillard. Ce qui compte c'est d'être en famille. La maison que nous avions acheté ensemble était parfaite, je l'aimais beaucoup même si celle ci n'était pas comme celle où j'avais grandi. Il y avait plus de charme, c'était un foyer plein d'amour, plus que quatre murs pour nous abriter. En plus, elle n'est qu'à cinq minutes de la plage. Je peux y aller quand je veux.

Je sortis de l'eau pour aller me poser sur le transat à côté du sien, mais au dernier moment je cédais à la petite voix qui me chuchotait d'aller embêter ma moitié. Elle qui avait pris une jolie teinte dorée et qui était si détendue... Se retrouva avec mon corps humide au dessus du sien. Elle était bloquée, obligée de recevoir toutes les gouttes qui ruisselaient de mon corps. Je t'aime Miss Berkeley. Miss Hendrix pardon. Me corrigeais-je rapidement en venant frotter mes cheveux trempés dans son cou.

Si tu n'étais pas enceinte, je t'aurais pris sur mon épaule et je t'aurais balancé à l'eau. T'as de la chance. La menaçais-je à moitié. Ce bébé surprise était attendu, autant de la part de sa mère que de son père. J'y pensais tout le temps, je me demandais si on allait avoir une fille ou un garçon, comment Pénélope le prendrait, j'espérais que tout irait bien et qu'aucune complication ne viendrait entacher cette grossesse. J'étais viscéralement attaché à ce micro amas de cellules qui grandissait sous le nombril de Mercy. A notre cocon en fait.

Est ce qu'on peut envisager de ne plus jamais quitter cet endroit paradisiaque ?

- On en reparlera avec les nuits sans sommeil, avec les pleurs de bébés, et la chute de mes hormones avec la montée de celles ci ! Lui dis-je en riant.

J'étais angoissée un peu, cet enfant été souhaité, comme je souhaitais que Pento soit reconnue comme ma fille, mais soyons honnête 5 minutes, je ne m'étais jamais occupée d'un bébé, ni le mien ni celui des autres, et j'angoissais de ne pas savoir faire.

-Oui avec plusieurs voitures, même une formule 1 à peine démontée... M'entendis-je murmurer, par sûre qu'il est entendu, c'était une réflexion à moi même.

Je descendis du hamac, pour rejoindre un transat, m'étalant un peu de crème sur le ventre et les seins. Je poussais un hurlement aigu, lorsqu'il se pose au dessus de moi, me mouillant au passage.

- Hendrix oui et j'y tiens, tu n'es plus un homme célibataire, tu es un homme marié, affublé d'une femme territoriale. Lui dis-je avant de pousser un nouveau petit cri et me rétracter alors que sa tête trempée se posa dans mon cou.

Je ris me mordillant la lèvre, passant mes mains presque sèches sur son torse viril.

- Je m'attendais à une fin... qu'une question de se jeter à l'eau Mr Hendrix. Tant pis.

J'étais d'accord avec lui, rester ici, vivre là quelques mois, ne pas voir ma grossesse comme un frein à nos envies de voyages et de renouveau. Je l'embrassais, enlaçant ses épaules, pour qu'il n'est pas d'autres choix, que de venir s'affaler sur moi. Le laissant s'installer sur ma poitrine, s'allonger de tout son long, je caressais ses cheveux humides et salés.

- Comme nous sommes en pleine lune de miel, et que je ne veux pas de secret entre nous... j'aimerais t'avouer que j'ai un gros gros fantasme... J'ai toujours rêvé d'avoir une aventure sexuelle avec Aquaman...

Cet enfant nous l'avions souhaité, mais ça n'enlevait pas toutes les craintes que nous pouvions avoir en tant que futurs parents. J'étais déjà passé par là avec Pénélope, ça avait été compliqué et j'avais fait de nombreuses erreurs : des changement de couches tardifs, des biberons trop chaud, quelques frayeurs au moment de l'apprentissage de la marche... Je n'avais pas été le papa parfait et malgré ça Pento était une petite fille équilibrée aujourd'hui. Ça allait être pareil pour ce bébé. Je l'espérais.

Hum, excuse moi, mais ce n'est pas moi qui ai écrit Monsieur Berkeley dans le dernier article de F1 te concernant. Je la taquinais, car ça ne me dérangeait pas d'être appelé par son nom. Elle avait été la star montante de la saison dernière, elle avait surpris le paddock et avait permis d'ouvrir une porte aux femmes pilotes. J'étais fier de ma femme, de ce qu'elle était et de ce qu'elle faisait.
Je m'allongeais contre elle, posant doucement ma tête sur sa poitrine et liant mes jambes aux siennes. Sans le savoir, Mercy me mettait vraiment bien grâce à ses longs doigts qui massaient mon crane en glissant dans mes cheveux. Baby... Grognais-je en relevant le visage juste assez pour l'embrasser dans le cou. Don't stop what your doing. It's perfect. J'étais en train de me détendre, de profiter de ce moment idyllique, quand elle se décida à me révéler un petit secret. Un énorme secret en vrai. Elle voulait se taper Aquaman. Je me raidis immédiatement et sans même réfléchir je me remis debout pour mettre de la distance. Elle avait un fantasme sur ce dieu vivant qui était totalement à l'opposé de moi. Un grand métisse, à la chevelure luxuriante et à la carrure plus que parfaite. Non. Non... Je me sentis tout petit, tout con.

Tu peux pas me dire ça alors que je ressemble à ça... Grognais-je en montrant mon corps. Gonflant mon ventre au max, je me mis de profil. J'ai le bide d'une femme enceinte de six mois. J’exagérais, je le savais, mais je n'étais pas Aquaman, j'en étais très loin et j'avais une femme de plus de dix ans ma cadette, canon... L'insécurité que je ressentais me bouffait. Il est parfait ce gars. Je lui arrive pas à la cheville. Puis ce n'était pas qu'un crush qu'elle avait, c'était l'envie d'avoir une aventure sexuelle avec lui. Avec un autre que moi. F**k... Elle venait de m'achever avec son secret. J'étais d'ailleurs tellement sur le cul que j'en avais gardé mon ventre gonflé et ma mauvaise posture. Un passant sur la plage ne manqua pas de me regarder bizarrement, un homme enceinte c'était pas tous les jours que l'on voyait ça. Quoi que j'étais juste enceinte de mal bouffe.

Ba écoute, je sais pas trop quoi te dire, ni ce que je peux faire pour ton envie. Je suis pas lui, je le serais jamais. Va falloir te contenter de ça.

Sa réaction ne se fit pas attendre, et force m'était de constater qu'il n'avait rien compris de ma requête.

- Amour, amour.. attends stop ! Lui dis-je en me levant à mon tour pour aller vers lui.

Regardant de gauche à droite pour m'assurer qu'on était bien seuls dans notre bulle, et je lui pris les mains.

- C'est pas du tout ce que tu as pensé, toi tu m'as vu avec le mec du film en train de faire des trucs... non ça n'est pas ce que j'avais en tête, je pensais plus à toi, l'homme que j'ai épousé dont le corps est parfaitement miamesque, qui irait sur un site de costumes officiels, pour commander le costume d'aquaman... et qui un soir, l'enfilerait pour faire fantasmer sa femme !

Aucunement, je n'avais l'intention de coucher avec un autre, et encore moins de l'annoncer pendant notre lune de miel ! Pour qui il me prenait ? J'attendis donc qu'il réalise son erreur, et envisage la possibilité de se costumer pour me faire des choses sexuelles très débridées ! Hochant la tête en même temps qu'il réalisait, je souris de nouveau.

- Jamais de la vie je n'irais à parler d'un autre homme réel avec qui je veux coucher... je veux coucher avec toi, pour le reste de ma vie Knox !

Je l'embrassais, toute collée à lui.

- Et si l'idée première ne te déplait pas, je suis certaine que toi aussi tu as des fantasmes inavoués, pouvant se révéler accessibles, ou achetable dans un magasin de costumes !

Comment se sentir plus débile que ça ? Ce n'était pas possible. Je me caressais toujours le ventre en ayant les yeux rivés sur le sol. Je connaissais pourtant assez bien Mercedes, je savais que jamais elle ne m'aurait demandé de coucher avec un autre homme. Surtout pas pendant notre lune de miel. J'étais débile. Si j'avais encore eu ma mère, je l'aurais appelé pour savoir si elle ne m'avait jamais bercé trop près du mur ou si mon père ne m'avait pas fait tomber d'un kart.

Je n'avais pas du tout compris ça. Dis-je tout penaud avant de me rassoir sur le bout du transat. Le costume vert et or ou le noir ? Finis-je par demander en posant une main sur son mollet. J'étais gêné, je ne savais plus ou me mettre, en plus je pensais à la tonne de griasse que j'allais devoir utiliser pour réussir à rentrer dans un costume d'Aquaman... Ce n'était pas gagné.

Moi ? J'avais beaucoup aimé ton costume d'Harley Quinn l'année dernière à Halloween. Mais malheureusement je n'avais pas pu en profiter à cause du tremblement de terre. J'ai longtemps fantasmé sur Lara Croft... Je m'arrêtais à ça parce qu'en fait je n'avais pas de personnage sur lequel j'accrochais vraiment. C'était plus un mélange assez subtil de plusieurs styles, effets et époques. Je ne pouvais pas lui demander ça, c'était trop compliqué. Mais il y avait un truc qui revenait quasi systématiquement. Il y a un truc que j'aime beaucoup. C'est tout simple et pas forcément quelque chose de spécial, mais j'adore les tresses un peu élaborées. J'aime les tenir, les sensations que ça me procure lorsqu'elles glissent entre mes doigts... Ça existe tressophile ?

L'océan me rappela, mais cette fois, je fis venir Mercy avec moi, sans lui laisser le choix. L'eau me parut fraiche après avoir autant trainé au soleil. Est ce que ça me fit ralentir pour rentrer dans l'eau ? Absolument pas. C'était mon élément. La seule chose qui aurait pu me ralentir, c'était ma femme. Elle était beaucoup plus à l'aise dans l'eau maintenant, mais l'océan et ses vagues pouvaient se montrer peu accueillant parfois.

Ton maillot est détaché. Lui glissais-je après quelques minutes à se baigner, et également à regarder ce que son corps avait à m'offrir.

Je le regarde en secouant la tête, il est trop craquant, quand il se rend compte qu'il a mis les pieds dans le plat, qu'il c'était juste fourvoyer, et je ris doucement.

- Je sais pas, celui que tu voudras ! Lui dis-je alors, n'ayant pas réfléchi à tout dans ce scénario costumé purement fantasmagorique.

Il ne se fit pas prier pour me partager ses propres fantasmes et nous faire oublier qu'il avait douté de ma possible et future fidelité.

- Ah oui... on n'a pas eu le temps de faire quelque chose avec... J'avais récupéré 3 numéro de portable de pompiers après le tremblement de terre... Il a effectivement plu ! Lui confiais-je en souriant.

Je notais dans un coin de mon esprit le costume de Lara Croft, et lorsqu'il me parla de tresses élaborées, je restais un peu pantoise de son imagination.

- Des tresses longues alors... ben écoutes, je vais me former sur le sujet ! Tressophile ça fait bizarre ! Tu vas pas faire l'amour à mes cheveux ?!

On finit à l'eau, et je nageais autour de mon homme, j'avais noté le regard appuyé sur le corps parfait de mon mari, par les nanas présentes sur les plages et dans l'hôtel en générale. J'aimais bien, ça ravivait la jalouse en moi, et le besoin d'être bien plus sexy qu'elles toutes réunies.

Il me coupa de mes pensées, et je posais la main sur mon bikini, dont effectivement le lien c'était détaché sur le côté.

- Et me voilà cul nu... Mince... que faut il faire ? Dis-je en le cherchant un peu, enjôleuse et coquine.