i need you 'til the morning, i hear my body calling (april) - hot

Après avoir enfilé la robe choisie par April, tu retouches rapidement ton maquillage bien que tu n'en mettes quasiment pas. Tu t'es contentée de faire tes sourcils, un peu de mascara, un peu de rouge à lèvres et le tour était joué. Ton teint est plus qu'hâlé depuis que tu vis à Bowen. Le temps y est toujours beau et même si tu n'as pas souvent l'occasion de sortir en journée à cause du tournage du film, tu essaies tout de même de profiter, par de rares fois, de la plage. Tu refermes la porte de la chambre d'hôtel derrière toi avant de prendre la direction de la réception. Tu salues la réceptionniste puis prends la direction du Adam & Yves à pieds. La boite de nuit n'est pas très loin de l'hôtel, c'est une chance de vivre dans le centre. Même si, tu dois bien l'avouer, ton appartement de Seattle te manque souvent. Être dans ses meubles, dans ses affaires, chez-soi, tout simplement, ce n'est pas la même chose. Néanmoins, tu dois quand même avouer que la vie par ici te plait vraiment beaucoup. Les rencontres que tu as pu faire à Bowen également. Et il y en a une qui rend ton quotidien bien plus agréable depuis quelques semaines, c'est April. C'est elle que tu rejoins ce soir au Adam & Yves avec beaucoup d'impatience. Une fois dans la boite de nuit, il ne te faut pas plus de quelques secondes pour la repérer. Elle n'est pas le genre de personnes qui passent inaperçues. Bien au contraire. « Salut toi. » Glisses-tu à son oreille en arrivant juste derrière elle, à hauteur de son épaule, sans qu'elle n'ait le temps de te voir. « Cette robe était définitivement le bon choix. » Et encore, tu ne la vois que de l'arrière. Tu es persuadée que l'avant en vaut davantage encore.

@April Wellington

Cette soirée, tu ne l’avais pas prévu il y a quelques heures. Mais depuis qu’Alma t’avait envoyé un message pour savoir si tu te trouverai au Adam & Yves, tu n’avais pas hésité. Cela faisait quelques semaines que tu la connaissais et cette fille avait fait un petit chamboulement dans ta vie. Tu n’avais d’yeux que pour elle lorsque tu la croisais dans ta boîte de nuit, et elle te rendait tout chose. C’était l’occasion, ce soir, de lui en mettre plein les yeux. Alors tu avais enfilé la robe rose qu’elle avait choisi, laissant tes cheveux courts lâches, et tu te maquillais légèrement, comme à ton habitude. Un coup de mascara, du blush et du gloss sur les lèvres et te voilà partie. Tu étais là un peu avant l’ouverture, pour gérer tout le bar ainsi que les stocks avant que ça grouille de gens assoiffés. Mais une petite heure après, tu avais fini par rejoindre tout le monde en bas, sortant de ton bureau, pour profiter de la soirée. Tu fus légèrement surprise quand tu entendais une petite voix au dessus de ton épaule, mais un sourire s’affichait automatiquement sur tes lèvres. « Il faut croire que mademoiselle a fait un bon choix » dis-tu en te retournant. Tu prenais le temps d’admirer la jeune femme de haut en bas avant de sortir quelque chose de ta bouche. « Tu peux parler, cette robe te va… Whoa j’ai même pas les mots » dis-tu simplement en te mordant la lèvre inférieure.

Un bon choix, les mots te paraissent faibles. Cette robe épouse parfaitement la taille d'April et met en valeurs tout ce qui doit être mis en valeurs. Finalement, chez la blonde, il n'y a rien qui ne mérite pas d'être mis en valeurs. Elle est tellement belle. Tellement envoûtante. Ton regard ne se détache pas une seule seconde d'elle comme si le monde autour n'existait plus. Comme si vous étiez seules dans cette boite de nuit. Cet endroit, c'est un peu ton havre de paix depuis ton arrivée à Bowen. Tu t'y sens comme à la maison et April y contribue grandement. Avec elle, tu te sens en confiance, tu n'as pas besoin de faire semblant et surtout, tu as l'impression d'être regardée comme une personne "normale". Et pas comme une star du grand écran. « ça m'est également difficile de décrire à quel point tu es belle. » Souffles-tu, le regard brillant. « Même si c'est chez toi ici, laisse-moi t'offrir un verre. » Ajoutes-tu en prenant la direction du bar à ses côtés. Ce n'est pas parce qu'elle peut boire tout ce qu'elle veut ici que tu ne peux pas lui offrir quelque chose à boire. « Pour moi ce sera un cocktail maison et pour madame... » Demandes-tu en te retournant vers April, un large sourire aux lèvres. Bien que, le barman connaisse sûrement par coeur les goûts de sa patronne.

Tu étais subjuguée par la beauté de cette femme, surtout dans cette robe. Alma te faisait tourner la tête et ça faisait bien longtemps qu’on ne t’avait pas fait cet effet là en si peu de temps. Lorsque tu la voyais, t’avais chaud, littéralement. Et ce soir, tu crevais de chaud, vraiment. « Mademoiselle est adorable » dis-tu avec un sourire en coin. Vous vous dirigiez vers le bar, ensemble, et Alma commença à commander un cocktail au barman et se tournait vers toi pour savoir ce que tu voulais. « Un verre de whisky » dis-tu simplement au barman que tu connaissais bien. Il te faisait un petit clin d’oeil avant de s’affairer à faire vos verres qui arrivaient rapidement. Une fois vos deux verres en main, tu levais ton verre vers celui de la blonde. « A cette soirée » dis-tu en te mordillant les lèvres. Tu plongeais ton regard dans le sien, apportant ton verre à ta bouche et sans la quitter des yeux, tu prenais une gorgée. C’était dur de la regarder dans les yeux mais tu soutenais son regard comme tu le pouvais, essayant de ne pas le baisser pour ne pas détailler toutes ses formes d’un seul coup.

Tu souris en coin alors qu'April te qualifie d'adorable. Avec elle, c'est si facile de l'être. Quand on écoute tes parents, ce n'est pas le premier mot qui leur viendrait à l'esprit pour te décrire. Mais avec eux, tu as toujours été plus dure. Tu arques un sourcil lorsque la jeune femme commande un whisky, même si ce n'est pas la première fois qu'elle en boit devant toi, ça t'étonne toujours autant. Une fois vos consommations prêtes, la blonde tend son verre vers toi et trinque à cette soirée. « Quelque chose me dit qu'elle sera mémorable. » Dis-tu, le regard malicieux. Tu portes ton verre à tes lèvres, appréciant toujours autant ce doux cocktail maison. « C'est de toi l'idée de ce cocktail ? Il est vraiment délicieux. Par contre, il faut faire attention de ne pas en boire trop si on ne veut pas oublier sa soirée. » Rétorques-tu en riant. Ton regard plonge dans le sien avant de dévier vers son cou, sa poitrine et enfin ses hanches sur lesquelles tu rêverais de poser tes mains. « Désolée, j'ai moins de self control que toi. » Dis-tu en riant. April, elle, parvient à garder son regard dans le tien sans trop détailler cette robe que tu portes et qu'elle a choisi. Pour toi, c'est complètement impossible. Ce soir, tu ne rêves que d'une chose : que tes lèvres se posent un peu partout sur sa peau. Cette attirance, cette alchimie est impossible à vivre. Et elle ne demande qu'à être nourrie.

Alma était divine et tu ne rêvais que d’une chose c’était de lui enlever ce bout de tissu qu’elle portait ce soir. Vous n’étiez encore jamais passé à l’étape supérieure toutes les deux mais ça te titillait de plus en plus de le faire. Le barman vous servait les deux verres et tu voyais qu’elle était toujours surprise que tu boives un verre de whisky comme ça. En général, tu commençais toujours tes soirées ainsi. Une sorte de tradition en fait. « Je l’espère » soufflas-tu avec un sourire. La jeune femme te parlait ensuite du cocktail, te demandant si c’était de toi, l’idée de ce dernier. « C’est l’idée de ma meilleure amie » dis-tu avec un léger sourire. « Je suis contente que ça te plaise » avouas-tu simplement. Puis, tu reprenais une gorgée de ton verre avant de lui répondre. « Ça serait dommage d’oublier cette soirée quand même » ajoutas-tu en lui faisant un clin d’oeil. Tu voyais que son regard divaguait sur toi, et elle s’en excusait d’ailleurs. « Permets-toi, mais dans ces cas-là, je me permets aussi » dis-tu en posant ton regard sur tout son corps, détaillant chaque partie de ce dernier.

« Ta meilleure amie, du coup, celle qui tient avec toi Adam & Yves ? » Demandes-tu, intéressée. Même si l'attirance est là, même si tu rêves de goûter à sa peau, tu es toujours curieuse d'en savoir plus sur April. Le fait d'avoir envie d'elle n'occulte pas tout le reste. Elle n'en reste pas moins intéressante, bien au contraire. « Oh non, c'est hors de question que je l'oublie. Elle restera là. » Réponds-tu en mettant un doigt contre ton front pour signifier qu'elle restera dans ton esprit, dans ta tête. Elle y restera gravée, c'est sûr et certain. « Regarde ce que tu veux et autant que tu veux. » Finis-tu par dire, un sourire au coin des lèvres. « Tu as envie de danser ? » Demandes-tu finalement après un rapide coup d'oeil à la piste de danse qui n'est pas encore bondée. Il y a du monde, comme toujours, mais assez d'espace pour que vous puissiez vous y trouver toutes les deux. Bien que tu n'aies pas vraiment l'intention de t'éloigner de la blonde, de toute façon. Tout ce que tu imagines, sur cette piste de danse, ce sont vos corps collés serrés.

« Elle-même, en effet ! Ally, tu as déjà du la croiser » dis-tu avec un sourire. Même si tu n’avais d’yeux que pour elle, peut-être qu’elle n’avait pas d’yeux que pour toi. Et puis elles avaient surement déjà parlé toutes les deux, choses qui semblait normale. Ally était l’une de personnes les plus amicales que tu connaisses et elle sympathisait facilement avec tout le monde ! « Parfait, je ne compte pas l’oublier » dis-tu avec un sourire en coin. Vous étiez toutes les deux entrain de vous bouffer du regard, entrain de vous admirer en pensant directement à ce qu’il allait se passer plus tard dans la soirée. « Allons-y » dis-tu en attrapant la main de la jeune femme. Rien qu’en attrapant sa main, tu as eu un frisson qui est venu parcourir toute ton échine. Tu terminais ton verre d’une traite en le posant sur le comptoir. Vous vous dirigiez sur la piste, là où il y avait un peu de place pour toutes les deux et vous commenciez à vous déhancher sur le son de la musique. Il n’y avait pas encore beaucoup de monde par ici, c’était seulement l’heure d’ouverture. Les gens allaient arriver au fur et à mesure. Tu te collais contre elle, collé serrée contre son corps et ça te faisait tellement du bien. « T’es incroyable » soufflas-tu à son oreille, dans un murmure.

Est-ce que tu l'as déjà croisée ? Sans doute mais tu n'en as pas le souvenir. Il faut dire que, lorsque tu viens ici, tu n'as d'yeux que pour April. « Peut-être mais je ne m'en souviens pas en tout cas. Tu captives trop mon attention. » Souffles-tu en souriant du coin des lèvres. Alors que la blonde accepte d'aller sur la piste de danse avec toi, tu termines ton cocktail et le déposes sur le bar. Tu saisis la main de la jeune femme sentant une décharge électrique parcourir tout ton corps, juste sous ta peau. C'est ta peau qui réclame la sienne. Tes lèvres qui réclament celles d'April. Tout ton corps qui désire le sien. Il n'y a plus aucun doute quant à cette attirance entre vous. Elle est puissante et indescriptible. Une fois au milieu des gens, tu te rapproches plus qu'il ne le faudrait de la gérante, laissant à peine quelques centimètres entre ton bassin et le sien. « C'est toi qui l'es. » Dis-tu un peu plus fort qu'au bar, car la musique se fait plus entêtante ici. Alors que vous dansez, tu laisses ta main se poser dans son dos et descendre dangereusement vers ses reins. « J'arrive pas à l'expliquer mais tu me fais un de ces effets... ça faisait vraiment longtemps que je n'avais pas eu autant envie de quelqu'un... » Rétorques-tu à son oreille avant que ton regard sombre ne se pose sur le sien.

« Ça me fait plaisir d’entendre ça » dis-tu avec un sourire en coin. Alors elle ne voyait que toi, et rien que toi, et ça tu aimais l’entendre de sa bouche. Une fois vos verres terminés, vous vous preniez la main pour vous dirigez sur la piste de danse. Vos corps l’un contre l’autre, se déhanchant au rythme de la musique. Vous étiez dangereusement proches toutes les deux, et ça te donnait encore plus chaud. Le verre que tu venais de boire venait te réchauffer les pommettes mais surtout les mots qu’elle te disait, ainsi que ses mains qui se baladaient sur toi. « Tu sais que c’est réciproque » dis-tu en posant tes mains sur ses hanches pour la rapprocher encore plus de toi. Tu posais tes lèvres sur son cou, délicatement. Une fois, puis deux, puis trois. Ça devenait de plus en plus chaud, plus en plus intense. « J’ai envie de toi, Alma, j’ai très envie de toi » dis-tu à son oreille alors que tu continuais à danser avec elle, reposant une fois tes lèvres dans son cou. C’était sur que vous alliez passer à la vitesse supérieure et là, il le fallait avant que tu n’exploses.

Oui, tu peux voir dans son regard que cette attirance est réciproque. Tu peux voir que sa bouche se languit de la tienne et que ses yeux réclament de découvrir davantage de ta peau. Néanmoins, c'est toujours agréable à entendre, surtout lorsque ça vient d'une femme aussi incroyable qu'April. Elle est la beauté incarnée, c'est une certitude. Tu soupires en sentant ses lèvres se glisser dans ton cou, frissonnant même face à ce contact des plus grisants. « Emmène-moi dans ton bureau. Sur ce canapé dont tu m'as parlé. » Réponds-tu, une lueur malicieuse dans le regard. Tu as besoin de la toucher, besoin de l'embrasser, besoin de découvrir son odeur et d'y goûter. C'est devenu presque vital à ce stade. Tu la suis jusqu'à l'arrière de la boite de nuit, vous glissant entre les employés avant de rejoindre le fameux bureau et de vous y engouffrer. Tu ne te fais pas prier et viens la plaquer contre la porte, une fois celle-ci refermée derrière vous. Tes lèvres parviennent enfin jusqu'aux siennes, un râle de plaisir s'échappant de ta bouche. C'est bon, c'est doux et sauvage à la fois, c'est intense. Doucement, ta langue trouve le chemin de la sienne et danse sensuellement contre celle-ci. « Damn April... » Soupires-tu en ressentant ton désir grimper en flèche et se glisser dans chaque parcelle de ton coeur. Tu le ressens principalement dans ton bas ventre qui se presse contre les hanches de la blonde, en demande.

C’était le piège. Tu venais de poser tes lèvres dans le cou d’Alma et tu sentais déjà la tension monter en vous comme un pic. Vos corps pressés l’un contre l’autre, on sentait la tension sexuelle qui s’émanaient de ces pas de danse. L’espagnole te demanda de l’emmener à ton bureau, où vous pourriez batifoler un peu plus facilement, sans le regard des autres. « Suis-moi » dis-tu simplement en lui prenant la main. Rapidement, après avoir passé le bar, les réserves ainsi que les employés, tu mettais la main sur la poignet de la porte. Une fois à l’intérieur, tu prenais soin de fermer la porte à clef pour que vous ne soyez pas dérangées. La blonde venait te plaquer contre la porte, c’était sauvage, intense mais aussi très doux. Alors que tes lèvres sont sur les siennes, que vos langues commencent une danse très sensuelle, tu passais tes mains sur les fesses de la blonde. « J’en peux plus » dis-tu dans un murmure entre deux baisers. Tu n’avais qu’une envie, c’était de lui arracher ses vêtements, de ne faire qu’une avec elle et que ce moment ne s’arrête jamais. Tu commençais à faire tomber ses bretelles le long de ses bras, laissant sa poitrine se découvrir au fur et à mesure devant toi. Tu passais une main sur son sein, titillant délicatement du doigt son téton. « Tu me rends folle » soufflas-tu avant de reposer tes lèvres sur les siennes.

Les lèvres d'April dans ton cou ont suffi à enclencher le bouton on. Celui qui vous pousserait à aller jusqu'au bout des choses et à vous découvrir sous toutes vos coutures. Impatiente, tu lui demandes de t'emmener jusqu'à son bureau, à l'abri des regards, où tu pourras enfin donner vie à tes fantasmes à propos d'elle : tes lèvres sur ses seins, entre ses jambes, ta langue remontant le long de son ventre jusqu'à sa poitrine, et bien d'autres encore. La blonde a réveillé tes désirs les plus enfuis, avec elle, tu as envie de tout faire, de tout tenter. « Putain, toi aussi tu me rends folle. » Dis-tu entre deux soupirs en sentant ses doigts jouer avec ton téton. C'est divin, comme tu l'avais imaginé. Non, mieux encore. « Viens. » Ajoutes-tu en la prenant par la main après avoir mis en pause votre baiser. Tu t'installes sur le canapé, assise, et enjoins April de venir s'asseoir sur toi, à califourchon. Là-bas, vos baisers reprennent de plus belle avec ardeur et passion. Autant tu sens l'envie d'elle grimper, autant tu as envie de prendre ton temps pour apprendre à la découvrir. Pour apprendre à déceler ce qu'elle aime ou non, ce qui lui fait envie ou non. Tu veux rendre cette soirée inoubliable pour toutes les deux. Comme la jeune femme quelques minutes plus tôt, tu descends les bretelles de sa robe pour dévoiler sa poitrine. Comme toi, elle ne porte pas de soutien gorge. Tu es curieuse de savoir si, comme toi, elle ne porte rien en bas non plus. Pour le moment, en tout cas, tu détailles sa poitrine du regard avec envie avant de venir y poser tes lèvres, doucement, langoureusement. Ta main s'empare de son sein libre qu'elle caresse, qu'elle découvre.

Cet instant était devenu sauvage et endiablé. Mais la chaleur montait au fur et à mesure et ça en devenait dingue. Tu aimais tellement le contact d’Alma sur ta peau, c’était si diaboliquement bon. Toi aussi tu la rendais folle, de ce qu’elle te disait, ce qui te laissais esquisser un petit sourire sur ses lèvres. Elle te demanda ensuite de la suivre, ce que tu faisais sans demander ton reste. L’espagnole te faisait comprendre qu’elle voulait que tu t’assois sur elle, à califourchon et tu t’exécutais. Et puis, elle venait défaire le haut de ta robe pour arborer tes seins nus devant elle. Tu ne voulais pas que tout se fasse dans un moment de rush, il fallait que vous preniez votre temps pour apprendre à vous découvrir, à savoir ce que l’une aimait et ce que l’autre voulait. « Oh, Alma… » soufflas-tu alors que sa langue venait se balader sur tes seins. Tu passais une main dans ses cheveux, insistant sur le fait qu’elle reste collée à ta poitrine. Le visage en arrière, tu profitais de l’instant. « Tu m’fais vriller » dis-tu d’un coup sec. T’avais envie d’elle comme jamais, le brasier en toi était entrain de grimper. Tu te permettais d’enlever le reste de ta robe en descendant la fermeture éclair de ta robe jusqu’en bas, te laissant être nue devant elle sans sous-vêtements, juste ta chair prête à être dévorée par la blonde.

Tu es le genre de personnes à vivre l'instant présent au maximum. Tu ne veux pas manquer une seule seconde de cet échange avec April alors tu en savoures chaque instant. Tu te nourris de ses caresses, de ses baisers et de son regard des plus intenses. Le désir entre vous est palpable comme la tension qui émane de la pièce, sans doute. Néanmoins, vous prenez le temps, vous savourez. C'est important. Tu esquisses un sourire en l'entendant murmurer ton prénom. Sourire qui s'agrandit lorsqu'elle ajoute que tu la fais vriller. C'est tout ce que tu désires : lui faire tourner la tête. Tu veux que ce moment reste ancré en elle comme il le sera en toi. Tu n'es pas prête d'oublier ses courbes, sa poitrine, ses lèvres. Pas une miette, tu n'oublieras rien de ce moment hors du temps. Ton regard dévie sur son corps nu alors que tu te mordilles la lèvre inférieure. La voir, devant toi, offerte et complètement nue ravive davantage encore ton désir. « Tu es tellement belle. » Souffles-tu au moment où ta main vient découvrir la douceur de sa peau, ses hanches et puis enfin ses fesses. Tes deux mains agrippent celles-ci afin de la coller encore plus à ton corps fiévreux. Le corps d'une femme, putain c'est quelque chose. Et encore plus le corps d'April. De plus belle, tes lèvres repartent à la rencontre de ses seins, l'un après l'autre. Puis, elles remontent doucement vers ses lèvres, entourant sa langue de la tienne. Tu en veux plus, beaucoup plus. Alors, doucement, tu l'aides à s'allonger sur le canapé, puis tu te mets debout et fais descendre lentement ta robe de sorte à te retrouver complètement nue devant la blonde et à sa merci.