Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé) Ven 2 Aoû 2013 - 14:07
Cela faisait plusieurs semaines maintenant que le couple Emery était de retour de leur passionnante lune de miel. Ils avaient passé un séjour de luxe dans la perle pacifique de Bora Bora. Le paysage fut fabuleux, très fidèle au portrait des cartes postales. Ils avaient pu profiter de longues ballades à plage, des plongés sous-marines, d’un hôtel somptueux et de moments plus intimes bien entendu. Une fois de retour à Bowen, ils devaient malheureusement faire face à la réalité. La nouvelle s'était rependue comme du feu sur la poudre. La mère Parrish qui n'avait pas été invité au mariage en voulait terriblement à sa fille jusqu'à ne plus lui adresser la parole. Néanmoins leur mariage avait donné un coup de pouce à Victoria d'un point de vu professionnel. Elle faisait figure d’une grande prestance en dévoilant qu’elle avait enfin dis oui, à celui qu’elle considérait comme l’homme de sa vie. Autant dire que les demandes de contrat pour organiser un mariage s’étaient vu doubler d’effectif en un rien de temps.
En dépit de ces événements bien qu’agité, Victoria était dans son petit cocon douillet à souhait. Elle avait emménagé la maison à sa guise. Il y avait des photos d’elle et de Don un peu partout, dont une qui avait été prise au mariage. Il s’agissait d’un un gigantesque portrait d’eux, joliment encadré d’un bois feutré. Sur cette photo, il y avait un naturel qui laissait croire qu’ils n’avaient pas prévus d’être photographié. Ils souriaient et semblaient vraiment vivre le plus beau jour de leur vie. Au dessus de leur lit conjugal, Victoria pouvait admirer cette photo sans voir le temps passer. Elle pliait le linge qu’elle avait repassé plus tôt dans la journée, elle triait avec soin leurs vêtements dans leur penderie qu’ils ne partageaient pas d’ailleurs. Ayant horreur du désordre, Victoria veillait inlassablement à ce quoi tout soit trier/classer/propre de façon étroite. Sa penderie était répertoriée par saison, ainsi que par couleur. Toutes ses robes étaient enveloppées d’un plastique qui les protégeait de tout froissement. Dans l’armoire de Don, elle avait aligné ses costumes par événement où plusieurs étiquettes indiquaient les mentions ‘travail’, ‘soirée’, ‘quotidien’. Elle remarqua qu’un des costumes n’étaient pas à sa place et voulait le remettre droit elle posa la veste à plat sur lit et le plissa. C’est en le déposant qu’elle aperçut sur l’étage une étrange enveloppe. Que pouvait-elle faire ici ? L’en-tête désignait une enseigne médical, et c’est le cœur palpitant qu’elle ouvra l’enveloppe sans réfléchir davantage. Ce fut avec surprise qu’elle découvrit des échographies. Les mains tremblantes elle tourna l’enveloppe, lut le destinataire, une certaine Amber.
Le visage de Victoria se décomposa. Elle se posait mille et une questions et bien évidemment la possibilité d’infidélité lui traversa l’esprit. D’un pas elle chancela pour tomber au seuil du lit, elle enfouit alors ses mains pour cacher son visage. De nouveau, elle vivait un cauchemar. Ses larmes ne coulèrent pas car elle était bien trop en colère pour ça. Il lui fallait des explications. Ce fut donc d’un pied ferme que Victoria s’installa près du couloir d’entrée, l’enveloppe dans la main. Donovan venait de rentrer du travail. A peine avait-il traversé la porte, qu’elle la ferma derrière lui d’un geste brusque. Elle le regarda, furieusement, droit dans les yeux, bien qu’elle devait relever son visage. Les sourcils froncés, elle ne lui laissa pas le temps de réagir et lui tendit cette enveloppe. « C’est quoi, ça ? » dit-elle sur un ton autoritaire.
Dernière édition par Victoria Parrish le Mer 30 Oct 2013 - 10:03, édité 2 fois
Léo Emerson
MESSAGE : 10357 ICI DEPUIS : 19/03/2013 COMPTES : Marcus & Charlize & Sara & Ash CRÉDITS : @showmeyouricons
STATUT : It's you, it's always been you - Alba ♡
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé) Sam 3 Aoû 2013 - 20:59
These lazy days are way too long Like razor blades, under your tongue And the city lights, will burn you down Or build you up, high above the ground High above the ground, high above the ground High above the ground The club is getting dark And I can feel the heat I slide my hands right down To right below your knees If this is all there is Then this is all there can be Cause I don't see no road That leads to you, and me. Paved the way on empty roads Into a gray of old headstones And the path you take might be your own But tonight, you walk on
■never say never■
Un mariage parfait avec la femme qu’il trouvait parfaite pour lui, que demander de plus pour être heureux en ce bas monde ? Donovan avait vécu un rêve depuis son retour à Bowen, il avait réussi à reconquérir celle qu’il considérait comme l’amour de sa vie, ils avaient vécu des retrouvailles passionnées ou seul leur amour comptait. Puis il l’avait redemandé en mariage et, sans trop comprendre ni réaliser comment, il l’avait épousé dans la foulée, le soir même, le meilleur scénario possible pour lui, une cérémonie intimiste, préparée sur l’instant, un échange de vœux brulants devant trois invités, aucune obligation de jouer un rôle qui ne lui convenait pas et pour couronner le tout, une Victoria aux anges. Mariage conclut par une lune de miel surprise à Bora Bora, un rêve éveillé plein de charme, de tendresse et de passion, on pouvait aisément dire que Donovan Emery était le plus heureux des hommes, cela avait duré trois mois. Parce que bien entendu, quand on est au comble du bonheur, il est difficile de faire mieux et bien souvent dans ces cas, le bonheur descend d’un cran, on déchante, on ne vit pas la vie qu’on avait imaginé, le quotidien vient nous miner. Pour Don ça n’avait pas été ça, ça avait été bien pire. Seulement deux semaines après son retour de lune de miel, alors que leur vie de jeunes mariés reprenait son court, chacun dans son travail, le quotidien qui s’installe, mais un quotidien sympathique ponctué de moments agréables et de douces retrouvailles le soir et les week-ends, un réel plaisir à tenter de mettre en route un bébé, sans pression.
Durant quelques soirs le jeune homme avait élu domicile dans son ancienne chambre d’hôtel, Victoria organisait un mariage à l’autre bout du pays et des cousins de Don que la famille voyait très rarement avaient investi leur maison pour la semaine, le jeune couple avait accepté de leur prêter leur foyer pour qu’ils soient plus à l’aise et même s’ils ne manquaient pas de place, Don était bien plus tranquille à l’hôtel, ses cousins étaient sympa, mais quelque peu envahissants et en rentrant du travail, il aimait décompresser tranquillement. C’est cette semaine-là que tout avait basculé pour notre homme. Alors qu’il avait repris ses bonnes vieilles habitudes, fumer des joins tranquilles dans son lit, il faisait ça lorsqu’il n’était pas en compagnie de sa femme, c’était donc le moment propice, bref, je m’étale, il avait donc eu un sommeil agité après cette soirée et le réveil fut brutal lorsqu’on frappa à sa porte. Le room service ? Ce serait trop simple, plus une jolie blonde, portant le doux prénom d’Amber, mais la rencontre ne fut pas aussi agréable que cette vision. En quittant Bangkok, Donovan avait pensé ne plus jamais entendre parler de cette fille, elle avait été sa maîtresse durant son séjour, il s’était beaucoup amusé avec elle, elle l’avait aidé à oublier son mal être et presque à ne plus penser à ses soucis Australiens, il avait même fini par éprouver quelque chose pour cette fille, c’est d’ailleurs à ce moment-là et grâce à un petit coup de pouce du destin qu’il avait fini par retourné à Bowen, laissant ce début de romance derrière lui, espérant avoir clôturer le chapitre en montant dans l’avion. Il avait parlé d’Amber à Victoria, lorsqu’ils s’étaient retrouvé, elle lui avait avoué avoir eu une aventure avec un homme et lui avec une femme, mais, amoureux et heureux d’être de nouveaux ensemble, ils n’avaient pas évoqué plus ces petites incartades, chacun avait souffert, ils s’étaient consolé comme ils avaient pu et cela faisait partie de leur histoire propre et personnelle. Pourtant Donovan était loin de se douter qu’en quittant la Thaïlande il avait laissé une Amber blessée mais surtout enceinte. Jamais il n’aurait pu l’imaginer, il se pensait stérile, et c’est pour cette raison que la jeune femme s’était trouvé à frapper à sa porte de chambre. Et de la tout s’était enchainé, sous le choc, notre blond avait plutôt mal réagit, ne voulant pas croire cette nouvelle, ce n’était pas possible, ça ne pouvait pas être possible, ça ne devait pas l’être. A partir de ce moment, il avait choisi de ne rien dire à Vicky, si Amber lui mentait ou qu’elle le menait en bateau il ne servait à rien de l’affoler, il voulait régler seul cette affaire. Tests de paternité, échographie durant laquelle on apprenait qu’elle attendait des jumeaux, nouveau choc, attente interminable pour enfin être sûr, les enfants étaient de lui, elle voulait mener sa grossesse à terme, il allait être père. Finalement, comment en parler à Victoria, au dîner, entre le fromage et le dessert, ou bien lors d’une balade, ou en se couchant alors qu’il la sert dans ses bras ? Comment expliquer à celle qui était désormais sa femme qu’il avait fait des enfants à une autre alors qu’il n’arrivait pas à lui en faire à elle, qu’il allait devoir s’impliquer dans leurs vies, à tous les trois, mais que malgré tout, il ne voulait pas renoncer à sa vie ni à son désir de devenir père à nouveau, avec elle… Dans la tête de notre homme tout devenait compliqué, tordu, il savait qu’il devrait lui parler, surtout qu’Amber avait emménagé dans leur ville, mais il voulait avant tout savoir ou se situer, ce qu’il voulait faire, avant d’évoquer le sujet avec Vicky. Il avait revu quelques fois Amber, leurs entrevues s’étaient la plupart du temps soldées par des disputes terribles, elle ne comprenant pas qu’il ne veuille pas s’impliquer totalement et lui voulant lui faire comprendre qu’il ne voulait pas renoncer à sa vie malgré tout. Une fois il avait flanché, une fois les sentiments qu’il avait eu jadis pour cette fille s’étaient rappelé à son bon souvenir, violement et dans un moment d’absence il l’avait embrassé avec force, mais il s’était rapidement ravisé et s’en était mordu les doigts. C’était la dernière fois qu’il avait revu Amber. Cela devenait trop complexe, si les sentiments venaient se mêler de leur affaire alors il péterait un plomb, il se voulait irréprochable dans son couple, rester fidèle à Victoria, que ça plaise ou non à Amber et même si dans le fond il ne savait pas s’il résisterait éternellement aux yeux envoûtants de son ancienne amante.
Voici dans quel état d’esprit Donovan se trouvait ce soir-là en rentrant du travail. Depuis quelques semaines il faisait du zèle, non pas qu’il fuyait Victoria, mais parfois son esprit le torturait et il se sentait en sécurité entre les quatre murs de son bureau. Il n’avait pas changé de comportement envers sa femme, il l’aimait profondément et cette histoire ne changeait rien à cet attachement, il ne renonçait pas à l’idée de lui faire un enfant, encore moins depuis qu’il savait qu’il en était capable et, de toute façon, notre homme avait toujours était silencieux sur les choses qui le tourmentaient, il arrivait habilement à cacher ce qui allait mal dans sa vie et c’est donc avec facilité qu’il avait caché cette histoire à Vicky, trouvant dans les bras de sa femme apaisement et réconfort. Alors lorsqu’il était rentré du travail, fatigué, et qu’il l’avait trouvé là, à l’attendre dans le couloir, une enveloppe à la main, et quelle enveloppe… il s’était dit que la soirée n’allait pas bien se terminer…
Comme à chaque fois qu’elle était énervée, Victoria n’y allait pas par quatre chemins, elle mit bien l’enveloppe en évidence avant de lui demander un autoritaire « C’est quoi ça ? » … bonne question, mais la meilleure, ou est ce qu’elle avait pu la trouver ? Celle-ci, bien qu’elle turlupine Donovan, il se garda bien de la lui poser. Il posa sa veste sur la patère et s’adossa contre le mur. Il semblerait qu’après des jours de réflexion sur comment aborder le sujet, le destin s’en soit mêlé et qu’il se retrouve obligé d’en parler. Il prit le ton le plus calme possible, à contrario de sa femme, remontée à bloc. « Tu l’as ouverte, tu sais ce que c’est. La question c’est donc pourquoi est-ce que je suis en possession d’une échographie et qui est Amber ? » Il lâcha un petit soupire contrarié. « Je ne cherchais pas à te cacher cette histoire, j’essayais juste, depuis des jours, de trouver le meilleur moyen de t’expliquer cette histoire de fou… Tu veux bien… on passe au salon ? Je vais tout te dire, mais je veux qu’on se pose. » Il avait le regard bienveillant, aucune peur, aucune animosité dans les yeux, il savait que le temps était venu de lui parler, finalement, peu importe comment l’enveloppe avait atterri dans ses mains, c’était peut-être une bonne chose…
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Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.
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Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé) Jeu 15 Aoû 2013 - 11:51
Les « Donoria » ont connus une saison troublée dans leur couple. La cause fut – et est toujours d’actualité – qu’ils n’arrivaient pas à concevoir un enfant, bien qu’ils essaient inlassablement. La pression des évènements avait poussé Donovan à la quitter et la laissa ainsi sans nouvelles durant une année. Une année où elle était séparée de celui qu’elle considérait comme son âme-sœur. Malgré cette absence douloureuse, ils se remettent ensemble car Victoria est persuadée qu’elle ne peut aimer aucun autre homme que Don. Les retrouvailles les avait rendu plus fort, selon elle. Le mariage et l’emménagement de son mari la comblait de joie.
A présent imaginez cette toute jeune femme, fraîchement mariée, et encore fragile par son passé amoureux, accueillir son époux dans de telles conditions. Plusieurs heures s'étaient écoulées avant que Donovan ne rentre à la maison, et c'est une Victoria colérique qu'il retrouve au seuil de la porte d'entrée. Plus tôt elle avait retrouvé une enveloppe d'une échographie au nom d'Amber, et il lui fallut peu de temps pour s'inventer mille scénarios. Cette enveloppe contenait un secret qui lui avait enclenché de terribles inquiétudes. Donovan la trompait-il? Voyait-il une autre femme dans son dos? Avait-il eu ''juste'' une aventure avec elle? Était-ce bien son enfant qu'illustrait cette échographie? A travers ces interrogations, Victoria demeurait vulnérable. Elle aimait Donovan à en mourir, c'en était peut-être trop mais elle profanait l'amour qui les unissait depuis sa tendre enfance.
Bloquée dans ces angoisses, Victoria n'avait pu que réagir de façon excessive. Ce fut vivement qu'elle lui avait tendu - pour ne pas dire ''balancer'', l'enveloppe. Le pire pour elle, c'était de voir Don aussi calme. Elle semblait bouillir au fur et à mesure de ses paroles : il confirmait bien qu'une histoire se cachait derrière tout cela. Son calme exagéré trahissait qu'il n'y avait rien de bon dans cette affaire. Dans un premier temps, elle resta silencieuse, bien que son souffle coupé dénonçait une crainte atroce. Les battements de son cœur lui donnaient presque le vertige. Au fond, elle redoutait quelconque vérité. Son visage était devenu grave.
« Tu as plutôt intérêt à avoir une bonne explication. » prévint-elle, la voix tremblante, le suivant en vitesse dans le salon. Elle resta debout, droitement, les bras croisés pour indiquer qu'elle était en réalité fermée au dialogue. A vrai dire, elle perdait patience. « Dépêche-toi de m'expliquer qui est cette foutue Amber! » s’écria t-elle avec ferveur, déterminée à entendre la version des faits. Consciente qu'elle était sur le point de connaitre une terrible vérité, elle sentit son cœur frémir.
Léo Emerson
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Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé) Mer 21 Aoû 2013 - 14:41
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■never say never■
La soirée allait être longue et mouvementée, d’ailleurs le début de migraine qui commençait à poindre au milieu du crâne de Donovan n’augurait rien de bon. Pourtant il savait qu’il n’échapperait pas à une discussion et même s’il avait l’intention d’être le plus honnête qu’il soit, il se doutait que sa femme serait intransigeante et peu ouverte d’esprit sur cette histoire, dans le fond il espérait tout de même qu’elle se montrerait assez compréhensive pour ne pas le mettre à la porte et lui laisser, encore une fois, le droit à l’erreur, mais ça il ne pouvait que l’espérer, rien n’était prévisible, rien n’était simple.
Il observait Victoria trépigner d’impatience, elle essayait de se contenir mais on pouvait voir à quel point c’était difficile pour la jeune femme, en même temps elle se trouvait en position indélicate et Don savait à quel point elle avait horreur de ça. Alors que lui prenait place dans le canapé, sur le bord, sans trop s’y enfoncé, il voulait rester droit, autant dans sa posture que dans ses mots. « Je t’ai déjà parlé d’Amber. C’est cette fille avec laquelle j’ai eu une aventure à Bangkok » Aventure le mot était un peu faible, mais il avait du mal à qualifier cette relation qu’ils avaient entretenu durant ces quelques mois. « Tout est fini avec elle, du moins je pensais que tout était fini, je l’ai laissé là-bas parce que j’avais besoin de te retrouver. Mais il y a un mois à peu près, elle est venue frapper à la porte pour m’apprendre qu’elle était enceinte. » Il baissa la tête, se remémorant ce moment plus que surréaliste dont il avait fait la mauvaise expérience. « Sur le coup je ne l’ai pas crue, on a assez fait de test toi et moi pour savoir que j’avais quasi la certitude d’être stérile. Alors j’ai voulu la renvoyer chez elle avec ses mensonges, mais elle insistait… me parlant d’une nuit… » Il savait que cette partie ne plairait pas à Victoria, mais il voulait tout lui dire, ne rien ohmmètre, même le plus difficile à entendre, alors il se racla la gorge, un peu gêné. « … une nuit ou on ne s’était pas protégé, la seule nuit, je lui avais fait comprendre que ce n’était pas grave, que j’étais stérile et qu’on ne craignait rien… Alors je lui ai demandé un test de paternité, à la base c’était pour lui faire comprendre qu’elle se trompait, que je n’étais pas le père de son enfant. Mais le test a confirmé ma paternité. » Il la regardait maintenant bien en face, c’était très plus qu’horrible de lui avouer tout ça, cela rendait toute cette histoire trop réelle pour lui et puis il prenait conscience que s’il n’avait pas réussi à avoir d’enfant avec Vicky, cela ne venait peut-être pas de lui finalement, mais que c’est elle qui avait peut-être un problème et cette conclusion qui ressortait le rendait triste à pleurer.
« Je n’ai jamais voulu te cacher cette histoire, mais entre le temps de faire le test, le temps que j’encaisse la nouvelle et enfin celui que je trouve comment te l’apprendre, tout est passé si vite… j’ignore comment je vais me sortir de cette histoire, mais ces enfants, sont les miens et je ne peux pas les abandonner. » Il espérait à ce moment qu’elle le comprenne, qu’elle s’assoit près de lui et qu’elle le soutienne, c’était bien trop demander il le savait, voilà pourquoi il ne dit plus rien, attendant avec appréhension la réaction de celle qu’il aimait tant et qu’il avait peur de perdre, encore une fois.
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Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé) Jeu 22 Aoû 2013 - 9:12
Debout, le visage fermé, Victoria est apeuré des propos qu’elle risquait d’entendre. Elle développa ce sixième sens que beaucoup de femmes prétendent avoir, elle avait un mauvais pressentiment. Donovan avoua tout. La dénommée Amber était cette fille avec qui il eu une aventure à Bangkok. Le cœur de Victoria fit un bond. Il lui confia qu’il pensait que tout était fini mais qu’un mois auparavant, elle était venue lui annoncer qu’elle était enceinte. « Quoi ? » s’exclama Victoria, dont la tristesse et la colère emparaient chacun des membres de son corps. Son sang se glaça. Comment était-ce possible ? Eux qui avaient tant essayé de concevoir un enfant, comment avait-il pu lui faire ça ?
Elle ferma les yeux, déglutit, car les détails de cette nuit où Don ne s’était pas protégé, elle ne voulait pas l’entendre. C’était trop douloureux. Elle avait tant désiré être mère, comment le destin pouvait la torturer de la sorte ? Un soir Donovan avait flanché, et en seulement un soir il était devenu père. « Tais-toi, stop, stop ! » commence t-elle par s’écrier, au bord des larmes. Les mains sur les oreilles, Victoria ne contrôlait plus ses larmes. Mais il fallait qu’elle entende la vérité. « T’as… pas… osé… C’est pas vrai… C’est pas vrai ! » répéta t-elle, désespérée, qui n’arrivait pas à y croire. Donovan avait fait un test de paternité qui confirmait qu’il était bien le père de cet enfant. Cet enfant ? Non. Il se rectifia pour préciser que CES enfants étaient siens et qu’il ne pouvait pas les abandonner. Elle ne comprenait plus rien. Elle vivait un cauchemar. Une boule de feu enrageait son estomac, qui n’était plus noué à présent mais tourmenté par une chaleur colérique.
Soudainement, Victoria ne put se retenir davantage. Donovan semblait mal, vraiment. Mais Vicky n’arrivait pas à éprouver autre chose que du dégout à son sujet. Elle s’agenouilla sur le sol, en pleurs, aux pieds de Donovan. La force lui manquait. Elle s'était effondré sur tous les plans. « Salaud ! Sale… menteur ! Sale… Salaud ! » hurla t-elle alors que ses petites mains tapaient contre ses jambes. « Comment t’as pu me faire ça ? » sa voix s’étouffait, par ses sanglots.
A ce moment précis elle ne pensait qu’à son bien-être. Ils venaient de se marier, événement qui lui avait donné un coup de pouce monstre à sa carrière. Qu’allait-elle devenir si on apprenait que ‘‘madame la marieuse’’ venait à divorcer ? Car oui, sur le moment présent elle pensa à divorcer. Ce n’était pas la première fois que Donovan avait commis une erreur, et celle-ci était de taille. Mais elle n’arrivait même pas à envisager à procéder au divorce, même sur le coup de la colère. Elle aimait bien trop Donovan pour renoncer à son statut de jeune mariée. Ils se connaissaient depuis plusieurs années, les souvenirs & les sentiments ne s’effaceront pas. Tout se chamboulait dans son esprit. Et qui ferait confiance à une femme divorcée pour organiser son mariage ? Sa société était en péril. Que devait-elle faire ? Accepter ? Il en était hors de question.
Toujours sur le sol, essuyant ses larmes, Victoria lui demanda : « Est-ce que tu l’aimes ? »
Léo Emerson
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Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé) Jeu 22 Aoû 2013 - 10:53
These lazy days are way too long Like razor blades, under your tongue And the city lights, will burn you down Or build you up, high above the ground High above the ground, high above the ground High above the ground The club is getting dark And I can feel the heat I slide my hands right down To right below your knees If this is all there is Then this is all there can be Cause I don't see no road That leads to you, and me. Paved the way on empty roads Into a gray of old headstones And the path you take might be your own But tonight, you walk on
■never say never■
La réaction de la jeune femme dépassa toutes les craintes de celui qui était son mari. Elle commença par lui demander d’arrêter lorsqu’il lui parlait de son intimité avec Amber, même s’il était resté soft, elle n’avait pas à savoir ce qu’ils avaient fait à Bangkok, mais ne même temps si elle voulait qu’il soit honnête avec elle, il n’avait pas eu d’autre choix que de lui en révéler un peu. Et puis au fur et à mesure qu’il s’enfonçait dans son histoire on la voyait se décomposer un peu plus, répéter inlassablement « tu n’as pas osé… ». Ca le brisait lui aussi de la voir dans un tel désespoir, mais il ne pouvait rien y faire, le mal avait déjà été fait et si elle voulait la vérité il fallait en passer par là.
Puis elle s’agenouilla à ses pieds, enfin le mot est faible, en vérité elle s’était effondrée, il avait voulu la retenir mais le geste fut si soudain, si brutal qu’il n’eut pas le temps de réagir. Hurlements et pleurs se mêlaient pour former une boule de colère, de haine presque, que recrachait amèrement notre Victoria meurtrie. Donovan ne savait pas comment réagir, il savait parfaitement qu’il avait été le pire des salauds en la quittant pour la Thaïlande, qu’il aurait dû résister au charme de cette autre fille alors qu’il l’aimait encore elle, et enfin qu’il aurait dû lui en parler tout de suite lorsqu’Amber est réapparu à Bowen. Le problème c’est que ce que Victoria lui reprochait était tout autre. Elle le haïssait d’avoir mis une autre femme enceinte, une autre qu’elle. Et là-dessus, Donovan restait démuni. Il aurait voulu lui dire que cette grossesse il la rejetait, qu’il avait détesté Amber de lui apprendre qu’il allait être père, qu’il n’avait jamais voulu avoir des enfants qu’avec Vicky, parce que c’est de cette façon que ça aurait dû se passer, ils auraient dû avoir un mariage parfait, puis des enfants magnifiques, et être heureux jusqu’à la fin, c’est toujours ce qu’on veut quand on aime quelqu’un, mais le destin, la malchance, le hasard, ou tout autre connerie, s’était joué d’eux pour qu’il soit capable de faire des enfants, certes, mais pas avec elle. Il voulait lui dire que la vie était mal faite, mais qu’il ne renonçait pas à l’idée d’avoir un enfant d’elle, il voulait lui dire tant de choses qui ne sortaient pas, face au désespoir dans lequel était Victoria. Il la laissa le frapper, il la laissa exprimer sa colère, peut-être que ça l’apaiserait, peut-être qu’après elle aurait les idées un peu plus claire pour affronter cette nouvelle avec force et dignité.
En attendant il lui caressait la chevelure, pleurant silencieusement de son côté. Donovan n’était pas un homme qui pleure beaucoup, il se voulait fort, il se disait être un homme, mais devant l’immense tristesse de sa femme et se sentant si impuissant, il n’avait pu retenir ses larmes. « Je suis désolé mon amour. Si je pouvais tout effacer, si je pouvais n’être jamais allé là-bas, ne jamais t’avoir abandonné, si je pouvais avoir réussi à te faire un enfant plus tôt, si je n’avais pas été aussi faible… je ne sais pas quoi te dire pour te faire comprendre à quel point je m’en veux de faire de ta vie un tel enfer alors que je ne veux que ton bonheur… ». Il n’était pas sûr qu’elle l’écoute, mais ça lui faisait un peu de bien à lui. Finalement elle releva la tête, essuyant ses larmes et lui plantant ses yeux rougis d’un vert limpide dans ceux de Don elle lui demanda s’il aimait Amber. Il aurait voulu répondre que non, parce qu’il ne l’aimait pas de la même façon que Victoria, il savait que cette dernière était celle avec laquelle il voulait passer sa vie, il l’aimait au point de vouloir tout sacrifier pour elle, elle était son âme sœur, comme elle aimait le dire. Mais dans le fond ce serait peut-être mentir de dire qu’il n’aimait pas Amber, parce qu’au vu des derniers événements, il ne pouvait pas nier qu’il était incontestablement attiré par l’autre jolie blonde, qu’il éprouvait une tendresse forte pour elle, finalement peut-être pas de l’amour, pas le même en tout cas, mais il savait qu’il ne pouvait pas se passer d’elle dans sa vie, surtout depuis que les jumeaux existent. « Tu es l’amour de ma vie et je regrette chaque moment passé avec elle qui m’ont séparé un peu plus de toi… mais elle est importante à mes yeux et je ne peux pas la laisser partir en sachant qu’elle porte mes enfants. » Victoria n’allait pas apprécier cette réponse, mais il n’avait pas pu mentir, elle n’était pas sa maîtresse, il ne le voulait pas, il n’avait pas envie de jouer de double jeu, ceci dit il avait besoin de la savoir près de lui, allez savoir pourquoi ?
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Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.
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Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé) Jeu 22 Aoû 2013 - 15:29
Anéantie, détruite, aucun adjectif ne pouvait qualifier à part entière l’état de Victoria. Plus rien n’existait. Ce mal qui l’engouffrait lui foutait le vertige. Un chagrin l’enfermait dans une bulle de souffrance dont personne ne pouvait atteindre. Les mains plaquées contre son front, ses pleurs recouvraient le son de la voix de son époux. Non, elle ne l’entendait pas Il n’y avait qu’un bruit sourd qui résonnait au creux de ses oreilles, étourdissant et identique à une chute violente contre un sol marbré. Un voile flou et transparent s’était glissé autour d’elle. Sa vue s’était embrumé par ses larmes, qui coulaient sans qu’elle ne puisse les arrêter. Accroupie sur leur plancher, elle s’était mise à pleurer sur les genoux de Don, après avoir renoncé de le frapper.
Elle leva ses yeux humides et écarlates, elle le regardait d’un air accablé. En voyant que les larmes avaient coulés également sur les joues de son mari, elle s’attrista davantage. Se sentait-il coupable ? Lui qui avait pour habitude d’avoir la carrure d’un homme solide voir inexpressif, Victoria ne pouvait qu’en être troublé. C’est pour dire, elle ne l’avait jamais vu pleurer et ça depuis qu’ils ont l’âge de quatorze ans. Leur amour était indéniable. Si elle avait écouté son instinct, elle l’aurait embrassé de cette même fougue passionnelle dont elle l’avait accoutumé. Mais elle n’en fit rien. Sa colère lui en empêchait, elle lui en voulait atrocement.
Au lieu de ça elle lui posa une question. C’était un test. Lui demander s’il aimait Amber était une façon pour elle de se rassurer. Pourtant la réponse de Don ne la réconforta pas, à son grand désarroi. Yeux dans les yeux, il ne nia pas qu’il ne l’aimait pas. Premier coup de poignard en pleine poitrine. A vrai dire il avait détourné la question en expliquant que cette fameuse Amber était tout aussi importante à ses yeux. Deuxième coup de poignard en pleine poitrine. Il ne voulait pas la laisser partir alors qu’elle portait ses enfants. Une nouvelle fois, son cœur se brisa. « Tu ne peux pas me faire ça, je t’en prie dis-moi que c’est faux ! Dis-moi que tu ne l’aimes pas ! » supplia Victoria de sa petite voix étouffée. Elle pleura, silencieusement, car sa gorge s’était asséché. Elle plongea son visage sur les genoux de son époux, car elle n’arrivait plus à le regarder dans les yeux.
« Pourquoi ? » demanda t-elle vaguement, à haute voix. On pouvait palper une certaine détresse dans sa voix. Les mêmes questions revenaient, intérieurement, elle se demandait pourquoi avait-il tout gâcher ? Pourquoi avait-il menti jusqu’alors ? Pourquoi ne pas avoir renvoyé cette femme ? Pourquoi s’était tout de même t-il marié avec elle ? Pourquoi la faisait-il souffrir ? Était-ce ça, l’amour ? Aimer à en mourir, aimer à sentir des douleurs abdominales dans le ventre, aimer à pardonner n’importe quelles erreurs ? Tout est si… fragile. Même l’amour ne tient qu’à un fil. Et dire qu’elle l’aimait plus que tout.
Léo Emerson
MESSAGE : 10357 ICI DEPUIS : 19/03/2013 COMPTES : Marcus & Charlize & Sara & Ash CRÉDITS : @showmeyouricons
STATUT : It's you, it's always been you - Alba ♡
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé) Lun 2 Sep 2013 - 19:12
These lazy days are way too long Like razor blades, under your tongue And the city lights, will burn you down Or build you up, high above the ground High above the ground, high above the ground High above the ground The club is getting dark And I can feel the heat I slide my hands right down To right below your knees If this is all there is Then this is all there can be Cause I don't see no road That leads to you, and me. Paved the way on empty roads Into a gray of old headstones And the path you take might be your own But tonight, you walk on
■never say never■
Certes elle ne l’avait pas écouté, sa douleur s’était transformée en des larmes silencieuses qu’elle déversait sans relâche sur les genoux de Donovan. Il ne pouvait pas apaiser cette peine, il ne pouvait que lui caresser les cheveux, inlassablement. Lorsqu’elle lui avait demandé s’il aimait Amber il n’avait pu mentir, sur une échelle, si on pouvait quantifier l’amour, certes c’est celui qu’il portait à Victoria qui prenait amplement le dessus, il le lui avait prouvé, au fil des épreuves traversées, au fil du temps, avec son amour, la patience, son retour, le temps qu’il avait pris pour la reconquérir, le mariage, un véritable geste d’amour tout ce qu’il avait fait avait été sincère. Mais la vie n’était pas aussi simple, ce n’est pas parce qu’il aimait « plus » Victoria qu’il devant alors délaisser Amber, qu’il pouvait la rayer de sa vie aussi facilement que ça. Et cela, même s’il en était pleinement conscient, le désolait au plus haut point. Et cela faisait le malheur de notre Vicky. Certes elle ne comprenait pas qu’il puisse avoir de l’affection pour deux femmes en même temps, il en était pleinement conscient, ayant lui-même du mal avec cette idée, était-il fou ? Inconstant ? Indécis ? Ou tout simplement le pire connard qui puisse être sur terre ? Il n’était pas aisé de répondre à cette question. Alors pour toute réponse Victoria supplia Donovan de lui dire qu’il n’aimait pas Amber et il aurait voulu lui dire, il aurait voulu la prendre dans ses bras et lui dire que non, milles fois non il n’aimait pas cette fille qui lui avait retourné l’esprit. Il aurait pu mentir, se mentir à lui-même, mais il ne pouvait pas lui mentir à elle, il s’en sentait bien incapable.
Avec une sorte de force mais aussi d’abandon total, il se laissa glisser sur le canapé pour en finir au pied, à la hauteur de Victoria, leurs visages étaient maintenant à seulement quelques centimètres et il pouvait sentir son souffle chaud, humide de larme, il distinguait aussi bien plus la douleur dans ses yeux. Il aurait pu l’embrasser, lui prouver par la force d’un baiser qu’il ne voulait qu’elle, mais s’eut été déplacé. Il se contenta de la serrer avec force dans ses bras, son corps frêle se laissa faire et il la sentait trembler sous ses doigts. Il était en train de la perdre et ne savait comment la retenir. Il l’entendit prononcer un « pourquoi ? » douloureux et incertain. Pourquoi, il ne savait quoi y répondre. Pourquoi il craquait pour une autre ? Il n’en savait fichtrement rien. Pourquoi il n’avait pas réussi à avoir d’enfant avec elle alors qu’Amber attendait des jumeaux ? Il n’avait pas de réponse. Pourquoi il la faisait tant souffrir alors qu’il l’aimait pourtant comme un fou ? Il voulait s’en blâmer, la forcer à partir loin de lui pour ne plus qu’elle souffre, ou bien lui dire qu’un jour ils auraient leur vie de rêve, qu’il le voulait tellement ce bonheur avec elle. Dans tous les cas il ne savait pas quoi dire, il resta silencieux un instant, à se poser des centaines de questions, à se dire que la vie était une conne vicieuse. Mais il ne la lâchait pas.
« Je ne sais pas quoi te répondre Victoria. Maintenant tu sais tout. Tu sais aussi que je n’ai jamais voulu te mentir, que notre mariage n’est pas une farce, je suis le plus heureux des hommes avec toi. Et sans toi je ne serais probablement qu’une coquille vide. Quitte-moi si tu ne peux pas supporter cette situation. Sache que je ne me réfugierais pas dans les bras d’Amber, la vie que je veux c’est la nôtre. Mais elle fera partie du tableau, au moins pour les enfants, je dois assumer mes erreurs aussi. » Il se voulait responsable et pragmatique, mais avant tout il ne voulait pas qu’elle parte.
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Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé) Mar 3 Sep 2013 - 12:28
Si leur mariage n’était pas une farce, néanmoins, elle semblait à présent que leur relation en était une. Victoria se remis en question. Pendant qu’elle l’aimait à en mourir, lui, avait le cœur partagé avec une autre femme. Ce n’était pas censé. Ce retournement de situation virait au cauchemar, cela ne pouvait pas être réel. Ils devaient être ensemble. Les étoiles l’avaient prédis, le ciel/la terre leur avaient promis une vie paisible, même leurs proches juraient que les « Donorian » formaient un couple parfait. Don disait être l’homme le plus heureux à ses côtés, mais elle n’en croyait pas un mot. On dit que la confiance se gagne, mais non, elle est acquise et se perd à chaque déception. Victoria se demandait s’il ne l’a jamais aimé, au bout du compte. Il lui a même avisé que si cela lui faisait trop mal, elle pouvait le quitter. En une seule phrase, le volcan prit feu.
« C’est ce que tu veux ? » rugit Victoria de ses gonds, relâchant furieusement son étreinte. Elle se leva avec précipitation et sans réfléchir, elle se dirigea vers les escaliers où elle manqua de trébucher sur les dernières marches. Arrivée à leur chambre elle ouvra le placard, arracha les costumes de Don qu’elle avait soigneusement rangé tout à l’heure, puis les balança au-dessus de la rambarde. « Tiens, tes vestes ARMANI ! » cria t-elle en attrapant des chaussures pour essayer de le viser, mais bien entendu avec la colère et le désespoir, elle rata l’objectif et fit atterrir la paire aux pieds de Donovan. « Tes chaussures de ville que j’ai moi-même brossé, ciré, pour monsieur! Tu peux te les mettre là où je pense ! » continua t-elle d’hurler. Elle s’épuisa de vider toutes ses affaires du placard. Un comportement étonnant quand on sait que cette femme avait la manie de ranger ses biens dans tous les ordres possibles de saison/couleur/alphabétique. Jamais après tant d'années, Victoria ne s'était pas mise dans un état de furie identique. Il fut un certain temps pour elle, d’en prendre conscience. Après avoir pleuré, crié, sangloté, Victoria descendit des escaliers pour arranger les vêtements qu’elle avait éparpillés partout dans le salon. Maniaque de la propreté et de l’organisation, elle s’en voulait d’avoir mis autant de désordre. Elle se mit à genoux, silencieuse, et commença à plier les pullovers d’hiver qui appartenaient à Don.
Dos à lui, elle ne voulait pas le voir. Son image l’insupportait, pour le moment elle n’arrivait pas à accepter la révélation. Ses mots, terribles, revenaient dans sa tête comme un tourbillon de migraine. Elle aimait Don, elle lui en était dévouée comme n’importe quelle femme était dévouée à son mari. L’idée de se séparer de lui, lui était insupportable. On ne pouvait expliquer combien Victoria l’aimait, et de quoi était-elle prête à renoncer pour l’avoir près de lui. Certes il avait fait des erreurs, peut être des erreurs impardonnables pour certains, mais il n’en restait pas moins l’homme qu’elle considérait comme son âme-sœur.
Bien qu’elle ait disposé ça sur le sol, Victoria avait réussi à former plusieurs piles de vêtements impeccablement pliés. Même les costumes étaient correctement rangés dans leurs plastiques. Elle ne pleurait plus, pourtant ses larmes avaient rougis la brillance de ses yeux. Sa tristesse avait également pâlit son teint rosé, ce qui lui donnait un air de désespéré. Perdre Don, c’était perdre toute raison de vie. Dans certaines chansons on dirait tu es mon soleil, mon roi, mon oxygène.
Une décision devait être prise. D’une part Victoria était convaincue d’une chose : elle n’accepterait pas de perdre Don définitivement. D’autre part, il voulait vivre avec elle, en dépit de ses futurs enfants, comme si cela n’était qu’un détail à leur avenir. Seulement, Victoria refusait d’accorder toutes les conditions dont il lui faisait part. Elle se retourna, vers lui, le regard affligé. « Il faut que je la vois. » dit-elle sur un ton monotone, en parlant d’Amber. Et en attendant de reprendre ses esprits, elle commença à être très sûre d’elle. « Si, si, on va aller la voir, maintenant ! » insista t-elle avant d’avoir pris son sac à main.
Léo Emerson
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Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé) Jeu 5 Sep 2013 - 19:47
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« C’est ce que tu veux ? » Cette phrase crachée du fond des tripes, Donovan l’avait reçu en pleine face, pire qu’une gifle, pire que tout. Comme à chaque fois qu’elle était en colère, Victoria n’écoutait rien, elle restait réfugiée comme dans une coquille à ressasser sa bile, probablement à se demander milles fois et de toute façon possible comment ça avait pu tourner si mal. Don savait qu’il avait commis une erreur, voir même plusieurs, pourtant il avait été plus que clair, Non, ce n’est pas ce qu’il voulait, il ne voulait pas qu’elle le quitte, il ne voulait pas non plus partir pour Amber, il espérait que tout cela se tasserait et finira par prendre un chemin convenable, la vie est faite de compromis, il devait assumer ses bourdes et faire en sorte que tout se passe pour le mieux. Mais dans l’esprit de Victoria, rien n’était moins clair. Elle se leva finalement avec rage et monta quatre à quatre l’escalier de l’entrée. Notre Donovan abasourdi par ce changement soudain, il y avait une minute à peine Vicky était une poupée de chiffon dans ses bras, maintenant elle avait trouvé force dans sa colère pour dévaliser leur chambre, il l’avait donc suivit, comme un automate, au pied de l’escalier. Elle hurlait, parlait de verstes, de chaussures qu’elle tentait de lui balancer en pleine figure, mais sa rage la rendait imprécise, par chance. Le jeune homme savait que sa femme avait besoin de cela pour exprimer sa colère, il la laissait évacuer, espérant qu’elle se calme, qu’aurait-il pu dire de toute façon ?
Et elle finit par se calmer. Avec retenue elle descendit l’escalier, sans jamais le regarder. Donovan souffrait de ce silence, encore plus que de ses cris, c’était plus difficile à supporter quelqu’un qui ne parle pas… paradoxal pour un homme qui lui-même ne s’exprimait souvent que par le silence. En un sens, il la trouvait dure de lui en vouloir à tel point, de ne pas chercher à trouver de solution, pour une histoire qui faisait partie de son passé à lui, certes il avait dérapé, mais cela s’était passé durant leur « séparation » tout comme elle lui avait avoué avoir eu une aventure durant cette période qui plus est personne n’aurait pu prévoir qu’Amber tomberait enceinte en vue du passé de Don. Mais tout cela était terminé. Il aurait aimé qu’elle prenne ces facteur en conséquence, mais il faut croire que Vicky avait la mémoire courte, ou bien que sa colère de ce soir l’empêchait de voir clair et de se raisonner. Toujours est-il qu’elle était là à lui plier ses pulls et à ranger ses chaussures, pour qu’il prépare sa valise, probablement. Il en voulait à Amber d’avoir bousillé son mariage, il s’en voulait à lui d’avoir fait les mauvais choix et d’avoir été aussi con. Il se détestait de laisser Victoria s’éloigner de lui sans rien faire, mais il se sentait incapable de la retenir, il ne trouvait pas de moyens. Il voulait lui laisser du temps, en espérant que celui-ci apaise sa peine.
Alors qu’elle était dos à lui, il s’accroupit à sa hauteur et tenta doucement de lui caresser les cheveux, timidement, avec tendresse. Elle ne réagit pas tout de suite mais soudainement elle se retourna et planta ses grands yeux encore emplis de larmes dans ceux du jeune homme. Elle lui annonça d’une voix morne qu’elle voulait la voir. Il n’était pas difficile de comprendre qu’elle parlait d’Amber. Le cœur du blond s’accéléra un instant, il n’avait pas songé à cette requête, qui n’en fut pas une puisqu’elle se levait déjà, bien décidée à rencontrer sa rivale dans l’instant. Don n’était pas préparé à ça, il redoutait aussi la réaction d’Amber qui ne s’attendait probablement pas à les voir débarquer ce soir. Pourtant Victoria l’attendait déjà à la porte, son sac en main. « Tu.. tu veux y aller… maintenant ? » Mais il comprit rapidement qu’il serait parfaitement inutile de la raisonner. De toute façon, perdu pour perdu, qu’ils rencontrent Amber ne changerait plus grand-chose à cette histoire… « Ok, je prends la voiture… on y va. ». Comme dans un brouillard il attrapa ses clés et ils partirent direction l’autre côté de la ville, pour une rencontre qui s’annonçait épique.
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Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé) Ven 6 Sep 2013 - 3:09
Never say never
Victoria, Donovan & Amber
J’ai appris il y a peu quel était le sexe de mes bébés. Vu la façon dont les choses se sont passées la dernière fois avec Don, j’avais préféré aller seule passer cette échographie, c’était trop difficile pour moi de devoir le côtoyer, je gardais mes distances bien malgré moi et c’était bien mieux ainsi. Il est marié... Détail qu’il a omis de me dire quand j’ai débarqué à Bowen. J’avais juste compris qu’il espérait encore reconquérir son ex, mais je n’imaginais pas que c’était déjà fait, encore moins qu’ils avaient convolé en justes noces. Ca avait été un sacré choc, même si dans un sens, ça ne change pas grand chose. Est-ce que j’avais espéré pouvoir le récupérer ? Bien entendu... Don aime peut être deux femmes, dont une beaucoup plus que l’autre d’ailleurs, mais moi je n’aime qu’un seul homme, et il n’est pas à moi. C’est déjà assez compliqué à vivre comme ça que le destin en a ajouté une couche en me faisant porter ses bébés.
Je suis mal, très mal depuis que je suis ici, et tous les jours je me bats contre mon envie de rentrer à Brisbane. Là-bas je sais que je serais soutenue par ma famille, mais même si c’est mieux pour moi, ça ne l’est pas pour mes enfants. Ils auront besoin de leur père, c’est tout à fait normal, ils n’ont pas à subir les conséquences de notre relation, quelle qu’elle soit. Alors je reste, coûte que coûte, je m’accroche, ravale mes sentiments en me disant que je fais ce qui est juste pour eux et pour Don. Je ne sais pas du tout comment les choses vont tourner, mais je me suis accordée une année pour voir s’il s’attache à eux ou pas. C’est ce que je me dis pour me remettre un peu de baume au coeur. S’il les aime, alors j’aurai bien fait de rester. Si ce n’est pas le cas, au moins je sais que je pourrai partir en me disant que j’aurai tout fait pour ne pas les séparer.
Mais les choses restent compliquées. Parce que je suis toujours amoureuse de lui, comme je l’étais à l’époque où on sortait ensemble à Bangkok. Cet amour m’est tombé dessus sans que je m’y attende, mais son effet a été foudroyant et me consume encore, malgré tout ce qui s’est passé. On ne peut pas dire qu’il ait assuré depuis son départ de Thaïlande. Le départ justement, sans un mot, sans explication, comme un voleur l’aurait fait. Puis l’accueil que j’ai reçu ici, les non dits, les cachoteries stupides et les reproches dont je me serais bien passée, comme si j’avais fomenté un complot derrière son dos. Le truc, c’est qu’on a pas vécu la même histoire. Moi je vivais une histoire d’amour, lui... Lui je ne sais même pas comment qualifier ce qu’il vivait, même s’il m’a avoué avoir des sentiments, je sais qu’ils ne sont rien par rapport à ceux qu’il porte à Victoria. Ca fait mal... J’ai jamais voulu être dans la position de la maîtresse, Don était célibataire et libre quand on s’est fréquentés, j’ai jamais été une briseuse de couple, et pourtant me voilà dans une situation où je tiens le mauvais rôle, ce qui a le don de me rendre malade.
Heureusement mon amie Valentina a débarqué il y a peu. C’est un soutien sur lequel je peux compter, elle me communique sa bonne humeur, elle est là pour moi et ça m’aide énormément, je me sens moins seule dans cette ville étrangère où je dois éviter le seul repère que j’ai. Aujourd’hui elle est sortie, je sais qu’elle ne reviendra pas avant tard ce soir voir demain matin. J’en ai donc profité pour consacrer ma journée à peindre la chambre qui va bientôt accueillir les jumeaux. Comme je suis illustratrice de métier, je me suis lancée dans une fresque murale. Tout un pan de mur représentera une scène de nature, avec un arbre en avant plan, où on pourra apercevoir des écureuils, quelques lapins à son pied, et en arrière plan un paysage vallonné. J’aime l’idée que la chambre sera unique, et j’aime aussi l’idée de l’avoir faite moi-même. Mon premier cadeau pour mes fils. J’ai bien avancé dans la composition. Je suis perchée sur une échelle à travailler le feuillage de l’arbre quand j’entends sonner à la porte. Val ? Non, elle a sa clé, elle est sur le même trousseau que celle de sa voiture, elle ne peut donc pas l’avoir oubliée... Je descends de l’échelle, plonge mon pinceau dans la térébenthine et descends les escaliers pour aller ouvrir la porte à l’impatient qui vient de sonner pour la troisième fois. Comme si une femme enceinte de jumeaux pouvait courir ! Je lève les yeux au ciel et ouvre la porte pour me retrouver nez à nez avec...
... Don ?
Je vois quelqu’un bouger derrière lui, une silhouette qui vient se placer à ses côtés. Une femme, jolie, qui semble dans tous ses états. Victoria sans doute... Mais pourquoi justement fait-elle cette tête là ? Je pensais que Don l’avais mise au courant de la situation depuis le temps... Visiblement pas. Je le regarde en fronçant les sourcils, puis je m’écarte pour les laisser passer.
Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé) Ven 6 Sep 2013 - 9:47
Durant le trajet de la voiture, Victoria faisait acte de présence sans manifester aucun mouvement. Le regard vide, elle fixait la ligne continue de la route. Il était évident qu’elle n’était pas apte à conduire, encore sous le choc des évènements. Elle évitait tout contact, regard, avec Donovan. Telle une coquille vide, elle ne se posait plus aucune question. Elle n’appréhendait pas de voir cette femme qui avait brisé son plus grand rêve, sa vie conjugale, et tout ce qu’elle avait le plus cher au monde : l’amour de Don. Amber passait du statut d’inconnue à rivale. Elle la haïssait. Loin dans l’objectif de laisser tomber, Victoria n’avait pas l’intention de subir la situation. Bien au contraire, elle envisageait de reprendre tout en main - exactement de la même façon qu’elle agissait depuis le jour où elle su enfiler des ballerines.
Ils arrivaient dans un quartier calme, à l’angle d’une maison familiale grande et spacieuse. Victoria claqua la portière de la voiture et s’arrêta net, plantée dans le jardin. Elle observa autour d’elle l’atmosphère paisible puis regarda furieusement Don, d’un air de reproche, puis se résigna à lui adresser enfin la parole : « Je ne laisserais plus rien entraver notre mariage. » prévint-elle très sûre d’elle. Ils s'étaient juré pour le meilleur comme pour le pire. C’était fou, insensé, absurde. Elle l’aimait tellement qu’elle était prête à tout pour sauver leur relation. Pourtant, pour elle, cela tombait sous le sens. Après tant d’années, peu importe les obstacles à affronter, il restait à ses yeux l’homme de sa vie. Amber était peut-être la future mère de ses enfants, peut-être avait-il eu plus que de l’affection pour cette femme, mais elle ne pouvait pas le connaitre mieux qu’elle. Et par-dessus-tout elle en était folle amoureuse depuis sa tendre jeunesse.
Le couple traversa le jardin pour atterrir enfin à l’entrée de la maison. Ce fut les mains braves de Victoria qui tapa la porte. Quelques secondes plus tard, elle s’ouvrit, et ce fut le cœur battant qu’elle découvrit le visage de la dénommée Amber. Blonde, jolie, les yeux clairs, sa silhouette était fine malgré son ventre bien rond. Victoria en fut terriblement affectée, elle qui désirait tant être mère ! Elle déglutit, cachée par l’obscurité, elle avança d’un pas. Frappée par leur ressemblance évidente, elle ne put qu’échapper un profond soupir. «Sérieusement ? » dit-elle à l’égard de Don, d’un air ahuri. Amber était une vulgaire copie de Victoria. C’en était presque ironique, mais comme elle n’avait pas le cœur à rire, elle préféra contenir cette remarque.
Amber s’écarta pour laisser passer les ‘‘Donoria’’, et Victoria aperçut le regard dont elle lui avait lancé au passage. Les femmes ont leur propre langage, et elle avait bien compris qu’elle aussi avait quelque chose à lui reprocher. Toutefois elle n’y prêta pas plus d’attention que ça. Elle avait besoin de mettre les choses à plat, et pour cela, ils devaient être tous les trois à concerter sur ce projet. « Excusez-nous de vous déranger à cette heure-ci dans de telles conditions. Mais vous vous doutez de la raison de notre venue ? » demanda t-elle sereinement à l’adresse de sa soi-disant rivale. Dans son passé d’étudiante, on lui avait enseigné l’art de la diplomatie. Ce fut la seule solution qu’elle jugea plus adaptée pour ‘‘dissimuler’’ sa colère. Qu’elle la connaisse ou non, elle s’était butée à une idée fixe : elle haïssait Amber.
Léo Emerson
MESSAGE : 10357 ICI DEPUIS : 19/03/2013 COMPTES : Marcus & Charlize & Sara & Ash CRÉDITS : @showmeyouricons
STATUT : It's you, it's always been you - Alba ♡
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé) Lun 9 Sep 2013 - 22:50
These lazy days are way too long Like razor blades, under your tongue And the city lights, will burn you down Or build you up, high above the ground High above the ground, high above the ground High above the ground The club is getting dark And I can feel the heat I slide my hands right down To right below your knees If this is all there is Then this is all there can be Cause I don't see no road That leads to you, and me. Paved the way on empty roads Into a gray of old headstones And the path you take might be your own But tonight, you walk on
■never say never■
Les mains crispées sur son volant, Donovan avait conduit silencieusement durant les quelques minutes qui les avaient séparé de leur destination. Pas de musique, on aurait pu entendre les mouches voler, il n’avait même pas osé ouvrir la fenêtre de peur de briser cette oppressante gêne qui pesait sur le couple, pourtant il crevait de chaud, il étouffait même avec sa cravate qui semblait se resserrer sur lui au fur et à mesure que le temps s’égrenait, il prenait d’ailleurs l’habitude de retirer cette cravate dès qu’il passait le pas de sa porte, mais l’accueil de Vitoria ne lui en avait pas laissé le temps. Bien entendu son nœud n’allait pas se transformer en nœud coulant, tout cela se passait dans son esprit, mais il se sentait tellement coincé, comme un animal pris au piège que cette impression d’étouffer le rendait presque fous. Heureusement il n’avait pas à se concentrer beaucoup pour faire la route, en vérité il aurait pu y aller les yeux fermés, Amber vivant à deux rues de sa maison d’enfance, là ou monsieur et madame Emery vivaient toujours, dans ce quartier résidentiel rupin, là où se côtoyaient les grandes familles fortunées de Bowen. Ils arrivèrent donc dans un lieu familier pour le couple. Donovan gara la voiture avec douceur et il s’empressa de sortir de la voiture, il avait besoin de respirer.
Il sentait le lourd regard de Victoria peser sur lui. Elle aussi était resté silencieuse lors du trajet, elle avait un mal fou à encaisser toute cette histoire, ce qui se comprenait aisément. Don n’avait aucune idée de ce que cette rencontre allait donner, il la redoutait et en même temps cela le soulageait, il n’avait plus le poids des secrets sur la conscience. Et même si le pire était à redouter, il ne pourrait s’en prendre qu’à lui et ça il pouvait le gérer. Il posa son regard sur la belle maison, on pouvait facilement voir qu’elle avait été toute retapée, probablement par Amber, elle avait semblé attacher beaucoup d’importance à ce que ses jumeaux vivent dans un cocon agréable et on pouvait dire que le résultat était parfait. Enfin il détourna les yeux pour croiser le regard furieux de Vicky, elle semblait le haïr à ce moment précis, cela le désola, il l’aimait tellement et savait qu’elle aussi, alors comment leur vie avait pu déraper de la sorte, c’était inconcevable. Elle lui lança, comme un défi qu’elle ne laisserait rien entraver leur mariage, ses premières paroles depuis de longues minutes, des mots qui semblaient au premier abord plutôt positifs, mais prononcé de telle sorte qu’ils n’auguraient rien de bon. C’est pourtant ensemble qu’ils montèrent les marches de chez Amber et après que Vicky ai sonné plus de fois que de raison, Amber se décida à ouvrir.
Elle semblait surprise de le voir, encore plus lorsque Victoria pointa le bout de son nez. Donovan tenta un petit sourire pincé. Et un presque inaudible « ‘soir Amber », mais sous le choix de sa femme qu’ils se trouvaient sur le pas de cette porte, il la laissait donc libre de diriger les opérations, il se doutait bien, connaissait Victoria, qu’elle avait déjà élaboré une stratégie. Lorsqu’elle vit Amber, elle eut portant une réaction qu’il n’escomptait pas, elle venait de comprendre pourquoi il avait choisi cette fille et pas une autre à Bangkok, il n’en était pas fier, mais c’est vrai que les cheveux blonds, les yeux clairs et la peau laiteuse étaient des critères qui qualifient les deux jeunes femmes et c’est ce qui avait troublé Don en voyant Amber. Non pas qu’elles se ressemblent vraiment, mais elles étaient incontestablement le même type de femmes. Une fois l’effet de stupéfaction passé, Don vit Victoria se redresser, effacer toute émotion de son visage et avancer de façon rigide dans la demeure, elle venait de prendre son masque de fille de bonne société, cela s’entendait à son ton, aux mots employés, à l’absence de tremblements dans la voix. Ce genre d’attitude de la part de sa femme lui donnait juste envie de la suivre, sans rien dire, elle pouvait s’avérer implacable, il craignait pour Amber qui ne connaissait pas du tout Victoria et la volonté dont elle pouvait faire preuve.
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"Is that alright ?"
Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.
Invité
Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé) Mar 10 Sep 2013 - 17:50
Never say never
Victoria, Donovan & Amber
Sérieusement ? Sérieusement quoi ? C’était ma première rencontre avec Victoria, je ne l’avais même jamais vue en photo et je ne sais pas vraiment à quoi je m’attendais... Mais le premier mot qui me venait à l’esprit était «pimbêche». Je ne sais pas si c’est un air qu’elle se donne pour afficher un maximum de contenance face à moi ou si elle est toujours comme ça, mais à voir la tête de Don et sa façon de suivre sa femme avec son air dépité, je sens bien que la demoiselle a du caractère. Enfin ça, ce sont leurs histoires, j’avoue que la jeune femme est le cadet de mes soucis en ce moment.
Je laisse donc Sa Majesté et le prince consort entrer dans le salon. Je n’ai absolument pas l’intention de me laisser démonter ou intimider, du caractère, j’en ai également à revendre ! Fille unique et élevée en princesse de la maison, un père dans le top 5 des plus grosses fortunes du pays, j’ai été élevée dans l’optique qu’on mérite ce qui nous arrive. Autrement dit, si on veut quelque chose, il faut se battre et ne jamais rien lâcher. Je ne sais pas ce qu’elle me veut exactement, mais elle pourra m’assaillir de tous les reproches qu’elle voudra, elle n’entamera en rien ma volonté d’élever ces enfants près de leur père. Remarquez, je ne sais pas si c’est bien pour ça qu’elle est là. Dieu sait ce qu’elle a dans la tête. Alors je conserve mes bonnes manières et les invite à s’installer sur le canapé.
Et bien disons que j’en ai une idée. Puis-je vous offrir quelque chose à boire ?
La cuisine donnait sur le salon, je pouvais donc servir les verres et/ou tasses sans jamais vraiment quitter mes invités imprévus. Je ramenais à Don une bouteille de sa bière favorite, que j’avais toujours dans le frigo en cas de visite, et avais pris pour ma part un verre de lait bien frais. Je prenais place dans un fauteuil face à Don et son épouse avec un air détendu. Finalement, je me dis que c’est bien d’avoir cette discussion mise au point. Je pensais que Victoria en savait plus, mais vu qu’elle débarque comme une furie - Bien élevée mais furie quand même - je me dis que Donovan devait encore avoir quelques secrets pour elle... Remarquez, il a attendu sa dernière visite pour m’annoncer qu’il était marié, alors je ne devais pas m’étonner.
Pardonnez ma tenue négligée, j’étais en train de peindre la chambre des bébés.
Je me retenais de dire à Don qu’il faudrait qu’il y jette un oeil, mais j’avoue que ça me brûlait les lèvres. On verra bien comment cette discussion se passe mais je sens que ça va être épique. Jusqu’où Victoria ira-t-elle ? J’étais bien curieuse de le savoir. La situation dans laquelle nous sommes ne se rencontre pas tous les jours, et j’imagine que ça ne doit pas être simple à gérer pour elle, surtout qu’elle souhaite de son côté plus que tout devenir maman et qu’elle ne parvient pas à goûter aux joies de ce bonheur. Peu importe la raison, c’est triste pour elle, je le reconnais... Mais ce n’est pas pour ça que je vais lui permettre d’aller trop loin. Elle a Don, moi j’ai ses enfants et ce n’est pas demain la veille que je vais m’en excuser.
Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé) Mer 11 Sep 2013 - 10:35
La bad romance avait frappé à leur porte, laissant le couple ‘‘Donoria’’ d’une fragilité fébrile. C’est ce qu’on appelle avoir le cul entre deux chaises. Deux femmes, deux rivales, et Donovan ne pouvait en choisir qu’une seule. L’une, Victoria, était son épouse, celle qu’il connaissait alors qu’il n’était encore qu’un minot. L’autre, Amber, était celle avec qui il avait conçu deux enfants lors d’une liaison complexe. Victoria connaissait son homme par cœur, elle avait conscience qu’il regrettait déjà la situation actuelle. Il n’était pas à l’aise, restait silencieux, et en même temps que pouvait-il dire ? Chaque phrase qu’il prononcerait à présent serait examinée au pied de la lettre.
En tant que maitresse de maison, Amber remplit son rôle en proposant à boire. « Non, merci. » répondit Victoria, qui n’était pas en état d’avaler la moindre chose pour le moment. Néanmoins, sans demander, Amber rapporta une bière à Don. Victoria prit son air pincé à l’égard de son époux, elle pencha son visage sous-entendant tu ne vas quand même pas boire maintenant. Son intention fut bien vite détourner lorsqu’Amber s’excusa de sa tenue décontractée en expliquant qu’elle repeignait la chambre des bébés. Et là, ses dernières paroles, furent un déchirement pour Victoria. Elle qui espérait corps et âme de devenir maman, et ça depuis trois ans, un sentiment d’amertume l’envahit. Ses mots l’écorchèrent à vif de l’intérieur. Elle baissa son regard, tristement et fixa l’alliance qu’elle portait au doigt. Cette alliance, symbole de leur amour, représentait une promesse qui était censé les lier à jamais. « Ce que j’ai à dire… N’est pas facile. » murmura t-elle, le regard perdu.
Ses doigts tournèrent l’alliance sur son annulaire gauche, elle entrevit les lettres ‘‘toujours’’ gravés d’un or jaune scintillant. Comme quoi, ce fut la seule façon qu’elle trouva pour reprendre la parole : en se remémorant de leur mariage. Ce jour heureux lui donnait du baume au cœur. « Je connais Don depuis la cour de récréation. Ca fait plus de dix ans qu’on sort ensemble, alors je ne veux rien savoir sur votre relation, s’il-vous-plaît, je vous en prie, je suis suffisamment... » Écœurée, dégoutée, humiliée? Cherchant ses mots, elle hocha négativement de la tête. « Blessée, comme ça. » finit-elle par dire, laissant échapper sa peine avec émotion. Peut-être ne le savait-elle pas, mais Amber lui avait volé une partie de sa vie. Elle aurait tellement voulu avoir SES enfants à sa place. Autant dire qu’il était difficile voir irréalisable de ne pas éprouver de la rancœur à son égard. Elle regarda Amber, droit dans les yeux, remplis de larmes qu’elle ne pouvait contenir. Finalement, adieu la diplomatie. « Je comprends votre situation, moi aussi j’ai voulu être mère, d’ailleurs vous avez de la chance que Don ne souhaite pas fuir son rôle de père. Beaucoup d’hommes de sa position vous aurez payé et laissé sans aucune trace. C’est un homme qui a du cœur, je le sais, et c’est pour cette raison qu’il est MON mari et que je l'aime. Et c’est parce qu’il est MON mari, que je serais forcément impliqué. » expliqua t-elle comme si il s’agissait d’une évidence. Quelle absurdité de vouloir défendre un homme qui lui avait fais du mal, et pourtant Victoria était prête à le faire ENCORE et ENCORE, sans relâche. Elle l’aimait tellement, qui lui était inconcevable/impossible de vivre sans lui. D’autre part, elle connaissait assez bien Don pour penser que le choix de garder ses enfants n’a dépendu que de celui d’Amber (du moins au début). S’il était revenu à Bangkok pour Victoria, c’est qu’en principe il n’avait pas la connaissance de cette grossesse. Un calcul simple le confirmait, elle n’a pas voulu avorter à temps. Victoria jugeait ce choix atroce pour Amber, et injuste pour elle-même. Quand il l'a quitté, ne savait-elle pas que le cœur de Don était déjà pris ?
« Il sera là pour vos enfants autant de fois qu’il le souhaitera, oui, il faut bien que je l’accepte ! Mais en tant que femme vous concevrez que j’ai besoin de poser quelques conditions, n’est-ce-pas ? Je ne demande pas la lune, ça non, je veux simplement pouvoir être présente à chaque rencontre. » demanda t-elle, en essuyant inlassablement ses larmes. Cette requête pouvait sembler curieuse, mais elle voulait se protéger des sentiments qu’il éprouvait pour Amber. Comme si sa présence pouvait le retenir de quelconque écart d'infidélité.
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Sujet: Re: Never say never | Amber & Don & Vicky (terminé)