Man, it's been a long day. (Kataryna & Riley)

J'étais toujours incapable de comprendre pourquoi elle était toujours aussi demandeuse de compliments. Je savais, sans l'ombre d'un doute, qu'elle en recevait déjà tous les jours de la part de ses amis ! Sa réponse me fit plus encore hausser les sourcils à vrai dire. C'était donc les miens qu'elle voulait entendre. Dans le fond, je la comprenais juste de moins en moins ! Mais mon avis n'a rien d'important ... Lui fis-je remarquer, en affichant toujours un air plus surpris qu'autre chose. Et j'allais évidemment continuer de penser de la sorte. Il ne pouvait en aller autrement ! Pour la simple et bonne raison que je n'étais pas même un ami pour elle. Je n'étais juste ... Pas grand chose dans le fond. Pour ne pas carrément dire rien du tout ! Nous reprîmes ensuite le jeu, choisissant tour à tour une action. Ainsi me retrouvai-je à lui chanter une chanson, avant de lui donner ma veste pour qu'elle cache un peu son corps -trop parfait- à ma vue. Mais avant d'obéir, elle s'empara de ma main qu'elle flanqua sur sa joue. Plutôt que d'en sentir la chaleur, je remarquai surtout combien elle était douce. C'était sans doute idiot de ma part, mais j'avais envie de caresser son visage. Oui, totalement idiot !

Elle fini par retirer son haut, à ma grande surprise, pour enfiler ma veste. Je ne l'avouerais jamais ... Mais c'était sacrément sexy quand même ! C'était même pire que ça ! Surtout que, bien sûr, elle ne cherchait pas à se cacher en rabattant les pans de la veste l'un contre l'autre. Elle les laissait plutôt bien ouverts, histoire que j'ai une vu parfaite sur son corps. J'avais tellement envie de la toucher, bordel ! mais je ne le faisais évidemment pas et restais sagement à ma place, pour poursuivre notre petit jeu. Comme je m'y attendais, elle m'interrogea sur mon ex. Je tâchai de ne pas montrer que ça me mettait mal à l'aise de parler d'elle. En même temps, tout semblait toujours me mettre mal à l'aise ! Que je te parle d'elle ? Bien ... Elle s'appelle Hannah, elle a mon âge, elle est étudiante en communication ici. Expliquai-je dans un premier temps, avant de réfléchir à la suite. Est-ce qu'elle voulait vraiment tout savoir d'elle ? Qu'est-ce ça pouvait lui apporter ? Physiquement ... C'est une jolie blonde aux yeux bleus. Pour le reste ... que dire ? Hm ... Elle est adorable. C'est un véritable Bisounours. Elle est hyper sensible. Capable de pleurer devant une publicité. Elle est très facile à vivre, elle est généreuse, elle est douce ... C'est une fille bien. Finis-je par lâcher enfin. Je ne l'insultais pas, je ne la détestais pas ... Je ne lui en voulais même pas. Ce qu'elle avait fait était finalement normal, de mon point de vu. Alors non, je n'allais pas parler d'elle en mal. Au contraire, je pensais depuis deux ans que c'était une bonne chose pour elle, qu'elle m'ait laissé tomber. Dans cette histoire, je me sentais comme étant le seul fautif.

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Par moment, Kataryna avait presque l'air adorable. Et la seconde d'après, c'était une véritable peste qui se faisait vraiment blessante. Elle me fit le coup, encore une fois. Je rougis un peu tant ses paroles étaient quand même douloureuses à entendre. Même si je le savais bien ça. Que moi ou quelqu'un d'autre, ce n'était pas important. Je n'étais qu'une personne parmi tant d'autres. Mon avis, dans le fond, c'était rien du tout. Oui je sais ... répondis-je d'une petite voix, pas certaine qu'elle attende une réponse de ma part de toute façon. Fallait-il qu'on se traîne à ses pieds pour qu'elle nous accorde un tant soit peu d'attention et de respect ? Malheureusement, ce n'était pas mon genre. Je me sentais déjà assez minable en comparaison d'elle, comme ça. Pas besoin d'en rajouter moi même une couche, d'une façon aussi stupide. Bien sûr que je bavais déjà devant elle. Et j'étais certain qu'elle le savait, puisqu'elle ne faisait qu'en jouer. Comme elle le fit encore en retirant son haut, pour que j'ai le temps de la voir en sous vêtement. Après un coup instant, elle la referma assez sèchement. Elle ne jouait plus la carte de la provocation finalement ?

Je répondis à ses questions concernant mon ex, sentant que la tension grimpait de plus en plus. Rien de sexuel hein. Une tension plutôt ennuyeuse. Elle boudait. Elle boudait vraiment. Et même si je trouvais sa moue très adorable, je ne me sentais pas vraiment à l'aise. Dès que j'eus retrouvé le silence, elle s'éloigna en affirmant n'avoir plus envie de jouer. Oh ... Oui d'accord ... J'eus un pincement au coeur en la suivant du regard. J'avais l'impression d'avoir fais une bêtise. Parce que j'étais du genre à toujours prendre tous les torts sur moi, j'étais certain que ça venait de moi. Est-ce que je venais de la blesser ? Mais comment ? Qu'est-ce que j'avais fais/dis ? Je suis désolé ... Soufflai-je doucement, sans être certain de savoir pourquoi je m'excusais en fin de compte. Peut-être que c'était juste elle qui était ainsi : à changer d'humeur comme de chemise. Comme une enfant qui se lassait trop rapidement de ses jouets et les balançait sans égard une fois qu'elle avait assez joué avec elle. Mais même avec cette idée en tête, je ne pouvais m'empêcher de me dire que j'avais du raté un épisode et faire un truc qui ne lui avait pas plu. L'idée de l'avoir blessé, me dérangeait vraiment en tout cas. Ce qui était con vu qu'elle, elle me blessait tous les jours ou presque. Mais je n'étais pas comme elle, tout simplement ...

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Quand elle ne jouait pas la petite provocatrice, elle boudait. Elle était vraiment impossible à suivre cette fille là. Je ne la comprenais pas du tout. Mais je ne me sentais pas le droit de le lui faire remarquer et de l'interroger. Elle était sans doute juste ainsi. Et elle en avait parfaitement le droit. Mais je me sentais con maintenant. J'étais certain d'avoir fais quelque chose que je n'aurais pas du. Ou d'avoir dis une connerie. Tout semblait aller plutôt bien jusque là pourtant. Je n'irais pas non plus jusqu'à dire que nous nous entendions bien. Mais quand même, il y avait tellement eut du mieux par rapport à d'habitude où elle ne faisait rien d'autre que se payer ma gueule devant tout le monde. Bref, j'étais désolé pour je ne savais quelle raison. Et ça sembla fortement l'agacer, vu le regard noir qu'elle me lança. Encore un peu et je me serais ratatiné sur mon siège. Mais c'était trop soudain et trop surprenant pour que j'y pense. Alors je me contentais de la regarder, à moitié sonné. Je sais pas ... j'ai l'impression du contraire ... Lui répondis-je toujours aussi calmement. Je n'avais aucune envie de lui donner une énième raison de s'énerver. Elle avait l'air de l'être déjà assez comme ça.

Je continuais de la regarder d'un air songeur alors qu'elle s'installait sur une table. Mais elle revint pour me rendre ma veste, puis s'éloigna de nouveau pour renfiler son tee shirt et sa propre veste. Je soupirai doucement et croisai mes bras sur la table devant moi. Ca me dérangeait vraiment cette sensation d'avoir fais une connerie. Si t'as froid, tu peux la garder ... Lui indiquai-je aussi gentiment que possible. Ce qui, pour être honnête, ne me demandait pas de gros efforts. J'étais bon -et généreux- de nature. Même avec ceux qui passaient leur temps à me faire la misère, de toute évidence. J'étais même certain qu'elle n'allait pas accepter ma proposition et simplement m'envoyer chier en me demandant de la laisser tranquille. Oui, il fallait vraiment que je la laisse tranquille. Sur cette idée, je posai mon front sur mes bras croisés. Je n'étais pas certain de trouver le sommeil de sitôt. Mais autant essayer, quand même, de dormir un peu.

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Non, elle ne semblait vraiment plus du tout décidée à m'adresser la parole. J'étais toujours incapable de savoir si c'était un truc que j'avais dis ou si c'était juste elle et son sale caractère qui agissait. Tout ce dont j'étais certain, c'est qu'elle n'avait plus du tout envie de m'adresser la parole. Ou de faire quoi que ce soit d'autre non plus d'ailleurs. J'étais un peu déçu, je devais bien l'admettre. Parce que du peu que ça avait duré, j'avais apprécié notre pseudo rapprochement. Tout en gardant bien à l'esprit le fait que dès le lendemain, quand la vie normale reprendrait, je redeviendrais un punching ball pour elle. Ce n'était pas comme si cette soirée pouvait changer quoi que ce soit à la donne. Mais au moins, j'aurais peut-être du en profiter. Pour une fois que je passais un moment "normal" avec cette fille qui me plaisait. Parce que oui, il fallait bien l'admettre, elle me plaisait réellement. Elle était horrible, froide, impulsive et moqueuse. Mais au delà de ça, je me rendais bien compte que ça cachait quelque chose. Je m'en étais rendu compte surtout ce soir. Et bon sang, ça me plaisait vraiment. Et ça m'intriguait. Elle m'intriguait comme jamais ...

Elle m'ignora quand je lui proposai ma veste alors j'abandonnai la partie et posai ma tête sur mes bras croisés devant moi sur le bureau. Je me sentais minable maintenant. Mais bon ... Ce n'était pas comme si c'était la première fois de ma vie que je me sentais ainsi ! Avec tout ça, j'étais tout bonnement incapable de trouver le sommeil. Ainsi, quand elle remua, je levai la tête pour la voir ôter sa veste et la flanquer sous sa tête. Elle avait l'air d'être très mal installée comme ça. Et bientôt, elle allait certainement avoir froid sans sa veste. Mais je n'osais pas lui proposer une nouvelle fois la mienne alors j'attendis simplement. Un bon moment. Quand je fus presque certain qu'elle dormait, je me levai doucement et m'approchai d'elle. Assez doucement pour ne pas la réveiller si jamais elle dormait. Mais avec assez de bruit pour qu'elle réagisse si jamais elle m'entendait. Elle ne broncha pas. Alors je m'arrêtai à sa hauteur, risquai un coup d'oeil vers son visage pour m'assurer qu'elle dormait, et posai enfin ma veste sur elle. Là encore, elle ne broncha pas. Je me permis de rester quelque secondes de plus. Là, juste pour la contempler. Et apprécier la lueur de la lune sur son visage, qui lui offrait une aura fabuleuse. Elle était vraiment belle, je devais bien l'admettre. Et comme la tentation était trop forte, je fis courir le revers de mes doigts sur sa joue. J'en avais eus stupidement envie quand elle avait posé ma main sur sa joue. Et la lueur de la lune sur sa peau laiteuse, réveillait cette envie. Maintenant c'était chose faite. Mais une envie en entraînait une autre. Putain. Si je m'écoutais, je caresserais son visage et ses cheveux. J'étais trop niais moi ! En réalisant ça, je retirai ma main. Au moment même où elle ouvrait les yeux. Merde ! Je fis un bond en arrière si soudain, que je me cognai contre le bureau dans mon dos. Je croyais que tu dormais ! L'engueulai-je presque. Merde. Moi je l'engueulais ?

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Il fallait vraiment que je cesse de me torturer l'esprit à cause de cette nana là. Elle ne méritait vraiment pas que je fasse ça. Que je m'inquiète à propos de ce que je lui avais fais et tout ça. Après tout, elle passait son temps à me faire du mal en me piétinant et jamais elle ne semblait éprouver de remords. Alors vraiment, il fallait que j'arrête de le faire de mon côté. Et le plus tôt serait le mieux ! Pourtant, je me souciais encore de son bien être alors qu'elle s'était couchée sur une table et avait l'air de peiner à trouver une bonne position. Là encore, je ne devrais pas me soucier d'elle. Mais c'était vraiment plus fort que moi. J'étais sans doute trop bon. Mais c'était dans ma nature. Alors je voulus m'assurer qu'au moins elle n'aurait pas froid, en posant ma veste sur elle. Dès lors, je ne pu me retenir de plus. Elle était tellement belle et tellement innocente quand elle dormait, que je ne pu m'empêcher de venir caresser sa joue avec douceur. Et en parlant de douceur : elle était sacrément douche. J'avais presque envie d'y déposer un baiser avant de laisser mes doigts glisser dans ses cheveux. Evidemment, je ne le fis pas.

Et quand je me décidai enfin à arrêter là, elle ouvrit les yeux. De panique, je l'engueulai. Elle me cloua aussitôt le bec en me rappelant sèchement que je n'étais rien en comparaison d'elle et que j'avais plutôt intérêt à me tenir à carreau. Je baissai la tête, retenant de justesse un "désolé". Je n'étais certainement pas supposé l'être. Mais c'était plus fort que moi. Ce n'était pas uniquement par rapport à elle que je me sentais et savais supérieur. C'était le cas avec tout le monde, tout le temps. Je me figeai quand elle m'interrogea sur la caresse que je lui avais volé en pensant qu'elle dormait. Je me sentais trop stupide. J'avais l'impression d'être un gamin prit en faute, qui attendait d'être disputé pour sa bêtise. Je t'ai dis que je ne te détestais pas ... Lui rappelai-je doucement. Je me mordillai l'intérieur de la joue pendant un moment, avant de soupirer doucement et relever la tête pour la regarder. Avec toujours une pointe d'hésitation. Et je n'ai pas dis que tu ne me plaisais pas. Marmonnai-je doucement. Bien sûr que tu me plais. Physiquement je veux dire. Il faudrait être aveugle pour ne pas te trouver ... Vraiment attirante. Mais je ne vois pas pourquoi je devrais te le dire alors que tu te serviras de ces confessions pour poursuivre tes provocations...

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J'étais quand même un peu surpris d'apprendre qu'elle accordait autant d'intérêt à ce qu'on pensait d'elle. Dans le fond, c'était sans doute juste le fait que je sois le seul homme sur terre à ne m'être jamais prosterné à ses pieds, qui faisait qu'elle le prenait aussi mal. Pourtant, je n'en pensais pas moins. Je la trouvais réellement magnifique. Mais je ne voyais pas pourquoi je devrais passer mon temps à la complimenter. On ne pouvait quand même pas dire qu'elle méritait ce genre de chose là de ma part. Elle faisait tout pour que je la déteste et après, elle exigeait de moi que je la complimente sur son physique. Cette fille là ne fonctionnait vraiment pas comme les gens "normaux". Elle était vraiment à part. En soit, c'était un peu ce qui faisait son charme quand même. Je finis quand même par lui avouer que je la trouvais évidemment à mon goût. Bien sûr qu'elle était belle. Et plus que ça encore ! Rien d'étonnant à ce que, comme tous les autres gars, je la trouve belle. Elle se détendit aussitôt et afficha même un sourire. Finalement, ce n'était pas si compliqué que ça de faire plaisir à une fille comme elle. Il suffisait de la complimenter. Ca me met mal à l'aise ... Parce que ça me ... fait de l'effet. Avouai-je doucement en détournant le regard. Non ça ne me dérangeait pas vraiment. Mais ça me mettait sans dessus dessous. Et je savais bien que ça lui plaisait de me faire subir ça. Ca devait forcément lui plaire de me mettre dans tous mes états.

Si je fus surpris par l'extinction soudaine des lumières, ce n'était rien en comparaison de la réaction de Kataryna. Elle poussa un véritable cri de terreur et me fonça droit dessus pour me serrer fort dans ses bras et enfouir son visage dans mon torse. Ca, on ne pouvait pas dire que c'était une réaction feinte. Elle respirait la sincérité. Et je ne m'y attendais vraiment pas. Pour autant, j'enroulai mes bras autour d'elle pour la rassurer. Je venais de découvrir sa faiblesse et je n'avais pas la moindre envie d'en rire. C'était ... Bon sang, c'était vraiment adorable. En la sentant trembler aussi fort contre moi, je la serrai un peu plus. Sans un mot, je tentai un mouvement vers la fenêtre. Mais elle était droite comme un I et me serrait fort. Je peux pas bouger ... Lui fis-je remarquer, un peu amusé quand même. Finalement, je glissai mes mains sur sa taille pour la faire dénouer un peu ses bras et la soulevai de terre en la serrant contre moi, pour l'emmener plus près de la fenêtre. Je la fis s'asseoir sur une table et vins m'asseoir près d'elle. Je tournai le visage vers elle, appréciant encore une fois la lueur de la lune sur son visage. C'est rien tu sais ... On a tous peur de quelque chose. Lui fis-je doucement remarquer, certain qu'elle devait déjà regretter de montrer sa phobie devant moi.

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Ca me semblait parfaitement logique que j'ai toujours fais en sorte de lui cacher l'effet fou qu'elle avait sur moi. Parce que ce n'était pas la chose la plus acceptable qui soit. Dans le sens où un mec comme moi n'aurait jamais la moindre chance avec une fille comme elle, de toute façon. Et puis il ne fallait pas oublier qu'elle avait un copain. Ok, ça ne se passait pas bien du tout entre eux. Mais quand même. Ca ne se faisait pas de tourner autour d'une nana en couple. Quand on me surprend en train de te regarder, on se fout de ma gueule. J'ose pas imaginer si je laissais voir que tu me plais ... Lui rappelai-je doucement. J'étais déjà un punching ball de façon assez violente parfois. Si je pouvais éviter d'empirer mon cas, ce serait pas mal du tout. C'était là ce que j'essayais de faire. Sans être certain que ça fonctionne si bien que ça non plus dans le fond. Vu que, encore et toujours, j'avais droit aux pires horreurs qui soit. Et je ne doutais pas que cette soirée ne changerait rien à la donne. Je n'étais rien ni personne pour ces gens là. Et ça ne changerait jamais.

Et malgré toutes les misères qu'elle me faisait vivre au quotidien, je ne fus pas en mesure de la repousser et moins encore de me moquer d'elle en retour, quand elle fut prise de panique alors qu'on se retrouvait dans le noir. J'allai jusqu'à la porter au plus près des fenêtres, pour qu'elle ait un peu de lumière et la fis s'asseoir sur la table. Je n'osais pas vraiment la reprendre dans mes bras, alors même que je la sentais trembler comme une feuille contre moi. Elle fini par s'éloigner pour se rouler en boule par terre. J'ignorais si c'était parce qu'elle cherchait un moyen de se rassurer ou si c'était ma présence contre elle qui la dérangeait. Jusque là, je n'avais quand même pas trop eus la sensation que je la repoussais. Alors non, ça ne devait pas être ça. Du moins j'espérais. Parce que je ne supportais pas de la voir aussi mal. Je récupérai nos deux vestes pour venir de nouveau vers elle. Je m'assieds dos contre le mur et enroulai mon bras autour d'elle en lui soufflant un doux "viens là". Je posai sa veste sur ses jambes et la mienne sur ses épaules. Avant d'enrouler de nouveau mes bras autour d'elle, une main sur son crâne pour qu'elle repose sa tête contre mon torse. Cette fois ci, je ne pu m'empêcher de caresser doucement ses cheveux. Autant pour l'apaiser, que pour mon propre plaisir ...

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