Man, it's been a long day. (Kataryna & Riley)

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J'étais une sacrée chieuse je le sais bien mais en revanche je le compte pas changer pour autant. Je sais bien que ce n'est pas un peu plus d'argent ou voir le double de ce que je lui doit à la base qui va le rendre riche. Mais ça doit bien l'aider un peu non. Je le fusillais du regard. Décidément il osait me répondre seulement quand il n'y avait que moi. Il n'était donc pas intimidé par moi mais par le monde. Je suis un peu déçue mais tant pis. Je vais me placer face à lui pour le provoquer de refuser encore l'argent. Mais il me défiait du regard cette fois, pour la première fois il entra dans mon petit jeu. Oh...voyez vous ça. Il a bien plus de repartie de ce que je pensai. Ça me plais. Ça me plais énormément.

Tu vas vraiment garder cet argent pour le donner à d'autres alors que tu sais que ça ne serait pas négligeable pour toi? J'en doute.

Je me collais presque à lui. Je plantais mon regard dans le sien. Puis lentement, je me baissais sans jamais quitter ses yeux. Je frôlai presque son entrejambe. Je ramassais les billets avant de me relever tout aussi lentement. Je tirai sur l'élastique de son jogging et celui de son caleçon en même temps pour y glisser les billets, pas entièrement, juste de manière à ce qu'ils dépassent de son jogging.

On verra ce que tu vas en faire...

Toujours très près de lui, je me hisse sur la pointe des pieds et glisse mes lèvres au creux de son oreille, mon souffle caresse sa peau.

Bonne nuit mon beau barman. Ne rêves pas trop de moi cette nuit...

Je reculais sans le quitter des yeux. Puis je lui tournais finalement le dos pour m'éloigner en faisant claquer mes talons. Je n'entendais pas sa porte se refermer. Avant de disparaître dans les escaliers, je lui me tournais pour m'assurer qu'il me regardais toujours. J'eus un petit rire qui n'était pas moqueur cette fois mais plutôt mutin. Je m'en allais alors comme si de rien n'étais. J'adore retourner un homme, le foutre dans dessus dessous. Surtout un homme aussi canon que lui. Je ne sais pas quel âge il a exactement, mais il fait vraiment plus viril que les mecs de notre promo. Je remontais dans ma voiture et filais chez moi pour enfin plonger dans mon lit et dormir à poings fermés.

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Man, it's been a long day.

C'était bien la première fois que j'osais répondre aux provocations de la jeune femme, sans afficher la moindre crainte. Je me surprenais moi même à vrai dire ! Mais puisqu'elle ne réagissait pas si mal que ça, je me sentais limite pousser des ailes. Enfin pour le moment en tout cas. J'étais certain qu'elle allait trouver le moyen de me le faire payer plus tard. Beaucoup de gens ont plus besoin de cet argent, que moi. Lui répondis-je avec un haussement d'épaules. Mais ça, elle devait pas mal s'en fiche. Elle m'avait l'air d'être le genre de nana à se foutre royalement, de bien des choses. Pour ne pas dire de tout ! Dans le fond, je ne pensais pas que ça faisait d'elle un monstre ou quoi. Elle était juste ... Elle. Elle avait sans doute grandit avec en tête l'idée qu'elle était meilleure que tout le monde et que l'argent c'était ... Tout. Bref, chacun son truc. Moi, je vivais très bien avec l'argent que j'avais. Et je ne pensais pas avoir besoin de plus. Soit, s'il m'arrivait une merde qui nécessitait de grosses réparations chez moi, dans ma voiture ou des soins médicaux pour moi, ce serait un sacré problème. Parce que, effectivement, je n'aurais pas de quoi régler tout ça !

Elle me prit par surprise quand elle glissa devant moi pour descendre, regard planté dans le mien. Oh putain. Oh mon Dieu. C'était pas normal de faire un tel effet, hein ? Non ? Si ? Est-ce que j'avais rêvé ou est-ce qu'elle venait, par dessus le marché, de me frôler l'entrejambe ? Oh merde alors. J'oubliai de respirer durant les longues secondes qui suivirent. Et je me figeai sans pour autant la repousser ni rien, quand elle ouvrit un peu mon jogging et même mon sous vêtement, pour y glisser les billets. j'étais trop occupé à rougir, regard fixé sur son visage, pour ça. Elle en rajouta une couche en venant susurrer de sa voix douce et chaude, au creux de mon oreille. "Beau barman" ? Elle ne parlait pas réellement de moi là, si ? C'était juste une façon de parler. Ou juste parce qu'elle avait décidé de me rendre dingue. Et le fait est que ça marchait du tonnerre; Heureusement qu'elle tourna assez vite le dos, pour ne pas se rendre compte que l'effet était ... Vraiment là. Quand elle se tourna pour s'assurer que je la regardais toujours, je fis enfin un pas en arrière. Et la seconde suivante, je claquai la porte. Contre laquelle je m'adossai en m'injuriant encore et encore. J'étais trop con bon sang. C'était horriblement idiot, que je la laisse réaliser le pouvoir qu'elle avait sur moi.

Le lendemain matin, je fus bien heureux de ne pas la croiser à la fac. J'aurais été incapable d'affronter son regard -qui aurait forcément été noir-. Je doutais qu'elle ait envie de jouer son petit jeu de séduction stupide avec moi, devant tout le monde. Son but était de me faire tourner en bourrique pour mieux me ridiculiser, je le comprenais bien ! Malheureusement pour moi, je la croisai en fin d'après-midi, après les derniers cours. Quand je l'aperçu, je détournai aussitôt la tête en espérant qu'elle ne m'ait pas remarqué. Mais c'était peine perdue. Même alors que je marchais aussi vite que je le pouvais, bras chargés de livres, elle m'aperçu bien. Son épaule heurta assez fort la mienne. Pas assez pour me faire mal ou me déséquilibrer. Mais sous le coup de la surprise, je fis un mouvement plus ample sur le côté pour l'éviter. Ce qui me valut de percuter les casiers de mon autre bras. Et malheureusement pour moi, l'un était ouverte en haut. Je me cognai le crâne contre. Ce qui m'arracha un "outch" sonore et involontaire et me fis lâcher mes bouquins. Tout ça eut le don de provoquer l'hilarité générale. Rouge de honte, je me baissai pour ramasser mes affaires au plus vite et j'entrepris de slalomer entre les gens pour disparaître aussi vite que possible. Plus je sentais de regards posés sur moi et plus mon crâne semblait être en surchauffe. Heureusement, je trouvai refuge dans une petite salle de classe vide. Je me laissai tomber sur une chaise et balançai mes affaires sur le bureau. Je poussai un soupir en me massant le crâne. J'avais mal mais je ne sentais pas de bosse sous mes doigts; Rien de grave donc. Juste ma fierté qui était piétinée, pour ne pas changer. Je vérifiai l'heure sur ma montre et décidai de rester ici le temps que les étudiants aient terminés de quitter la fac. Fac qui fermerait ses portes pour la nuit, une demi heure après. En attendant, je décidai de bosser un peu. Pour avoir moins à faire une fois de retour chez moi. Je sortis donc un bouquin et quelques feuilles pour prendre des notes.

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J'adore ce petit effet que j'ai sur la plupart des hommes. En particulier sur ce Riley. Ça se voit clairement qu'il n'a pas l'habitude de se faire allumer ou du moins il n'a pas l'habitude de ces petits jeux de séduction. Ou alors c'est juste que moi je lui plais et je lui fais beaucoup plus d'effet que les autres. Je me plais à croire sur la dernière hypothèse est la bonne. Après avoir mis dans tout ses états. Je m'en vais comme si de rien n'était. Quand j'arrive chez moi c'est complètement oublié mais je suis certaine que lui va penser à moi toute la nuit. Bon sang, c'est fou ce que je peux être prétentieuse. Mais une fois de plus ce n'est qu'un masque. Si j'écoutais ce que j'avais vraiment au fond du cœur, je me dirais qu'un garçon aussi beau, adorable, doux et intelligent je pourrais certainement pas craquer sur un monstre comme moi. Une fille méchante, superficielle et hautaine, et peu être qu'il ne me trouve même pas jolie mais juste sexy. Vous voyez pourquoi je préfère être une garce hautaine et froide plutôt que d'écouter mon cœur? La première version était bien meilleure non? Allé c'est décidé, je m'en tiens à ma première hypothèse.

Le lundi, à la fac, tout le monde ne parle plus que de ma soirée. Et bien je suis contente de savoir qu'au moins à eux ça leur a plu. Ce n'est pas du tout mon cas. Et en plus de ça Jason m'embrasse se matin pour me saluer et il est tout sourire comme si rien ne était passé, et à vrai dire j'agis exactement de la même manière que lui. C'est ainsi dans notre monde. Il n'y a que les apparences qui compte. Et les faux semblants sont de mises. Tant pis si nous sommes malheureux dans l'intimité, l'important est de toujours sauver la face. Et ça, Jason et moi l'avons bien compris. Nous nous baladons même main dans la main dans les couloirs. C'est vraiment ridicule. Au réfectoire je ne peux m'empêcher d'humilier un fille qui a les même chaussures que moi, juste par ce qu'elle a les même chaussures que moi. Et quand je la recroise une heure plus tard elle porte une autre paire. Ça me fait sourire de satisfaction.

Ce n'est qu'en fin de journée que je recroise le fameux barman de ma fête que j'aime tant humilier aussi. Il détourne déjà le regard et cherche une issue mais il sait très bien qu'il est coincé.

Alors ça vient ce champagne garçon!

Mes amis éclatent de rire. En passant devant lui je le bouscule légèrement avec l'épaule pour l'humilier un peu plus. En revanche je ne m'attendais pas à ce qu'il fasse un grand mouvement pour m'éviter ensuite et perde l'équilibre. Il se cogne alors assez violemment contre un casier ouvert. Merde! Je ne voulais pas lui faire mal. Mes amis gloussent et quand il est assez loin je les fusille du retard.

Fermez la! C'est pas drôle. Il s'est peu être fait mal.

J'avais vraiment peur de lui avoir fait mal. J'étais une peste sans cœur mais je n'étais pas une fille violante et s'il m'arrivait de bousculer un peu certaines personnes je ne leur faisais jamais mal. Je lui suivais du regard et le vis entrer dans une salle de classe et se frottant l'endroit ou il s'est cogné. Je balance nonchalamment mes livres dans les bras de Stacy.

Va ranger ça! J'ai oublier un truc en cours. Rentrez sans moi c'est à l'autre bout de la fac.

Ils attendant tous, plantés la comme des imbéciles. Comme s'ils ne pouvaient pas imaginer sortir d'ici sans moi. C'est bon je ne suis pas une reine avec ses sujets non plus... Enfaite si!

Dégagez!

Ils se réveillent tous en même temps et déguerpissent. Je vais à l'infirmerie récupérer une poche de glace ou un kit de suture ou cas ou il aurait besoin de point. Toutes les occasions sont bonne pour recoudre quelqu'un ou exercer un acte chirurgicale ou médical quel qu'il soit. Je pourrais me nourrir de médecine. Je ne vis que pour ça. Bref, après avoir récupérer ce dont j'avais besoin, je vais à la recherche de Riley et entre dans la salle ou il est entré un peu avant en espérant qu'il y est encore. Il sursaute légèrement quand j'arrive. Je ne le salue évidement pas et m'approche de lui. Sans lui demander son avis, je prend son menton entre mon pouce et mon index pour regarder son front. Je passe les doigts dessus. Rien de grave, juste une petite rougeur. Je suis rassurer... Même si j'aurai pris lui mon pied à le recoudre mais bon... Je prend la poche de glace et l'applique quand même sur son front pour éviter que ça n'enfle.

Bon écoute euh... Je ne voulais pas te faire mal ok? Je ne m'en prend pas physiquement aux gens, pas au point de leur faire mal. Je préfère blesser avec les mots. T'as du le remarquer. T'avais qu'à pas faire un mouvement aussi brusque aussi. Enfin bref, tant mieux si t'as rien.

Dire les mots "je suis désolée" c'était beaucoup trop pour moi. Je crois que je ne me suis jamais excuser auprès de personne, alors je ne vais certainement pas commencer avec lui. Je vois alors ces cours posés sur la table. De la médecine. Évidement je ne peux pas m'empêcher de me pêcher dessus pour dire. Je dois dire que ça me fascine et que j'ai une certaine facilité à tout comprendre dans ce domaine, c'est comme une espèce de don. Je connais tout sur tout. Je me permet même de courrier Riley sur un truc.

Bon allé, maintenant que je sais que t'as rien j'me casse.

Je lui lance quand même un regard charmeur en m'éloignant. Il doit me trouver vraiment trop bizarre comme fille. Je m'en tape à vrai dire. Je vais jusqu'à la porte mais quand j'avais de la poignée, elle est fermée à clé. Merde! J'essaie encore une fois. Rien. Je secoue la poignée mais elle est bel et bien fermé. Je frappe alors dessus.

Hey gardien, femme de ménage, qui qui se soit, y'a encore des gens ici, ouvrez nous!

Aucune réponse.

Hé ho, on est la!

Toujours rien. J'espère que que ce n'est pas une mauvaise blague parce que je vais vraiment m'énerver contre ceux qui auraient osé.

HÉ! Je suis Kataryna Van Der Statten, si vous ne m'ouvrez pas immédiatement vous allez le regrettez.

Mais toujours rien, même mes menaces sont vaines. J'abandonne et cours à la fenêtre pour voir l'homme d'entretien monter dans son véhicule. Le temps que j'ouvre la fenêtre il a déjà démarré et il s'éloigne de l'établissement. Je pose mes mains que les poches arrières de mon jean moulant, pas de téléphone. Je fouille dans mon sac mais toujours rien. Merde! Il est dans mon casier.

T'as ton téléphone? Le mien est resté dans mon casier.

S'il répond que non je vais péter les plombs. Je vais jusqu'à l'ordinateur de la salle et m'installe devant. Peu être qu'on peut prévenir quelqu'un sur internet. Mais le serveur est bloqué après la fin des cours pour éviter que des élèves ne piratent le système.

ET MERDE!

Dans un excès de colère de balance le contenu du bureau au sol, dont l'ordinateur. J'en ai rien à foutre à vrai dire. Je retourne vers Riley.

Dis moi que t'as trouver une solution pour nous sortir d'ici toi!

Si je reste coincé ici toute la nuit, sans pouvoir rentrer chez moi, et avec lui en plus, je vais péter un câble. Du calme Kataryna... Du calme.

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Man, it's been a long day.

Elle n'était pas drôle. Pas drôle du tout. Et pourtant, ses vacheries faisaient rire tous ses proches. En soit, rien de plus logique. C'était à leur niveau à tous. Malheureusement, sa bande n'était pas la seule à trouver ça drôle. Tout le monde ici pensait que c'était marrant. Tout le monde se pavanait devant elle, lui faisait des courbettes et tentait d'entrer dans ses bonnes grâces. Tout ça pour ne pas se retrouver à ma place à moi. Celui du punching ball. Ce jour là, je le fus doublement, puisqu'elle me donna un petit coup d'épaule. Qui eut quand même le don de me faire me cogner assez vivement contre la porte d'un casier ouvert. Je me fis quand même vachement mal. Mais je tentai de ne pas le montrer. Juste, je me contentai de me frotter le crâne en allant me réfugier dans une salle vide. Avant de mourir de honte pour de bon. Une fois dans la salle, je décidai de sortir mes affaires de cours pour vérifier et réviser quelques trucs, en attendant de pouvoir sortir de là sans risque. Mais quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrait. Je m'apprêtais à fermer mes cours et à prendre de nouveau la fuite, quand je réalisai que c'était Kataryna. A vrai dire, j'avais encore plus envie de fuir maintenant. Est-ce qu'elle venait remuer le couteau dans la plaie en se payant plus que jamais ma tronche ? Je me figeais de plus en plus à mesure qu'elle s'approchait de moi. Mais quand elle fut à ma hauteur, son geste fut étrangement doux alors qu'elle me tournait un peu le visage pour regarder l'endroit où je m'étais cogné. Mais je me reculai quand elle posa une poche de glace. Ce n'était pas du tout utile. Et puis qu'est-ce que ça pouvait lui faire hein ?

Elle m'expliqua alors qu'elle n'avait pas voulu me faire mal. Ca ressemblait presque à des excuses. mais à la fin de ses paroles, ce n'était plus du tout le cas. C'était donc de ma faute. C'est pas important. J'ai rien. Soupirai-je doucement en détournant le regard. Maintenant qu'elle était rassurée, elle pouvait partir. Je n'avais pas franchement envie de poursuivre cet étrange tête à tête. Mais elle ne semblait pas encore tout à fait décidée à partir, puisqu'elle se pencha sur mon travail pour lire quelques trucs et même me corriger. je ne pipai mot et ne bougeai pas non plus, attendant juste qu'elle décide enfin de partir. Ce qui arriva ensuite. Je me replongeai dans mon boulot, pour en être sorti aussi sec, quand elle râla en tapant contre la porte qui était fermée à clé. Fermée à clé ? Nous voilà dans la merde ! Je refermai mes cours en réalisant ce qui était en train d'arriver et me levai. J'eus quand même un peu envie de rire quand elle cru bon de rappeler qui elle était. Parfois, elle était une blague à elle toute seule quand même. Ou j'étais juste idiot et naïf de ne pas la craindre davantage ? J'ai plus de batterie ... Avouai-je à voix basse. C'était parfaitement idiot mais j'avais l'impression d'être un gamin prit en faute. Alors que franchement, je n'avais rien fais de mal moi ! Je me réinstallai sagement sur ma chaise, quand elle fut prit d'un soudain accès de colère. Qui envoya propulser le contenu du bureau, par terre. Je préférais attendre que l'orage passe. Je grinçai des dents quand elle m'apostropha. Fallait-il vraiment qu'elle parle aussi mal aux gens ? On peut toujours essayer de crocheter la serrure. T'as pas une pince à cheveux ? Je sortis mon portefeuille de mon sac pour aller à la porte avec, en en sortant ma carte bleue. La plus pourrie des cartes bleues. Elle même devait avoir une gold ou je ne savais quel autre carte de riche. Bref, elle n'était pas très importante non plus. Si je la cassais, tant pis. Je glissai ma carte entre la porte et le chambranle pour tenter de faire sauter la serrure. Je savais faire ça. Je l'avais appris entre deux familles d'accueil quand j'étais gosse. Mais ça ne fonctionna pas ce coup ci. Sans doute que les portes ici étaient prévues pour éviter ce genre de truc.

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Bon sang ce qu'il était sexy quand même ce mec. J'adore les mecs avec ce côté rebelle. Et lui en dirait un vrai poète torturé et incompris. J'ai pas le droit de sortir avec ce genre de mec, mais ils m'attirent comme c'est pas permis. Et lui... Avec ses jeans déchirés, sa mâchoire pas rasé, ses cheveux en bataille, son regard vert et triste, et ses petites fossettes quand il sourit, c'est trop craquant. C'est la première fois que je l'observe avant autant d'attention. Il est vraiment canon. Je trouve qu'on irait bien ensemble quand même. Non? Non! C'est vrai qu'on a rien à voir. Mais il est tellement...arrrrrgggg.

Enfin bref, après l'avoir longuement observer pendant que j'examinai son visage pour être sur de ne pas lui avoir fait mal, je m'apprêtais à m'en aller. Mais voilà que la porte était fermée à clé. Au début je m'agaçais un peu mais sans plus. Mais quand après quelques minutes je comprenais que nous étions enfermés pour de bon et qu'il n'y avait aucune issue, je m'énervais vraiment. Putain, je n'allais quand même pas rester toute la nuit ici? Avec lui en plus! Non! Après avoir cherché plusieurs solution, il demanda si j'avais une pince à cheveux. Je souriais avec un air amusé et pas moqueur cette fois. Je passai mes mains à l'arrière de ma tête dans quitter son regard du mien. J'enlevais une épingle de mon chignon et la lui tendais.

C'est une épingle, pas une pince.

Ça m'amusai quand un garçon ne connaissait pas vraiment le nom des trucs de filles. C'est mignon je trouve. Je fini par enlever toutes les épingles de mes cheveux. Je bascule la tête en avant et passe mes doigts dans mes longs cheveux blonds pour les défaire. Puis je me redressai en en rabattant en arrière, puis je passe nonchalamment la même dedans encore une fois. Ils encadrent mon visage retombent sur mes épaules d'une manière que je sais sexy. Mes cheveux sont une des choses que j'aime le plus dans mon physique. Riley aussi je crois.... Je les laissai très long depuis quelques temps. Ils tombaient jusqu'au milieu de mon dos maintenant. Enfin bref, il n'arrive pas à crocheter la serrure non plus avec mon épingle à cheveux. Et merde!

Je crois qu'on va passer la nuit ensemble... Tu vis tout seul? Ta nana va peu être s'inquiéter si elle ne te vois pas rentrer non?

Bien évidement j'avais fait exprès de d'utiliser ces termes qui prêtent à confusion afin de le perturber encore un peu plus. Ça ne m'amuse pas du tout d'être coincée ici avec lui, et je crois que ça ne lui plais pas non plus, alors quitte à être la, autant prendre du bon temps non? Enfin quand je dis du bon temps, je ne parle pas de sexe hein... Quoi que... Non je déconne. Ouais enfin, j'étais quand même entrain de me parler à moi la... J'enlevai ma veste et mes chaussures à talons qui me faisait mal aux pieds. En plus on crève de chaud ici. J'enlève aussi mon top pour ne garder que le petit débardeur que j'ai en dessous. Mais aussi envie d'enlever ce jean qui me serre mais je verrai ça un peu plus tard. Je vais m'asseoir juste en face de lui et plante de nouveau mon regard dans le sien.

On joue à action ou vérité?

Ça ne sert plus à rien de se débattre pour sortir de la de toute façon nous sommes coincés et il n'y a personne pour nous sortir de la. Alors autant passer une soirée aussi sympa que possible non?

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Man, it's been a long day.

Normalement, j'étais plutôt bon quand il s'agissait de crocher une serrure. Quand on vivait souvent dans la misère et qu'on avait de mauvaises fréquentations, il fallait bien apprendre deux trois trucs. Même quand ces trucs en question étaient tout sauf légaux ! Malheureusement pour nous, ces serrures semblaient avoir été prévues pour éviter ce genre de truc. Parce que je ne parvins pas à la crocheter avec ma carte, que je rangeai aussitôt pour récupérer sa pince. Enfin son épingle. Pour une fois qu'elle ne m'avait pas fait remarquer mon erreur, sur un ton moqueur, je ne trouvai rien à redire. Ma dernière relation avec une nana, remontait à deux ans plus tôt. et le moins que l'on puisse dire, c'est que je n'avais pas gardé ce genre de petit détail là à l'esprit ! A vrai dire, je me rappelais plus des mauvaises choses que des bonnes, ou que des trucs sans grand intérêt ! Tout en essayant de crocheter la serrure avec l'accessoire de la jeune femme, je ne pu m'empêcher de zieuter dans sa direction avec grand intérêt. C'était sans doute idiot, mais j'adorais ses cheveux. Quand elle se redressa, je détournai le regard pour de bon. Mieux valait que je nous sorte de là, plutôt que de la mater. Mais je m'acharnais pour rien. La porte restait obstinément close. Je m'attendais presque à ce qu'elle monte sur ses grands cheveux et m'engueule pour ça. Mais elle n'en fit rien. Je soupirai doucement de dépit et lui rendis son truc à cheveux, avant de retourner à ma place.

Elle mentionna une potentielle petite amie. Ce qui eut le don de me faire un petit pincement au coeur et oublier sa provocation soufflée juste avant. Sur le fait que nous allions passer la nuit ensemble. Oui, c'était une façon de voir les choses. Je vis seul. Me contentai-je de répondre, sans entrer dans le détail et sans, non plus, réagir outre mesure à sa petite provocation. Il me semblait que j'allais devoir m'habituer à ses éventuelles provocations. Soit, je pensais pouvoir faire avec. Je ne levai pas les yeux vers elle quand elle s'installa en face de moi. Je préférais faire mine de me concentrer sur le stylo que je faisais lentement tournoyer entre mes doigts. Mais quand elle prit la parole, je dardai un regard incertain sur elle, sourcils froncés. Plutôt mourir ! Non, sérieusement, c'était juste impensable de faire un tel jeu avec elle. Je ne voulais pas lui raconter ma vie. Ni avoir à faire des "actions" tout à fait ridicules, juste pour amuser cette demoiselle qui allait forcément raconter tout ça à ses amis, dès le lendemain matin. Ils avaient déjà assez matière à se moquer de moi comme ça ... Je ne crois pas non ... Je répondis finalement. Je propose qu'on joue au roi du silence. Ajoutai-je avant de reporter mon attention sur mes cours, que je fini par fermer en soupirant.

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J'étais certaine que si ont baisait lui et moi a serait l'extase totale. Le pied, l'extase, les étoiles, tout. Mais il est bien clair que ça, ça n'arrivera jamais. Ça non alors. Cependant j'aimais la façon dont il me regardait. J'aimais la façon dont tout les hommes me regarde. Enfin non, certains, comme Jason, ne voient qu'un morceau de viande fraîche en me voyant. Mais les regards de Riley étaient bien plus subtils, et bien plus flatteurs aussi. Mais tout ça pour dire que lui et moi dans le même lit ça n'arrivera jamais. Nous sommes tout les deux coincés ici sans espoirs de sortir avant demain matin alors autant faire passer le temps comme on peut non? Je lui propose de jouer à action ou vérité mais il refuse.

Trouillard! De quoi t'as peur?

J'attrapai le stylo avec lequel il jouait entre ses doigts. Je m'asseyais sur la table juste devant lui et posai les pieds sur les chaises de part et d'autre de lui. De posai un doigts sous son menton pour le faire me regarder.

Joues avec moi! Prend des risques un peu. T'aura le droit de le donner le gage de te faire un striptease si je choisi action.

Et oui encore une énième provocation de ma part mais j'avais envie d'arriver à mes fins, comme toujours. Surtout qu'il avait vraiment très déstabiliser que je sois si proche de lui, avec mes jambes de part et l'autre de lui. Le pauvre s'il voyais la tête qu'il tire.

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Man, it's been a long day.

Je n'étais pas aussi heureux qu'on pourrait l'imaginer, de me retrouver en tête à tête avec Kataryna, pour toute la nuit à venir. J'avais beau être attiré et intrigué par elle au possible, je n'avais pas de raison d'être content d'être là. A commencer par le fait que j'étais juste mal à l'aise en sa compagnie et que je craignais qu'elle ne se lasse et ne décide de m'envoyer chier, à tout moment. Elle me semblait bien être de ce genre. Capricieuse et impulsive au possible. Alors oui, je préférais éviter ses colères autant que possible ! J'ai pas peur ... Protestai-je mollement. Mais c'était peine perdue, elle ne voudrait pas m'entendre. Elle ne supportait juste pas que je puisse lui dire non. Et j'étais certain qu'elle allait bientôt trouver une façon de me faire entendre raison et me ranger à son désir du moment : celui qui consistait à jouer à ce jeu stupide. Je ne voulais pas. Pas du tout. Je craignais qu'elle ne me pose des questions super intimes. Et que je sois forcé de lui donner des réponses qu'elle allait utiliser plus tard contre moi, pour me ridiculiser comme elle aimait tant à le faire !

Quant aux actions ... Elle était capable de me faire faire des trucs ridicules. Là encore, juste pour se foutre de moi et me rappeler que je n'étais vraiment rien en comparaison d'elle. Que je n'étais qu'un pantin avec lequel elle pouvait rire et bien s'amuser. A mes dépends, bien entendu. j'eus le réflexe de me reculer dans ma chaise dès qu'elle récupéra le stylo avec lequel je jouais nerveusement. Le pire fut évidemment à venir. Si je fus mal à l'aise de la voir s'asseoir sur ma table, je le fus plus encore quand elle écarta les jambes pour poser ses pieds sur les chaises à mes côtés. Bordel, à quoi elle jouait ? Sa proximité me troublait plus que je ne voulais bien l'admettre. et si elle n'avait pas glissé un doigt sous mon menton pour me forcer à la regarder, sans doute que j'aurais été incapable de m'empêcher de mater son corps ainsi flanqué sous mes yeux. Je ne bougeais pas d'un cil, de peur de la frôler. D'accord d'accord c'est bon ! Capitulai-je instantanément. Ce n'était pas l'idée du strip tease qui me faisait capituler -quoi que ...- mais bien l'espoir de la voir s'éloigner de moi tout de suite. Elle était trop proche. Beaucoup trop.

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Il fallait vraiment qu'il commence à comprendre qu'on ne me dis pas non. Personne ne me dis jamais non. Et ce n'est quand même pas lui qui va commencer? Évidement que non. Et j'allais le faire changer d'avis, qu'il le veuille ou pas à vrai dire. Je le provoquais d'abord en le traitant de trouillard et en essayant de réveiller sa fierté masculine. Et ça commençait déjà à marcher.

Ah non? Prouve-le alors.

Le pire ce fus certainement quand je me plaçais en face de lui et passait mes jambes de part et d'autre de lui. Je voyais déjà qu'il était mal à l'aise et je n'avais de cesse de le provoquer. Il était craquant quand il était mal à l'aise. Je pris son menton de la manière à ce qu'il plante son regard dans le monde. Il était raide comme un piquet et n'osai pas publier une oreille. Il fini par capituler - évidement - et je posai les pied au sol pour descendre. Évidement ça me colla complètement à lui. Ma poitrine juste sous son nez. J'étais presque à califourchon sur lui et oui, c'était fait exprès.

Ouh! Petit coquin va!

Puis je passai une jambe à côté de l'autre et m'éloignai un peu. Je pris la chaise à côté de lui et que la retournais. Puis je l'enjambais et m'asseyais dessus à l'envers puis je posai les coudes sur le dossier et je plantais le regard dans celui de Riley.

Alors mon beau barman, action ou vérité?

Je ne voyais déjà rougir un peu et être mal à l'aise. Mais je n'allais pas être méchante avec lui, j'avais juste envie de rire un peu et pourquoi pas de m'amuser avec lui et pas de lui. Mais je dois dire que je je comprend parfaitement qu'il m'en veuille quand même et surtout qu'il n'est pas confiance en moi.

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Man, it's been a long day.

Je n'avais pas peur. J'étais juste super inquiet et super mal à l'aise. Est-ce que c'était la même chose ? Je ne pensais pas non. Mais elle, elle semblait si. Quoi qu'il en soit, je ne rêvais que du moment où j'allais littéralement pouvoir prendre la fuite. Je me contentai de piquer encore un fard et d'éviter son regard autant que possible. C'était la seule chose dont j'étais capable face à elle. Je le prouvai encore une fois, quelques minutes plus tard à peine, alors qu'elle se plaçait si près de moi et dans une posture ... Ma foi fort intéressante. Elle le fut quand même un peu plus quand elle se bougea pour s'éloigner et que, dans son mouvement, elle me frôla et me flanqua presque sa poitrine contre mon visage. J'eus un mouvement de recule. Si j'avais pu rougir plus encore, je l'aurais certainement fait. N'empêche que là, j'avais vraiment le visage en feu !

J'ai rien fais ! Protestai-je pourtant comme un gamin prit en faute. En même temps c'était vrai que je n'avais rien fais. Rien d'autre qu'être super troublé par ce soudain rapprochement, par la chaleur de son corps et par son parfum étonnamment délicat pour une fille dans son genre. On s'attendrait plus à un parfait capiteux hors de prix. Quoi que c'était sans doute le cas. Elle devait porter un truc hyper hors de prix qui avait été savamment dosé pour offrir un parfait aussi délicat mais durable, que celui ci. Je risquai un petit coup d'oeil dans sa direction une fois qu'elle fut installée. Mais j'eus tôt fait d'éviter ensuite son regard. Ne m'appelle pas comme ça. Je m'appelle Riley. Osai-je marmonner doucement, certain qu'elle ne devait même pas connaître mon prénom. Ce n'était pas comme si ça pouvait l'intéresser en même temps. Vérité ... Soupirai-je ensuite doucement. Je préférais dévoiler un secret, que faire une action qui n'allait certainement amuser qu'elle.

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Ce garçon je cessait de me faire sourire encore et toujours. Je ne l'avouerai jamais à personne mais je trouvais les garçons timides vraiment trop adorables. Je n'avais pourtant pas le droit de les apprécier en public, je devais même les humilier mais c'est mon rôle de Kataryna Van Der Statten. Tout le monde connais la petite garce de Kataryna Van Der Statten, mais personne ne connais Kat, l'orpheline qui a perdu son frère. Finalement ça pouvait être dangereux pour moi de jouer à ce petit jeu la. Je m'amusai encore un peu avec lui en exhibant mon corps sous ses yeux et en le frôlant même et le traitant de petit coquin. Une fois de plus il pique un fard et se justifie. Adorable!

Je m'essayais alors en face de lui afin de commencer ce petit jeu que j'adore vraiment, surtout avec des inconnus. Avec des personnes vides colles celles que je fréquente c'est ennuyeux. Ils non jamais de réponses qui surprennent. Je sens qu'avec Riley ça risque d'être beaucoup plus intéressant.

Je sais comment tu t'appel, Riley! Mais ça te plais pas mon beau barman? Je trouve ça mignon moi.

Bon aller, plus sérieusement, j'arrête de l'embêter cette fois, enfin pour le moment du moins. Mon petit barman sexy choisit la vérité. Bon très bien... J'hésitais entre lui demander ce qu'il pensait de moi, lui demander s'il avait déjà rêvé de moi ou alors si il avait une petite amie. Après quelques secondes d'hésitation, je tranchais entre les différentes idées que j'avais.

Bon alors... En toute honnêteté, sans langue de bois, qu'est ce que tu penses de moi? Physiquement, mentalement, intellectuellement, tout ... Je veux tout savoir dans les moindres détails.

Invité

Man, it's been a long day.

Est-ce qu'à un moment donné à aller arrêter de me prendre de haut comme elle le faisait toujours ? Non, bien sûr que non. Quelle question idiote quand même ! Je ne voyais pas vraiment comment elle pourrait en arriver là. Il faudrait, par exemple, qu'elle perde quelques millions sur son compte en banque certainement. Mignon ? Non je ne trouve pas. Répondis-je honnêtement, en évitant toujours aussi consciencieusement son regard. J'étais beaucoup trop gêné, comme toujours, pour l'affronter. Et je n'étais pas certain qu'elle apprécie vraiment ça. J'aurais l'impression de trop la défier. Et ce n'était pas du tout mon envie ni mon but. Est-ce qu'elle pourrait se montrer encore plus blessante qu'elle ne l'était déjà à longueur de temps, à mon encontre ? Franchement, je ne tenais pas à le savoir avec des preuves en temps et en heure. Ca ne me tentait pas du tout de souffrir toujours plus, qu'on se le dise.

Je ne pu m'empêcher d'afficher un petit sourire ironique, quand elle me posa sa première question. Sérieusement ? C'était tellement prévisible ! Je suppose que tu vas me faire payer ça ... Soupirai-je doucement. En même temps, je prenais déjà des risques en "acceptant" de jouer à ce petit jeu stupide. Je pense que tu es une très jolie fille et que tu en joues beaucoup trop. Je pense que tu es vraiment très intelligente mais que tu te donnes l'image d'une fille stupide en publique. Mentalement ... Je marquai un temps d'arrêt, durant lequel je pris le temps de réfléchir à mes mots, pour ne pas être trop blessant. Non, ok, je m'en fichais un peu de la blesser. Ce qui m'inquiétait réellement, c'était les répercussions. Ca allait me retomber dessus, je le savais. Je ne comprends pas que tu veuilles connaître mon avis. Ton but premier est de te faire aimer et envier par les gens de ton rang et détestée par tous les autres. Tu te doutes très bien ce que je pense de toi. Façon de lui dire que je la détestais ? Oui. Même si ce n'était pas vrai.

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C'est en côtoyant un mec comme ça que je me rendais compte que Jason était un vrai petit connard prétentieux et imbu de lui même. Ouais enfin, en gros il était comme moi quoi. Sauf que pour moi une carapace, une fausse image pour me préserver, même si j'étais la seule à le savoir. Pour Jason, Stacy et tout les autres, c'était leur réelle personnalité. Mais ça je le gardai bien pour moi. Il n'y avait que mes parents qui connaissent la vraie Kat, et Viktor évidement. Il me connaissait mieux que personne. Mais il est parti. Il m'a laissé toute seule.

Enfin bref, je n'avais pas envie de penser à lui maintenant. Je préfère me concentrer pour avoir le comportement de Kataryna Van Der Statten et me concentrer sur mon adorable petit barman. Je dois dire que même si ce n'est pas la vraie moi, je m'amuse à jouer ce petit jeu de peste. Et je trouvais aussi très drôle de faire tourner en bourrique Riley. Il n'avait clairement pas l'habitude d'une fille comme moi. J'étais certaine que les gens de son entourages et même les petites alors qu'il a pu avoir étaient des petites simplettes. Ou peu être que non. Enfin je m'en fiche à vrai dire.

Maintenant que Riley acceptait de jouer à mon petit jeu, il choisissait la vérité. J'aime la vérité. Enfin surtout quand ça concerne les autres à vrai dire. Je fini par lui demander alors ce qu'il pense réellement de moi. Il supposait que j'allais me servir de tout contre lui mais ça n'était pourtant pas le cas. J'attrapai son petite doigts avec le mien comme pour faire une promesse.

Ce qui va se passer dans la salle 204B le 11 mai 2015 restera dans la salle 204B pour toujours. Croix de bois, croix de fer, si j'men je vais en enfer. Tout ce qui se passera entre nous cette nuit restera entre nous...

Je riais à mes paroles. Mais c'est vrai que je ne comptais pas parler de ce qui allait de passer ce soir. J'avais juste envie de passer bonne belle soirée. Même si j'étais enfermée dans la classe toute la nuit et que ça ne m'amuse pas trop. Je le laisse ensuite dire ce qu'il a à dire. Que je suis une jolie fille mais sans cœur en gros. C'est exactement ce à quoi je m'attendais.

C'est pas très original. C'est exactement un copié collé de ce que pense toute la fac. Je m'attendais à plus de franchise mais bon... Tant pis. Alors comme ça tu me déteste?

Je souriais à cette dernière remarque d'un air un peu narquois. Mais si je faisait ça, en prenant cet air si nonchalant, c'est pour éviter de lui montrer que ça le blesse quand même un peu. Mais je joue la fille que rien n'atteint évidement.

Tu me trouves juste jolie alors? Je m'attendais plus à super canon, créature divine, fantasme ultime... Mais bon. Et qu'est ce qui te fais croire que je suis intelligente d'abord?

Bon il n'avait pas tord, je minimisai énormément mes...capacités intellectuelle en public. Mais je me demande comment lui il peut s'en rendre compte? Enfin bref. Pour le moment j'écoute ses réponses et nous continuons le jeu.

Bon et bien à ton tour, Ri-ley!

Action ou vérité? Action ou vérité? Je n'avais pas encore choisi mais j'allais devoir rapidement le faire.

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Man, it's been a long day.

Elle s'empara de mon petit doigt pour me faire une pseudo promesse, sans que je ne bronche. En même temps, comme toujours, elle ne me laissait pas le choix. C'était toujours ainsi avec elle, je m'en rendais bien compte. Elle se contentait d'imposer ses envies, ses choix, ses besoins, à tous les gens alentours. C'était elle qui décidait, point barre. Je ne te fais pas confiance. Lui avouai-je sur un ton égal. Promesse ou pas promesse, je savais qu'elle était capable de me faire une crasse en rapport à ce qui allait suivre. Si tu croyais vraiment à l'enfer, tu n'agirais pas comme tu le fais. Lui rappelai-je également. D'accord, je jouais vraiment avec le feu. Mais on s'apprêtait à jouer à un jeu auquel il ne fallait dire que la vérité et rien que la vérité. Alors autant qu'elle se prépare dès à présent à entendre des choses qui n'allaient certainement pas lui plaire ! Je soupirai doucement alors qu'elle affichait sa déception face à ma réponse à sa question. Elle s'attendait à quoi au juste ? Que je me traîne à ses pieds en la complimentant sur tout ce qui la concernait ? Je suis franc ... Mais il n'y a pas grand chose à dire ...

Non je ne te déteste pas. Étonnamment. Précisai-je. Même si son but était forcément d'être détestée par les gens comme moi. Ou non, sans doute qu'elle s'en fichait. Je roulai involontairement des yeux quand elle me déballa ce qu'elle s'attendait à m'entendre dire sur son physique. Ca, c'est ce que tu aimes entendre.Mais elle avait raison. C'était un fantasme ambulant qui m'avait poussé à quelques rêves tellement érotiques, que j'avais mis toute ma force à l'éviter les lendemains à la fac. Je ne le crois pas. Je le sais. Les cours semblent être d'une facilité déconcertante pour toi. Et il faut un minimum d'intelligence pour mener le petit monde à la baguette comme tu le fais. c'était assez franc pour elle ? Puisqu'il s'agissait de compliments, sans doute qu'elle allait trouver tout ça davantage à son goût, en effet. Elle était tellement ... Superficielle ... Hm ... Action ou vérité ?

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Décidément ce mec m'amusai vraiment. Son petit air méfiant quand il me disait "je ne te fais pas confiance", c'était juste... En dirait qu'il avait dix ans. C'est trop adorable. Il m'amuse trop et je ne me gène pas pour rire devant lui de cela.

Tu as bien raison de ne pas me faire confiance...

J'aimai être ainsi mystérieuse. Laisser planer le doute dans la tête des gens qui m'entoure. Mais pour le coup j'étais sincère quand je disais que je ne parlerai à personne de être soirée.

Non mais sérieux? Tu crois vraiment que je vais me vanter d'avoir passer la soirée ici avec toi? Je vais plutôt tout faire pour essayer d'étouffer ça oui. Et si tu en parles je nierai tout.

Parfois mon côté petasse reprenait le dessus comme ça, sans que je m'y attende vraiment. J'avais vraiment ce rôle dans la peau et je fois bien avouer que parfois j'avais un peu peur que cette fille ne prenne le dessus sur la vraie moi. Je ne voulais pas être cette fille. Je ne voulais pas être la Kataryna Van Der Statten d'ici. Je voulais être Kat, la fille aimante de Matthiew et Sarah, le voulais être Kat, la petite sœur de Viktor, pas cette espèce de pouf sans cœur que je m'appliquai à être ici. Celle la je la quitterai en quittant la fac. Je ris de nouveau aux propos de Riley sur l'enfer.

T'as vraiment de la repartie toi. Ça me plais... Je suis déjà la reine en enfer mon beau barman.

Non mais vous ne croyez pas que j'allais obéir quand il m'ordonna presque de ne pas l'appeler comme ça? La bonne blague. Je vais me gêner tiens! Je fus déçue une fois de plus quand il ne réagis pas à ma provocation pour qu'il soit plus franc et plus original que ça dans ses réponses. Je voulais qu'il vide son sac, qu'il me balance à la gueule tout ce qu'il avait sur le cœur. Allez savoir pourquoi mais j'aimai ça, vraiment! Mais il ne le fis pas, je n'allais pas le forcer non plus... Quoi que? Nous parlions ensuite de mon intelligence et je fus cette fois surprise par ses propos même si je n'en montrais rien et je gardais toujours cet air blasé, et un brun séducteur et provocateur.

Oh... Je vois que je m'observe avec beaucoup d'attention...

Je voulais de la franchise, et bien ça c'était déjà un peu mieux. J'aimais bien cette réponse. Ça ne l'aurai pas déranger qu'il devienne même virulent. Mais ce garçon la était bien trop doux et semblait toujours triste et victime. Ce fus ensuite à mon tout de choisir entre action ou vérité. J'hésitais un petit instant. De toute façon que je choisisse l'un ou l'autre, la partie n'était pas terminé alors je pouvais bien faire les deux. Mais pour l'heure...

Vérité.

Oui oui, la reine des mensonges, la championne du bluff avait choisi vérité. Je laissai l'action pour plus tard et ça promettait d'être...drôle! J'avais hâte d'entendre ce que Riley allait me demander comme vérité et en même temps ce qu'il me ferais faire en action.

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