Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
MESSAGE : 3308 ICI DEPUIS : 06/03/2016 COMPTES : woody & jackson & isaiah & elmo & nova & oskár CRÉDITS : whovian (a) & sarasvati (s)
STATUT : célibataire, papa de Maxwell (2016), Lara (2019) et Alizée (2023), de trois mères différentes
Sujet: a neverending sentence in my head (ally) Lun 21 Mar 2016 - 2:49
Un peu, beaucoup, énormément. C’était les différents niveaux de prise de conscience que j’avais traversés avant d’en venir à la conclusion que j’avais été énormément con, au casino. M’attachant sans doute trop à Ally, trop pour mon propre bien, j’avais trouvé le moyen de la repousser. De lui faire tourner le dos à notre relation. Pourtant, je voyais bien, moi aussi, que ce n’était pas que de l’amitié. Belle rousse avait beau se le répéter à elle-même et à moi, par le fait même, après chaque partie de jambes en l’air, mais en vrai ça ne faisait que cacher les sentiments que nous éprouvions tous les deux l’un pour l’autre. Je ne dis pas que nous étions follement amoureux l’un de l’autre. Je ne dis pas que nous étions prêts à faire le grand saut et à nous afficher comme un couple sans passer par d’autres étapes avant. Mais il y avait bien quelque chose, je le savais, et les récents commentaires d’Ally me l’avaient bien fait comprendre aussi. Que c’était réciproque, quoi. Pour une fois, je n’étais pas le seul à ressentir des sentiments autres que l’amitié. Pour une fois, je n’avais pas été friendzoné, malgré les vaines tentatives de la rouquine de le faire.
Bref, après avoir réalisé à quel point j’avais été con d’être aussi direct et méchant envers Ally à propos des rumeurs à son sujet, j’avais décidé d’aller la voir pour m’excuser. Une semaine déjà s’était écoulée depuis le week-end d’ouverture du casino, et nous ne nous étions pas donné de nouvelles. J’avais surtout attendu que la poussière retombe. Je n’avais pas envie de me jeter tête première dans une dispute avec Ally. Je la savais trop intimidante, quand elle le voulait, et je n’avais franchement pas envie de la voir dans cet état. Je ne savais pas si sept jours allaient faire une différence, mais en tout cas nous avions certainement eu le temps de réfléchir chacun de notre côté. Pour ma part, et en toute honnêteté, je ne savais pas encore où je me situais dans cette histoire de rumeurs. Je savais bien que j’avais été con de les lui remettre en plein visage, mais à la base, je ressentais encore ce malaise quant aux relations passées d’Ally. Elle avait beau vouloir qu’on soit exclusifs, je ne savais pas si cet intérêt pour moi durerait. Je voulais l’espérer, je voulais essayer, mais en même temps, me retrouver avec un cœur brisé en bout de ligne ne m’aiderait en rien. Mais si je ne prenais pas le risque, je pourrais passer à côté de beaucoup. Peut-être que si Ally et moi arrivions en parler d’une façon intelligente, sincère mais pas cruelle, peut-être que nous pourrions mieux comprendre ce que nous étions l’un pour l’autre. Ce que nous attentions l’un de l’autre. Je me rendis donc jusqu’à chez elle, l’esprit encore dans le brouillard, et je cognai à la porte. Je savais où étaient cachées les clés, Ally m’avait montré sa planque, mais avec notre dernière altercation, je ne me sentais pas vraiment à l’aise d’entrer chez elle comme son grand ami.
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Sujet: Re: a neverending sentence in my head (ally) Lun 21 Mar 2016 - 3:19
neverending sentence
Le casino, je refusais d’en parler tant j’avais été blessée par Conchobahr et plus ce que je pensais. Et j’me sentais mal aussi de lui mentir à l’idée que j’étais allée chercher la pilule du lendemain alors qu’en fait, je n’étais pas allée. J’avais complètement oublié et comme une tarte, je lui avais dit de ne pas me rappeler. J’avais pris des précautions par contre, j’étais allée chercher des tests de grossesse. Oui, j’en achetais une dizaine et je les gardais pour les situations critiques. J’en avais fait un, en fait... À l’instant et j’attendais qu’il me dise que je panique pour rien, pour absolument rien. Il avait attendu une semaine et moi aussi pour le test de grossesse. Et ça me tuait de ne pas lui envoyer des textos, de ne pas l’appeler, de ne pas passer par son bureau pour organiser le grand évènement. J’entendais frapper à la porte en ce charmant matin, j’étais en peignoir et j’allais ouvrir la porte pour insulter l’éventuel colporteur. J’ouvrais la porte, je voyais Concho et je refermais la porte presque immédiatement en ajoutant un maigre. « J’ai pas l’temps. » Je retournais dans la salle de bain et le petit + s’était affiché sur le test de grossesse me laissant la bouche grande ouverte. Je courais de ma salle de bain vers la porte et je lui ouvrais de nouveau la porte. « Tu peux entrer. En fait, tu dois entrer. » que j’lui disais toujours pas convaincue que c’était une bonne idée de le faire entrer. Je refermais la porte derrière lui et je l’invitais à prendre place dans la cuisine ou le salon, quelle importance. « Attends moi, deux minutes. » Je retournais dans la salle de bain pour jeter le test de grossesse positif et en faire un deuxième. Je me lavais les mains puis je retournais dans la cuisine où Concho avait pris place. « J’ai... Tu... On... » Je respirais profondément en regardant le temps sur le micro-onde où j’avais décidé de mettre une minuterie parce que sans quoi je n’allais pas l’écouter. « Tu fais quoi ici? » que je lui demande sachant que ma question est probablement la plus merdique du siècle. Je resserre mon peignoir en feignant un sourire attentif à ce qu’il allait me dire. Puis, le micro-onde sonnait et je disparaissais dans la salle de bain, cette fois suivie de Concho parce que bon, il se demande visiblement si je vais bien et je lui montre le nouveau test de grossesse que je n’avais pas regardé. « Il dit quoi? » J’tremble comme une feuille et j’espère sincèrement que le premier est un faux positif et que le deuxième est négatif.
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Sujet: Re: a neverending sentence in my head (ally) Ven 25 Mar 2016 - 3:48
Après un moment de pure angoisse et un jeu de « je m’en vais ou je reste », la porte s’ouvrit enfin sur une Ally en peignoir. Mes yeux descendirent automatiquement vers ses belles jambes fines, mais je n’eus même pas vraiment le temps de réagir autrement que la porte se refermait sur moi alors que la rouquine prétendait ne pas avoir le temps. Je fronçai les sourcils, levant mes paumes vers le ciel pour souligner toute mon incompréhension. Je secouai la tête, et après un certain laps de temps à chercher à comprendre ce qui venait de se passer et surtout ce que je devais faire dans une telle situation, je m’apprêtais à finalement cogner de nouveau à la porte, cette fois avec davantage de conviction, quand Ally ouvrit la porte de nouveau et m’ordonna d’entrer. Mon bras était encore pendant, dans les airs, et je le laissai retomber en rentrant chez Ally. « Tu veux bien m’expliquer ce qui te prends ? » Demandais-je à la fois d’un ton irrité, à la fois confus et amusé. Il n’y avait aucune attaque dans ma question, même si honnêtement je la trouvais extrêmement bizarre. Je me doutais bien qu’elle m’en voulait pour l’épisode du casino, je n’étais pas ici pour rien, mais en même temps sa réaction n’était même pas celle d’une fille en colère ou en désir de vengeance. Ally m’invita à m’asseoir à la cuisine ou au salon, sans vraiment s’attarder là-dessus, avant de me laisser dans le hall d’entrée pour repartir de son côté vers le couloir. Je restai planté là un moment, regardant autour de moi, avant de finalement me rendre à la cuisine pour m’adosser au comptoir, les bras croisés sur mon ventre. La rouquine revint après un moment. Elle chercha d’abord ses mots, avant de me demander ce que je faisais là. Je soupirai. « Je voulais qu’on reparle de ce qui s’est passé au casino. Je tenais à m’expliquer un peu mieux. Je veux pas laisser ça comme ça entre nous. » Avouais-je en regardant Ally dans les yeux, elle qui semblait attentive à tout sauf à moi. Je détournai le regard vers la minuterie du micro-ondes. « C’est pour quoi, ça ? Le nombre de minutes que tu me laisses pour m’excuser convenablement ? Deux minutes c’pas beaucoup. » Lui reprochais-je sans vraiment me prendre au sérieux. Le micro-ondes en question sonna, et Ally disparut de nouveau, me laissant perplexe dans la cuisine. Je me redressai, avant de finalement la suivre parce que franchement son petit manège ne me faisait pas vraiment rire. Dès que j’arrivai dans le cadre de la porte de la salle de bain où se réfugiait sans cesse cette Ally hors-de-contrôle, elle brandit devant moi un test de grossesse en me demandant ce qu’il disait. Mes yeux s’écarquillèrent et si mon ossature avait permis à ma mâchoire d’aller s’écraser au sol, elle l’aurait fait. Mes yeux n’avaient pas encore trouvé le courage de se poser sur le bâton de plastique. Je regardais Ally dans les yeux, choqué, surpris, pris au dépourvu, déboussolé, confus, effrayé, tout ce que vous voudrez. « Tu me niaises ? » Demandais-je en sachant bien que non, elle ne se moquait pas de moi. Je baissai finalement les yeux sur le test qui se trouvait maintenant dans mes mains, et j’y lu une ligne à droite. Pourquoi ce n’était pas un plus ou un moins, ce modèle, hein ? « Une ligne … Une ligne, ça veut dire quoi une ligne Ally ???? » Lui demandais-je avec une nervosité bien sentie dans la voix.
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Sujet: Re: a neverending sentence in my head (ally) Ven 25 Mar 2016 - 4:28
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Il ne semblait rien comprendre de toute la situation et ça ne faisait que me bouleverser intérieurement davantage. « Tu veux bien m’expliquer ce qui te prends? » « Je... J’ai juste la tête ailleurs. » que je lui révélais sans rien avancer davantage. Après tout, je n’étais pas enceinte : si? J’en savais rien après tout. Après ma course dans la maison, je l’écoutais modéremment. « Je voulais qu’on reparle de ce qui s’est passé au casino. Je tenais à m’expliquer un peu mieux. Je veux pas laisser ça comme ça entre nous. » Je l’avais entendu, l’avais-je écouté? C’était une réponse clairement différente. Il regardait le micro-onde et il se fâchait. « C’est pour quoi, ça? Le nombre de minutes que tu me laisses pour m’excuser convenablement? Deux minutes c’pas beaucoup. » qu’il me reprochait alors que je disparaissais de nouveau, le laissant bredouille d’explications et me laissant même sans excuses – clairement méritées – avouons-le. Lorsqu’il venait me rejoindre dans la salle de bain, il me demandait clairement si je niaisais et je secouais la tête négativement. « J’ai oublié la pilule du lendemain et là, j’angoisse. » Et visiblement, alors qu’il m’annonçait mon soulagement je soufflais. « Une ligne... Une ligne, ça veut dire quoi une ligne, Ally? » J’souffle doucement. « Que je suis pas enceinte. » alors que je le serre dans mes bras doucement pour me réconforter du stress vécu. Et je me recule doucement. « J’suis désolée d’avoir oublié... J’ai eu une journée de fou et... tu étais venu pour quoi exactement? » lui demandais-je en ayant presque oublié sa tentative de me parler un peu plus tôt. « Tu voulais qu’on parle du casino... Alors, je t’écoute. » que je lui disais en me rendant dans la cuisine pour m’asseoir sur un banc, attentive à ses dires. Cette fois, je me concentrais sur lui. Je le regardais dans les yeux, prête à rugir lorsqu’il m’accuserait d’être irresponsable et tout le tralala autre. « Si tu préfères, on reste comme on est actuellement... » que je lui dis avec un petit sourire triste, légèrement honteux. Je ne voulais pas, je voulais plus de Concho, mais si lui ne voulait pas? Je ne supporterais pas de me faire briser le cœur de nouveau et je ne supportais pas non plus l'idée de le perdre, comme me l'avait mentionné Lily.
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Sujet: Re: a neverending sentence in my head (ally) Sam 26 Mar 2016 - 17:36
Avoir la tête ailleurs n’expliquait quand même pas qu’elle coure dans tous les sens sans véritablement écouter un seul mot de ce que je lui disais. Je n’hésitai donc pas une seule seconde à la suivre quand elle disparut de nouveau dans le couloir vers la salle de bain. J’allais au moins savoir ce qu’il y avait de plus intéressant et important que moi là-dedans. Un amant qu’elle cachait dans son placard à serviettes, peut-être ? Ou un dégât de vomi parce qu’elle était trop hangover ? Ou un test de grossesse. En tout cas, c’était ça qu’elle me tendait alors que je venais à peine de la rejoindre. Tout se figea en moi, et mes émotions étaient divisées entre la colère quant au fait qu’elle avait oublié la pilule du lendemain et la frayeur de lire la réponse qui se trouvait sur ce vulgaire bâton de plastique. Mon futur entier reposait sur un plus ou sur un moins. Mais quand je baissai les yeux, je ne découvris ni l’un ni l’autre. Juste une stupide ligne qui ne m’indiquait pas du tout si ma vie venait de chavirer ou pas. Devais-je crier « un homme à la mer ! » ou bien « que Dieu soit béni ! » ? Je demandai avec impatience et nervosité ce que ça voulait dire en relevant les yeux vers Ally, qui elle, semblait tout d’un coup tellement soulagée. Elle confirma pourquoi : elle n’était enceinte. « Oh shit … Oh my god. Ouf. Fuck. Shit. » Pendant que je laissais sortir tout le méchant, la rouquine vint se réfugier dans mes bras, me serrant contre elle dans tout son soulagement. Elle se recula finalement et me reparla du casino et du statut de notre relation. Je secouai la tête, ne voulant rien entendre de ça pour le moment. « Euh non là, wow minute papillon. Tu me lâches une bombe sous la forme d’un bâton de plastique dans les mains et tu penses que je vais passer à autre chose comme si de rien était ? » Lâchais-je en la regardant avec surprise et incompréhension. « Putain Ally. Tu m’as dit que tu saurais gérer, que t’étais assez grande pour t’en souvenir toute seule, que j’avais pas à m’en faire, et là BAM. » Dis-je en criant le dernier bout de phrase, pour lui montrer l’ampleur de la situation. Ou de ce que la situation aurait pu être, en fait. « Comment je peux te faire confiance, moi, après ça, hein ? T’sais que c’était pas juste ta vie que ce bout de plastique s’apprêtait à changer ? » Dis-je en brandissant dans les airs le test de grossesse, me souciant peu du fait qu’il y avait sans doute encore des traces d’urine d’Ally dessus. On n’en était plus là dans notre relation. « Fuck, Ally. » Lâchais-je, désemparé et fâché.
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Sujet: Re: a neverending sentence in my head (ally) Sam 26 Mar 2016 - 19:46
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« Oh shit... Oh my god. Ouf. Fuck. Shit. » Ses mots me troublaient étant donné que Concho était habituellement calme. Puis, il ne voulait pas parler du casino. Mon regard s’assombrissait, devenant pratiquement mauvais. Il parlait du test de grossesse comme une bombe et je soupire doucement en passant ma main dans mes cheveux. « T’oublies jamais, toi, Concho? Le principal est que j’suis pas enceinte et j’aurai pas à passer dans des cliniques pour plus. » Une peur, un truc bien évité qui me rassurait. Et je me détachais. Il me remettait sur le nez que j’allais m’en charger et je tremblais, je sursautais même à la fin de sa phrase. « Comment je peux te faire confiance, moi, après ça, hein? T’sais que c’était pas juste ta vie que ce bout de plastique s’apprêtait à changer? » J’soupire. Il a raison sans doute, mais j’ai pas envie de l’entendre gueuler pour un oui, pour un non. « Fuck, Ally. » J’ai rien dit et je sais pas quoi dire en toute honnêteté. J’suis pas douée avec ce genre de situation. « C’est bon, Concho, j’admets, j’ai fait une erreur. Mais crois-moi sur parole que si ce test aurait été positif, j’aurais... fait ce que j’ai à faire. » Je fuyais le mot avortement comme la peste. Il me foutait les jetons, quelque chose de rare. Je prenais doucement le bâton de ses mains pour le jeter dans la poubelle et je me dirigeais vers le salon pour m’asseoir, prête à l’écouter me sermonner. Mais juste avant qu’il ouvre la bouche, je parle : « Je suis désolée, Concho. J’aurais dû faire plus attention, tu as raison. » que je lui disais avec un sourire triste et le regard bien bas et bien piteux. Nous n’étions même pas un couple que j’avais l’impression d’être dans une dispute comme telle, impliquant deux partenaires amoureux. J’me sens réellement idiote et Concho n’était qu’un catalyseur à tout ça. Je remontais mes jambes et je me repliais sur moi-même. Pouvoir entrer dans les craques du canapé, je le ferais. Je l’écoutais attentivement, c’était la moindre des choses. J'avais les jambes molles comme de la guenilles.
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Sujet: Re: a neverending sentence in my head (ally) Jeu 31 Mar 2016 - 3:13
Elle me renvoya la question, me demandant si ça ne m’arrivait pas, à moi, d’oublier. Non, elle ne pouvait pas jouer cette carte-là. Pas à propos de ça. « J’oublierais pas si ça impliquait que je pourrais tomber enceinte. Et ouais ok t’es pas enceinte, mais t’aurais pu l’être, alors oui on a dodged a bullet cette fois-ci, mais si un incident du genre se reproduisait … » Je m’arrêtai, ne voulant même pas penser à une éventuelle grossesse pour Ally. De toute façon, si on couchait ensemble de nouveau, j’allais prendre toutes les précautions pour que ça ne se reproduise plus. Quitte à ce qu’Ally prenne elle aussi en main la contraception dans le « couple » que nous étions. Avec une double protection, ça ne devrait pas se reproduire. Je continuai quand même sur ma lancée, lui reprochant que nos vies auraient pu être changées à jamais et que je ne pouvais plus vraiment lui faire confiance là-dessus à l’avenir. Quand elle sous-entendit qu’elle aurait fait ce qu’elle avait à faire, je demeurai muet un moment, la dévisageant. « Tu m’en aurais parlé avant de faire quoi que ce soit, j’espère ? » Pas seulement de la grossesse, mais de la décision à prendre, aussi. Même si je n’étais visiblement pas enjoué à l’idée d’avoir un gosse présentement, avec une femme ne partageant même pas totalement ma vie en plus, j’aurais bien aimé avoir mon mot à dire dans la suite des choses. Ally prit finalement le bâton que je tenais encore bêtement entre mes mains et le jeta aux poubelles, avant de se rendre au salon pour s’y asseoir. Mes jambes à moi aussi étaient toutes molles, c’était un miracle que je sois encore debout. Je vins m’asseoir sur le bras du divan, à l’opposé d’où se trouvait Ally. Elle s’excusa, sincèrement, et me donna raison. Face à son sourire triste, je ne pus m’empêcher de lui rendre ce même sourire. Alors qu’elle remontait ses jambes contre elle-même, je m’approchai d’elle, m’asseyant finalement directement à côté d’elle, et passant un bras autour de ses épaules en la forçant à poser sa tête sur mon épaule. Je soupirai. « Et moi je suis désolé de t’avoir crié dessus. Mais je pense quand même tout ce que j’ai dit. » Avouai-je. Je la regardai en reculant un peu ma tête. « T’as déjà pensé à prendre la pilule contraceptive ? Ou alors … un stérilet ou ce genre de trucs obscurs ? » Je ne connaissais pas trop le sujet, en vérité. Mais je me disais que ça nous sauverait bien du stress.
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Sujet: Re: a neverending sentence in my head (ally) Jeu 31 Mar 2016 - 4:13
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Il allait tout de suite dans le drame en disant s’il pouvait tomber enceinte, il oublierait pas. Je soupirais, condamnée à respecter l’excellence Rosenbach. J’abandonnais le projet de le contredire peu importe ce que je dirais, il dirait le contraire. Il trouverait une excuse ou n’importe quoi d’autre. Il parlait comme si ça allait se reproduire et je secouais la tête négativement. « Ça ne se reproduira pas, Concho. » Point à la ligne. J’étais allée consulter mon médecin pour obtenir la pilule contraceptive que j’avais été cherchée à la pharmacie en même temps qu’un test de grossesse et on m’avait bien prévenu de la suite des évènements. J’savais qu’avec la pilule contraceptive, tout irait bien et ça serait plus que suffisant. La frayeur que j’avais eu était suffisante pour me faire tomber de mon piédestal. « Tu m’en aurais parlé avant de faire quoi que ce soit, j’espère? » Je détournais le regard en répondant ce qui ne se répondait pas dans ce contexte. « Ce qu’on ne sait pas, ne fait pas de mal. » J’soupirais doucement. « Si on était en couple, ça serait sans doute différent, mais c’est pas le cas, Concho. » que j’souffle doucement comme pour tenter d’apaiser le feu que j’venais de créer. Alors que j’allais dans le salon, il s’installait d’abord face à moi, puis près de moi suite à mes excuses et je posais ma tête sur son épaule en soupirant doucement. « Je sais. » Puis, il me parlait des moyens de contraception et je lui faisais un petit sourire en hochant la tête. « J’suis allée la chercher. J’voulais juste être certaine de pas être enceinte avant de la prendre. » que j’lui glissais doucement en caressant sa joue doucement. Un geste davantage amoureux et je serrais Concho contre moi pour avoir son odeur, sa peau, lui finalement. Je me levais doucement et je sortais les pilules de leur armoire pour les lui montrer. « T’en fais pas pour moi, pour toi ou pour nous. » Je les lui tendais en glissant un baiser au coin de ses lèvres. « Tu as pensé à ce que je t’ai demandé au casino ? » que je lui demandais en prenant ses mains doucement, les yeux pétillants plein d’espoir. J’refusais de me l’admettre, mais je tombais peu à peu amoureuse de lui. J’avais envie de lui dire que j’avais vu quelqu’un cette semaine, mais que chaque fois, je pensais à lui et que c’était lui que j’imaginais. Mais je croyais qu’on avait suffisamment de problèmes comme ça, suffisamment de choses à gérer, dont mes propres sentiments.
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Sujet: Re: a neverending sentence in my head (ally) Ven 1 Avr 2016 - 1:13
Des imprévus étaient vites arrivés, on en avait eu la preuve, elle et moi, avec cette histoire de condom perdu. C’était agréable de penser que ça ne se reproduirait pas, mais en réalité, on ne pouvait jamais en être certain. C’est pour cette raison que maintenant, je prendrais encore plus de précautions, et que j’aurais à l’œil Ally si jamais on rencontrait à nouveau un problème de protection. Quand la rouquine sous-entendit qu’elle aurait pris toutes les mesures nécessaires si jamais le test avait été positif, je revins bien vite sur la défensive, lui demandant si elle me l’aurait dit, au moins. Sa réponse me dérouta complètement. Je la regardais, les sourcils haussés, la gueule à terre. « Alors parce qu’on est pas en couple j’ai pas le droit de savoir ? Merde, Ally, comment tu peux dire des trucs comme ça et t’attendre à ce que je réagisse bien ? » Demandais-je, visiblement vexé et surpris par ses paroles. « Peu importe que j’aurais partagé ta décision ou pas, je juge que j’ai le droit de savoir. Autant pour avoir mon mot à dire que pour pouvoir être à tes côtés pour la suite des choses. » Ajoutais-je en secouant légèrement la tête. Quand elle s’en alla vers le salon et que je compris tout le mal que la situation lui faisait à elle aussi, je me calmai, je pris le temps de respirer un peu, et j’allai la rejoindre pour la conforter. M’excuser. Essayer qu’on passe à autre chose. J’hochai la tête quand elle me confirma avoir été se faire prescrire la pilule contraceptive. « Tu la prends à quelle heure ? Je vais t’envoyer un texto à chaque jour, même heure. » Je lui souris, tendrement. C’était une plaisanterie mais sérieux en même temps. Ally caressa ma joue et je lui souris alors qu’elle me demandait de ne pas m’en faire pour nous. J’hochai la tête doucement alors qu’elle posait ses lèvres au coin des miennes, avant de se reculer et de finalement parler du casino. Après tout, c’était bien pour ça que j’étais venu au départ, non ? Cette histoire de test de grossesse m’avait un peu embrouillé les idées, mais je revins bien vite sur cette lancée en soupirant légèrement. « Oui … Je vais être honnête avec toi, Ally … je trouve qu’on ne se connaît pas beaucoup. J’veux dire … pas assez bien … On a jamais vraiment fait quoi que ce soit ensemble, à part … à part baiser, quoi. » Relevais-je en haussant les épaules et en la regardant d’un regard sincère. « Mais tu me plais, c’est un secret pour personne. Alors avant qu’on s’embarque dans quoi que ce soit de sérieux, de trop officiel, que dirais-tu qu’on essaie d’apprendre à se connaître autrement ? » Proposais-je avec un sourire. On pourrait aller faire de la plongée sous-marine, aller faire un roadtrip dans les environs de Bowen, aller au restaurant tout simplement, aller faire un vol en parapente, n’importe quoi. Juste pour qu’on apprenne à apprivoiser autre chose que le corps de l’autre.
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Sujet: Re: a neverending sentence in my head (ally) Sam 2 Avr 2016 - 8:13
neverending sentence
« Alors parce qu’on est pas en couple j’ai pas le droit de savoir? Merde, Ally, comment tu peux dire des trucs comme ça et t’attendre à ce que je réagisse bien? » « Parce que c’est mon corps, Conchobahr. Parce que si je tombe enceinte, tu vas surement te tirer pour faire Dieu sait quoi à Dieu sait qui! » Je m’exprimais très clairement, mais aussi très calmement. La situation était plus que dramatique pour lui. Pour moi c’était plutôt un ce qu’on sait pas, ne fait pas de mal. Il me disait qu’il partage ma vision ou non, il jugeait avoir le droit de savoir. Savoir pour quoi? Pour lui faire du mal? Je ne lui voyais pas d’intérêt et ça me peinait de devoir lui dire et de lui briser le cœur, parce que mine de rien c’est un rêve, c’est un espoir qu’on anéanti. Enfin, pour la plupart des gens. Bien que mon horloge biologique commençait à se faire sentir, je souhaitais profondément que ce soit avec la bonne personne et pas que j’tombe enceinte sans comprendre ou même sans même connaître le père. Ça me fait sérieusement peur tout ça. Je ne répondais pas à son commentaire pour mieux quitter la pièce.
« Tu la prends à quelle heure? Je vais t’envoyer un texto à chaque jour, même heure. » Je lui faisais un petit sourire, amusée. « 6 heures, tous les matins. Et je préférerais que tu me souhaites un bon matin avec. » Il me caressait la joue et je ne cessais pas de sourire. Puis, il reparlait du casino et lorsque sa mine redevenait plus sérieuse, la mienne suivait. « Oui... Je vais être honnête avec toi, Ally... je trouve qu’on ne se connaît pas beaucoup. J’veux dire... pas assez bien... On a jamais vraiment fait quoi que ce soit ensemble, à part... à part baiser, quoi. » Il haussait les épaules et me semblait honnête. Il n’avait pas tord d’un certain côté, mais de l’autre, je commençais à m’attacher et je n’avais pas envie qu’il fréquente d’autres filles. « Mais tu me plais, c’est un secret pour personne. Alors avant qu’on s’embarque dans quoi que ce soit de sérieux, de trop officiel, que dirais-tu qu’on essaie d’apprendre à se connaître autrement? » Je lui faisais un petit sourire, enchantée par cette proposition. « Ça me va, mais saches que je n’ai pas envie d’aller voir ailleurs. » que je lui soufflais doucement. Je ne voulais pas aller ailleurs pour un paquet de raisons, notamment qu’il commençait à me faire craquer, mais aussi parce que je commençais à trouver plus pratique qu’on se voit et qu’on se casse pas trop la tête avec les partenaires, que je puisse prendre la pilule, qu’on ne mette pas forcément de condom, enfin. « Tu as quelque chose à proposer? » que je lui demandais avec un fin sourire aux lèvres. « Tu aimes les musées? Tu as déjà chassé? Arts martiaux? » que je lui offrais en regrettant un brin ma dernière proposition sachant que ça avait dérapé comme ça avec Nate dont je ne souhaitais pas particulièrement lui faire part actuellement. « Roadtrip de quelques jours? » que je lui demandais avec un sourire au coin des lèvres. Et si on partait, tous les deux sans personne pour nous retenir? J'revenais d'une escapade avec Isaiah, mais j'étais déjà prête à repartir.
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Sujet: Re: a neverending sentence in my head (ally) Dim 3 Avr 2016 - 1:49
Me tirer, pour faire Dieu sait quoi, à Dieu sait qui. Ça, honnêtement, c’était bien la pire réplique qu’Ally aurait pu sortir à ce moment précis. Franchement, c’était quoi cette idée préconçue que tous les hommes se barraient devant de telles responsabilités ? Certes, je m’étais déjà barré de Bowen auparavant, mais ça n’avait rien à voir avec une grossesse ou une histoire d’amour quelconque. Je m’étais barré parce que ma mère s’était enlevé la vie, que mon père ne voulait rien savoir de moi et que, malgré l’aide généreuse de Lily-Anaëlle et de sa mère, je n’étais jamais parvenu à faire la paix avec mon passé et à voir Bowen autrement que comme mon usine personnelle à malheurs. Si Ally tombait enceinte, je n’irais nulle part ailleurs que dans ses bras pour la soutenir là-dedans, peu importe la décision prise. Je flipperais, évidemment, tout comme j’avais flippé dix minutes auparavant quand elle m’avait tendu le test de grossesse. Mais entre flipper et foutre le camp, il y avait quand même une énorme différence. « C’est peut-être ton corps mais c’est aussi une partie de moi qui s’y logerait ! J’dis pas que je te forcerais à faire quoi que ce soit, le choix serait à toi, mais je juge que ça me donne quand même le droit de savoir. » Répliquais-je, avant de reprendre ses dernières paroles : « Et tu vois, Ally, le simple fait que tu dises que je me barrerais en te laissant en plan après m’avoir annoncé que tu serais enceinte, ça ne prouve qu’une chose : tu ne me connais pas. Mais alors pas du tout. » Avais-je dit en haussant le ton, le bras levé, l’index pointant le sol comme pour ponctuer chacun de mes mots.
Heureusement, l’atmosphère était devenue un peu plus tranquille, et maintenant que j’étais assis à côté d’elle, mon cœur était un peu moins recroquevillé sur lui-même dans ma poitrine. Je me rendais compte à quel point je n’aimais pas quand Ally et moi nous disputions. C’était le même sentiment qui m’avait habité tout au long de la soirée d’inauguration du casino. Et ça ne me réussissait vraiment pas, d’avoir le cœur en petites miettes. Je souris quand elle me dit que c’était à six heures du matin, tous les matins. « Oh, je te souhaiterai bon matin, oui, sur mon message texte préenregistré qui s’enverra automatiquement à tous les matins. » Je rigolai. « T’es folle si tu penses que je vais réellement me réveiller à six heures à tous les matins. Sérieux, pourquoi six heures ? … Tu te couches à quelle heure ? » Avais-je demandé avec curiosité, et étonnement, parce qu’honnêtement dans ma tête ça ne se faisait pas de se lever à cette heure-là à tous les matins, même le week-end. Si j’étais une femme qui prenait la pilule contraceptive, je la prendrais à midi, ou alors à dix-huit heures. Question d’être bien certain de toujours être debout et alerte.
Finalement, Ally revint sur la question du casino, ce qui me ramena à un air plus sérieux mais au moins, ce serait fait. J’appréhendais ce moment depuis quelques jours, je cherchais les bons mots, et je ne les avais pas forcément trouvés. Je décidai donc d’y aller avec mon cœur, mon naturel, et ce serait sans doute la meilleure version. Son sourire me rassura ; ça semblait avoir bien passé, comme proposition. En même temps, c’était ce qui était le plus raisonnable selon moi. Le plus safe pour nos cœurs, aussi. Déjà que j’avais rarement vécu des relations amoureuses, il valait mieux qu’on y aille tranquillement. Ally accepta, me soulignant tout de même qu’elle n’avait pas envie d’aller voir ailleurs. « Tant mieux. Je suis content de le savoir. Mais si tu changes d’idée, ne te sens pas coupable. » Je voulais seulement m’assurer qu’Ally vive ce qu’elle avait à vivre maintenant, et qu’elle ne se retienne pas pour moi, parce que si elle retenait ses pulsions et ses désirs, ça ne ferait qu’exploser plus tard, au moment où ça me ferait le plus mal. Belle rousse me demanda finalement si j’avais des idées, ne me donnant pas vraiment le temps de répondre avant de proposer des musées, la chasse, les arts martiaux, un roadtrip. Je rigolai devant son enthousiasme avant de l’embrasser. « Toutes ces suggestions me semblent intéressantes. Y’a aussi le parc aquatique, j’ai encore une peur des hautes glissades à affronter. Aller nager près de la Grande barrière de corail. Et si on fait un roadtrip pour visiter le Queensland, j’exige qu’on s’arrête à Dreamworld. J’adore les parcs d’attraction. T’auras sans doute honte de moi, et je m’en fous. » Je souris. Si elle était sérieuse à l’idée qu’on soit un couple, un vrai de vrai, officiel, il faudrait qu’elle me prenne comme j’étais. « Oh et y’a le Paronella Park, ça fait des années que je veux y aller. Bon techniquement les couples vont là pour se marier tellement c’est beau, mais au pire … ça fera une belle histoire à raconter à nos enfants si c’est le lieu d’une de nos premières sorties et qu’on y retourne dans quelques années pour s’unir. » Je lui fis un clin d’œil. « Avoue que j’viens de te foutre la trouille, là ? » Et j’éclatai de rire. J’avais fait exprès ; juste pour voir sa réaction.
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Sujet: Re: a neverending sentence in my head (ally) Dim 3 Avr 2016 - 3:10
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« C’est peut-être ton corps, mais c’est aussi une partie de moi qui s’y logerait! J’dis pas que je te forcerais à faire quoi que ce soit, le choix serait à toi, mais je juge que ça me donne quand même le droit de le savoir. » « J’aurais pas envie de te faire mal, Conchobahr. Et parfois, l’ignorance fait moins mal, tout simplement. » que je lui avouais calmement. « Et tu vois, Ally, le simple fait que tu dises que je me barrerais en te laissant en plan après m’avoir annoncé que tu serais enceinte, ça ne prouve qu’une chose : tu ne me connais pas. Mais alors pas du tout. » Je le regardais et je m’en voulais. Peut-être qu’au fond, ça serait moi qui serait partie au loin pour me faire avorter et jouer encore à la victime comme j’avais fait avec la saga Levi. Je n’étais pas une vraie combattante selon moi. On se calmait un peu, ou plutôt je m’efforçais de m’effacer pour que Concho cesse. Il ne me ferait pas changer d’avis et c’était tout. « Oh, je te souhaiterai bon matin, oui, sur mon message texte préenregistré qui s’enverra automatiquement à tous les matins. » Nous rions tous les deux. « Dommage, alors! » Je lui faisais quand même un petit sourire alors qu’il me disait que j’étais folle si je pensais qu’il allait réellement se réveiller à six heures tous les matins. Et me poser la question, c’est y répondre. « Je ne dors pas beaucoup. Je suis souvent réveillée vers 5 heures trente. C’est le moment où je suis le plus productive dans la journée. J’suis un oiseau matinal, tout simplement. J’aime prendre le temps de me réveiller avec un smoothie, du yoga, les nouvelles... Partir au travail avant le traffic matinal. » Je haussais simplement les épaules avec un petit sourire aux lèvres. « Voir le soleil se lever, c’est la plus belle chose au monde, selon moi. » que je lui avouais avec les yeux pétillants. Mais au fond, ce n’était pas pire que quelqu’un qui faisait de l’insomnie. J’en faisais aussi, mais je n’en parlais pas tant parce que ça ne m’affectait pas. Après tout, le corps s’habitue à ce qu’on lui donne. « J’aime les matins. » que je concluais avec un sourire.
« Tant mieux. Je suis content de le savoir. Mais si tu changes d’idées, ne te sens coupable. » « T’inquiètes pas pour moi... Je crois que je suis au stade de vouloir quelque chose de plus sérieux. » que je lui avouais doucement. Au fond, j’étais déjà rendue à 28 ans et j’étais prête à aller de l’avant avec un homme, je commençais à ressentir l’envie d’avoir ma famille, mon petit cocon et aller de l’avant. Je m’étais rendue compte que ce n’était pas avec mon ex que j’allais avancer, comme je le croyais. Ma carrière se stabilisait peu à peu. Mon compte en banque allait plutôt bien également, j’avais la maison que je voulais et ça me convenait ainsi. J’avais vécu ce que j’avais à vivre pour m’épanouir pleinement dans une vie de couple saine. Son baiser m’enivrait les quelques secondes où nos lèvres se touchaient. Il me parlait d’un parc aquatique et je me disais que ça serait une bonne chose d’y aller pour vaincre sa peur à nous deux. Je nous imaginais bien sauter en bas d’une falaise pour trouver un creux d’eau chaude – ou pas. Il parlait de la grande barrière de corail ce qui me rappelait des souvenirs d’enfance, où mon père m’amenait étant gamine. Ça faisait des lustres que je n’y étais pas allée. Ça laissait un doux sourire empreint de nostalgie sur mon visage. Un parc d’attractions? Ah ouais? Concho avait un faible pour ce genre d’endroit. Je l’imaginais bien papa après tout... « Attends, attends. Pourquoi j’aurais honte de toi? Qui te dit que ça serait pas le contraire? » que je lui demandais avec un fin sourire, presque amusée. Puis, il repartait avec de nouvelles idées, notamment le Paronella Park et mes yeux scintillaient à cette idée. Un endroit où je voulais aller depuis belle lurette déjà. Il parlait de mariage et puis d’enfants ce qui me tétanisait sur place. « Avoue que j’viens de te foutre la trouille, là? » « Le mariage, ça va encore. Les enfants, pas tout de suite. » que je lui disais en ajoutant un clin d’œil. Il avait eu la preuve un peu plus tôt que je ne pouvais pas être maman pour l’instant. « Bon donc, on va partir quelques jours parce qu’on peut pas faire la plongée, le parc aquatique, la grande barrière de corail, Dreamworld et Paronella Park en une seule journée. » que je lui disais en caressant son doux visage. « Et tu sais que je veux tout faire. » que je lui disais avec un regard lourd de sous-entendus. « On part quand? » que je lui demandais avec la folle envie de partir immédiatement. La folle envie de fuir Bowen avec lui me prenait. « T’es capable de faire des bagages en moins d’une heure? » que je lui demandais avec un clin d’œil alors que je le voyais déjà s’inquiéter pour ses jeunes. J’embarquais à califourchon par dessus lui pour uniquement le convaincre de partir sous peu. « Allez Concho, on part maintenant... » Je le suppliais avec un regard tendre en attrapant sa main pour glisser des baisers dans son cou. « Je t’en prie... » que je lui disais. Mariage ou pas, j’étais prête pour la grande aventure australienne! « Et même, si t’es gentil : je te laisserai conduire. » Je le regardais les yeux pétillants de malice, pleine de complicité. « Allez, Eleanor est parfaitement capable de prendre les devants pour quelques jours. Et Lexi aussi... On leur achètera des souvenirs. » que je lui disais en continuant mes baisers doux et chauds dans son cou. « On part ensemble quelques jours et on revient après. Ce sera la grande aventure de notre vie. »
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Sujet: Re: a neverending sentence in my head (ally) Dim 3 Avr 2016 - 5:00
Valait mieux qu’on arrête de parler de cette grossesse. Ce n’était pas arrivé. C’était l’important, pour le moment. Et j’espérais avoir été assez clair quant au fait que je désirais être mis au courant si jamais cela se reproduisait, et que le test en venait à être positif. Honnêtement, rien que pour pouvoir être là, auprès d’Ally, dans tout le processus, j’y tenais obstinément. Elle semblait elle aussi pas mal ancrée dans sa position, mais je m’étais montré tellement insistant que je n’osais même pas imaginer qu’elle puisse encore me le cacher sans culpabilité. Je décidai donc de laisser aller, pour cette fois, et de venir m’asseoir auprès d’elle, plus calme. Ça ne donnait rien de s’engueuler sur des si et des peut-être. Je l’écoutai donc me parler de sa routine matinale, elle avait les yeux brillants. Ça me donnait presque envie de me lever tôt, moi aussi, à partir de maintenant. Ou pas. Un sourire en coin, je la regardais avec tendresse et amusement. Elle était mignonne, quand elle s’emportait comme ça dans ses explications. « Le voir se coucher, c’est pas mal, aussi. » Rétorquais-je avec un léger rire, parce que honnêtement je ne devais pas avoir vu le soleil se lever bien souvent dans ma vie, mis à part lorsque je me couchais assez tard pour ça. « J’espère que tu ne fais pas trop de vacarme quand tu te lèves à cinq heure trente. Y’en a un ici présent qui aimerait bien pouvoir continuer à dormir jusqu’à onze heure. » C’était en parlant avec simplicité, comme ça, que je me rendais compte que si Ally et moi formions éventuellement un couple, il y aurait quand même quelques compromis à faire ici et là.
À propos de la proposition d’Ally, et de ma contre-offre, la belle rousse m’assura qu’elle en était à un point dans sa vie où elle désirait vivre quelque chose de plus sérieux. Je souris. Nous avions à peu près le même âge, Ally ayant quelques mois de plus que moi si mes souvenirs étaient bons. J’avais moi aussi eu mon lot de relations amoureuses ratées, trop courtes, insignifiantes. J’avais envie de savoir ce que c’était, que de vivre une belle histoire d’amour qui dure, avec une personne avec qui je développerais une intimité hors du commun. Je n’avais encore jamais vécu cela avec une femme aimée. Quand elle proposa certaines activités, je renchéris en proposant les miennes, qui venaient évidemment s’ajouter aux siennes. Ça nous ferait de sacrées sorties ! À l’évocation de la honte qu’elle ressentirait vis-à-vis de moi au parc d’attractions, Ally sembla vouloir changer vers qui la pointe de la flèche pointait. « Euh … Parce que tu vas avoir l’impression d’avoir un gamin surdimensionné avec toi. » Avouais-je en riant. « Je vire complètement fou dans les manèges, et je ris à en pleurer ou alors je crie comme un débile. C’est incroyable les émotions que ça donne, une montagne russe. » Lançais-je avec un air songeur et amusé. Je proposai finalement le Paronella Park, pour boucler cet itinéraire franchement fucked up, dans le sens positif de l’expression. Mes propos eurent l’effet voulu sur Ally, mais surtout par rapport aux enfants. Je la regardai en souriant, posant ma tête sur ma main, relevée par mon coude sur le dossier du divan. « Mais tu en veux, des enfants, right ? Genre, trois, quatre … ? » C’était drôle, quand même, parce qu’Ally et moi étions souvent en train de nous projeter dans un avenir incertain. Peut-être que c’était un signe. Que si nous étions autant portés à nous imaginer un futur, c’était peut-être parce que nous nous voyions ensemble, sur le long terme. Je tenais quand même à confirmer que c’était une bonne idée en la fréquentant un peu plus à l’extérieur des murs de sa chambre. « Ah tu voulais faire tout ça dans la même sortie ? » Demandais-je avec surprise et amusement. Elle était vraiment toujours prête à tout, Ally. J’imaginais que nous aurions pu étaler ces idées sur quelques mois. Question de ne pas se voir vingt-quatre heures sur vingt-quatre pendant quelques jours ; pas que je ne la supporterais pas, au contraire. Mais ce n’était pas vraiment comme ça que j’imaginais mes premiers rendez-vous avec une femme. Ce n’était pas l’ordre naturel des choses. Elle m’affirma que je savais qu’elle voulait tout faire, et elle me demanda quand est-ce qu’on partait, me demandant si j’étais capable de faire mes valises en moins d’une heure. « C’est pas vraiment ça le problème, c’est plutôt que j’ai des engagements ici, je te rappelle … et toi aussi, non ? » Mais ça ne suffit pas à la freiner dans son élan. Elle embarqua d’ailleurs à califourchon sur moi, me suppliant de partir maintenant, m’avouant qu’elle me laisserait même conduire. J’haussai les sourcils. « Tu me laisserais conduire ta New Beetle ? » Son bébé, la prunelle de ses yeux. « Même là … j’ai les jeunes qui viennent à pratiquement tous les soirs … » Dis-je avec hésitation. Évidemment, partir avec elle était une idée alléchante. Mais je ne pouvais pas vraiment tout laisser de côté sans m’en soucier. Surtout pas quand il s’agissait des jeunes. Ally le savait, ça. La rouquine argumenta qu’Eleanor et Lexi étaient capables de s’occuper du centre pendant quelques jours. C’était vrai. Je n’aurais qu’à offrir un bonus à Lexi. Ce n’était pas l’argent qui manquait. Et puis, mes chorégraphies, les jeunes les savaient pratiquement par cœur, alors même s’ils répétaient seuls, supervisés par Lexi ou Eleanor, ça irait. « Bon. Laisse-moi appeler Eleanor et Lexi avant, et si c’est ok pour elles, alors c’est ok pour moi. » Dis-je en caressant ses fesses puisque mes mains y étaient posées depuis qu’elle était montée à califourchon sur moi. Je la basculai sur le côté pour me lever et prendre mon téléphone portable dans la poche arrière de mon jeans. Je téléphonai d’abord à Eleanor, puis à Lexi, un peu plus loin dans le couloir. Après cinq minutes, je revins vers Ally, et levai les paumes vers le ciel. « Fais tes valises, babe. Le Queensland nous attend. » Et je rigolai devant son enthousiasme.
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Sujet: Re: a neverending sentence in my head (ally) Dim 3 Avr 2016 - 6:40
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« Le voir se coucher, c’est pas mal aussi. » « Le lever c’est beaucoup plus beau, t’essayeras un jour, tu verras. C’est magique. » Comme le début de quelque chose de nouveau, de l’espoir, de la clarté. J’adorais les levers de soleil et je me promettais d’en faire voir de magnifiques à Concho. « J’espère que tu ne fais pas trop de vacarme quand tu te lèves à cinq heure trente. Y’en a un ici présent qui aimerait bien pouvoir continuer à dormir jusqu’à onze heure. » Je riais doucement. « Jusqu’à maintenant, tu t’en es jamais plaint. » que je lui disais en lui accordant un clin d’œil. Avec Concho, j’avais le temps de me lever, faire mes activités matinales et refaire une sieste pour prétexter que je me levais en même temps que lui, ça me faisait bien rire. Par contre, je me doutais qu’il ne l’avait jamais réalisé. « Avoue que tu ne t’en es jamais rendu compte. » Je riais doucement. Tout le temps que j’avais pour réaliser des dossiers à la maison. Je commençais à envisager à rénover la chambre débarras pour en faire un bureau réservé pour la galerie d’art. Ça serait bien pratique pour le télé-travail.
« Euh... Parce que tu vas avoir l’impression d’avoir un gamin surdimensionné avec toi. » Je riais avec lui. « Je vire complètement fou dans les manèges, et je ris à en pleurer ou je crie comme un débile. C’est incroyable les émotions que ça donne une montagne russe. » Je riais doucement avec lui. « Ça va encore, moi je les fais avec les oreilles de Minnie Mouse, t’es prévenu. Et après le manège, j’ai les jambes en compote, donc tu vas devoir me rassurer et me câliner. » que j’lui dis en riant doucement tout à fait sérieuse dans mes propos. « Mais tu en veux, des enfants, right? Genre trois, quatre...? » Je hochais la tête positivement en prenant sa main dans la mienne pour jouer avec ses doigts. « Oui, j’en veux. Pas maintenant, mais bientôt oui. Je te dirais même plus qu’un. » j’affichais une mine songeuse, prête à lui donner mes explications. « En fait, suite à divers évènements de la vie, j’me suis rendue compte qu’avoir un frère ou une sœur aurait été une bonne chose dans ma vie alors minimum deux. Trois, il y en a toujours un délaissé alors ça irait à quatre, mais je commence à trouver que ça fait beaucoup. » Et voilà ma réflexion à voix haute. « J’en déduis que t’en veux aussi? » que je lui disais avec un petit sourire. C’était plus une affirmation qu’une interrogation. « Ah tu voulais faire tout ça dans la même sortie? » « Et pourquoi pas? » que je lui demandais sur le même ton de la surprise et de l’amusement. On aurait l’air de deux grands gamins.
« C’est pas vraiment ça le problème, c’est plutôt que j’ai des engagements ici, je te rappelle ... et toi aussi, non? » « Les constructeurs vont bien réussir à se passer de moi quelques jours. J’en ai marre des remarques sexistes qui plus est. » que j’lui avoue doucement en caressant sa joue. « Tu me laisserais conduire ta New Beetle? » Je regrettais presque de lui avoir dit oui. « Juste parce que c’est toi. » que j’lui disais avec une moue d’enfant et un regard l’air de dire que s’il faisait mal à ma voiture, il le regretterait. « Même là.... J’ai les jeunes qui viennent à pratiquement tous les soirs... » « Lexi et Eleanor sauront prendre la relève pour ce court laps de temps, allez dis ouiiiii. » que j’le supplie avec d’autant plus de baisers dans son cou. Assez pour le convaincre? Je l’espérais. Il me disait qu’il vérifierait avec les deux partenaires de choix et je me croisais les doigts. Quand il revenait, il me disait de faire mes valises et je ne pu réprimer ma joie en criant presque puis en lui sautant dans les bras pour le serrer fort. « T’es le meilleur! » que j’lui disais avant de l’embrasser passionnément pour mieux caresser sa nuque et descendre de ses bras. « Donne moi deux minutes alors! » que j’lui disais avec un grand sourire. « Ou plutôt dix, le temps de trouver les clés. » que j’lui disais, songeuse. Je partais vers ma chambre en gambadant presque. Je vidais la valise pleine de vêtements que j’avais utilisés avec Isaiah pour les mettre dans le panier à linge. Je glissais déjà la majeure partie de ma collection de maillots de bain d’office dans ma valise avec une serviette. Je glissais quelques robes en guise de par-dessus des dits maillots de bain. Des shorts en jean, des hauts, soutien-gorge, un peu de lingerie fine parce que j’allais quand même épater Concho malgré tout. Quelques robes d’été pour profiter des températures. Je glissais de jolies chaussures, certaines de marche et d’autres à talons hauts. Peut-être aurions-nous l’occasion de profiter d’un moment tendre entre nous deux? Des bas, des sous-vêtements... Une trousse de maquillage qui était déjà présente dans la valise avec des trucs de coiffure déjà présents aussi. Ce voyage avec Isaiah avait été bien pratique. Je trouvais mes clés tout près de la valise et j’avais un sourire aux lèvres. Je rejoignais mon homme dans l’autre pièce en lui donnant les clés. « C’est toi qui conduis? » que j’lui dis en lui glissant les clés entre les mains. « J’t’avais dis que mon périple en Nouvelle-Zélande m’avait appris que mon meilleur ami est maintenant mon frère? Allez, ramène tes fesses qu’on aille chercher tes trucs. » Installation dans ma voiture du côté passager et j’me disais que ça allait être un voyage calme et intéressant pour une fois.
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Sujet: Re: a neverending sentence in my head (ally) Lun 4 Avr 2016 - 3:35
« T’auras qu’à me réveiller, alors. Je viendrai le regarder avec toi. Et je retournerai dormir après. » Ajoutais-je aussi, parce que non, je n’étais pas du tout un lève-tôt. Dans mes années de remise en forme, je me levais toujours très tôt pour aller courir sur le bord de la plage de Bowen, mais là, maintenant que j’avais atteint un poids avec lequel je me sentais plus que bien et que je n’avais pas besoin de m’entraîner durant un immense nombre d’heures par semaine, j’avais avec joie retrouvé le plaisir de faire la grasse matinée. De toute façon, avec le centre, je me gardais facilement en forme le soir à force de bouger avec les jeunes. Je mentionnai donc cet espoir que j’avais qu’Ally ne faisait pas trop de bruit lorsqu’elle se levait aussi tôt ; question que je puisse continuer à dormir malgré ses heures d’activité. Sa réponse me surprenait, parce qu’en effet, je n’avais jamais remarqué. Je me réveillais en la tenant dans mes bras. « Non. J’avoue que non. » Je rigolais légèrement, encore un peu surpris par cette révélation. Il fallait croire que je dormais dur.
On parla finalement des gamins que nous étions nous-mêmes dans un parc d’attraction, puis de ceux que nous voulions éventuellement avoir. Chacun de notre côté, ou ensemble, ça n’avait pas été spécifié, mais je me disais que si on pouvait s’entendre aussi bien dans toutes les sphères de notre vie que dans le lit, ça ne pouvait que bien se terminer. « Oui, j’en veux beaucoup. Une table remplie de gamins, honnêtement, ça me fait rêver. C’est pour ça que je dis quatre. C’est assez pour mettre énormément de vie dans la maison, mais pas trop au point de ne plus avoir un semblant de contrôle. » Je souris. Enfin, c’était ma façon d’imaginer mon futur. Après, ça pouvait bien être différent. Après tout, j’avais quand même vingt-sept ans déjà. Je ne savais pas si mon plan d’avoir quatre gosses était très réaliste – surtout en étant encore célibataire. Bref, je ne m’en faisais pas non plus avec ça. Il arriverait ce qu’il arriverait, et je trouverais le moyen d’être heureux avec ce que j’avais. J’avais toujours réussi à le faire.
Après les supplications d’Ally, je me décidai à accepter l’offre, à me laisser aller un peu. Il était vrai que les filles étaient capables de se débrouiller pendant trois ou quatre jours. Et aucune raison autre que ça ne pouvait me retenir. Je téléphonai donc à mes deux partenaires et après leur approbation quant à ma petite absence, je vins annoncer la bonne nouvelle à belle rousse. Elle sautilla comme la gamine qu’elle était, jusqu’à moi, et m’embrassa avant de s’éclipser pour aller faire ses valises. Un sourire aux lèvres, je l’attendis dans le hall d’entrée. À son retour, elle me donna les clés, me demandant si je conduisais. « Euh … évidemment ! Faut que j’en profite pendant que tu le proposes. » Je souris. Honnêtement, avec mon compte en banque nouvellement bien rempli, j’aurais pu conduire des voitures bien plus luxueuses que sa New Beetle, mais je conduisais quand même une Jetta qui datait de quelques années déjà. Pas pour rien que personne ne savait que j’avais gagné à la loterie : je ne voulais pas trop me démarquer. Alors conduire sa New Beetle, c’était quand même un petit plaisir, même si ça ne faisait pas forcément très masculin. Après être sortis de la maison, j’allai m’installer du côté conducteur en écoutant Ally me parla de son périple en Nouvelle-Zélande, avec Isaiah. J’haussai les sourcils alors qu’on s’installait tous les deux sur notre siège. « Euh quoi ? Ton frère ? … Comment ça ? » Ally avait le don de lâcher des nouvelles du genre et de passer à un autre sujet beaucoup trop rapidement. J’aimerais bien avoir plus de détails, quoi. Je démarrai quand même la voiture pour me rendre jusqu’à l’appartement que j’occupais avec d’autres joyeux lurons.
Une fois arrivé à destination, je me garai sur le bord du trottoir et dit à Ally : « Je fais ça rapido. » Et comme de fait, ça m’avait pris maximum dix minutes. J’avais pris mes trucs d’hygiène et quelques vêtements avant de redescendre, mon sac de gym rempli de mes choses de voyage sur l’épaule. Je le posai dans la valise avant de retourner m’asseoir à côté de la jeune femme. « Alors … On prend l’autoroute vers le nord et on voit où le vent nous mène en premier ? » Dis-je avec un sourire. Je n’avais jamais aimé avoir de plans fixes. Si on voyait un endroit intéressant, on s’arrêterait, c’est tout.
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saw a girl that I used to know, it's funny how a heart moves on. she's got a home and a family, I get the feeling she's forgotten me. people leave their mark and go like footprints in a winter snow. (@KODALINE)
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Sujet: Re: a neverending sentence in my head (ally)