Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: a neverending sentence in my head (ally) Ven 23 Sep 2016 - 20:13
« De toutes les attractions possibles, t’as choisi celle qui coûtait un surplus? T’es demandante, Carmichael. » Je le regardais très clairement amusée en levant les yeux au ciel. « Je vis très bien mon ambition, Rosenbach. Et pour ton information, tu ne voudras plus en faire un seul après celui-là et j’aurai gagné. » concluais-je avec un sourire fier en l’entraînant derrière moi. Le premier ne l’avait pas achevé, il en redemandait. Et je l’avais suivi dans les différents manèges au cours de la journée. Je descendais gaiement du carrousel alors que mon homme ne tardait pas à me dire qu’il n’avait pas envie de revenir à la réalité. « On peut rentrer. » approuvais-je simplement. Après tout, j’étais un peu fatiguée de toute cette journée, de toute cette aventure. « Le retour à la réalité? » questionnais-je réellement intriguée, nous y étions déjà. J’attrapais sa main doucement et on se dirigeait vers la sortie du parc et donc, ma voiture. Arrivés devant la voiture, je déverrouillais les portes pour m’installer à l’intérieur. « Tu ne te sens pas trop fatigué? Ça ira pour la route? » lui demandais-je en le regardant, cherchant un quelconque signe de fatigue. Nous repartions en direction de Bowen alors qu’il était au volant. On bavardait de temps à autres, parfois silencieux. Je m’étais même assoupie une quinzaine de minutes, me réveillant un peu perdue. Après quelques heures, je me retrouvais devant ma maison. « Tu m’accompagnes pour une vraie sieste ou tu préfères repartir tout de suite? » lui demandais-je comprenant les deux options alors que je retirais les bagages de la valises les entraînant vers le seuil de la porte.
Conchobáhr Rosenbach
MESSAGE : 3308 ICI DEPUIS : 06/03/2016 COMPTES : woody & jackson & isaiah & elmo & nova & oskár CRÉDITS : whovian (a) & sarasvati (s)
STATUT : célibataire, papa de Maxwell (2016), Lara (2019) et Alizée (2023), de trois mères différentes
Sujet: Re: a neverending sentence in my head (ally) Lun 26 Sep 2016 - 2:48
Avant de rentrer, j’avais soupiré en parlant de ce retour à la réalité, qui pour moi serait brutal. Ally sembla tout de suite relevé le terme réalité, tout comme j’y avais moi-même accroché dès qu’il était sorti d’entre mes lèvres. J’haussai les épaules. « J’veux dire … je sais bien qu’on sera encore ensemble, toi et moi, dès qu’on le voudra. Mais … y’aura nos jobs, y’aura les autres, il n’y aura plus que la route devant nous. » D’une certaine façon, si. Je m’en rendais compte en le disant : Ally et moi avions une longue route qui s’étalait devant nous. Elle était juste … imaginaire, impalpable, immatérielle. C’était sans doute ce qui la rendait encore plus belle à anticiper. Nous retournâmes à la voiture, main dans la main, avant qu’on se sépare pour faire chacun le tour de la voiture, moi du côté conducteur. « Non, ça ira ! » Lui lançais-je alors que j’ouvrais la portière pour m’engouffrer à l’intérieur, très capable de conduire pour les quelques heures restantes. Ally, de son côté, semblait légèrement plus crevée que moi, d’ailleurs elle s’endormit un moment sur la route, ce qui ne me dérangea pas. Une fois arrivés devant la maison de belle rousse, elle me proposa de l’accompagner pour une vraie sieste. Je sortis de la voiture, devant de toute façon la lui rendre pour reprendre la mienne, réfléchissant. « Je crois que je vais rentrer. Sinon je sais que je ne voudrai pas quitter ton lit avant demain et … ce ne serait pas raisonnable. » Tout ce voyage n’était pas raisonnable et, pourtant, il avait été l’un des plus beaux périples de ma vie. Alors pourquoi ne pouvais-je pas encore lâcher prise ? Sans doute pour prendre du recul, et mieux me rendre compte d’à quel point Ally me manquerait dès qu’elle refermerait la porte de sa maison. Je m’approchai d’elle et lui tendit ses clés de voiture, avant de me pencher pour l’embrasser. « J’ai adoré notre petite escapade. Ça m’a fait du bien. » Je l’embrassai de nouveau. « Je t’appellerai demain. » Dis-je, comme une promesse, comme un engagement, avant de lui sourire et de regagner ma propre voiture, et de retourner chez moi le cœur léger et la tête dans les nuages.
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saw a girl that I used to know, it's funny how a heart moves on. she's got a home and a family, I get the feeling she's forgotten me. people leave their mark and go like footprints in a winter snow. (@KODALINE)
Invité
Sujet: Re: a neverending sentence in my head (ally) Dim 2 Oct 2016 - 0:12
Il m’expliquait son retour à la réalité... Comme quoi on serait ensemble, comme quoi il y aurait le boulot, la routine... qu’il n’y aurait plus cette route. À mes yeux, ce n’était pas plus mal. La route symbolisait l’inconnu pour moi, les imprévus et bien que j’appréciais pour la plupart, je réalisais aussi que je n’aimais pas les imprévus, ceux qui l’étaient nettement moins... Je repensais au décès de mon père, à Levi et ça me créait un nœud dans l’estomac. Je n’arrivais plus à apprécier l’imprévisible, plus autant qu’avant. Conchobahr me confiait que la route irait bien, je hochais la tête où on partageait le silence, le sommeil et les paroles durant quelques heures. Il me disait qu’il souhaitait rentrer et je hochais la tête positivement avec un sourire en coin. « Le repos sera donc de mise. » lui dis-je en lui adressant un clin d’œil et un petit baiser à la commissure de ses lèvres. « Mais saches qu’avec moi, jamais rien n’est raisonnable. » lui avouais-je, le regard taquin. Il m’avouait avoir apprécié notre petite escapade ce qui me faisait sourire de plus belle en plus d’un hochement de tête satisfait. Après avoir approuvé son suivi, il repartait et je lui faisais un signe de main en repartant de mon côté. Une fois entrée, je m’adossais à la porte et je me laissais glisser en soupirant, le sourire aux lèvres. « Cet homme. » Alors que Cinnamon arrivait rapidement pour retrouver de nouvelles caresses.
- FIN - finalement!
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Sujet: Re: a neverending sentence in my head (ally)