Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
"Toi, tu es le marié. C'est pire encore !" le taquina-t-il en voyant à quel point ils ne connaissaient rien à toutes les histoires qui animaient les invités présents à ce mariage. A cet instant, on sentait bien qu'ils n'étaient pas d'ici, Liam et Livio, qu'ils étaient deux expatriés à la recherche d'une nouvelle vie. Mais cela restait tout de même étonnant que Liam ne connaissent pas ses propres invités. Pippa avait sûrement un entourage très fourni. En tout cas, Livio savait maintenant qui était cette fameuse Charlie. Pour son ami, il était d'ailleurs prêt à aller à la pêche aux informations. Liam refusa, lui rappelant qu'il était désormais marié. "Comme tu veux." répondit-il avec un sourire, prêt à abdiquer. Mais le regard de Livio montrait qu'il n'était pas convaincu. Qu'il y avait encore quelque chose de fort entre Liam et Charlie, quelque chose que le mariage n'effacerait pas de sitôt. Il n'eut cependant pas le temps de réfléchir davantage sur le sujet, son attention étant déviée sur Aura qui quitta subitement la table, sous l'oeil surpris - et énervé - de Livio. Alors que Liam l'invita à rejoindre sa chère et tendre, Livio refusa, buté. "Je ne vais pas lui courir après. ça m'énerve qu'elle fasse la tête !" Il savait bien que Aura ne faisait pas la tête, qu'elle était mal suite à leur dispute, mais ils étaient à un mariage ! Elle aurait dû prendre sur elle, se disait-il. Livio, lui, réussissait facilement à mettre son costume d'apparat, à laisser ses émotions de côté, à jouer un rôle. Il oubliait que ce n'était pas le cas de tous. Le jeune homme afficha un léger sourire quand Liam lui conseilla la communication. Il savait que l'espagnol était aussi mal loti que lui, en terme de connaissance de l'amour, mais il prenait le conseil au sérieux. "Ouais, apparemment, ça marche bien..." Encore fallait-il parler la même langue, déjouer les sous-entendus, quiproquos et malentendus. "Merci, mec." dit-il avec un large sourire. Et comme on s'y attendait, il suffit d'attendre quelques minutes pour que Livio parte effectivement courir après Aura.
Il la trouva dans les vignes. Malgré l'obscurité, il constata très vite qu'elle pleurait. Il détestait cela. Il détestait la voir pleurer. Il détestait sentir cette colère, teintée de culpabilité s'emparer de lui. Il détestait ne pas savoir quoi faire. Quand elle se retourna afin d'essuyer ses larmes, il sentit son coeur se serrer face à cette pudeur qu'elle avait subitement face à lui. S'il y avait bien quelqu'un à qui elle pouvait montrer sa vulnérabilité, c'était lui. Il savait d'ores et déjà que le dialogue s'annoncerait difficile. Les yeux rivés sur elle, Livio se mura dans le silence, attendant simplement une réponse à sa question, attendant simplement qu'elle prenne la parole. Il croisa les bras contre son torse, écoutant ce qu'elle avait à dire. Quand elle s'excusa, il sentit l'étau autour de son coeur se desserrer quelque peu, mais très vite, ce qui faisait le plus mal arriva sur le tapis. "Si ce n'est pas un manque de confiance, c'est quoi ?" demanda-t-il, le visage impassible. Il avait envie de lâcher prise, de passer outre. Il avait juste envie de la prendre dans ses bras, de l'enlacer et l'embrasser. Mais il savait que ce serait repousser le problème. Il savait que, tant qu'ils ne mettaient pas de mots sur leurs maux, ils auraient droit à des crises de jalousie, encore et encore, d'un côté comme de l'autre. Et ils ne pouvaient pas prendre ce risque. Il tenait trop à cette relation pour prendre un tel risque. "Si ce n'est pas ce que tu voulais, alors explique-moi ce que tu voulais, Aura, parce que je ne comprends plus rien. Je ne comprends pas pourquoi tu crois que je te mets au même niveau que les autres. Je ne comprends pas pourquoi tu me provoques avec ce con de Giuseppe à chaque dispute." C'était ça qui lui avait fait mal. "J'ai l'impression de ne pas faire les choses bien." Ou comme elle le voulait...
Les sentiments, ça ne se contrôle malheureusement pas que ce soit les tiens ou ceux des autres. Pourtant, si tu possédais ce pouvoir, tu ne changerais pas les sentiments de Pippa pour autant parce que ce lien qui vous unit, malgré toutes ces années, c'est ce qui fait la beauté de votre relation. Et dans le fond, même si la blonde dit t'aimer, plus qu'il ne le faudrait, tu sais que vous n'aspirez plus aux mêmes choses. Toi, tu cherches peut-être plus à te poser quand elle, ne voit pas l'engagement de la même façon. Même ce mariage semble être en dehors de toutes les habitudes maritales que tout le monde connait. De toute façon, aujourd'hui, c'est vers Nevaeh que sont dirigés tes sentiments. C'est avec elle que tu désires avancer même si la journaliste cherche à tout prix à se prouver le contraire. Comme si elle savait mieux que toi ce qui se passait dans ta propre tête. Pourtant, elle a tout faux, sur toute la ligne. « Dans tous les cas, tu en as déjà trop lu. » Nevaeh a lu des choses qu'elle n'aurait jamais dû voir et évidemment, elle n'a pas lu la partie où tu te défendais votre relation. Mais qu'importe parce qu'aujourd'hui tu as cette impression qu'elle a brisé ta confiance. Qu'elle a gâché ce que tu étais prêt à construire à ses côtés. « Oui je suis déçu. » Affirmes-tu en soupirant avant d'ajouter, rapidement : « Mais j'le suis encore plus de voir que tu n'auras jamais confiance en moi. Peu importe ce que je peux dire ou faire, j'ai l'impression que ce ne sera jamais suffisant pour toi. Il faut que tu arrêtes de chercher sans cesse des excuses, si notre relation ne fonctionne pas là, c'est parce que tu n'as pas confiance en toi ni en nous. On dirait que tu veux à tout prix que notre relation foire et je crois que t'as plutôt bien réussi ton coup. » Tu es dur mais c'est ce que tu ressens à cet instant précis. Là, tu as juste besoin de prendre l'air et d'oublier tout ce que tu viens d'apprendre. « J'ai besoin d'air. » Finis-tu par dire sans pouvoir la regarder.
Il avait faux. Complètement faux. Mais Nevaeh n’avait pas les mots pour lui dire. La force lui manquait. Et de toute façon, à quoi bon? L’idée de Juliann était bien claire. Et le geste de Nevaeh semblait vouloir confirmer ses pensées. Il est vrai que de l’extérieur, cela semblait comme un manque de confiance en lui et pourtant, ça n’avait rien à voir avec lui. Lui, il était tout ce qu’elle avait pu espérer trouver chez un homme. C’était en elle qu’elle n’avait pas confiance, parce que toute relation qu’elle touchait finissait par échouer comme si elle était maudite. Avec le temps, et les échecs, elle se laissait croire qu’elle ne méritait pas le bonheur et que derrière un garçon comme Juliann se cachait quelque chose qui finirait par la faire souffrir. Nevaeh pensait même avoir mis le doigt dessus. Ce quelque chose, c’était Pippa. Et peut-être que c’est ça qu’elle aurait dû lui dire, plus que j’ai lu dans ton portable, je sais qu’elle t’aime toujours. Mais la vérité, c’était aussi qu’elle avait lu. Et ne pas lui dire, c’était lui mentir. Les mots de Juliann étaient violents. Savoir qu’il était déçu et l’entendre, ça n’avait pas le même effet. Yeux rivés au sol, incapable de le regarder, elle contrôlait ses larmes. Ne pas pleurer. Pas devant lui, pas au mariage. Trop tard, une goute s’échappait de sa prison, s’écrasait au sol, devant une Nevaeh incapable de parler. La seule chose qu’elle trouvait à dire, c’était : « J’ai pas envie que tu me quittes », mais il était déjà trop tard. Et c’était à elle qu’il fallait en vouloir. Il voulait de l’air. Et elle, elle l’aimait. « Je te laisse ton air... », conclut-elle, impuissante. C’était la fin. Et elle ne savait même pas comment se défendre.
Honteuse de laisser parler l’émotion devant lui, elle tourna les talons, lui laissant l’air qu’il avait besoin. La brune se dirigeait vers le bar, passant devant Liam et Pippa dont la danse se terminait, sans même les regarder ou les applaudir, devant Freja qui discutait à Woody, sans même leur lancer un regard complice, devant Alex et Oxanne et le reste des convives jusqu’à tomber sur Letì. Littéralement tomber. Elle venait de percuter ton épaule contre la sienne dans sa course. « Désolée... »
Tes mots sont durs et sûrement loin de ce que Nevaeh aimerait entendre mais tu ne peux pas cacher ce que tu ressens ni ta déception face à son manque de confiance. Alors tu laisses ta colère parler même si tu ne devrais pas et encore moins à ce mariage. Elle avait raison, vous n'auriez pas dû parler ici, aujourd'hui, ce n'est pas le lieu pour ça. A présent, vous venez juste de vous gâcher la soirée. Mais naïvement, tu as pensé que vous pourriez vous réconcilier et vous lancer des regards à distance - de ceux qui veulent tout dire, qui témoignent de votre désir -, puisque vous n'êtes pas à la même table. C'était stupide d'imaginer cela. « C'est toi qui es partie de chez moi et qui ne m'a plus donné de signe de vie... » En quelque sorte, c'est elle qui t'a "quitté" en premier. Tu comprends maintenant pourquoi elle a pris ses distances, sans doute trop honteuse de ce qu'elle avait fait. Toi, tu n'aurais jamais fouillé dans son téléphone peu importe la raison parce que tu lui fais totalement confiance. Ou plutôt tu lui faisais entièrement confiance. « Ouais. » Réponds-tu simplement quand elle ajoute qu'elle te laisse de l'air, sans même essayer de se défendre ou de s'expliquer davantage. De toute façon, tu ne sais pas vraiment si tu es prêt à l'écouter. Comme tu le lui as dit, tu as juste besoin d'espace et de temps. Tu la regardes s'éloigner en soupirant, restant à l'extérieur pendant quelques minutes encore. Puis, finalement, tu décides de rejoindre ta place à côté de Jackson, bien moins joyeux que lorsque tu l'as quitté. « Tu crois que mon plat est froid ? » Demandes-tu en haussant les épaules. Pendant que tu es parti, ils ont décidé de commencer à servir à manger, drôle de moment quand on sait que les mariés étaient encore en train de danser quelques minutes plus tôt. « Tu ne fumes pas, par hasard ? » Tu n'as pas le souvenir que Jackson fume mais sait-on jamais. Toi non plus tu ne fumes pas ou plutôt - plus - mais là tu as juste envie de t'en griller une. Même si, dans le fond, c'est autre chose que tu as envie de fumer.
Mes doigts entrelacent ceux de Fede et je me sens tout de suite à mon aise. Je fais connaissance à nos voisins de tables dont Azriel qui est lui aussi barman. Oui, je suis barmaid. Vous êtes collègues, c'est ça? Puis dans la discussion mon sourire s'efface. Impuissante, j'assiste de loin à la dispute entre Nevaeh et Juliann qui semble s'envenimer. L'expression si triste de son visage me fait penser qu'elle va pleurer. Aussitôt je me raidis. Vous m'excusez? Une amie là-bas... Elle n'a pas l'air dans son assiette. J'ai un air désolé, et c'est sincère, mais je ne peux pas la laisser seule, au risque de paraitre impolie. Je reviens. dis-je avant d'embrasser Fede sur la joue. Prenez soin de lui. Adressant à sourire à Azriel et Lys, je me redresse et m'éloigne de la table pour retrouver Nevaeh. D'un pas vif, je vais à son encontre avant qu'elle ne m'échappe je ne sais où. Elle ne m'a même pas remarqué quand elle s'est cogné contre mon épaule. Je garde mes questions pour moi intentionnellement. Nous avons besoin de se retrouver seules. Viens, on va aux toilettes. lui dis-je avec douceur avant de l'entraîner avec moi. Une à une, j'ouvre les cabines des toilettes et elles sont toutes vides. Il n'y a personne. Nevaeh sera plus succeptible de s'ouvrir à l'abris des regards et oreilles indiscrètes. Nev', qu'est-ce qu'il s'est passé? Qu'est-ce qu'il t'a dit? Je cherche dans mon petit sac en forme de porte-monnaie un paquet de mouchoirs. Je t'ai vu en train de parler à Juliann. reconnais-je sur un ton d'excuse, trahissant que je l'observais depuis un moment.
C’était loin de ce que la brune aurait aimé entendre, oui. Peut-être qu’au fond, elle avait souhaité qu’il la rassure, qu’il la comprenne. Peut-être pas qu’il accepte, mais qu’il comprenne. Seulement, là, c’était tout le contraire. Et si Nevaeh avait blessé Juliann avec ses actions, lui le faisait avec ses mots tranchants qui témoignaient qu’entre eux, il n’y avait plus d’espoir. Au fond, cette énième dispute n’était que le sort que Nevaeh méritait. La seule chose qu’elle regrettait, c’était d’avoir blessé au passage celui pour qui son coeur battait toujours. « Parce que j’étais d’abord blessée et en colère. Puis, ensuite, parce que je me sentais mal, parce que j’étais honteuse... », avoua la brune avec déception. « Je te jure que je voulais pas voir. C’est pas une excuse, c’est pas... J’ai pas besoin de regarder ton téléphone... » Mais elle l’avait fait. Le mal était fait. « Je ne cherchais pas des informations... » Et c’était vrai. Tout ce qu’elle avait voulu faire, c’était prolonger la blague de la veille. Mais ça, c’était dur à croire, dans le contexte actuel. Il avait besoin d’air. Et Nevaeh n’avait plus de mots pour se défendre. Lasse, elle le laissa là, comme il en avait exprimé le besoin, sans même se retourner.
Elle avait traversé tout le lieu, retenant l’émotion qui menaçait de gronder. Ce mélange de frustration, de colère et de tristesse envers lui, mais aussi envers elle. C’était le bordel dans sa tête et dans son coeur. Et dans sa course, elle se heurta contre Letícia, sa Leti. Sa Leti qui lisait si bien sur son visage, l’entraînant avec elle jusqu’aux toilettes dont toutes les cabines étaient libres. Adossée contre l’évier, la brune soupira. « De quoi tu parles... », mentait-elle maladroitement, acceptant le mouchoir qu’elle lui tendait pour essuyer cette larme qui coulait toujours. Et sa voix se mit à trembler. « C’est terminé. J’ai tout gâché. Comme d’habitude, j’ai tout fait foirer... Quand ce n’est pas que je ne sais pas les rendre fidèle, c’est moi qui gâche tout.. »
Seules dans les toilettes j'en profite pour parler sans détour à ma Nevaeh et son cœur émietté. Qu'elle ne me fasse pas croire qu'il n'y a rien, je l'ai vu tout de suite sur son visage. Depuis toutes ces années, je connais ses moindres expressions et je pouvais lire en elle comme n'importe quelle amie saurait le faire. Je te connais, Nev'. lui fais-je remarquer affectueusement. Il y a encore cette terrible larme qui coule sur sa joue. Alors qu'elle m'avoue que tout est terminé, elle remet aussi toute la faute sur elle. Tes histoires passées appartiennent justement au passé! T'es tombé sur des cons, lui il n'a pas à payer pour leurs conneries. Parce que chaque histoire d'amour est différente. Chaque relation est unique. Malheureusement être trompée laisse des séquelles bien importantes. Je le sais, car moi aussi, je l'ai vécu. Reprenons depuis le début. Qu'est-ce qu'il s'est passé? Dis-moi tout sinon je te préviens je vais aller le voir, et je jure que j'en suis capable. Allez Nev', un petit sourire. Je me sens démunie de la voir si triste.
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Sujet: Re: marry me (TC) Sam 31 Oct 2020 - 2:18
Woody hocha la tête quand Charlie avoua qu’elle aurait préféré ne pas faire partie de ce petit monde qu’était Bowen, avec toutes ses histoires entremêlées, aujourd’hui. « J’ai souvent ce feeling. » Reconnut-il à son tour. Le nombre de fois où il avait regretté de s’être rendu à quelque part et d’être confronté au chaos social. Il avait appris de ses erreurs et ne se rendait presque plus jamais aux événements organisés par la ville, mais aujourd’hui, le mariage de Pippa l’avait forcé à sortir de sa grotte. La jeune femme avoua son désir de quitter la célébration, ce que le trentenaire ne chercha pas à éviter. Lui aussi, au fond, avait hâte de s’éclipser. Mais avant, il devait au moins avertir sa sœur. Elle tenterait peut-être de le retenir, elle ne réussirait pas. Charlie, quant à elle, voulut aller s’excuser au marié. Woody hocha la tête même s’il se doutait que ces excuses-là pourraient peut-être s’allonger. Il l’attendrait. « Ok. On se rejoint dehors ? » Il déposa furtivement un baiser sur la joue de Charlie, posant doucement sa main sur son bras, avant de se diriger vers Nevaeh. Il eut à peine le temps de se rendre compte qu’elle semblait en conversation assez sérieuse avec un homme, parce que Freja s’interposa entre lui et sa destination. Il fronça légèrement les sourcils. « Tu devrais savoir que c’est pas trop mon genre d’événement. » Et que le fait de la voir au bras de son frère était la goutte de trop. D’ailleurs, la norvégienne ne tourna pas autour du pot plus longtemps. Woody soupira. « Nevaeh m’aurait pas laissé me trouver une excuse pour rester chez moi, ça aussi, tu devrais le savoir. » Lui reprocha-t-il. « Moi, si j’m’attendais à te voir ici, c’était avec ton petit ami, pas avec mon frère. Dois-je en comprendre que c’est terminé entre vous ? » Et qu’elle ne lui en avait rien dit ? Et qu’elle n’avait pas cherché à le retrouver ? Tout d’un coup, cette conversation lors de leur roadtrip, elle lui paraissait comme des artifices.
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : c'est un piètre conducteur, il a été recalé quatre fois lors de ses examens de conduite mais à la cinquième tentative, grâce à des circonstances miraculeuses, il a enfin réussi à obtenir son permis ; il n'en demeure pas moins qu'il est un danger sur la route ‹ il n'a pas bu d'alcool depuis des années, sa forme physique étant centrale pour sa carrière d'acrobate ‹ c'est un véritable cat lover, il n'en a actuellement que deux, Pebble et Apricat, mais il en accueillerait bien plus s'il le pouvait, malheureusement la vie sur la route ne lui permettait jusqu'alors pas d'avoir plus que ces deux compagnons ‹ s'il est un acrobate hors-pair, certaines autres disciplines du cirque lui échappent totalement ; par exemple, il est tout simplement incapable de jongler ‹ il adore jouer aux mannequins et si vous avez le malheur de vous trouver avec lui dans un bel endroit, il vous demandera certainement de prendre des photos de lui - et il ne sera satisfait qu'au bout d'une vingtaine de minutes et d'une centaine de clichés ‹ ayant rejoint le monde du cirque à ses quinze ans, il n'a pas le souvenir de quoi que ce soit d'autre que la vie sur la route, ce qui occasionne chez lui quelques difficultés d'attachement ‹ il a beaucoup de mal à gérer son budget, il dépense beaucoup trop et mène un mode de vie au-dessus de ses moyens ‹ il déteste lire, sauf pour ce qui est des bandes-dessinées ; il en avait d'ailleurs une collection lorsqu'il était jeune, mais il l'a laissée chez ses parents ‹ il est arrivé à Bowen avec ses chats et une seule boîte contenant sa vie, soit quelques souvenirs sentimentaux ‹ il a des accès de colère, il a du mal à gérer cette violence qui se crée parfois en lui et qu'il extériorise avec brutalité par moments, même contre ceux qu'il aime ‹ il est obsessif-compulsif dès qu'il est question de propreté, si quelque chose traîne il le ramassera même si ce n'est pas à lui ‹ il rêve secrètement de fonder son propre cirque mais il sait que c'est de la folie relevant de l'impossible
Sujet: Re: marry me (TC) Sam 31 Oct 2020 - 21:27
Pendant que les mariés dansaient, toi, ton esprit divaguait. Tu ne perdais pas le sourire en les regardant bouger, mais tes pensées virevoltaient elle aussi mais pas avec eux. Tu te surprenais à te demander si toi aussi, un jour, tu refileras un costume aussi beau que celui de Liam. Si toi aussi, au bout de cette longue course, tu donnerais le nom de Reyes à une autre personne. À moins que ce soit toi qui prennes son nom, à cette personne imaginaire, que tu ne connaissais pas encore ou peut-être que si, à cette personne dont tu rêvais sans même le réaliser avant aujourd’hui. Puis, la mélodie s’estompa sous les applaudissements. Les tiens et ceux de tous les autres. Tu retournas à ta place, y découvrant l’entrée que t’avais choisi sur ton faire-part. Juliann te rejoignit quelques minutes après, à peine. Tu lui souris mais le perdis bien vite, ce sourire. Tu voyais bien que quelque chose clochait. « Si c’est le cas j’espère que mon potage sera aussi bon en gaspacho. » Dis-tu en tentant l’humour pour revoir naître le bonheur à la commissure des lèvres de Juliann. Sa prochaine question te prit un peu par surprise. « Euh, la cigarette ? Non. Enfin … rien d’autre non plus que la cigarette. » Tu fronças les sourcils, un mince sourire confus aux lèvres. « Tu parlais bien de cigarette ou t’as carrément envie de planer, là, toi ? » T’avais jamais fumé, ni le tabac ni la marijuana, ta gorge tes poumons ton corps tout entier était vierge de ces cochonneries. Mais tu savais pas trop pourquoi, avec Juliann t’aurais eu envie de tout essayer.
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Sujet: Re: marry me (TC) Mar 3 Nov 2020 - 20:34
Non, en effet, ce n'est pas le genre d'événements que Woody apprécie, c'est pour cette raison que tu as pensé qu'il éviterait peut-être d'y venir. Même si, il a raison, la Nevaeh têtue et obstinée que tu connais ne l'aurait pas laissé se débiner. Son ton est plein de reproches et annonce la couleur de votre conversation. Il t'en veut et à juste titre même s'il doit essayer de comprendre que ton intention n'était aucunement de le blesser. Et qu'au fond, si tu ne lui as rien dit à propos de ta rupture, c'est aussi pour lui. Pour qu'il puisse s'épanouir dans cette nouvelle relation si c'est ce qu'il désire. Même si pour ça, c'est toi qui dois en souffrir. « Oui, c'est terminé. Il a appris que j'étais partie avec toi en roadtrip et il n'a pas supporté. » Dis-tu en baissant la tête, encaissant encore difficilement ta rupture. Même si tu fais mine que tout va bien, que tu t'en sors, en vérité, tu peines à réparer ton coeur brisé. Autant par ta relation avec Woody que celle avec Concho. Ton coeur qui n'a eu cesse de balancer entre les deux s'est finalement retrouvé bien seul. Et tu es la seule à blâmer pour ça. « Je sais ce que tu dois penser mais ne saute pas trop vite aux conclusions, s'il te plait. » Par où commencer ? Comment lui expliquer que ce silence, cette absence, c'est pour lui ? « J'ai appris que tu voyais quelqu'un et je ne me voyais pas arriver comme une fleur en te disant "voilà, je suis célibataire". C'est pas aussi simple et surtout, si tu es heureux avec elle, je ne veux pas être celle qui bousille tout. » Expliques-tu en soupirant, relevant ton regard vers le sien. Woody a le droit d'avoir ces explications et pourtant, maintenant que les mots sortent de ta bouche, tu te sens terriblement mal. Sans doute parce qu'il n'approuvera pas tes dires.
underworld •• This is what happens when you listen to the voices of the underworld. They crawl into your soul and rot you from the inside.
Invité
Sujet: Re: marry me (TC) Jeu 5 Nov 2020 - 18:41
Peut-être a-t-elle été blessée et en colère, oui, en lisant les derniers messages de Pippa mais aujourd'hui c'est toi qui l'es. Tu te sens trahi. Ce sentiment se propage dans tout ton corps et ne te quitte plus. Il est bien trop présent pour que tu essaies de comprendre Nevaeh ou que tu tentes de la rassurer. Là, t'en as juste pas la force. « Peut-être que tu ne cherchais pas cette information-là mais elle est quand même tombée à pic... Toi qui n'a de cesse de dire qu'il y a encore quelque chose entre Pippa et moi, tu dois être contente d'avoir raison. » Dis-tu, injustement. Tout ça c'est trop et surtout, tu vas finir par dire des choses horribles que tu pourrais regretter. T'en as pas envie alors tu lui demandes de l'air, ce que Nevaeh t'offre en reprenant la direction de la cérémonie, sans se retourner. Tu soupires un bon coup, rejoignant toi aussi la salle, quelques minutes plus tard. En retournant à ta place, tu remarques que l'entrée a été servie malgré que la majorité des convives ne soit pas à sa place. Heureusement, l'ouverture de bal étant terminée, les gens reviennent petit à petit à leur chaise. Jackson y comprit. « J'espère pour toi. Sinon... comment tu vas danser le ventre vide ? » Demandes-tu en souriant légèrement. Même si tu vois bien qu'il essaie de te faire sourire, tu n'y parviens pas totalement. Pas avec toute cette tension présente dans ton corps. Tout ce que tu cherches, là, c'est à te calmer. Et puisque tu ne peux pas faire appel à ta bonne vieille amie, la drogue, tu cherches à te rabattre sur la cigarette. Malheureusement, Jackson ne fume pas. « J'peux pas planer alors ouais, j'parlais de la cigarette. » Dis-tu un peu moins fort pour que lui seul l'entende. Tu ne rentres pas dans les détails mais la drogue c'est terminé pour toi. Par chance, un des convives à ta table te tend une cigarette et un briquet. Ton sauveur. « Tu m'accompagnes dehors ? Histoire que ta soupe devienne un vrai gaspacho. » Demandes-tu en souriant pour reprendre sa blague.
J’avais paniqué. Clairement, j’avais paniqué. Liam n’avait aucune idée de qui était Juliann, ou du moins il n’avait aucune idée de ce à quoi il ressemblait, il n’y avait donc aucune raison pour qu’il se soit déplacé, exprès, à la table de mon ex pour lui parler explicitement à lui. Et même s’il savait à quoi il ressemblait, Liam n’avait aucune raison du monde de faire ça. Ca n’était pas du tout son style. Mais l’angoisse ça ne se contrôle pas, ça se gère, du mieux qu’on peut. Et ma méthode à moi, c’était l’action et la diversion. J’invitai donc mon mari - allais-je vraiment me faire à ce terme-là ? - à lancer notre première danse. Liam me suivit sans broncher, mais me questionna. Est-ce que quelque chose n’allait pas ? Pouvait-on vraiment dire ça ? Je ne savais pas. J’aurais aimé retourner la question, cependant, est-ce que quelque chose allait dans cette cérémonie ? Hormis le fait que la présence de nos exs nous torturait et que nos témoins faisaient une gueule de six pieds de longs ? — Ca va, rassurai-je Liam avec un sourire, mais j’ai besoin de danser. Et c’était vrai. J’avais besoin de lâcher prise. Et de donner une ambiance plus festive à ce mariage. C’était donc l’occasion rêvé. — Je t’expliquerai plus tard, à tête reposée. Là, j’ai simplement besoin de m’amuser. Je souris à Liam. Le contact de ma main dans la sien me rassura. Ce mariage n’était peut-être pas celui de l’amour, ou du moins pas encore, mais il existait définitivement une alchimie entre nous, et cela me suffisait. Nous lançâmes donc la première danse, d’abord seuls sur la piste, nous fûmes rapidement rejoint, et l’ambiance un peu lourde devint tout à coup plus festive. C’était exactement ce que je voulais. Quand le rythme de la danse se calme un peu, j’ancra mes iris dans ceux de Liam et lui souris avec tendresse. — Merci…j’avais besoin de ça. Vraiment. Nous continuâmes à danser ensemble un petit moment, durant lequel j’oubliais tout, je me laissais simplement porter. Liam avait ce don là sur moi, m’emmener ailleurs, me faire perdre la tête, de toute les façons possibles. La légèreté du moment, toutefois, ne dura qu’un temps. Du coin de l’oeil, j’aperçus Nevaeh qui traversa la salle à toute vitesse, dans sa belle robe bordeaux. Mon sourire se tarit, percevant le trouble de ma meilleure amie, à distance. Je voulus m’élancer pour la rattraper mais je vis une jeune femme le faire avant moi. À ce moment là, mon regard se posa sur Juliann qui regagnait sa table, la mine dépité. Merde. Leur conversation n’avait pas eu l’effet escompté. Je pinçai les lèvres, embêtée. Gagnée par une morosité passagère, je me penchai vers l’oreille de Liam. — Je vais prendre l’air… Je lui souris faiblement, puis levai les pants de ma robe pour marcher jusqu’à l’extérieur.
La dernière phrase de Juliann avait été lancé clairement pour blesser Nevaeh. C'était de la vengeance, tenter de l'atteindre au même titre que lui se sentait blessé. Et la brune la reçu comme un coup de poignard dans le coeur. Jamais elle aurait cru que leur histoire ne s'envenimerait à ce point, même si elle devait s'éteindre un jour. À présent, elle voyait bien, il n'y avait plus d'espoirs de réparer les pots cassés. Elle l'avait perdu, pour de bon, pour une connerie de sms. Non pas parce qu'il n'y avait plus de sentiments, non pas parce qu'ils s'étaient rendu compte qu'ils n'étaient pas compatibles, mais à cause d'une connerie qui venait de leur couter leur relation. Nevaeh reconnaissait que ce qu'elle avait fait était mal et elle prenait toute la faute sur ses épaules. Trop pleine d'émotions, elle ne répondit rien. À quoi bon, de toute façon, pour se faire relancer une nouvelle fois une remarque à lui crever le coeur? Non merci, elle en avait assez pris en pleine tronche.
Retenant ses larmes, elle avait passé la salle au complet pour tenter de se réfugier là où on ne pourrait pas la voir, où elle pourrait retrouver un peu de calme. Rattrapée par Letícia, elle se vit forcer de parler. Je te connais, lâchait la blonde avec un sourire remplit de douceur. Nevaeh soupira. « Qu'est-ce que ça peut faire, de toute façon... Il est désormais une histoire du passé », souffla la brune en relevant les yeux. « Non, n'y vas pas, ça ne ferait que tout empirer... », lâcha-t-elle en tourna le visage pour ne pas confronter le regard de la blonde. « J'étais saoule, en soirée. Un mec m'a dragué, je le trouvais moche à un point, mais pour rire quand il m'a demandé mon numéro, j'ai donné celui de Juliann... Je sais, ça ne fait pas de sens, mais laisse-moi finir, tu verras... », sourit-elle faiblement avant de reprendre. « Juliann est passé me prendre, on a passé la nuit ensemble, on a rigolé sur ce mec qui allait probablement lui envoyer un message le lendemain matin. Et le lendemain matin, comme de fait, il a reçu un sms. J'étais convaincue que c'était le type de la veille, je voulais seulement répondre une connerie, mais finalement c'était quelqu'un d'autre.. Ça n'a pas d'importance, j'ai pas lu le message... Sauf qu'en quittant la fenêtre, j'ai vu la conversation avec Pippa et... Et j'ai pas pu m'en empêcher.... » Honteuse, elle fermait les yeux. « J'ai pas lu grand chose. Juste qu'elle lui faisait une crisette de jalousie, qu'elle lui demandait d'aller jouer au numéro un avec moi ou je sais pas trop... J'étais tellement mal, je me doutais qu'elle ressentait encore un truc pour Juliann... Mais là, j'en avais la preuve sous les yeux. J'ai tout fermé et je suis partie en douce, comme une voleuse... Et je ne lui ai plus donné de nouvelles... » Elle ouvrit les yeux pour regarder Letícia dans les yeux. « Il a voulu me confronter sur mon silence, je lui ai tout raconter et t'aurais dû voir son visage... Je l'ai tellement déçu... C'est terminé Leti, terminé. Lui et moi, il n'y a plus aucune chance que ça reprenne.. »
Adossée au mur, j'écoutais toute l'histoire de Nevaeh. Pour résumer elle avait malencontreusement lu la conversation sms entre Juliann et Pippa. Cependant elle ne l'avait pas fait intentionnellement. Quoi, c'est terminé juste pour ça? fis-je d'un air étonné. Selon moi, il n'y avait pas de motif de rupture valable. Tout d'un coup je me sentais plus sereine et plus optimiste pour mon amie. Hé ma chérie, je te dis que non, ce n'est pas terminé. C'est juste une dispute. Tu es tombé dessus, sans faire exprès lui rapellais-je en insistant bien sur ce point. Elle n'avait pas fouillé volontairement sur son téléphone. Une chose m'interpellait et je ne pouvais pas garder cette pensée pour moi. Mais attends. Pippa... Elle a fait sa jalouse. Et toi t'es là, à faire la demoiselle d'honneur, depuis tout à l'heure, tu faisais bonne figure! Nev', je suis ton amie tu le sais, ça? Mais moi tu peux sortir avec n'importe quel ex, je te ferais pas ça. Surtout maintenant que j'ai un mec. Et elle, elle est mariée. Nossa! jurais-je en portugais, abasourdie. La main sur la poitrine, je hochais la tête d'un air abasourdi. T'es trop gentille. Je lui disais cela d'un ton attendri, presque peiné. Du Nevaeh tout craché. Penser aux autres avant elle.
C’était un grand jour, le mariage de Philippa. Enfin le deuxième et peut-être pas le dernier. La cadette des sœurs Wojcik avait ce don pour se mettre dans des histoires compliquées, farfelues, pour ne pas dire folles. C’était ce que se disait Charlize, toujours avec beaucoup d’affection, elle ne jugeait pas sa sœur, ni ses relations avec les hommes qui étaient tellement différentes de ce qu’elle pouvait vivre, elle, la fille sage qui s’était inscrite dans un schéma classique, mariage, bébé, veuvage, deuil insurmontable, normal en somme. Aujourd’hui elle assistait donc à son mariage avec un parfait inconnu, ce Liam, sorti de nulle part et pour qui Charlize n’était même pas sûr qu’elle eut des sentiments amoureux. Mais Pippa semblait heureuse, elle avait choisi une robe sublime et elle était prête à s’amuser, ça suffisait à l’aînée, parce qu’elle avait confiance en sa sœur, peu importe ce qu’elle faisait, ça n’avait rien de totalement fou ou idiot. Du moins elle l’espérait. Elle avait passé sa journée à la pâtisserie, en ce moment ce n’était pas la période pour prendre un jour de repos, elle était bien trop juste financièrement, il fallait qu’Imogen tourne ou elle mettrait la clé sous la porte, alors elle avait commencé plus tôt cette nuit pour faire toutes ses préparations, elle avait surveillé le montage du gâteau de mariage de sa sœur pour être sûr qu’il serait parfait, puis elle avait donné ses instructions à son équipe à qui elle avait confié le magasin avant de filer se préparer. Elle avait revêtu une jolie robe légère achetée spécialement pour l’occasion, parce que même si ce mariage était une vaste mascarade, Cha ne faisait pas la fête tous les jours, surtout en ce moment. Ca lui faisait du bien au moral de se faire belle, de mettre un peu de rouge à lèvre et de maquiller ses yeux. Romy aussi avait une jolie robe et un nœud dans ses cheveux, mais c’était les parents Wojcik qui s’étaient occupé d’elle et qui l’emmenaient à l’événement. Une fois prête Charlize se rendit sur le lieu du mariage, tout le monde était déjà là, elle le savait, mais ça ne lui faisait rien, après tout elle était la grande sœur de la mariée, elle avait quasiment tous les droits ! A peine arrivée, elle avait eu le temps d’embrasser sa fille, de saluer sa famille et les quelques personnes qu’elle connaissait, même pas les mariés qui avaient entamé leur première danse, qu’elle remarqua Pippa qui se dirigeait vers l’extérieur d’un pas pressé, l’air contrarié, plantant son mari tout neuf sur la piste de danse. Charlize connaissait suffisamment sa sœur pour sentir le malaise, elle lança un regard vers Liam, qu’elle voyait pour la première fois, avant de suivre sa cadette à l’extérieur. Elle la chercha des yeux quelques secondes avant de la trouvée adossée à un mur un peu plus loin. C’est pas le moment de te souhaiter tous mes vœux de bonheur j’ai l’impression… Elle s’approcha de Pippa avec un sourire plein de douceur. Qu’est ce qui ne va pas mon chat ? Charlize débarquait, elle n’avait rien suivi de ce qu’il avait pu se passer avant son arrivée, elle s’inquiétait pour sa sœur, espérant qu’elle ne regrette pas ce mariage comme une énième folie.