Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: (+18) L'alcool tue lentement. On s'en fout, on est pas pressés. ı River Ven 18 Fév 2022 - 22:39
L'alcool tue lentement. On s'en fout, on est pas pressés.
Voilà que je me mettais à virer gonzesse, putain ! D'où je doutais, moi ? C'était tellement pas mon genre. Amara avait un effet dévastateur sur moi, et pourtant j'en redemandais ! J'étais un enfoiré de masochiste en fait... Mais c'était pas comme si je pouvais contrôler ce que je ressentais. Même si cette relation devait me brûler les ailes, j'étais prêt à me laisser consumer tout entier. Parce que Ams', c'était un délicieux brasier ! Et pourtant, elle n'avait rien fait pour me mettre dans cet état, elle n'était même pas responsable de ce que ce chamboulement dans ma vie provoquait sur moi. C'était pas de sa faute si je n'avais jamais été amoureux avant, et elle n'y pouvait rien si je me mettais à douter. C'était moi tout seul qui me prenait la tête alors que c'était pas mon style à la base.
- Je sais pas, t'as l'air un peu nerveux et j'ai pas envie que tu te sentes obligé de prendre des pincettes si jamais tu viens à regretter ou je sais pas. Peut-être qu'on est allés trop vite selon toi... Je manquai de m'étouffer avec mon vin. De quoi ? Qu'est-ce qu'elle me sortait là ? J'en croyais pas mes oreilles. Bien sûr que non ça n'allait pas trop vite pour moi, ça partait juste en couilles dans ma tête ! Et j'y pouvais rien en plus. C'était totalement indépendant de ma volonté.
- Quoi ? Mais non, n'importe quoi !répondis-je en cessant de tapoter la table.
Je m'étais même pas rendu compte que je déclenchais une saloperie de tic nerveux ! J'étais bon pour une putain de thérapie... Ou alors, il fallait juste que j'arrête de me murger la tête. Peut-être qu'a jeun, j'aurais pas flipper comme ça.
Je n'avais aucun problème avec le fait qu'on ait consommé notre début de relation ce soir. Le sexe, ça ne me posait aucun soucis. On ne l'aurait pas fait, que j'aurais quand même été dans cet état. Parce que le problème c'était clairement pas ça. Je me projetais juste un peu trop loin, et ça me faisait stresser. Alors qu'il me suffisait peut-être de vivre l'instant présent, tout simplement. J'étais bipolaire ou quoi ? Sérieux, je déconnais avec ma tête là...
- J'ai pas vraiment envie de boire quelque chose... Ecoute, si tu as besoin de temps pour t'isoler et assimiler tout ça, je peux rentrer chez moi tu sais... Je comprends bien que tout ça peut faire beaucoup pour une seule soirée.
Je m'apprêtais à me lever pour aller à la cuisine et me ravisai quand j'aperçus son regard sérieux, presque inquiet. Putain de merde ! J'avais aucune envie de m'isoler ! Je voulais pas qu'elle rentre chez elle, je voulais pas que mon stress ne la contamine aussi. J'avais besoin de temps pour prendre confiance, ok, mais ce n'était certainement pas en la voyant s'en aller que j'allais y arriver. J'avais besoin d'elle, j'avais besoin de sa présence, j'avais besoin qu'elle me rassure sur sa confiance en moi. Mais au final, elle semblait avoir peur. A force de redouter de merder, je finissais par provoquer exactement ce que je redoutais. Psychologie pour les nuls, leçon numéro un, bordel de merde ! Non comptant de risquer de la perdre, c'était moi qui la faisais fuir ! Mais quel naze je faisais !
- Pourquoi tu dis ça ? Tu veux partir ? Moi je veux pas que tu partes !
Putain, elle me faisait encore plus stresser... Je risquais pas de retrouver mon calme avec ce genre de paroles. On venait à peine de démarrer quelque chose, que je pétais déjà un câble dans ma tête... Ça promettait pour la suite. On se connaissait bien tous les deux, pourtant ces nouveaux rapports semblaient nous faire découvrir qu'on n'en savait pas autant qu'on le croyait l'un sur l'autre. Je découvrais même des trucs chez moi que je ne soupçonnais pas. Genre de... l'insécurité ? Putain, c'était un truc de nana ça, non ? J'avais déjà peur de la perdre alors qu'il ne s'était rien passé de négatif dans cette soirée. Même si j'avais voulu, j'aurais pas pu déconner aussi rapidement. Alors comment on en était arrivés là ? C'était un truc de dingue...
Je m'approchai d'Amara, le cœur brisé par ce regard qu'elle me lançait. Elle ne m'avait jamais regardé comme ça et j'aimais pas ça du tout. Je voulais faire disparaître ce regard, je voulais retrouver la Amara qui m'avait laissé la toucher comme jamais auparavant, la Amara qui avait kiffé ce moment et qui avait dévoré deux parts de pizza comme si tout ça était normal. C'était une soirée comme une autre finalement, enfin presque, la baise en plus. Mais c'était toujours Ams' et moi, ça c'était gravé dans le marbre. Alors pourquoi je flippais comme ça ? Je la sentais dubitative, peut-être même... déçue ? Si elle comptait sur moi pour être le pilier notre relation, on était mal barré, parce que j'étais abonné aux relations foireuses, et que j'avais jamais eu l'occasion de m'entraîner. L'amour, c'était encore un concept vachement abstrait pour moi. Elle allait devoir m'aider si on voulait tous les deux parvenir à vivre quelque chose de beau sans trop se prendre la tête.
Je savais même pas comment prendre sa réaction au final. Est-ce qu'elle m'en voulait ? Parce que je faisais pas exprès de flipper comme ça, et je voulais surtout pas la faire inquiéter à son tour. Je la pris dans mes bras, redoutant un peu qu'elle me repousse, et la serrai en posant ma tête contre la sienne.
- Reste avec moi...
J'étais carrément accro, putain ! Même si elle voulait se barrer, j'étais pas sûr d'être capable de la laisser faire, pas maintenant, pas comme ça, pas après qu'elle m'ait dit tout ça. Hors de question !
lumos maxima
Invité
Sujet: Re: (+18) L'alcool tue lentement. On s'en fout, on est pas pressés. ı River Sam 19 Fév 2022 - 15:23
L'alcool tue lentement. On s'en fout, on est pas pressés.
Même si tu avais réussi à apaiser tous tes doutes, en le voyant dans cet état, ça te reviens assez violemment en plein visage. N'as-tu peut-être pas un peu trop précipité les choses pour lui ? Est-ce que tout ça n'est pas allez trop vite ? Dans ta tête, tout semble clair : Puisque son anxiété survient après avoir couché avec toi, c'est probablement car c'est lié alors que dans la réalité, pas forcément. Pourtant, pour toi, tu ne vois pas réellement autre chose ayant pu le mettre dans cet état. Puis, si il ressent déjà de l'anxiété au tout début de votre relation, n'est-ce pas peut-être car indirectement tu lui as trop mis la pression ? Clairement, tu culpabilises puisque ça l'a mis à mal d'une certaine façon, même si c'était loin d'être volontaire évidemment.
Il te dit que c'est n'importe quoi et même si une part de toi a envie de le croire, l'autre part est guidée par cette petite voix dans le fond de ton crâne. Cette voix qui répète en boucle Tu vois ? C'est de ta faute ! Comme si tu avais obligatoirement merdé quelque part. Les relations, ça reste toujours aussi nouveau pour toi et tu ne sais pas réellement comment t'y prendre. Cette soirée avait été mémorable en tout point de par sa douceur mais aussi sa simplicité qui, elle, est fidèle à chacun de vous deux mais aussi à votre amitié. Tu n'en demandais pas plus parce que ça t'allait merveilleusement bien, tout simplement. C'est justement ce que tu aimes chez River aussi, qu'il n'ait pas besoin de passer des soirées avec un repas un peu trop coûteux et avec des gens que tu n'as même pas envie de voir. Bien-sûr, aller au restaurant une fois de temps à autre reste romantique mais tu n'as pas du tout besoin de tout ces projets sur la lune qu'on peut voir si souvent dans les films à l'eau de rose que tu regardes parfois d'un oeil distrait. Tu as juste ce besoin de savoir qu'il t'aime et qu'il fera tous les efforts possibles pour être fidèle. Même si tu n'as jamais eu de réelles relations, tu n'es pas ce genre de petite amie qui attend de lui qu'il puisse te gâter tous les jours avec des choses superficielles. Non, pourquoi faire alors que l'instant présent vaut tout l'or du monde ?
Puisqu'il ne t'as pas évoqué ce qui le mets dans cet état, difficile pour toi de savoir qu'il a simplement besoin d'être un peu rassuré sur la suite, qu'il a besoin de savoir que tu crois en lui, en vous. Tout ce que tu ressens est sa nervosité sans comprendre ce qui aurait pu le mettre dans cet état hors de ce rapport sexuel alors qu'avant, tout sembler aller dans le meilleur des mondes. River te connait comme cette femme forte que tu peux être mais il n'a jamais réellement vu cette part de soi qui est sensible, qui n'est peut-être pas aussi forte qu'il l'imagine en toute honnêteté. Ce soir, tu laisses tomber le masque car suite à sa question, tu ne peux définitivement pas lui mentir.
Bien-sûr que non, je n'ai pas envie de partir. Cette soirée a été magique et j'ai envie qu'elle se termine tout aussi bien, à la hauteur de ce qu'on a vécu ce soir. Sans chichis. J'ai aimé chaque instant de cette soirée. Sauf que peu après qu'on ait fais l'amour, tu montres des signes de nervosité... Et je ne vois pas ce qui pourrait te mettre dans cet état hors du fait que j'ai peut-être précipité les choses, que peut-être tu as besoin de prendre le temps de réaliser ce que ça implique. Ou alors il y a quelque chose d'autre...?
River te connaît en tant qu'amie sérieuse, droite et responsable. Il sait énormément de choses sur toi mais évidemment, il ne sait pas tout. Comme tu n'as pas forcément connaissance du moindre détail à son sujet même si tu veilles à te montrer très observatrice. Tu donnerais tout pour en revenir un peu plus tôt dans la soirée, alors qu'il t'as fais l'amour comme personne auparavant. A ce moment où tu t'es sentie toi-même, heureuse et épanouie comme si le reste du monde n'avait guère d'importance pour vous deux. S'il y a bien une chose qui n'a pas changé, c'est bien le fait de manger une bonne pizza assise à ses côtés, même si certains détails ont changé : le sexe et son t-shirt que tu portes comme beaucoup de petites amies qui se mettent à piquer certaines affaire de leur petit ami. C'est ça que tu désires avec lui, cette amitié si merveilleuse avec l'amour et la fidélité en plus. Pas plus. Lorsqu'il te prend dans ses bras, tu en profite pour te blottir contre lui tout en l'encerclant de tes bras.
Je te le promets...
Sans bouger, tu restes ainsi contre lui pendant quelques instants, n'ayant pas envie de t'éloigner de lui même si c'est pour rester à proximité de lui. De vous deux, tu devras être la force tranquille, le pilier et celle qui y croit même si tu oses espérer qu'il y croit tout autant que toi. Tu dois lui dire les dernières choses qui te restent sur le coeur.
J'ai pas envie que tout change entre nous... J'ai ce désir qu'on reste toujours aussi proche, qu'on conserve certaines de nos vieilles habitudes comme manger une pizza tout en racontant des conneries, avec notre amour en plus dans l'équation. Ça va pas changer du tout au tout. Ce que j'aime entre nous c'est justement notre simplicité et j'en veux pas plus. Je veux juste qu'on profite de l'instant présent ensemble
Bon, l'amour en plus et tout ce que ça implique comme faire l'amour, passer la nuit ensemble pour se réveiller à ses côtés au petit matin... Mais ce ne sont pas des projets qui visent à parler d'avenir sur le long terme alors que profiter de chaque petite seconde, ça, ça n'a pas de prix.
Javajunkie
Invité
Sujet: Re: (+18) L'alcool tue lentement. On s'en fout, on est pas pressés. ı River Sam 19 Fév 2022 - 19:45
L'alcool tue lentement. On s'en fout, on est pas pressés.
Mon anxiété n'avait rien avoir avec le fait qu'on ait baisé. Ça c'était même la partie facile d'une relation amoureuse. Ça changeait pas grand chose par rapport à d'habitude, à part que c'était encore meilleur, et que je prenais la peine d'accorder de l'attention aux désirs d'Amara. Non, ce qui me faisait flipper c'était tout le reste. Ce qu'on allait faire entre deux parties de jambes en l'air. Ça commençait par cette fichue pizza, qu'on avait pourtant l'habitude de partager elle et moi, parce que pour un dîner romantique je me disais que c'était pas top. Je n'avais pas pensé à ça, procédant comme je le faisais toujours quand j'invitais Ams' à la maison. Je savais bien qu'elle n'était pas le genre de nanas à vouloir spécialement bouffer dans de grands restos, mais je ne savais pas si en tant que petite-amie, elle attendait plus de ma part. D'où mes doutes. Et puis, il y avait tout le reste, on allait partager notre quotidien d'une façon plus intimiste maintenant, et je ne savais pas ce que ça impliquait. C'était probablement la peur de l'inconnu tout simplement. Parce qu'il y avait de gros enjeux et que je n'avais aucune idée dans quoi je mettais les pieds.
Voir Amara se mettre à douter elle aussi, à cause de ma propre nervosité, ça me pinçait le cœur. Ce n'était pas du tout ce que j'avais voulu provoquer chez elle, c'était complètement indépendant de ma volonté. Et, même si d'habitude c'était facile pour moi de lui parler, là j'étais incapable de lui confier sincèrement pourquoi je me sentais aussi fébrile. Nos rapports étaient différents désormais, exprimer ce que je ressentais ne me semblait plus aussi simple tout à coup, même si d'ordinaire c’était quelque chose que je faisais facilement avec elle. Putain ! Ça faisait trop chier ! Je ne voulais pas perdre cette aisance que j'avais à me confier à ma meilleure amie. Mais je devais me rendre à l'évidence, maintenant qu'on était plus que ça, je trouvais compliqué de lui parler à cœur ouvert. Surtout parce que mes doutes risquaient de la faire hésiter elle aussi, et je ne voulais pas la faire fuir. Je ne pouvais pas lui dire que j'avais peur de ne pas être à la hauteur, que j'avais peur de lui faire du mal. Parce que je savais qu'elle ne me répondrait pas que je n'avais aucune raison de m'inquiéter, qu'elle avait confiance en moi et qu'elle savait que j'allais assurer. Parce qu'elle n'en savait rien non plus en réalité. Et si je lui disais ça, si je lui avouais que je n'étais pas certain de pouvoir me montrer digne d'elle, que je n'étais pas sûr à cent pour cent de pouvoir lui être fidèle sans jamais déraper, elle prendrait peur. J'en étais sûr. Et elle me laisserait tomber, à tous les coups. Elle ne voudrait peut-être même pas rester mon amie.
- Bien-sûr que non, je n'ai pas envie de partir. Cette soirée a été magique et j'ai envie qu'elle se termine tout aussi bien, à la hauteur de ce qu'on a vécu ce soir. Sans chichis. J'ai aimé chaque instant de cette soirée. Sauf que peu après qu'on ait fais l'amour, tu montres des signes de nervosité... Et je ne vois pas ce qui pourrait te mettre dans cet état hors du fait que j'ai peut-être précipité les choses, que peut-être tu as besoin de prendre le temps de réaliser ce que ça implique. Ou alors il y a quelque chose d'autre...?
Je n'avais pas besoin de prendre du temps pour réaliser ce que ça impliquait, je le savais déjà. Et c'était bien ce qui me faisait flipper d'ailleurs. Mais je ne me voyais pas lui dire ça. En tous cas elle était à côté de la plaque si elle croyait que le fait d'avoir fait l'amour était le déclencheur de toute cette angoisse.
- Non, y a rien ! C'est juste que... Tu es toi et je suis moi.
Je ne savais pas si elle comprendrait ce que je voulais dire. Je n'aurais peut-être pas dû formuler les choses ainsi d'ailleurs. Elle allait penser que j'envisageais d'avance que notre relation allait capoter. En fait, c'était le cas. Mais je n'avais pas envie de nous condamner à un échec, j'envisageais ce scénario dramatique malgré moi. Elle était pleine de qualités, bienveillante, intègre et indulgente. Alors que moi j'étais égocentrique et doté de peu de principes moraux. Je comprenais pas finalement pourquoi elle m'aimait. Tomber amoureux d'elle c'était facile, elle était merveilleuse. Mais comment une nana comme elle pouvait s'intéresser à une pomme pourrie dans mon genre ? Ça défiait toute logique...
Malgré les tristes présages que je me faisais dans ma tête, je voulais être avec elle. J'avais même réussi à le lui dire clairement, alors que c'était pas évident pour moi. Mais la crainte de la voir partir, qu'elle avait provoqué chez moi en se montrant dubitative concernant la vitesse à laquelle les choses avançaient entre nous, m'avait poussé à lui dire ce que je ressentais dans un élan de désespoir. Putain de merde, fallait que j'ai peur de la perdre pour me mettre à parler !
- Je te le promets...
Je la serrai fort, pas vraiment convaincu par cette promesse. Je savais que si je voulais qu'elle puisse l'honorer, ça ne dépendait que de moi. Mais si je merdais, ces mots n'auraient plus aucune valeur. Alors c'était pas tellement une promesse, vu qu'il y avait des conditions à respecter.
- J'ai pas envie que tout change entre nous... J'ai ce désir qu'on reste toujours aussi proche, qu'on conserve certaines de nos vieilles habitudes comme manger une pizza tout en racontant des conneries, avec notre amour en plus dans l'équation. Ça va pas changer du tout au tout. Ce que j'aime entre nous c'est justement notre simplicité et j'en veux pas plus. Je veux juste qu'on profite de l'instant présent ensemble. C'était rassurant, savoir qu'elle était toujours la même et que le nouveau statut de notre relation ne changerait rien à ce qu'on partageait avant. Si ce n'est qu'on était devenu intimes. Ça me faisait un problème de moins déjà. Tout ce qui me restait à faire, c'était d'être fidèle... Je voulais l'être, sincèrement. Mais je savais que dans une situation propice à un écart de conduite, si Amara n'était pas là, je risquais potentiellement de céder à la tentation. Voilà pourquoi j'appréhendais la suite. Tout ce que j'avais à faire, c'était de garder à l'esprit que je l'aimais elle, et pas une autre. Tant que je penserais à elle, rien ne viendrait entraver mes efforts. Et puis avec le temps, je finirais peut-être, sans même m'en apercevoir, par réaliser que j'étais capable d'être l'homme d'une seule femme.
- Ça me va. Je veux rien de plus non plus...
J'étais tellement un gros naze comparé à elle. Et pourtant elle m'aimait, et elle me donnait ma chance. C'était un honneur qui méritait que je me donne du mal. Mes inquiétudes ne disparaitraient pas instantanément, j'avais besoin de temps pour prendre confiance, mais si je m'accrochais à cette relation, ça finirait par se dissiper tout seul. Il fallait juste que je sois patient, et qu'elle le soit aussi.
Je me détachai d'Amara pour la regarder dans les yeux. Tant que je ne lui dirais pas les choses clairement, on ne se comprendrait pas. Il fallait que je prenne sur moi pour lui expliquer les choses. Mais si on voulait tous les deux que ça marche, c'était pas en lui cachant mes craintes qu'on allait y arriver.
- Je suis désolé de pas être un modèle d'équilibre... Je le fais pas exprès. Et je peux pas te promettre d'être hyper à l'aise tout le temps, en tous cas au début. Tout ça là... J'en ai envie, mais c'est chaud quand même, tu vois ? J'ai besoin de temps pour m'y faire, mais j'y arriverais pas en étant loin de toi, ou en me contentant d'être seulement ton pote. Je te demande juste de... De faire comme si de rien était. Si je panique, c'est pas grave, c'est juste que ça peut arriver c'est tout. Alors, si je flippe, s'il te plait t'enfuis pas. C'est tout ce que je te demande Ams'.
lumos maxima
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Sujet: Re: (+18) L'alcool tue lentement. On s'en fout, on est pas pressés. ı River Sam 19 Fév 2022 - 22:22
L'alcool tue lentement. On s'en fout, on est pas pressés.
Bien-sûr, une part de toi n'est pas des plus sereine vu la situation. Mine de rien, l'amour n'est pas un sujet que tu maîtrises sur le bout des doigts étant donné que tu n'as jamais eu de véritable relation amoureuse avant ça. Si ça devait mal se terminer, ça serait son premier amour qui vole en éclat, avec ton meilleur ami de surcroit. Forcément que tu n'es pas des plus sereines, même si c'était un mec irréprochable en tout point, tu éprouverais malgré tout un peu de stress et d'angoisse. Mine de rien, la dernière fois que tu pensais pouvoir vivre ce genre d'histoire, le mec t'as ghostée du jour au lendemain alors forcément... Même si tu peux être une petit amie géniale, River n'a pas forcément porté ses sentiments sur celle avec qui cela peut mener à une histoire sans difficultés. Car même si tu es quelqu'un de bien, tu as aussi des failles, notamment cette crainte de l'abandon depuis que ton père est parti alors que tu n'avais que six ans à peine et depuis, cela a été très difficile pour toi. En plus de ça, tu n'es pas du genre ouverte à ce qu'il puisse coucher avec d'autres. Certains différencient amour et sexe à ce niveau là en se disant "il n'aime que moi même s'il couche ailleurs" mais toi tu n'y arrives tout simplement pas. Bien qu'il y a des différences et certains points qui vous opposent, en voyant cette soirée, tu te dis tout de même qu'il y a une chance que ça fonctionne entre vous. Que ce ne sont pas les différences qui comptent mais toutes ces belles choses qui vous unissent tous les deux. Tu ne veux pas voir le verre à moitié plein, vivre dans les craintes, les doutes et les "et si" ?
Personne n'insinue que ça sera simple, que chaque jour sera beau et magique mais tu as envie de laisser une chance à cette relation, tout simplement. A cet instant précis, alors qu'il est nerveux sans t'expliquer réellement pourquoi, tu as presque l'impression que cet aveu vous éloigne sur certains points et tu as horreur de ça. C'est tout ce que tu veux éviter car River compte énormément pour toi, bien plus qu'il ne peut l'imaginer d'ailleurs. Il est l'un des seuls hommes qui a réussi à se frayer un chemin sous ta carapace, l'un des seuls qui compte autant pour toi. Mine de rien, tu as quelques amis masculins mais ils se comptent sur les doigts d'une main, ayant toujours eu davantage d'amitié avec des femmes. Forcément, voir ces signes de nervosité chez lui est un signal d'alerte pour toi, t'obligeant donc à remettre le cours de la soirée en doute à savoir ce que tu as pu dire ou faire de mal pour qu'il puisse être dans cet état. Car dans ta tête, c'est obligatoirement de ta faute de toute façon. Comme si les autres options n'étaient pas envisageable alors qu'en réalité, si. Ce qui t'inquiète, c'est que tu ne l'avais jamais vu ainsi auparavant.
Et alors ? C'est pas pour ça qu'on est incompatibles et que ça fonctionnera pas entre nous. Ça va pas être un long fleuve tranquille, c'est vrai mais tu l'as dis toi même, il faut qu'on y croit et qu'on reste optimistes. Tu sais être quelqu'un de bien, River. Alors t'imagines pas que "je suis moi et tu es toi" va me faire fuir, je le savais déjà en acceptant qu'on se laisse une chance et rien n'a changé entre temps.
Tout à l'heure, avec ses mots et ses conseils, c'est lui qui t'as clairement fait comprendre que pour pouvoir laisser une chance à cette histoire, tu ne dois pas te lancer en étant déjà pessimiste d'avance et c'est pour ça que tu as balayé tes doutes d'un revers de main. Je suis moi et tu es toi, c'est sensé vouloir dire quoi d'autre que le fait que oui, vous êtes différents. Que vous avez des attentes différentes et que ni lui ni toi ne vous lancez en étant sûrs et certains que ça fonctionnera. Mais si ne te lance pas, si tu ne saisis pas ta chance, tu finiras par le regretter très vite et tu le sais. Tu restes blottie contre lui, ayant besoin de lui et de sa présence à tes côtés. Bien plus que tu ne l'admets verbalement d'ailleurs, même si tu devrais certainement le faire. Pour pouvoir repartir sur quelque chose de plus agréable, tu dois vider ton sac et lui faire part de ce que tu ressens, de ce que tu peux avoir sur le coeur. C'est pour ça que tu oses être la première à te jeter à l'eau, à t'exprimer sur la façon dont tu vois les choses. Qu'il ne s'imagine pas que tu t'imagines déjà dans une baraque avec deux gosses et le chien alors que pas du tout. Déjà car tu es bien avec ta colocataire, mais aussi parce que tu n'es pas du tout faite pour être mère et ce n'est pas du tout dans ton programme. Non, tu as envie de garder cette relation que vous avez, agrémenté de tout ce qui se rapporte à votre amour naissant.
Ton regard se pose dans le sien, quelque peu rassurée de l'entendre s'ouvrir davantage sur ce qu'il ressent afin que tu puisses comprendre et agir ou répondre en conséquence, sans prendre le risque de faire pire que mieux. L'entendre s'exprimer t'apaise parce qu'au moins tu peux comprendre, tu peux tenter de le rassurer du mieux que tu le peux même si tu n'as pas envie de lui faire des promesses que tu ne pourras pas tenir. Pour que cela puisse fonctionner, il faut communiquer et ce n'est pas un secret, d'où le fait que tu es contente qu'il puisse le faire.
Je m'en fiche si t'es pas un modèle d'équilibre et de stabilité. Je le savais en t'avouant mes sentiments et si je n'ai jamais relevé ça chez toi même en te faisant part de ce que je désire, c'est tout simplement car je me rends compte que ce n'est pas aisé pour toi, que ce n'est pas volontaire. Je ne t'en veux pas. J'ai pas envie qu'on soit juste pote ni loin l'un de l'autre, je propose juste qu'on se laisse le temps de s'habituer à tous ces changements sans se brusquer, sans s'éloigner non plus. C'est le début, c'est nouveau pour nous deux. Mais je ne vais pas fuir, ne t'en fais pas.
Lui dis-tu avec beaucoup de douceur afin de pouvoir le soutenir, lui faire savoir que tu es présente et que tu ne le lâcheras pas. Tu ne veux pas l'enfoncer mais ce n'est pas pour autant que tes paroles à son égard ne sont pas sincère, bien au contraire.
Javajunkie
Invité
Sujet: Re: (+18) L'alcool tue lentement. On s'en fout, on est pas pressés. ı River Dim 20 Fév 2022 - 18:36
L'alcool tue lentement. On s'en fout, on est pas pressés.
Ça me faisait chier d'avoir fait douter Amara. Si ça se trouve elle se disait que c'était à cause d'elle que j'étais dans cet état, et je ne voulais surtout pas qu'elle culpabilise. Déjà parce que ce n'était absolument pas de sa faute, mais aussi parce que je ne voulais pas que notre relation soit une source de stress pour elle, à défaut d'en être une pour moi. En plus de ça, si elle perdait confiance en nous, on était plus que mal barrés ! Parce qu'il ne fallait pas compter sur moi pour être la voix de la sagesse. J'étais incapable d'être celui qui restait serein en toutes circonstances, d'incarner le rôle du pilier imperturbable dans notre couple. Je misais sur elle pour le coup, parce qu'elle tenait vachement plus la route que moi question stabilité.
-Et alors ? C'est pas pour ça qu'on est incompatibles et que ça fonctionnera pas entre nous. Ça va pas être un long fleuve tranquille, c'est vrai mais tu l'as dis toi même, il faut qu'on y croit et qu'on reste optimistes. Tu sais être quelqu'un de bien, River. Alors t'imagines pas que "je suis moi et tu es toi" va me faire fuir, je le savais déjà en acceptant qu'on se laisse une chance et rien n'a changé entre temps.
C'est vrai, je m'étais montré optimiste en début de soirée, j'avais dit qu'on devait y croire, et à ce moment-là je le pensais sincèrement. Mais voilà que je virais bipolaire en me mettant à douter tout d'un coup alors qu'il ne s'était rien passé pour justifier ce changement d'humeur. L'amour c'était comme une saloperie de pathologie psychiatrique, en fait ! Mais je kiffais ça quand même, malgré ces moments d'angoisse que je risquais de traverser à nouveau.
J'étais rassuré par ses paroles, soulagé de savoir qu'elle ne fuirait pas au moindre problème. C'était pas gagné certes, mais on pouvait y arriver. En soi, ça ne me paraissait pas impossible, c'était juste que je devais gérer ces moments où je n'y croyais pas et me dire que ça allait passer. Tous les couples devaient vivre ça, non ? Il y avait pas de raisons que ce soit plus difficile pour nous que pour les autres. En tous cas, je devais m'en convaincre, c'était la première étape pour mener cette relation à bien.
En plus elle pensait que j'étais quelqu'un de bien, alors que moi-même je n'en étais pas certain. Mais si elle croyait en moi, alors peut-être que c'était vrai. Je savais que j'avais pas que des mauvais côtés, d'ailleurs je ne voyais pas spécialement comme quelqu'un de mauvais. J'étais juste pas super à cheval sur les principes, c'est tout. Et jusque là ça ne me posait pas vraiment de problèmes. Mais maintenant que j'étais amoureux de Ams', je me mettais à me remettre en question, et à me dire qu'elle méritait mieux que celui que j'étais pour l'instant. Il ne tenait qu'à moi de devenir le petit-ami qu'elle méritait.
Je ne savais même pas quoi lui répondre. J'étais touché par ses mots, mais j'avais déjà exprimé beaucoup de choses ce soir, beaucoup plus que je m'en serais cru capable. Et même si j'aurais aimé la remercier, et lui dire à quel point je la trouvais merveilleuse, à quel point je lui étais reconnaissant de cette foi qu'elle avait en moi, impossible d'aligner deux mots... Je me contentais d'esquisser un sourire un peu forcé.
- Je m'en fiche si t'es pas un modèle d'équilibre et de stabilité. Je le savais en t'avouant mes sentiments et si je n'ai jamais relevé ça chez toi même en te faisant part de ce que je désire, c'est tout simplement car je me rends compte que ce n'est pas aisé pour toi, que ce n'est pas volontaire. Je ne t'en veux pas. J'ai pas envie qu'on soit juste pote ni loin l'un de l'autre, je propose juste qu'on se laisse le temps de s'habituer à tous ces changements sans se brusquer, sans s'éloigner non plus. C'est le début, c'est nouveau pour nous deux. Mais je ne vais pas fuir, ne t'en fais pas.
Amara savait toujours trouver les mots, même si ce changement de statut relationnel rendait les choses plus difficiles. L'entendre me répéter qu'elle n'avait pas l'intention de me fuir m'apaisait, et peut-être bien que j'aurais besoin de l'entendre à nouveau à l'avenir, le temps de me faire à l'idée, le temps d'arrêter d'avoir peur qu'elle ne s'éloigne de moi. Mais pour le moment, elle avait dit ce qu'il fallait pour que j'arrête de stresser. Je me sentais mieux, je la serrai à nouveau contre moi, ne voulant plus la lâcher. J'avais de la chance que son p'tit cœur batte si fort pour moi, c'était inespéré et complètement irrationnel, et c'est bien pour ça que je réalisais pleinement cette bonne fortune que je ne méritais pourtant pas le moins du monde. C'était peut-être l'occasion pour moi de m'en montrer digne.
- Je me sens bien avec toi, Ams'.
J'en étais pas encore à lui dire que je l'aimais, rien que d'y penser, ça me faisait des nœuds dans l'estomac, pourtant je le pensais. Mais j'avais assez ouvert mon cœur pour ce soir, j'avais atteint mon quota de sincérité dégoulinante de sentiments. C'était déjà énorme, j'étais moi-même surpris. Je me détachai d'Amara et collai mes lèvres aux siennes, tout en passant mes mains sous son t-shirt - enfin mon t-shirt plutôt -, caressant ses côtes et sa poitrine.
En tous cas le sexe n'était absolument pas le déclencheur de mes angoisses, bien au contraire. Je crois même que ce que j'avais de mieux à faire pour faire redescendre totalement la pression, c'était de lui faire l'amour encore une fois. Là au moins, je me posais pas trop de questions et j'avais pas le temps de cogiter. Ce qui me faisait gamberger, c'était quand on se mettait à causer finalement. J'étais pas spécialement prêt pour les grandes discussions. Je trouvais qu'on avait assez parlé comme ça, place au fun !
lumos maxima
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Sujet: Re: (+18) L'alcool tue lentement. On s'en fout, on est pas pressés. ı River Mar 22 Fév 2022 - 2:23
L'alcool tue lentement. On s'en fout, on est pas pressés.
Le voir ainsi remet tellement de choses en question chez toi, tu as tout bonnement horreur de te sentir ainsi. Tu culpabilises sans savoir si tu as pu dire ou faire quelque chose ayant éveillé chez lui tant de doutes... Tu essaies de te rassurer tant bien que mal mais il semble si pessimiste, tu te demandes donc ce qui a changé entre le début de cette soirée et maintenant... Il faut cependant que tu réussisses à lui re-donner l'envie d'y croire, de penser que tout est faisable entre vous à condition que vous ne perdiez pas espoir. En plus, début de soirée, c'est lui qui te disais d'être optimiste, de ne pas penser au pire même si au fond, tu as toujours cette petite crainte de finir avec le coeur brisé et tu n'es pas réellement prête à encaisser une nouvelle déception sentimentale, ayant déjà été assez mal lorsque tu t'es fais ghosté par le garçon que tu appréciais beaucoup et avec qui tu avais matché sur Bowen BowTie. River a bien plus la capacité de te briser le coeur donc oui, forcément, ça t'effraie mais tu as tout de même décidé de lui laisser sa chance en espérant ne pas connaître le pire, tout simplement. Est-ce que ça fait de toi quelqu'un de foncièrement naïve ? Non, plutôt une éternelle optimiste.
Même si tu ne vas pas fuir à la moindre angoisse ou au moindre doute, il y a tout de même une chose que tu n'es pas prête à pardonner, c'est l'adultère mais ça il le sait. Tu n'es pas prête à endurer ça. Certains sont fervents des couples libres, de séparer le plan sentimental du plan sexuel mais toi tu n'y arrives pas, estimant que les deux vont ensemble dans le cas d'un couple. Evidemment, chaque personne a une définition et une vision bien différente d'une relation mais ça, c'est la tienne. Mais non, tu ne comptes pas fuir dès que tu penseras que ça ne fonctionnera pas, dès l'instant où tu te diras "et s'il regrette ? Et s'il me trompe ?" sans en avoir de certitudes car tu dois avant tout passer au delà de la réputation qu'il se coltine (à raison mais la question n'est pas là) car tu ne peux pas changer les rumeurs et les "on dit" à son sujet. River ne peut pas non plus rectifier son passé et tu n'attends pas l'impossible de sa part. Le passé t'importe peu, tu préfères amplement te concentrer sur le présent en sa compagnie car c'est certainement la meilleure chose à faire. Oui, il y en a eu d'autres avant toi, tout comme tu as eu d'autres partenaires avant lui mais tout ça doit appartenir au passé, même si ça va être bien plus simple pour toi que pour lui.
River sait montrer une facette totalement différente de lui en ta présence ou en présence d'autrui, tu le sais. Avec toi, il a toujours été le genre d'ami avec qui tu aimes sortir, plaisanter et faire la fête. Il n'a jamais eu cette facette désagréable ou même dragueuse à ton égard. Ce soir, il s'est ouvert sur ses sentiments mais tu ne te doutais de rien, vraiment rien. Il n'avait jamais rien tenté avec toi. Que ce soit du sexe, des avances, rien. Tu sais qu'il peut être une bonne personne et que quand il veut quelque chose, il peut se donner les moyens. Tu es confiante quant au fait qu'il peut y arriver même si lui y crois bien moins que toi. Tu n'attends pas qu'il te réponde, tu as simplement ce besoin qu'il comprenne. Parler de ce que tu ressens n'est pas toujours simple, mais certainement déjà un peu plus que pour lui. Non, tu ne vas pas fuir loin de lui pour lui laisser le temps de s'adapter, de prendre ses marques sur ce tout nouveau terrain qu'est une véritable relation. Bien-sûr, ce n'est que le début et il n'en tient qu'à vous deux de voir jusqu'où cela peut vous mener et tu es bien curieuse de voir ce que l'avenir vous réserve. Restant ainsi dans ses bras, tu te sens un peu plus apaisée.
Moi aussi, tu sais...
Et tu te sens encore bien mieux ainsi, dans ses bras. Tout contre lui. Déjà pour ce soir, c'est déjà assez fou de penser au chemin parcouru en une seule soirée. Il sera encore bien long, c'est certain, et probablement parsemé d'embûches mais tu aimes te dire qu'avec lui, tant que vous êtes soudés sans jamais vous trahir, vous pouvez aller loin. Lorsqu'il se détache de toi, ton regard se pose sur lui avant qu'il ne vienne t'embrasser, ses mains sur ton corps éveillant à nouveau le désir chez toi. Cet homme te rend dingue, tu aimes tant le sentir toucher ta peau, ton corps. Tu décides cependant de te détacher de lui à contre coeur mais c'est dans l'unique but de retirer le t-shirt que tu portes afin de te retrouver à nouveau nue face à lui, lui souriant.
Je pense qu'on a bien besoin d'une bonne douche tous les deux, tu en dis quoi ?
Une douche un peu plus longue que celle que tu prends habituellement, certainement. Tu te mordilles la lèvre inférieure avant de le regarder à nouveau.
Enfile une capote et rejoins moi, qu'on penne une douche mémorable.
Dis-tu avant de lui voler un baiser, filant jusqu'à sa salle de bain dans cette nudité la plus totale. Une fois arrivée devant la douche, tu fais couler l'eau, te glissant déjà en dessous tout en attendant qu'il te rejoigne au plus vite avec une certaine impatience. Oui, tu en redemandes déjà.
Javajunkie
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Sujet: Re: (+18) L'alcool tue lentement. On s'en fout, on est pas pressés. ı River Mar 22 Fév 2022 - 18:46
L'alcool tue lentement. On s'en fout, on est pas pressés.
On avait assez tergiversé comme ça. On avait mis les choses à plat et maintenant c'était clair pour nous deux. Je savais ce que j'avais à faire pour que ça marche entre nous. Et je savais aussi que je n'étais pas sûr d'y arriver. Et elle le savait aussi. Mais ça ne servait à rien d’appréhender des trucs qui n'arriveraient peut-être jamais. Amara était partante pour nous donner une chance, sachant parfaitement dans quoi elle s'embarquait. Alors si elle voulait y croire, je devais le faire aussi. Ça ne dépendait que de moi de faire ce qu'il fallait pour que notre relation perdure. Ams', elle, n'avait pas besoin de faire grand chose, elle était déjà parfaite à mes yeux. Et je savais que c'était une femme intègre, donc je ne craignais pas qu'elle me trompe ou qu'elle me fasse souffrir d'une quelconque façon. Il fallait juste que j'arrête de me prendre la tête et que je profite de l'instant présent avec elle. Advienne que pourra ! Là tout de suite, ça ne servait à rien de douter de toute façon, j'étais avec elle et j'avais bien l'intention d'en profiter. Quoi qu'il puisse se passer plus tard, ce moment resterait gravé dans ma mémoire.
- Je pense qu'on a bien besoin d'une bonne douche tous les deux, tu en dis quoi ?
Elle semblait sur la même longueur d'ondes que moi, on avait causé, c'était super, mais place au sexe ! Je m'étais souvent imaginé sous la douche avec elle, persuadé que ça ne resterait qu'un fantasme. Comme quoi ! Peut-être qu'il y avait un bon Dieu quelque part et qu'il m'avait dans ses bonnes grâces. Si c'est ça, alors c'était un foutu farceur aux mœurs légères, parce que je n'étais qu'un putain de pécheur ! Peut-être bien qu'il aimait les grosses poilades, le Seigneur ! Dans ce cas-là, il devait bien se marrer en m'observant. Heureusement pour moi je n'étais pas croyant et encore moins pratiquant, et je n'allais pas à l'église pour me confesser, sinon ça me ferait perdre un sacré nombre d'heures dans la journée.
- Je crois que t'as raison, bébé, répondis-je en m'amusant à sentir mon aisselle.
De toute façon, j'aurais senti la rose que j'aurais quand même voulu aller sous la douche avec Ams'. J'étais même prêt à me laver plus que de raison si c'était un prétexte pour baiser avec elle ! Je souris d'un air coquin en la voyant se mordiller la lèvre inférieure. Je me ravissais de voir Amara si excitée, ça me rendait chaud bouillant en moins de deux !
- Enfile une capote et rejoins moi, qu'on penne une douche mémorable.
Ah merde, c'est vrai... Une capote. Ok, c'était bien pour lui faire plaisir. En même temps ça m'évitait de lui refiler une éventuelle saloperie, vu que jusque là j'avais tendance à trainer n'importe où, ou plutôt dans n'importe qui. Et ça m'avait déjà valu de me faire contaminer par des saletés à plusieurs reprises. Au-delà de ça, ça nous éviterait aussi des mauvaises surprises, du genre qui impliqueraient l'achat d'un berceau et d'une poussette ! C'était clairement pas mon délire, en tous cas pas pour le moment. Et j'avais bien l'intention de profiter de la vie le plus longtemps possible avant que ce genre de tuile ne me tombe sur le coin de la gueule. Oui oui, quand je dis "tuile", je parle bien du fait d'avoir des mioches. Je n'avais jamais caché mon aversion pour les enfants. Enfin aversion, c'était un mot peut-être un peu fort, mais je n'avais pas d'affinités avec les plus petits. Heureusement pour moi, je n'en côtoyais pas. Peut-être qu'un jour ça me tenterait, mais je n'en étais pas certain. Ce dont j'étais sûr en revanche, c'est que pour le moment, c'était tout ce que je voulais pas ! Alors hors de question de mettre Amara en cloque. Je n'avais aucune envie de devoir assumer un "accident".
Elle m'embrassa de façon furtive avant de détaler, me laissant un peu sur ma faim. C'est qu'elle se faisait désirer, la coquine ! J'embarquai une capote et la suivis. Elle était déjà dans la cabine en train de faire couler l'eau. Je me hâtai d'enlever mon pantalon et mon boxer, manquant de me casser la gueule. Je déchirai l'emballage de la capote avec les dents et crachai le petit morceau de plastique avant d'enfiler ce fichu machin. J'ouvris la porte de la cabine et m'engouffrai dedans avant de la refermer. Je me collai aussitôt à Amara, agrippant ses hanches pour me rapprocher d'elle, passant sous le jet d'eau chaude. Je m'emparai de ses lèvres dans un baiser fougueux, caressant son dos jusqu'à ses fesses. Elle était sexy, putain ! D'un geste pressé, je passai mes mains dans ses cheveux trempés pour tirer tendrement mais fermement sa tête en arrière, afin d'embrasser son cou. Le lobe de son oreille rencontra mes lèvres puis mes dents, que je mordillai avec douceur. Au final c'était surtout un prétexte pour baiser encore une fois, parce que ça faisait déjà cinq bonnes minutes qu'on était là-dedans et aucun de nous n'avait touché au savon.
lumos maxima
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Sujet: Re: (+18) L'alcool tue lentement. On s'en fout, on est pas pressés. ı River Mer 23 Fév 2022 - 21:44
L'alcool tue lentement. On s'en fout, on est pas pressés.
Ce sujet ayant déjà été discuté en long, en large et en travers, il est temps pour vous deux d'éviter de songer à ces doutes, à ses possibilités qui, peut-être, ne se dérouleront jamais et tu l'espère fort d'ailleurs. Après tout, s'il désire tant que ça fonctionne en ayant le moins de difficultés possible, c'est en partie de sa responsabilité et de la tienne. Toi, tu dois être présente et à l'écoute tandis que lui doit cesser de voir en chaque femme une possibilité potentielle d'avoir une relation sexuelle. Dit ainsi, ça semble presque simple même si la réalité, elle, s'avère être bien plus compliquée que ça. Maintenant, il faut cesser d'en parler afin de pouvoir passer à un sujet bien plus agréable et qui lui plaira davantage... Un sujet qui, en prime, ne nécessite pas de grandes discussions philosophiques ou quoi que ce soit. Il est plutôt temps de passer à l'action et c'est pour ça que tu lui propose une douche qui semble bien méritée, mais aussi assez sexy.
Jamais tu n'aurais pensé prendre une douche avec lui, ni même faire l'amour avec lui d'ailleurs. Tout ça est assez inédit pour toi comme pour lui mais sur certains aspects, le changement peut avoir du bon et c'est assurément le cas avec lui aujourd'hui, en toute honnêteté. Même si jamais tu n'aurais pu imaginer ça, ce n'est pas pour autant que tu le regrettes, bien au contraire. En plus, tu es seule avec lui alors autant s'amuser un peu, varier les endroits où tu lui laisseras la possibilité de te faire l'amour. S'il y a bien une chose dont tu es sûre, c'est que tu ne risques certainement pas de t'ennuyer avec River à ce niveau là, son imagination étant certainement bien plus fertile et débordante que la tienne. Toute excuse est toujours bonne si ça peut vous permettre de passer un moment érotique rien que tous les deux. L'excitation revient bien rapidement et tu lui donnes d'ailleurs le signal, bien que plus sexy qu'un simple "baise moi". C'est bien plus que ça de toute manière.
Même pour ce second round, tu n'en démords pas sur le préservatif. Loin de toi l'idée d'attraper des complications quelles qu'elles soient, que ce soit une maladie sexuellement transmissible ou encore un enfant. Même si ce sont deux poids deux mesure, tu ne désires ni l'un ni l'autre. Certaines femmes ont cette fibre maternelle bien assez tôt mais toi, tu n'as jamais ressenti ça, ni même l'envie de devenir maman. Certes, il ne faut jamais dire jamais mais ce n'est clairement pas dans tes projets actuels lorsque tu penses à ton futur, tout simplement. Et là dessus, River et toi avez ça en commun puisqu'il n'a clairement pas l'air du gars qui te demanderas de porter son enfant dans un futur proche, chose qui t'arrangent bien d'ailleurs. Voilà pourquoi tu insistes tant avec les préservatifs même si ça ne le réjouis pas. Enfin, si un accident devait se produire, tu sais aussi qu'il regretterait amèrement de ne pas en avoir mis donc autant éviter ce genre de situation, autant pour lui que pour toi d'ailleurs.
Tu décides donc de filer à la salle de bain afin qu'il te rejoigne au plus vite tant tu n'y tiens plus. Pourquoi perdre davantage de temps ? Lorsqu'il arrive dans la salle de bain, tu es déjà sous l'eau chaude, trépignant d'impatience mais tu lui laisses tout de même le temps nécessaire pour se déshabiller et enfiler le préservatif. Il te rejoint bien rapidement, ses lèvres prenant possession des siennes dans un baiser que tu lui rends avec passion, fougue et désir à la fois. Rien que cette façon qu'il a de te tirer les cheveux sans te faire mal éveille davantage le désir en toi. Lors du premier round, tu as mené la danse mais cette fois, tu as envie de lui laisser cette chance. Qu'il puisse te montrer ce dont il a envie. Cette douche est déjà bien chaude en faisant abstraction de la chaleur de l'eau et tu aimes ça. Tes lèvres légèrement entre-ouverte laissent quelques soupirs de plaisir s'échapper, ton corps se collant davantage contre le sien. Tu sens d'ailleurs son sexe contre ton bas-ventre. Sans y réfléchir à deux fois, ta main se glisse entre vos deux corps afin de venir le caresser afin qu'il soit parfaitement prêt pour ce que River te réserve.
Cette fois, c'est toi qui mène.
Et d'un côté, ça prouve aussi que tu lui accordes une immense confiance pour pouvoir lui laisser faire ce qu'il désire de toi sans avoir de doutes, sans lui mettre de réelles limites excepté celle qu'il connait déjà. Tu n'as pas de peur à l'idée qu'il puisse te faire mal d'une quelconque façon et tu as envie de voir, de vivre à 200% ce qu'il désire réellement te faire sous cette douche. Tu n'arrêtes cependant pas tes caresses, sauf s'il t'oblige à le faire d'ici peu.
Javajunkie
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Sujet: Re: (+18) L'alcool tue lentement. On s'en fout, on est pas pressés. ı River Jeu 24 Fév 2022 - 22:26
L'alcool tue lentement. On s'en fout, on est pas pressés.
Amara et moi, ça remontait à si loin. On était encore des mioches boutonneux quand on s'était rencontrés pour la première fois. Et on avait tout de suite accroché. Pourtant, déjà à l'époque, on était très différents. Ams' c'était la nana sérieuse, et moi l'emmerdeur de service. Mais elle était si bienveillante, que déjà pour son jeune âge, elle ne jugeait pas au premier coup d’œil. C'était une qualité rare. Et elle en avait beaucoup d'autres. Amara, c'était carrément un ange tombé du ciel. Je n'avais jamais compris ce qu'elle avait pu déceler de si spécial chez moi pour qu'on parvienne à devenir amis tous les deux. Peut-être parce que de mon côté, j'avais toujours été sympa avec elle. J'étais pas hyper cool avec tout le monde, et si j'avais quelqu'un dans le pif, j'étais carrément exécrable. Mais Ams', c'était l'extraordinaire exception. Elle dégageait une sorte d'aura étincelante de bonté. C'était typiquement le genre de personne authentique qu'on pouvait cerner au premier regard tant son altruisme était sincère. Du coup, impossible de ne pas être sympa avec elle. C'était une des rares personnes qui était dans l’incapacité totale de m'énerver. J'avais de la chance de l'avoir dans ma vie, et j'avais encore plus de chance qu'une perle rare comme elle se soit mise à éprouver des sentiments forts pour moi. C'était quand même un putain de miracle, ça.
Je crois qu'au fond, elle avait toujours déclenché quelque chose de particulier chez moi, sans que je ne sache vraiment ce que c'était à l'époque. Et puis, même en grandissant, j'étais lucide sur le fait que c'était pas une nana pour moi. Ou plutôt que moi je n'étais pas un mec pour elle. C'était bien ancré dans ma tête, alors je crois bien qu'inconsciemment j'avais refoulé mes sentiments, par dépit. Mais ils avaient fini par remonter à la surface, progressivement, m'obligeant à l'accepter. C'était indéniable, alors j'avais fini par ouvrir les yeux. On était quand même des drôles de bestioles nous les humains. Le cerveau semblait se mettre sur pilotage automatique par moment, et décidait de filtrer les trucs qu'il considérait comme incohérents, sans même nous laisser une option bêta-test. Sauf que la conscience c'était une espèce de pétasse hyper vicelarde qui décidait de se pointer quand elle voulait. Du coup un beau jour, je n'avais plus été capable de me mentir à moi-même, et encore moins à Amara d'ailleurs. J'avais eu besoin de lui déclarer ma flamme, de lui avouer ce que je ressentais pour elle, persuadé que j'allais me prendre un vent mémorable. Mais je devais me soulager de ce poids. Et pourtant, l'improbable s'était produit. Ams' m'avait avoué qu'elle partageait mes sentiments, et qu'elle aussi ressentait quelque chose pour moi. On déjouait quand même un peu l'équilibre de l'univers avec notre relation. Mais c'était foutrement bon ! Aux chiottes les idées reçues, Ams' et moi on allait faire un super couple ! Du moins, j'avais envie d'y croire dur comme fer, et elle aussi. Je n'avais plus qu'à faire en sorte que rien ne vienne perturber notre amour.
En tous cas, pour l'instant, je savourais le présent. Ça démarrait tout juste entre nous et c'était déjà particulièrement torride. Je savais pas à quoi ça ressemblait un début de relation sérieuse, vu que je n'en avais jamais vécu jusque là. Mais j'avais toujours entendu dire que c'était les meilleurs moments. Avant que la routine ne s'installe et que l'un commence à avoir du mal à supporter les petites habitudes bien chiantes de l'autre. Mais je doutais que Ams' et moi on atteigne un jour cette phase-là, parce qu'on avait été amis pendant tout ce temps, qu'on se connaissait par cœur, et qu'on s'appréciait presque de façon inconditionnelle, acceptant nos qualités et surtout nos défauts mutuels. Bien que de ce côté-là, je n'en voyais pas beaucoup chez Amara. Elle était peut-être trop gentille par moments, mais c'était bien le seul truc que je pouvais lui reprocher. C'était surtout elle qui m'acceptait comme j'étais, malgré le fait que ça manquait un peu de logique. Faut croire que je pouvais être attachant dans le genre casse-couilles.
Ce qui était étrange, c'est que malgré nos sentiments ambigus réciproques, ni elle ni moi n'avions jamais rien tenté jusque là. Pourtant entre nous, c'était fort. Je le savais parce que je n'avais jamais ressenti un truc pareil. Et peut-être bien que c'était aussi intense parce que justement on avait réprimé ça depuis longtemps.
Je ne pouvais plus me passer d'elle, j'étais déjà complètement accro. Ça me foutait un peu la trouille d'ailleurs, de réaliser que je devenais déjà dépendant d'Amara sentimentalement, de sa présence, de sa douceur et de son affection. C'était tellement plus facile de ne rien ressentir pour personne. Aucun risque d'avoir peur d'être rejeté ou abandonné quand personne ne comptait plus que ça. Mais maintenant, je faisais moi aussi partie de ces gens qui éprouvait de la crainte à se retrouver seul.
Je faisais glisser mes mains sur son corps mouillé, me délectant de la chaleur de celui-ci tout autant que de celle du jet d'eau. La condensation avait envahit la cabine, nous plongeant tous les deux dans un délicieux brouillard. Je l'embrassai avec ardeur, caressant sa poitrine. Elle était parfaite, j'aimais son corps tout entier et je voulais qu'il ne soit qu'à moi. Je pouvais maintenant comprendre ce que certains ressentaient en imaginant leur partenaire avec quelqu'un d'autre. L'idée qu'Amara puisse m'échapper et appartenir à un autre me traversa l'esprit, me faisant réaliser la douleur que ça me provoquerait. Je détestais ça, mais pour rien au monde je ne me priverais de cet amour juste pour me préserver d'un chagrin éventuel. C'était pour ça qu'on disait que l'amour faisait mal et que malgré tout, tout le monde semblait en redemander ? Ok, j'avais enfin compris.
Je passai une main sur sa nuque pour approfondir notre baiser, comme si j'avais peur qu'elle ne m'échappe. Le bruissement de l'eau qui giclait à nos pieds étouffait le son de nos halètements d'excitation. Je laissai glisser ma main jusqu'à l'entre-jambe d'Amara comme un réflexe, venant la chatouiller avec douceur. On était complètement à l'aise, non pas que notre coït précédent s'était fait dans la retenue, mais je sentais déjà une certaine aisance s'installer.
- Cette fois, c'est toi qui mène.
C'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Elle me faisait confiance, et ça rendait les choses plus excitantes encore. L'eau ruisselante filait sur son corps, illuminant sa peau sous la lumière de la pièce. Elle était magnifique. J'attrapai tendrement ses poignets et la fit pivoter lentement, pour lui laisser le temps de m'interrompre si elle sentait que ça allait trop vite pour elle. Elle était maintenant dos à moi. Je l'entourai de mes bras en posant mon menton sur son épaule, déposant quelques baisers dans son cou. Son corps tout entier frissonna au passage de mes mains. Je les fis glisser de sa poitrine à ses hanches, avant d'en laisser une s'aventurer à nouveau jusqu'à son entre-jambe, venant la stimuler sans précipitation. Collée à moi, elle pouvait sentir que ma teub était au rendez-vous, tout contre ses fesses. Mais hors de question d'entrer sans invitation. Moi j'étais prêt, mais je voulais attendre que ce soit le bon moment de son côté, prolongeant les préliminaires. Comme ça, elle avait aussi le temps de décider si cette position lui convenait. J'ignorais si elle avait déjà été visitée par l'entrée des artistes alors je préférais guetter ses réactions avant de m'y faufiler. Ça me laissait le temps de pousser l'exaltation à son maximum. Je plongeai mon nez dans ses cheveux, mordillant son oreille, tout en continuant de caresser sa vulve d'une main, effleurant sa poitrine de l'autre.
lumos maxima
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Sujet: Re: (+18) L'alcool tue lentement. On s'en fout, on est pas pressés. ı River
(+18) L'alcool tue lentement. On s'en fout, on est pas pressés. ı River