| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix | |
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Auteur | Message |
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Invité | Sujet: Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix Ven 11 Aoû 2023 - 14:04 | |
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J'étais rentrée au bout de 5 jours, Knox avait remué ciel et terre pour nous faire rentrer, et embrumée par les anti douleurs et la fatigue de la guérison, nous étions dans la voiture qui nous ramenait à une réalité, que j'avais en partie oblitérée. Emmitouflée dans un pull trop grand de Knox, portant une grosse paire de lunettes de soleil, un peu recroquevillée contre la porte de notre berline à chauffeur, je regardais le panorama défiler. J'avais eu Pénélope au téléphone, je l'avais rassuré, maman avait vécu pas vraiment des vacances idylliques, mais elle revenait à la maison avec papa, crevette embryonnaire, et quelques bleus et bosses.
Je n'arrivais pas par contre à toucher Knox, à lui prendre la main, à avoir des gestes câlins et tendres, comme si quelque chose bloquait, avec cette foutue amnésie résiduelle. Je culpabilisais aussi beaucoup de ne pas réussir plus rapidement à reprendre conscience avec notre relation, qui selon lui était magnifique et intense. Je poussais un soupir, lorsque je descendis de la berline, contournant le véhicule lentement, avant de lever le nez vers notre maison. Une belle maison, un peu à l'ancienne, tout ce que j'aime... je souris un peu, marchant toute seule vers la porte d'entrée, de laquelle s'était échappée une fée pailletée qui courrait vers nous.
Un baiser plus tard, une main prise et je rejoignis mes parents sur le porche, qui m'embrassèrent et me câlinèrent.
- Je vais bien, je vais... mieux que ce que je mérite. Dis-je en le pensant fortement.
Après une bagarre digne d'un fantasme masculin, où j'avais mis en danger notre enfant à venir et l'équilibre d'une famille naissante, j'estimais clairement que j'allais mieux que ce que je méritais. Ce n'était pas le sourire de Knox qui avait mis en danger tout ça, c'était moi, toute seule comme une grande. Et les hormones n'expliquent pas tout.
@Knox Hendrix |
| | | Invité | Sujet: Re: Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix Ven 11 Aoû 2023 - 16:33 | |
| Mercedes ne se souvenait toujours pas de moi, ça faisait maintenant cinq jours que l'AVC m'avait effacé de son esprit et ça commençait à faire long. Je ne savais pas comment me comporter avec elle, je me sentais impuissant... Elle avait mis de la distance entre nous, et même si cela me blessait profondément, je la comprenais. J'étais un homme de quinze ans son ainé, qui n'était pas son style, et qui avait réussi à lui mettre la bague au doigt et à la mettre enceinte en moins de deux ans. Il y avait de quoi lui faire peur.
Arrivé devant chez nous, elle sortit de la voiture et Pénélope lui fonça dessus. Le câlin qu’elles échangèrent semblait être sincère et cela me rassura un peu. Au moins leur lien était toujours présent. Je les suivis avec les valises, saluant rapidement mes beaux parents avant de rentrer. Je prétextais devoir lancer des machines pour pouvoir m'isoler, bien que rien ne me pressais à faire le linge tout de suite. J'avais juste l'impression de ne pas avoir ma place dans leurs retrouvailles. Je ne me sentais pas à ma place et dans ces moments là j'avais juste envie de me retrouver derrière un volant et filer à vive allure sur un circuit. Chose impossible maintenant que je n'étais plus pilote de F1. J'avais toujours ma salle de jeu avec mon simulateur, mais pas sur que se soit très apprécié/compris si je venais à m'enfermer pour jouer des heures à la console. Une fois le linge mis dans la machine, je partis prendre une douche avant de rejoindre ma famille. Je ne parlais pas beaucoup, ouvrant la bouche uniquement pour répondre aux questions que l'on me posait. J'aurais aimé être ailleurs, car être en présence de Mercedes était pesant. J'avais envie de lui attraper la main, de la prendre contre moi et de voir son sourire sur son visage... Seulement là, on se tenait à distance l'un de l'autre.
Je vais aller faire à manger. Dis-je en plein milieu d'une conversation, et sans attendre de réponse, je me levais pour rejoindre la cuisine. Je n'avais pas faim, je ne savais pas non plus ce que j'allais faire, j'avais juste voulu m'éclipser. Une fois en cuisine, je me pencha sur le comptoir en venant me prendre le visage dans les mains. Qu'est ce que je pouvais faire pour l'aider à retrouver sa mémoire ? Et qu'est ce qui nous arriverait si elle ne la retrouvait pas et qu'elle décidait que je n'étais pas un bon partenaire pour elle ? Je paniquais, je perdais pieds et j'aurais aimé avoir quelqu'un pour me soutenir. Ma mère par exemple. Je fus écouté, parce que je sentis une main douce venir se poser entre mes omoplates et en me tournant je fis face à la maman de Mercy. Elle avait ce regard unique que seule les mamans pouvaient avoir et je fus obligé de lui faire un petit sourire triste. She's gonna be okay, right ? Je voulais l'entendre de la bouche de quelqu'un, car même si les médecins avaient tous été rassurants, aucun d'eux n'avaient laissé penser que son amnésie durerait aussi longtemps. I know it's selfish, but I can't do it without her. She's my everything.
@"Mercedes Berkeley" TW : Suicide, fausse couche, sexe
Dernière édition par Knox Hendrix le Lun 28 Aoû 2023 - 21:26, édité 1 fois |
| | | Invité | Sujet: Re: Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix Ven 11 Aoû 2023 - 23:03 | |
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Assise dans l'immense canapé du salon, Pento dans mes bras, je regardais autour de moi, c'était cosy ici, lumineux, chaleureux. Sur les murs, des tableaux abstraits pas vraiment ma tasse de thé, et plus loin dans le couloir qui menait aux chambres, il y avait des cadres immenses, représentant Pénélope enfant façon dessin, mais aussi Knox et moi on dirait. Je déglutis, alors qu'il prétexte avoir besoin de faire le repas, j'ai la nausée, pas certaine que mon corps allait apprécier un repas.
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Il l'avait ramené, notre fille, son épouse, la mère de ses enfants, blessée, perdue, fragile, il l'avait ramené, et souffrait de son absence. Je comprenais ça. Accoudé au comptoir de la cuisine, il semblait porter le monde sur ses épaules. Posant une main rassurante, je voulais le réconforter, tout allait rentrer dans l'ordre, un accident ça arrive. Il se tourna vers moi, son regard orageux, embué dans une tristesse folle, d'avoir perdu quelque part, sa nouvelle épouse.
- She's at home Knox, it's gonna be fine. I know my daughter... Lui dis-je avec une infinie tendresse et un sens de la compassion élevé.
Il se flagellait de vouloir la voir revenir, je souris avec tendresse.
- It's not selfish, not silly, you're in love with her... now dry your tears, put your back straight, your feet on the ground... and seduce her like you never did before... It's a chance... i'll explain why. My daughter was hurt and it's sad. But, you can do it better than ever, you can be the better version of you, you can change the past, to recreate future... Think about it.
Knox était un beau fils challenger, un compétiteur dans l'âme, je l'avais compris tout de suite. Pas le genre à se laisser mourir dans un coin, il avait besoin d'une quête, d'une bataille à mener; Peut être que celle que je lui avais soufflé, l'aiderait à voir le verre à moitié plein et non à moitié vide. Je passais une main sur la sienne, lui accordant mon soutien par là, et le laissais réfléchir à tout ça.
- Maybe... some pasta... will be great... try something new as well.
Un dernier regard à mon beau fils et je sortis de la cuisine.
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Une odeur... une odeur chatouilla mes narines, tandis que j'explorais les pièces de la maison. Pénélope sur était restée avec mon père, et j'étais partie utiliser les toilettes. Me perdant un peu, mélangeant les portes, et je scrutais depuis 10 bonnes minutes, l'intérieur du garage, qui avait au centre, une énorme formule 1... dont je reconnaissais vaguement les couleurs. La mienne, j'avais vu les photos de ma victoire à Melbourne... donc j'étais mégalo au point de garder la formule 1 de mon exploit chez moi. Je sais pas ce que je pense de cette information.
Mais bref, une odeur alléchante chatouilla mes narines, et je revins sur mes pas, pour rejoindre tout le monde dans la salle à manger. Une jolie table était dressée, et un plat de pâtes trônait sur la table.
- Je... je suis désolée si vous m'attendiez... j'ai oublié où étaient les toilettes... aussi... dis-je avec timidité, et un léger sourire, tentant de faire un brin d'humour malgré la situation dramatique.
@Knox Hendrix |
| | | Invité | Sujet: Re: Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix Sam 12 Aoû 2023 - 16:53 | |
| La maman de Mercedes me rappelait ma propre mère, dans le sens où elle avait cette douceur et cette bienveillance en elle. Sa main sur mon épaule et ses paroles encourageantes avaient réussi à me rebooster. Tout n'était pas perdu et je devais juste remontrer à ma femme pourquoi elle avait craqué pour moi la première fois. La séduire à nouveau...
Je m'étais alors mis à cuisiner seul et cela m'avait permis de faire un point sur là où j'en étais. J'avais préparé des pâtes et pendant que celles ci reposaient avant d'être mises en formes, j'avais fait une préparation à base de beurre, d'ail et de gambas. Ça sentait tellement bon que j'avais eu la visite d'une petite gourmande. Elle avait volé quelques petits trucs à grignoter avant de repartir en courant, laissant derrière elle son rire cristallin. Elle était adorable, souriante, heureuse et c'était en grande partie grâce à l'influence de Mercy sur elle, nous étions une famille... Cette unité qui m'était si importante. Je ne pouvais pas baisser les bras, surtout pas quand j'étais aussi bien entouré.
La mère de ma femme m'avait aidé à mettre la table, et pendant ce temps là Pento et le père Berkeley avaient été ramasser quelques fleurs pour faire un bouquet pour la table. Il y avait un semblant de normalité dans ce qu'on l'on faisait. C'était agréable. Mercy arriva quelques minutes après que la table ai été complété et c'est sa fille qui la plaça, sans surprise à côté d'elle. Je m'assis face à mon duo préféré pour ne pas perdre une seule miette de leurs interactions. C'était marrant, parce que les deux étaient aux petits soins pour l'autre, comme s'il ne s'était jamais rien passé. Elles étaient toujours le duo magique mère/fille qui me faisait craquer. Le repas se déroula étonnamment bien, sans la moindre tension. Du moins jusqu'à ce que le père de Mercedes se lève de table en insistant pour aller manger une glace à l'extérieur. Mais juste avec sa femme et Pento. C'était une tentative à peine dissimulée de nous offrir un moment à deux, et vu le regard amusé de sa femme, ils avaient prévu ça à deux. Je regarda ma femme, un peu perdu sur ce qu'on allait pouvoir faire pendant leur absence, sachant que nos échanges étaient quasi inexistants. Ils s'éclipsèrent rapidement et une fois seule avec ma Blondie, je ne su plus trop quoi faire. Le silence s'installa, brisé uniquement par le bruit de la vaisselle que je nettoyais. Je cogitais et mon cœur/tête n'arrivaient plus à suivre. Je devais la séduire, c'était le plan que m'avait conseillé sa mère, mais étais-je le seul à me rappeler le désastre que ça avait été la première fois ? Je ne savais pas faire ça... Je ne savais pas offrir des cadeaux, je ne savais pas draguer, je ne savais pas faire grand chose mis à part être moi. Un homme beaucoup trop sensible, un poil égocentrique et plutôt attachant.
Mercy... Viens. J'avais fini par céder et accepter qu'une tentative même nulle était toujours mieux que pas de tentative du tout. Passant à côté d'elle, je lui pris la main - par habitude, oubliant totalement qu'elle fuyait mon contact depuis son hospitalisation - et je l'emmena dans notre salle de gaming. C'était quasi le même décors que lors de notre première soirée ensemble après son arrivée en Australie et j’espérais réveiller sa mémoire motrice. La première fois je l'avais moi même attachée dans son siège, mais cette fois je n'osa pas et je lui fis juste signe de s'installer avant d'allumer le jeu. On jouait souvent ensemble. Au début, c'était compliqué, mais t'as rapidement pris le pli et à la fin je devais vraiment me battre si je voulais espérer rester à ta hauteur. Il y avait beaucoup d'admiration dans ma voix et même si je n'osais pas la regarder, je savais qu'elle m'écoutait. Elle choisit sa voiture, ses réglages et j'en fis de même avant de lancer un grand prix : Monza. Nos meilleurs courses avaient été sur ce circuit où les chances de dépassements étaient nombreuses. Ça ne manqua pas, car durant tout le grand prix, nous ne fîmes que ça. Nous nous foutions bien des autres voitures, tout ce que l'on voulait s'était doubler l'autre. Il ne restait que quatre petits tours de piste quand j'entendis des petits pas venir dans notre direction. Pento avait un énorme doudou dans les bras - encore un - et un visage fatigué. Plutôt que de faire un bisou à chacun de nous, elle se glissa ni vu ni connu sur moi, tel un koala et s'endormit dans la foulée. Elle ne le savait pas, mais j'adorais quand elle faisait ce genre de chose. Elle avait beau grandir, elle restait mon bébé, j'aimais ses câlins, ses bisous, ses dessins et ses petites blagues. Elle grandissait beaucoup trop vite... J'ai perdu parce que Pento était sur moi. Dis-je à la fin de la course après l'avoir vu me dépasser dans le dernier virage. J'avais un petit sourire sur le visage, j'espérais qu'elle avait passé un bon moment, même si je n'osais pas lui demander.
@"Mercedes Berkeley" |
| | | Invité | Sujet: Re: Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix Lun 14 Aoû 2023 - 10:07 | |
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Je l'avais suivi, timidement, en tirant sur les manches du pull, comme si ça pouvait me cacher à ses yeux. Je m'assis sur le fauteuil, et tandis que j'étais là, j'eus un flash me voyant en arrière, et lui penché au dessus de moi, pour m'attacher au fauteuil, m'effleurant. Quand je revins à moi, il était assis déjà à côté et n'avait pas eu de geste envers moi. Je fis mes réglages comme je les pensais les mieux, et on joua ensemble. Okay, j'avais souris et rigolé, détendue de savoir qu'il n'avait pas essayé de me faire peur, ou autre. Je ne sais pas pourquoi j'avais cette crainte, puisque au vu des photos et autres vidéos trouvés dans mon portable, tout n'était que miel, rire et douceur avec lui depuis ces 2 petites années.
En fait, depuis l'hôpital et tout ça, je faisais des cauchemars la nuit, je pleurais tout le temps, et je m'en voulais vraiment d'avoir mis en danger tout ça, comme un réflexe de Pavlov mal placé. Le médecin m'avait conseillé en rentrant d'aller voir un psychiatre ou psychologue pour m'aider à remonter la pente émotionnelle, et tenter de sortir de cette stase. Je ne supportais pas mon corps du tout, et j'avais beaucoup beaucoup de mal à accepter l'habitant dans mon ventre qui grandissait. J'avais même pensé à l'avortement un moment, parce que je n'arrivais pas à me retrouver moi, alors me retrouver mère dans quelques mois, ne me plaisait pas du tout. J'allais lui parler de tout ça, quand pénélope arriva pour se glisser sur lui. Je souris en les regardant.
- Je suis fatiguée, je vais me coucher. Je sortis du fauteuil à baquet en grinçant des dents de douleurs, la position était pas idéale.
Je leur fis un signe de main, et sortis de là, pour aller m'enfermer dans les toilettes de notre salle de bain, dans notre chambre. Enfermée à clé pour vomir le repas, et pleurer en silence, recroquevillée sur moi même en priant que tout ça prenne fin. Si seulement je pouvais m'endormir complètement le temps que tout se remette en place, je ne souhaiterais pas tuer un enfant à naître, ni fuir de tout ça. Je sortis mon portable, pour regarder les psys dans le coin. Il fallait que j'aille parler à un psy c'était urgent.
Je me glissais dans un bain chaud ensuite, avant d'enfiler un jogging informe et loin d'être sexy et je me faufilais dans le grand lit, m'entourant de gros oreillers, visant à ce que personne ne me touche en se couchant. Et vraiment pas lui.
@Knox Hendrix |
| | | Invité | Sujet: Re: Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix Lun 14 Aoû 2023 - 17:12 | |
| J'aurais du me douter que cette soirée gaming ne fonctionnerait pas. La F1 et les consoles n'avaient rien de romantique, alors je ne fus pas vraiment surpris qu'elle se lève quelques secondes après la fin de la course. Cependant qu'elle parte sans venir poser un bisou de bonne nuit sur la tête de Pénélope me secoua un peu plus. Les deux avaient toujours été très fusionnelles, ça ne lui ressemblait pas de l'ignorer ainsi. Pento avait relevé la tête pour la regarder partir avant de tourner celle ci vers moi. Pourquoi maman elle m'aime plus ? J'ai fait la bêtise ? Qu'est ce que je pouvais répondre à ça ? Du haut de ses quatre ans, elle avait traversé tellement d'épreuves qu'elle comprenait bien trop de choses. Maman t'aime toujours aussi fort, elle est juste très fatiguée. Sans bouger du baquet, je fis reculer le volant pour avoir la place de passer mes bras autour d'elle. Je savais que Mercy l'aimait, je n'en avais aucun doute. Il y avait plus de chance que se soit ma présence qui lui ai fait zapper le bisou. Tu pourras lui faire pleins de bisous demain matin. Je ne sais pas combien de temps Pénélope resta sur moi, mais après un petit temps elle se fit plus lourde et un doux ronflement vint bercer la pièce. Je n'avais pas envie de la mettre dans son lit, j'étais bien avec elle ici, mais je savais que je le regretterais le lendemain. Difficilement, je m'extirpais du siège avant de l'emmener jusque dans sa chambre. Elle se laissa coucher et je lui mis son doudou dans les bras... Elle avait besoin de sa famille et je ne pouvais pas lui offrir à l'heure actuelle.
Bêtement je m'étais dirigé vers la chambre que je partageais avec Mercedes, mais son installation m'avait arrêté net. Elle s'était construit une forteresse d'oreillers autour d'elle. Le message était clair, elle ne voulait pas de moi. Je n'allais pas m'imposer plus que nécessaire, je fis le tour du lit pour aller récupérer quelques affaires dans le dressing avant de sortir de la chambre. Est ce qu'elle était en train de me détruire sans le savoir ? Oui, totalement. Est ce que je lui en voulais ? Absolument pas. Je comprenais qu'elle n'ai pas envie de se retrouver dans le même lit qu'un inconnu, j'aurais juste aimé pouvoir en discuter avec elle. J'étais impuissant, obligé de la regarder s'éloigner petit à petit. Avant de m'éclipser, je pris une feuille et j'y écris un message que je déposais sur la table de nuit sur son téléphone. "So it's not gonna be easy. It's gonna be really hard, and we're gonna have to work at this every day. But I wanna do that because I want you. I want all of you, forever. You and me. Every day." C'était une citation du film The Notebook qu'elle m'avait fait regarder au tout début de notre relation, mais qui me parlait beaucoup aujourd'hui. Je ne me tardais pas plus dans la chambre et partait retrouver une place pour dormir sur le canapé.
La nuit avait été courte, je n'avais pas réussi à trouver ma position et j'avais fini par me lever avant le soleil pour aller courir. Courir pour s'épuiser, pour vider ma tête, pour quitter le domicile, il y avait pleins de bonnes raisons d'aller avaler les kilomètres. Je m'étais arrêté pour prendre un café en bord de plage avant de rentrer tranquillement. Je n'étais pas beaucoup plus apaisé qu'en partant, mais je m'étais bougé et c'était important pour ne pas sombrer totalement. A la maison, tout le monde dormait encore, alors je pris le chemin de la salle de bain de la suite parentale dans le plus grand silence. La douche me fit du bien, comme une piqure d'énergie avant de devoir affronter la journée. En sortant de celle ci, la peau encore moite, je mis un boxer et un jogging, préférant rester torse nu pour laisser le temps à mon corps de redescendre en température. J'étais en train de retraverser la chambre quand je vis que Mercy avait les yeux grands ouverts. Je suis juste venu utiliser la salle de bain et m'habiller. Promis. Je me sentais obligé de me justifier comme si j'avais été surpris en train de commettre un crime. Je ne voulais surtout pas qu'elle s'imagine que j'étais venu la regarder dormir comme un vieux pervers. Je repars. Rendors toi. Il est encore tôt. Et je partis, non sans faire une énième boulette sous la forme d'un tête à tête très intime avec la porte. Je jura avant de m'éclipser, à moitié peiné, à moitié honteux.
@"Mercedes Berkeley" |
| | | Invité | Sujet: Re: Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix Lun 14 Aoû 2023 - 21:05 | |
| J'avais pas entendu qu'il était rentré, j'avais tâtonner ma main vers mon portable pour y trouver sa note et la lire. C'était beau. C'était beau et ça me rendait encore plus pitoyable, génial ! Il sortit de la salle de bain, dos musclé, bras musclés et OH mon dieu... torse parfaitement sculpté, si bien que je ne vois même pas son postérieur parfait, ni rien d'autre en fait. Les yeux grands ouverts, je le reluquais jusqu'à ce qu'il se retourne vers moi, qu'il s'excuse et finalement se prenne la porte dans la tête. J'avoue j'avais rit doucement, avant de me sentir merdeuse de nouveau. Je me levais, pour rejoindre le salon sur la pointe des pieds, espérant que nous serions seuls pour quelques heures encore. J'allais attraper un torchon que j'humidifiais pour le lui apporter et le mettre sur son front. Je m'assis sur la table basse en face de lui.
- I need to tell you something Knox... i... feel depressed, tired, lost... and i'm gonna go to see a psychiatrist maybe, to help me... And more i... i don't... want that baby inside me... I feel abused and like not myself... i thought... j'hésitais, ayant peur de son jugement. Thought i could just... stop that pregnancy, still available for 2 weeks... I'm so sorry, i... just feel so blue.
Je retirais le torchon de sa tête, restant là, le regard bas, tortillant le tissu entre mes mains, attendant sa réponse, attendant qu'il me hurle dessus, ou me dise que c'était finit. Je me sentais super mal alors un peu plus ou un peu moins...
@Knox Hendrix |
| | | Invité | Sujet: Re: Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix Lun 14 Aoû 2023 - 23:23 | |
| C'était surement un cauchemar que j'étais en train de vivre, mais je n'osais rien lui dire. Ses mots m'achevaient, les uns après les autres. Elle me parlait à nouveau d'avortement alors qu'il y a quelques jours de ça, nous célébrions cette grossesse. Your body, your choice. Dis-je sans vie, parce qu'elle venait tout simplement de me donner le coup de grâce. Puis à quoi bon la forcer à garder ce bébé si elle n'en voulait pas, ça serait égoïste de ma part autant pour elle que pour cet enfant. C'était quand même la deuxième fois qu'elle ne voulait pas de mon bébé et je ne pouvais m'empêcher de me dire qu'au fond d'elle, elle n'avait pas envie d'être la mère de mes enfants. I need a minute. Dis-je en me levant pour mettre autant d'espace entre elle et moi que possible. Je n'attendis même pas sa réponse pour sortir de la maison. La porte claqua derrière moi et quelques secondes plus tard je m'enfermais dans notre voiture. Je n'en avais pas les clefs, je ne pouvais pas m'enfuir, mais j'étais isolé ici. Fuck ! Fuck ! Fuck ! J'hurlais en tapant sur le volant, même si je savais que ça ne changerait rien à mon problème. J'extériorisais tout, mais ça ne me faisait pas du bien. Parce que si Mercy se sentait déprimée et voulait aller voir un psy, je n'en étais pas loin non plus. Une bagarre et j'avais tout perdu, tout ça à cause d'un putain de sourire. On ne m'y reprendrait plus...
@"Mercedes Berkeley" |
| | | Invité | Sujet: Re: Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix Mer 16 Aoû 2023 - 21:56 | |
| Trop de pression. Trop de pression de tout. Il était partit après ma bombe et je n'étais pas allée le retrouver. J'étais fatiguée, épuisée, au bout du rouleau et cette réalité ne me convenait pas. Je fis le petit déjeuner à Pénélope, appelait mes parents, et leur demandais de garder ma fille, j'avais besoin de souffler ailleurs. L'appel avec le médecin ne se passa pas comme prévu... il était trop tard pour penser à un avortement, j'allais devoir mener l'affaire à bien.
Assise sur une dune de sable, je fondis en larmes, me maudissant, moi et mon cerveau défaillant, moi et ma tête de mule. Si je n'avais pas frappé cette fille, rien de tout ça, ne se serait passé ! Je m'allongeais dans le sable froid de l'hiver, laissant le vent porter son message, allongée en chien de fusil pendant de longues minutes, cherchant des portes et des clés dans mon esprit. Je me souvenais de Knox pas bribes, rien de très marquant, et plus j'essayais de me souvenir de lui, plus ça s'effaçait. Aura-t-il le courage, la force, la volonté de rester malgré tout ?
Je fermais les yeux, tentant de trouver apaisement et sommeil pourquoi pas. Emmitouflée dans mon manteau chaud, portant un jean, des baskets et un pull chaud. Le sommeil ne vint pas, il ne vint pas du tout, je me redressais en position assise, jouant avec un coquillage dans mes mains. Et là bas, un peu plus loin, je le vis marcher vers moi. A croire que même avec une amnésie partielle, j'étais prévisible.
@Knox Hendrix |
| | | Invité | Sujet: Re: Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix Jeu 17 Aoû 2023 - 10:03 | |
| Quand j'étais retourné à l'intérieur et que j'avais vu qu'elle n'était plus là, j'avais paniqué avant de réaliser qu'elle se rendait toujours au même endroit lorsque ça n'allait pas. Elle, qui avait si peur de l'eau en arrivant en Australie, se posait toujours sur la même dune quand elle avait besoin de s'isoler et c'est encore une fois là que je la retrouvais.
I'm sorry. I... It was wrong to left you like I did. Dis-je en m'asseyant à sa hauteur. C'est juste dur de t'entendre parler d'avortement quand il y a quelques jours de ça on parlait de la couleur que l'on voulait pour sa chambre. J'enchainais en lui disant qu'au final, la décision restait la sienne et que je serais à ses côtés quoi qu'elle déciderait. Je veux juste que tu sois heureuse. Murmurais-je en plongeant mes doigts dans le sable froid. C'était un concept un peu lointain le bonheur, mais la connaissant, elle y arriverait sans trop de soucis. Mercy était un rayon de soleil qui avait juste besoin de voir sa flamme se rallumer.
Je n'avais pas été aussi intelligent qu'elle et après quelques minutes sur la plage avec juste un tee shirt, je me mis à éternuer coup sur coup sans réussir à m'arrêter. J'avais froid et je tremblais, mais je restais le cul posé dans le sable à côté de Mercedes. Je n'avais plus rien à lui dire, mais je n'avais pas le coeur de la laisser seule. J'avais tellement envie qu'elle me regarde à nouveau comme avant et que tout cela ne soit plus qu'un mauvais cauchemar.
Dit moi ce que je peux faire pour toi...
@"Mercedes Berkeley" |
| | | Invité | Sujet: Re: Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix Jeu 17 Aoû 2023 - 10:54 | |
| Je posais ma tête sur son épaule, sans rien faire de plus, juste ma tête sur son épaule. J'avais entendu tout ce qu'il avait dit, j'avais compris, ce n'était pas quelqu'un de mauvais, pas de toxique non plus. C'était juste mon mari, que je ne reconnaissais pas, qu'il allait falloir que j'apprenne à connaître de nouveau.
- Violet. La couleur violette. Et puis... du temps... beaucoup de temps... je veux que tu travailles pour m'en laisser, et que tu fasses tout pour que je retombes amoureuse de toi... Comment tu avais fait la première fois ? Lui dis-je en murmurant.
Il eut un frisson, puis deux et je réalisais qu'il était en train d'avoir froid. Je relevais la tête, retirais mon manteau pour le poser sur ses épaules.
- Tu m'as séduite à travers la formule 1, ce n'est pas une blague ? répondis-je à ses propres mots.
Haussant les épaules, et reposant ma tête sur son épaule, je poussais un soupir léger.
- Tu vas devoir trouver autre chose on dirait...
@Knox Hendrix |
| | | Invité | Sujet: Re: Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix Ven 18 Aoû 2023 - 19:17 | |
| Mercedes avait posé sa tête sur mon épaule et semblait moins réfractaire qu'avant à une discussion. Elle me parlait d'une nursery violette et ça me fit sourire parce que même si elle ne s'en souvenait plus, elle m'avait montré des chambres de bébé sur Pinterest lors de notre lune de miel : violette pour une fille, verte pour un garçon. Des souvenirs de cet après midi dans un hamac au bord de l'eau m'assaillirent, nos rires et la tendresse que l'on avait partagé en parlant de notre futur... Tout cela était bien loin. I can't force you to have our baby. As much as I want it, as much as I love it... It would not be fair for eather of you. La décision ne me revenait pas même si je serais obligé d'en accepter les conséquences. Pas sur que mon cœur puisse s'en remettre si elle venait à avorter, mais Mercy avait toutes les raisons du monde de ne pas vouloir porter la vie en ce moment.
Elle me demanda comment j'avais fait pour la séduire quelques secondes après m'avoir donné son manteau. J'eus un petit rire nerveux. Je mis son manteau sur nous, posant un bras sur ses épaules pour nous rapprocher et nous réchauffer. La F1 oui... Je suis presque content que tu ai oublié comment je t'ai séduit la première fois. C'était pathétique. Tu me diras la fois suivante aussi. Je t'ai eu à l'usure, j'ai utilisé Pénélope pour te faire craquer. Je plaisantais, mais je me sentis obligé de le préciser pour ne pas la faire fuir. J'ai fait beaucoup d'erreur. Je pensais bien faire avec mes cadeaux et mes attentions débordantes. Tout ce que tu voulais c'était que je sois moi même. C'était impossible de repenser à notre histoire sans avoir un petit pincement au cœur. Tu es ce qui m'est arrivée de mieux...
Le froid nous avait forcé à rentrer et nous avions retrouvé les parents de Mercy et notre fille. Elle avait fait de la peinture pendant notre sortie et ça se voyait sur ses vêtements autant que sur sa feuille. Elle resta le centre de l'attention le reste de la matinée jusqu'à ce que je propose de sortir pour manger. Je n'avais pas fini ma phrase que déjà Pénélope demandait des sushis. Elle était complètement accro depuis nos vacances au Japon. En moins de deux, elle fut prête à partir et c'est avec sa main dans celle de sa mère qu'elle prit la direction du restaurant. Je marchais derrière à côté de la maman de Mercy. La discussion était légère, mais je sentais qu'elle était à la pêche aux informations sur les évolutions. Je la rassurais, la remerciais aussi. Je ne me serais pas laisser avoir autant d'espoir si elle n'était pas passée par là. La table était recouverte de bonnes choses à manger et Pento n'attendis pas qu'on lui dise de commencer pour se servir. Elle avait des baguettes pour enfant et fourrait un max de sushis dans sa bouche. On aurait dit un petit hamster. Elle était cute, mais la seule que je regardais c'était Mercy. Elle avait une sélection de sushis devant elle, des spéciaux compatibles avec la grossesse, et dès le premier je vis une goutte de sauce soja couler le long de son doigt. C'était comme revivre ce moment qui m'avait fait vriller au tout début, car elle mit ce doigt dans sa bouche et le lécha pour le nettoyer. Elle ne le faisait pas dans un but érotique, mais ça eu cet effet sur moi, c'était incontrôlable. Érection, joues rouges et palpitations, j'eus du mal à camoufler mon état d'excitation et je me mis donc à fixer mon assiette. Knox ! Elle ne sais même plus qui tu es, alors qu'est ce que tu fous là ? En plus c'est pas comme si t'étais seul avec elle... Mais il n'y avait rien à faire, lorsque ma femme mangeait des sushis, certains souvenirs remontaient à la surface. Papa, pourquoi t'es rouge comme une tomate ?
@"Mercedes Berkeley" |
| | | Invité | Sujet: Re: Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix Ven 18 Aoû 2023 - 22:49 | |
| - I Know you can't, and i appreciate this, but the gynecologist was very clear, too late to do that... i've to make this till the end... soupirais-je un peu triste.
J'avais peur, j'avais pas envie et rien que de penser à mon corps qui allait se déformer, j'avais envie de vomir aussi. Il parla de la F1, de ses tentatives nulles de drague moisie et ça me fit sourire.
- You mean, you suck at seduction ? Really ? Is that possible ? Well, you're a very strong man, with large shoulders, and... you're good looking in a certain way... I can't believe you actually suck at it !
Il argumenta de plus belle, me parla du piège de Pénélope, pour terminer par cette phrase, magnifique au demeurant, qui me fit baisser les yeux sur mes mains plantées dans le sable.
Nous rentrâmes ensemble, retrouver Pénélope, et mes parents, souriant, plus légère quelque part alors que non, j'allais devenir deux fois plus lourde dans quelques temps. Je me pris au jeu du sushis, ayant pourtant peur de tout vomir au sortir du repas, il fallait que je relativise et c'était loin d'être facile.
Un premier sushi sans sauce et je grimaçais légèrement, ma mère rit, et m'indiqua que je les préférais avec de la sauce de soja salée. Je fis la deuxième tentative et là oui, on était d'accord, hochant la tête, en léchant mon doigt plein de sauce. Je remerciais ma mère d'un sourire, et Pénélope nous sortit de notre échange.
Je posais le regard sur Knox, qui oui... était bien rouge écarlate, semblait crispé au possible et au regard fuyant. Je fronçais les sourcils sans comprendre, et l'extirpais de la situation quand même.
- C'est la sauce wasabi mon ange, elle a du monter trop vite chez papa. T'en fais pas. Je caressais le visage poupon de notre fille, en lui indiquant de manger tranquillement.
Au sortir du repas, je rejoignis Knox dans la cuisine, en débarrassant la table, tentant de faire quelque chose de normal dans ma maison.
- C'est... j'ai une question. C'est moi qui ai ramené la formule 1 de ma victoire à la maison ou... ? Non parce que je sais pas si ça me rassure de me savoir assez mégalo pour garder ça dans le garage.
@Knox Hendrix |
| | | Invité | Sujet: Re: Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix Sam 19 Aoû 2023 - 1:13 | |
| I may be good looking, but I'm the worst at seduction. Lui dis-je en me redressant un peu. J'avais l'impression qu'elle me trouvait moins séduisant que lorsque nous nous étions rencontrés. C'était entendable parce que j'étais bien plus en forme à l'époque, quelques années en moins et des abdos bien plus dessinés. Par contre mes talents de séducteur était toujours aussi merdique et ça n'allait pas m'aider pour la suite.
Nous avions mangé des sushis et après l'incident de la sauce soja, je m'étais promis que plus jamais, mais alors plus jamais, il n'y aurait ce genre de repas à la maison. J'avais passé la moitié du repas avec une érection douloureuse et je m'étais forcé à manger du wasabi pour essayer de calmer mes ardeurs. Ça n'avait pas fonctionné et en plus de ça ma bouche était en feu. Ça avait été un enfer et quand enfin j'avais réussi à quitter la table pour débarrasser - m'enfuir -, Mercedes m'avait suivi avec le rester de la vaisselle. J'étais tendu, à tel point que je fis tomber un verre dans l'évier et que celui ci se cassa.
C'est moi. Parce que j'étais fier de toi et de ce que tu avais accompli. Grognais-je en ramassant les bouts de verre dans l'évier. Je voulus me retourner pour aller les mettre à la poubelle, mais en me tournant je la percuta de plein fouet. La vaisselle fut sauvé de justesse, mais nos corps se retrouvèrent collé l'un à l'autre. Le temps s'arrêta et mon regard parcourus son visage qui était à quelques centimètres du mieux. Je crevais d'envie de l'embrasser, de passer mes bras autour d'elle, mais je n'en fis rien. Désolé, je... J'ai la tête ailleurs. Je devais être fort si je voulais avoir un espoir de retrouver ma femme. Je fis donc un pas en arrière pour la laisser passer avant de la contourner pour jeter les morceaux de verres.
Est ce que tu serais intéressée de sortir avec moi ce soir ? Nous étions toujours dans la cuisine et elle me tournait le dos, mais voila, c'était le moment où j'avais réussi à trouver le courage pour l'inviter à sortir. Il y a une soirée karaoké, ça peut être sympa, non ? Ce n'était pas l'endroit idéal pour séduire, mais peut être que ça lui changerait un peu les idées. Elle avait besoin de se détendre, de penser à autre chose, parce que j'avais bien vu ce matin que l'idée de garder notre bébé était un poids pour elle. Elle n'était pas prête à être enceinte.
@"Mercedes Berkeley" |
| | | Invité | Sujet: Re: Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix Sam 19 Aoû 2023 - 2:11 | |
| Sa réponse... merde sa réponse me laissa pantoise d'admiration pour cet homme que j'avais épousé et on comprenait mieux pourquoi. Nul en drague, mais incroyablement bon. Je me mordis la lèvre baissant une fraction de seconde le regard... et le choc eut lieu à ce moment. La vaisselle en vrac entre nous, que je posais comme je pus, il me regardait avec une intensité peu commune, et j'avais du mal à respirer, mes jambes tremblaient et dans ma tête, ça fusa de souvenirs comme des feu d'artifices un 04 juillet aux USA. Notre premier baiser, notre première engueulade au bord d'une route, et puis... notre première fois je crois. Une explosion de tout ça, que j'attribuais alors à sa proximité et au frôlement de nos corps. Pourtant il n'alla pas plus loin. Je posais un verre à pied qui était resté coincé sous mon bras et le posais, avant de souhaiter partir.
J'avais la bouche sèche, le coeur battant la chamade, et il me proposa de sortir.
- YES. Dis-je directement, sans entendre où et pourquoi. J'avais juste tranché pour un oui franc.
Il m'expliqua le karaoké, et j'hochais la tête, l'idée me plaisait... Espérons juste que je n'avais pas tout oublié les paroles.
- Yes i do... i do want to go on a date with you.
Troublée par nos regards, je finis par sortir de la cuisine, et c'est ma mère qui me récupéra à la sortie.
- You're blushing... do you... remember something ? - Oh... i... i go on a date with him tonight, if you can... - Yes, we love to stay here with Pénélope, but we had better idea with your father, we take her for a night, in a farm nearby Bowen.. she loves cows my dear daughter ans it's still vacation, maybe can we stay with her 2 more nights ?
J'avais hoché la tête et câliné ma mère. Aucune idée si c'était une idée fameuse au final, mais mes parents étaient partis avec Pénélope souriante et aux anges de pouvoir traire les vaches. Un calin et des bisous plus tard avec notre ange, et nous nous retrouvions en tête à tête pour au moins une nuit.
- Je vais... changer mon pansement, et me changer pour ce soir... J'en aurais pas pour longtemps.
Cherchant un vêtement qui m'allait encore, malgré l'arrondi de mon ventre et surtout le grossissement réel de mes seins, j'enfilais une combinaison short à manches longues, noire avec des fleurs et sortie de là, à peu près fraîche, lui laissant la place dans notre chambre et surtout dans notre salle de bain.
tenue
- Spoiler:
@Knox Hendrix |
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