| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix | |
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Auteur | Message |
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Invité | Sujet: Re: Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix Lun 21 Aoû 2023 - 16:49 | |
| Perdu, il l'était, et ne comprenait pas ce que je lui avais pourtant expliqué à l'hôpital. Soit ce sont les médicaments qui ont effacé tout.
- Oui, mais aujourd'hui je suis là avec Pénélope, pour t'apporter guérison et stabilité. Sous conseils avisés de ton médecin. Ce n'est pas négociable, si tu penses que ça l'est. C'était ça, ou l'hôpital psychiatrique.
Pénélope descendit du car scolaire et s'arrêta en voyant Knox, et je lui fis des signes derrière pour qu'elle vienne jusqu'à moi au moins. Elle lui en voulait, c'était palpable, je le savais, elle le savait, et Knox allait s'en rendre compte. Elle lui jeta les dessins qu'elle avait fait, mais ne tenait pas spécialement à rester près de lui.
- Pento viens, je t'ai fait un gouter et puis on va faire les devoirs, papa doit aller poser ses affaires dans notre chambre.
Oui j'avais bien dit dans "notre" chambre. être là pour le surveiller à tous les instants, c'était la règle, et j'allais la respecter. Je donnais à gouter à Pénélope qui semblait ronchon, et je la fis parler de sa journée, en laissant Knox s'acclimater à une maison propre, et des gens dedans avec lui, ainsi que Dodger qui le suivait à bonne distance pourtant.
On fit les devoirs posés sur la table de la salle à manger, et je proposais à Pénélope, que papa lui lise le texte. Elle hocha la tête et haussa les épaules, oui et non, mais c'était déjà un petit oui. Je me levais et allais retrouver Knox, pour lui tendre le livre.
- Peux tu lui lire l'histoire n°4 ? Elle devra répondre aux questions après... S'il te plait.
On ne pouvait pas être en colère, l'un contre l'autre tout le temps, il fallait réussir à expulser l'échec de notre mariage, de l'enfant à naître et de notre vie de couple, pour tenter d'avoir une autre relation, rien que pour Pénélope il le fallait.
- Je vais ranger tes affaires dans notre penderie. Et faire une machine, d'accord ?
@Knox Hendrix |
| | | Invité | Sujet: Re: Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix Mar 22 Aoû 2023 - 15:02 | |
| Mes affaires étaient posées dans notre chambre, à Mercy et moi, et je les regardais sur le lit, incapable de faire plus. Les vêtements de la grande blonde étaient de nouveau dans les placards et son parfum embaumait la salle de bain... Je n'étais pas encore capable de partager un espace avec elle après tout ce qui s'était passé entre nous - même si j'avais l'impression que je n'aurais pas vraiment le choix aujourd'hui -. Elle m'avait fait comprendre qu'elle méritait mieux et n'avait pas tort sur ce point la. J'étais messed up. Avec mes mains tremblantes, j'ouvris le tiroir de la table de nuit pour voir s'il y avait toujours mon alliance. Je me souvenais l'avoir retiré lors d'une nuit alcoolisée, mais j'en avais besoin maintenant. Je la remis avant d'enfoncer ma main dans ma poche et de retourner au salon. C'était stupide, ce n'était qu'un objet, mais avec je me sentais un peu plus fort.
Pénélope était venue s'assoir à contre cœur à côté de moi pour que je lui lise son histoire. Elle était distante et ne me grimpait pas dessus comme elle aurait pu le faire avant, mais elle essayait et je devais en faire de même. Je pris son cahier et commença à lui raconter l'histoire, petit à petit elle se rapprocha pour voir les images, commenter et poser des questions. Elle oubliait un peu qu'elle avait un papa en carton. Les devoirs furent vite finis, mais lorsqu'elle revint poser sa tête sur mon épaule après avoir rangé son cahier, quelque chose en moi se ralluma. Une douce chaleur autour de mon cœur se répandit un peu partout dans mon corps et avant que je ne le sache, je la tenais fort contre moi. I'm sorry baby... Je n'avais plus le cœur de la lâcher. L'étreinte se transformait en câlin sans fin et je sentais ses petits doigts jouer avec mes cheveux. Tout n'était peut être pas perdu avec Pento. I missed you. Elle était mon meilleure anti dépresseur, c'était pour elle que je m'étais relevée la dernière fois. Cette fois, et avec tous les facteurs supplémentaires, je n'étais pas certain d'y arriver. D'en avoir la volonté.
L'après midi avançait et je restait assis sur le canapé, je regardais tout ce qu'il se passait autour de moi sans intervenir. Elles vivaient leurs petites vies et j'étais spectateur. Je n'avais pas la force de faire quoi que se soient avec elles. Je mis un long moment avant de réaliser que Mercedes m'appelait à la rejoindre en cuisine. Devant elle il y avait un verre d'eau et quelques comprimés. Je suis obligé ? Demandais-je en lançant un regard vers Pento, je ne voulais pas qu'elle entende cette conversation d'adulte. Les médicaments m'endorment, je n'arrive pas à penser clairement... Si je ne les prends pas, ça ira, je te le promets.Je mentais, elle comme moi nous le savions. J'avais besoin de voir un thérapeute et de prendre des traitements lourds pour espérer m'en sortir un jour.
Pourquoi tu tiens autant à t'occuper de moi ? Je suis qu'un inconnu que tu détestes. Qu'est ce que tu y gagnes ? Je veux dire, si je ne fais plus partie de ce monde, tu auras Pénélope pour toi toute seule, la maison... Tu pourrais avoir un bel avenir.
@"Mercedes Berkeley" |
| | | Invité | Sujet: Re: Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix Mar 22 Aoû 2023 - 15:52 | |
| Il tentait de négocier ses médicaments. Je le regardais en l'écoutant, hochant la tête pour lui exprimer un "mais oui bien sur".
- C'est obligatoire, tu prends tes cachets, et après on mange.
Il avait rechigné, et puis après je lui demandais d'ouvrir la bouche pour m'assurer qu'il les avait prit.
- Allez... ouvres...
Pendant que je préparais les salades, il me demanda ce que je faisais là, si la vie serait plus simple s'il était mort.
- Tu es un idiot Knox, un vrai couillon d'australien buté et immature. Lui dis-je en coupant une tomate. Pour le meilleur et pour le pire, tu as été et restera l'amour de ma vie... Quoique tu penses de moi, de la situation, et de toutes ces choses fausses que tu as pu, me balancer à la figure de manière véhémente... Tu es le père de Pénélope, et j'ai promis à notre fille, de te ramener à la vie... Tu n'as donc pas le choix, et moi je m'accommode de la situation...
Je le regardais, allant poser une main sur son bras, et me hisser sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur sa joue.
- Il va falloir travailler sur ta rage envers moi, comme je travaille sur l'échec qu'à été notre relation... Et tu prendras tes médicaments tous les jours, tu mangeras, tu ne toucheras pas une goutte d'alcool, tu iras faire du sport, tu feras des pâtes... et la vie reprendra une saveur fantastique...
@Knox Hendrix |
| | | Invité | Sujet: Re: Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix Mar 22 Aoû 2023 - 17:04 | |
| C'était tellement humiliant de me retrouver devant elle, à ouvrir la bouche pour qu'elle vérifie que j'ai bien pris mes traitements. J'avais honte de moi, de ce que j'étais devenu, honte d'infliger ça à une femme aussi merveilleuse que Mercedes. Elle n'avait pas signé pour ça en devenant l'au pair de Pénélope, ni en m'épousant d'ailleurs... J'avais retourné sa vie, mais pas du tout comme je l'avais imaginé.
Je ne veux pas que se soit un échec. Dis-je à demi mot en baissant les yeux sur les tomates que j'étais en train de couper. Il y avait beaucoup de vrai dans ce qu'elle disait, des vérités qui blessaient, des non dits qui nous bouffaient. J'avais beau lui avoir fait du mal, elle restait bienveillante et essayait de me protéger du pire. Elle me maintenait en vie au détriment de son propre bonheur. Mais c'est égoïste. Elle était encore jeune, elle pouvait rencontrer un autre homme - de son âge -, se remarier et construire une belle et grande famille. Mercy avait l'avenir devant elle et ce n'était pas un mauvais choix qu'elle avait pu faire qui devait l'entraver dans ce bourbier. Même si les sujets abordés étaient douloureux, ça faisait du bien de parler avec ma Blondie. Il y avait un semblant de normalité, quelque chose de familier... Je la regardais et parfois nos regards se croisaient. Notre bébé aurait définitivement eu les yeux clairs, il aurait été beau et Pento aurait été contente de devenir grande sœur. Je me perdais dans mes pensées avant de me forcer à revenir sur terre quand je sentais que ma gorge se serrait de trop. Il n'y avait pas de bébé, n'en aurait jamais. Je n'avais jamais envisagé ma famille comme ça, pas que Pénélope ne me soit pas suffisante, mais j'aurais aimé... Non, c'était débile. Il valait mieux pour tout le monde que la descendance du couillon d'Australien s'arrête là. J'étais parti très loin dans mes pensées et c'est lorsque Mercedes posa la salade devant moi que je réalisa qu'elle avait fini de couper les tomates pour moi. Les médicaments me faisaient avoir des absences, me fatiguaient, il me coupait même l'appétit. Je n'avais d'ailleurs plus faim alors que tout ce qu'elle avait préparé me donnait envie quelques minutes plus tôt. Elle me servit une assiette énorme, une que j'aurais pu dévorer avant tout ça, mais qui aujourd'hui me paraissait insurmontable. Seulement elle m'avait dit qu'elle allait me faire manger et j'imaginais bien qu'elle n'allait pas me laisser sortir de table l'estomac vide dès le premier repas.
Je suis désolé. Je me confondais en excuse, parce que j'étais à nouveau parti dans mes pensées tout en mangeant et j'avais renversé mon verre sur la table. Un vrai boulet. J'essuyais tant bien que mal avec un torchon tandis que Pénélope se marrait. Au moins elle ne voyait pas tout ce qui n'allait pas avec moi. Elle gardait un peu d'innocence. F**k. Dis-je en renversant le verre de notre fille en voulant récupérer un maximum d'eau. Je me sentais tellement inapproprié, je tremblais de rage contre moi même, contre mon état. L'état hilare de la petite se transmit à sa mère, qui malgré de gros efforts, avait un énorme sourire sur le visage. Ne rigole pas, je suis pathétique. Mais les voir sourire me permettait de dédramatiser un peu la situation. Je suis un boulet. Papa c'est un clown. Et spontanément elle se mit à tirer la langue, faire des grimaces. C'était la Pénélope qui j'aimais, celle qui semblait n'avoir aucun problème, malgré tout ce qu'elle avait eu à traverser au cours de sa courte vie. Je veux jouer au clown ce soir !
@"Mercedes Berkeley" |
| | | Invité | Sujet: Re: Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix Mar 22 Aoû 2023 - 18:28 | |
| Un fou rire, puis deux et je ne vis pas passer la soirée. Knox était en train de sombrer dans le sommeil, j'allais coucher Pénélope - pipi, les dents, au lit. Elle embrassa son père, et fila au lit avec deux histoires et des câlins. Je revins dans le salon, aidant Knox à se lever, pour le guider vers la chambre. Le soutenant sous le bras, je l'assis sur le rebord du lit, lui retirant sa veste, ses chaussures et chaussettes et le mettant au lit, comme on ferait avec un grand malade. Je caressais son front d'une main tendre, regrettant à huis clos, le foutoir absolu de notre relation sentimentale... elle était prometteuse, notre mariage aussi, et puis on avait pris feu tous les deux. Je poussais un soupir, avant de me rendre compte qu'une alliance se trouvait à son doigt... il avait gardé son alliance.
Je sortis de la chambre, le laissant dormir et répondais à quelques textos, tout en m'allongeant dans le canapé.
*Combien de temps ça va durer ?* *Je sais pas, il est mal en point* *Tu aurais du le déposer dans un centre spécialisé* *non, Pénélope ne me l'aurait pas pardonné.* *Et tu l'aimes encore* *Sans commentaire, ce n'est plus l'homme que j'ai rencontré*
Dans mes souvenirs, je revoyais l'homme sportif, l'homme sûr de lui, jaloux abusif, séducteur bien malgré lui, je revoyais nos meilleurs moments, nos meilleures retrouvailles, et puis... à force de rêvasser, je le rejoignis dans le lit, pour dormir.
@Knox Hendrix |
| | | Invité | Sujet: Re: Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix Mer 23 Aoû 2023 - 17:59 | |
| J'avais entendu Mercedes parler au téléphone après qu'elle m'ai couché et j'avais compris qu'il était temps pour moi de faire le deuil de ma relation avec elle. Je l'aimais toujours autant, mais je n'étais plus le même homme. Il était hors de question que je sois un frein à sa vie. Alors même s'il était un peu moins de quatre heure, qu'elle n'avait pas beaucoup dormi, je mis une main sur son épaule pour la secouer et la réveiller.
Mercy. J'arrêtais de la secouer en voyant ses yeux s'ouvrir. Est ce qu'on peut parler ? Je m'assis dans le lit en repoussant la couette qui me tenait bien trop chaud. J'étais un peu appréhensif, mais cette conversation était nécessaire si nous voulions rester en bon terme. J'ai entendu ce que tu as dit tout à l'heure et si tu dois me mettre dans un hôpital psychiatrique, fais le. Je veux ton bonheur. A toi, à Pento. J'ai pas envie que tu sois obligée de t'occuper de moi. Elle était jeune, et ça allait être long, douloureux... Elle méritait de passer ses meilleures années loin de tout ça. J'aurais du te dire toute la vérité avant que tu m'épouses. Là, tu t'es mariée sans vraiment savoir avec qui. En vrai, ça n'aurait jamais du se passer comme cela, car depuis 2018, j'avais réussi à être stable. C'était la perte du bébé, le divorce et la séparation avec Pénélope qui m'avait fait tomber dans une spirale infernale.
T'es une femme fantastique, qui mérite mille fois mieux que ça. Murmurais-je en lui posant un baiser sur le front.
@"Mercedes Berkeley" |
| | | Invité | Sujet: Re: Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix Mer 23 Aoû 2023 - 18:20 | |
| Il me réveilla, et les yeux encore endormis, je me redressais, alors qu'il souhaitait parler.
- Hein ?! de quoi tu parles Knox, j'ai appelé personne... j'ai répondu à des text... je m'arrêtais dans ma lancée en fronçant les sourcils. Tu as lu les messages de mon portable ?! Vraiment ?!
Putain il était pas croyable, respirer, respirer profondément, c'était une épreuve, le médecin me l'avait dit, rien ne serait simple, il tenterait par tous les moyens de me dissuader de l'aider, c'était la maladie qui faisait ça. On respire Mercedes...
Il m'embrassa le front, et j'arquais un sourcil dubitatif, allant allumer la lumière, pour le regarder.
- Bon, on va être clairs une nouvelle fois Knox. Je suis ici pour te ramener à la vie, et RIEN ni PERSONNE ne me fera changer d'avis. Donc tu arrêtes tes simagrées pour me faire quitter ma tâche et tu commences à travailler sur ta dépression mon grand... Suis-je clair ? Dis-je d'un ton autoritaire, qui ne laissait aucune place à du mélodrame à la Knox Hendrix. Maintenant tu bois un verre d'eau, tu lis une page de livre de recette, et tu dors.
Je me recouchais, fermant les yeux de force, en soupirant qu'il m'ait réveillé juste pour me jouer les violons à la Knox comme il savait le faire. Vivement qu'il commence à voir un psy... Courage Mercy.
Le lendemain matin, même scène, et bla de bla, je ne mérite pas d'être sauvé, et bla de bla, tu devrais partir d'ici avec Pénélope, et bla de bla, tu devrais me déposer en centre psy, et bla de bla pourquoi je suis encore en vie ? Chiant, agaçant, et j'avoue avoir hurlé une fois ou dix dans des coussins de son bureau, pour que personne m'entende, mais que j'évacue tout ça.
Trois jours plus tard, il était en rendez vous avec sa psy, pénélope à l'école, et moi j'étais allée à Wallmart pour aller acheter toutes les machines possibles pour réaliser des pâtes, ainsi que tout un tas d'ingrédients pour colorer des pâtes naturellement, et lui donner envie de peut être se remettre sur son projet d'ouvrir un restaurant. Première étape, refaire des pâtes et tester des recettes.
@Knox Hendrix |
| | | Invité | Sujet: Re: Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix Mer 23 Aoû 2023 - 19:40 | |
| J'étais certain de l'avoir entendu parler et si ce n'était pas au téléphone, c'était pendant qu'elle dormait. Je n'étais pas fou. En pleine dépression, oui, mais pas fou. Seulement en entendant Mercy me réprimander, je n'osa pas en rajouter et je fis exactement ce qu'elle me conseillait, lire quelques pages d'un livre et dormir.
Les jours passaient et se ressemblaient. Médicaments, rendez vous avec psychiatre, sport... C'était assez étonnant à quel point j'arrivais à simuler un regain de vie. Parfois je souriais, j'arrivais à manger un peu plus qu'en rentrant de l'hôpital, je passais du temps avec Pénélope.
En rentrant de mon rendez vous, je m'étais installé dans la cuisine et je m'étais mis à faire à manger. Il y avait comme d'habitude des pâtes au menu, il y avait une part de thérapie là dedans, car pétrir la farine et les oeufs m'aidait à me canaliser. J'en fis de toutes les couleurs avant de les abandonner sur le comptoir et sortir sur la terrasse. J'étais lassé, le besoin de faire un break avait pris le dessus sur tout. Je pris le temps de boire un grand verre d'eau avant de me forcer à retourner à l'intérieur finir le repas. Les filles allaient pouvoir se régaler ce soir. Je mis deux assiettes sur la table avant de partir dans le garage où il y avait quelques équipements pour faire du sport. C'était la seule chose que je pouvais faire pendant des heures d'affilées. En quelques jours à peine, j'avais déjà retrouvé un peu de définition au niveau des abdos et mes épaules étaient un peu plus larges. Je me faisais du bien en m'épuisant dans le sport. Matin, midi, soir, lorsque je n'étais pas en rendez vous médicaux ou dans la cuisine, je me trouvais ici.
Je viendrais manger tout à l'heure, j'en ai encore pour 45 minutes de courses avant de terminer. Dis-je, sans m'arrêter de courir sur mon tapis de course, alors que Pénélope était venue me chercher pour le repas. Tu vas avoir droit à un tête à tête avec Mercy. Peut être que si vous faites votre soirée film, je viendrais vous rejoindre, ok ?
Tu vas partir comme le papa de Suzanne ? Sa question me fit ralentir jusqu'à m'arrêter. C'était horrible comme question, car le père de cette petite s'était pendu. Elle avait beau être petite, elle comprenait beaucoup trop de choses. Je veux pas. Nous avions perdu en complicité, mais je voyais quand même dans sa façon d'être que ça la travaillait. Elle ne pleurait pas, mais refusait d'établir un contact visuel avec moi. Tu ne seras plus jamais toute seule bébé. T'as Mercy, c'est ta maman pour toujours. Et moi, je vais tout faire pour aller mieux et on pourra retourner jouer ensemble comme avant. C'était mieux quand on allait avec les voitures. Je voyais très bien là où elle voulait en venir, parce qu'on avait tous les deux grandis sur des circuits de F1 et c'était une grande famille. On s'en était un peu détaché ces derniers temps et ça manquait, mais ça ne faisait plus parti de notre normalité. Tu dis ça parce que tonton Max te manque, on ira le voir bientôt.
@"Mercedes Berkeley" |
| | | Invité | Sujet: Re: Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix Mer 23 Aoû 2023 - 21:59 | |
| Mettre les pieds dans le plat, Pénélope n'avait pas manqué de mettre les pieds dedans et elle avait raison. Il prenait son traitement, il faisait du sport, il cuisinait, il allait à ses réunions, mais il n'y avait aucune passion, à peine un peu de bonheur. Okay, il fallait passer à la vitesse supérieure. Peut être qu'en rencontrant une autre femme, il verrait un peu plus la vie en rose ? Mais je ne voulais pas lui faire un fake profil, et lui trouver un rencard, je voulais qu'il soit heureux oui, mais pas qu'il trouve l'amour de sa vie. Donc j'avais cherché toute la journée comment faire, comment présenter la chose, et je n'avais pas trouvé, peut être en parlant, ce serait pas mal non ?
On avait mangé un repas pas trop mal, mais qui manquait de passion encore le même problème. Et je couchais Pénélope... enfilant une tenue un peu... un peu légère, vaporeuse, affriolante, bohème... bref, tenter de réveiller la passion, un désir et faire battre le palpitant. Cheveux détachés et bouclés avec soin, j'enfilais cette chemise de nuit blanche et transparente, et décidais de passer devant lui avec cette tenue, en faisant comme si tout était normal...
Tenue :
- Spoiler:
Il était allé coucher Pénélope, et je décidais de passer dans le couloir dans cette tenue, puis de me baisser dans le salon pour récupérer mon portable qui a glissé du canapé... bref, tout ce qui pourrait faire qu'il remarque la tenue, sans que ça paraisse trop gros non plus.
- Je me ferais bien un petit verre de vin ce soir, ça te dit ? J'ai un petit verre de jus de raisin pétillant qui n'attend que toi... Et puis, on pourrait se mater un film ? T'en dis quoi ? Je lui demandais dans cette tenue, une main sur la hanche, en le regardant comme si vraiment tout était normal.
J'avais acheté une ribambelle de tenues comme celles là, des noires, des rouges, des en dentelle, des en satin, des courtes, des longues, des combis shorts, que je mettrais tous les soirs, une fois Pénélope couchée, pour voir si j'arriverais à réveiller quelque chose chez lui. Si je n'arrivais pas à réveiller la passion, je passerais le flambeau à une autre femme... je me l'étais promis.
@Knox Hendrix |
| | | Invité | Sujet: Re: Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix Mer 23 Aoû 2023 - 22:26 | |
| Mercedes avait mis notre fille au lit et après qu'elle soit sortie de la chambre, j'étais allé lui faire un bisou à mon tour. Je devais faire des petits pas vers Pénélope pour retrouver la complicité que j'avais pu avoir avec elle par le passé. Alors j'avais pris quelques minutes pour la prendre dans mes bras et lui chanter quelques berceuses avant qu'elle ne s'endorme.
Mes pas m'avaient ramené au salon, l'esprit un peu plus tranquille. J'étais dans mes pensées, quand je vis une forme vaporeuse se pencher devant moi. En revenant sur terre, je vis mon ex femme en train de ramasser son téléphone au sol dans une robe de nuit blanche transparente. Pour la première fois depuis l'incident, j'eus l'impression de ressentir quelque chose d'intense. Mon corps bouillonnait alors que je la regardais sans comprendre ce qu'il se passait devant mes yeux. Je... Oui, fin ok... Pour le film. Fin je veux dire ok pour le film et le verre. Je... Ok. J'avais bégayé comme si c'était la première fois que je la voyais dans une tenue pareille. C'était pathétique et en même temps, tout semblait nouveau avec elle. Je fis venir un plaid sur moi pour camoufler mon excitation, mais je n'étais pas certain que se soit très efficace. Je devais avoir les joues rouges, j'avais l'impression d'être en feu et mon souffle était saccadé. Elle était magnifique, son corps, son visage, puis tout ce qu'elle faisait pour moi... F**k, je n'avais pas le droit de lui imposer ça. Stop Knox ! Tu es belle. Dis-je en espérant qu'elle ne le prendrait pas mal. Et pour désamorcer la situation, je me levais - remerciant l'effet baggy de mon jogging - pour aller prendre deux verres. Je lui mis son vin devant elle en revenant m'asseoir sur le canapé, avant de poser le mien sur la table basse. Elle avait déjà choisi le film, 365 days, j'en avais entendu parler, mais je ne l'avais jamais regardé. Et peut être que ça aurait du rester ainsi, car un plaid n'allait pas suffire à cacher ce qu'il se passait en moi. J'avais beau tout faire pour ne pas imaginer Mercy à genoux devant moi dans sa tenue... Je n'y arrivais pas. J'étais guidé par ma libido, le seul truc encore en fonction chez moi.
@"Mercedes Berkeley" |
| | | Invité | Sujet: Re: Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix Mer 23 Aoû 2023 - 23:36 | |
| ça a l'air de faire de l'effet, et je souris mine de rien de mon plan diabolique, parce qu'il est diabolique pour sûr. Le corps réagit, il me complimente, et je le remercie avant de me coller devant ce film, qui si on l'étudie est une sombre merde, romantiser un enlèvement c'est stupide, mais bon... c'est pas pour le scénario qu'on le regarde, c'est pour enflammer les reins. Et ça fait le taf, malgré mes joues rouges et mon envie de le chevaucher, il ne se passa rien. Oui. Rien. Le but de cette manœuvre était thérapeutique, comme les pâtes et le fait de revivre sous le même toit que lui avec Pénélope. Le but, c'était de lui donner l'envie de chasser, et pour le coup de ME chasser, et pas seulement de me sauter.
Après un bonne nuit chaste, je me couchais tranquillement dans cette tenue, comme si rien ne m'avait affecté. Mensonge, je me levais plus tôt que lui, pour aller sous une douche glacée, tellement j'avais fait de rêves érotiques. Le lendemain soir donc, c'est dans un déshabillé long en dentelle noire, que je fis apparition, comme si tout était normal, et cette fois ci, pour ranger le garage, où il s'entrainait.
- Je sors avec des copines demain soir, tu pourras garder Pénélope, tu t'en sens capable, ou j'appelle la nounou ? Lui demandais-je, en me penchant en avant pour aller ramasser des altères sur le sol, ayant parfaitement conscience de la vue que ça lui faisait. Il faudrait aussi appeler l'assureur demain, j'ai pas bien compris ce qu'il voulait, le contrat d'assurance n'est plus le bon je crois... je te laisserais gérer ?
En réalité, j'étais tout à fait au courant de quoi il s'agissait, j'avais mis une option d'achat sur un local en ville, pour qu'il ouvre son restaurant, l'assureur voulait visiter les lieux avec lui.
A force de parader comme un paon devant lui, je faillis me prendre les pieds dans son sac de sport, et je tombais sur lui, le postérieur sur ses cuisses, les mains sur son torse... un moment d'absence, léger.
- Oups... pardon. Je me suis prise les pieds dans ton sac de sport. Je me relevais de lui, les mains toujours posées sur ses épaules.
Un sourire léger, et je quittais mes mains de son corps, pour repartir du garage, trop contente de mon petit jeu.
@Knox Hendrix |
| | | Invité | Sujet: Re: Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix Jeu 24 Aoû 2023 - 9:13 | |
| Tout le long de la soirée, je l'avais regardé du coin de l’œil, n'arrivant pas à me concentrer sur le film. Je ne comprenais pas ses intentions, mais si c'était pour me faire sortir de mon apathie, ça fonctionnait. Quand elle était comme ça devant moi, j'avais envie de la suivre, d'être le Knox qu'elle aimait avant... J'avais envie de faire quelque chose et en soit c'était déjà un grand pas en avant pour moi. La nuit à ses côtés avait été une douce torture. J'étais resté de mon côté du lit, mais mes rêves s'étaient occupés de me retourner la tête. Mon imagination était partie loin très loin... Et au petit matin, il me fallut une douche glacée avant de pouvoir entamer la journée.
Le soir suivant, j'eus droit au même traitement et alors que j'étais en train de m'entrainer, elle était venue me rejoindre dans une jolie tenue noire. Ses demandes étaient légitimes, et j'y répondis favorablement, mais lorsqu'elle tomba sur moi, je ne réussis pas à me contrôler. Mon regard en profita pour la parcourir alors que mes mains se poser sur son corps pour la stabiliser. Elle s'excusait et je n'avais plus de mots pour lui dire que ce n'était rien. Je n'arrivais même pas à reconnaitre si cette chute était volontaire ou non. Elle se releva rapidement, quittant sa position sur mes genoux et d'emblée je savais que la nuit serait exactement comme la veille. Une torture.
J'avais passé la journée à faire des efforts, des petites choses, mais qui avaient leur importance. En rentrant d'un rendez vous médical, j'étais passé chez le barbier pour me refaire une tête. J'étais passé récupérer un carnet dans une papeterie afin de pouvoir suivre tous les conseils que l'on me donnait, ce que je réussissais et ce que je devais travailler. J'avais également été chercher le gouter avant de récupérer Pénélope à l'école. Ce soir, il n'y avait qu'elle et moi, une première depuis très longtemps... Je voulais être à la hauteur, alors après avoir fait ses devoirs sur une table au parc, je l'avais laissé jouer. Elle avait finit par revenir vers moi et m'avait posé pleins de questions auxquelles j'avais pris le temps de répondre. En rentrant, nous avions fait à manger ensemble et avant que je ne m'en rende compte, il était déjà l'heure pour elle de se coucher. Elle choisit l'histoire qu'elle voulait, et après quelques pages elle s'endormit. Une soirée agréable qui m'avait permis de retrouver cette petite étincelle avec ma fille. J'étais content d'avoir eu cette opportunité et c'était grâce à Mercy. Assis sur un tabouret dans la cuisine, je regardais mes mails et je me souvins de ce que m'avais dit Mercy la veille. Je devais contacter notre assureur et je lui envoya un mail pour savoir de quoi il s'agissait sans avoir la moindre idée de ce qu'avait préparé mon ex femme. Assez étonnamment, j'avais encore beaucoup d'énergie ce soir, du coup je partis faire du sport dans le garage. J'avais le babyphone a côté de moi et j'entendais Pento ronfler. J'étais calme, apaisé ce soir. Je profitais de l'instant présent. Après le sport, je pris une douche et je ne remis qu'un short avant de m'affaler sur le canapé avec un livre. C'était un livre que Mercedes avait lu il y a quelques temps de ça. Pendant notre lune de miel. Je le parcourais, j'avais du mal à rentrer dans l'histoire, parce qu'il manquait une pièce à mon puzzle pour que ma soirée soit complète. Mercy. J'avais besoin de la voir, qu'elle continue à me teaser comme elle le faisait depuis deux soirs. C'était elle qui me donnait la force d'avancer et de sortir de ma torpeur.
Hey, tu as passé une bonne soirée ? Lui demandais-je quand elle passa la porte. Je partis la rejoindre dans l'entrée pour récupérer son manteau. J'eus un œil curieux, parce que je n'avais pas vu comment elle s'était habillée pour sortir. Heureusement, parce que j'aurais été jaloux toute la soirée. Elle s'était mise à son avantage et je craquais totalement. Non, Knox ! Je ne pouvais pas, encore et encore je me répétais ses mots. Mais c'était plus fort que moi et je lui pris une main pour la faire tourner sur elle même. Wow... Mon cœur battait fort sous mon torse nu, je ne pouvais définitivement pas cacher ce qu'il se passait en moi. Tu as du faire un heureux ce soir. Impossible qu'elle se soit habillée comme ça pour ses copines, elle avait du aller voir un homme ce soir.
@"Mercedes Berkeley" |
| | | Invité | Sujet: Re: Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix Jeu 24 Aoû 2023 - 15:35 | |
| J'ai rit toute la soirée, mangé avec mes amies, bu quelques cocktails, parlé de projets, de rêves, de famille, d'emmerdes aussi. On a parlé cul, comme les groupes de nanas savent si bien le faire, des meilleurs coups, des plus belles queues, des pires rencards, des pires baises, et juste comme ça, je me suis sentie libre, femme, complète, plus du tout déprimée. Sans jugement aucun sur mon récent divorce, sur ma fausse couche, sur mes relations passées, non... juste en profitant gaiement d'une soirée juste entre nanas. Le rêve.
Je rentrais, déposée par le chauffeur, les talons aiguilles claquant sur le pavé, remettant ma longue robe fourreau en place, et rentrais à la maison. Oui, à la maison. Une maison pas parfaite, que nous avions acheté ensemble, qui représentait bien mieux que toutes les maisons, le mot foyer. Un foyer loin d'être parfait, malgré nos unes de magasines, nos célébrités et argent respectif... mais le foyer que je voulais sauver plus que tout au monde.
Il apparut, rasé de près, torse nu sculpté par les exercices qu'ils faisaient régulièrement, et de bonne humeur. Je me mordis la lèvre discrètement, avant qu'il me fasse tourner sur moi même, les pans de ma robe tourbillonnant autour de moi. Je secouais la tête en signe de négation lorsqu'il évoqua un possible homme, vu ce soir.
- Il n'y a pas d'homme, juste des amies, des cocktails, des discussions et de la bonne nourriture. Lui dis-je en posant une main sur son torse. Il n'y a pas d'homme, puisqu'il n'y en a qu'un dans mon coeur et dans ma tête... Continuais-je en le poussant en arrière pour sortir du couloir. Il est plus fort qu'il ne veut le voir, il a su m'inspirer tellement de choses à devenir, il m'a offert une maison, plusieurs voitures, des voyages, une fille, et plus encore... malgré les tempêtes, les drames et les obstacles, il m'a offert ma plus grande histoire d'Amour, celle pour laquelle les femmes du monde entier, se battraient... et Ce soir, cette année, cette heure... je me bats pour toi.
@Knox Hendrix |
| | | Invité | Sujet: Re: Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix Jeu 24 Aoû 2023 - 18:53 | |
| Mercedes s'était amusée ce soir, ça se sentait dans sa façon d'être. Elle avait pu retrouver sa liberté et profiter. Je ne voulais pas lui gâcher tout ça, j'avais juste envie d'être un peu avec elle. Alors je vins à sa hauteur et je la fis tourner sur elle même pour l'observer. Elle était magnifique et quand elle m'expliqua qu'elle ne s'était pas habillée ainsi pour un autre homme, je me mis à sourire. J'avais retrouvé un peu d'espoir. Let's fight together babe. C'était plus fort que moi, j'étais attiré par cette femme et je n'arrivais pas à me contrôler. Dépression ou non, quand j'étais avec elle, je retrouvais l'envie de vivre. Elle avait réussi à me faire reculer jusqu'à atteindre la table sur laquelle je buttais. J'eus un coup de chaud en me sentant coincé, elle avais le plein pouvoir... Le souffle court, je passa ma langue sur mes lèvres avant de regarder les siennes avec envie. You should go before I do something... Je la prévenais, mais c'était déjà trop tard, j'avais les mains sur ses hanches et mes lèvres frôlaient les siennes. Elle sentait légèrement l'alcool, mais ce n'était pas ça qui m'attirait, c'était elle. Mes lèvres partirent redécouvrirent son cou, puis sa poitrine... Je descendais le long de son corps jusqu'à me retrouver à genoux devant elle. J'avais la plus belle vue d'ici. Délicatement, mes mains passèrent sur sa jambe droite jusqu'à atteindre sa cheville et je l'aida à se défaire de son escarpin. Je fis de même avec sa jambe gauche avant de chercher son regard. I'm all yours. Inconsciemment, je m'étais mis à me toucher par dessus mon short - qui ne cachait absolument pas l'effet qu'elle avait sur moi -. I want all of you. For the good and the bad. I miss you. I miss us.
@"Mercedes Berkeley" |
| | | Invité | Sujet: Re: Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix Jeu 24 Aoû 2023 - 19:22 | |
| C'est d'une manière terriblement sexy, qu'il se mit à mes pieds, pour me retirer mes escarpins, en me susurrant bien des choses qui me firent perdre la tête.
- Gosh... you can drive me crazy so easily... Knox... i want you so bad... But... but you have to be very serious about what happening earlier, i mean, you try to end up your life, like you're not good enough to live !
J'allais m'asseoir sur lui, l'encerclant de mes bras.
- I'm in love with you, but, i'm aware that our relationship turn not so good because of your jealousy, and mine... so... we can't do same mistakes again. I propose no sex at all, no penetration till we can be happy together, and happy with us, you know... happy with ourself first... and learn to trust each other...
Pas certaine qu'il accepte, mais ça valait le coup de la tenter, pas de sexe, ou du moins aucune pénétration tant que nous ne nous serions pas relevés de ces derniers mois chaotiques.
- and... to be sure... you're not married to another woman in earth ?
Il fallait quand même aborder ce dernier point. Toujours assise sur lui, je sentais son énorme potentiel dur entre nous, frottant sur mon intimité très humide. Je caressais ses cheveux, et ses joues lisses.
- J'aime quand tu es rasé... tu es allé chez le barbier ?
@Knox Hendrix |
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| | | | Le bonheur c'est comme un plat de pâtes - Knox Hendrix | |
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