We're a perfect match, perfect somehow, we were meant for one another, come a little closer.

Je commençais tout juste à me rendre compte comme certaines de mes paroles devaient être dures à entendre pour elle. Quand je doutais de moi et assurais qu'elle méritait mieux qu'un type comme moi. Je ne me rendais compte que maintenant de l'impact que mes propos pouvaient avoir, parce que la situation était justement inversée. C'était elle qui se dénigrait comme pas possible maintenant. Elle qui assurait que je méritais une fille mieux qu'elle. Plus douce et tout ce qui s'ensuit. C'était tout bonnement insupportable à entendre, il fallait bien l'admettre ... Plus elle parlait et plus j'avais mal. Elle ne cherchait pas à me blesser. C'était de la voir se descendre ainsi, qui me faisait tellement de mal ... Kat, si tu étais une mauvaise personne, je ne serais pas tombé amoureux de toi. J'ai rapidement senti que tu mentais à tout le monde, que tu n'étais pas aussi mauvaise que tu voulais bien le faire croire. Oh oui que je l'aimais. J'étais carrément fou d'elle ! Je me rendais bien compte que j'avais mal agis à toujours me laisser submerger par ma peine et mes faiblesses. Et elle avait l'air soulagée de me voir enfin ouvrir les yeux. J'aime que tu sois une femme forte et indépendante. Mais ne me cache pas tes faiblesses. Il faut qu'on se repose l'un sur l'autre. Ca ne doit pas aller dans un seul sens ... Si je m'étais rendu compte plus tôt de la peine que je lui faisais, j'aurais sans doute davantage prit sur moi depuis le temps.

Et peut-être que je me serais senti un peu moins stupide et faible par rapport à ma petite amie tellement forte et parfaite. Mais je ne pouvais pas non plus lui en vouloir d'avoir fait ça. Elle pensait bien faire en se montrant tellement forte. Ca c'était ma Kat ... Maintenant, ce n'était pas dit que ça suffirait à me rassurer sur tous les plans, tout le temps. Et elle semblait penser la même chose, vu qu'elle me demanda carrément en mariage. Voilà bien une chose à laquelle je ne m'attendais pas du tout ! Mais je lui répondis tout de suite par l'affirmative. Pas une once d'hésitation pour ma part, tant je l'aimais et tant j'étais certain de vouloir l'épouser. A moi ... Rien qu'à moi ... Soufflai-je sur un ton songeur, en la récupérant dans mes bras pour la serrer fort contre moi. Oui, elle serait totalement à moi. De façon bien plus officielle et nettement plus définitive. Monsieur et Madame Burton ... Quelle classe ! Je ris un peu, évacuant enfin un peu de la tension qui semblait encore m'habiter jusque là. De nouveau j'étais souriant. De nouveau, je me sentais léger et emplit de bonheur et d'amour. C'était incroyable. Elle allait devenir ma femme. Ma femme ! Mon épouse ! Je la serrais encore plus fort contre moi, sans jamais vraiment cesser de l'embrasser alors qu'elle acceptait l'idée des alliances. Pour sûr que j'y tenais ! Ce n'était que matériel par rapport à notre engagement lui même. Mais c'était un signe extérieur, auquel je tenais !

Nous restâmes encore un moment à nous embrasser et nous câliner, avant de rejoindre ses parents qui venaient de rentrer; Je devais bien admettre que j'étais un peu nerveux à l'idée qu'ils trouvent ça trop précipité. Mais face aux explications calmes et plausibles de leur fille, ils ne purent que constater que c'était mûrement réfléchit et la meilleure -la seule- chose à faire pour nous. Ils avaient plutôt l'air de se réjouir pour nous. Ce qui me soulagea évidemment. Et cette nuit là, je n'eus aucun mal à trouver le sommeil dans les bas de ma petite amie. Quand bien même l'excitation me faisait bouillonner. D'ailleurs, les préparatifs débutèrent dès le lendemain matin, entre mère et fille. J'ignorais si Kat comptait toujours aller voir Andrew dans la journée. Mais je n'osais pas remettre le sujet sur le tapis. Ce n'était sans doute pas le moment pour ça. Je préférais ne penser qu'à notre mariage à venir. je n'avais même plus que ça en tête et en bouche. Ainsi, quand on se retrouva juste tous les deux dans l'après-midi, je ne pu qu'en parler de nouveau. On fait ça quand ? Il faut encore qu'on aille trouver des alliances ! Tu vas avoir une jolie robe ? Si j'avais su, j'aurais amené mon costume ... On sera que tous les quatre alors ? On se fera un restau tous les quatre après ça ! Ok, j'étais vraiment très excité par tout ça !


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Dans le fond, peut-être qu'une dispute ne pouvait que faire grand bien dans une relation amoureuse. Ca permettait de mettre les choses bien à plat, même quand ça faisait également un peu de mal. C'était normal en même temps. En tout cas, c'était uniquement grâce à cette dispute que nous étions en train d'avoir, que je réalisais certains trucs qui pouvaient bien changer le cours des choses. Si elle n'avait pas inversé les choses comme elle était en train de le faire, je n'aurais jamais pu me mettre à sa place et réaliser comme ça pouvait faire mal tout ça. D'accord ... Disons les choses ainsi alors ... Capitulai-je un peu alors qu'elle assurait être devenue une meilleure personne grâce à moi. Elle avait peut-être raison, c'était difficile à dire. Si je l'avais rendue meilleure, elle elle n'oubliait pas de me rendre plus confiant. Même s'il m'arrivait de flancher très fort, comme je venais justement de le faire. Je voulais être plus confiant, constamment. Et je voulais que de son côté, elle accepte parfois de se reposer sur moi. Il fallait qu'on puisse compter l'un sur l'autre de façon constante. Malheureusement, d'habitude ça n'allait que dans un sens. Et ça ne pouvait plus durer ainsi qu'on se le dise ! Par la suite, elle me fit une étrange demande, à laquelle je ne pu que répondre un oui affirmatif et catégorique. Evidemment que je voulais l'épouser ! Et plus vite que ça même ! Je ne me lassais pas de répéter qu'elle serait donc bientôt Madame Burton. Ca sonnait tellement beau à mon oreille ! Dès le lendemain, Kat et sa mère commencèrent les préparatifs. J'étais vraiment tout excité et j'étais bien incapable de le cacher à ma petite amie. J'allais être vraiment intenable, jusqu'au jour J ! Et ce jour là, je risquais d'être dans tous mes états, encore plus.

Trois semaines. J'allais donc devoir patienter trois semaines avant de lui passer officiellement la bague au doigt. J'ignorais où en étaient exactement les préparatifs. Elle n'était pas très bavarde sur l'avancée et ne me laissait pas vraiment l'aider. Pourtant, j'étais le genre d'homme à ne pas être dérangé par l'idée d'aider à la préparation de son mariage ! Mais sans doute n'y avait-il pas grand chose à préparer vu qu'on prévoyait de faire un petit mariage avec un comité très retreint. La seule chose que nous fîmes ensemble, ce fut de choisir les alliances. Et je finis par craquer et lui offrir également un solitaire. Je me foutais du prix que j'avais mis là dedans -et je tenais à l'acheter seul !-. J'aimais juste l'idée de voir ces deux bagues pleines de sens, à ses doigts. J'eus énormément de mal à trouver le sommeil pour notre dernière nuit en tant que simples "fiancés". Et pourtant, au réveil, je ne sentais pas du tout la fatigue. Sans doute parce que j'étais trop concentré sur la journée à venir pour ressentir quoi que ce soit d'autre qu'une intense joie. Et un peu d'anxiété aussi, il fallait bien l'admettre ! Quand il fut assez tard pour que je puisse réveiller ma petite amie, je le fis en venant déposer de délicats baisers de partout sur son visage. Ma puce ? Aujourd'hui est le jour où t'as interdiction de te réveiller en retard ... Vins-je murmurer d'une voix douce au creux de son oreille, avant de mordiller la peau fine de son cou.


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Ce que nous étions sur le point de faire pouvait sembler parfaitement insensé pour ... Pour tout le monde en fait. Elle était vraiment très jeune et nous n'étions pas ensemble depuis si longtemps que ça. Mais ça avait tout l'air d'être la seule chose à faire dans notre cas, tellement nous nous aimions. Tellement nous étions carrément dingues l'un de l'autre en vérité ! Je me fichais bien, dans le fond, de ce que penseraient les gens en apprenant notre mariage. Même s'ils s'imaginaient qu'on se mariait parce qu'elle était enceinte. J'étais certain que quelques personnes penseraient ainsi. Mais je m'en fichais vraiment. Pour la première fois de ma vie, je ne me souciais absolument pas de ce que les gens pouvaient penser de moi. Parce que tout ce qui comptait, c'était mon amour pour Kat et notre avenir commun. Au matin du grand jour, je ressentis une pointe de trac, sans pour autant trop m'en soucier. Je ne pensais qu'au fait d'être encore une fois dans les bras de ma petite amie. Enfin, ma fiancée ... Mais elle quitta rapidement le lit en m'interdisant de la voir avant la cérémonie. Je pris un air choqué. Mais ... C'est pas comme si on suivait la tradition ! Kaaaat !!! Tentai-je de la rappeler alors qu'elle quittait la chambre. Mais c'était évidemment une tentative vaine. Je me laissai retomber sur le lit, pas du tout certain de savoir ce que j'étais supposé faire maintenant et jusqu'à la cérémonie. Et maintenant qu'elle n'était plus à côté de moi, je ressentais vraiment le trac comme jamais. J'eus tout juste le temps de prendre un petit déjeuner, dans un coin de la cuisine, avant que le père de ma petite amie ne m'apporte mon costume. Pas "un" mais "mon". Je n'en revenais pas du tout. Comme c'était possible qu'il soit là ? Quelles autres surprises m'étaient réservées. J'interrogeai mon beau père qui se contenta de me répondre par un bref haussement d'épaules. Soit, je verrais bien.

J'enfilai mon costume après une bonne douche, terminai de me préparer et finis par quitter la maison, direction le jardin où devait se passer la cérémonie. Je restai un moment interdit en voyant tous ces gens. Je croyais que nous ne devions être que ... Tous les quatre ? Soit, j'avais bien compris qu'il y aurait quelques personnes de plus. Mais tant que ça ? Non, vraiment, je ne m'attendais pas à ça ! Il y avait également nos amis. et ils n'hésitèrent pas à venir me saluer chaleureusement en me félicitant. Bon sang ! J'étais encore plus nerveux maintenant. Pourvu que je ne sois pas rouge écarlate, histoire de ne pas trop me ridiculiser ... Quand enfin elle apparut dans mon champ de vision, je cessai totalement de m'inquiéter à propos de ce genre de détail. Elle était ... Tellement belle ... Plus que ça encore ! Complètement lumineuse. Je ne pu que sourire comme jamais, quand elle fut enfin à ma hauteur et sa main dans la mienne. Je souris et hochai positivement pour répondre à son père, sans pour autant quitter des yeux celle que j'aimais. Sans libérer sa main non plus. Quand arriva le moment de faire mes voeux, je ne ressentis étrangement aucune gêne ni aucune peur. C'était juste tellement évident. Les mots s'écoulèrent de ma bouche avec facilité, toujours sans que je ne quitte du regard les prunelles noisettes de ma future femme. Je m'étais basé sur un exemple et l'avait plus ou moins transformé pour le mettre à ma sauce. A notre sauce ! [...] A partir de ce jour, pour rire dans la joie, pour partager avec toi les moments de tristesse, pour grandir avec toi dans l'amour. [...] Mon Dieu, ce que je pouvais l'aimer.


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Bon, puisque ça lui tenait vraiment à coeur, j'acceptais de suivre cette tradition là. Même si j'aurais nettement préféré d'elle encore une petite heure avant de filer pour nous préparer chacun de notre côté. Mais nous n'allions quand même pas commencer notre vie maritale à entrer en conflit pour un détail pareil ! Surtout le jour de notre mariage, franchement ce serait trop bête. Plus j'avançais dans ma préparation pour aller épouser celle que j'aimais, plus je me sentais nerveux. Alors que jusqu'à ce jour, je ne ressentais aucun stresse ni rien. Sans doute qu'il fallait juste attendre le jour J pour que je réalise que j'avais le trac. Quoi qu'il en soit, j'étais toujours aussi décidé et aussi prêt à l'épouser ! Aucune once d'envie de faire marche arrière. Je l'aimais beaucoup trop pour ça, c'était certain. Et je savais qu'il en allait de même pour elle. Qu'elle était certaine de le vouloir et qu'elle ne doutait pas qu'elle ne le regretterait jamais. Après une surprise de taille dans le jardin, devant la présence de certaines personnes que je ne m'attendais pas à voir là aujourd'hui, je pu retrouver ma dulcinée. Elle était belle. Non, pas juste belle. Elle était incroyable, parfaite, divine et bien plus encore. Je n'étais que trop heureux d'être l'homme chanceux qui était sur le point de l'épouser. Je ne la quittais plus des yeux, la regardant s'approcher de moi puis s'arrêter à mes côtés. Je souriais sans cesse et gardais le regard planté dans le sien. Pas besoin de mots. Nous nous disions à quel point nous nous aimions, par le regard, tout simplement.

Je ne pu m'empêcher d'avoir les larmes aux yeux quand ce fut à son tour de faire ses voeux. Ca me touchait en plein coeur, bien sûr. Et ce, quand bien même je savais à quel point elle m'aimait et je savais tout ce qu'elle pensait de moi. J'eus beaucoup de mal à patienter pour ne pas l'embrasser tout de suite. Mais je tins bon. Je répondis un "bien sûr que oui !" vigoureux et spontané, à la fameuse question, qui eut le don de faire rire quelques personnes, et moi le premier. Il y eut les alliances et enfin le baiser. Ouais, enfin ! Si une certaine nervosité subsistait chez moi depuis le début de la cérémonie, à cause des flash que j'entendais crépiter tout autour de nous, je ne la ressentis plus du tout dès le premier contact entre nos lèvres. Pour de bon, j'oubliai tout ce qui nous entourait. Il n'y avait qu'elle. Elle pour la vie. Je l'embrassai encore et encore, à en perdre le souffle, à en oublier les minutes qui filaient. D'accord, je l'embrassai bien plus qu'il ne le fallait et ça provoqua encore quelques rires amusés et touchés. Mais je m'en foutais. J'en avais envie et besoin. Je refusai de libérer sa main ensuite, quand tous entreprirent de nous féliciter. Et quand je ne la tenais pas par la main, j'avais le bras tout simplement enroulé autour de sa taille.


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J'étais effroyablement nerveux à l'idée de me "donner en spectacle" devant une assemblée, aussi petite soit-elle. Mais ce n'était pas juste une nervosité et la peur qui allait avec. C'était aussi et surtout une joie intense, une excitation pas possible et plus encore ... J'étais sacrément excité. C'était clairement le plus beau jour de ma vie. Et j'en avais pourtant connu des jours heureux en compagnie de celle que j'aimais plus que tout au monde ! Quand je la vis arriver, mon coeur s'emballa comme pas possible. Nous y étions. J'y étais ! J'étais sur le point de donner mon nom à la plus belle et la plus merveilleuse des femmes. Oui, elle l'était, incontestablement. Et je l'aimais. Mon Dieu ce que je pouvais l'aimer ... Quand on me demanda si je voulais l'épouser, ma réponse eut le don d'arracher quelques rires. Aucune moquerie. Juste un peu d'amusement et certainement de l'attendrissement. J'étais tellement excité à l'idée de l'épouser -enfin- que je perdais presque les pédales. C'était trop beau pour être vrai. Je passai l'alliance à son doigt et elle en fit de même pour moi. Et enfin, je pu l'embrasser. Ce fut un baiser très tendre et qui dura une éternité. J'eus bien du mal à détacher mes lèvres des siennes. Comme je fus ensuite incapable de la libérer tout à fait elle même. Soit parce que je la tenais par la main, soit parce que mon bras était autour de sa taille. J'aimais trop l'avoir contre moi et je ne voulais plus jamais la lâcher.

Mais je du bien m'y résoudre quand elle câlina ses parents. J'eus un peu le coeur serré à les voir ainsi. Ca me rappelait que de mon côté, je n'avais aucun parent qui était là pour me féliciter et rencontrer la femme parfaite que je venais d'épouser. Bien sûr, j'étais assez proche des siens maintenant, qui me prirent ensuite dans leurs bras et tout ça ... Mais ce n'était pas pareil dans le fond. Après ça, je récupérai la main de mon épouse -EPOUSE-. Comme jamais madame Burton ... Lui répondis-je, tout sourire. Madame Burton ! Elle était définitivement et officiellement mienne désormais. Mon épouse ! Nous filions nous installer à la table principale ensemble pour commencer notre repas. Mais ma chère épouse semblait avoir surtout envie d'ouvrir le bal. Je souris avec tendresse et me levai sans tarder. Je lui fis une petite courbette en lui tendant une main qu'elle accepta. Sans me soucier de regards de qui que ce soit, je l'entraînai sur la place réservée pour cela aujourd'hui. Mes pas n'étaient pas aussi hésitants que par le passé, ni craintifs, ni de travers. J'étais assez sûr de moi et je l'entraînais sans difficulté. Et je fus rapidement à l'aise. Ce mariage était définitivement la meilleure chose qui pouvait m'arriver. Souriant, je collai un peu plus mon corps au sien pour approcher mes lèvres des siennes. Je dois t'avouer que j'ai pris quelques cours avec ta mère. Je voulais être le cavalier parfait pour toi aujourd'hui. Lui avouai-je à voix basse. Je voulais qu'elle soit fière de m'avoir épousé. Mais aussi, je voulais éviter d'être coincé et gêné le jour de mon mariage, comme j'avais l'habitude de l'être.


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J'avais un peu de mal à réaliser que je venais tout juste d'épouser la femme que j'aimais. Que j'aimais vraiment. Je n'avais jamais ressenti ça de toute ma vie et j'avais la certitude que c'était elle et pas une autre. Qu'il en serait toujours ainsi. Et désormais, elle était officiellement mienne, comme j'étais officiellement sien. En cet instant, j'étais le plus heureux des hommes, vraiment. Bon sang, il n'y avait qu'elle pour me faire ressentir toutes ces choses. J'avais même un peu gagné en confiance en moi même ! Soit, il n'était pas impossible que ce soit temporaire. Mais pour le moment, je tâchais d'en profiter un maximum en tout cas. Et d'en faire profiter ma petite a... Mon épouse ... Par l'ouverture du bal que je fis sans me faire prier.Hm ... Qui aurait pu imaginer qu'un jour, le petit étudiant timide et effacé, épouserait la déesse et reine de la fac ? Rétorquai-je avec amusement. Ouais, c'était plus surprenant dans ce sens là que dans l'autre. Je continuais de penser que je n'étais en rien extraordinaire. Nous restâmes l'un contre l'autre durant tout le temps de la chanson puis de la suivante, avant de rejoindre notre table. Comme tout le monde, nous profitâmes énormément de la soirée. Quand bien même nous passions également beaucoup de temps à juste être tous les deux ensemble, dans notre petite bulle. Nous tentions en vain de réaliser que nous étions maintenant mariés.

Au cours de la nuit, ma belle mère vint nous annoncer qu'elle nous avait réservé une chambre à l'hôtel. Je ne pouvais nier que ça me rassurait un peu. Ca ne pouvait qu'être une bonne chose qu'on soit à l'hôtel pour cette nuit et non pas avec tout le monde dans les chambres autour de nous. Un peu d'intimité ne pourrait nous faire le moindre mal. Après avoir souhaité une bonne nuit à tout le monde, nous filâmes donc pour rejoindre le taxi qui nous attendait. A l'intérieur, je pris Kat dans mes bras et la serrai fort contre moi durant tout le temps du trajet. J'étais tout simplement incapable de me détacher d'elle ! Une fois arrivés, je fus époustouflé par l'hôtel lui même. Eh ben ... Je savais même pas que ce genre de truc existait. Marmonnai-je avec une pointe d'amusement. Main dans la main, nous rejoignions l'hôtel, récupérions la clé de notre chambre et y filions sans attendre. Là encore, je fus époustouflé par l'intérieure de celle ci. C'était incroyable. Luxueux et chaleureux à la fois. Mais surtout, hyper romantique. Je gardai la main de Kat dans la mienne pour aller du côté de l'immense baie vitrée qui donnait directement sur l'océan qui s'étendait à perte de vue. Je me plaçai dans son dos pour la prendre dans mes bras. On pouvait pas rêver mieux pour notre nuit de noce. Soufflai-je tout bas.


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Bon, les deux formulations fonctionnaient, il fallait bien le dire. Parce que je ferais preuve d'une sacré mauvaise foi, si je niais qu'elle avait un peu raison. Au départ, quand on s'était rencontrés, elle se comportait vraiment comme une garce sans coeur. Mais, heureusement, je m'étais rapidement rendu compte que tout ça était faux et n'était vraiment qu'un jeu. Elle n'était pas du tout ainsi. Ouais mais ça fonctionne pas tellement en fait ... Vu qu'en réalité, t'es pas du tout comme tu te décris là... Lui fis-je remarquer avec amusement. Je lui volai quelques tendres baisers du bout des lèvres, sans cesser cette danse que nous avions entamer, pour ouvrir le bal de notre propre mariage. Mariage ! C'était complètement dingue de réaliser que nous étions maintenant mari et femme. Ca pouvait sembler précipiter d'un point de vu extérieur, mais pas du tout pour nous. C'était parfait. Tout était absolument parfait. Et je devrais également remercier ses parents pour tout ça. Mais surtout pour l'hôtel incroyable qu'ils avaient réservés pour nous. J'étais carrément sous le choc. C'était époustouflant. Bon en même temps, il m'en fallait peu pour m'émerveiller moi. Pour le coup, j'étais comme un gamin devant la magie de l'endroit. Je ris doucement à la remarque de ma pet... De mon épouse. T'as déjà vu des trucs pareils toi, c'est ça ? Demandai-je avec amusement. Ca me rappelait que nous ne venions pas du tout du même monde elle et moi. Mais c'était sans doute la force de notre relation. Nous nous faisions mutuellement découvrir des choses.

Après ça, nous gagnions enfin notre chambre. Et franchement, j'allais d'émerveillement en émerveillement. C'était incroyable. Réellement magique. Devant la baie vitrée de notre chambre, je me glissai dans son dos et la pris dans mes bras. Hm ... tu te souviens la fois où on a parlé mariage ? Quand tu m'as dis que jamais un homme ne voudrait t'épouser ? Déjà à cette époque je me voyais bien faire ma vie avec toi ... Tout en étant persuadé que ça n'arriverait jamais. Parce qu'elle était beaucoup trop bien pour moi. Mais voilà. Quelques mois plus tard, nous étions mari et femme et sur le point de commencer une nouvelle vie du coup. Après un long et tendre baiser, elle me demanda de défaire le corsage de sa robe, en me tournant le dos. Avec des gestes doux et lents, je dénouais le fin ruban blanc. Pour finalement retirer tout à fait sa robe de mariée. J'émis un bref et involontaire grognement en découvrant la lingerie de dentelle blanche qu'elle portait dessous. C'que t'es belle... Murmurai-je tout bas, le regard toujours rivé sur son corps. Je lui rendis ensuite son baiser avec tendresse et la laissai retirer ma veste et ma chemise. Après ça, je glissai mes mains sur sa taille fine pour la soulever de terre et la porter tranquillement jusqu'au lit, sans cesser de l'embrasser. Je l'y déposai avec lenteur. Et tout aussi lentement, j'entrepris de déposer une pluie de baisers sur sa peau brûlante et frissonnante tout à la fois. C'était rare que l'on "fasse l'amour". D'ordinaire, on baisait carrément comme des animaux ! Mais c'était notre nuit de noce là ! Je comptais bien lui "faire l'amour" toute la nuit. Je pris vraiment tout mon temps pour embrasser son corps. Comme si j'étais en train de la découvrir pour la première fois. Après quoi, je lui fis enfin réellement l'amour. Lentement, tendrement, doucement et sans jamais quitter son regard du mien. Je t'aime Madame Burton. Je t'aime vraiment. Soufflai-je au creux de son cou, de longues minutes plus tard.


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