We're a perfect match, perfect somehow, we were meant for one another, come a little closer.

Je souris avec tendresse à son commentaire. Le fait est qu'elle n'avait rien besoin de faire, pour que ça continue en ce sens. J'étais déjà en train de tomber chaque jour un peu plus amoureux d'elle. Ca me rendait totalement dingue. Comme la distance insoutenable entre nous. Skype c'était mieux que rien. On parvenait même à se chauffer comme pas possible devant nos écrans. J'étais pas un mec qui adorait ça. Mais je suis devenu un mec qui adore ça avec toi. Non, c'est pire qu'adorer. Je suis totalement addict à nos parties de jambes en l'air ! C'était encore peu dire ! Quand on le faisait pas, je rêvais ou pensais à le faire. Je finis par accepter de me déshabiller, pour lui faire plaisir. Je prenais vraiment sur moi. En temps normal déjà, si elle me fixait du regard pendant que je me déshabillais, j'étais mal à l'aise. Quand elle ne m'observait pas directement, ça allait. Ou même, une fois que j'étais totalement nu devant elle, ça passait encore. Bref, c'était l'action de me déshabiller qui me mettait un peu mal à l'aise. Mais puisque je gardais mon boxer, ça allait encore à peu près. Et puis ses réactions me déridèrent. Je ne m'étais pas trompé sur le petit effet que ça aurait sur elle. Tant mieux ! Chacun son tour comme ça. Avec naturel, je lui fis part des choses sacrément torrides que j'avais envie de lui faire. Mais je rougis quand elle insista pour que je lui montre le titan. Oh non pas devant une cam ...

Je ne voulais pas la décevoir, mais je n'étais pas capable de tout non plus. Je préférais encore me déshabiller juste devant elle et la laisser me mater, que de le faire devant un ordinateur. C'était trop bizarre. Et puis j'étais certain que toutes les vidéos restaient sur Internet. Et si ça tombait dans de mauvaises mains et tout ça, hein ? Oui, j'étais parano. Et alors !? Je laissai échapper un petit gémissement et fermai les yeux quand, à son tour, elle m'annonça ce qu'elle aurait adoré faire, si Le Titan, avait été en elle. Cette nuit là, j'eus évidemment du mal à m'endormir. Ce coup ci, en grande partie à cause du fait que j'étais sacrément excité. Je du d'ailleurs me relever pour me soulager moi même. Ce qui m'apaisa au moins un peu ! Mais les jours suivant furent bien moins gaies. Elle craquait complètement. Quand elle fini par pleurer, j'eus la terrible envie de chialer également. La voir ainsi me détruisait complètement. Mais je refusais qu'elle quitte ses parents pour venir me retrouver. Je ne pouvais pas la laisser faire ça. Je voulu la convaincre de ne pas faire ça, mais totalement en larmes, elle ferma son ordinateur. Je restai con devant le mieux, durant de longues minutes. Je ne savais pas quoi faire. Si ... Bon sang, bien sûr que je savais ce que je devais faire. Ce que j'aurais du faire depuis un moment déjà. Je devais la rejoindre !

Au Diable mon boulot. Tant pis si je le perdais. Je pourrais en retrouver un. Et en attendant ... J'avais un peu de sou de côté. Mais dans le pire des cas, j'étais prêt à mettre ma fierté de côté et à accepter que ma petite amie m'aide financièrement. Elle comptait trop pour moi. J'avais trop besoin d'elle. Et je savais qu'elle avait tout autant besoin de moi, en retour. Je ne perdis pas plus de temps. Je cherchai en ligne le premier vol pour filer tout droit chez ses parents. Dieu merci, il y en avait un dans peu de temps. Juste le temps pour moi de balancer des affaires dans une valise et de filer. Elle me rappela alors que j'étais déjà en voiture. Je lui répondis sans pouvoir m'en empêcher. Je voulais être certain qu'elle allait bien. Mais bien sûr, elle pleurait toujours. C'est pas grave mon amour. Tu as craqué, c'est normal. Tu me manques aussi tellement ... Promets moi qu'on recommencera plus jamais cette connerie ? C'était stupide de croire qu'on supporterait de ne pas être ensemble plus d'une journée ! Je lui demandai ensuite si elle allait quand même mieux et je fus soulagé d'apprendre qu'elle sortait se promener avec sa mère. La conversation se termina après de longs "je t'aime" et j'arrivai à l'aéroport. Je du courir comme un dératé pour attraper le premier vol. Il était hors de question de le rater et de devoir attendre de nombreuses heures de plus ! Le temps de vol en lui même fut déjà assez long comme ça.

Une fois arrivé à destination, je pris un taxi pour filer chez ses parents. En temps normal, jamais je n'aurais fais un truc pareil. Prendre un avion sur un coup de tête, débarquer chez les gens à l'improviste ... Tout ça quoi ! Mais il était question de la femme de ma vie. Ce fut son père qui m'ouvrit. Il ne sembla qu'à moitié surpris de me trouver là et m'apprit que Kat et sa mère n'allaient sans doute pas tarder à rentrer. Il m'invita à poser mes affaires dans la chambre de sa fille. Je ne pu m'empêcher de m'y attarder un moment. Son odeur était de partout et quelques fringues traînaient ici et là. je du me forcer à quitter ce petit cocon qui représentait tellement ma chérie, pour rejoindre son père avec lequel je partageai un verre. Nous étions en train de discuter quand j'entendis la voiture dans l'allée. Je me figeai , hésitant à sortir sur le champ. Il eut un petit rire avant de me dire de me dépêcher d'aller la rejoindre. Je m'excusai en rougissant un peu et obéis sans me faire prier. Quand j'ouvris la porte pour sortir, elle était déjà hors de la voiture. Bon sang elle était ... Elle était ... Oh bon sang mon amour ! Mon coeur s'emballa et mon souffle se coupa. C'était comme de tomber amoureux pour la seconde fois. Elle mit quelques secondes avant de réaliser ma présence. Et eut même l'air de douter que ce soit vraiment moi. Ok. Je n'y tins plus et couru carrément dans sa direction. Ce qui la poussa à réagir et à faire de même. Elle me sauta au cou et je la serrai fort fort contre moi, en trouvant tout de suite sa bouche pour l'embrasser encore et encore. J'avais l'impression d'être un marcheur en plein désert, qui venait de trouver un oasis. Je pressais fort ma bouche contre la sienne. Je fini par la reposer à terre sans pour autant libérer ses lèvres et pris son visage entre mes mains. Enfin je lui caressais plutôt les joues et les cheveux, le cou parfois. J'étais sans dessus dessous. Je ne savais même plus ce que je faisais. Je la caressais, j'empoignais parfois carrément son visage entre mes mains pour l'embrasser plus fort. Et ... Merde je pleurais aussi. Ouais sans en être trop conscient, je laissais s'échapper quelques larmes. Mon amour ... Ma Kat ... Mon am... Hm je t'aime. Je t'aime. Je t'aime trop. Je t'aime... Tu m'as manqué ... J'en pouvais plus ... Oh mon amour ... T'es belle ... Trop belle ... Je t'aime. Parvenais à peine à marmonner entre deux baisers appuyés, humides et répétés sur ses lèvres. C'était sans queue ni tête. Mais franchement ... Qu'est-ce que je m'en foutais !


realised by morphine.