We're a perfect match, perfect somehow, we were meant for one another, come a little closer.

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Ce serait culotté de ma part de ne pas apprécier d'apprendre qu'elle pensait que je ne l'aimais pas autant qu'elle pouvait m'aimer, en sachant que je faisais pareil dans le fond. Pendant très longtemps, j'avais eus pas mal de doutes là dessus, vu comme j'étais réellement dingue d'elle ! Mais maintenant, je ne doutais plus vraiment. Plus du tout en réalité. j'étais certain qu'elle était folle de moi. Autant que je l'étais d'elle. Et ça me rendait évidement fou de joie et de bonheur. Je ne peux pas t'en vouloir ... J'ai longtemps pensé pareil, persuadé que c'était impossible que tu m'aimes autant que moi je t'aime depuis le début ... Avouai-je doucement, avec un sourire au coin des lèvres. Quoi qu'il en soit, j'étais vraiment rassuré que désormais, nous soyons tous les deux sur la même longueur d'ondes. Elle savait à quel point j'étais fou d'elle comme moi je savais depuis quelques temps déjà, qu'elle l'était de moi en retour. L'une des preuves irréfutables de mon amour fou pour elle, c'était bien entendu les chansons que j'avais composé pour elle. Et que je finis par lui chanter, pour les lui faire découvrir. Elle était toute émue. Et même si ça me peinais de la voir pleurer ainsi, ça me faisait également chaud au coeur. Ca signifiait que toutes les déclarations d'amour dissimulées dans mes chansons, faisaient bien leur petit effet sur elle !

Mais quand je cessai de chanter, elle ne pu s'empêcher d'insister à nouveau sur le fait que je devrais faire de la musique mon métier. Un vrai métier. Pas un petit boulot dans un bar miteux comme ce que je faisais depuis quelques années maintenant. Mais pour ma part, je n'étais toujours pas partant pour ça. Pour attirer toute mon attention et sans doute également s'assurer de mon calme constat, elle posa une main sur ma joue en poursuivant son petit discours. Elle visait quand même pas mal juste, j'étais bien obligé de le reconnaître. Il faut dire qu'elle savait parfaitement comment me parler. Mais un chanteur qui n'a pas de succès, fini rapidement au placard. Tentai-je de lui faire remarquer. Mais je ne tenais pas à insister encore et encore. Elle savait que je ne me sentais pas de faire ça. Ca me désolait quand même assez de songer que je n'étais même pas capable de faire ça, alors même que ça ne pourrait que la rendre heureuse et fière de moi. Est-ce qu'elle pourrait l'être malgré tout, si je ne le faisais pas ? Comme pour me faire sortir de mes pensées, elle vint déposer plein de baisers sur ma joue, avant de récupérer ma guitare et demander à apprendre. Cette idée m'arracha quand même un petit rire. Parce que je ne m'y attendais pas du tout ! Ok ! On va en apprendre une lente et pas trop compliquée, ça marche ? J'entrepris alors de lui montrer où placer ses doigts, quand appuyer, quand pincer et quand tirer. Je finis par me placer face à elle pour le faire en même temps qu'elle, en la guidant à chacun de ses gestes. Avant de lui faire signe d'essayer toute seule. Elle fit une ou deux fausses notes, reprit du début, puis y arriva d'une traite. Je lâchai un "houra" de fierté, avant de tendre mes deux paumes dans sa direction pour qu'elle y tape, tout sourire.

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Riley et moi étions certes différents sur certains points mais très similaires sur d'autres. Comme notre manque de confiance en nous. Je pensais qu'il ne m'aimait pas autant que je l'aimait et lui pensai que c'était moi qui m'aimait moins. Mais nous étions entrain de nous rendre compte que nous nous aimions autant l'un que l'autre et il fallait que nous arrêtions de douter.

Tu m'aime peu être depuis plus longtemps mais je peux t'assurer que je t'aime tout aussi fort.

Ça j'en était absolument persuadée. Je n'ai jamais ressenti ça pour un mec auparavant. Riley était l'homme de ma vie. C'est avec lui que j'ai envie de vieillir, de fonder une famille, et ça, c'est bien la première fois pour moi. J'avais même envie de devenir sa femme. Moi qui pensai ne jamais me marier. La preuve que si. J'en avais très envie avec lui.

Nous parlions ensuite musique. Et moi je restait convaincue qu'il était un artiste hors du commun et qu'il devait se lancer. Si je n'étais pas aussi certaine qu'il s'éclaterait en faisant ce métier je n'insisterai pas autant. Mais je savais au fond de moi que c'est ce qui est fait pour lui. Il serait tellement plus heureux encore. Bon sang mais si il voyait la tête qu'il fait quand il est sur scène et qu'il reçoit des applaudissements. Il persiste à trouver des excuses encore et encore mais je ne suis pas du tout d'accord avec lui.

Ça, tu ne pourras le savoir que si tu essaie. Mieux vaut regretter d'avoir fait quelque chose que de regretter de ne jamais avoir essayer. Et puis après tout, ce sont les échecs qui nous forgent. Que serait la vie si on ne prenait jamais de risque. Et puis... moi je t'attendrai dans le placard si c'est la que tu finis. Je serai toujours la.

Je n'avais pas envie que ça dérape à cause de cette histoire encore une fois alors je décidais d'arrêter d'en parler cette fois. Je ne voulais pas qu'il pense que je le force. Je veux simplement l'encourager moi,

Aller n'en parlons plus. Tu fais ce que tu veux. Moi je te soutiendrai toujours quoi que tu fasses.

Je changeais définitivement de sujet après ça en lui demandant de m'apprendre quelques airs de guitare. Il commença à me dire comment placer mes mains, comme jouer. Puis il fit les geste en même temps que moi. J'aimai beaucoup ce moment de partage. J'étais très attentive et j'appliquais à la lettre les indications de mon petit ami. Et après quelques essais avec des fausses notes, j'arrivai enfin à la jouer d'un coup. Je tapai les mains de Riley comme un vieux pote. Nous formions une sacrée équipe. J'en riais comme une enfant. Puis je posai soigneusement sa guitare un peu plus loin, je savais qu'il y tenait beaucoup alors j'en prenais soin, puis je lui sautai au cou pour l'embrasser avec tout l'amour dont j'étais capable.

Je t'aime tellement...

Je sais que je lui disait souvent, je lui avait déjà dis ce matin, mais je ne pouvais pas m'en passer. Après ça je me mis à califourchon sur lui pour m'asseoir sur ses genoux et prendre son visage dans mes mains et le caresser tendrement.

J'adore parcourir ton visage avec mes mains. Ton si beau visage. Tu trouves ça bizarre?

J'avais parfois l'impression d'être un peu obsédée par lui. Et j'avais un peu peur de l'effrayer avec mon amour passionnel. Je ne voulais pas l'étouffer non plus avec un trop plein d'amour. Mais c'est que c'était plus fort que moi tout ça.

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Il est vrai que j'étais amoureux depuis bien plus longtemps. Mais je n'avais plus aucun doute quant au fait qu'on s'aimait tout autant tous les deux. Ses paroles firent donc naître un sourire sur mes lèvres. Ouais je le sais. J'ai plus de doute aujourd'hui. Répondis-je avec une certaine fierté. Parce que, bien sûr, j'étais très fier qu'une nana comme elle puisse être amoureuse de moi. Ca semblait presque improbable au premier abord, il faut bien le dire. Mais c'était bien le cas et je comptais bien profiter de notre relation, jusqu'à la fin, bien certain que nous n'allions jamais séparer. Désormais, je ne prenais même plus mal le fait qu'elle insiste autant pour me voir essayer de percer dans la musique. J'étais bien conscient désormais, que c'était uniquement pour mon bien qu'elle faisait ça. Elle ne cherchait pas à me changer ou quoi que ce soit de ce genre. Elle était juste persuadée que c'était ce qui me rendrait le plus heureux. En tout cas, plus que la médecine qui n'était pas ma première passion il est vrai. En tout cas, pas comme c'était la sienne. Je sais que tu seras là quoi que je fasse ... Conclus-je avec un tendre sourire et un petit baiser sur sa tempe. Pour le moment, je pensais surtout à tous les inconvénients d'un tel métier. Je risquais d'être longtemps loin de la maison. Et je doutais qu'avec un boulot de médecin, elle puisse me suivre très souvent. Et l'éloignement entre nous ... Ca promettait d'être vraiment très difficile.

Je hochai positivement la tête quand elle mit fin à la conversation. Elle savait que malgré tout, ça restait quand même un sujet de conversation assez difficile pour moi. Parce que je ne voulais toujours pas en faire mon métier, pour tout un tas de raisons dont la plupart concernaient mon caractère. Par contre, la musique restait ma passion et je me faisais même un plaisir que d'apprendre quelques trucs à ma petite amie, sur la guitare. J'adorais pouvoir partager ce genre de chose avec elle, vu comme ça comptait pour moi. Et elle avait l'air également très contente. En clair, c'était parfait ! Quand elle eut terminé les quelques notes que je venais de lui apprendre, nous nous tapâmes dans les mains, comme les deux meilleurs amis du monde. C'était un peu ce que nous étions. Les meilleurs amis du monde et des amants terribles. Bref, nous partagions vraiment une relation parfaite en tous points. Je ris de bon coeur quand elle me sauta au cou. Je t'aime encore plus, plus, plus !Soufflai-je contre ses lèvres. Mais ce n'était évidemment que taquinerie, puisque nous étions bien d'accord sur le fait que nous nous aimions tous les deux autant. A savoir, vraiment très fort ! Je fermai les yeux à ses caresses sur mon visage, pour en profiter pleinement. Et laissai échapper un petit rire à ses mots. Ma puce, je n'écris quasiment que des chansons qui parlent de toi. Tu trouves que redessiner mon visage de tes doigts, c'est plus bizarre encore ? Tout ça, c'était forcément du à notre immense amour. Notre amour carrément passionnel. J'adore aussi te regarder dormir. Surtout le matin quand t'as le visage tout chiffonné après une nuit de sommeil et les cheveux en bataille. J'aime d'ailleurs tes petits yeux quand tu te réveilles enfin. Si je ne te tiens pas par la main quand on se promène, je me sens vide. Les heures de cours sans toi me paraissent interminables. Un matin, quand je me suis levé et que t'étais pas dans le lit à côté de moi, j'ai faillis faire une crise de panique. Avec tout ça, est-ce que tu te trouves toujours bizarre ? Ok, là, j'allais la faire carrément flipper.

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Moi non plus je n'avais plus de doutes à présent. Je dois dire qu'il y'a encore peu, quand il proposait plus ou moins qu'on se sépare pendant les vacances, j'ai eu quelques doutes. Mais à présent j'étais rassurée. Il avait su me mettre en confiance et me faire ouvrir les yeux sur son amour débordant pour moi.

Moi non plus.

Répondis-je avec un léger sourire. Et puis nous parlions musique et encore une fois Riley confirma qu'il n'était vraiment prêt à se lancer dans une carrière professionnelle. Je n'étais pas vraiment d'accord mais j'acceptais son choix et sa décision et je la respectais. Je lui fis quand même savoir que je serai la quoi qu'il décide de faire dans la vie. Je ne voulais pas décider à sa place ou qu'il décide en fonction de moi. Moi j'avais trouver ma place, je voulais être médecin, chirurgien, et plus précisément neurochirurgien. Je n'étais pas juste un métier, ce n'était pas juste des études, c'était une véritable passion dévorante pour moi. Quand je pratiquai la médecine je ne travaillais pas, pour moi c'était comme pratiquer un loisir, c'est ce que j'aime faire. Je préfère être dans un bloc avec un bistouri plutôt qu'en vacances. C'est dire à quel point j'aime ça. Et puis il y'a aussi le fait de sauver des vies qui est ma motivation première. Tout ça pour dire que j'ai parfaitement trouvé ma voix et que j'espère qu'il en sera de même pour Riley.

Et puis comme très souvent en ce moment nous en arrivions à parler de notre amour incroyable. Il disait m'aimer encore plus et je me mis à rire. J'étais la à lui caresser le visage comme si je voulais graver dans ma mémoire chaque traits de son visage, la moindre parcelle de sa peau. C'était presque flippant la non? Mais non, il me rassura bien vite et me fit sourire en me parlant de ses chansons et de toutes les autres choses qu'il faisait pour me prouver son amour.

C'est vrai que tu vires un peu à l'obsession...

J'éclatais de rire avant de l'embrasser sur la joue. Évidement je plaisantai en lui disant cela. Il avait des attentions adorables avec moi. Et je ne trouvais pas ça flippant du tout bien au contraire.

T'es plein de petites attentions envers moi, je trouve ça vraiment adorable. Et la façon dont tu me regarde quand je me réveille me donne l'impression d'être la plus belle chose au monde.

Je continuais de caresser son visage et je jouais un peu avec ses cheveux bruns et tout doux. Je comprenais est qu'il ressentait. Moi aussi je me sentais vide et très mal quand en n'étais pas toute proche de lui.

Et n'ait plus jamais peur quand je ne suis pas la. Je ne serai jamais bien loin de toi. Et tu n'es pas bizarre d'accord?

Je le serrai fort contre moi avant de déposer un lent baiser sur son front puis dans ses cheveux. Après encore quelques minutes de gros câlin douillets du réveil, je lui proposait que de venir prendre une douche avec moi et ensuite nous pourrons parler des travaux à faire dans la maison pour l'arranger un peu aux goûts de Riley et nous pourrons aussi discuter des vacances.

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Ok, tous les deux, nous étions vraiment incroyablement obsédés par l'autre. Si ça ce n'était pas de l'amour, alors franchement, je me demandais bien de quoi il pouvait s'agir ! D'une passion complètement folle et débridée, soit ! En tout cas, d'un truc qui nous rendait foutrement heureux tous les deux. J'eus quand même le temps d'ouvrir grand la bouche en signe de profonde surprise, quand elle confirma que ça virait à l'obsession. Eh bien ? Ca lui posait problème tout à coup !? Elle pouvait parler elle, tiens !! Heureusement, elle me rassura bien vite par un baiser sur la joue. Je lui tirai quand même la langue, pour la forme. En un sens, je pourrais un peu comprendre que mes révélations commencent à la faire flipper. Moi même en y pensant un peu, je trouvais que ça faisait peur. Tu trouves que ce sont de petites attentions ? Ricanai-je doucement. Mais je n'allais pas m'en plaindre. Ce n'était pas une mauvaise chose, qu'elle soit en mesure d'apprécier tout ça ! Plutôt que de prendre peur et de me demander de refréner mes ardeurs. Mais c'est parce que tu es la plus belle chose au monde, ma puce. Et là, j'étais évidemment très sincère.

Elle continuait de me caresser le visage et les cheveux, d'une très agréable façon, tout en me disant de ne plus avoir peur quand elle n'était pas à côté de moi. Je trouvais ça trop adorable franchement ! Un peu bizarre quand même ... Répondis-je, mi-figue mi-raisin. Nous nous rallongeâmes ensuite dans le lit pour des tas d'autres bisous et câlins. Ca faisait un bien fou que de se retrouver de la sorte ! Après ça, nous filâmes sous la douche. Ca aussi, ça nous fit beaucoup de bien. Et là encore, je ne pu m'empêcher de la câliner et de l'embrasser. Et de la laver également. J'adorais ces moments de tendresse que nous passions notre temps à partager tous les deux. A la sortie de la douche, j'entrepris également de la sécher avec douceur. Bon, maintenant allons voir pour ces quelques changements ! Quelques changements seulement. Parce que je ne comptais évidemment pas qu'on refasse toute la maison non plus. C'était ici chez elle depuis bien longtemps et je ne voulais pas tout chambouler. Et puis de toute façon, ce n'était pas comme si je n'aimais pas déjà beaucoup tout ce qui était en place.

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La vie était devenue si douce, si normale depuis que Riley en faisait partie. J'étais une fille sans attaches, qui se cachait derrière un masque de cruauté. Mais aujourd'hui j'avais quelque chose à quoi me rattacher, Riley était mon pilier. Et je n'avais plus besoin de ce stupide masque. J'étais à l'aise, bien dans ma peau, et en accord avec moi même. Je n'avais plus besoin de me cacher. J'étais enfin pleinement moi. Et je l'assumai totalement. Il m'avait appris à m'accepter. Et je ne lui en serait jamais assez reconnaissante. Il ajoutait que j'étais la plus belle chose qui soit. Il était vraiment adorable et attentionné avec moi. Ce n'était pas juste une fois ou deux, c'était en permanence.

Je trouve surtout que le quotidien avec toi c'est du pur bonheur. Et il n'y a que dans tes yeux que je suis la plus belle chose du monde. Et ça me suffit!

Je n'avais plus du tout besoin d'être belle pour personne en dehors de lui. D'ailleurs je ne cherchai plus à plaire. J'aimai toujours autant la mode et tout ça, mais je ne charmais plus les garçons comme j'aimai le faire avant. Je n'avais d'yeux que pour mon Riley. Je n'étais à présence la femme que d'un seul homme. Et ça me comblait au deal de toutes mes espérances. J'avais vraiment le genre de relation que j'ai toujours voulu et dont je rêvais. Et d'ailleurs je ne me lassai pas de caresser le visage de cet homme qui parvenais à écrire de telle chanson d'amour sur ma petite personne.

Bon alors disons qu'on est tout les deux un peu bizarre. C'est tout cet amour qui nous grille le cerveau.

Je riais de bon cœur. Et nous filions tout les deux sous la douche. La encore nous partagions un vrai moment de douceur. C'était vraiment notre truc ça, prendre une douche ensemble, mais il faut dire que c'est tellement agréable. Il prit même la peine de me sécher. Ça aussi ça pouvait sembler un peu étrange mais nous, nous adorions cela, alors pourquoi se priver? Il me parla alors des changements immobiliers.

J'ai vraiment hâte de savoir ce que tu veux faire. Tu as déjà des idées?

Nous nous habillons avant de descendre au salon. J'attendais avec impatience qu'il me fasse part des travaux qu'il voulait faire ici.

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Nous étions vraiment très heureux tous les deux ensemble, au quotidien. Et il n'y avait aucune chance pour que ça change un jour. Enfin à part si nous tombions dans une routine de vieux couple. Mais j'étais certain que nous allions toujours faire en sorte d'éviter ça. Parce que c'était ainsi que fonctionnait le véritable amour, j'y croyais dur comme fer. J'étais peut-être trop naïf et trop fleur bleue. Mais c'était ainsi. Je l'assumais complètement. Et puis ma petite amie était plus ou moins pareille alors elle ne devrait pas me juger ! T'es ma huitième merveille du monde, rien qu'à moi ! Soufflai-je avec joie et un sourire presque enfantin. J'étais tellement heureux qu'elle ne soit vraiment rien qu'à moi. Ma petite amie. Et le plus dingue dans tout ça, c'était bien encore et toujours le fait qu'une nana parfaite comme ça, soit tombée amoureuse de moi ! Enfin je ne me posais plus trop de question désormais. Je ne me concentrais que sur le fait que nous étions heureux ensemble et que tout fonctionnait à merveille. Toi plus que moi quand même ! Eus-je quand même le toupet de la taquiner, tout sourire.

Nous prîmes ensuite une douche très tendre et très câline ensemble. Avant qu'il ne soit de nouveau question du fait que je voulais apporter quelques changements à la maison, pour m'y sentir davantage chez moi. C'était quelque chose qu'elle avait rapidement compris, pour mon plus grand plaisir. Oui bien sûr. Je veux accrocher d'immenses posters de nanas en petites tenues ! Répondis-je avec naturel. Mais bien sûr, je ris aussitôt pour la rassurer sur le fait que je plaisantais. Quoi qu'elle me connaissait assez pour s'en douter ! Non plus sérieusement, je ne sais pas vraiment. J'ai juste envie qu'on remarque qu'il y a deux personnes maintenant. Deux personnalités -différentes en plus !-. On pourrait changer quelques couleurs de murs ? Déplacer quelques meubles. Ajouter des photos. Mettre un piano dans le salon ! J'allais peut-être un peu loin là, non ? En fait je n'avais pas d'idée précise. Juste l'envie de marquer plus ou moins mon territoire. Ok, drôle de terme tout de même.

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Moi j'étais sa huitième merveille du monde? Oh ça c'est un compliment qui méritait un gros bisou. Je ne me fis pas prier pour le lui donner. J'adore le goût de sa bouche. Il me rend complètement dingue. En revanche quand il affirma que j'étais plus bizarre que lui je lui donnais un petit coup sur l'épaule. Certes il n'avait pas tord, j'étais bien plus bizarre que lui, mais il aurait pu mentir par égard pour moi non? Je souris à mes propres pensées.

Après ça nous allions prendre notre douche ensemble et ce fut vraiment un pur moment douceur. Et cette fois ça ne finit pas en ébats passionnés. Il faut dire que nous étions encore un peu dans tout nos états à cause de tout ce que nous avions fait hier soir. Mais j'étais certaine que des ce soir, ou même un peu plus tard dans la journée ça allait repartir de plus belle. En même temps entre nous ce n'étais pas vraiment étonnant. Nous étions deux insatiables. Sur ce plan la nous nous étions parfaitement bien trouver. Et d'ailleurs je ne sais pas comment il a pu tenir deux ans sans rien faire.

Nous finissions par descendre au salon et parlions un peu de la déco de la maison et des changements que nous pouvions faire. Je failli le sermonner quand il parla de poster de filles en petites tenues, même si je savais qu'il plaisantait. Mais il me détrompa en riant avant que j'ai eu le temps de rouspéter.

Espèce de goujat!

Je lui chatouillait un peu des côtes en guise de petite vengeance. Puis nous parlions plus sérieusement des changements à envisager. J'étais très attentive à ses suggestions et je n'avais rien contre. Il n'y avait en plus aucun changement extrêmes et il avait de très bonnes idées.

Je suis d'accord pour toi. Tu me diras quel mur tu voudrais repeindre et de quel couleur, on ira acheter de la peinture tout à l'heure. Pour les photos tu as des idées? On pourrait faire un shooting pro tout les deux et accrocher une immense photo de nous deux?

Ensuite il me parla d'un piano et mon cœur de mît à battre. Ça c'était vraiment un truc qui me faisait beaucoup craquer.

Un piano? J'en ai un chez mes parents. On pourrait le faire amener ici? Ils ne s'en servent pas. Ne me dis pas que tu en joues parce que la je t'épouse que le champs.

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Quand je ne lui faisais pas un magnifique compliment, je m'amusais à la taquiner sur tout et rien à la fois. C'était un peu les montagnes russes. Et elle ne s'en plaignait pas. C'était ce qui faisait notre complicité, sans nul doute ! Je la taquinai encore une fois aussi ouvertement que possible, quand il fut question de la déco que je voulais revoir chez "nous". Si je me le permettais, c'est bien parce que je savais très bien qu'elle me connaissait assez pour savoir que je plaisantais. Elle me traita quand même de goujat mais ça me fit plus rire que ça ne m'outra ou quoi que ce soit de ce genre. Oh ça va ! tu sais bien qu'il n'y a que ton corps qui me rende dingue ! Lui rappelai-je en ricanant alors qu'elle s'amusait à me chatouiller. Nous retrouvâmes bien vite notre sérieux pour parler réellement de la déco de la maison. Des quelques parties à revoir. Un shooting pro ? Hm ... ouais je sais pas. Ouais ça pourrait rendre bien ...Enfin c'était surtout elle qui allait rendre bien sur les photos ! Mais je me disais que si c'était un shooting pro, ça devrait quand même rendre pas trop mal ! J'éclatai finalement de rire à la mention du piano. Oui, je savais en jouer. C'était tout récent à vrai dire, par rapport à la guitare que je maîtrisais depuis l'enfance. Bon ... on appelle la mairie tout de suite ou on attend ? Demandai-je en ricanant encore une fois. Je ne pensais pas que ça lui ferait autant d'effet.

Nous passâmes donc notre journée à décider des changements à faire dans la maison. Avant de filer acheter tout ce qui allait être nécessaire pour tout ça. Il y eut ensuite les derniers jours de cours puis le premier jour de vacances. Que nous passâmes enfermés dans notre chambre d'ailleurs. Parce que l'un comme l'autre, nous étions nerveux à l'idée du lendemain, qui signifiait son départ pour chez ses parents alors que de mon côté, j'allais rester. Deux semaines de boulot, avant de la rejoindre pour un mois. Deux semaines, c'était énorme. Je n'étais pas certain de pouvoir tenir aussi longtemps. Mais nous n'en parlions pas trop. On évitait le sujet, préférant s'accrocher l'un à l'autre durant toute la journée que nous passâmes à faire l'amour. Et tant pis si on finissait avec les muscles totalement en vrac après ça. C'était une nécessité ! Le lendemain, comme prévu, je l'emmenai jusqu'à l'aéroport. Le trajet se fit dans un silence pesant. Et une fois à l'aéroport, je ne lâchai pas une seule fois sa main. Mais arriva le moment de l'embarquement. Je pris son visage entre mes mains pour l'embrasser longuement, lentement, tendrement. C'était la première fois que nous allions être loin l'un de l'autre. Depuis qu'on avait commencé à se fréquenter, même juste pour des parties de jambes en l'air, il ne s'était pas passé plus de deux jours sans qu'on ne se voit.C'est que deux semaines mon amour. Je serai vite là, ok ? On s'appelle tous les jours. Plusieurs fois par jours ! Et je veux plein de sextos pour m'aider à m'endormir. Ca marche ? La taquinai-je à moitié, pour cacher qu'en vérité, ça me faisait vraiment mal d'imaginer passer quinze jours sans elle. Bon sang. Est-ce que c'était normal ça ? Elle n'était pas encore partie, qu'elle me manquait déjà !

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Nous avions passer le reste de la journée à parler de décoration et de quelques changements dans la maison. Riley avait pas mal de bonnes idées et tout me plaisais. Faire une séance photo tout les deux ça pourrait être vraiment sympa. Nous pourrions ainsi accrocher une belle photo artistique de nous. Il dm parla aussi d'un piano et ça c'était vraiment le truc qui me faisait complètement craquer. Comme si je n'étais pas assez dingue de lui comme ça.

Appel la mairie. Je veux t'épouser mon pianiste.

Je me mis à rire. C'est vrai que ça me faisait beaucoup d'effet. Et puis je n'étais clairement pas contre le fait de l'épouser. Et très honnêtement même si il me demandait de l'épouser dès demain je dirai oui immédiatement et sans hésitation. Je l'aime, je veux passer ma vie avec lui et je suis sur de mon choix. Et si il lui prenait subitement l'envie de m'épouser je m'en ferais une joie. Je savais de toute façon que j'allais l'épouser un jour. Une fois tout les changements décidé nous allions faire des courses pour les travaux à venir.

Nous passions la dernière semaine de cours et puis ce fut le début des vacances. Et cette année la, contrairement aux autres, je n'étais pas particulièrement emballée. Certes, j'étais très heureuse et impatiente de retrouver mes parents, mais je crois que j'étais encore plus terrifiée à l'idée d'être éloignée de Riley pendant deux semaines. Même deux jours c'était trop, alors deux semaines, ça me semblait insurmontable. J'avais même failli reculer mon billet pour partir en même temps que Riley. Mais ça m'aurait fait passer seulement une semaine avec mes parents et pas trois. Ce n'était pas suffisant en sachant qu'on ne se voyait qu'une ou deux fois dans l'année. Le jour J arriva. Riley et moi avions passer la journée d'hier collés l'un à l'autre. J'avais essayer d'être forte pour ne pas qu'il sache dans quelle détresse j'étais. Puis il me déposa à l'aéroport. Le trajet était silencieux, mais bien trop court à mon goût. Et nous arrivions trop rapidement à l'aéroport. La encore je me montrait forte pour lui.

Je sais mon cœur. Que deux semaines. Ça sera difficile mais on y arrivera n'est ce pas? Je t'appel t'ai dix fois par jour et je te bombarderai de textos.... Et de sextos aussi, petit coquin. T'aura même le droit à des photos en petite tenue quand tu seras seul le soir dans notre lit.

Je le serrai fort dans mes bras pendant un long moment avant de prendre son visage entre mes mains.

Fait bien attention à toi mon amour d'accord? Pense bien à fermer les volets de la baie vitrée quand tu sors. Et fais attention à ne pas laisser les plaques de cuissons allumées. Si tu t'exposes au soleil tu te protèges, tu as la peau tellement pale. Tu ne roules pas vite, tu ne bois pas d'alcool, et tu prends soin de toi comme si c'était moi. Ok?

Je l'embrassai tendrement avant de prendre ma valise car il était temps pour moi d'y aller à présent.

Je t'aime plus que tout Riley.

Une dernière étreinte de toutes nos forces et puis je tourne les talons pour me rendre à l'embarquement. Je ne dois pas me retourner sinon je vais craquer. Je donne mon billet et mon passeport à l'hôtesse. Elle m'indique la direction. Et la je ne peux pas m'empêcher de jeter un coup d'œil derrière moi. Et en voyant Riley s'éloigner lentement et avec les épaules voûtées je fond en larmes. Je lâche mon bagage et demande à l'hôtesse d'attendre quelques minutes. De toutes façon il reste encore beaucoup de passagers à embarquer. Je cours vers mon petit ami.

Riley!

Il se retourne au moment ou je suis presque devant lui et je lui saute au cou, mon visage baigné de larmes.

Dépêche toi de me rejoindre d'accord. Je suis terrifiée à l'idée d'être loin de toi pendant si longtemps. Je suis morte de peur. Dis moi que ça va aller.

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We're a perfect match, perfect somehow, we were meant for one another, come a little closer.

Même si je savais qu'elle ne faisait que plaisanter en ce qui concernait le mariage pour l'instant, je savais également que ça allait finir par arriver. Et certainement plus vite que la normal ! Parce que nous n'avions absolument aucun doute quant au fait que nous étions faits pour être ensemble tous les deux. Et ce, jusqu'à la fin de notre vie ! Nous étions tellement fusionnels tous les deux, que la simple idée de passer deux semaines loin l'un de l'autre, suffisait à nous mettre dans tous nos états. Ca se voyait à la façon que nous avions de nous accrocher l'un à l'autre alors que le jour de son départ approchait à la vitesse grand V. Ca nous rendait autant malades l'un que l'autre. Et un skype par jour, hein ? J'ai besoin de te voir ... Je fis une petite moue presque boudeuse. J'espérais surtout la dérider. Parce que tout ça me mettait vraiment sans dessus dessous. Elle était encore devant moi et pourtant, elle me manquait déjà ! Je n'eus même pas envie de rire quand elle me donna quelques recommandations de dernière minute. Je la connaissais par coeur. Je savais parfaitement que c'était une façon pour elle d’extérioriser sa peur d'être loin de moi pendant deux longues semaines. Et je trouvais évidemment ça bien plus adorable que chiant ou lourd ! Promis ma puce, quand on se retrouve dans deux semaines, je serai dans le même état qu'aujourd'hui ! Assurai-je avec un petit sourire. Enfin, la tristesse en moins et bien plus de joie bien entendu.

J'ajoutai un "je t'aime aussi" avant de la regarder filer. Bon sang. Si je ne me retenais pas, je l'arrêtais pour qu'elle reste avec moi le temps que je prenne des billets d'avion pour la suivre. Mais je ne le pouvais évidement pas. Alors sans plus tarder, je fis demi tour et commençai à m'éloigner. Mais c'était sans compter sur ma petite amie qui eut besoin de plus. Je la réceptionnai quand elle me sauta au cou, en enroulant mes bras autour de sa taille pour la serrer fort contre moi. Ma puce tu sais que j'aime pas quand tu pleures ... Marmonnai-je tout doucement, en la berçant pour la réconforter. Je te promets que ça va aller. Et qu'on va très vite se retrouver et qu'on ira bien tous les deux. Il ne va rien arriver de fâcheux pendant qu'on sera éloignés. Je te le promets. Je t'aime ma petite puce tu le sais ? Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. Répétais-je sans me lasser, en lui volant quelques dizaines de baisers. Je la gardai ensuite contre moi aussi longtemps que possible. Allez mon amour, faut que tu files. Appelle moi dès que t'es arrivée, ok ? Je lui volai un dernier baiser avant de me détacher d'elle et faire un pas en arrière, pour l'inciter à filer.

realised by morphine.

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Riley était l'homme que j'avais attendu toute ma vie. Ça j'en étais plus que convaincue. Et être séparée de lui même si ce n'était que pendant deux semaines, ça me terrifiais carrément. J'étais vraiment flippée depuis quelques jours et encore plus aujourd'hui, alors que j'allais embarquer. Je sais que ce n'est que deux petites semaines, en soit ce n'est vraiment pas long. Mais je l'aime tellement que ça me paraît une éternité. Nous avons l'habitude de passer tout notre temps ensemble. Notre relation est tellement fusionnelle que nous avons emménager ensemble tout de suite. Et je ne peux pas m'empêcher de me taper des films à propos de ce qui pourrait lui arriver. C'est plus fort que moi je pense toujours au pire.

Oui! Des Skypes tout les jours. Même si je ne pourrai pas te toucher, ou respirer ton odeur... Enfin si, j'ai embarquer le teeshirt que tu as abandonné au pied du lit hier soir. Je l'ai glisser dans ma valise ce matin. J'espère qu'il va embaumer toutes mes affaires de ton odeur.

Alors que nous nous disions au revoir à l'aéroport, j'essayais de me montrer forte et de ne pas laisser paraître la détresse. Je gardai plus ou moins le sourire et donnait des conseils avisés à Riley. Mais ce n'était pour moi qu'un moyen d'extérioriser ma peur de la séparation. Il m'assura que tout ira bien et qu'il irait bien lui aussi. Je hochai la tête.

D'accord mon cœur. Je te fais confiance.

Il ajouta qu'il m'aimait aussi quand je le lui disais et puis nous nous éloignons l'un de l'autre. Cependant au moment de l'embarquement, alors que nous nous étions déjà dit au revoir, je fus prise d'une espèce de crise de panique et je courrais le rejoindre en éclatant en sanglots. Je lui sautai au cou et il me câlina longuement, ajoutant qu'il n'aimait pas que je pleure.

Je sais... Je suis désolée... Mais j'ai peur.

Il me berçait dans ses bras et je trouvait ça très réconfortant. Très agréable et apaisant. Mon cœur battait fort. Je hochai la tête alors qu'il me disait que tout irai bien. Il me rassurait en affirmant que tout irait bien et que nous nous retrouverons très bientôt. Puis il murmura plusieurs "je t'aime" en me couvrant de baisers. Et puis il était temps que j'y aille. Riley m'embrassa une dernière fois avant de reculer d'un pas. Je posai le revers de la main sur sa joue.

À bientôt mon amour.

Je me dirigeai vers l'embarquement et cette fois je ne me retournais pas. Quand j'étais dans l'avion je versai encore quelques larmes. Un vieux monsieur tenta de me réconforter en pensant que j'avais peur de l'altitude. Je trouvais ça adorable et ça eut le dont de me sécher les larmes. Quelques heures plus tard j'étais dans les bras de mes parents. J'étais très heureuse de les revoir mais Riley ne quittait pas mes pensées. Après les avoir embrasser longuement, nous montions en voiture et j'appelais Riley.

Salut mon amour. Je suis bien arrivée. Ça va mieux que tout à l'heure. Mes parents t'embrassent. Et toi ça va?

Nous avions une conversation qui finalement dura pendant les trente minutes du trajet jusqu'à la maison. Mais une fois arrivée je raccrochai par respect pour mes parents en promettant à Riley de le rappeler très vite. Je passai une super soirée avec mes parents. Mon petit ami devait être au bar à cette heure ci. Mais quand ce fut l'heure de sa pause à 23h, je me j'étais sur mon téléphone pour l'appeler.

Hey mon cœur. Ça va? Pas trop sur ce soir? Vous avez du monde. Embrasse Zhenya de ma part. Qu'est ce que tu fais? On fais un Skype quand tu rentre à la maison. Je t'aime.

Je raccrochai finalement et retournais avec mes parents. Ma mère remarqua à quel point j'étais différente, comment j'avais l'air plus épanouie, et mon père ne cessait de répéter que j'étais radieuse. C'était sans doute les effets de l'amour ça. Je leur racontait à quel point j'étais bien avec Riley. Ils étaient vraiment ravis. Ma mère le qualifiai de genre idéal et mon père disait qu'il était exactement le garçon qu'il me fallait et qu'il me traitait bien mieux que Jason. Ils avaient hâte qu'il soit la, et moi aussi. Mes parents finirent par aller se coucher et moi j'attendais avec impatience le moment de contacter mon petit ami par Skype.

Invité

We're a perfect match, perfect somehow, we were meant for one another, come a little closer.

Certains trouveraient certainement que notre relation allait beaucoup trop vite. Mais de notre point de vu à nous, ce n'était pas le cas. Ca se faisait à un rythme qui nous correspondait, vu comme nous étions amoureux fou l'un de l'autre. Je n'aurais pu envisager que nous continuions à vivre chacun chez nous. Parce que nous passions déjà tout notre temps ensemble de toute façon. Chaque minute passée ensemble était précieuse. Quand elle m'avoua avoir prit l'un de mes tee shirt, je ris avec attendrissement. Je trouvais ça vraiment adorable et je l'imaginais parfaitement le serrer contre elle pour s'endormir le soir. Moi j'ai de la chance, ton odeur est partout à la maison. J'aurais presque la sensation qu'elle était là. Enfin ce n'était peut-être pas une si bonne chose que ça. Parce que du coup, j'allais m'attendre à la voir débarquer à tout moment. Heureusement que j'allais passer pas mal de temps à bosser quand même ! La crise de panique qui la prit ensuite, me fit un peu peur. Et si elle pleurait tous les jours hein ? Je n'allais pas le supporter ! Tu n'as aucune raison d'avoir peur. Je t'assure que tout ira bien. Tentais-je encore de la rassurer. Finalement, elle s'éloigna pour prendre son avion. Cette fois, ce fut moi qui resta là à la regarder partir pour m'assurer qu'elle ne faisait pas demi tour et qu'elle montait bien à temps dans son avion.

Une fois chez nous, je devais bien admettre que je tournai pas mal en rond. Sans elle, c'était vraiment ... Vide. Totalement vide. Comme moi. Je me sentais vide. Je fus donc vraiment soulagé quand elle m'appela et me confirma qu'elle était bien arrivée. Oh ... Tu leur dira bonjour de ma part. Répondis-je avec un peu de gêne. Est-ce qu'ils savaient déjà que notre relation avait radicalement changé ? Oui ça va. Enfin ... C'est bizarre la maison sans toi. C'est tout triste ... Lui avouai-je finalement, sans ajouter qu'elle me manquait déjà atrocement. Je ne voulais pas qu'elle soit à nouveau triste ! Après une longue conversation, elle du raccrocher. Heureusement que je bossais ce soir là. Parce que je n'aurais pas supporté une soirée et une nuit sans elle. D'ailleurs, elle m'appela de nouveau dès que je fus en pause. Ce fut une nouvelle conversation. A croire que nous avions toujours un truc à nous raconter ! Mais cette fois ci, elle ne pu durer bien longtemps vu que je devais bosser. Mais dès que je fus rentré chez nous, je me hâtai de grignoter un morceau, de prendre ma douche et de filer au lit pour la contacter de nouveau. Cette fois sur skype, pour pouvoir la voir. Je fus d'ailleurs stupidement époustouflé, quand je la fis. Ma puce tu crois que c'est normal que je sois encore étonné par ta beauté ? D'accord, c'était carrément bizarre. Mais peu importe. De la voir là, derrière un écran, ça me rappelait surtout qu'elle était trop loin, géographiquement parlant, de moi.

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Je souriais quand il affirmai que lui avait la chance d'avoir mon odeur dans toute la maison. Mon petit chéri... J'allais tellement lui manquer. Je lui manquerai autant qu'il me manquera. Ça me faisait encore plus mal pour lui que pour moi même. Sans vouloir être prétentieuse, je me privai aussi de l'amour de sa vie aussi pendant deux semaines. J'espère que ça n'allait pas être trop dur pour lui. Mais vu que nous nous aimions autant l'un que l'autre, vu ce que moi je ressentais, je savais que ça allait être tout aussi dur pour lui. Mais nous allions faire avec. Nous allions y arriver. Et même quelques minutes après quand j'eus une petite crise, Riley trouva le moyen de me rassurer et de me faire monter dans cet avions. Il assurait que tout irait bien et j'avais confiance en lui.

Une fois arrivée, évidement je commençai par embrasser mes parents et discuter un peu avec eux. Jusqu'au moment ou nous montions en voiture et que j'appelais immédiatement Riley. Je passai les messages de salutations entre lui et mes parents. Je failli me mettre encore à pleurer quand il affirma que la maison était vide sans moi. Mais je me retins. Ça ne devait pas être toujours moi qui craque et lui qui me réconforte, je devais être la pour lui également.

Je sais mon cœur. Mais ça va aller. Et puis je suis toujours dans mon cœur, jamais loin de toi. Ça va aller ne t'en fais pas.

Nous discutions une bonne demi heure et puis une fois arrivée je passai beaucoup de temps avec mes parents. Nous dînions ensemble et passions la soirée à discuter. Et le sujet de discussion principal était mon petit ami. Mes parents étaient vraiment ravis. Ils adorent Riley. Je m'éclipse juste quelques minutes pour appeler Riley pendant sa pause. Puis je retourne avec mes parents. Nous restions ensemble encore quelques heures et puis ils vont se coucher. J'attend encore un peu que Riley terminé le travail. Je vais prendre une douche et me mettre en pyjama puis je me connecte que Skype et attend Riley. Quand une dizaine de minutes play tard je vois à l'écran "Riley vient de se connecter" mon cœur bat à tout rompre. Je lui saute dessus pour ouvrir le Skype. Et il se montre adorable. Il est tellement beau.

T'es adorable mon cœur. Toi aussi t'es beau!!! J'ai envie de te faire un énorme câlin.

Je serre alors l'ordinateur contre moi. Il me manque déjà tellement. C'est étrange d'être loin de lui.

Ça a été ta soirée? Pas trop de monde? Tu as l'air épuisé.

Je ne pouvais m'empêcher de passer les doigts sur l'écran pour caresser son visage.

Hey j'ai une idée! Et si on laissait Skype ouvert toute la nuit. Je met mon ordi à côté de moi et tu met le tiens à ma place. On aura presque l'impression de dormir l'un à côté de l'autre. Et on se verra au réveil.

Invité

We're a perfect match, perfect somehow, we were meant for one another, come a little closer.

Je fis un peu la moue à sa réponse. Ouais, elle était toujours dans mon coeur. Mais ce n'était franchement pas pareil que quand elle était là, à côté de moi. Le son de sa voix était différent à travers un appareil. Son odeur, je la préférais à même sa peau. Et la chaleur de son corps contre la mienne me manquait terriblement aussi. Bref, j'avais un besoin furieux de l'avoir toujours contre moi. C'était sans doute idiot d'être à ce point là. Mais c'était bien ainsi. Ca n'efface pas la distance physique ... Marmonnai-je sans pouvoir m'en empêcher. Il fallait vraiment que je me reprenne ceci dit. Je ne pouvais pas craquer alors que depuis le début, c'était moi qui tentais de la convaincre que ça allait vite se passer et tout ça. Je ne voulais pas la voir flancher de nouveau, et cette fois ci par ma faute ! La voir sur skype le soir même, m'apporta un tout petit peu de réconfort. Juste de quoi me faire sourire le temps que ça durerait en tout cas. Mais mon sourire se fana un peu quand même, quand elle me fit part de son envie de me faire un câlin. Moi aussi j'en avais envie. Une terrible envie. Mais c'était impossible. Elle était à des centaines de kilomètres de moi. Bon sang, cette distance était vraiment intolérable !

Pas plus de monde que d'habitude. Je suis pas plus fatigué que d'habitude, t'en fais pas. Ca risquait juste d'être très difficile pour moi de dormir, sans la sentir à mes côtés. Je ne me rappelais pas de la dernière fois où nous n'avions pas dormi ensemble. Alors autant dire que ça me faisait peur ! Je fus tout de suite emballé par son idée. Bien sûr, encore une fois, ça ne remplacerait pas tout à fait sa véritable présence à côté de moi. Mais c'était mieux que rien, bien entendu. Après quelques minutes supplémentaires de discussion, nous décidâmes de nous coucher. Elle de son côté, moi du mien. Avec nos ordinateurs allumés. Je posai le mien à sa place. Et comme je m'y attendais, j'eus un mal fou à m'endormir. Je passais plus de temps à regarder mon écran qu'autre chose. Je la voyais à l'imagine, j'avais son parfum plein les narines grâce à son oreiller que j'avais sous la tête et pourtant, je peinais à trouver le sommeil. Mais je refusais de me plaindre et de lui avouer combien elle me manquait. Je ne voulais pas qu'elle le vive mal et s'en veuille d'être partie ou je ne sais trop quoi. Je ne m'endormis finalement qu'après que le soleil ait commencé à se lever.

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