Encore une chance. (Clifford)

« Oui c'est ce que j'ai dit, simplement parce que je me vois pas emménager ici avec toi. Mais si tu l'avais pas imaginé comme ça, ça m'arrange. » Oui ça t'arrangeait au moins il n'y allait pas avoir désaccord sur la chose. Les concessions tu étais prêt à les faire mais vivre ici avec elle c'était impossible. Vivre avec elle et votre fils c'était vital dans les temps à venir. « T'es parfaite, mais juste pas assez habillée pour quitter les lieux. » As-tu dit sérieusement en te dirigeant vers sa chambre pour récupérer son téléphone et appeler le traiteur pour le petit déjeuner, puis ton collègue. Tu lui laissais une petite liste de trucs à préparer en lui disant qu'il pourrait les amener ou les faire amener par ton assistante. Tu voulais ton matériel à photo, des vêtements, la portabilité de ton numéro et la paperasse. Il te fallait reprendre une vie.

Satisfait que vous soyez d'accord là-dessus tu n'as rien ajouter à par un petit clin d'oeil. C'était dont ça le bonheur de la stabilité. Tu allais adoré ça. « Normal j'en étais le seul bénéficiaire. Je partage pas ça avec la moitié de la ville. » Oui carrément. Il y avait les mecs qui aimait que leurs nanas soient jolies, aguicheuses et autres au point que tous les regards soient rivés sur elles, et il y avait ceux comme toi qui n'aimaient pas tant partager. Que les autres en profitent même avec les yeux ça te dérangerait clairement, déjà que c'était une bombe même habillée alors plus dénudée, il ne fallait abuser ! « Oui, et d'ailleurs tu as quelques messages. » Messages que tu n'as pas ouvert d'ailleurs, fort heureusement. Tu lui as tendu son téléphone. « T'es parfaite. » As-tu dit en glissant tes lèvres à son cou alors qu'elle lisait ses messages.

C'était la deuxième fois en moins de quinze jours qu'elle te parlait de mariage quand même ! Avec une autre tu aurais fuit c'était certain. D'ailleurs tu n'avais laissé l'occasion à aucune autre de te parler de ça. Tu étais toujours très claire avec les femmes que tu fréquentais. « Tu m'appartiens déjà Blacksbird, pas besoin de mariage pour ça. » Vivre sous les préceptes du mariage sans être marié ne te dérangeait aucunement tiens. Tu avais un fils avec elle, elle était à toi, mariée ou pas. Mais tu savais maintenant qu'elle était genre partisane de mariage. Peut-être que ça vous arrivera un jour qui sait. « Si t'as raison. » As-tu dit en t'arrêtant net, te plaignant faussement de sa tendance à tout couper. « T'as pas intérêt à te plaindre quand je ferai plus ce genre de choses au bout de quinze ans de mariage. » Oui puisqu'elle te coupait à chaque fois. Forcément c'était les retrouvailles tu avais faim d'elle en permanence. Tu la taquinais sur le mariage mais elle l'avait bien cherché. Retirant la protection de plâtre, tu es allé récupéré ton sac.

Elle restait une Blacksbird oui. Mais elle était à toi, maintenant. Tu n'avais pas besoin d'officialiser tout ça ou d'attendre que ça se passe bien entre vous pour dire qu'elle était à toi. Le mariage pourra être la cerise sur le gâteau pour lui faire plaisir qui sait, en attendant tu trouvais légitime le fait d'être possessif. « Ça n'empêche que tu m'appartiens. » Oui il te fallait le dernier mot. Quoiqu'elle puisse dire tu ne changeras pas d'avis. Tu l'avais taquiné sur le fait qu'elle soit en permanence en train de nuancer tes avances, au point qu'elle s'était sentie obligée d'affirmer qu'elle se plaignait pas. « Et alors, ça m'empêche pas de faire ça. » As-tu dit en déposant un dernier bisou à son cou avant d'aller récupérer ton sac. T'installant de nouveau, tu regardais ce que tu avais à l'intérieur alors qu'elle t'embrassait l'épaule. Elle contre attaquait à son tour mais si elle croyait que tu t'en plaindrais elle se mettait le doigts dans l'oeil. Non tu étais trop bien là.

« Je préfère ouais. » As-tu tel un macho à qui on venait de dire ce qu'il voulait entendre. Tu savais que tu ne la forçais en rien à dire ça, et à le penser voilà pourquoi c'était si simple d'assumer tout ça. En attendant cette conclusion te convenait bien mieux que ton jeu sur les noms. Tu enfilais un caleçon rapidement, ce qui restait tout de même beaucoup plus simple qu'un boxer comme tu en avais l'habitude en temps normal, et pour le coup il fallait avouer que tu n'étais pas insensible à ce Titia t'offrait à cet instant. « Tu me chauffes, là. » Oui tu as sentit son jeu. Tu voyais bien qu'elle voulait te faire payer quelque chose. Pourtant tes intentions étaient toujours plus chastes que les siennes, c'est juste que madame ne savaient pas se contenir. Par chance tu as entendu sonner à ce moment-là. « Juste à temps ! » As-tu dit pour narguer Tiana. Tu lui as tendu ton porte feuille avant de préciser. « Ne laisse de pourboire que si c'est une nana. » Oui le temps que tu descendes ce serait compliqué, surtout que tu n'avais pas fini de t'habiller. Tu as rit légèrement en regardant Tiana avant de d'ajouter. « Je suis sérieux ! »

« Fais pas l'innocente mais j'ai bien saisi ce que tu faisais. » Oui elle montait en grade, tu te titillais doucement, doucement en te provoquant de plus en plus. Tu n'étais pas dupe et tu savais que c'était une manière de se venger mais tu tu aimais ça toi. La peur de craquer tu ne l'avais pas et surtout tu aimais qu'elle te câline. « Ouais on verra. » Et depuis quand c'était la nana qui payait hein ? Oui macho que tu étais, c'était pas sur que tu acceptes. Qu'elle paie ses courses c'était une chose mais pour le reste, vos caprices d'amoureux c'était pour toi. Tu étais trop têtu là-dessus et c'était mal. Attrapant un coussin en la voyant faire tu as fini par le lui balancer dessus avant qu'elle ne descende en faisait le total inverse que ce que tu venais de demander. Tu as fini de t'habiller en attendant qu'elle revienne.

Tu avais enfilé un pantalon un simple bermuda pour ne pas avoir de difficulté à l'enfiler et tu entendais ta demoiselle revenir ce qui te faisait bien sourire. Tu avais sacrément faim. Oui nuit sans manger, un calin matinal et une douche ça finissait vite par creuser ! La première chose que tu as regardé c'était son décolleté, il fallait l'avouer. « C'est pour ça que tu as fini par cacher tes atouts ? » As-tu dit faussement accusateur trahi par un léger rire. Forcément tu la taquinais en jouant les gros jaloux mais au fond tu l'étais un peu quand même il fallait le reconnaître. Tu te doutais que c'était un mec.

« Oui ça fait sens. Alors que si c'était un mec, il aurait jamais pris ça pour des avances. » As-tu lancé de manière faussement sérieuse et ironique. Non elle te provoquait là et t'embêtait tu le voyais bien. Mais elle allait vite encadre le fait que tu étais jaloux et possessif pour de vrai. Bien sur le livreur c'était qu'un prétexte même si tu te méfiais toujours de la nana canon qui se fait livrer et laisse des pourboires. En attendant, Tiana c'était chasse gardée. « J'en sais rien. Formule gourmande que ça s'appelle, il parait. Mais il doit y avoir mon café noir et un café crème pour toi. Ça te convient ? » Oui tu avais pris les devants mais tu n'avais pas été certain il fallait le reconnaître. Tu la regardais installé à ton aise sur le lit encore défait et il fallait avouer que tu avais du mal à réaliser tout ça par moment. Tu as eu un petit moment d'absence pendant quelques secondes. A quoi pensais-tu ? Difficile à dire.